FRANCE LE GROUPE PSA POURRAIT RENONCER À SON USINE D'ELLESMERE PORT SI LE BREXIT TOURNE MAL - CCFA

 
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 30/07/2019

FRANCE

LE GROUPE PSA POURRAIT RENONCER À SON USINE
D’ELLESMERE PORT SI LE BREXIT TOURNE MAL
Le Groupe PSA est prêt à tirer un trait sur l’usine britannique d’Ellesmere Port et à transférer
l’activité en Europe continentale si le Brexit tourne mal, prévient son patron Carlos Tavares dans un
entretien au Financial Times publié le 29 juillet. Fin juin, PSA avait déjà lancé un sévère
avertissement en prévenant qu’il ne fabriquerait sa nouvelle Astra dans cette usine du nord-ouest
de l’Angleterre qu’en cas d’accord sur le Brexit.

« Franchement je préférerais la confier [la nouvelle Astra] à Ellesmere Port, mais si les conditions
sont mauvaises et que ce n’est pas rentable, alors je dois préserver le reste du groupe et je ne le
ferai pas », explique M. Tavares dans le quotidien britannique des affaires. « Nous avons une
alternative à Ellesmere Port », ajoute-t-il, évoquant un site dans le sud de l’Europe et réclamant
avant tout de la visibilité sur ce que seront les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’UE
fin octobre lors de la date prévue du Brexit.

PSA a jusqu’à présent retenu deux usines pour le nouveau modèle de l’Astra qui sera disponible
sous les marques Opel et Vauxhall (pour le Royaume-Uni), à savoir Rüsselsheim en Allemagne à
partir de 2021, pour laquelle la décision est confirmée, et Ellesmere Port, dont l’avenir dépend donc
du Brexit.

Cette nouvelle mise en garde de PSA intervient peu après la prise de fonction de Boris Johnson
comme nouveau Premier ministre britannique, dont la priorité est de préparer le pays à un Brexit
sans accord. L’industrie automobile britannique ne cesse d’avertir contre les risques d’un tel
scénario, qui ferait perdre au secteur jusqu’à 70 millions de livres par jour via le rétablissement des
droits de douanes et de contrôles douaniers.
Source : AFP (29/7/19)

Par Alexandra Frutos

NOMINATION À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE RCI BANK AND
SERVICES
A compter du 1er septembre 2019, João Miguel Leandro sera directeur général de RCI Bank and
Services, en remplacement de Bruno Kintzinger, qui fait valoir ses droits à la retraite.

M. Leandro sera rattaché à Clotilde Delbos, directrice financière du groupe Renault et présidente du
conseil d’administration de RCI Bank and Services. Il entrera également au comité de direction du
groupe Renault.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (29/7/19)

Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE

L’AGENCE ALLEMANDE POUR L’EMPLOI A DÉBLOQUÉ UNE
ENVELOPPE DE 1,1 MILLIARD D’EUROS POUR LA FORMATION DANS
L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
En Allemagne, l’Agence fédérale pour l’emploi a débloqué une enveloppe de 1,1 milliard d’euros
pour la formation des salariés de l’industrie automobile, afin qu’ils puissent s’adapter aux évolutions
du secteur (électromobilité, conduite autonome, véhicules connectés, etc.).

Les conditions pour ces formations ont été préparées par le gouvernement fédéral allemand en
début d’année, avec la promulgation de la nouvelle loi sur les opportunités de qualification.

Ces fonds ne seront pas attribués uniquement au secteur automobile, mais aussi à la
transformation numérique du monde du travail en général.

Une première expérience sera réalisée avec l’équipementier Continental.
Source : AUTOMOBILWOCHE (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

TRATON A ACCRU SA RENTABILITÉ
La division Poids Lourds du groupe Volkswagen, Traton, a accru sa rentabilité au premier
semestre. Son bénéfice opérationnel a en effet augmenté de près de 25 %, à 1,1 milliard d’euros.
La marge opérationnelle de Traton s’est donc établie à 7,9 % (+ 1,1 point).

Le bénéfice net de la division a pour sa part bondi de 65 % sur six mois, à 792 millions d’euros.

En outre, le chiffre d’affaires de Traton a progressé de 7 % sur six mois, à 13,5 milliards d’euros.
Toutefois, les entrées de commandes ont reculé de 6 %.

De plus, Traton a vendu 123 336 véhicules au premier semestre (+ 10 %).

Le bénéfice net de la division a pour sa part bondi de 65 % sur six mois, à 792 millions d’euros.

Dans le détail, la marque MAN a enregistré un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros, mais son
bénéfice opérationnel a reculé de 11 %. En revanche, Scania et Volkswagen Caminhões e
Ônibus ont pu accroître leurs chiffres d’affaires et leur bénéfices opérationnels.

Sur l’ensemble de l’année, Traton vise une marge opérationnelle comprise entre 6,5 et 7,5 %.
Source : AUTOMOBILWOCHE (29/7/19)
Par Cindy Lavrut

SCHAEFFLER A DÉGAGÉ UN BÉNÉFICE OPÉRATIONNEL EBIT DE 253
MILLIONS D’EUROS
L’équipementier allemand Schaeffler a dégagé un bénéfice opérationnel EBIT de 253 millions
d’euros au deuxième trimestre (contre 382 millions d’euros un an auparavant), sur un chiffre
d’affaires d’environ 3,60 milliards d’euros (contre 3,64 milliards d’euros au deuxième trimestre de
2018).

En outre, le bénéfice opérationnel avant effets exceptionnels s’est établi à 284 millions d’euros au
deuxième trimestre (contre 404 millions d’euros à la même période de 2018). La marge
opérationnelle de Schaeffler a ainsi reculé de 3,2 points entre avril et mai, à 7,9 %.

Le flux de trésorerie disponible de l’équipementier a atteint 6 millions d’euros à la fin du deuxième
trimestre.

Par ailleurs, sur l’ensemble de l’année 2019, Schaeffler table sur une baisse de la production
automobile dans le monde de 4 % (alors qu’il comptait en début d’année sur une baisse de
seulement 1 %).

La variation du chiffre d’affaires de l’équipementier cette année devrait se situer entre – 1 % et + 1
% par rapport au chiffre d’affaires de 2018. En outre, Schaeffler vise une marge opérationnelle de 7
à 8 % en 2019 (contre de précédentes prévisions à 8-9 %).
Source : AUTOMOBILWOCHE (30/7/19), SPIEGEL (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

CANADA

ENQUÊTE AU CANADA APRÈS L’EXPLOSION D’UN HYUNDAI KONA
ÉLECTRIQUE
Les autorités canadiennes et Hyundai Canada ont ouvert une enquête après qu’un Hyundai Kona
électrique a pris feu et explosé dans le garage d’un particulier à Montréal.

La filiale canadienne du constructeur coréen a indiqué qu’elle avait eu des échanges avec
Transport Canada et le propriétaire du véhicule.

« Nous travaillons avec les autorités et les enquêteurs des pompiers à Montréal pour comprendre la
cause de l’incident qui n’est pas encore connue. Comme toujours, la sécurité de nos clients est
notre priorité et nous mettrons tout en oeuvre pour comprendre au plus vite ce qui s’est passé », a
indiqué un porte-parole de Hyundai Canada à Automotive News Canada.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (29/7/19)

Par Frédérique Payneau

CHINE
M. UNO A ÉTÉ NOMMÉ DIRECTEUR TECHNIQUE DE SINGULATO
Takaaki Uno (qui a notamment travaillé pendant 20 ans chez Nissan) a été nommé directeur
technique en charge de l’ingénierie des véhicules au sein de la start-up chinoise Singulato.

M. Uno répondra directement à Shen Haiyin, le président de Singulato, et sera responsable de
l’ensemble de la recherche et du développement pour les futurs véhicules de la marque. Il se
chargera en outre du développement de la gamme de modèles TIIDA et de la plateforme Teana.

En plus de son expérience au sein de Nissan, M. Uno a également travaillé pour Bosch Japon.
Source : GASGOO.COM (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

4 GRANDS GROUPES IMMOBILIERS CHINOIS S’ASSOCIENT POUR
CONSTRUIRE DES BORNES DE RECHARGE
4 grands groupes immobiliers chinois (Evergrande, Country Garden, Vanke et Sunac) se sont
associés avec le gestionnaire de réseau et distributeur d’électricité chinois State Grid Corporation
of China pour construire des bornes de recharge pour quelque 8,7 millions de foyers chinois.

En effet, Evergrande et State Grid Corporation of China ont lancé une entreprise de services
d’approvisionnement en énergie en début de mois, en vue d’installer des bornes de recharge pour
véhicules électriques dans les zones résidentielles.

Les groupes immobiliers Country Garden, Vanke et Sunac se sont ensuite associé à cette initiative,
permettant d’étendre le nombre de communautés résidentielles qui bénéficieront de bornes. Au
total, quelque 31 millions de résidents devraient être ainsi équipés.
Source : XINHUA NEWS (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

LE PREMIER VÉHICULE ÉLECTRIQUE DE FORD EN CHINE COÛTERA
MOINS DE 200 000 YUANS
Les tarifs du Ford Territory électrique, qui sera commercialisé en Chine cette année, démarreront à
199 000 yuans (25 948 euros). Le modèle sera disponible à partir de 182 800 yuans (23 837 euros),
après déduction des aides gouvernementales, a précisé le constructeur.

La version électrique du tout-terrain de loisir compact sera, comme la version à essence,
assemblée par Jiangling Motors, la coentreprise de Ford dans les utilitaires. Celle-ci produit
également l’Everest, le Tourneo et le Transit pour la marque Ford.

Ford ne commercialise jusqu’ici qu’un seul véhicule électrifié en Chine, la version hybride
rechargeable de la Mondeo. Le modèle est assemblé par Changan Ford, son autre coentreprise
dans le pays.

Les ventes du constructeur américain continuent de baisser sur le marché chinois, en raison d’une
faible demande pour les véhicules de marque Ford. Au deuxième trimestre, les ventes de la marque
Ford ont reculé de 28 %, à 92 885 unités, tandis que celles de la marque Lincoln ont augmenté de 7
%, à 12 404 unités.

Ford prévoit de lancer plus de 30 modèles nouveaux ou restylés en Chine au cours des trois
prochaines années sous les marques Ford et Lincoln, dont au moins dix modèles électrifiés, afin de
redonner un élan à ses ventes.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (29/7/19)

Par Frédérique Payneau

FAW, DONGFENG ET CHANGAN ONT LANCÉ UNE COENTREPRISE
DÉDIÉE AUX SERVICE DE MOBILITÉ
Les groupes chinois FAW, Dongfeng et Changan ont lancé une coentreprise dédiée aux service
de mobilité (VTC), afin de concurrencer le leader chinois Didi Chuxing.

Cette société conjointe se basera à Nanjing et disposera d’un capital initial de 9,8 milliards de yuans
(1,28 milliard d’euros).

Les groupes Internet chinois Alibaba et Tencent seront partenaires de cette coentreprise, qui sera
baptisée T3 Chuxing (Chuxing signifiant mobilité en chinois).

La société proposera un service de courses en VTC (voitures de tourisme avec chauffeurs) à
Nanjing en premier lieu, puis le service sera étendu à 5 grandes métropoles chinoises (Chongqing,
Wuhan, Canton, Hangzhou et Tianjin) d’ici à la fin de l’année.

D’ici à 2020, le service devrait être déployé dans la plupart des capitales de provinces chinoises. La
flotte devrait en outre être étendue à 300 000 véhicules d’ici à la fin de 2022 (contre 20 000
véhicules prévus fin 2019).
Source : AUTOMOTIVE NEWS (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

NIO A FONDÉ UNE FILIALE POUR DÉVELOPPER DES VÉHICULES
ÉLECTRIQUES ET DES COMPOSANTS
La start-up chinoise Nio a fondé une filiale pour développer des véhicules électriques et des
composants. La filiale sera en outre chargée de la vente de ces véhicules et composants.

La start-up a investi 7 milliards de yuans (912,8 millions d’euros) pour le capital initial de la filiale.

La création de cette filiale est une nouvelle étape en vue de produire lui-même des véhicules
électriques.

Nio avait déjà confirmé en juin qu’il considérait la construction d’une usine d’assemblage à
Pékin, en partenariat avec la société d’investissement locale Beijing E-Town International
Investment & Development.

Pour l’instant, les modèles de Nio sont assemblés par le groupe chinois JAC.
Source : AUTOMOTIVE NEWS

Par Cindy Lavrut

CORÉE DU SUD
HYUNDAI ET KIA ONT VENDU 90 MILLIONS DE VÉHICULES HORS DE
CORÉE DU SUD
Hyundai et sa société soeur Kia ont annoncé que leurs ventes de véhicules à l’étranger ont
dépassé la barre des 90 millions d’unités. Elles totalisaient 90 189 640 unités à la fin juin, ont
indiqué les deux constructeurs coréens.

Hyundai et Kia pensent franchir la barre des 100 millions d’unités d’ici à la fin de l’année prochaine,
grâce à une demande robuste pour leurs tout-terrain de loisir aux Etats-Unis.

Les deux constructeurs ont vendu 3,52 millions de véhicules en Corée du Sud et à l’étranger au
premier semestre. Le volume représente 47 % de leur objectif de vente pour l’ensemble de l’année
qui a été fixé à 7,6 millions d’unités.
Source : YONHAP (29/7/19)

Par Frédérique Payneau

ESPAGNE

L’INDUSTRIE AUTOMOBILE ESPAGNOLE A ACCRU DE 3 % SON
CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2018
L’industrie automobile en Espagne (constructeurs) a accru de 3 % son chiffre d’affaires en 2018, à
66,55 milliards d’euros, indique l’ANFAC (Association des constructeurs). Au total, en incluant les
équipementiers, le chiffre d’affaires du secteur s’est établi à 104 milliards d’euros l’an passé.

Les constructeurs ont par ailleurs investi un total de 3 milliards d’euros dans le pays en 2018, soit
42 % de plus qu’en 2017. La moyenne ces cinq dernières années était de 2 milliards par an. “Cette
hausse des investissements traduit l’engagement des constructeurs en Espagne et dans la
transformation de leurs usines et entreprises en vue d’une nouvelle mobilité du futur”, a déclaré
Mario Armero, vice-président exécutif de l’ANFAC.

Les immatriculations de voitures et tout terrain sur le marché espagnol ont augmenté de 7 % en
2018, à 1 321 438 unités, tandis que celles de véhicules utilitaires ont progressé de 7,7 %, à 214
207 unités. Les ventes de véhicules de fort tonnage ont en revanche reculé de 2,2 % l’an passé, à
27 851 unités. Toutes catégories confondues, les immatriculations de véhicules en Espagne ont
augmenté de 7 %, à 1 563 495 unités.

Par ailleurs, l’âge moyen du parc automobile espagnol s’est établi l’an passé à 12,4 ans ; 61,6 % du
parc de voitures et de tout terrain, notamment, avait plus de dix ans.

Le rapport annuel de l’ANFAC indique également que les véhicules électriques, hybrides et au gaz
n’ont représenté que 7 % seulement du marché l’an passé.
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ANFAC (19/7/19)

Par Juliette Rodrigues

LA MISE EN PRODUCTION DU NOUVEAU CAPTUR RENFORCERA
L’ACTIVITÉ DE L’USINE DE VALLADOLID
La mise en fabrication de la seconde génération du Captur dans l’usine Renault de Valladolid en
Espagne
pourrait entraîner l’introduction d’une quatrième équipe sur le site à partir de mars 2020.

L’usine fonctionne actuellement avec trois équipes, dont une de nuit. La quatrième permettrait de
maintenir l’activité les week-ends et les jours fériés ; elle nécessiterait le recrutement de quelques
centaines d’intérimaires.

La production en série du nouveau Captur devrait démarrer d’ici à la fin de l’année 2019. Le
constructeur a fait savoir que les deux générations du modèle cohabiteraient au moins pendant
plusieurs mois.
Source : TRIBUNA DE AUTOMOCION (18/7/19)

Par Juliette Rodrigues

INDE

L’INDE MET EN PLACE UNE FISCALITÉ AVANTAGEUSE POUR LES
VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Le gouvernement indien a dévoilé de nouvelles incitations fiscales destinées au développement des
véhicules électriques. Les voitures électriques en Inde représentent seulement une part de marché
de 0,06 %, contre 39 % en Norvège.

La taxe à l’achat (équivalent de la TVA) pour les véhicules électriques passera ainsi, dès le 1er août
2019, à 5 %, contre 12 % actuellement. Celle appliquée aux bornes de recharge passera également
à 5 %, contre 18 % actuellement.

En outre, le gouvernement indien va stimuler la mise au rebut de véhicules de plus de 15 ans.

Le gouvernement indien avait annoncé, début mars, qu’il consacrerait 100 milliards de roupies (près
de 1,3 milliard d’euros) à des subventions pour les véhicules électriques sur les trois prochaines
années. Un véritable bond par rapport aux 9 milliards de roupies de subventions versées depuis
2015.

Les groupes automobiles indiens Tata Motors et Mahindra & Mahindra se sont déjà lancés dans
le marché de la voiture électrique mais avec des gammes limitées ou non destinées à la
commercialisation.

Moins de 7 000 voitures électriques parcourent actuellement les routes de l’Inde, dont beaucoup ont
été importées.

L’Inde produit actuellement environ les deux tiers de son électricité à partir de charbon et de gaz, ce
qui en fait le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Source : ECONOMIC TIMES (27/7/19)

Par Juliette Rodrigues

JAPON

LA RESTRUCTURATION DE NISSAN PASSERA ÉGALEMENT PAR UNE
DIMINUTION DE 10 % DE SA GAMME
Outre la suppression de 12 500 emplois et la diminution de sa production, Nissan va également
réduire sa gamme de 10 % d’ici au printemps 2022.

En incluant ses trois marques – Nissan, Datsun et Infiniti -, la gamme du constructeur compte en
effet plus de 60 modèles. Parmi les véhicules qui pourraient faire les frais de cette restructuration
figurent notamment les petits modèles, en particulier la Datsun on-DO et la Nissan Sentra. Certains
modèles Infiniti d’entrée de gamme, tels que la Q60, pourraient être également retirés du catalogue,
tout comme le pick-up Titan, dont les ventes aux Etats-Unis ont chuté de 23 % au premier
semestre de 2019.

Nissan compte par ailleurs diminuer le nombre de versions proposées par modèle, certains ne
trouvant pas acquéreur.

A l’instar de ses concurrents, Nissan s’est engagé dans l’électrification de sa gamme et doit investir
de lourdes sommes pour développer de nouveaux véhicules Zéro Emission. Au vu de la fonte de
ses bénéfices, il se voit contraint de réduire la voilure.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (29/7/19)

Par Juliette Rodrigues

MONDE

VOLVO CARS A DÉBUTÉ L’EXPORTATION DE SON XC60 VERS
L’EUROPE
Le constructeur Volvo Cars a débuté l’exportation de son véhicule de loisir XC60 (produit en Chine)
vers l’Europe. La marque suédois compte ainsi faire de la Chine son centre de production pour les
marchés internationaux.

Les premières livraisons de XC60 sont arrivées en train à Gand (Belgique) ce mois-ci, a précisé
Volvo Cars, sans toutefois indiqué le volume de véhicules livrés.

De Gand, les XC60 (en version à essence et hybrides rechargeables) seront transportés pour être
distribués dans 25 pays européens, dont la Belgique, le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’
Allemagne et les Pays-Bas.

Le XC60 est le deuxième modèle de Volvo Cars produit en Chine puis exporté vers l’Europe. En
2017, la marque suédois avait initié ce système avec la berline S90 (produite à Daqing). En outre,
depuis 2015, Volvo Cars exporte déjà des véhicules produits en Chine vers les Etats-Unis.
Source : AUTOMOTIVE NEWS (29/7/19)

Par Cindy Lavrut

UNION EUROPÉENNE

LA COUR EUROPÉENNE DE JUSTICE LIMITE LES AIDES FÉDÉRALES
QUE L’ALLEMAGNE POURRA ACCORDER À BMW
La Cour Européenne de Justice limite à 17 millions d’euros les aides fédérales que l’Allemagne
pourra accorder à BMW pour moderniser son usine de Leipzig. Initialement, le gouvernement
allemand comptait débloquer 45 millions d’euros pour le constructeur munichois.

La Commission européenne estimait que les 17 millions d’euros suffisaient à couvrir la différence
de coûts en termes de planification, d’investissements, de production et de logistique entre Leipzig
et Munich, mais qu’une aide de 45 millions d’euros aurait conféré un avantage économique à BMW,
ce qui aurait pu fausser la concurrence.

BMW de son côté estimait que les coûts d’investissement à Leipzig étaient plus élevés de 45
millions d’euros par rapport à Munich, d’où le montant initial de l’aide prévue.

L’aide avait déjà été refusée par le Cour européenne en première instance en 2017. Etant donné
que le verdict a été confirmé en appel, BMW n’a désormais plus de recours.
Source : AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG (29/7/19)

Par Cindy Lavrut
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