INFORMATION NON MEDICALE SUR LES VITAMINES ET GINSENG TIREE D'OUVRAGES CITES CI-DESSOUS

 
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INFORMATION NON MEDICALE SUR LES
     VITAMINES ET GINSENG TIREE D'OUVRAGES
                CITES CI-DESSOUS
Depuis une dizaine d'années, de nombreuses études cliniques montrent que la consommation de
doses appropriées de vitamine D pourrait avoir des effets bénéfiques encore beaucoup plus
importants qu'on ne le pensait, bien au-delà de son implication dans la santé osseuse. Une
accumulation de données provenant d'études épidémiologiques et d'essais cliniques suggère qu'une
augmentation du statut en vitamine D diminuerait le risque de différents cancers. D'autres
informations indiquent qu'elle aiderait à maintenir la force physique des personnes âgées et les
protéger contre les chutes. Elle abaisserait également la prévalence des syndromes métaboliques.

La vitamine D est une vitamine liposoluble que l'on trouve dans les aliments mais que l'organisme
peut également fabriquer après une exposition aux rayons ultraviolets du soleil. Le rayonnement du
soleil déclenche en effet la synthèse de la vitamine D dans une région profonde de la peau, à partir
du déhydrocholestérol, le précurseur immédiat du cholestérol.

La vitamine D existe sous une dizaine de variantes que l'on distingue par un indice numérique. Les
vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol) sont les plus actives dans l'organisme. La
vitamine D d'origine alimentaire est absorbée avec des graisses dans l'intestin grêle ; elle rejoint
ensuite la circulation générale. La vitamine D formée par exposition de l'épiderme aux rayons du
soleil passe directement dans le sang. Dans le foie, la vitamine D2 et la vitamine D3 sont converties
en 25-hydroxy-vitamine D, la principale forme circulante de la vitamine D. La conversion dans sa
forme active, la 1,25-dihydroxy-vitamine D, se produit dans les reins.

Dans les suppléments nutritionnels, on trouve la vitamine D sous les deux formes D2 et D3. La
vitamine D2 semble n'avoir que 20 à 40 % de l'efficacité de la vitamine D3 à maintenir les
concentrations sériques de 25-hydroxy-vitamine D parce qu'elle est plus rapidement dégradée dans
l'organisme.

Vitamine D3 et santé osseuse

L'un des effets bénéfiques de la vitamine D3 le mieux connu et établi depuis longtemps est sa
capacité à améliorer la santé du système des muscles squelettiques et des os. Un de ses principaux
rôles biologiques est de maintenir des niveaux sanguins normaux de calcium et de phosphore. En
favorisant l'absorption du calcium, la vitamine D aide à former et entretenir des os solides. Elle
travaille également de concert avec un certain nombre d'autres vitamines et minéraux ainsi qu'avec
des hormones pour promouvoir la minéralisation osseuse.

Des déficiences en vitamine D3 sont responsables d'ostéopénie, précipitent et exacerbent
l'ostéoporose, provoquent une maladie douloureuse des os connue sous le terme d'ostéomalacie,
augmentent la faiblesse des muscles, renforçant ainsi le risque de chutes et de fractures. Une
insuffisance en vitamine D3 peut altérer le mécanisme de régulation de l'hormone parathyroïde et
causer une hyperparathyroïdie secondaire, augmentant le risque d'ostéoporose et de fracture1. Dans
un article de revue portant sur des femmes souffrant d'ostéoporose hospitalisées pour une fracture
de la hanche, 50 % d'entre elles avaient des signes de déficience en vitamine D.

Une protection contre le cancer

C'est dans les années 1940 qu'un chercheur a noté pour la première fois une connexion entre la
vitamine D3 et la prévention du cancer. Il s'était aperçu que des individus vivant sous des latitudes
ensoleillées avaient un taux plus faible de mort par cancer. Il a suggéré que l'exposition au soleil
pourrait fournir une relative immunité contre le cancer. Au cours de ces 60 dernières années, des
chercheurs ont observé une association inversée entre l'exposition au soleil et la mortalité par
cancer. Un grand nombre d'études a également suggéré que des déficiences en vitamine D3 étaient
associées à un risque accru de développer différents cancers, y compris des cancers du sein, des
ovaires, de la prostate ou du côlon3.

Réduire le risque de cancer du côlon et de cancer du sein

La relation inversée entre de faibles niveaux sanguins de vitamine D et un plus faible risque de cancer
est mieux documentée pour les cancers colorectaux. L'aspect protecteur de la vitamine D est apparu
dans une étude portant sur 3 000 adultes (96 % d'hommes) qui ont subi une coloscopie entre 1994 et
1997 à la recherche de lésion ou de polypes dans le côlon. Une lésion néoplasique avancée a été
trouvée chez 10 % d'entre eux. Le risque de lésion cancéreuse avancée était beaucoup plus faible
parmi les sujets consommant le plus de vitamine D3 4.

Des chercheurs ont divisé chirurgicalement des polypes adénomateux (potentiellement
précancéreux) de 19 patients, en retirant environ 50 %. Ils ont marqué les restes de polypes dans les
intestins pour qu'ils puissent être identifiés ultérieurement et ont étudié la prolifération cellulaire
dans les tissus des polypes avant et six mois après un traitement avec 400 UI de vitamine D3 et du
carbonate de calcium (1 500 mg trois fois par jour) ou un placebo. La prolifération cellulaire et
d'autres signes de modifications cancéreuses ont été nettement réduits chez les patients traités alors
qu'aucun changement n'était observé chez les sujets sous placebo.

Dans une autre étude, des chercheurs ont étudié 1 179 femmes ménopausées en bonne santé
(toutes âgées de 55 ans ou plus, sans cancer connu depuis au moins dix ans avant d'entrer dans
l'étude) qui ont pris des quantités importantes de vitamine D3 et de calcium. Elles ont été réparties
de façon aléatoire pour prendre quotidiennement 1 400 à 1 500 mg de calcium, 1 400 ou 1 500 mg
de calcium et 1 000 UI de vitamine D3 ou un placebo. Pendant les quatre années que l'étude a duré,
les femmes du groupe calcium/vitamine D3 ont vu leur risque de cancer réduit de 60 % par rapport
aux femmes des autres groupes. Comme il existait un risque que certaines femmes aient pu avoir au
début de l'étude un cancer non diagnostiqué, les chercheurs ont enlevé les résultats de la première
année et ont ensuite analysé ceux des trois dernières de l'essai. Ces trois dernières années ont
montré des résultats encore plus marqués avec une réduction de 77 % du risque de cancer dans le
groupe prenant du calcium et de la vitamine D35.

2 000 UI quotidiennes de vitamine D3

Deux méta-analyses combinant les données de multiples rapports ont montré que la vitamine D
pourrait aider à prévenir la moitié des cas de cancer du sein et deux tiers de ceux du côlon aux États-
Unis. La première, concernant le cancer du sein, a indiqué que les individus avec les concentrations
sanguines les plus élevées de 25-hydroxy-vitamine D, ou 25(OH)D, avaient le plus faible risque de
cancer du sein. Les chercheurs ont divisé les comptes rendus des individus dans les deux études en
cinq groupes égaux, de la plus faible concentration de 25(OH)D (moins de 13 nanogrammes par
millilitre, 13 ng/ml) à la plus élevée (approximativement 52 ng/ml). Les données incluaient également
le fait que le sujet ait ou non développé un cancer. Cedric Garland, coauteur de ces études, a déclaré
: « Les données étaient très claires et montraient que les personnes du groupe ayant les plus faibles
concentrations sanguines de vitamine D avaient les taux les plus élevés de cancer du sein et que ces
taux chutaient lorsque les niveaux sanguins de 25(OH)D augmentaient. Les concentrations sériques
associées à une réduction de 50 % du risque pourraient être maintenues par la prise quotidienne de
2 000 UI de vitamine D3 associée, lorsque le temps le permet, à 10 à 15 minutes d'exposition au
soleil6. »

L'étude sur le cancer colorectal est une méta-analyse de cinq études qui exploraient l'association
entre des concentrations sanguines de 25(OH)D et le risque de cancer du côlon. Toutes ces études
ont collecté des échantillons sanguins sur des volontaires en bonne santé pour mesurer la
concentration en 25(OH)D. Les sujets ont ensuite été suivis pendant 25 ans pour voir s'ils
développaient ou non un cancer colorectal. Comme dans l'étude précédente, les données
concernant un total de 1 448 individus ont été triées en fonction des concentrations sériques de
25(OH)D et ensuite divisées en cinq groupes allant de la plus faible à la plus élevée.

Edward D. Gorham, l'un des coauteurs de l'étude, a commenté les résultats : « Cette méta-analyse a
montré qu'élever les concentrations sériques de 25(OH)D jusqu'à 34 ng/ml réduirait de moitié
l'incidence du cancer colorectal. Nous prévoyons une réduction des deux tiers de l'incidence avec des
concentrations sériques de 46 ng/ml qui correspondraient à la prise quotidienne de 2 000 UI de
vitamine D3. La meilleure façon de les obtenir serait d'associer l'alimentation, des suppléments
nutritionnels et 10 à 15 minutes d'exposition quotidienne au soleil7. »

Ces deux méta-analyses ont été réalisées par Cedric F. Garland, spécialiste de la prévention du
cancer, et ses collègues du Moores Cancer Center de l'université de Californie à San Diego. Ils ont
ensuite combiné des données tirées de différentes études réalisées dans 15 pays entre 1966 et 2004
sur les niveaux sériques de vitamine D pendant l'hiver. Le niveau d'ensoleillement et la couverture
nuageuse ont été mesurés par satellite dans ces 15 pays. Puis ils ont appliqué ces données à 177 pays
pour évaluer les concentrations sanguines moyennes de métabolite de vitamine D de leurs habitants.
Ils estiment que 250 000 cas de cancer du côlon et 350 000 cas de cancer du sein pourraient être
prévenus chaque année dans le monde en augmentant la consommation de vitamine D3,
particulièrement dans les pays au nord de l'équateur8. Les deux études précédentes ont montré un
effet protecteur commençant à des concentrations sériques allant de 24 à 32 ng/ml de 25(OH)D9.

Une action protectrice de la prostate

De récents essais cliniques suggèrent que la vitamine D et ses analogues pourraient représenter des
traitements importants du cancer de la prostate. Des données expérimentales indiquent que la
forme active de la vitamine D favorise la différenciation cellulaire tout en inhibant la prolifération,
l'envahissement et les métastases des cellules de cancer de la prostate. Des scientifiques ont regardé
les liens existant entre l'exposition au soleil et le cancer de la prostate. Ils ont comparé 450 hommes
avec un cancer avancé de la prostate avec 450 sujets sans cancer. Ils ont constaté que les sujets
ayant le niveau le plus élevé d'exposition au soleil avaient un risque de cancer de la prostate 50 %
moins important que ceux ayant un faible niveau d'exposition. Ils pensent que l'exposition au soleil
protège les hommes du cancer de la prostate en promouvant la synthèse de la vitamine D. Compte
tenu des liens existant entre l'exposition au soleil et certains cancers de la peau, ils estiment qu'il
serait cependant préférable d'augmenter l'apport en vitamine D par des suppléments nutritionnels
et l'alimentation10.

Une autre étude a montré que la vitamine D pourrait avoir un rôle thérapeutique dans le cas d'un
cancer de la prostate. Seize hommes ayant été au préalable traités pour un cancer de la prostate ont
été supplémentés avec 2 000 UI quotidiennes de vitamine D. Les investigateurs ont ensuite surveillé
pendant deux ans leurs niveaux d'antigène spécifique de la prostate (PSA, un marqueur de la
récurrence ou de la progression du cancer de la prostate). Chez neuf patients, les niveaux de PSA ont
diminué ou sont restés stables une fois la supplémentation en vitamine D commencée. Chez les
patients dont les niveaux continuaient d'augmenter, la supplémentation a ralenti de façon
significative de 75 % leur doublement. (Le taux auquel augmente ou double la PSA est corrélé avec le
pronostic de la maladie : plus longue est la durée de doublement, meilleurs sont les résultats.) Ces
résultats indiquent que la vitamine D pourrait aider à prévenir ou à ralentir la récurrence ou la
progression de la maladie chez des patients ayant été traités pour un cancer de la prostate11.

Des déficiences perturbent l'immunité

Des chercheurs ont associé différents aspects de la santé immunitaire à des déficiences en vitamine
D3. Cette dernière régule les lymphocytes T qui sont importants pour le bon fonctionnement d'un
système immunitaire solide. La vitamine D3 agit comme un modulateur du système immunitaire,
prévenant l'expression excessive des cytokines inflammatoires et augmentant l'efficacité destructrice
des macrophages. De plus, elle stimule fortement l'expression de puissants peptides antimicrobiens
qui existent dans des cellules du système immunitaire, comme les neutrophiles, les monocytes, les
cellules naturelles tueuses et les cellules tapissant le système respiratoire. Ces peptides stimulés par
la vitamine D3 jouent un rôle majeur dans la protection des poumons contre les infections. Par
ailleurs, des déficiences en vitamine D3 influent sur le développement et la progression de
différentes maladies auto-immunes.

Un article scientifique récent présentait des preuves convaincantes que des infections saisonnières,
comme la grippe, pourraient en réalité résulter d'une diminution des concentrations en vitamine D
pendant la période hivernale et non d'une augmentation de l'activité virale comme on le pense
traditionnellement depuis fort longtemps12. Des récepteurs de vitamine D sont présents sur de
nombreuses cellules du système immunitaire responsables de la destruction des virus et des
bactéries. La vitamine D, qui est moins disponible en hiver à partir de l'environnement, semble
indispensable à une activation correcte de ces cellules.

Bénéfique en cas d'insuffisance cardiaque

L'insuffisance cardiaque, ou incapacité du cœur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux
besoins de l'organisme, est une cause majeure de décès dans les pays industrialisés. Les scientifiques
pensent que des niveaux élevés de cytokines pro-inflammatoires circulantes pourraient contribuer à
l'insuffisance cardiaque et que la vitamine D pourrait apporter une protection bénéfique en étouffant
ces médiateurs inflammatoires.
Dans un essai en double aveugle, 123 patients avec une insuffisance cardiaque congestive ont reçu
quotidiennement de façon aléatoire 2 000 UI de vitamine D et 500 mg de calcium ou un placebo et
500 mg de calcium pendant 9 mois. Les patients supplémentés ont vu augmenter de façon
importante leurs niveaux de cytokine anti-inflammatoire interleukine 10 et diminuer ceux de la
cytokine pro-inflammatoire facteur nécrosant des tumeurs. Les scientifiques pensent qu'en
diminuant l'environnement inflammatoire des patients ayant une insuffisance cardiaque congestive,
la vitamine D constitue un traitement prometteur13.

Aiderait à prévenir le diabète

La vitamine D diminuerait la prédisposition au diabète de type II en ralentissant la perte de sensibilité
à l'insuline chez les sujets présentant des signes annonciateurs de cette maladie. Des chercheurs ont
étudié 314 adultes sans diabète auxquels ils ont donné quotidiennement pendant trois ans 700 UI de
vitamine D et 500 mg de calcium. Parmi ceux qui avaient des niveaux légèrement élevés de glycémie
à jeun au début de l'étude, la supplémentation a ralenti son élévation et freiné l'augmentation de
l'insulinorésistance par rapport aux sujets témoins. Les chercheurs en ont tiré la conclusion que
supplémenter des personnes âgées ayant des niveaux de glycémie perturbés pourrait aider à éviter
le syndrome métabolique et le diabète14.

Chez les personnes âgées

Chez les personnes âgées, les chutes sont fréquentes et associées à une morbidité et une mortalité
significatives. Des travaux suggèrent que la vitamine D pourrait aider à les prévenir. Des études
croisées ont en effet montré que des personnes âgées avec des niveaux sériques plus élevés de
vitamine D tombaient moins souvent. Une méta-analyse a observé qu'une supplémentation en
vitamine D aidait à réduire le risque de chutes de 22 %15. Une étude randomisée contrôlée a montré
qu'une supplémentation quotidienne avec 1 200 mg de calcium et 800 UI de vitamine D3 pendant
trois mois réduisait de 49 % le risque de chute de personnes âgées en établissement de long
séjour16.

Sûreté de la vitamine D

La vitamine D est généralement bien tolérée chez les adultes, à des doses quotidiennes pouvant aller
jusqu'à 2 000 UI. Plusieurs recherches indiquent qu'elle pourrait même être utilisée sans risque et
sans effet secondaire jusqu'à 10 000 UI quotidiennes17, alors que les autorités sanitaires ont fixé la
dose de sécurité à 1 000 UI/j. C'est le constat établit par une équipe de chercheurs après avoir
examiné 21 études et essais cliniques bien conçus réalisés sur l'homme avec des doses bien
supérieures à celles recommandées par les autorités sanitaires. En France, l'Agence française de
sécurité sanitaire (Afssa) estime qu'il suffit de 200 UI de vitamine D à un adulte pour rester en bonne
santé (400 à 600 UI pour les personnes âgées) alors que les scientifiques sont convaincus que les
besoins sont proches de 1 000 UI par jour.

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Références :
1. Pérez-Lopez F.R., Vitamin D and its implications for musculoskeletal health in women: an update,
Maturitas, 2007 June 28, e-pub ahead of print.

2. Le Boff M.S. et al., Occult vitamin D deficiency in postmenopausal US women with acute hip
fracture, J. Am. Med. Assoc., 1999, 251: 1505-11.

3. Grant W.B., An estimate of premature cancer mortality in the US due to inadequate dose of solar
ultraviolet-B radiation, Cancer, 2002 Mar 15, 94(6):1867-75.

4. Lieberman D.A. et al., Risk factors for advanced colonic neoplasia and hyperplastic polyps in
asymptomatic individuals, J. Am. Med. Assoc., 2003, 290: 2959-67.

5. Lappe J. et al., Vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk: results of a
randomized trial, Am. J. Clin. Nutr., 2007 June 8, 85(6): 1586-1591.

6. Cedric F. Garland et al., Vitamin D and prevention of breast cancer: Pooled analysis, The Journal of
Steroid Biochemistry and Molecular Biology, March 2007, vol. 103, issues 3-5: 708-711.

7. Gorham E.D. et al., Optimal vitamin D status for colorectal cancer prevention: a quantitative meta
analysis, Am. J. Prev. Med., 2007 Mar, 32(3): 210-6.

8. Holt P.R. et al., Calcium plus vitamin D alters preneoplastic features of colorectal adenomas and
rectal mucosa, 2006 Jan 15, 106(2): 287-96.

9. Garland C.F. et al., Nutrition Reviews, August 2007.

10. John E.M. et al., Sun exposure, vitamin D receptor gene polymorphisms and risk of advanced
prostate cancer, Cancer Res., 2005 June 15, 65(12): 5470-9.

11. Woo T.C. et al., Pilot study: potential role of vitamin D (cholecalciferol) in patients with PS relapse
after definitive therapy, Nutr. Cancer., 2005, 51(1):32-6.

12. Cannell J.J. et al., Epidemic influenza and vitamin D, Epidemiol. Infect., 2006 Dec, 134(6): 1129-40.

13. Schleithoff S.S. et al., Vitamin D supplementation improves cytokine profiles in patients with
congestive heart failure : a double-blind, randomized, placebo-controlled trial, Am. J. Clin. Nutr.,
2006 April, 83(4): 754-9.

14. Pittas A.G. et al., The effect of calcium and vitamin D supplementation on blood glucose and
markers of inflammation in non-diabetic adults, Diabetes Care, 2007 Feb 2.

15. Bischoff H.A. et al., Effects of vitamin D on falls: a meta-analysis, JAMA, 2004 Apr 28, 291(16):
1999-2006.

16. Bischoff H.A. et al., Effects of vitamin D and calcium supplementation on falls: a randomized
controlled trial, J. Bone Min. Res., 2003 Feb, 18(2): 343-51.

17. Hathckock J.N. et al., Risk assessment for Vitamin D, Am. J. Clin. Nutr., 2007 Jan, 85(1): 6-18.
L’ACEROLA, LA CERISE DES ANTILLES ANTI-OXYDANTE ET
REVITALISANTE
L’acérolier, cet arbuste de la famille des Malpighiaceae, fait 2 à 6 mètres de hauteur.

L'acérola comporte de nombreux surnoms notamment, la cerise des Antilles, la cerise pays, la cerise
des Barbades, appellations liées à sa ressemblance avec la cerise. C’est un fruit arrondi de couleur
rouge-vif, à la peau lisse. Il mesure de 1 à 2 cm de diamètre. La chair est juteuse et rouge-orangée, de
saveur agréable et acidulée. Les fleurs de l’acérola sont de couleur blanche, rouge ou plus
communément rose et laissent place à des fruits comestibles écarlates riches en vitamine C, les
acéroles.

L'acérola est cultivé dans les régions tropicales d'Amérique du Sud, les îles Canaries, Hawaï,
l'Australie et les Antilles.

L’acérola, source naturelle remarquable de vitamine C.

Après le Terminalia ferdinandiana, l'acerola est le deuxième fruit le plus riche en vitamine C : il en
contient 20 à 30 fois plus que l'orange.

A titre représentatif, 100 g de fruits frais et mûrs contiennent environ 1500 mg de vitamine C.

Si l’acérola est connue pour contenir de grandes quantités de vitamine C, elle contient également des
concentrations élevées de phosphore et de calcium, de vitamines du groupe B (thiamine, riboflavine,
piridoxine), ainsi que des facteurs antioxydants, notamment les flavonoïdes et anthocyanines.

L’acérola, la cerise des Barbades aux nombreux bienfaits

Son intérêt comme source de vitamine C a rapidement retenu l'attention des scientifiques.

Des recherches ont en effet démontrées que les extraits d’acérola de par leur richesse en vitamine C,
comportaient des vertus tonifiantes, anti-infectieuses et anti-fatigue. Leurs propriétés
reminéralisantes ont également été reconnues grâce à leurs richesse en minéraux. Enfin, leur
concentration élevée en flavonoïdes et anthocyanines ont révélées que ce fruit était un puissant anti-
oxydant (l’un des fruits le plus concentré en anti-oxydants), antivieillissement et anti-radicaux libres.

 La vitamine C naturelle, telle celle contenue dans l'acerola, est une vitamine euphorisante et
revitalisante. Par ailleurs, ses nombreuses activités (antioxydant, stimulant immunitaire) sont très
utiles contre le stress et ses manifestations.

Un apport régulier est recommandé en cas de surmenage, fatigue, stress et surtout en hiver et lors
des changements de saison. La vitamine C naturelle ne possède aucun effet "énervant", on peut la
prendre le soir !
Elle est conseillée vivement à tous les fumeurs dans le cadre d'un sevrage tabagique pour son
pouvoir détoxicant.

Vitamine A
Qu’est-ce que la vitamine A ?

La vitamine A est essentielle pour la lactation, la reproduction et la formation des hormones
stéroïdes. Elle est utilisée pour former les cellules qui tapissent l'appareil digestif, respiratoire,
l’appareil reproducteur et urinaire et dans tous les tissus des muqueuses du corps. Elle est également
essentielle pour garder une peau saine et constitue un antioxydant reconnu.

La vitamine A, aussi connue sous le nom de rétinol, est une vitamine liposoluble qui se produit
uniquement dans les aliments pour animaux. Les caroténoïdes, cependant, servent en tant que
grande source d'alpha, bêta et gamma-carotène que notre corps convertit en vitamine A et que l’on
trouve dans beaucoup de légumes et de fruits.Elle est indispensable pour notre santé et est
particulièrement abondante dans les aliments tels que les abricots, les brocolis, les melons, les
carottes, les choux frisés, le foie, les mangues, les poivrons rouges, les épinards et les patates douces.

Pourquoi prendre de la vitamine A?

Immunité: non seulement la vitamine A renforce les « points d'entrée » dans le corps humain, tels
que les muqueuses, de l'œil, des voies respiratoires, urinaires et intestinales, elle est également
essentielle pour les lymphocytes ou globules blancs, qui combattent l'infection une fois dans le corps.

Yeux: la vitamine A, une fois convertie dans la rétine (rétinaldéhyde), est vitale pour la santé des
yeux. Elle permet à l'œil de distinguer efficacement entre la lumière et l'obscurité, ce qui améliore la
vision nocturne. Par ailleurs, la vitamine A est censée lutter contre la cataracte, la dégénérescence
maculaire, le glaucome et d'autres maladies oculaires liées à l'âge.

Os et des dents: lorsque transformée en acide rétinoïque, la vitamine A maintient efficacement la
santé des os et des dents. La dentine, qui nécessite également de la vitamine A, forme la couche dure
de matière au sein de nos dents, assurant ainsi leur solidité. La vitamine A joue également un rôle
important dans le remplacement des tissus abîmés ou âgés par de nouveaux tissus pour assurer la
santé des os et des dents.

Calculs urinaires: les calculs urinaires ou particules solides dans le système urinaire, peuvent
entraîner des douleurs, des nausées et des vomissements. La vitamine A produit un composé minéral
au sein de l'organisme appelé phosphate de calcium qui peut empêcher la formation de ces
particules solides.

Peau: les propriétés antioxydantes de la vitamine A luttent contre les radicaux libres qui peuvent
abîmer la peau par le stress oxydatif. En maintenant une rétention d'humidité adéquate, la peau non
seulement protège contre le dessèchement ordinaire, mais aussi contre la kératinisation (le
processus durant lequel l'épiderme se durcit pour devenir une matière lourde qui constitue les
cheveux et les ongles), le psoriasis (une maladie de la peau marquée par des taches rouges ou qui
démangent ou squameuses), l'acné et même les rides.

Reproduction du système: la vitamine A est reconnue comme étant essentielle dans le processus de
la reproduction humaine.

Vitamine E

La vitamine E est une vitamine liposoluble recouvrant un ensemble de huit molécules organiques,
quatre tocophérols et quatre tocotriénols. La forme biologiquement la plus active est l'α-tocophérol,
la plus abondante dans l'alimentation étant le γ-tocophérol. Ces molécules sont présentes en grande
quantité dans les huiles végétales. Elles agissent, parallèlement à la vitamine C et au glutathion,
essentiellement comme antioxydants contre les dérivés réactifs de l'oxygène produits notamment
par l'oxydation des acides gras.

Antioxydant

L'organisme produit continuellement des radicaux libres, composés très réactifs comportant des
électrons célibataires. Les radicaux libres endommagent des composants cellulaires aussi divers que
les protéines, les lipides ou l'ADN. Les réactions radicalaires se propagent en chaîne : les molécules
déstabilisées par un électron célibataire deviennent à leur tour des radicaux libres. Les antioxydants
ont pour rôle de stopper ce processus en neutralisant les radicaux libres, pour réduire leur nocivité.
Ainsi, la vitamine E a la capacité de capter et de stabiliser (par résonance) l'électron célibataire des
radicaux libres.

Le tocophérol porteur d'un radical peut réagir avec un nouveau radical libre pour former une espèce
neutre, ou être régénéré par la vitamine C, le glutathion ou le coenzyme Q10.

La vitamine E joue principalement son rôle d'antioxydant dans les membranes biologiques. Les
mitochondries, qui sont génératrices de radicaux libres, contiennent de forts taux de vitamine E dans
leur membrane lipidique, constituée d'acides-gras polyinsaturés et soumis au stress oxydant.

Rôle physiologique (1) (2) (5)

Le mécanisme d’absorption de la vitamine E est mal connu. Pourtant, on sait qu’il se déroule dans la
partie moyenne de l’intestin grêle. Cette absorption est incomplète et seule 50% de la vitamine E
alimentaire est absorbée. On sait que les tocophérols sont absorbés en même temps que les acides
gras sous la forme de micelles. La vitamine E possède différents rôles au niveau de l’organisme :

•Vieillissement √ : la vitamine E est le meilleur des antioxydants. Elle neutralise les radicaux libres,
protégeant ainsi les membranes de nos cellules et assurant un ralentissement du vieillissement de
divers organes : les yeux, la peau, la prostate ainsi que les cartilages. La vitamine E permet également
de ralentir l’oxydation des acides gras insaturés participant ainsi au maintien d’un bon état des tissus.

 •Reproduction : la vitamine E serait un élément obligatoire dans le développement des cellules
sexuelles. Indispensable pendant la grossesse, elle participe à l’élaboration des tissus chez le fœtus.
Elle stimulerait également la fertilité et la fécondité.
•Vision √ : la vitamine E assure la protection des yeux et donc de la vision.

 •Système immunitaire √ : les tocophérols ont des actions anti-infectieuses en stimulant le système
de défense de l’organisme. Ils diminuent le mauvais cholestérol (LDL) et empêchent également les
dommages dus à l’athérosclérose et aux maladies cardiovasculaires. Ils jouent un rôle dans la
formation et le maintien des globules rouges dans le sang.

√ : allégations santé validées par l'EFSA

Conclusion

La vitamine E est une vitamine liposoluble non synthétisée par l’organisme. Bien que stockée, elle
doit être amenée en quantité suffisante par l’alimentation. La vitamine E a un rôle antioxydant
majeur, elle participe également au développement des cellules sexuelles et est indispensable à la
bonne formation du fœtus. En stimulant notre système immunitaire, elle nous aide à nous défendre
contre les attaques virales ou bactériennes. Lorsqu’elle est en trop faible concentration, des troubles
hématologiques, musculaires et ophtalmologiques peuvent apparaître.

Bibliographie

(1) Les vitamines Données Biochimiques nutritionnelles et cliniques CEIV

(2) Le nouveau guide des vitamines de Thierry Souccar et du Dr Jean Paul Curtay

(3) Afssa apports nutritionnels conseillés pour la population française

(4) http://www.afssa.fr/TableCIQUAL

(5) Encyclopédie des vitamines, Volume 1, 2, 3, Jean- Claude Guilland et Bruno Lequeu, Lavoisier
2009

Le ginseng asiatique (panax meyer)
Le ginseng est la plante médicinale qui jouit de la plus grande renommée en Asie. Les médecins
chinois considèrent le ginseng asiatique (Panax Ginseng) comme un tonique du Qi, la source de l'«
Énergie vitale ». Ils lui attribuent la propriété d'accroître la force et le volume du « Sang » (le concept
de « Sang », en MTC, est plus large qu’en médecine occidentale moderne – voir notre section
Médecine chinoise 101), d'augmenter la vitalité et l'appétit, de calmer l'« Esprit » et de procurer de la
« Sagesse ». On estime qu'il agit sur l'ensemble de l'organisme de plusieurs manières subtiles et qu'il
contribue de manière globale à la santé et au bien-être.

Traditionnellement, le ginseng asiatique (P. ginseng) est dit « blanc » lorsque la racine a simplement
été nettoyée et séchée. On le dit « rouge » ou « ginseng rouge coréen » lorsque la racine a été traitée
à la vapeur avant d'être séchée.
Selon les praticiens de la Médecine traditionnelle chinoise, le ginseng asiatique est « chaud », tandis
que le ginseng américain est plus « froid ». Cela signifie, en bref, que l’espèce asiatique est
stimulante et nourrit l’énergie Yang, tandis que l’espèce américaine a un effet calmant et nourrit le
Yin10. Les molécules actives connues des ginsengs sont les ginsénosides (de la famille des saponines).
De très nombreux ginsénosides ont été identifiés à ce jour et ils sont présents en proportions
différentes dans les 2 espèces.

En 1947, un éminent chercheur russe du nom de Lazarev formulait le concept d’« adaptogène » pour
décrire un type d'effet qui pourrait s'apparenter au concept chinois de « Tonique ». Selon la
définition de Lazarev, une substance adaptogène accroît, de manière générale et non spécifique, la
résistance de l'organisme aux divers stress qui l'atteignent. Tout en causant un minimum d'effets
indésirables, un produit adaptogène exerce une action normalisatrice non spécifique sur plusieurs
organes ou sur de nombreuses fonctions physiologiques.

Le concept correspond bien aux différents effets du ginseng, constatés au cours d’études cliniques.
Par exemple, il peut, selon les besoins de l’organisme, élever ou abaisser la température corporelle
et la tension artérielle, faire perdre du poids, stimuler ou calmer le système nerveux central, etc. Les
molécules actives connues sont les ginsénosides (de la famille des saponines).

Stimulation du système immunitaire. De nombreux essais chez différents animaux indiquent que le
ginseng peut stimuler le système immunitaire. Les données sont convaincantes chez l’humain aussi.
Chez des sujets vaccinés contre la grippe, des extraits normalisés de ginseng asiatique (G115®, 100
mg, 2 fois par jour)2 et de ginseng américain3 (COLD-fX®, 200 mg, 2 fois par jour) ont nettement
diminué le risque de contracter une infection respiratoire par rapport à un placebo.

Un essai a été mené au Canada auprès de 270 personnes sujettes au rhume. La prise d’un extrait
normalisé de ginseng américain (COLD-fX®, 400 mg par jour pendant 4 mois) a été plus efficace qu’un
placebo pour réduire l’intensité et la durée des symptômes4. De plus, seulement 10 % des personnes
du groupe expérimental ont eu plus d'un rhume, comparativement à 23 % dans le groupe placebo.
Un essai de moindre envergure sur le même produit a donné des résultats similaires auprès de
personnes âgées vaccinées5.

Fonction sexuelle. De nombreuses préparations médicinales issues de la Médecine traditionnelle
chinoise et destinées au traitement de diverses dysfonctions sexuelles renferment du ginseng. Les
auteurs d’une synthèse publiée en 2008 ont scruté 7 essais cliniques avec placebo, dont 6 ont porté
sur le ginseng asiatique rouge. Ils concluent que le ginseng rouge peut être utile en cas de
dysfonction érectile11.

Par ailleurs, un essai croisé avec placebo mené en Corée a donné des résultats prometteurs au
chapitre de l’amélioration de la fonction sexuelle chez des femmes en ménopause12.

 Diabète de type 2. Les données sont intéressantes. Plusieurs essais ont été faits pour vérifier l’effet
du ginseng sur le taux de glucose sanguin de personnes souffrant de diabète ou non13. Selon une
synthèse publiée en 2006, la plante a eu un effet bénéfique au cours de la plupart de ces études14.
Stimulation des fonctions cognitives. La Commission E et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
reconnaissent l'usage du ginseng asiatique (Panax Ginseng), entre autres pour rétablir la capacité de
travail physique et de concentration intellectuelle.

Deux essais croisés avec placebo publiés en 2010 indiquent que la prise d’une dose unique d’extrait
de ginseng asiatique17 ou américain18 a eu un effet bénéfique sur la mémoire à court terme, tout en
induisant une perception de plus grand calme chez les participants.

Au chapitre de la maladie d’Alzheimer, les auteurs d’une revue systématique se sont penchés sur 2
études ayant comparé les effets du ginseng asiatique comme adjuvant à ceux d’un traitement
classique seul. Bien que le traitement avec ginseng ait donné des résultats nettement supérieurs,
selon ces chercheurs, la validité de ces résultats est limitée par des failles méthodologiques
importantes21.

Des études cas-témoins et des recherches épidémiologiques menées en Corée ont fait état d'une
diminution du risque de cancer chez les sujets qui consomment du ginseng asiatique28. Dans le cadre
d’une vaste étude épidémiologique menée en Chine (Shanghai Women's Health Study), des
chercheurs ont suivi durant 3 à 4 ans un sous-groupe de 1 455 femmes chinoises souffrant d’un
cancer du sein. Ils ont établi 2 corrélations intéressantes : le taux de survie était supérieur chez les
femmes qui prenaient régulièrement du ginseng avant que le cancer ne soit diagnostiqué; et celles
qui ont consommé du ginseng après avoir reçu leur diagnostic ont eu une meilleure qualité de vie29.

Au cours d’essais in vitro et sur des animaux, plusieurs ginsénosides ont montré une activité
anticancer, jumelée à une faible toxicité32,33. Voilà pourquoi des chercheurs se sont intéressés au
ginseng comme traitement adjuvant du cancer, notamment pour contrer la fatigue extrême ressentie
par les patients. Dans cette étude, les patients qui avaient pris une dose de 1 000 mg ou de 2 000 mg
de ginseng américain ont rapporté avoir plus d’énergie, se sentir moins fatigués et avoir amélioré
davantage leur bien-être général, comparativement aux sujets du groupe placebo et à ceux qui
avaient pris une dose de 750 mg34. Au cours d’un essai antérieur avec placebo mené sur 53 sujets
aux prises avec le cancer, la prise de 3 g d’extrait de ginseng rouge avait amélioré la qualité de vie des
participants, surtout au plan psychologique35.

Précautions

■ Lorsqu'on entreprend un traitement ayant pour effet de modifier son taux de glucose sanguin, il
faut surveiller sa glycémie de très près. Il est aussi nécessaire d’avertir son médecin, afin qu’il puisse,
au besoin, revoir la posologie des médicaments hypoglycémiants classiques.

■ La Commission E recommande d'éviter le ginseng asiatique (P. ginseng) en cas d'hypertension
artérielle.

■ Selon les auteurs d’une synthèse récente, les données sont insuffisantes pour conclure à
l’innocuité des ginsengs pour les femmes enceintes et celles qui allaitent. Ils recommandent donc la
prudence38.

Effets indésirables
■ Aux dosages recommandés, les ginsengs sont essentiellement dénués d’effets indésirables. Une
analyse des données portant sur les effets indésirables qui ont été relevés dans l'ensemble des
études cliniques révèle qu'il n'y a pas eu, chez les sujets traités, plus d'effets indésirables que chez les
sujets des groupes témoins39.

■ Notez qu’en 1979, une étude portant sur 133 sujets prenant du ginseng asiatique a fait état de
plusieurs effets indésirables chez 14 personnes : hypertension, nervosité, irritabilité, insomnie,
diarrhée, etc. L’auteur a nommé ce phénomène ginseng abuse syndrome (GAS), mais son étude a été
discréditée pour manque de rigueur, car entre autres, les sujets ayant rapporté ces effets indésirables
consommaient de très grandes quantités de ginseng (jusqu’à 15 g par jour) et plusieurs ingéraient
aussi beaucoup de caféine. Aucun autre cas de GAS n’a été signalé depuis40.

Exclusion de responsabilité

Les propos et réflexions tenus et rassemblés dans cette présentation n'ont pour but que d'informer le lecteur sur une
technique qui peut être utile à chacun. Ces informations sont une compilation de documents provenant de la littérature
spécialisée et de nombreux sites internet sérieux. Il ne s'agit en aucune manière d'une recommandation pour le traitement
ou la guérison de certaines maladies, l'auteur et éditeur n'ayant ni le droit ni l'envie de se substituer à un médecin ou
assimilé. Dans tous les cas le lecteur qui a recours à un traitement quel qu'il soit le fait de sa propre initiative. L'auteur et
éditeur n'a pas l'intention de poser des diagnostics ni d'émettre des recommandations thérapeutiques. En cas de
problèmes de santé, les procédés dont il est question dans cet ouvrage ne sauraient remplacer un traitement médical
professionnel.. Il est au contraire souhaitable que le lecteur discute avec son médecin des informations contenues ici. Il est
indispensable de suivre ces conseils. Nous rappelons que les personnes atteintes de maladies graves ou d'affections
chroniques, de même que les patients en cours de traitement, en particulier les personnes souffrant de graves troubles
rénaux, ne doivent jamais changer, interrompre ou modifier leur traitement sans l'avis de leur médecin... Cela vaut pour
toute technique nouvelle qui pourrait avoir une incidence sur les traitements en cour .L'auteur et éditeur décline et se
décharge de toute responsabilité quant aux méthodes, avis et recommandations émis dans ce document.
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