GIZ'KALON QUIMPERLÉ ART'IZAÑ CRÉATION 2018 - ACCOMPAGNÉ PAR L'ENSEMBLE MUSICAL EVIT-DAÑS - War'l Leur
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GIZ’KALON
QUIMPERLÉ
_________
ART’IZAÑ
CRÉATION 2018
ACCOMPAGNÉ PAR L’ENSEMBLE
MUSICAL EVIT-DAÑS
GIZ’KALON
PRÉSENTATION
__________________________
INTRODUCTION
Parmi les ensembles traditionnels de
Bretagne qualifiés d’atypiques en raison de
leur démarche artistique novatrice, le Cercle
Giz’Kalon, indissociable de l’ensemble musical
Evit-Dañs, se caractérise par son esprit
d’ouverture. Sa créativité balaie les préjugés
et actualise la danse bretonne.
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DÉMARCHE
Autrefois, les bretons ne portaient qu’une
mode vestimentaire et ne dansaient que la
danse de leur pays, leur bro (pays).
Aujourd’hui, les cercles présentent en même
temps différentes modes de costumes.
Gavottes, tours, avant-deux et dérobées se
côtoient sur scène. Par ailleurs, la tradition __________________________
telle que nous l’entendons de nos jours CRÉATIONS
couvre une période moins longue qu’une
autre tradition, celle de la pratique sur scène. 2002 > 2003, Boem
Qu’est-ce que danser aujourd’hui ? Selon 2003 > 2012, Transe en Danses*
l’artiste peintre Gérard Garouste, le propre de 2004, Tan Dañs
l’art est de « garder la mémoire, vivre au 2005, Influañs
présent et introduire l’avenir ». C’est cette 2006 > 2007, Dekoaf’
pensée que Giz’Kalon défend aujourd’hui, 2006 > 2008, Valsano*
comme l’affirmait déjà Paul Gauguin : 2008 > 2009, Ekla Tañ
« L'artiste ne doit pas copier la nature mais 2010, Tañ de Swing
prendre les éléments de la nature et créer un 2010, Dix Coups de Kalon
nouvel élément. » 2011 > 2013, Swing Kalon
2013, Pêcheur d’images*
2013 > 2016, Twall (3 actes)
2016 > 2017, Mod’
2017, Hommaj’
* en collaboration avec le bagad Men Ha Tan
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EVIT-DAÑS
L'ensemble musical Evit-Dañs présente un
répertoire musical puisé dans la tradition et
volontairement original et novateur. Les
instruments issus d'une formation de bagad se
mêlent à des sonorités jazzy, swing : guitare,
__________________________ basse, saxophone, trompette ou batterie
DISTINCTIONS complète. La douzaine de musiciens provient de
divers horizons et fait découvrir au public un
1er prix à la création artistique décerné par la répertoire hors du commun, à la croisée de divers
Région Bretagne en 2003 pour le spectacle styles. Pierrick Tanguy, directeur musical et
Transe en danses. compositeur du Bagad Kemperle pendant de
Ensemble départemental du Finistère en nombreuses années puis du Bagad Men Ha Tan et
2007. d’Evit Dañs aujourd’hui, a su à travers différentes
Prix spectacle de la Confédération War’ l Leur expériences musicales, donner une nouvelle
en 2010 pour le spectacle 10 coups d’Kalon. approche de la musique bretonne actuelle. Ses
Champion de Bretagne ex-aequo avec le musiques sont jouées par bon nombre de
Cercle de Beuzec-Cap-Sizun en 2014. groupes.
ART’IZAÑ
CRÉATION 2018
« JE SUIS LABOUREUR
DANS UN CHAMPS DE
FLEURS, C’EST UN BEAU
MÉTIER QUE D’SAVOIR
LABOURER. »
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Brodeur, marchand, charpentier, maréchal-
ferrant, goémonier, tisserand, faïencier, …
La création 2018 de Giz’Kalon rend hommage
aux métiers, évoquent les pratiques qui
occupaient une place centrale dans la
tradition populaire en Bretagne, suggère les
gestes de ces métiers d’hier qui ont façonné
la terre bretonne.
__________________________
Ils s’appelaient Mathurin Gallo, Fine Le Du,
Serj Queffelec, Yves Cloarec. Ils étaient
sabotier, fileuse, photographe, tailleur. A
travers les « portraits » de quatre
Quimperlois, les danseurs de Giz’Kalon
retissent les liens qui existaient autrefois
entre danse et travail, œuvre et ouvrage.
« SUR L’BORD DE LA
RIVIÈRE, Y A COR’ DIX
LAVANDIÈRES. »
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« Un goût et un respect profonds du travail, Répertoire dansé :
un art de susciter l’amour-propre et Dañs Plin
l’émulation, font que le travail lui-même y Laridés pontivyens
prend assez souvent un air de fête », écrit Rond de Sautron
Jean-Michel Guilcher dans La tradition Bal et gavotte bigoudens
populaire de danse en Basse-Bretagne. Rond de Saint-Vincent et Rond paludier
Dañs Fisel
« Y A DIX MARINS SUR
MER LOIN DE LEUR
AMITIÉ… »
GIZ’KALON
RÉPERTOIRE VESTIMENTAIRE
Le costume de paysans des années 1870 (reproductions réalisées en 2018)
Dans sa mission d’étude, de collecte, de transmission, et de préservation des arts et traditions populaires,
le Cercle Giz’Kalon de Quimperlé accorde une place toute particulière aux différentes modes
vestimentaires qui ont été portées à Quimperlé. C’est ainsi qu’il s’est jusqu’alors successivement attaché à
présenter les modes des années qui ont suivi la seconde guerre mondiale, puis celles des années 1930,
1900 et 1880.
Cette année, au cours de ses recherches, consultations de documents anciens et rencontres avec plusieurs
collectionneurs de costumes bretons, la commission costumes du Cercle s’est intéressée à une mode
vestimentaire datant des années 1870 qu’il lui a semblé important de reconstituer pour la faire revivre et
la présenter à un large public.
L’idée est venue de l’observation d’une aquarelle de Victor Lhuer (1876-1951) présentant un costume
masculin de Quimperlé original par sa coupe et sa couleur bleue. Cette aquarelle apparaît en illustration
de son ouvrage Le costume Breton de 1900 à nos jours, paru en 1943 (figure 1). Ce même portrait, avec
une pose rigoureusement identique, à ceci près que le personnage est appuyé sur le dossier d’un fauteuil
et non pas sur une canne, figure également sur une photo ancienne conservée aux archives
départementales de Quimper à la page 33 de l’album Album de costumes bretons du Finistère non
identifiés XIXe siècle (figure 2).
Figure 1 Figure 2 Figure 3
Cette coïncidence laisse fortement à penser que Victor Lhuer se serait inspiré de la photo de cet album
pour réaliser son aquarelle.
Au vu de l’évolution des costumes, plusieurs collectionneurs et observateurs spécialistes du costume
breton penchent pour dater les photos de cet album entre 1865 et 1870, puisque les tenues de 1880
montrent déjà une évolution du costume vers des modes postérieures.
Victor Lhuer avait aussi dessiné un costume féminin de Quimperlé avec une légende identique à celle de
son costume masculin (figure 3). La taille de la coiffe et le fait que tous les cheveux soient cachés
témoignent d’une époque antérieure à 1880. Le tomber de la jupe, très large laisse imaginer que le modèle
porte trois jupons en dessous, ce qui est également caractéristique de la période.
On trouve également une photo d’un costume féminin sensiblement analogue à celui peint par Victor
Lhuer, à la page 9 de l’album des archives départementales de Quimper Album de costumes bretons du
Finistère non identifiés XIXe siècle (figure 4).
GIZ’KALON
RÉPERTOIRE VESTIMENTAIRE (SUITE)
Figure 4 Figure 5 Figure 6
On remarque, dans ces costumes, diverses influences provenant du pays vannetais tout proche.
Pour le costume femme, il s’agit surtout du tablier à bavette semblable à celui des Lorientaises.
Pour les hommes, la ressemblance avec l’ancienne mode de Lorient se trouve dans le port du porpant
court sans velours qui deviendra veste par la suite. L’abondance des boutons évoque le pays Pourlet,
« pays des mille boutons ». La ressemblance se retrouve aussi dans la forme du pantalon « à pont ».
Tout laisse à penser que ces modèles étaient portés dans les années 1870 à Quimperlé. En effet, dès les
années 1880, Quimperlé avait opté pour la mode cornouaillaise.
Par la suite, dans le costume des paysannes de Quimperlé, on retrouve le port de la coiffe, du col, du
corselet, du gilet et de la jupe, tandis que le costume des artisanes de Quimperlé conservera le tablier à
bavette comme celui des Lorientaises et des femmes de Clohars-Carnoët.
Il semble que ces costumes aient été portés uniquement à Quimperlé et durant une assez courte période
puisque les costumes des années 1880 présentent déjà des évolutions significatives par rapport à ceux-ci.
Plusieurs pièces d’un costume masculin similaire à quelques détails près de l’aquarelle de V.Lhuer, ont pu
être observées chez Christophe ROCHET, collectionneur de costumes bretons.
GIZ’KALON
RÉPERTOIRE VESTIMENTAIRE (SUITE)
Le costume de paysans des années 1900 (reproductions réalisées en 2017)
Les diverses pièces qui composent le costume de paysanne en 1900 sont les mêmes qu’en 1870. La jupe,
très longue, et très ample (environ 3 mètres de tour) est toujours de drap noir. Sur les costumes riches, la
jupe est ornée de broderies de galons, de paillettes et de guirlandes perlées. Ces mêmes ornements
peuvent se retrouver sur le haut du costume – aux emmanchures, à l’encolure et dans le bas des manches
– qui comportent également des broderies (points de chaînette, hanter regenn, laouig, échelle). Le corselet
commence à évoluer. Très rigide, il est en 1900 très échancré dans le dos. Il se lace sous la poitrine ce qui
donne l’impression d’une taille très fine. Le tablier, dans les tons rouges, descend sous le genou. Il est
froncé à la ceinture, garni de poches et bordé d’une dentelle. Les femmes portent des bottines montantes
comme à la mode de la ville. Le col et la coiffe ont également évolué et ont perdu de l’ampleur. La coiffe,
plus petite qu’en 1870, laisse ressortir les cheveux, gonflés sur tout le tour de la tête, à la mode de la ville.
Le col est plus étroit (10 à 12 cm de large) et se porte relevé.
GIZ’KALON
RÉPERTOIRE VESTIMENTAIRE (SUITE)
Le costume du pays de Lorient des années 1920
La ville de Quimperlé se trouvant à la limite du Pays de Lorient, il était coutume de croiser dans les rues
de la ville des femmes habillées à la mode Lorientaise alors que Quimperlé avait adopté la mode
Cornouaillaise (figures 7 et 8). Les communes voisines, quant à elles (Arzano, Rédéné, Clohars-Carnoët),
portaient la mode de Lorient. Pour cette saison, le Cercle Giz’Kalon a choisi de tenir compte de cette mixité
vestimentaire.
Le costume du pays de Lorient se compose d’une camisole en mérinos avec application de velours et
galon noir ou du point de Lorient pour relier les deux étoffes. Une jupe à large bande de velours, d’un
tablier à bavette en velours ajusté à la longueur de la jupe. La couleur prune était très à la mode dans les
années 20 dans tout le pays de Lorient.
La parure est constituée d’un col en dentelle amidonné et d’une coiffe dite « aéroplane ». La coiffe se
compose de deux parties : le béguin, dont le fond pouvait être brodé et le plateau à barde. Sa pose laisse
libre cours à l'originalité des coiffures.
L’ensemble est complété par une paire de manchettes noire ou blanche et des collants noirs.
La longueur de la jupe, plus courte qu'avant-guerre, laisse apparaître les chaussures.
Les femmes portent des bijoux (sautoir, collier, broche, dormeuses).
L'iconographie (figure 9) présente un couple de mariés. Sur scène, les danseuses sont en costume de
grand dimanche et ne portent donc pas de livrée.
Figure 7 Figure 8 Figure 9
GIZ’KALON
ORGANIGRAMME
Direction des répétitions Coiffures
Olivier CONAN Nathanaël SIVY
Cédric THOMAS
Chorégraphie et mise en scène
Noalig TANGUY Costumes
Charlotte ARNAUD-GODDET
Composition et direction musicale Olivier CONAN
Pierrick TANGUY Aurélie FLECHER
Elara HOTTE
Présidence Adeline JOSET
Jean-Baptiste DAO-PANAM Camille LE LOUARN
Gabrielle LIJOUR
Administration Pascaline MAO
Gabrielle LIJOUR Maelenn MARY
Gwenola TANGUY Nathanaël SIVY
Stéphane HARNAY Gwenola TANGUY
Cédric THOMAS
Danseurs
Caroline ARNAUD-GODDET Décors
Charlotte ARNAUD-GODDET Stéphane HARNAY
Maëlane BRACHET Emmanuel RAUCH
Olivier CONAN
Maylis CORDIER Technique et régie
Camille DERVOUT Jean-Baptiste DAO-PANAM
Tiphaine DUPONT Carole RAUCH
Alwena FISHER Emmanuel RAUCH
Aurélie FLECHER
Vanessa GOURLAY Musiciens
Stéphane HARNAY Camille GUILLO
Elara HOTTE Christine HOTTE
Hoël HOTTE Dunvel HOTTE
Adeline JOSET Hervé HOTTE
Gaëlle LARBOULETTE Florian LE BOURHIS
Marine LE BOURSICO Gwenole JAFFREDOU
Camille LE LOUARN Georges-Maël LE DRAN
Malaury LE LOUARN Maïwenn LE DRAN
Céline LE SENECHAL Servane LE DRAN
Gabrielle LIJOUR Ivonig LE MEUT
Antoine MAO Ronan LE GARREC
Pascaline MAO Ronan SYLVESTRE
Maelenn MARY Pierrick TANGUY
Maïwenn POUHAER
Camille QUERO
Pauline RAUCH
Vincent RAUCH
Nathanaël SIVY
Tiffany SZEWCZYK
Erell TANGUY
Kristell THEBAULT
Cédric THOMAS
Le cercle Giz’Kalon remercie le Conseil Départemental du Finistère, la mairie de Quimperlé, la
Confédération War ’l leur, la Fédération War ‘l leur Finistère, le Crédit Agricole du Finistère, le cercle
Fistouled Lann Ester, Claire Goalès, la famille Gauthier-Mao, Christophe Rochet, Nanou Valy, Régine
Rebours, Brigitte Savy, Christine Le Poulichet, Estelle Dasse ainsi que l’atelier Bro Glazik.
Contacts
Jean-Baptiste DAO-PANAM / contact@gizkalon.com / 06 88 33 68 83
Olivier CONAN / olivier@gizkalon.com / 06 98 78 47 11
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