Gestion nutritionnelle pour contrôler les pathologies végétales

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Gestion nutritionnelle pour contrôler les pathologies végétales
Gestion nutritionnelle
         pour contrôler les pathologies végétales
                                  Par John Kempf le 17 février 2021
Nous savons depuis longtemps comment empêcher et inverser les maladies des
végétaux par la gestion nutritionnelle. L'information n'est pas nouvelle, elle a
simplement été ignorée ou oubliée.
Il y a des engrais et oligo-éléments qui risquent d’augmenter la sévérité des
pathologies, d’autres peuvent les réduire ou les faire disparaître entièrement.
Certaines pratiques de fertilisation ont tendance à augmenter le risque
d’attaques, alors que d’autres permettent de mieux les contrôler. Ayant été
largement oubliées, ces connaissances précieuses qui dorment trop souvent
dans les tiroirs, devraient faire partie des outils essentielles de tous les
agriculteurs et agronomes.
Pour illustrer la richesse de la littérature dans ce domaine, voici un extrait du
chapitre d'introduction de Soilborne Plant Pathogens : Management of Diseases
with Macro- and Microelements publié en 1989. Pour une version plus récente, je
recommande vivement le livre Mineral Nutrition and Plant Disease.
Texte écrit par Arthur Englehard :
Il existe un grand nombre d'ouvrages sur les e ets des modi cations des macro-
et micro-éléments sur la lutte contre les maladies. Huber et Watson en 1974 dans
"Nitrogen Form and Plant Disease" ont passé en revue et discuté des e ets de
l'azote et/ou de des di érentes formes d'azote sur les maladies des plants, la
pourriture des racines, les maladies corticales, le étrissement vasculaire, les
maladies foliaires et bien d'autres. Ils ont résumé les travaux des 259 références
en quatre tableaux dans lesquels ils énumèrent les cultures, les maladies et les
citations. Dans l'annuaire agricole de l'USDA de 1953, McNew a parlé de l'e et
des engrais sur les maladies transmises par le sol et de leur contrôle. Il a
brièvement passé en revue des maladies spéci ques telles que la pourriture des
racines du blé, la pourriture racinaire du Texas, le étrissement fusarien du coton,
la hernie discale des crucifères et la gale commune de la pomme de terre. De
nombreuses autres maladies ont été mentionnées, ainsi que la manière dont les
macro- et micro-éléments a ectent la physiologie des plantes et les maladies.
Huber et Arny, dans "Interactions of Potassium with Plant Disease", ont résumé
en trois tableaux l'e et du K (positif, négatif, neutre) sur des maladies
spéci ques. Ils ont répertorié 267 références dans la bibliographie.
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Gestion nutritionnelle pour contrôler les pathologies végétales
L'Institut de la potasse et du phosphate est dédié à la recherche et à l'éducation
et a célébré son 50e anniversaire en 1985. Il est une source d'information sur
l'utilisation du K et du P dans la production de plantes et sur les e ets sur les
maladies des plantes. L'Institut promeut une approche systémique de la
production végétale ; la lutte contre les maladies est l'un des facteurs du
système.
Leath et Ratcli e ont décrit la nutrition et les maladies des plantes dans la
production de cultures fourragères. Ils ont indiqué que les engrais a ectent les
pathogènes dans le sol et sur l'hôte, et peuvent également a ecter la
pathogénicité d'un organisme. Presley et Bird ont examiné l'e et du P sur la
réduction de la sensibilité du coton aux maladies.
En 1983, Graham, en Australie, dans "E ects of Nutrient Stress on Susceptibility
of Plants to Disease with Particular Reference to the Trace Elements", a examiné
sous la rubrique "Macroelements" l'e et de six éléments essentiels sur la maladie
; et sous "Micronutrients", sept éléments essentiels et 15 autres comme ayant été
signalés comme in uençant une relation hôte-parasite. Il donne 305 citations de
littérature.
Une autre étude de Huber intitulée "The Use of Fertilizers and Organic
Amendments in the Control of Plant Disease" contient une foule d'informations. Il
indique dans le tableau 1 comment la gravité de 157 maladies a été a ectée par
l'azote. Dans le tableau 2, une liste similaire est donnée pour les formes nitrate et
ammonium de N. Les e ets du P, K, Ca et Mg sont donnés dans les tableaux 3,
4, 5 et 6 respectivement. Des tableaux pour S, Na, Mn, Fe, Zn, B, Cu, Si et
d'autres éléments sont également présentés.
Une recherche bibliographique dans la base de données CAB ABSTRACT
utilisant le service de recherche d'informations DIALOG et utilisant certains mots
clés : maladies du sol, macroéléments, microéléments, champignons du sol,
Fusarium, Pythium et Phytophthora, a permis d'obtenir 1500 citations publiées au
cours des 14 dernières années.
L'avenir
Il est évident qu'il existe un grand nombre d'ouvrages sur l'e et des macro et
micro-éléments sur les pathologies véhiculés par le sol. Ce qui manque, c'est la
corrélation des facteurs positifs dans les systèmes de production intégrée. Le
plus grand problème est maintenant de savoir comment organiser et comprendre
la montagne de données disponibles et souvent contradictoires. Nous sommes
entrés dans une ère où l'analyse assistée par ordinateur et d'autres outils
sophistiqués sont nécessaires pour intégrer les informations et développer des
approches systémiques, c'est-à-dire pour cultiver des plantes saines et
productives.
L'une des approches les plus prometteuses pour la réduction des maladies
véhiculées par le sol est la sélection et l'utilisation appropriées de macro- et
micro-éléments. Comme pratiquement toutes les cultures commerciales du
monde développé sont fertilisées, il est extrêmement important de sélectionner
des macro- et micro-éléments qui réduisent les pathologies. C'est une alternative
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Gestion nutritionnelle pour contrôler les pathologies végétales
ou un complément important et e cace par rapport à l'utilisation de pesticides
     qui ne permettent généralement qu'un contrôle partiel des maladies.
     Rappelez-vous, ce texte a été publié en 1989. Quelles sont d'autres informations
     dont vous avez entendu parler et qui méritent d'être connues plus largement,
     mais qui ne le sont pas ?
     Lien FacebookTwitterLinkedInCopy
     17 février 2021|Tags : sols inhibiteurs de maladies, sensibilité aux maladies, Don
     Huber, fusarium, phytophthora, pythium, agents pathogènes du sol
     La plantation intercalaire d'allyses douces pour la lutte contre les pucerons
     Nous pourrions nous poser la question suivante : "Quelle est la cause profonde
     qui permet aux pucerons de se nourrir de cette plante ?
     Lorsque nous aurons trouvé les informations nécessaires pour répondre à cette
     question, nous pourrons décrire le pro l des glucides contenus dans la sève de la
     plante dont les pucerons dépendent. Le pro l des glucides change en fonction
     des minéraux essentiels dont les plantes ont besoin en tant que cofacteurs
     enzymatiques pour développer des systèmes enzymatiques fonctionnels. Le
     pro l minéral est déterminé par la capacité de la biologie du sol à fournir des
     nutriments spéci ques. Ce sont des couches de réponses habilitantes qui
     indiquent les outils de gestion nécessaires pour éviter que les pucerons ne
     deviennent un problème. Vous pouvez trouver mes précédents articles de blog
     relatifs aux pucerons ici.
     Nous pourrions poser une question similaire à un autre niveau de ré exion :
     "Pourquoi les pucerons apparaissent-ils dans ce type d'écosystème ?
     Lorsque nous posons des questions à un autre niveau, nous obtenons des
     réponses très di érentes. Comment gérons-nous les écosystèmes agricoles qui
     permettent aux pucerons de proliférer sans qu'on puisse les contrôler ? Lorsque
     nous avons une monoculture prolongée de plantes avec un pro l glucidique
     incomplet, c'est un environnement presque parfait pour la prolifération des
     pucerons. Nous leur fournissons une source de nourriture abondante, et aucun
     habitat pour leurs prédateurs naturels. Lorsque nous pulvérisons un insecticide,
     nous améliorons encore plus l'environnement qui convient aux pucerons, car
     nous avons maintenant éliminé tous les prédateurs et a aibli encore davantage
     les plantes.
     Une suite naturelle à la question précédente est : "Comment pouvons-nous gérer
     l'écosystème di éremment a n que les pucerons disparaissent ?
     Merci à Klaas Martens de m'avoir indiqué les recherches d'Eric Brennan sur la
     plantation intercalaire d'alyssum doux dans la laitue et le brocoli comme moyen
     de lutte biologique contre les pucerons. En suivant le vortex des recherches
     publiées sur la lutte biologique contre les pucerons au niveau d'un écosystème,
     j'ai été heureux de découvrir qu'en ajoutant relativement peu de plantes
     insecticides par acre comme l'alyssum doux, on peut attirer su samment de
     syrphes pour assurer un contrôle complet des pucerons.
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J'estime que la culture intercalaire d'environ 500 à 1000 plants d'alyssum par
 acre, répartis dans tout le champ, devrait fournir su samment de pollen et de
 nectar pour que les syrphes puissent contrôler les pucerons dans la laitue
 romaine transplantée. ~ Eric Brennan
 Cette population limitée d'alyssum maritime peut être semé directement, et les
 semences sont peu coûteuses. Cela semble être une solution éminemment
 pratique et évolutive pour d'autres cultures soumises à la pression de pucerons.
 Quelles autres pratiques ou plantes permettent de lutter contre di érentes
 maladies et insectes ? C'est un sujet sur lequel j'aimerais en savoir plus.

                                                   Traduit de l’anglais par Ulrich Schreier

 Lien internet :
vernoux.org/agriculture_regenerative/Kempf-Gestion_nutritionnelle_pour_controler_les_pathologies_vegetales.pdf

Images ajoutés par le traducteur

   Pour rester informé sur les développements dans l'Agriculture Régénérative
                          inscrivez-vous à notre bulletin mensuel

 1. Brennan, E. B. Aspects agronomiques de la culture intercalaire de laitue en
 bandes avec de l'alyssum pour la lutte biologique contre les pucerons. Biol.
 Control 65, 302-311 (2013).

 2. Brennan, E. B. Agronomy of strip intercropping broccoli with alyssum for
 biological control of aphids. Biol. Control 97, 109-119 (2016).
                                                                        ffi
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3. Ribeiro, A. L. & Gontijo, L. M. Les eurs d'alyssum favorisent la lutte biologique
contre les pucerons du chou. Biocontrol 62, 185-196 (2017).

4. Harris, A. S. Integrated Organic Management of Cabbage Aphid on Brussels
sprouts (Lutte biologique intégrée contre le puceron du chou sur les choux de
Bruxelles). (Université du New Hampshire, 2019).

5. Quinn, N. F., Brainard, D. C. & Szendrei, Z. Floral Strips Attracting Bene cial
Insects but Do Not Enhance Yield in Cucumber Fields. J. Econ. Entomol. 110,
517–524 (2017).

6. Mollaei, M., Fathi, S. A. A. & Nouri-Ganbalani, G. E ects of strip intercropping
of canola with faba bean, eld pea, garlic, or wheat on control of cabbage aphid
and crop yield. Zhi Wu Bao Hu (2020).
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Article original en anglais

Nutrition management for disease control
We have known how to prevent and reverse plant diseases with nutrition
management for a long time. The information is not new, it has just been
ignored or forgotten.

Fertilizers and trace minerals can be used to increase disease severity, or
to reduce or eliminate disease entirely. Many fertilization practices today
are known to increase disease. This knowledge should be foundational
for every farmer and agronomist, but has largely been forgotten. Perhaps
because it would eliminate the need for fungicide applications?

To illustrate how rich the literature is, here in as excerpt from the opening
chapter of Soilborne Plant Pathogens: Management of Diseases with
Macro- and Microelements published in 1989. For an up-to-date and
more modern version I highly recommend Mineral Nutrition and Plant
Disease.

Written by Arthur Englehard in 1989:

A large volume of literature is available on disease control a ects
provided by macro- and microelement amendments. Huber and Watson
in 1974 in “Nitrogen Form and Plant Disease” reviewed and discussed
the e ects of nitrogen and/or nitrogen form on seedling disease, root
rots, cortical diseases, vascular wilts, foliar diseases and others. They
summarized work from the 259 references in four tables in which they list
crops, diseases and citations. McNew in the 1953 USDA Yearbook of
Agriculture discussed e ects of fertilizers on soilborne diseases and their
control. He reviewed brie y speci c diseases such as take-all of wheat,
Texas root rot, Fusarium wilt of cotton, club root of crucifers and common
scab of potato. Many other diseases were mentioned, as well as how
macro- and microelements e ect host physiology and disease. Huber
and Arny in “Interactions of Potassium with Plant Disease” summarized in
three tables the e ect of K (positive, negative, neutral) on speci c
diseases. They listed 267 references in the bibliography.
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The Potash and Phosphate Institute is dedicated to research and
     education and celebrated his 50th anniversary in 1985. It is a source of
     information on the use of K and P in the production of plants and the
     e ects on plant disease. The Institute promotes a systems approach to
     crop production; disease control is one of the factors in the system.

     Leath and Ratcli e described plant nutrition and diseases in forage crops
     production. They indicated that fertilizers a ect pathogens in the soil and
     on the host, and also can a ect the pathogenicity of an organism. Presley
     and Bird reviewed the e ect of P on the reduction of disease
     susceptibility of cotton.

     In 1983, Graham, in Australia in “E ects of Nutrient Stress on
     Susceptibility of Plants to Disease with Particular Reference to the Trace
     Elements” discussed under the heading “Macroelements,” the e ect of
     six essential elements on disease; and under “Micronutrients,” seven
     essential elements and 15 others as having been reported to in uence a
     host-parasite relationship. He gives 305 literature citations.

     Another review by Huber entitled, “The Use of Fertilizers and Organic
     Amendments in the Control of Plant Disease” contains a wealth of
     information. He indicated how the severity of 157 diseases was a ected
     by N in table 1. In table 2, a similar listing is given for nitrate and
     ammonium forms of N. The e ects of P, K, Ca and Mg are given in tables
     3, 4, 5 and 6 respectively. Tables for S, Na, Mn, Fe, Zn, B, Cu, Si and
     other elements are also presented.

     A literature research of the CAB ABSTRACT database utilizing the
     DIALOG Information Retrieval Service and using some keywords:
     soilborne disease, macroelements, microelements, soil fungi, Fusarium,
     Pythium, and Phytophthora, yielded 1500 citations published during the
     past 14 years.

     The Future

     Obviously a virtual ood of literature is available regarding the e ects of
     macro – and micro element soil amendments on the level of soilborne
     disease in plants. What is lacking is the correlation of the positive factors
     into integrated production systems. The biggest problem now is how to
     organize and comprehend the mountain of available and often con icting
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data. We have entered an era in which computer-aided analysis and other
sophisticated tools are needed to integrate information and develop
systems approaches is to growing healthy, productive plants.

One of the most rewarding approaches for the successful reduction of
soilborne diseases is the proper selection and utilization of macro- and
microelements. Since virtually all commercially produced crops in the
developed world are fertilized, it is extremely important to select macro-
and microelements that decrease disease. This is an important and viable
alternative or supplement to the use of pesticides which usually only
gives partial disease control.

Remember, this was published in 1989. What other things have you heard
about that deserve to be generally known, but aren’t?

February 17th, 2021|Tags : disease suppressive soil, disease susceptibility,
Don Huber, fusarium, phytophthora, pythium, soil borne pathogens

Interplanting sweet allysum for aphid control

We might ask the question, “What is the root cause that allows aphids to
feed on this plant?”

When we pursue the wormhole of information needed to answer this
question, we can develop a description of the carbohydrate pro le within
plant sap that aphids are dependent on. The carbohydrate pro le
changes dependent on the critical minerals plants require as enzyme co-
factors to develop functional enzyme systems. The mineral pro le is
determined by the soil biology’s capacity to supply speci c nutrients.
These are layers of empowering answers which indicate the management
tools needed to prevent aphids from becoming a problem. You can nd
my previous blog posts related to aphids here.

We might ask a similar question at a di erent level of thinking, “Why are
aphids showing up in this ecosystem?”

When we ask questions at a di erent level, we arrive at very di erent
answers. How are we managing the eld ecosystem that allows the
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aphids to proliferate unchecked? When we have a continuous mono-crop
 of plants with an incomplete carbohydrate pro le, it is a near-perfect
 environment for aphids to proliferate. We are supplying them with an
 abundant food source, and no habitat for their natural predators. When
 we spray an insecticide, we improve the environment for the aphids even
 more, because now we have removed all the predators, and weakened
 the plants even further.

 A natural followup to the previous question is, “How can we manage the
 ecosystem di erently so that aphids are no longer present?

 Thanks to Klaas Martens for pointing me to Eric Brennan’s research on
 inter-planting sweet alyssum in lettuce and broccoli as a biological
 control for aphids. As I followed the wormhole of published research on
 biological control for aphids at an ecosystem level, I was pleased to
 discover that adding relatively few insectary plants per acre like sweet
 alyssum can attract enough hover ies to provide complete control of
 aphids.

 I estimate that additive intercropping with about 500 to 1000 alyssum
 transplants per acre, distributed throughout the eld should provide
 su cient pollen and nectar for hover ies to control aphids in transplanted
 romaine lettuce. ~ Eric Brennan
 This limited population of sweet alyssum has no negative impact on
 lettuce yields, and seems unlikely to have a negative impact on yields of
 other crops. Sweet alyssum can be direct seeded, and seed is
 inexpensive. This seems like an imminently practical and scalable
 solution for other crops with aphid pressure.

 What other practices or plants provide control of di erent diseases and
 insects? This is a topic I am would like to learn more about.

 1. Brennan, E. B. Agronomic aspects of strip intercropping lettuce with
 alyssum for biological control of aphids. Biol. Control 65, 302–311 (2013).
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2. Brennan, E. B. Agronomy of strip intercropping broccoli with alyssum
for biological control of aphids. Biol. Control 97, 109–119 (2016).

3. Ribeiro, A. L. & Gontijo, L. M. Alyssum owers promote biological
control of collard pests. Biocontrol 62, 185–196 (2017).

4. Harris, A. S. Integrated Organic Management of Cabbage Aphid on
Brussels sprouts. (University of New Hampshire, 2019).

5. Quinn, N. F., Brainard, D. C. & Szendrei, Z. Floral Strips Attract
Bene cial Insects but Do Not Enhance Yield in Cucumber Fields. J. Econ.
Entomol. 110, 517–524 (2017).

6. Mollaei, M., Fathi, S. A. A. & Nouri-Ganbalani, G. E ects of strip
intercropping of canola with faba bean, eld pea, garlic, or wheat on
control of cabbage aphid and crop yield. Zhi Wu Bao Hu (2020).
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