HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles

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HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
HYPER-MINIMAL
GISELA COLÓN
26.04.19 > 27.07.19

                  Exposition présentée par / Exhibition presented by
                  La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
CONTENTS

    7    PRIMITIVES ÉNERGIES VITALES

    58   par Valérie Bach et Constantin Chariot

    58
    10   PRIMITIVE VITAL ENERGIES

    58   by Valérie Bach and Constantin Chariot

    58
    13   OEUVRES EXPOSÉES | EXHIBITED ARTWORKS

    58                                                 58   58
    46   A PROPOS DE GISELA COLÓN

    58
    48   ABOUT GISELA COLÓN

    58
    50   BIOGRAPHIE

    58
    55   EXPOSITIONS MUSÉALES | SÉLECTION

    58                                            58   58
    58
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HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
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HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
PRIMITIVES
ÉNERGIES VITALES
par Valérie Bach et Constantin Chariot

                                              Pour sa première exposition en Europe, et en particulier à Bruxelles, à La
    GISELA COLÓN                              Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Gisela Colón déchire le grand voile blanc
    Portrait de l’artiste dans son atelier,
                                              de l’art contemporain avec des œuvres qui, disons-le clairement, relèvent du
|

    Los Angeles, Californie, États-Unis

                                              «jamais vu». Ces extraordinaires formes bombées que prennent ses tableaux,
                                              faits de plexi thermo-moulés, relèvent de l’anticipation futuriste, jouant de leur
                                              iridescence, c’est-à-dire de leurs infinies variations de lumières et de couleurs en
                                              fonction de l’angle de vue, qui ravissent l’œil autant qu’elles bousculent toutes
                                              nos certitudes.

                                              Du croisement entre le minimalisme californien et l’art cinétique des années
                                              60 est né toute la géniale production de Gisela Colón qui vit et travaille à Los
                                              Angeles.

                                              Son travail réside précisément dans cette recherche de forme et de couleur
                                              pures, en parfaite résonance avec le «Light and Space Movement» des artistes
                                              de la Côte Ouest au début des Sixities tels James Turell, Bruce Nauman, Craig
                                              Kauffman, Robert Irwin, etc… Leurs œuvres d’alors étaient (et sont toujours)
                                              telles qu’en elles-mêmes, des objets parfaitement autonomes, directement
                                              inspirées des lumières et des couleurs de la Californie : elles apparaissent aux
                                              yeux du spectateur dans leur toute puissance, dans leur pureté absolue, sans
                                              engager la subjectivité du sujet regardant.

                                              Les œuvres de Gisela Colón, en revanche, font intervenir le spectateur ; par
                                              ce biais, elle fait citation de l’art optico-cinétique des années 60, directement
                                              inspirée de Carlos Cruz-Diez (auquel La Patinoire Royale | Galerie Valérie
                                              Bach consacre concomitamment une grande rétrospective, en raison de cette
                                              proximité avec son œuvre, précisément, et dont elle revendique l’héritage),

                                                                                                                                     7
HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
Horacio Garcia Rossi, Gregorio Vardanega, Karl Gerstner, Antonio Asis, Rafael
    Soto ou Julio Le Parc.

    Par son mouvement corporel devant l’œuvre, le sujet regardant modifie l’objet
    regardé ; de cette dialectique entre sujet et objet naît la notion d’œuvre
    participative, le   spectateur devenant acteur de l’œuvre d’art. Sa position
    modifie et subjective la perception ambiguë et individuelle, personnalisée,
    qu’il a de l’objet. Le mouvement, qui est aussi le temps du mouvement, modifie
    sa vision : il s’agit bien ici d’art cinético – optique, introduisant dans l’art la
    quatrième dimension, celle du Temps. Toute l’originalité de l’œuvre de Gisela
    Colón résulte de cette synthèse entre minimalisme et art optique que l’on peut
    dès lors qualifier de «kinesthétique».

    Ces cellules essentiellement murales possèdent en elles une vie, une forme
    d’organique capacité de mutation, comme une promesse d’avenir, à l’image de
    cellules, de plasma placentaires, d’œufs cosmiques, très attirants et fortement
    inspirants. Fascinantes et mystérieuses, ses œuvres sont également très
    apaisantes, renvoyant à d’archétypales formes vitales, allant réveiller en nous, au
    plus profond de notre inconscient, l’image même d’une vitalité, d’une biologie
    secrète, très féminine, avec des formes rondes, maternelles, confortables,
    légèrement indéfinies. Certains y verront des cellules, d’autres des matrices,
    d’autres encore des yeux, … toutes ces rondeurs caressent nos rétines dans un
    flou chromatique extrêmement séduisant et particulièrement interpelant, qui
    n’élude pas la poésie, la fantaisie et le rêve.

    Gardant les procédés de fabrication et les composants technico-matériels
    totalement secrets, Gisela nous invite à nous abandonner à la rêverie devant ces
    œuvres d’art du futur, s’inscrivant définitivement dans une post contemporanéité
    où les citations du passé renvoient vers de nouvelles recherches, de nouveaux
    résultats, rendus possibles par de nouveaux matériaux aux effets aussi inédits
    que touchants.

    Ces toutes récentes créations de «monolithes» statiques ouvrent une nouvelle
    dimension encore dans son travail, organisé autour du thème du genre, puisque
    ces «menhirs», faits des mêmes matériaux, des mêmes techniques que ses pods,
    renvoient immédiatement aux formes phalliques de la plus lointaine préhistoire.
    Si d’une part ses cellules parlaient d’une féminité enfouie, ses monolithes tout
    aussi iridescents, sont quant à eux des allusions assumées et manifestes aux

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HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
puissances créatrices viriles, dont émane une énergie vitale. D’une certaine
manière, ses deux productions sont intimement liées puisqu’elles utilisent la
lumière et la couleur pour réduire la fracture entre les deux genres. L’universalité
de la perception visuelle unifie ici les formes pourtant définies sexuellement,
comme un puissant liant faisant s’évaporer les frontières.

Toute l’œuvre de Gisela Colón est traversée par ces questionnements tellement
humains et contemporains, autour de la nature, de sa perception, de la sexualité
et de la vie, qui sont, en somme, une seule et même chose.

Ces formes pures et ces couleurs célestes, empruntées à l’arc-en-ciel, sont des
projections philosophiques d’une pensée dont la seule finalité est de répondre
à elle-même, désincarnée de toute fonction, amenant la perception pure,
désincarnée, à être sa propre justification.

Mais il serait réducteur de considérer les œuvres de Gisela Colón comme une
simple manifestation d’un état de la perception, comme une phénoménologie
matérialiste à des fins d’émerveillement ou de satisfaction esthétique. Il s’agit,
bien au-delà, d’y déceler les arcanes de la vie, et d’interroger la mystérieuse
énergie créative du Big Bang, qui ne se résume ici plus qu’à de la lumière, dans
une explosion primitive de couleurs.

Par cette exposition Gisela Colón affirme son statut d’artiste démiurge, à l’instar
de Râ, ce dieu égyptien dont la lumière assure le cycle de la vie. Quelle plus
belle référence peut-on donner à un artiste que celle du dieu créateur de la
première civilisation ?

                                                                                       9
HYPER-MINIMAL GISELA COLÓN 26.04.19 27.07.19 - La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles
PRIMITIVE VITAL
     ENERGIES
     by Valérie Bach and Constantin Chariot

                               During her very first exhibition in Brussels (and incidentally in Europe) which
                               was hosted at La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Gisela Colón has
                               ripped apart the great white veil of our contemporary art world with her, truly
                               groundbreaking works! These extraordinary iridescent curved shapes, made
                               of her own take, on blow-molded acrylic techniques, reveal tangible futuristic
                               anticipation, toying with our visual perception using the very properties of light.
                               Here the infinite variations of light and color show themselves as one moves
                               around, depending on the angle from which it is viewed. The eye is delighted
                               while all our certitudes come crumbling down.

                               Gisela’s brilliant production has grown from the crossover between Californian
                               minimalism and the kinetic art of the sixties, taking shape in Los Angeles where
                               she lives and works.

                               Her work resides precisely within this research of pure shape and color, perfectly
                               aligned with the «Light and Space Movement» started in the early sixties by
                               West Coast artists such as James Turell, Bruce Nauman, Craig Kauffman, Robert
                               Irwin, etc. Their artworks were then (and continue to be) true to their own
                               nature, perfectly autonomous objects, inspired by the light and colors unique
                               to Southern California: these shapes appear in all their glory, in their absolute
                               purest form, without engaging the viewer’s own subjectivity.

                               Gisela’s works, on the other hand, call upon the participation of the viewer.
                               Through this shift she engages the optical kinetic art of the sixties, directly
                               inspired by Carlos Cruz-Diez (to whom La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach
                               concomitantly devotes a significant retrospective, precisely due to his proximity
                               with Gisela’s work which she acknowledges and claims as her own heritage),

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Horacio Garcia Rossi, Gregorio Vardanega, Karl Gerstner, Antonio Asis, Rafael
Soto or Julio Le Parc.

Through the physical movement in front of the artpiece, the spectator modifies
the contemplated organic objects; from this dialectic between subject and
object raises the notion of participative work, the viewer becomes an actor of
the work of art. His very position modifies and subjectively alters the ambiguous
and individual way the viewer perceives the object. The movement, which is
also the time of the movement, modifies his vision: we are indeed concerned
here with optical kinetic art, which introduces a fourth dimension, the Time
dimension. The whole originality of Gisela Colón’s work resides in this synthesis
between minimalism and optical art, which we may therefore qualify as
«kinesthetic».

These essentially wall-suspended cells possess their own life from within, an
organic-like capacity of mutation, an oath taken on the future, mirroring cells,
placental plasmas, cosmic eggs, incredibly attractive and equally inspiring.
Mesmerizing and mysterious, her works also have a soothing quality linked
to archetypal vital forms, awakening deep inside our unconscious mind the
image of vitality itself, a secret biology, so feminine with its rounded, maternal,
comfortable, slightly undefined shapes. Some will see cells, others might see
matrices or even pairs of eyes… All these womanly curves caress our retinas,
tangled in an extremely seductive and appealing chromatic blur, not eluding
either poetry, fantasy nor dream.

In keeping the various manufacturing procedures and both the technical and
material components completely secret, Gisela invites us to surrender ourselves
to a day-dream state of reverie while facing these art works from the future,
definitely adhering to this post-contemporary era where quoting the past throws
us forward, toward new researches, new results, all made possible by innovative
materials with a fresh and sensitive, touching impact.

Opening yet another dimension among her works, these brand-new creations
of static «monoliths» are organized around a genre theme. These «menhirs»,
made of the same materials and techniques as the Pods series, immediately
evoke phallic shapes from the oldest ages of prehistory. If her cells talked about
a deeply buried femininity, her iridescent monoliths immediately refer to virile
creative power, oozing vital energy. To some degree, both her productions are

                                                                                      11
intimately linked as they use light and color to reduce the gap between genres.
     Here, universality of visual perception merges different sexually defined shapes
     together, acting like a powerful binding agent strong enough to make frontiers
     vanish.

     Gisela Colón’s complete body of work is marked by these questionings, both
     contemporary and deeply human, about nature and our perception of it, about
     sexuality and life, which are, in sum, one and the same thing.

     These pure shapes and celestial colors borrowed from the rainbow are
     philosophical projections of a single thought whose sole purpose is to solve
     itself, allowing perception in its purest form, as it becomes disembodied from all
     functions, to be its own justification.

     But it would be quite reductive to consider Gisela Colón’s work as a simple
     manifestation of a state of perception, as a materialistic phenomenology aiming
     to induce wonderment or esthetic satisfaction. Far beyond these considerations,
     it’s about detecting the intricacies of life, questioning the mysterious creative
     energy of the Big Bang, which here is little more than light, in a primitive
     explosion of colors.

     With this exhibition, Gisela Colón asserts her status as a demiurge artist, not
     unlike Râ, the Egyptian god whose light maintains the circle of life. What finer
     reference can be given to an artist than that of the god who created the first
     civilization?

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MORPH (GOLD BLUE), 2019
Plexi Thermoformable Moulé, 89 x 107 x 30,5 cm
                                                 |

Blow-Molded Acrylic

                                                     13
MORPH (GOLD COPPER), 2019
     Plexi Thermoformable Moulé, 89 x 107 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

14
MORPH (PLATINIUM), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 89 x 107 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

16
17
SKEWED SQUARE (GOLD COPPER), 2019
     Plexi Thermoformable Moulé, 107 x 137 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

18
SKEWED SQUARE (GOLD GREEN), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 107 x 137 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

20
21
SKEWED SQUARE (TITANIUM), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 107 x 137 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

22
LIQUID TRAPEZOID (GOLD AQUA), 2019
     Plexi Thermoformable Moulé, 147 x 107 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

24
25
HYPER ELLIPSOID (INDIGO BLACK), 2017
     Plexi Thermoformable Moulé, 107 x 228 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

26
ULTRA SPHEROID (SILVER), 2017
     Plexi Thermoformable Moulé, 107 x 228 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

28
SUPER ELLIPSOID (GOLD BLUE), 2019
Plexi Thermoformable Moulé, 147 x 58,5 x 30,5 cm
Blow-Molded Acrylic
SUPER ELLIPSOID (GOLD GREEN), 2019
     Plexi Thermoformable Moulé, 147 x 58,5 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

32
33
OBLATE ELLIPSE (AQUA GOLD), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 146 x 105 x 30,5 cm
     Blow-Molded Acrylic

36
37
OVOID (AQUA GREEN), 2018
Plexi Thermoformable Moulé, 58 x 38 x 20 cm
Blow-Molded Acrylic
OVOID (BLUE GOLD), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 58 x 38 x 20 cm
     Blow-Molded Acrylic

40
41
SPHEROID (GOLD BLUE), 2018
     Plexi Thermoformable Moulé, 65 x 107 x 20 cm
     Blow-Molded Acrylic

42
43
SPHEROID (GOLD GREEN), 2019
Plexi Thermoformable Moulé, 65 x 107 x 20 cm
Blow-Molded Acrylic
À PROPOS DE
     GISELA COLÓN
           GISELA COLÓN (Canada, née en 1966) a grandi à San Juan, à Porto Rico.
           Elle a obtenu sa license à l’Université de Porto Rico (1987) et un Doctorat en
           Jurisprudence à la Southwestern University de Los Angeles (1990). Colón vit et
           travaille actuellement à Los Angeles, en Californie.

           Colón est une artiste contemporaine Américaine qui a développé un vocabulaire
           unique traduit par l’expression «minimalisme organique», insufflant les
           qualités propres de la vie à travers des formes minimales. L’œuvre de Colón
           comprend plusieurs séries sculpturales distinctes : Pods, Slabs, Monoliths et
           Portals. Le fil conducteur qui traverse tout le travail de Colón est le concept
           de «l’objet variable»; les sculptures sont conçues comme des objets évolutifs
           qui transmutent leurs qualités physiques par des mouvements fluctuants, des
           éclairages variés, des conditions environnementales changeantes et le passage
           du temps.

           Les oeuvres de la série Pods sont créées grâce à un procédé de fabrication
           exclusif consistant à mouler par soufflage et à superposer différents matériaux
           acryliques, en produisant des objets mouvants qui émettent une lumière et des
           couleurs diffuses. Les Slabs sont des créations hybrides hautes de 2,5 mètres
           qui combinent l’utilisation de la technologie acrylique avec de l’acier inoxydable
           poli, créant ainsi des objets oscillant entre matérialité et immatérialité. Les
           Monoliths sont des sculptures verticales de formes singulières de 3,6 et 4,6
           mètres de haut, conçues grâce à une technologie empruntée à l’industrie
           aérospatiale, sans lignes, angles, bords ou démarcations, conçues comme des
           formes pures empreintes de clarté et de pureté esthétique. Enfin, les Portals
           sont des sculptures en relief extrêmement épurées de 2,4 mètres de haut qui
           dégagent une lumière désincarnée et des couleurs mouvantes, attirant le
           spectateur vers l’œuvre dans un espace liminal.

           Colón a débuté sa carrière en tant que peintre, exposant des œuvres abstraites
           de 2005 à 2011. En 2012, Colón s’est lancée dans la sculpture, se concentrant

46
sur les phénomènes de perception. L’amitié de Colón avec son mentor DeWain
Valentine et les idées et pratiques de Robert Irwin, de James Turrell, de Larry
Bell, de John McCracken et de Doug Wheeler, entre autres, ont généré un
changement conceptuel dans son travail. Ceci a eu pour effet d’accroître son
intérêt pour les questions de perception visuelle et de matérialité, intérêt qui l’a
conduite à la création de son corpus sculptural actuel. La pratique sculpturale
de Colón, qui consiste à créer une interaction entre la lumière, la perception
et la matérialité lucide, incarne les idéaux et les recherches en évolution du
mouvement California Light and Space.

Colón a également été influencée par le minimalisme, en particulier par les
écrits et les travaux de Donald Judd, Dan Flavin et Agnès Martin. S’inspirant de
la notion «d’objets spécifiques» de Donald Judd, Colón a surnommé ses propres
œuvres «objets non spécifiques» pour mettre en évidence leur indétermination
délibérée.

Originaire de Porto Rico, le travail de Colón est également le résultat
d’influences interculturelles. Colón reconnaît l’influence précoce d’artistes
latino-américains tels que Jesus Rafael Soto et Carlos Cruz-Diez sur sa pratique.
Le travail sculptural de Colón poursuit une conversation avec le modernisme
géométrique latino-américain et l’héritage d’OpArt.

Les sculptures de Colón font partie des collections permanentes de prestigieux
Musées d’Art tels que : Los Angeles County Museum of Art (LACMA), Los
Angeles, Californie; the Museum of Contemporary Art San Diego (MCASD),
San Diego, Californie; Museum of Art and History (MOAH), Lancaster,
Californie; Daum Museum of Contemporary Art, Sedalia, Missouri; The Perez
Art Museum Miami (PAMM), The Butler Institute of American Art, Youngstown,
Ohio; the Castellani Art Museum, Niagara, New-York, New-York; the Grand
Rapids Museum of Art (GRAM), Grand Rapids, Michigan; the Palm Springs Art
Museum (PSAM), Palm Springs, Californie; the Laguna Art Museum, Laguna
Beach, Californie; The Fredrick R. Weisman Foundation, Los Angeles, Californie;
The Jarl Mohn Family Foundation, Los Angeles, Californie; The Beth Rudin
DeWoody Collection, West Palm Beach, Floride; Michael Straus Foundation,
Santa Fe, Californie.

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ABOUT
     GISELA COLÓN

           GISELA COLÓN (Vancouver, B.C., Canada, b. 1966) was raised in San Juan,
           Puerto Rico and received her Bachelor from the University of Puerto Rico (1987)
           and Jurisprudence Degree from Southwestern University School of Law, Los
           Angeles (1990). Colón lives and works in Los Angeles, California.

           Colón is an American contemporary artist who has developed a unique
           vocabulary of “organic minimalism”, breathing life-like qualities into reductive
           forms. Colón’s oeuvre encompasses several distinct sculptural forms: Pods,
           Slabs, Monoliths, and Portals. The through-line in all of Colón’s work is the
           concept of the «mutable object», the sculptures are conceived as variable
           objects that transmute their physical qualities through fluctuating movement,
           varied lighting, changing environmental conditions, and the passage of time.

           The Pods are created through a proprietary fabrication method of blow-
           molding and layering various acrylic materials, producing transformational
           objects that emanate light and color from within. The Slabs are 8-foot tall hybrid
           creations that amalgamate the use of acrylic technology with polished stainless
           steel, resulting in objects that hover between materiality and immateriality.
           The Monoliths are 12 and 15-foot tall vertical singular-form sculptures,
           engineered with aerospace technology, possessing no lines, corners, edges or
           demarcations, conceived as pure form to denote clarity and aesthetic purity.
           The Portals are extremely streamlined 8-foot tall wall relief sculptures that exude
           disembodied light and morphing color, pulling the viewer towards the work and
           into a liminal space.

           Colón began her career as a painter, exhibiting abstract works from 2005 to
           2011. In 2012, Colón moved into sculpture, focusing on perceptual phenomena.
           Colon’s friendship with mentor DeWain Valentine and the ideas and practices of
           Robert Irwin, James Turrell, Larry Bell, John McCracken, Doug Wheeler, amongst
           others, generated a conceptual shift in her work increasing her interest in issues

48
of visual perception, and materiality, which led to the creation of her sculptural
bodies of work. Colón’s sculptural practice of generating interplay between
light, perception and lucid materiality embodies the ideals and the evolving
investigations of the California Light and Space movement.

Colón also has been influenced by Minimalism, particularly the writings and work
of Donald Judd, Dan Flavin, Agnes Martin, amongst others. Taking a cue from
Donald Judd’s notion of “specific objects”, Colón has dubbed her own works
“non-specific objects” to highlight their deliberate fluid indeterminacy.

Originally from Puerto Rico, Colón’s work is also the product of cross-cultural
influences. Colón identifies the early influence of Latin American artists such as
Jesus Rafael Soto and Carlos Cruz-Diez on her practice. Colón’s sculptural work
continues a conversation with Latin American geometric modernism and the
legacy of OpArt.

Colón’s sculpture is in the permanent collection of the Los Angeles County
Museum of Art (LACMA), Los Angeles, California; the Museum of Contemporary
Art San Diego (MCASD), San Diego, California; Museum of Art and History
(MOAH), Lancaster, California; Daum Museum of Contemporary Art, Sedalia,
Missouri; The Perez Art Museum Miami (PAMM), The Butler Institute of American
Art, Youngstown, Ohio; the Castellani Art Museum, Niagara, New-York, New-
York; the Grand Rapids Museum of Art (GRAM), Grand Rapids, Michigan; the
Palm Springs Art Museum (PSAM), Palm Springs, California; the Laguna Art
Museum, Laguna Beach, California; The Fredrick R. Weisman Foundation, Los
Angeles, California; The Jarl Mohn Family Foundation, Los Angeles, California;
The Beth Rudin DeWoody Collection, West Palm Beach, Florida; Michael Straus
Foundation, Santa Fe, California.

                                                                                     49
BIOGRAPHIE

     EXPOSITIONS SINGULIÈRES

     2019 GISELON COLÓN : HYPER-MINIMAL, La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach, Bruxelles, Belgique . GISELA
     COLÓN: PODS, Hilliard Art Museum, University of Louisiana, Lafayette, Louisiane, États-Unis . GISELA COLÓN: THE NEW
     MINIMAL, Gavlak Gallery, Palm Beach, Floride, États-Unis 2018 GISELA COLÓN: PODS, Daum Museum of Contemporary
     Art, Sedalia, Missouri . PODS, South Dakota Art Museum, Brookings, Dakota du Sud . ZONA MACO, Solo Presentation,
     Diane Rosenstein, Mexico City, Mexique . GISELA COLÓN: NEW SCULPTURE, Diane Rosenstein, Los Angeles, Californie,
     États-Unis 2017 PODS, San Angelo Museum of Fine Arts, San Angelo, Texas, États-Unis . GISELA COLON: ATMOSPHERES,
     McClain Gallery, Houston, Texas, États-Unis . PODS, Museum of Arts and Sciences, Macon, Georgie, États-Unis . HYPER-
     MINIMAL, Diane Rosenstein Gallery, Los Angeles, Californie, États-Unis 2016 PODS, Castellani Art Museum, Niagara, New-
     York, New-York, États-Unis . PODS, International Museum of Art & Science, McAllen, Texas, États-Unis 2015 PODS, The
     Butler Institute of American Art, Youngstown, Ohio, États-Unis . PODS, ACE Gallery, Beverly Hills, Californie, États-Unis 2014
     COLORIMETRY, Museum of Art & History (MOAH), Lancaster, Californie, États-Unis 2013 GLO-PODS, Quint Gallery, San
     Diego, Californie, États-Unis 2012 PODS, Museum of Art & History (MOAH), Lancaster, Californie, États-Unis . LARGE
     PODS, Nye + Brown, Los Angeles, Californie, États-Unis

     EXPOSITIONS COLLECTIVES

     2022 LIGHT, SPACE, SURFACE: SOUTHERN CALIFORNIA ART FROM LACMA’S COLLECTION, Addison Gallery of American
     Art, Andover, Massachusetts, The Ringling Museum of Art, Sarasota, Floride, États-Unis 2021 LIGHT, SPACE, SURFACE:
     SOUTHERN CALIFORNIA ART FROM LACMA’S COLLECTION, The Ringling Museum of Art, Sarasota, Floride, États-Unis .
     LIGHT, SPACE, SURFACE: SOUTHERN CALIFORNIA ART FROM LACMA’S COLLECTION, Frist Art Museum, Nashville,
     Tennessee, États-Unis 2019 CRYSTAL: VISIBLE AND INVISIBLE, Crystal Bridges Museum of American Art, Bentonville,
     Arkansas, États-Unis . BRAVE NEW WORLDS: EXPLORATIONS IN SCULPTURE, Palm Springs Art Museum, Palm Springs,
     Californie, États-Unis   . PERCEPTION SHIFT, The Mint Museum, Charlotte, Californie du Nord, États-Unis . PLASTIC
     ENTANGLEMENTS: ECOLOGY AESTHETICS MATERIALS, Chazen Museum of Art, University of Wisconsin-Madison, Madison,
     Wisconsin, États-Unis . PLASTIC ENTANGLEMENTS: ECOLOGY AESTHETICS MATERIALS, Smith College Museum of Art,

50
Northampton, Massachusetts, États-Unis . CARLOS CRUZ-DIEZ & GISELA COLÓN, La Patinoire Royale | Galerie Valérie
Bach, BRAFA, Tour & Taxis, Bruxelles, Belgique 2018 THE BUNKER ARTSPACE: COLLECTION OF BETH RUDIN DEWOODY,
New Wave Art Wknd, Palm Beach, Floride, États-Unis . NAUGURAL GROUP EXHIBITION, GAVLAK Gallery, Palm Beach,
Floride, États-Unis . PLASTIC ENTANGLEMENTS: ECOLOGY AESTHETICS MATERIALS, Jordan Schnitzer Museum of Art,
University of Oregon, Eugene, Oregon, États-Unis . RADIANT SPACE, Lesley University College of Art & Design, Cambridge,
Massachusetts, États-Unis . WATER AND LIGHT, Ochi Gallery, Ketchum, Idaho, États-Unis . DALLAS ART FAIR, Dallas, Texas,
McClain Gallery, Texas, États-Unis . PLASTIC ENTANGLEMENTS: ECOLOGY AESTHETICS MATERIALS, Palmer Museum of
Art, Penn State, Pennsylvanie, États-Unis 2017 CALIFORNIA DREAMING: CONTEMPORARY ART FROM THE WEISMAN
FOUNDATION, Fredrick R. Weisman Museum of Art, Pepperdine University, Malibu, Californie, États-Unis . CALIFORNIA
CONNECTIONS: SELECTIONS FROM THE MUSEUM CONTEMPORARY ART SAN DIEGO (MCASD), The California Center
for the Arts Museum, Escondido, Californie, États-Unis      .   PERMANENT COLLECTION, Laguna Art Museum, Laguna
Beach, Californie, États-Unis   . TRANS-ANGELES: CROSSOVER EXPERIMENTATION, Neuer Kunstverein, Kunstlanding,
Aschaffenburg, Allemagne . ON THE ROAD: AMERICAN ABSTRACTION, David Klein Gallery, Detroit, Michigan, États-Unis
. PERMANENT COLLECTION, Palm Springs Art Museum, Palm Springs, Californie, États-Unis 2016 COLLECTION, Museum
of Art & History, Lancaster, Californie, États-Unis . PAST/PRESENT/FUTURE, Grand Rapids Art Museum, Grand Rapids,
Michigan, États-Unis . RADIANT SPACE, McClain Gallery, Houston, Texas, États-Unis . MADE IN CALIFORNIA: SELECTIONS
FROM THE WEISMAN FOUNDATION, Mana Contemporary, New Jersey, États-Unis                   . TRANS-ANGELES: CROSSOVER
EXPERIMENTATION, Chabot Museum, Rotterdam, Pays-Bas             2015 MADE IN CALIFORNIA: SELECTIONS FROM THE
WEISMAN FOUNDATION, Mana Contemporary @ Art Basel Miami, Floride, États-Unis 2014 TRANS-ANGELES: CROSSOVER
EXPERIMENTATION, Kunstmuseum Wilhelm-Morgner Haus, Soest, Allemagne . LIGHT & SPACE SELECTIONS, ACE Gallery,
Los Angeles, Californie, États-Unis 2013 SPECTRA, San Diego State University, Downtown Gallery, San Diego, Californie,
États-Unis   .   JUBILAUMSAUSSTELLUNG, Galerie Lausberg, Düsseldorf, Allemagne                2012   SMOOTH OPERATIONS:
SUBSTANCE AND SURFACE IN SOUTHERN CALIFORNIA ART, Museum of Art & History, Lancaster, Californie, États-Unis

BIBLIOGRAPHIE

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2016    The Art Newspaper, février 2018

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     2016   Anspon, Catherine D., «Gisela Colón: Blast Off», Papercity Magazine, Houston, Texas, mai 2017
     2016   Zellen, Jody, «Gisela Colón: «Hyper-Minimal» at Diane Rosenstein Gallery, 23 février 2017
     2016   Robinson, Leanna, «Diane Rosenstein: Gisela Colon», Artillery Magazine, 15 février 2017
     2016   Barrie, Lita, «Gisela Colón Interview: Kinesthetic Minimalist Sculpture @ Diane Rosenstein Gallery»,
     2016   Huffington Post, 6 février 2017
     2016   Philp, Hunter Drohojowska, «Gisela Colón at Diane Rosenstein», KCRW Art Talk, 12 janvier 2017
     2016   Wagley, Catherine, «Deceptive Perfection,» LA Weekly, 18 janvier 2017

     2016   Dansby, Daneva H. (novembre 2016),»Gisela Colón: Light Effects,» Sculpture 35 (9): 36-39
     2016   Anspon, Catherine D., «Space Race,» Papercity Magazine, Houston, Texas, juillet 2016
     2016   Gemmell, Grace-Yvette, «Radiant Space Illuminates Houston with Flashes of the West Coast’s Light and Space 2016
     2016   Movement», ARTSY Editorial, 13 juin 2016
     2016   Tennant, Donna, «Radiant Space», Editor’s Picks, Visual Art Source, juin 2016
     2016   Moyer, Nancy, «Artist provides geometric experience in IMAS exhibit», The Monitor, 25 avril 2016
     2016   Hudson, Suzanne (mars 2016). «Atmospheric Abstraction», Artforum 54 (7): 281–282

     2015   Bloom, Rebecca, «The Most Powerful Women in LA’s Art Scene», LA Confidential, 26 juin 2015
     2016   Biller, Steven, «Gisela Colón; Pods at Ace Gallery», Art Ltd., mai/juin 2015, p.25
     2016   Philp, Hunter Drohojowska (avril 2015), Gisela Colon (1st ed.) Los Angeles: Ace Gallery. ISBN 978-0-692-41011-0
     2016   Straus, Michael, «Ron Cooper», The Brooklyn Rail, 5 mars 2015
     2016   Gleason, Mat, «Gisela Colón at Ace Gallery: Light & Space Art Gains Content», Huffington Post, 30 janvier 2015

52
2014    New American Paintings, Pacific Coast Issue, No. 109
2016    Straus, Michael, «Ron Cooper», The Brooklyn Rail, 5 mars 2015
2016    ArtSpace, «Could Silicon Valley Be the Next Art Basel?», 12 avril 2014
2016    SquareCylinder.com, Virtual and Real Shake Hands @ Silicon Valley Contemporary, 11 avril 2014
2016    Artillery, Colorimetry at MOAH, 4 mars 2014
2016    Droste Effect, Colorimetry Uses Color as Instigator, 25 février 2014

2013    ArtScene, Continuing and Recommended Exhibitions, Glo-Pods at Quint Gallery, décembre 2013

COLLECTIONS

The Butler Institute of American Art, Youngstown, Ohio, États-Unis . Castellani Art Museum, Niagara, New-York, New-York,
États-Unis . Daum Museum of Contemporary Art, Sedalia, Missouri, États-Unis . Grand Rapids Art Museum (GRAM), Grand
Rapids, Michigan, États-Unis . Laguna Art Museum, Laguna Beach, Californie, États-Unis . Los Angeles County Museum of
Art (LACMA), Los Angeles, Californie, États-Unis . Museum of Contemporary Art San Diego (MCASD), San Diego, Californie,
États-Unis . Museum of Art and History (MOAH), Lancaster, Californie, États-Unis . Palm Springs Art Museum (PSAM), Palm
Springs, Californie, États-Unis . Perez Art Museum Miami (PAMM), Miami, Floride, États-Unis . The Fredrick R. Weisman
Foundation, Californie, États-Unis . The Jarl Mohn Family Foundation . The Beth Rudin DeWoody Collection . Michael
Straus Foundation

                                                                                                                           53
GISELA COLÓN
   EXPOSITIONS MUSÉALES
              SÉLECTION
BRAVE NEW WORLDS: EXPLORATIONS IN SCULPTURE, 2019
     Exposition Collective
     Palm Springs Art Museum, Palm Springs, Californie, États-Unis

56
57
GISELA COLÓN: PODS, 2018
     Exposition Singulière
     Daum Museum of Contemporary Art, Sedalia, Missouri

60
61
GISELA COLÓN: PODS, 2016
     Exposition Singulière
     Castellani Art Museum, Niagara, New-York, New-York, États-Unis

62
63
CARLOS CRUZ-DIEZ & GISELA COLÓN, 2019
     Stand BRAFA ART FAIR La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach,
     Tour & Taxis, Bruxelles, Belgique

66
67
This catalog was published for the exhibition Hyper-Minimal dedicated to Gisela Colón
                                                                     presented by La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach in Brussels,
                                                                                                      from April 26th to July 27th, 2019.

                                                                                             Texts by Valérie Bach et Constantin Chariot
                                                                                                            Translations by Prisca Theys

                                                                                         Graphic Design and Layout by Marion Cambier

                                                                                  The printing of this work was completed in April 2019
                                                                                           on the press of Kolor Klinika, Zagreb, Croatia

                                                                                   Editions de La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach
                                                                                                                          Rue Veydt, 15
                                                                                                                          1060 Bruxelles
                                                                                                                               Belgique
                                                                                                                      t. +32 2 533 03 90
                                                                                                               contact@prvbgallery.com
                                                                                                                   www.prvbgallery.com

                                                                                                        Photography and Visuals credits
                                                                                                     Gisela Colón Studio, Anne Greuzat

     The Editions de La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach have complied with the legal requirements concerning the reproduction
      rights of the works presented in this catalog. However, the origin of some works remains unknown. Any dispute about the use of
       these images may be addressed to the Editions of La Patinoire Royale | Galerie Valérie Bach. All rights of translation, adaptation
                                                                     and reproduction of these processes are reserved for all countries.

                                                                                                              ISBN : 978-2-930737-21-8
                                                                                                      Legal deposit : D/2019/13.253/26

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