Go Ghost ! Francesco Finizio (No) Time Pauline Boudry / Renate Lorenz - Expositions du 12 février au 19 septembre 2021 - Frac Bretagne
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Expositions du 12 février au 19 septembre 2021 Go Ghost ! Francesco Finizio (No) Time Pauline Boudry / Renate Lorenz
FRANCESCO FINIZIO, GO GHOST ! LE DOSSIER PARTAGÉ
Francesco Finizio Do it yourself / DIY
Né en 1967, à New-York (États-Unis).
Vit et travaille à Plouzané (Finistère).
Francesco Finizio aime les choses entreposées, il est attiré par
ce qui est provisoire et fragile : assemblages, entassements,
empilements. La constance des objets, le poids des mots
semblent l’ennuyer rapidement, voilà pourquoi il s’est tourné
vers un texte s’apparentant à un poème pour nous parler de
son exposition au Frac Bretagne (le journal de l’exposition ou
sur le site internet du Frac). Ce texte emprunte aux codes de
registres différents : la chanson, la publicité, la prise de note, un
assemblage que l’artiste aimerait que nous lisions comme un Francesco Finizio, Office plant playhouse _ Oh My My!, capture d'écran, 2021 © Francesco Finizio
spam. Cette référence au spam en dit beaucoup sur
le type d’images et d’objets que Francesco Finizio fait
intervenir dans ses œuvres : il crée un jeu constant avec
une esthétique moyenne, voire de rebus dans ses films et L’œuvre de Francesco Finizio est fortement imprégnée par
installations. Les imperfections agissent comme des moteurs la saturation matérielle qui nous entoure. L’artiste n’a de cesse
diminuant les distinctions entre l’aut.eur.rice et le public, d’utiliser des ressources quotidiennes, qu’il transforme pour
cherchant la fusion de l’art et la vie. composer des récits. Il dit des formes qu’il créé qu’elles sont
« pauvres », de « basse résolution ». Il aime raconter des histoires
Ses installations, photographies, vidéos, sons, sculptures avec trois fois rien, à partir de petits bouts piochés dans le réel.
puisent dans le réservoir de formes et d’usages de la société Cette matière, il va la monter en boucle, la zoomer, l’étirer.
industrielle et nous tendent un miroir déformant. Cette méthode il l’évoque dans le texte d’introduction de
l’exposition : « Mon économie est celle du comique de stand-up /
Un verre d’eau et un micro, peut-être un tabouret pour quand
le verre fatigue ». C’est bien ce cycle, ce recyclage, cette reprise
qui évoque sans conteste le DIY. C’est aux États-Unis dans
les années 1960 que cet état d’esprit, souvent associé à la
contre-culture, a trouvé un nom : « Do It Yourself ». Tel était
l’appel qu’adressait à la jeunesse, le militant libertaire et
anti-militariste Jerry Rubin en 1970 dans son livre éponyme.
Ce projet d’autonomie face au système capitaliste s’universalise
rapidement. Avec les mouvements punks dans
les années 1970 et 1980, cet idéal utopique pacifiste glisse vers
une rage d’opposition et de résistance. L’autoproduction,
la diversité des médiums - de la musique aux fanzines -
dessinent l’esthétique DIY. Cette philosophie qui replace
l’homme, la communauté, la transversalité des savoirs au
centre, envisage le manque de moyens et le surplus de matière
comme une richesse à transformer.
Francesco Finizio © Francesco Finizio
Récupération / Transformation / Hybride /
Précarité / Rémanence / Récit / Atelier / Circulation /
Confrontation / Paysage / Errance
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FRANCESCO FINIZIO, GO GHOST ! LE DOSSIER PARTAGÉ
Paréidolie Littérature et portes
Une proposition d'ouverture culturelle
Francesco Finizio invite la figure du fantôme dans cette Nous sommes tous entourés de portes, ouvertes, fermées
exposition. Il dit s’intéresser « au moment où une chose ou entrebâillées. Les franchir est un acte quotidien, anodin
devient plusieurs ». Ainsi dans cette architecture de passage, et quelquefois essentiel. Mais que trouve-t-on derrière une
se glissent des visages, qui pourraient être issus de civilisations porte ? Une intimité, un rêve, un secret ? Que laisse-t-on
anciennes, animant des objets de consommation courants derrière soi ? Une routine, une réalité, une douleur ? Entre
et sans qualité. Ces formes, tout à la fois culturelles et fuite et espoir, la question du seuil, du passage et
contemporaines, sont exposées au mur tels des trophées ou particulièrement celle de la porte constitue, à travers
bien encore au sol comme entreposées. Elles évoquent pour la littérature, est un élément chargé de significations
l’artiste les figures de cultures millénaires. Pour les apercevoir, symboliques. Les écrivains dépassent bien souvent le côté
il faut se dégager de leur usage et recourir à la paréidolie. fonctionnel pour évoquer un rite de passage entre deux
Ce phénomène, usité par de nombreux peintres dont Léonard états, deux mondes, deux univers distincts. Qu’il soit
de Vinci, Guiseppe Arcimboldo, Salvador Dalí ou encore René simplement mentionné ou décrit en détail, cet élément
Magritte, est une tendance qu’à l’être humain à deviner des architectural représente un espace matériel ou immatériel
formes, notamment des visages, dès qu’un objet y ressemble. autour duquel passe, se construit, s’échappe, se transpose
Tel est le principe du célèbre test de Rorschach, l’interprétation le récit. La porte définit également un temps, celui du pas-
donnée aux formes abstraites éclairant dès lors le thérapeute sage, le moment où l’on bascule d’un univers à un autre, de
sur l’état d’esprit de son patient. En effet, à la différence des la vie à la mort, de la réalité au rêve… On pense à
autres illusions d’optique, la paréidolie permet à chaque Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll lorsque
individu d’interpréter différemment une image abstraite. le personnage grandit et rapetisse pour franchir la porte
Ce que nous faisons par exemple lorsque nous cherchons vers un monde merveilleux. La Porte d’Erebor ouvre les
des formes dans les nuages. C’est bien à ce jeu que Francesco entrailles de la montagne chez J.R.R Tolkien alors que chez
Finizio nous invite. En réunissant ces objets fragiles devenus Franz Kafka, elle est un objet ambivalent à la fois ce qui
abstraits, qui ont pour chacun d’entre eux la particularité d’être ferme et ce qui ouvre. Le labyrinthe bureaucratique exploré
pourvus d’une triade faciale (trois points symbolisant dans Le Château peut aussi représenter la confusion
le triangle yeux/bouche), l’artiste nous convie à une chasse aux mentale sans issue présente en tout être humain. Dans
masques. L’architecture précaire de Francesco Finizio devient Le Procès, les portes contribuent à donner une ambiance
subitement, pour peu que l’on se prenne au jeu, le théâtre de carcérale au roman, en délimitant des lieux fermés à
réincarnations de cultures anciennes. l’atmosphère étouffante, comme le greffe du tribunal.
Les exemples sont inépuisables car l’évocation de la porte
par les écrivains ne se limite que très rarement en termes
de séparation matérielle entre deux espaces. En multipliant
les niveaux d’interprétations, les auteurs mettent en avant
l’opposition entre le réel et l’irréel en donnant au texte des
dimensions psychologiques, symboliques, fantastiques,
poétiques ou imaginaires.
Francesco Finizio, Go Ghost !, 2021 © Francesco Finizio. Crédit photo : Aurélien Mole Francesco Finizio, Go Ghost !, 2021 © Francesco Finizio. Crédit photo : Aurélien Mole
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LE DOSSIER PARTAGÉ
FRANCESCO FINIZIO, GO GHOST !
Faire le lien avec Faire le lien avec
d'autres artistes les programmes scolaires
Mike Kelley
1954 Detroit (États-Unis) - 2012, South Pasadena (États-Unis). Vidéo déclics et pistes pédagogiques
Avec une profonde liberté et un art maîtrisé du décalage,
l’artiste américain Mike Kelley développe une œuvre Dans cette courte vidéo de 6 minutes, des propositions sont
protéiforme emprunte d’ironie, de grotesque et d’humour faites par les professeur.e.s conseiller.ères relais du
noir. Les techniques et les styles variés, tout comme la création Frac Bretagne.
sonore et la théâtralité nourrissent sa démarche, véritable art
de l’assemblage. Mêlant culture populaire et contre-culture, Cette capsule vidéo a pour objectif de vous aider à préparer
ce langage acerbe de forme et d’objets contribue à maintenir la visite de l’exposition du Frac avec vos classes. L’œuvre de
vivace ce sentiment d’« inquiétante étrangeté » qui lui tient tant Francisco Finizio permet de travailler la question du regard,
à cœur. du rapport au réel. Les pistes pédagogiques présentées ici
concernent principalement les Arts Plastiques, l’Éducation
Martin Kippenberger Musicale, le Français, les Langues Vivantes et la Technologie.
1953 Dortmund (Allemagne) - 1997 Vienne (Autriche). On y propose également un lien entre PEAC et EDD.
Artiste inclassable, le prolifique Martin Kippenberger a Certaines des activités proposées peuvent être menées en
emprunté à toutes les écoles et réinterprété les codes des amont d’une visite au Frac pour exercer le regard de l’élève et
courants majeurs de son temps. Sa stratégie stylistique est permettre un autre dialogue avec les œuvres présentées.
précisément de ne pas en avoir : « Trouver mon propre style,
cela me bloquait. Jusqu’au moment où j’ai réalisé que le fait de Lien vers la vidéo :
ne pas avoir de style en était un ». La quantité est également
un trait marquant de cet artiste provocateur, tout fait partie de Pour obtenir le mot de passe d’accès à la vidéo, merci d’écrire à
son œuvre, toute hiérarchie a disparu. communication@fracbretagne.fr
Cité dans le poème de l’artiste. « Comme démontré si bien par Martin
Kippenberger dans The happy end of Kafka’s America ». Go Ghost !
Anaïs Touchot
Née en 1987 à Dinan (Côtes d'Armor), vit et travaille à Brest
(Finistère).
Ancienne étudiante de Francesco Finizio, on retrouve chez
Anaïs Touchot la même aisance à puiser dans l'ordinaire et
l'existant, à construire des lieux. À l’aide de matériaux de
récupération, l’artiste construit des environnements précaires,
conçus pour entrer en interaction avec le public. Ainsi ses
œuvres accordent-elles au corps une place singulière, celui
© Frac Bretagne
de l'artiste tout comme celui du spectateur convié à une
participation active.
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Anaïs Touchot, Pédilove, Frac Bretagne 2019 © Anaïs Touchot. Crédit photo : Aurélien Mole
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PAULINE BOUDRY ET RENATE LORENZ, (NO)TIME LE DOSSIER PARTAGÉ
Pauline Boudry & L'assemblage
Renate Lorenz
Nées en 1972 à Lausanne (Suisse) et en 1963 à Berlin (Allemagne).
Vivent et travaillent à Berlin (Allemagne).
Pauline Boudry & Renate Lorenz travaillent ensemble à Berlin
depuis 2007. Elles produisent des films, des installations et
des sculptures fortement liés à la performance. À travers
leurs œuvres, elles explorent la tension entre la narration et
l’abstraction, la visibilité et l’opacité.
Leurs œuvres, souvent basées sur l’usage d’archives ou
adossées à des personnalités majeures de l’histoire cherchent
à utiliser les formes de l’art comme autant de stratégies
d’attaques, de gestes de résistance. Un terrain de lutte
constant chez elles est celui de l’identité de genre revendiqué
comme étant multiple. Un genre qui se performe et qu’il est Pauline Boudry & Renate Lorenz, Wall Necklace Piece (I know where I come from), 2020
© Pauline Boudry & Renate Lorenz. Courtesy des artistes, Ellen de Bruijne Projects,
salvateur de transformer, de défaire des catégories, au contact Amsterdam et Marcelle Alix, Paris. Crédit photo : Aurélien Mole
des différences.
Dans leurs œuvres, elles font intervenir des interprètes qui
sont pour la plupart des chorégraphes, des artistes et des L’exposition de Pauline Boudry et Renate Lorenz repose sur
musicien·ne·s. Ce sont toutes des personnes avec lesquelles le film d’une performance où des personnes issues du monde
elles dialoguent dans la vie, autour : des conditions de la de la danse évoluent selon des rythmes et des styles de danse
performance, de l’histoire violente du regard, de différents (hip hop, danse postmoderne, performance drag et
la camaraderie, du glamour et de la résistance. dancehall).
Dans cette exposition, comme dans l’ensemble de leur travail, Ce qui intéresse les deux artistes est de rendre compte des
les artistes cherchent à expérimenter des situations qui différences entre les pratiques et les personnes mais aussi, ce
produisent simultanément des formes de différences mais qui a certains moments les relient entre elles. Ce sont les seuils,
aussi des phénomènes d’égalité. les limites où se rencontrent les gestes, les regards, les attitudes
qui sont ici observés plus particulièrement.
Le ralenti est utilisé comme un moteur, un outil commun à
Identité / Scène / Dialogue / Marge / Résistance / tou.te.s les interprètes, il leur donne un cadre pour collaborer.
Hors-champ / Hybride / Queer / Corps / Objet Le film construit ainsi des passerelles entre ces pratiques de
danses et recherche une forme d’assemblage qui ne vise pas à
représenter des catégories, mais à produire des relations et
d’autres liens, afin de se défaire des classifications.
L’assemblage est ici une méthode pour favoriser les
associations entre des objets, des corps et des significations.
La performance filmée de Pauline Boudry et Renate Lorenz
s’attache à filmer les rapports aux autres et aux choses, elle ne
s’intéresse pas spécifiquement à représenter un type d’objet en
particulier, des individus, une pratique spécifiquement.
Devant les objets (le grand collier mural, la porte coulissante,
les stores, les tapis de danse accrochés aux murs, les costumes)
mais aussi au sein des ambiances provoquées par la lumière
des néons, les artistes invitent le public à suivre ses intuitions et
à assembler une pluralité de sources culturelles et historiques
(une chaîne est un bijou, un objet de sécurité, etc.).
Pauline Boudry et Renate Lorenz, Portrait © Pauline Boudry et Renate Lorenz, crédit photo :
Face aux danses, elles observent et invitent à regarder
Bernadette Paasen les affinités spontanées entre les interprètes, les moments où
les rapprochements se font dans la retenue, d’autres fois dans
le plaisir, les différences de cultures de danse qui tendent à se
rencontrer, les âges, la géométrie des corps.
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PAULINE BOUDRY ET RENATE LORENZ, (NO)TIME LE DOSSIER PARTAGÉ
Le temps Le Voguing
Une proposition d'ouverture culturelle
Les œuvres de Pauline Boudry et Renate Lorenz s’appliquent Le Voguing est une danse et un mouvement culturel à part
à déconstruire, remodeler notre rapport au temps, en entière, issu de la communauté LGBT*, apparu au cours de
exposant des formes qui résistent à toute représentation soirées aux États-Unis, dès la fin du XIXème siècle.
d’un temps linéaire. La société industrialisée a imposé Des hommes grimés en femmes et des femmes habillées en
un rythme, une cadence aux corps, ce qui intéresse les artistes hommes se retrouvent dans des ballrooms. Des concours
c’est la possibilité d’échapper à ce temps dicté par la société. de beautés et défilés y sont organisés. La communauté LGBT
Après avoir travaillé sur le retour en arrière dans leur précédent noire y est cependant très peu représentée, jusqu’à ce qu’elle
film Moving Backward, c’est ici une nouvelle façon pour crée, au début des années 1960, ses propres balls.
le duo de briser le continuum de l’histoire et d’ouvrir des Ces derniers deviennent le manifeste d’une population
possibles. Pour cela elles emploient des stratégies de mise en marquée par le Black Power qui veut combattre
espace et d’approche du sujet comme l’indique sans ambages l’homophobie et le racisme, en parodiant les concours de
le titre [No]Time. Ainsi l’architecture de l’exposition compose-t- beauté de l’élite blanche. C’est à ce moment que les postures
elle une forme de parcours, se déployant sur plusieurs espaces, et les gestes se maniérisent, en s’inspirant des parades sur
de sorte que le visiteur ne peut accéder à une approche les podiums. Le nom Voguing vient d'ailleurs du célèbre
globale de l’espace. Le visiteur, qu’elles nomment spectateur, magazine Vogue qui incarnait tout ce à quoi cette
doit donc prendre le temps d’expérimenter l’exposition. Dès communauté n’avait pas accès : l’argent, la mode, le luxe…
l’entrée, la vidéo invite par ses rythmiques. Celle-ci interroge Progressivement, le Voguing apparaît comme une danse
la temporalité même de la performance, quand débute-t- savante, avec ses mouvements scandés, stoppés, exagérés,
elle ? Dès le clap de début, à l’arrivée des danseur.se.s alors au rythme des sons électro des DJs. Tel un cri de liberté,
qu’elles.ils semblent en attente, quand elles.ils commencent ces soirées se transforment en théâtres flamboyants très
à bouger ? Les différents rythmes, ralentissements, réglementés qui s’organisent en houses composées de 15
désynchronisations, immobilités et pauses, apparitions et à 30 danseurs. Les houses sont comparables à des familles,
disparitions, absences – comme lorsque la porte automatique qui s'opposent ensuite entre elles lors de compétitions. En
s’ouvre mais que personne n’entre sur scène – fondent le 1990, Madonna popularise le Voguing avec son titre et son
vocabulaire de l’œuvre. Différents rythmes sont parfois visibles clip Vogue ; puis c’est au tour de grandes stars de la pop
simultanément, comme lorsque le duo composé par culture comme Beyoncé et Lady Gaga, ou encore le danseur
Joy Alpuerto Ritter et Aaliyah Thanisha donne l’impression que et DJ Kiddy Smile, de réinventer ses codes et le faire sortir de
l’une est au ralenti et l’autre en accéléré, induisant un doute : la scène intimiste underground.
les lenteurs et les ruptures sont-elles réalisés par les corps et
leur technique ou par des moyens numériques ? Aussi l’usage *LGBT : sigle utilisé pour qualifier les personnes lesbiennes,
symbolique des chaînes matérialisent-ils ces ralentissements. gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, c'est-
Enfin, le film monté en boucle, débute et se termine par à-dire pour désigner des personnes non hétérosexuelles.
le même clap, de sorte que tout concorde pour offrir une
lecture singulière du temps.
Pauline Boudry & Renate Lorenz, Dancefloor Piece (rhythmic modes of belonging Pauline Boudry & Renate Lorenz, (No) Time (capture - détail), 2020 © Pauline Boudry
II) 2020 © Pauline Boudry & Renate Lorenz.Courtesy des artistes, Ellen de Bruijne & Renate Lorenz. Crédit photo : Aurélien Mole
Projects, Amsterdam et Marcelle Alix, Paris. Crédit photo : Aurélien Mole
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PAULINE BOUDRY ET RENATE LORENZ, (NO)TIME LE DOSSIER PARTAGÉ
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d'autres artistes les programmes scolaires
Wu Ingrid Tsang Vidéo déclics et pistes pédagogiques
Née en 1982 aux États-Unis, vit et travaille à Los Angeles.
L’artiste sino-américaine Wu Ingrid Tsang développe une Dans cette courte vidéo de 5 minutes, des propositions sont
réflexion critique entre individualité et communauté. Activiste faites par les professeur.e.s conseiller.ères relais du
queer, elle examine de façon quasi rituelle la relation entre Frac Bretagne.
les images et l’impossibilité de représenter les spécificités
de certaines relations humaines. Ses films et performances Cette capsule vidéo a pour objectif de vous aider à préparer
reflètent des dialogues et collaborations constants avec des la visite de l’exposition du Frac avec vos classes. L’œuvre de
danseur.euse.s, musicien.ne.s, auteur·e·s et mettent en scène Pauline Boudry et Renate Lorenz (No) Time interroge les
des formes de communications non-verbales qui passent questions de la représentation, du corps, de la danse et des
principalement par le son, le corps. identités.
Felix Gonzalez Torres Les pistes pédagogiques présentées ici concernent
1957, Guáimaro (Cuba) - 1996, Miami (États-Unis). principalement les Arts Plastiques, l’Éducation Musicale, l’EPS
et le Français. Il s’agit d’un projet interdisciplinaire qui peut être
Sa pratique fusionne les aspects de l’art conceptuel et du filé ou traité de façon plus ponctuelle par les enseignants des
minimalisme dans des installations et des performances qui disciplines concernées. On y propose également un lien entre
abordent des thèmes à la fois intimes et politiques, comme PEAC et Parcours Avenir.
le racisme ou l’homophobie. Il crée des œuvres souvent
considérées comme démocratiques, qui invitent le spectateur La visite au Frac peut donc avoir lieu avant la mise en place du
à interagir. Il utilise des supports très divers et détourne projet, au cours du projet ou en fin de projet : le dialogue entre
des objets quotidiens (piles de papier, ampoules, horloges, les élèves et l’œuvre prendra donc une coloration différente
bonbons, miroirs…) en leur associant des textes et des puisqu’elle pourra inciter, inspirer ou questionner.
photographies pour parler d’expériences du vécu.
Lien vers la vidéo :
Pour obtenir le mot de passe d’accès à la vidéo, merci d’écrire à
communication@fracbretagne.fr
© Frac Bretagne
Wu Tsang, We hold where study, 2017. Collection Lafayette Anticipations - Fonds de dotation
Famille Moulin. Vue de l'exposition au Frac Bretagne, dans le cadre d'À Cris Ouverts, 6ème édition
des Ateliers de Rennes - biennale d'art contemporain. Crédit photo : © Hervé Beurel
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FRAC BRETAGNE
LE DOSSIER PARTAGÉ
Francesco Finizio, Go Ghost !, 2021 © Francesco Finizio. Crédit photo : Aurélien Mole Pauline Boudry & Renate Lorenz, (No) Time (capture - détail), 2020 © Pauline Boudry
& Renate Lorenz. Crédit photo : Aurélien Mole
Informations pratiques
frac bretagne
19 avenue André Mussat - 35000 Rennes. De 9h30 à 12h et de 14h à 18h pour les visites accompagnées du
Bus C4, arrêt Cucillé. mardi au vendredi.
Horaires d’ouverture : Groupes :
En période d’exposition, le Frac Bretagne est ouvert du mardi au L’accueil des groupes se fait sur réservation uniquement.
dimanche, de 12h à 19h.
Visite scolaires tous degrés :
Tarifs :
3 € tarif plein/2 € tarif réduit Visite libre :
Gratuit pour les moins de 26 ans Gratuit pour les scolaires (sans droit de parole) l’après-midi
Gratuit tous les premiers dimanches de chaque mois Hors scolaires (sans droit de parole).
Tarif : 25 € par groupe.
Plus d'informations sur www.fracbretagne.fr
Visite accompagnée groupe adultes (hors publics spécifiques)
Tarif : 70 €. Du mardi au dimanche, entre 14h et 18h.
SERVICE des Publics
Durée : 1h à 1h30.
Frac Bretagne
tél. +33(0)2 99 84 46 10 Groupe animation, champ social ou handicap
Besoin d'une information ? : accueil@fracbretagne.fr Tarif de 3 à 14 personnes : 2 € par personne.
Faire une réservation ? : reservationvisite@fracbretagne.fr Tarif de 15 à 25 personnes : forfait de 30 € par groupe.
Un formulaire est également disponible en ligne sur Du mardi au vendredi à partir de 9h30. Durée : 1h à 1h30.
https://www.fracbretagne.fr/fr/venir-au-frac/
Un projet en tête ? : projets@fracbretagne.fr
Conception et écriture du dossier partagé :
Lorie Gilot, Krystel Lavaur, Alice Malinge, Christelle Martin ;
N'oubliez pas l'exposition
Anne Lidec, Christophe Litou, professeur.e.s relais de français et
d’arts plastiques, DAAC Bretagne. Mauve Zone, L’exposition du
Prix du Frac Bretagne - Art Norac 2021,
présentée dans la Galerie Est
du Frac Bretagne aux mêmes dates
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