GREAT COMPASSION BOARDING SCHOOL LO-MANTHANG (MUSTANG) NEPAL
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
GREAT COMPASSION BOARDING SCHOOL LO-MANTHANG (MUSTANG) NEPAL Rénovation complète toiture plate en terre/paille d’une école de 75 enfants à Lo-Manthang Suite aux conséquences du réchauffement climatique. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
I. Introduction : le projet en lecture rapide. La GCBS (Great Compassion Boarding School – Ecole Internat de la Grande Compassion) possède deux implantations au Népal : l’une à Pokhara, deuxième ville du pays après Katmandu, et l’autre à Lo-Manthang, au Mustang, un district au Nord du Népal faisant frontière avec le Tibet. Le haut Mustang est une région himalayenne au climat particulièrement aride. D’une altitude oscillant en permanence entre 2900 et 6000 m, cette région ne recevait la visite de la mousson qu’en de rares cas extrêmes, lorsque la force de cette dernière lui a fait franchir les hautes barrières himalayennes que sont la chaîne des Annapurnas. Il en est ainsi depuis des siècles, et depuis des siècles, les habitants de ces régions construisent leurs toitures en matériaux naturels et locaux tenant compte de ce facteur. Au cours des deux dernières décennies, les choses se sont mises à changer peu à peu, suite au réchauffement climatique. Au cours de la dernière décennie en particulier, la mousson a atteint le Mustang sur une base régulière, et les pluies se sont faites de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses. Les toitures traditionnelles, inadaptées dans leur conception à ces conditions nouvelles, ne protègent plus les murs comme il se doit, et de nombreux bâtiments commencent à en porter les stigmates. Certains sont en partie menacés. A la GCBS, la toiture est endommagée en de nombreux points, causant des infiltrations, et le bâtiment risque de subir des dommages irréversibles si aucune solution n’y est apportée. Après une visite sur place en compagnie d’experts durant l’été 2014, l’asbl OME s’est engagée à réunir les fonds nécessaires afin d’effectuer une réparation durable. Notre volonté est de préserver le caractère unique et traditionnel du bâtiment en mettant en place une solution durable et écologique. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
II. Eléments géographiques. Le Mustang est un des 75 districts que compte le Népal. Il se situe au Nord-Est du pays et fait frontière avec le Tibet (Chine). Le territoire s'étend approximativement sur 80 kilomètres du nord au sud et 45 kilomètres dans sa plus grande largeur pour une superficie d'environ 1 200 km². L'altitude est élevée, nous pouvons la ranger dans la zone climatique subarctique de 3.600 à 4.100 mètres. En fait, le Mustang est un royaume qui fût autrefois indépendant et qui fait partie intégrante du territoire népalais depuis 1951. La capitale du royaume est le village de Lo-Manthang, le chef-lieu du district administratif du Mustang étant situé à Jomoson. Le Haut Mustang (Upper Mustang) débute à Jomoson (Jomsom) et est une région de très hauts plateaux himalayens. Le haut Mustang est une région particulièrement difficile d’accès. Jomoson est le dernier noeud de communication accessible et dernier petit aéroport avant de s’enfoncer le long de la rivière Kali Gandaki vers la capitale de Lo Manthang. Le haut Mustang est dépourvu de voies de communications et même si une route est actuellement en construction, il faut toujours entre 5 et 8 jours de marche pour rejoindre la capitale. En position derrière une barrière montagneuse himalayenne, le Mustang était traditionnellement quasi à l'abri de la mousson indienne. Il est largement aride, les précipitations annuelles « normales » oscillant entre 250 et 400 millimètres. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
En conséquence de cette sécheresse et malgré l'altitude moyenne élevée (4 000 mètres), il neige peu. La rivière Kali Gandaki prend sa source sur le territoire du Mustang à une altitude de 5 000 m et y développe sa vallée, partageant son territoire dans le sens du nord-est vers le sud-ouest et s'écoulant vers le Terai népalais. Cette vallée était autrefois une route commerciale entre l'Inde et le Tibet, en particulier pour le sel. Une partie de la vallée de la Kali Gandhaki, le Thak Khola, est la gorge la plus profonde au monde. Au sud, côté Népal, deux voies d'accès dont la gorge vertigineuse qui sépare le Dhaulagiri (8 172 m) et l'Annapurna (8 078 m). Au nord, vers le Tibet, le col le plus bas est à 4 270 mètres, à deux mois de marche de Lhassa. À l'est et à l'ouest, les chaînes montagneuses interdisent tout passage... (Wikipedia) III. Les changements climatiques. De par sa situation géographique extrême, le Mustang subit de plein fouet les conséquences des changements climatiques en cours. Un des exemples les plus frappants est le village de Sam Dzong. Ce village en altitude (3800m) était approvisionné en eau par un des glaciers qui le surplombe. Grâce à un système d’irrigation simple mais efficace, les villageois vivaient depuis des siècles de l’agriculture et de l’élevage. Suite au réchauffement, le glacier a considérablement reculé, et depuis quelques années Sam Dzong manque d’eau et ne peut plus survivre. Ces phénomènes sont particulièrement bien décrits et mis en évidence dans le film de Manuel Bauer, un photographe suisse qui s’est pris d’affection pour le Mustang et qui s’intéresse de près aux effets des changements climatiques dans cette région du monde. ( http://www.compass-film.de/index.php/projets.html - utiliser le mot de passe qwerty). A ce propos également, les 5 rapports du G.I.E.C. rendent bien compte des changements en cours. On peut les trouver ici : http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml Grâce à l’action de Lama Ngawang Kunga Bista, un moine très engagé au Mustang (voir également plus loin) et aux nombreux financements récoltés notamment en OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Suisse (http://samdzong.org/ ), le village vient d’être reconstruit plus bas près de la rivière, sur des terres cédées par le roi. Deux autres villages sont actuellement menacés de manière similaire… Autre signe extrêmement perceptible du changement climatique en cours : la mousson, venue d’Inde, qui n’atteignait auparavant que très occasionnellement et très légèrement le Mustang, franchit de plus en plus régulièrement les barrières himalayennes. Au fil des années, les pluies se font plus violentes et plus fréquentes à Lo-Manthang. Ceci cause de nombreux dégâts aux constructions traditionnelles, qui n’ont jamais été prévues pour cela. C’est le cas à la Great Compassion Boarding School. Nous y revenons plus loin. IV. Lama NGAWANG et la GCBS Lama Ngawang Kunga Bista est un moine né au Mustang le 20 octobre 1971. Comme c’est souvent la tradition dans la culture tibétaine, ses parents ont décidé de confier un de leur fils au monastère et de lui assurer de cette manière une éducation. A cette époque le monastère de Lo-Manthang ne possède pas encore d’école et à l’âge de 6 ans, le jeune Ngawang est donc envoyé dans un monastère « frère » en Inde afin d’y recevoir l’éducation que les moines de la lignée reçoivent. Les conditions sont radicalement différentes de Lo-Manthang : il passe de 3000m d’altitude à une altitude quasi nulle, la température dépasse régulièrement les 40°, l’air est très humide alors qu’au Mustang tout est aride, l’atmosphère est pesante. Séparé de ses parents qu’il ne reverra plus avant l’âge de 18 ans, le jeune Ngawang vivra cette partie de sa vie comme une expérience extrêmement traumatisante. Il n’aura de cesse de revenir au pays natal, et surtout, de tout faire pour que les jeunes du Mustang ne soient plus jamais confrontés à pareilles conditions. Il utilise le peu d’argent reçu de sa mère venue le visiter à l’occasion de son 18è anniversaire pour quitter le monastère et faire le voyage qui le sépare de Lo-Manthang. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Dès son retour à Lo-Manthang, il rejoint son monastère (Choede) et il décide d’y fonder une école. Son supérieur le soutient et l’encourage dans cette initiative. Il lui faudra peu de temps pour constater que les devoirs et travaux des tout jeunes sont rarement faits, qu’il n’y a pas de suivi à la maison. Très vite, il en déduit que faute d’éduquer les femmes, cette situation n’a guère de chance de changer, car bien souvent, les mères sont seules au foyer durant les semaines de la saison agricole. Dès lors, il demande à sa hiérarchie de pouvoir également accueillir les filles dans l’école monastique qu’il a fondée, mais le supérieur refuse. Entre-temps, le jeune moine devenu « lama » s’était mis à étudier l’anglais et sympathisait régulièrement avec les premiers touristes et trekkeurs venus visiter le Mustang suite à son ouverture en 1992. Il décida alors de leur demander de l’aide et c’est ainsi qu’il fût invité à plusieurs reprises en Allemagne, puis en Suisse où il construit des mandalas de sable et procède à des levées de fonds. De ces rencontres naît en Suisse une fondation, la « Himalayas Children », grâce à laquelle Lama Ngawang pourra en 2000 construire son école : la « Great Compassion Boarding School ». Hors de la tutelle du monastère, cette école pourra désormais accueillir des filles. L’école-internat accueille les enfants les plus démunis venus de tout le Mustang et offre une éducation complète et officielle, qui est complétée par un enseignement de la langue tibétaine et par des cours de philosophie bouddhiste, contribuant ainsi à la transmission de la culture ancestrale. Une seule condition pour y être admis(e) : les parents doivent être dans l’incapacité financière de subvenir aux études de l’enfant comme c’est le cas dans toutes les écoles traditionnelles. Aujourd’hui, la GCBS est établie sur deux sites (Pokhara et Lo-Manthang) pour répondre à la « migration » saisonnière de la population. En effet, d’octobre à fin OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
mars, la population redescend vers les villes de Pokhara ou même de Kathmandu pour échapper à un hiver beaucoup trop rigoureux. L’école accueille près de 240 enfants, dont une majorité de filles, et une trentaine d’entre eux sont à présent arrivés aux études supérieures. Ces derniers s’apprêtent à intégrer un bâtiment internat nouvellement construit et entièrement financé par la fondation suisse. La scolarité de tous les enfants est financée par un important réseau de « sponsors » privés, majoritairement en Suisse, mais aussi en Belgique, en Italie, en Autriche, et en Allemagne. Il y a également quelques sponsors au Japon. GCBS Lo-Manthang, vue de la cour intérieure et des classes. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
GCBS Lo-Manthang, vue de la cour intérieure et de la bibliothèque. L’asbl OME est aujourd’hui responsable d’un réseau de 14 sponsors. Prochainement, elle installera dans le nouvel internat des plus grands une salle informatique destinée aux jeunes qui ont entamé des études supérieures. Lama Ngawang a une vision à la fois très globale et très durable pour le Mustang. Il est devenu un personnage hautement apprécié grâce à son action très engagée en faveur de l’éducation et de la santé. Plus récemment, il s’est engagé avec beaucoup de conviction dans des projets à caractère plus écologique, notamment en menant une action de plantation de plusieurs milliers d’arbres et en conduisant le « déménagement » du village de Sam Dzong. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
L’implantation de Lo-Manthang : l’entrée L’implantation de Pokhara OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
V. L’asbl OME Ouvertures et Mieux-Etre asbl est une association née de la rencontre de trois mondes : l’univers bouddhiste, l’univers du développement personnel et du bien- être, et l’univers de l’éducation et de la formation en milieu défavorisé, plus particulièrement en langues. L’asbl veut favoriser au travers de ses diverses activités l’ouverture à soi-même et aux autres ainsi que le mieux-être qui en résulte. Ouvertures S’ouvrir à soi, se découvrir, s’accepter à part entière est bien sûr le premier pas décisif. Les activités que propose OME asbl tendent à favoriser cette connaissance et cette ouverture à soi: ateliers, séminaires, conférences, méditation, consultations de psycho-astrologie. Il est évidemment tout aussi important de s’ouvrir aux autres. Toutes nos activités s’inscrivent dans cette dynamique, et tout particulièrement nos cours de langues, séminaires ou voyages linguistiques à l’étranger. Mieux-Etre Nous vivons une époque très agitée, très déstabilisante pour beaucoup de gens. De puissantes énergies de changement sont à l’oeuvre, et beaucoup ont du mal à suivre, à se remettre en question et à trouver la sérénité, la joie et l’équilibre. Tout cela est pourtant bel et bien possible, malgré toutes les apparences et les croyances qui nous freinent ou nous agitent. C’est en tout cas ce qu’OME asbl s’efforce de pallier au travers de ses activités, en essayant de mettre le mieux-être à la portée de tous. En résumé, et presque sous forme de slogan : s’ouvrir à soi, s’ouvrir aux autres pour aller mieux tout en servant un but plus large... Les statuts de l’association ont prévu dès la fondation que le produit des activités serait destiné à venir en aide à des projets, tant au niveau national qu’international. Ces projets auront de préférence un caractère humanitaire ou éducatif. En Belgique, l’asbl finance un système d’auto-apprentissage (e-learning) destiné OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
aux écoles défavorisées (écoles à encadrement différentié) en région bruxelloise ainsi ques des cours de néerlandais pour les élèves du type « primo-arrivants ». Au Népal, l’asbl a développé une double action : l’une sur le plan éducatif et l’autre sur le plan médical. Sur le plan éducatif, OME finance l’internat des étudiants de la GCBS qui ont débuté des études supérieures. Ce poste d’aide sera transféré en 2015 au budget de fonctionnement du nouvel internat dont la construction s’achève actuellement. Par ailleurs, l’asbl anime un réseau de sponsors qui financent la scolarité d’élèves de la GCBS. L’extension de cette activité au cours des années 2013 et 2014 a justifié le dépôt d’un dossier de reconnaissance auprès du Ministère des Finances en vue d’obtenir la déduction fiscale pour les parrainages de ces enfants. Sur le plan médical enfin, l’asbl envoie des moyens financiers destinés à financer le transfert d’habitants du Mustang dans le besoin vers les structures hospitalières les plus proches. VI. La toiture de la GCBS à Lo-Manthang et le changement climatique Comme il en a été question plus haut au point III., par suite des changements climatiques des dernières années, Lo-Manthang est de plus en plus fréquemment atteint par la mousson venue d’Inde, et les averses se font de plus en plus intenses. Les techniques mises en œuvre pour réaliser les toitures sont ancestrales et reposent sur le fait que le climat du Mustang a toujours été un climat aride. Les toitures sont en réalité réalisées sur base d’un complexe (cf. schéma) de poutres (rondins) porteuses en bois local (peuplier), de branches fendues, de paille et d’argile servant d’étanchéité (10 cm épaisseur). Tout ceci résistait parfaitement aux averses sporadiques et peu intenses telles que le climat traditionnel les connaissait. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Ce cliché permet de se rendre compte de la technique utilisée en matière de toiture Vue en coupe des couches constituant une toiture traditionnelle. Les rares plantations de peupliers. Une solution durable évitera un prélèvement excessif OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Depuis que les pluies se sont intensifiées, la toiture a régulièrement été attaquée et endommagée en plusieurs points, de telle sorte que les murs sont menacés. Durant l’été 2014, une délégation de l’asbl OME s’est rendue sur place et a pu se rendre compte de l’étendue de ces dégâts, dont elle a ramené une série de clichés : Toiture plate recouverte de terre avec surélévation temporaire et réparation de fortune en plastic OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Partie endommagée avant ouverture. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Ouverture de la toiture avec mise en évidence d’un plastic en mauvais état et paille pourrie Vue générale de la toiture nord avec mise en place de tôles ondulées temporaires. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Détail tôles ondulées temporaires. Détail de la partie sud (surélévation avec tôles ondulées lestées par des briques en adobe) OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Idem avec vue nord Vue détail nord de cette partie OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
La photo nous montre les réparations transitoires de fortune en tôles ondulées afin de préserver le patrimoine VII. Mise en œuvre d’une solution Au cours du même voyage, un examen des diverses solutions possibles est fait avec Lama Ngawang. Une solution consisterait à généraliser l’emploi de tôles comme cela a été fait de manière temporaire aux endroits les plus atteints par les assauts de la dernière mousson. Cette solution est certes un peu moins chère, mais elle est peu respectueuse du patrimoine traditionnel, et surtout, elle est très bruyante, ce qui est peu adapté à un environnement scolaire. Cette solution est donc vite écartée. Refaire la toiture à l’identique est exclu également, car cela ne représenterait un sursis que de deux ans au mieux. Par contre, une solution est mise en évidence par un des membres du groupe, expert en constructions durables. Cette solution consisterait à enlever la couche supérieure de terre battue, et à disposer par-dessous une couche d’un matériau très fin, léger mais hyper résistant. Il s’agit d’un matériau de OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
caoutchouc de marque Tridex. Sa résistance est parfaitement adaptée aux conditions relevées sur place. Schéma de la solution préconisée Par-dessus les rondins de peuplier et la couche de branchages de peuplier tels qu’utilisés traditionnellement, une couche de paille d’orge, elle-même recouverte d’une couche de terre tamisée, de manière à en éliminer toute partie saillante ou coupante pour accueillir la couche d’EPDM Tridex destinée à rendre l’ensemble complètement étanche. Par-dessus cette dernière vient alors une couche « Drainotech G20 » dont le rôle est d’assurer le drainage de l’eau collectée jusqu’aux avalloirs répartis au nombre de 15 sur la longueur de la toiture. Enfin, par-dessus la couche Drainotech, on redispose comme pour les toitures traditionnelles une couche de terre allégée, qui pourra d’ailleurs servir si souhaité pour la culture de légumes, ou tout simplement comme couche végétale. Il est à souligner ici, dès lors que la mise en place de cette solution est une grande première tout à fait unique, que ce type de solution pourrait se voir adopter de manière plus généralisée au Mustang, tant pour les édifices à caractère de collectivité que par les particuliers. Une extension de la mission est déjà envisagée à savoir : prendre contact avec les officiels sur place afin d’ouvrir le concept à la formation de jeunes. En effet, une équipe bien formée pourra étendre cette mise en œuvre aux autres toitures. Un OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
responsable sur place sera donc formé afin de pérenniser la mise en place de ce type de membrane et ainsi sauver les anciens archétypes architecturaux. Un lien entre ce responsable et l’expert sera maintenu afin d’acheminer le matériel sur place. Un contrôle de la qualité de mise en œuvre sera consigné dans une charte. VIII. Budget D’emblée, il convient de souligner que la réalisation de la nouvelle toiture ne nécessitera pas de coûts de main d’œuvre, la main d’œuvre locale étant fournie par l’école elle-même. Par contre, il nous faut tenir compte d’un budget important pour l’acheminement des matériaux sur place. Le transport le moins coûteux est le bateau. Bien que peu rapide, c’est ce mode de transport que nous avons retenu pour raison économique. Les opérations sont planifiées en mai 2015, à l’occasion de la saison sèche. Les coûts s’articulent selon les postes suivants : - achat des matériaux L’achat aura lieu en Belgique, les matériaux recherchés n’étant produits qu’en Europe - transport et acheminement Pour des raisons d’économie budgétaire, le transport aura lieu par bateau. Cette solution nécessite des délais plus longs, mais elle offre une économie non négligeable. - coordination et déplacement expert. L’expert/coordinateur est celui qui nous a accompagné au cours de l’été 2014 et qui a pris la mesure des dégâts lors de notre visite. En page suivante, nous présentons une ventilation de ces postes budgétaires ainsi que la consolidation totale. OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Détail du budget : 1. Achat des matériaux - Découpe Tridex epdm 1,00mm : 11,20m x 20m. Prix pour 5 bâches + 1 rouleau 1m x 20m Prix de projet spécial bâches 11.692,80 Prix de projet spécial rouleau 508,08 - Avaloir EU-EPDM diamètre 90mm – 600mm x 17 280,47 - Tridex KS87 – 600ml x 36 537,02 - Pompe à mastic 18,68 - Drainotech (évacuation des eaux)– 950 m2 Prix spécial projet 4,05€ x 950 3.847,50 TOTAL du poste 16.884,55 2. Transport et acheminement (provision) TOTAL du poste 4.000,00 3. Déplacement et coordination des travaux - Déplacement expert A/R 800,00 - Taxe de séjour au Mustang 850,00 - Frais de séjour 500,00 TOTAL du poste 2.150,00 TOTAL GENERAL PROJET 23.034,55 OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
IX. Financement Afin de financer ce projet, l’asbl OME prévoit un appel aux fonds auprès de diverses organisations de bienfaisance et auprès de ses membres et sympathisants. Les producteurs des matériaux qui seront utilisés ont d’ores et déjà apporté une contribution non négligeable en accordant des prix spéciaux, ce qui a permis de rester sous un budget de 20.000,- € pour la commande du matériel nécessaire. Au cours du printemps et de l’automne 2015, deux grandes actions de financement seront menées : - Un grand concert Brel + chant classique - Une projection du film « Sécheresse au Mustang », suivie d’une conférence débat et d’un repas convivial. Lors de ces événements, un « shop » présentant de nombreux articles népalais sera présent pour récolter des fonds. Si nécessaire, l’asbl organisera d’autres actions en automne. Tous les dons, petits ou grands, sont les bienvenus sur le compte de l’asbl OME : BE24 9730 2749 9938 . Merci de clairement stipuler « GCBS Roof » en communication. X. Planning et réalisation Le planning des travaux s’établit de la manière suivante : - février 2015 : envoi du matériel par bateau - avril 2015 : ultime réunion de coordination avec l’école - mi-mai 2015 : départ de l’expert OME - de mi-mai à mi-juin : réalisation des travaux OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
XI. Annexes OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
OME asbl – Rue de la Sapinière, 35 – 1170 BRUXELLES
Vous pouvez aussi lire