FRANCE LE GROUPE PSA SOUHAITE INTERNALISER DAVANTAGE D'ÉTAPES DANS LA FABRICATION DES MOTEURS ÉLECTRIQUES - CCFA
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 2017/06/29 FRANCE LE GROUPE PSA SOUHAITE INTERNALISER DAVANTAGE D’ÉTAPES DANS LA FABRICATION DES MOTEURS ÉLECTRIQUES Alors que le Groupe PSA s’organise pour fabriquer sa nouvelle génération de voitures électriques, qui sera commercialisée d’ici à deux ou trois ans, le constructeur veut déjà revoir son organisation pour la génération suivante. A la base, les ingénieurs de PSA avaient décidé d’assembler le support des cellules lithium-ion (le « pack »), d’usiner le moteur électrique et de produire le réducteur – l’équivalent de la boîte de vitesses -, en interne. Mais une réflexion est en cours à la direction pour élargir le périmètre. « On pourrait passer à une autre étape, en faire plus que prévu. Le rôle d’un constructeur, c’est de maîtriser l’ensemble de la chaîne de traction », explique Gilles Le Borgne, le patron de la R&D du groupe. M. Le Borgne n’entend tout de même pas « descendre » dans la chimie des cellules, un domaine de spécialistes nécessitant les moyens gigantesques de LG ou Panasonic, mais lorgne plutôt du côté du logiciel. PSA pourrait ainsi développer lui-même les programmes de charge et de décharge des batteries, ceux gérant le bruit du moteur ou régulant la température des cellules. A priori, l’équation comprend deux paramètres. Le premier, c’est la valeur ajoutée. Le moteur, objet autour duquel la plupart des marques d’automobiles se sont construites depuis un siècle, s’avère une portion importante du revenu des constructeurs. Culturellement, il leur paraît évident de continuer de s’occuper eux-mêmes de la fabrication d’une propulsion électrique. Et puis il y a le logiciel, qui prend une part croissance dans le coût d’un véhicule. D’après le cabinet PwC, le « software » représentera la moitié du coût d’une voiture en 2030, contre un quart aujourd’hui. Internaliser ces deux sujets permettrait au groupe de ne pas voir s’évaporer une bonne partie de la valeur ajoutée. L’autre paramètre, c’est la question des emplois. Chez PSA, les usines de moteurs font vivre de nombreux salariés en France : 5 100 personnes inscrites à l’effectif fin 2016 à Borny et Treméry, en Moselle, et 2 384 à Douvrin (Nord). Selon le plan de PSA – qui prévoit de produire 70 000 propulsions électriques en 2020 -, les futurs moteurs électriques seront assemblés à Trémery (qui fera aussi les stators et les rotors, les deux pièces de la machine électrique), les réducteurs à Valenciennes (Nord) et les packs à Poissy, Vigo (Espagne) et Trnava (Slovaquie), c’est-à-dire à proximité des ateliers de montage des véhicules. Sachant que, en bout de ligne, un bloc électrique est une pièce beaucoup moins complexe à produire qu’un moteur diesel, ce qui réduit forcément le besoin global en main- d’œuvre. « Aujourd’hui, les constructeurs intègrent la chaîne de propulsion. Mais cela devient inutile dans la voiture électrique. Un moteur électrique, ce n’est pas très compliqué, il n’y a pas de barrière
technologique à l’entrée. La logique leur commande de les acheter », juge le dirigeant d’un équipementier, pour qui seuls quelques logiciels, mais pas beaucoup, peuvent être pertinents en termes de différenciation. « Il y a une plus-value à assembler des moteurs électriques », répond Eric Marchiol, directeur de la transformation numérique chez Renault, qui a déposé un certain nombre de brevets pour l’industrialisation. A Cléon, la marque au losange devrait produire 50 000 moteurs électriques cette année, et vise le double l’an prochain. « Le plus compliqué, c’est le bobinage », assure Tatiana Sueur, la responsable de l’atelier, qui a « de la place » pour de nouvelles capacités. Pour l’instant, Renault fabrique ses châssis électriques au Mans, et assemble ses packs batterie et ses Zoé à Flins, avec des cellules venues de Corée. Et comme PSA, pas question de se mettre à la chimie des cellules. « On en reste là. Pour aller là-dedans, il faut beaucoup d’argent », affirmait début juin José-Vicente de los Mozos, le directeur industriel du groupe. (ECHOS 29/6/17) Par Alexandra Frutos BCAUTO ENCHÈRES ET RENAULT INTENSIFIENT LEUR COLLABORATION Partenaires depuis 2004, le groupe Renault et BCAuto Enchères vont intensifier leur collaboration en déployant pour la plateforme de vente de véhicules d’occasion du constructeur réservée aux distributeurs (RVO-Direct.com) un nouveau programme de vente intégrant la technologie AOS. Cette dernière fait désormais partie intégrante des services rendus et réalisés par BCAuto Enchères afin de répondre aux différents objectifs de ses clients : soutenir la vente de VO en BtoB et BtoC en garantissant une description et une qualité photo optimale aux clients acheteurs. Cette technologie fournie par BCAuto Enchères sera désormais mise en place au sein de la plateforme VO du constructeur dans le cadre de la collaboration des deux partenaires à compter du 3 juillet. Ainsi, tous les véhicules qui intégreront la plateforme du constructeur seront transportés sur les 7 parcs de BCAuto, lesquels sont tous équipés de studios photos adaptés à la technologie AOS permettant la réalisation de vidéos, de prises de vue à 360° et de photos HD de qualité. (JOURNALAUTO.COM 28/6/17) Par Alexandra Frutos L’USINE RENAULT DE BATILLY A PRODUIT 2 500 000 VÉHICULES Spécialisée dans la fabrication de gros fourgons, l’usine Renault de Batilly (Meurthe-et-Moselle) vient de fêter la production de son 2 500 000ème véhicule. Ce modèle « anniversaire », un Renault Master, a été livré le 27 juin à l’entreprise polonaise TP Teltech, spécialisée dans le livraison de solutions de télécommunication et de téléinformatique. Créé en 1980, le site de Batilly fabrique des utilitaires et des gros fourgons pour la marque au losange et ses partenaires. « Premier employeur privé de Meurthe et Moselle », d’après le groupe, il emploie près de 2 900 personnes et fabrique aujourd’hui les modèles Renault Master pour Renault et Renault Trucks, NV400 pour Nissan et Movano pour Opel-Vauxhall. L’an dernier, l’usine a battu son record de production avec pas moins de 132 825 véhicules fabriqués. (AUTOPLUS.FR 29/6/17) Par Alexandra Frutos
GMD CONFIRME SON OFFRE DE REPRISE PARTIELLE DE GM&S GMD a confirmé son offre de reprise partielle de GM&S, menacé de liquidation, à l’issue d’une réunion organisée le 28 juin à Bercy sur fond de désaccord avec les syndicats sur les indemnités de licenciement. L’emboutisseur stéphanois propose de reprendre le site de l’équipementier automobile creusois à La Souterraine (Creuse) et de garder 120 de ses 277 salariés « sous réserve du financement d’un plan d’investissements de 10 millions d’euros et d’un accompagnement des pouvoirs publics », a indiqué le ministère de l’Economie dans un communiqué. (AFP 29/6/17) Par Alexandra Frutos INTERNATIONAL NOUVELLES PLAINTES CONTRE VOLKSWAGEN Aux Etats-Unis, un juge californien a autorisé de nouvelles plaintes contre Volkswagen et contre l’ancien président Martin Winterkorn, déposées par des investisseurs, en lien avec le scandale des moteurs truqués. Néanmoins, le juge a accepté que Volkswagen rejette certaines parties de la plainte. Les plaignants avaient investi dans Volkswagen via le fonds American Depositary Receipts. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 28/6/17, HANDELSBLATT 29/6/17) Par ailleurs, aux Pays-Bas, la fondation néerlandaise « Stichting Volkswagen Car Claim » représente 180 000 automobilistes néerlandais et prévoit de déposer une plainte en recours collectif pan- européenne contre le groupe allemand, suite au scandale des moteurs truqués (cf. analyse de presse du 14/6/17). Volkswagen risque à l’issue de cette plainte de devoir verser au moins 4 à 4,5 milliards d’euros de dommages et intérêts. (FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG 28/6/17) Enfin, en Allemagne, ce jeudi doit débuter le procès pilote qui servira de référence dans la procédure allemande qui est la plus proche d’une plainte en recours collectif. En effet, les véritables plaintes en recours collectif n’existant pas en Allemagne, des plaignants peuvent se regrouper et une des plaintes est utilisée comme référence et son issue sera appliquée aux autres. Quelques 30 000 plaignants sont donc suspendus à l’issue de cette plainte. (SPIEGEL 29/6/17) Par Cindy Lavrut ALLEMAGNE STREETSCOOTER SE DOTE D’UN RÉSEAU DE GARAGES La Deutsche Post se dote d’un réseau de garages pour sa marque de fourgons électriques, Streetscooter. Le réseau compte actuellement environ 1 500 garages en Allemagne. Ces garages se spécialisent dans la réparation et l’entretien de véhicules électriques. (AUTOMOBILWOCHE 28/6/17) Par Cindy Lavrut FITCH A RELEVÉ LA NOTE DE LA DETTE DE VOLKSWAGEN
L’agence de notation Fitch Ratings a relevé la note de la dette de Volkswagen, de négative à stable. L’agence a justifié cette notation par le fait que les risques financiers liés à l’affaire Volkswagen étaient désormais connus. En outre, la note de la dette de Volkswagen à long terme a été maintenue à BBB+ (elle avait été abaissée de A à BBB+ en novembre 2015, après l’éclatement du scandale). Fitch estime que Volkswagen a fait preuve d’une forte « résilience » à travers le scandale des moteurs truqués et qu’il pourrait faire face à des coûts de plusieurs milliards d’euros (amendes et coûts des réparations et rappels), sans toutefois voir la note de sa dette abaissée. (BLOOMBERG 28/6/17) Par Cindy Lavrut BASF VEUT PROFITER DE L’ESSOR DE L’ÉLECTROMOBILITÉ Le chimiste allemand BASF veut profiter de l’essor de l’électromobilité. Il prévoit un investissement de 400 millions d’euros en vue de produire des matériaux pour batteries au lithium-ion. En outre, BASF est en pleines négociations avec le groupe russe Norilsk Nickel, pour la livraison des matières premières nécessaires à la production de ces matériaux. Le groupe russe pourrait lui livrer du nickel et du cobalt issus de mines russes. Les deux entreprises ont signé une lettre d’intention. A terme, Norilsk Nickel pourrait également approvisionner BASF en matières premières issues de sa raffinerie finlandaise. (AUTOMOBILWOCHE 28/6/17) Par Cindy Lavrut KNORR-BREMSE VEUT OBTENIR UN DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE POUR SON OFFRE SUR HALDEX Knorr-Bremse veut obtenir un délai supplémentaire pour son offre sur Haldex. L’équipementier allemand souhaiterait que les actionnaires de son concurrent suédois aient jusqu’à septembre 2018 pour accepter de céder leurs actions (et non jusqu’au 9 février, comme prévu actuellement). En effet, les autorités européennes de la concurrence ont indiqué qu’elles prévoyaient d’approfondir leur enquête sur cette reprise, ce qui va retarder la finalisation de l’acquisition. Knorr-Bremse détient une participation de 86,1 % dans Haldex (cf. analyse de presse du 8/12/16). (HANDELSBLATT 28/6/17) Par Cindy Lavrut AUDI ET BMW VONT RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE LEURS ANCIENS DIESEL Audi et BMW ont accepté de mettre en place des mesures pour réduire les émissions polluantes de leurs anciens modèles diesel dans le Land de Bavière. Cette décision intervient à quelques mois des élections en Allemagne. En pleine campagne, les politiciens augmentent donc leur pression sur les constructeurs d’automobiles pour améliorer la
qualité de l’air. Audi et BMW se sont notamment engagés à ce qu’au moins la moitié de leurs voitures diesel Euro 5 abaisseront leur niveau d’émissions de NOx. Cela représente au moins 350 000 voitures à modifier pour BMW, sur un parc de 700 000 BMW diesel aux normes Euro 5 en Allemagne (Audi n’a pas précisé le volume de sa flotte de diesel Euro 5 dans le pays). Les deux constructeurs devront assumer le coût de l’homologation et du développement du logiciel de gestion du moteur qui sera nécessaire pour réduire les émissions de NOx. La Bavière envisage également des aides – limitées – pour encourager les automobilistes à passer d’un modèles diesel Euro 3 ou euro 4 à un modèle doté d’une technologie Euro 6. BMW a indiqué qu’il s’engageait volontairement à mettre en place de telles mesures, car il se dit convaincu que des solutions « plus intelligentes » peuvent remplacer d’éventuelles interdictions de circulation dans les centres-villes. Avec ces mesures, la Bavière veut devenir le leader parmi l’ensemble des Länder allemands dans le domaine de la réduction des émissions polluantes des voitures diesel. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG 28/6/17) Par Cindy Lavrut BMW VA RÉDUIRE LE NOMBRE D’ÉQUIPEMENTS DISPONIBLES BMW va réduire le nombre de motorisations (un modèle peut par exemple compter jusqu’à 4 motorisations diesel), options (le responsable financier Nicolas Peter souligne par exemple que BMW propose jusqu’à 100 volants différents) et équipements disponibles sur ses modèles, afin de compenser en partie les coûts très élevés de recherche et développement prévus jusqu’en 2019. En effet, BMW est en pleine transition vers l’électromobilité et la conduite connectée et autonome. Il doit en outre adapter ses motorisations conventionnelles (diesel et à essence) pour qu’elles répondent à des normes d’émissions de plus en plus strictes. En outre, la Chine a mis en place une stratégie agressive pour développer les véhicules électriques, ce qui force les constructeurs – dont BMW – à accélérer le développement et le lancement de modèles électriques. En 2016, BMW a investi 5,16 milliards d’euros (soit 5,5 % de son chiffre d’affaires) dans la recherche et développement. Dans les trois années à venir, BMW devrait dépenser entre 5,5 % et 6 % de son chiffre d’affaires dans la R&D. BMW veut compenser ses coûts de R&D, afin de réussir à atteindre son objectif d’une marge opérationnelle comprise entre 8 et 10 %. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 28/6/17) Par Cindy Lavrut AMÉRIQUE DU NORD FORD VA RAPPELER 400 000 TRANSIT EN AMÉRIQUE DU NORD Ford va rappeler 402 462 Transit des années-modèles 2015 à 2017 en Amérique du Nord (dont
environ 370 000 aux Etats-Unis), en raison d’un risque de détachement de l’arbre de transmission. Les véhicules ont été fabriqués aux Etats-Unis, dans l’usine du constructeur à Kansas City, entre le 17 janvier 2014 et le 15 juin 2017. Ford a précisé qu’il inscrirait une charge de 142 millions de dollars dans ses comptes du deuxième trimestre pour couvrir le coût de ce rappel. (AFP, AUTOMOTIVE NEWS 28/6/17) Par Frédérique Payneau CHINE FAW TOYOTA VA INSTALLER UNE NOUVELLE LIGNE D’ASSEMBLAGE À TIANJIN POUR DES PETITS SUV FAW Toyota, qui a produit son 5 millionième véhicule à Tianjin le 26 juin, va construire une nouvelle ligne d’assemblage sur le site, destinée à la production de petits SUV. Les capacités s’établiront dans un premier temps à 100 000 unités par an (à partir de juin 2018), pour atteindre à terme 200 000 unités par an. FAW Toyota compte lancer plus de 15 modèles d’ici à 2020 et vise un volume de ventes de 1 million d’unités à cet horizon. (GASGOO 29/6/17) Par Juliette Rodrigues ESPAGNE TESLA ORGANISE UN ÉVÈNEMENT DANS UN CENTRE COMMERCIAL EL CORTE INGLÉS Tesla organise un événement dans le centre commercial El Corte Inglés de Puerto Banus à Marbella. Le constructeur y exposera ses modèles S et X pendant les mois de juillet et août. Tesla ne dispose d’aucun point de vente propre en Espagne pour le moment, mais compte ouvrir deux points de distribution prochainement, à Madrid et Barcelone. (EL MUNDO 28/6/17) Par Juliette Rodrigues ETATS-UNIS RENÉGOCIATION DE L’ALÉNA : L’INDUSTRIE AUTOMOBILE INVITE À LA PRUDENCE SUR LA QUESTION DES RÈGLES D’ORIGINE Des organisations qui représentent les acteurs de l’industrie automobile aux Etats-Unis ont averti qu’un durcissement des règles d’origine prévues dans l’Aléna (l’accord de libre-échange nord- américain) pourrait avoir un effet perturbateur et nuire à la compétitivité des usines automobiles américaines, mexicaines et canadiennes. Les organisations qui représentent les constructeurs américains et étrangers (American Automotive Policy Council, Alliance of Automobile Manufacturers, Association of Global Automakers) et les
fabricants d’équipements (MEMA) se sont exprimées lors d’une audience publique avant la renégociation de l’Aléna qui devrait débuter le 17 août. Leur invitation à « la prudence » contraste avec la position du Secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross, qui a plaidé à plusieurs reprises pour un durcissement des règles d’origine. (REUTERS 28/6/17) Par Frédérique Payneau DES ANALYSTES ABAISSENT LEURS PRÉVISIONS POUR LE MARCHÉ AUTOMOBILE AMÉRICAIN Plusieurs analystes ont abaissé leurs prévisions pour le marché automobile américain cette année, après un début d’année moins robuste que prévu et un mois de juin attendu en baisse. LMC Automotive a abaissé son estimation pour le troisième mois consécutif. Il table désormais sur la vente de 17,1 millions de véhicules neufs, contre 17,2 millions au mois de mai. Cox Automotive, qui possède notamment les sites Kelley Blue Book et Autotrader, évalue également le marché à 17,1 millions d’unités cette année. Il prévoit la vente de 16,7 millions de véhicules en 2018. Edmunds a pour sa part maintenu sa prévision pour l’année en cours à 17,2 millions d’unités. 17,55 millions de véhicules légers neufs ont été vendus aux Etats-Unis en 2016. (DETROIT NEWS 29/6/17, REUTERS 26/6/17) Par Frédérique Payneau INDE SAIC PRÉVOIT DE PRODUIRE DES MG EN INDE Le groupe chinois SAIC, propriétaire de MG, prévoit de produire des modèles de la marque en Inde à compter de 2019. SAIC prévoit pour cela de fonder une filiale en Inde, qui sera dirigée par un ancien directeur de General Motors, Rajeev Chaba. Les détails concernant l’usine de MG en Inde et la stratégie produits seront révélés ultérieurement. SAIC sera le premier constructeur chinois à produire des voitures particulières en Inde. Le pays est pourtant appelé à devenir le troisième marché automobile mondial d’ici à 2020. Actuellement, les modèles MG (une marque historiquement britannique rachetée par Nanjing Automobile en 2005, lui-même acquis par le groupe SAIC en 2007) sont commercialisés en Chine et au Royaume-Uni et sont produits exclusivement en Chine (la production à Longbridge ayant été arrêtée l’an dernier). SAIC prévoit de commercialiser des MG en Europe à compter de 2019. (BLOOMBERG 28/6/17) Par Cindy Lavrut ROYAUME-UNI
JAGUAR PRÉSENTERA SA VOITURE LA PLUS RAPIDE AU FESTIVAL DE GOODWOOD Jaguar prévoit de fabriquer 300 exemplaires de la XE SV Project 8, une version à très hautes performances de la XE qui sera présentée ce week-end au Festival de vitesse de Goodwood. La XE SV Project 8 sera le modèle le plus rapide de Jaguar à ce jour. Equipée d’un moteur V8 suralimenté de 5 litres, qui développe 592 ch, la berline peut atteindre la vitesse de 97 km/h en 3,3 secondes et affiche une vitesse maximale est de 322 kilomètres. Elle utilise la même plateforme en aluminium que la XE standard, mais le capot et les boucliers sont en fibre de carbone. La XE SV Project 8 coûtera près de 150 000 livres (170 000 euros) sur le marché britannique, a précisé Jaguar. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 28/6/17) Par Frédérique Payneau LA PRODUCTION DE VOITURES AU ROYAUME-UNI A BAISSÉ DE PRÈS DE 10 % EN MAI La production de voitures au Royaume-Uni a reculé de 9,7 % au mois de mai, à 136 119 unités, alors que les constructeurs se préparent à introduire de nouveaux modèles, a annoncé la SMMT (association des constructeurs britanniques). Le volume a atteint près de 730 000 unités sur les cinq premiers mois de l’année. Le mois dernier, la production pour le marché britannique a diminué de 12,8 %, à 26 528 unités, et celle pour l’exportation de 9 %, à 109 591 unités. Les exportations demeurent toutefois robustes et continuent de tirer la production, souligne la SMMT. Sur les cinq premiers mois de 2017, 576 556 voitures neuves ont été exportées (+ 0,8 %) et 153 199 ont été fabriquées pour le marché britannique (- 8,1 %). (COMMUNIQUE SMMT) Par Frédérique Payneau RUSSIE LE SEGMENT B DE NOUVEAU LEADER DU MARCHÉ RUSSE EN MAI En Russie, la catégorie B a été le premier segment du marché en termes de volume au mois de mai, avec 41 % des immatriculations, soit 47 600 unités). La Kia Rio a été le modèle le plus populaire sur ce créneau (8 100 unités), suivie de la Lada Granta (7 300) et de la Lada Vesta (6 600). Le segment des SUV, qui a dominé le marché russe au cours des premiers mois de l’année, s’est classé deuxième en mai avec 40 % (soit 46 700 100 unités) des immatriculations totales enregistrées sur la période. Le Hyundai Cresta a dominé ce segment avec 4 200 unités écoulées, suivi du Renault Duster (3 500) et du Toyota RAV4 (3 200). (AUTOSTAT 28/6/17) Par Juliette Rodrigues MITSUBISHI VA AUGMENTER LE CONTENU LOCAL DE SES VÉHICULES À KALUGA
Le contenu local des véhicules assemblés par Mitsubishi dans l’usine de Kaluga en Russie s’établit actuellement à 32,8 % et le constructeur vise un taux de 36 % d’ici à la fin de 2017. Une des lignes d’assemblage de l’usine de Kaluga (PSMA) produit des Outlander depuis 2010 ; plus de 75 000 exemplaires y ont été fabriqués jusqu’ici. Mitsubishi souligne que le marché russe montre des signes tangibles de reprise depuis quelques mois et se montre positif pour le reste de l’année. « Nous allons augmenter notre production à Kaluga de 5 % d’ici à la fin de 2017 par rapport à 2016 », précise le constructeur. Les ventes de Mitsubishi Outlander sur le marché russe ont progressé de 34 % au cours des cinq premiers mois de 2017, à 5 967 unités. (AUTOSTAT 28/6/17) Par Juliette Rodrigues SUÈDE GEELY A SIGNÉ UN ACCORD AVEC LA SUÈDE Le constructeur chinois Geely a signé un accord avec la Suède, en vue de fonder un centre d’innovation à Göteborg. Ce futur centre d’innovations bénéficiera du plus important investissement de Geely dans une installation de recherches en Europe. Le centre d’innovation de Geely en Suède couvrira 70 000 m² et devrait être opérationnel en 2020. Geely dispose de 4 centres de recherche, en Suède, à Shanghai, à Barcelone et en Californie. (XINHUA NEWS 28/6/17) Par Cindy Lavrut UNION EUROPÉENNE LA COMMISSION EUROPÉENNE VA FINANCER UN RÉSEAU DE BORNES POUR VÉHICULES ÉLECTRIQUES Le secteur du transport va bénéficier d’un coup de pouce de la part de la Commission européenne. Cette dernière a annoncé qu’elle comptait investir 2,7 milliards d’euros dans 152 projets clés du monde du transport, investissements entrant dans le cadre, d’une part, de son plan d’investissement pour l’Europe et, d’autre part, de son programme l’Europe en mouvement (connectivité). Réalisés au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), ils permettront de mobiliser pas moins de 4,7 milliards d’euros sous la forme de cofinancements publics/privés. « Les projets sélectionnés contribueront à la modernisation des lignes ferroviaires, à la suppression des goulets d’étranglement et à l’amélioration des connexions transfrontalières, ainsi qu’à l’installation de points d’approvisionnement en carburant de substitution et à la mise en œuvre de solutions innovantes pour la gestion du trafic », précise la Commission européenne.
Et si l’essentiel du financement alloué par la Commission européenne sera consacré au développement du ferroviaire sur le Vieux Continent (1,8 milliard d’euros), une part non négligeable sera aussi dédiée à la décarbonation-modernisation du transport routier, ainsi qu’à la mise au point de systèmes de transport intelligents (359,2 millions d’euros). Parmi les 152 projets retenus figure ainsi la mise en place d’un réseau de bornes de recharge rapide pour véhicules électriques en France, en Suède, au Danemark, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie. Et d’autres pourraient suivre : un autre appel à propositions centré sur des projets d’infrastructures de transport a récemment été lancé au titre du MIE. (JOURNALAUTO.COM 28/6/17) Par Alexandra Frutos
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