Informations récentes décembre 2021: nouveautés, suppressions, autres modifications - CBIP

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janvier 2022 - Informations récentes décembre 2021: nouveautés, suppressions, autres modifications © CBIP

Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022

Informations récentes décembre 2021: nouveautés, suppressions, autres modifications

     Nouveautés en médecine spécialisée
    • acide bempédoïque et acide bempédoïque + ézétimibe
    • lisdexamfétamine
    • onasemnogène abéparvovec
    • ozanimod
    • romosozumab
    • tralokinumab
     Nouveautés en oncologie
    • chlorméthine
     Suppressions et interruptions de commercialisation (>1 an)
    • ambroxol comprimés
    • gonadotrophine chorionique
    • lorazépam injectable
    • phénazopyridine
    • tiapride injectable
  Autres modifications
    • Modifications de remboursement: certains analgésiques en cas de douleur chronique et
  sémaglutide par voie orale
    • DHPC
    • programmes médicaux d'urgence et d’usage compassionnel

  ▼: médicaments soumis à une surveillance particulière et pour lesquels la notification d’effets
  indésirables au Centre Belge de Pharmacovigilance est encouragée (entre autres médicaments
  contenant un nouveau principe actif, médicaments biologiques).

  Les infos récentes de ce mois de décembre prennent en compte les modifications portées à notre
  connaissance jusqu’au 30 novembre. Les changements signalés après cette date seront repris dans les
  infos récentes du mois de janvier.

 Nouveautés en médecine spécialisée
 acide bempédoïque (Nilemdo®▼) et acide bempédoïque + ézétimibe (Nustendi®▼)
  L’acide bempédoïque est le premier inhibiteur de l’ATP-citrate lyase, une enzyme qui intervient
  dans la synthèse hépatique du cholestérol. Il est commercialisé en monopréparation (Nilemdo®,
  chapitre 1.12.9) ou en association avec l’ézétimibe (Nustendi®, chapitre 1.12.10). Les deux
  spécialités ont pour indication le traitement de l’hypercholestérolémie primaire et de la
  dyslipidémie mixte de l’adulte, en association ou non avec une statine et/ou d’autres
  hypolipidémiants, chez les patients chez qui on vise une diminution plus prononcée du LDL-
  cholestérol, ou en cas d’intolérance ou de contre-indication aux statines (synthèse du RCP).
  Commentaire du CBIP
  La place de l’acide bempédoïque dans la prise en charge de l’hypercholestérolémie et du risque
  cardiovasculaire n’est pas encore claire. Bien qu’il diminue le taux de LDL-cholestérol, un effet
  bénéfique sur des critères d’évaluations cardiovasculaires n’a pas encore été démontré. Il faut être
  attentif au risque d’hyperuricémie et de goutte, ainsi qu’au risque de majoration des effets
  indésirables des statines en cas d’utilisation concomitante.

  Efficacité

  • L’acide bempédoïque n’a pas encore été évalué sur des critères forts (décès et événements
    cardiovasculaires). Une étude est attendue pour 2022.

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  • L’acide bempédoïque a diminué le LDL-cholestérol d’environ 17% après 12 semaines (critère primaire,
    résultat maintenu jusqu’à 52 semaines) dans 2 études versus placebo chez 3000 patients présentant
    majoritairement une athérosclérose avérée. Les patients recevaient déjà une statine à la dose
    maximale tolérée ou en association avec d’autres hypolipidémiants.1-4
  • L’association acide bempédoïque + ézétimibe a été évaluée dans une étude à 4 bras de 12 semaines
    chez des patients avec une hypercholestérolémie familiale hétérozygote, une athérosclérose avérée
    ou plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires. Les résultats sur le LDL-cholestérol pour
    l’association, l’acide bempédoïque, l’ézétimibe et le placebo étaient de respectivement -36%, -17%, -
    23%, +1,8%. 2,5

  Innocuité

  • Contre-indications
     – Grossesse, allaitement, administration concomitante de simvastatine à une dose supérieure à 40
       mg.
     – Association acide bempédoïque + ézétimibe : aussi administration concomitante de statine en cas
       d’affection hépatique évolutive ou d’augmentation persistante des enzymes hépatiques.
  • Effets indésirables
     – Acide bempédoïque : les plus fréquents (1-10%): hyperuricémie, douleur aux extrémités, anémie,
       augmentation des enzymes hépatiques, goutte.
     – Acide bempédoïque + ézétimibe : aussi constipation, perte d’appétit, céphalées, hypertension, toux,
       troubles gastro-intestinaux, sécheresse buccale, augmentation de la créatinine et des créatine
       kinases, myalgies, arthralgies, fatigue.
     – L’acide bempédoïque peut augmenter l’uricémie, avec un risque de crise de goutte chez les
       patients prédisposés.
     – Une étude de 24 semaines réalisée chez des patients intolérants aux statines a montré plus
       d’arrêts de traitements pour effets indésirables dans le groupe acide bempédoïque que dans le
       groupe placebo (18% vs 12%), bien qu’il y ait eu moins de symptômes musculaires (13% vs 16%).6
  • Grossesse et allaitement : comme les autres hypolipidémiants, l’acide bempédoïque pourrait diminuer
    la production de dérivés du cholestérol nécessaires au développement du fœtus ou de l’enfant allaité.
  • Interactions
     – Augmentation des concentrations plasmatiques des statines, avec un risque de myopathie.
  • Précautions particulières
     – La fonction hépatique doit être évaluée en début de traitement, et régulièrement chez les patients
       avec une insuffisance hépatique sévère. Il doit être interrompu si les transaminases sont trois fois
       supérieures à la limite supérieure de la norme. L’association acide bempédoïque + ézétimibe est
       déconseillée en cas d’insuffisance hépatique modérée.7,8

  Posologie : 1 comprimé p.j.

  Coût : entre 245€ et 265€ pour 3 mois de traitement, non remboursé au 1er décembre 2021.

 lisdexamfétamine (Elvanse®             )
  La lisdexamfétamine (Elvanse®          , chapitre 10.4., assimilé aux stupéfiants) a pour indication le
  trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez les enfants à partir de 6 ans en cas
  de réponse insuffisante au méthylphénidate, sous la supervision d’un spécialiste des troubles du
  comportement de l’enfant ou de l’adolescent (synthèse du RCP). La lisdexamfétamine est une
  prodrogue de la dexamphétamine, toutes deux utilisées depuis longtemps dans d’autres pays. En
  Belgique, la dexamphétamine est disponible en préparation magistrale.
  Commentaire du CBIP
  Comme pour les autres traitements médicamenteux du TDAH, les études sont majoritairement de
  courte durée et il existe peu d’études comparatives. La lisdexamfétamine pourrait être une option
  en cas d’efficacité insuffisante du méthylphénidate. La croissance, ainsi que l’état cardiovasculaire
  et psychique, doivent être surveillés pendant toute la durée du traitement. Il faut être attentif au

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                          Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 2/14
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  risque de mésusage ou d’abus. Un article plus détaillé sera prochainement publié dans nos Folia.

  Innocuité

  • Contre-indications : traitement concomitant ou dans les 2 semaines précédentes avec un IMAO,
    hyperthyroïdie, agitation, maladie cardiovasculaire symptomatique, artériosclérose avancée,
    hypertension artérielle modérée, glaucome.
  • Effets indésirables
     – Très fréquents (≥10%) : diminution d’appétit et perte de poids, insomnie, céphalées, douleurs
       abdominales.
     – Fréquents (1-10%) : vertiges, somnolence, tachycardie, sécheresse buccale, troubles gastro-
       intestinaux, irritabilité, fatigue, pyrexie
        • Enfants : tics, labilité émotionnelle, agressivité, rash
        • Adolescents : anxiété, dépression, impatiences, tremblements, palpitations, dyspnée, nervosité.
     – Augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle, cardiomyopathies. Des cas de morts
       subites ont été rapportés chez des enfants et adolescents, notamment en cas d’anomalies ou de
       troubles cardiaques.
     – Apparition ou aggravation de troubles psychiatriques, convulsions, troubles visuels.
     – Retard de croissance pendant le traitement.
  • Interactions
     – Risque de crise hypertensive en cas d’association avec des IMAO.
     – Diminution de l’effet des antihypertenseurs.
     – Risque de syndrome sérotoninergique en cas d’association avec d’autres médicaments ayant des
       propriétés sérotoninergiques comme les ISRS et les ISRN (à propos du syndrome sérotoninergique,
       voir Intro 6.2.4).
     – Potentialisation de l’effet analgésique des opioïdes.
     – La lisdexamfétamine est un inhibiteur faible du CYP2D6 (voir Tableau Ic. dans Intro.6.3.).
     – Les médicaments modifiant le pH urinaire ont un effet sur l’élimination des amphétamines :
       l’acidification augmente leur élimination, tandis que l’alcalinisation la diminue.
  • Précautions particulières
     – La croissance, l’état cardiovasculaire (y compris la tension artérielle) et l’état psychique doivent
       être surveillés pendant toute la durée du traitement.
     – Il faut être attentif au risque de mésusage ou d’abus. Les signes d’intoxication chronique sont :
       dermatose, insomnie, irritabilité, hyperactivité, trouble de la personnalité, psychose.
     – En cas d’insuffisance rénale sévère, la posologie ne peut pas dépasser 50 mg p.j.
     – L’arrêt brutal peut entraîner une fatigue extrême et un état dépressif.9-12

  Du matériel Risk Minimization Activities (RMA    ) est à disposition des professionnels de la santé.

  Posologie : à partir de 20-30 mg p.j. à augmenter par paliers de 10 ou 20 mg chaque semaine (max 70
  mg p.j.).

  Coût : 80 à 105 € pour 30 comprimés, en fonction du dosage, non remboursé au 1er décembre 2021.

 onasemnogène abéparvovec (Zolgensma®▼)
  L’onasemnogène abéparvovec (Zolgensma®▼, chapitre 20.3, usage hospitalier) est un médicament
  orphelin de thérapie génique permettant l’expression de la protéine de survie des motoneurones
  (SMN) humaine. Il a pour indication le traitement de certains types d’amyotrophie spinale 5q
  (synthèse du RCP).

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        L’amyotrophie spinale est une maladie congénitale neuromusculaire rare qui résulte en une atrophie
        musculaire progressive. En temps normal, chez les bébés non traités atteints de la forme sévère
        (type I), un quart survit sans l’aide d’un ventilateur et la position assise n’est jamais atteinte. Une
        perfusion i.v. unique d’onasemnogène abéparvovec chez des bébés atteints de la maladie de type I a
        réduit la nécessité de recourir à une ventilation artificielle et a amélioré les fonctions motrices. Sur
        22 bébés traités, 20 respiraient sans système de ventilation après 14 mois et 14 étaient capables de
        rester assis pendant au moins 30 secondes à 18 mois. Une augmentation des transaminases
        hépatiques est très fréquente et des cas d’atteinte hépatique grave sont survenus. Des tests
        hépatiques et sanguins doivent être effectués avant et après avoir reçu la perfusion. Une
        corticothérapie systémique doit également être administrée. 13-15.

        Son coût est très important : 2.061.700€ remboursé en a!

 ozanimod (Zeposia® ▼)
  L’ozanimod (Zeposia®▼, chapitre 12.3.2.4.3), comme le fingolimod et le siponimod, est un
  modulateur des récepteurs à la sphingosine-1-phosphate (S1P) à administration orale. Il a pour
  indication les formes actives de sclérose en plaques (SEP) récurrente-rémittente (synthèse du RCP).
  Sa place par rapport aux autres traitement de la SEP n’est pas claire. Il n’a été comparé que par
  rapport à l’interféron β-1, avec une efficacité supérieure sur le taux de rechutes, mais sans bénéfice
  supérieur sur la progression de l’invalidité à 6 mois. Certains effets indésirables rares sont
  potentiellement graves.

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                                 Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 4/14
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        Innocuité
        Les contre-indications, effets indésirables et précautions particulières sont globalement ceux des
        modulateurs des récepteurs à la S1P.

        Contre-indications : syndrome d’immunodéficience, infections sévères ou chroniques actives,
        pathologie maligne active, insuffisance hépatique sévère, événement cardiovasculaire sévère dans
        les six derniers mois, trouble de la conduction, grossesse.

        Effets indésirables : fréquents (1-10%) : infections respiratoires et urinaires, lymphopénie, œdème
        maculaire, bradycardie, hypertension, élévation des enzymes hépatiques.

        Grossesse : en raison du risque tératogène, une contraception doit être utilisée jusqu’à 3 mois après
        l’arrêt du traitement.

        Interactions
        • Un avis cardiologique est recommandé chez les personnes à risque de bradycardie : utilisation
          concomitante de certains antiarythmiques, de médicaments bradycardisants ou de médicaments
          allongeant l’intervalle QT.
        • L’ozanimod est métabolisé principalement par le CYP2C8, avec un risque d’interactions avec les
          inducteurs et inhibiteurs du CYP2C8 (voir Tableau Ic. dans Intro.6.3.). L’administration
          concomitante d’inducteurs ou d’inhibiteurs puissants du CYP2C8 est déconseillée.
        • Augmentation du risque d’immunosuppression en cas de traitement concomitant avec des
          médicaments immunomodulateurs ou antitumoraux.
        • Vaccination: Concernant la vaccination chez les patients sous traitement immunosuppresseur,
          voir 12.1. Vaccins-rubrique Précautions particulières et Folia de mars 2021.

        Précautions particulières
        • La prudence est conseillée en cas d’insuffisance hépatique et de maladie respiratoire.
        • Avant l’instauration du traitement, les analyses suivantes sont à réaliser : ECG, test de grossesse.
        • Les patients non protégés doivent être vaccinés contre le zona.
        • Avant l’instauration et pendant le traitement, les paramètres suivants doivent être surveillés :
           numération-formule sanguine (en particulier les lymphocytes), bilan ophtalmologique chez les
           patients à risque d’œdème maculaire, enzymes hépatiques, examen cutané, tension artérielle.
        • Surveiller l’apparition éventuelle de symptômes évocateurs de
            – ​Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) : faiblesse unilatérale, troubles visuels
               ou psychiques.
            – Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) : céphalées sévères, confusion,
               convulsions, perte de vision.
        • Les patients doivent être surveillés lors de l’arrêt du traitement en raison d’un risque d’effet
           rebond avec exacerbation sévère.16-20

        Posologie : titration jusqu’à 0,92 mg 1 x p.j.

        Coût :1 255€ pour un mois de traitement, remboursé en b!

 romosozumab (Evenity®▼                  )
  Le romosozumab s.c. (Evenity®▼ , chapitre 9.5.5.2.) est un anticorps monoclonal humanisé qui
  inhibe la sclérostine, augmentant ainsi la formation osseuse et la production de matrice osseuse. Il
  a pour indication le traitement de l’ostéoporose sévère chez les femmes ménopausées (synthèse du
  RCP).
  Commentaire du CBIP
  Le romosozumab augmente la densité minérale osseuse (DMO) et diminue le risque de fractures

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                                 Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 5/14
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  (vertébrales et cliniques). Il s’est avéré être plus efficace que l’alendronate pour prévenir les
  fractures vertébrales et les fractures cliniques (vertébrales symptomatiques et non-vertébrales) et
  plus efficace que le tériparatide pour augmenter la DMO de la hanche totale. Les données de
  sécurité sont préoccupantes en raison des risques majorés d’événements cardiovasculaires graves
  et de décès dans certaines études. Au vu des données disponibles, la Haute Autorité de Santé
  (HAS) 21 en France estime que le romosozumab est une nouvelle option thérapeutique à
  utiliser uniquement chez les patientes ménopausées de moins de 75 ans, atteintes d’ostéoporose
  sévère, avec un antécédent de fracture sévère et en l’absence d’antécédent de coronaropathie. Le
  romosozumab ne doit pas être utilisé chez les femmes ayant un antécédent d’infarctus du
  myocarde ou d’AVC. Il ne doit pas non plus être utilisé pour une durée de traitement supérieure à
  12 mois. Etant donné les incertitudes quant à sa tolérance, des données supplémentaires sont
  nécessaires afin d’établir sa balance bénéfice/risque. Il importe aussi de tenir compte de son prix
  puisque le romozosumab est plus coûteux que les alternatives disponibles dans le traitement de
  l’ostéoporose, y compris le dénosumab et le tériparatide.

  Efficacité

  • Le romosozumab augmente la DMO et réduit le risque de fractures cliniques (vertébrales
    symptomatiques et non-vertébrales) et vertébrales versus placebo.
  • Après un an, son effet sur la formation osseuse s’amenuise mais la réduction du risque de fractures se
    maintient lorsque le traitement avec le romosozumab est suivi d’un autre traitement anti-résorptif
    (p.ex. un biphosphonate ou le dénosumab). Dans l’étude principale versus placebo, le traitement a été
    suivi chez toutes les participantes par un traitement avec le dénosumab 60 mg une fois tous les 6
    mois pendant 12 mois supplémentaires.
  • L’essai versus placebo a été réalisé sur une population comptant seulement 40% de participantes avec
    un risque élevé de fractures.
  • Le traitement séquentiel par le romosozumab suivi de l'alendronate a été démontré supérieur à
    l’alendronate seul en termes de réduction des fractures (vertébrales, vertébrales symptomatiques et
    non-vertébrales). La réduction du risque absolu de fractures non-vertébrales est toutefois faible.22-25

           Le romosozumab a été étudié versus alendronate, dans une étude de supériorité randomisée, en
           double aveugle, chez 4093 femmes ménopausées âgées de 55 à 90 ans et ayant des antécédents
           de fracture de fragilité. Dans une première phase d’un an, le romosozumab ou l’acide
           alendronique ont été administrés. Par la suite, l’acide alendronique a été administré pour une
           année supplémentaire à toutes les participantes. La fréquence des fractures vertébrales était
           statistiquement plus faible pour le romosozumab après 24 mois (4.1% vs 8%). Après un suivi
           médian de 33 mois, la fréquence des fractures cliniques (non-vertébrales et vertébrales
           symptomatiques) était également statistiquement réduite chez les patientes ayant reçu le
           romosozumab (9.7% vs 13%). Au moment de l’analyse principale (33 mois), une réduction de la
           fréquence des fractures de la hanche et ostéoporotiques majeures a également été montrée dans
           le groupe romosozumab (3.2% vs 2%, donnant un NNT de 83 patients traités 33 mois, et 10.2%
           vs 7.1% , NNT =32, respectivement, critères d’évaluation secondaires).26

  • Il a été montré que le romosozumab était supérieur au tériparatide pour augmenter la DMO (critère
    d’évaluation intermédiaire) chez les femmes ménopausées prétraitées par des bisphosphonates, au
    cours de la première année suivant la transition. 22-25

           Le romosozumab a été comparé au tériparatide en traitement de transition dans une étude
           randomisée ouverte, chez 436 femmes ménopausées de 55 à 90 ans, atteintes d’ostéoporose,
           présentant un risque élevé de fractures et prétraitées par des biphosphonates (bisphosphonate
           oral pendant ≥ 3 ans et alendronate pendant la dernière année). Après 12 mois, la variation
           moyenne de la DMO au niveau de la hanche totale par rapport aux valeurs initiales était de
           +2,6% dans le groupe romosozumab contre -0,6% dans le groupe tériparatide.27

  • Il n’y a pas eu d’étude comparative versus dénosumab.

  Innocuité

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                             Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 6/14
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  • Effets indésirables
    – Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10%) sont rhinopharyngite et arthralgie.
    – Des réactions liées à l’hypersensibilité sont survenues chez 6,7% des patients.
    – Dans les études, une augmentation du nombre d’événements cardiovasculaires graves (infarctus du
       myocarde et AVC) a été observée chez les patients traités par romosozumab.28,29

               Dans l’étude versus alendronate, le pourcentage de femmes présentant des événements
               cardiaques indésirables majeurs (infarctus du myocarde, AVC ou décès attribué à une cause
               cardiovasculaire) était de 2,0 % dans le groupe romosozumab contre 1,1 % dans le groupe
               alendronate (rapport de risque : 1,87, IC95% : 1,11 à 3,14 ; NNH=111 pour 33 mois). Ce
               déséquilibre était dû spécifiquement aux événements ischémiques cardiaques graves (0,8%
               contre 0,3%) et aux événements cérébrovasculaires graves (0,8% contre 0,3%). Le fréquence
               d’événements cardiovasculaires graves a également été plus élevée dans l'étude versus
               tériparatide (2,3% pour le romosozumab contre 0,9% pour le tériparatide).
               Il n’y a toutefois pas eu de différence concernant les événements cardiaques indésirables
               majeurs dans l’essai versus placebo (0,8% dans les deux groupes). Il est à noter que ces études
               ont été réalisées sur des populations largement différentes (population plus jeune, moins
               d’antécédents d’hypertension, ostéoporose moins sévère dans l’étude versus placebo).

      – Il existe des données inquiétantes à prendre en compte suggérant une augmentation de la
        mortalité chez les plus de 75 ans.29

               Dans une analyse en sous-groupe de l’étude versus placebo, les patientes âgées de 75 ans et
               plus ayant reçu le romosozumab ont présenté un risque de décès significativement plus élevé
               (1,7% vs 0,7% ; HR 2,4, IC95% : 1,03 à 5,40 ; NNH=100). Une analyse de sécurité des
               différentes études pivots groupées a révélé le même risque. Dans le sous-groupe de plus de 75
               ans, des événements indésirables fatals sont survenus significativement plus souvent sous
               traitement par romosozumab par rapport au contrôle (alendronate ou placebo) : 2,0% vs 1,2%
               (HR 1,71, IC95% : 1,06 à 2,78).

       – Une hypocalcémie a été rapportée peu fréquemment (0,4% des patients).
       – Des effets osseux graves (ostéonécrose de la mâchoire, fracture fémorale atypique) ont également
         été rapportés.
  •   Contre-indications:
       – Antécédents d’infarctus du myocarde ou d’AVC
       – Hypocalcémie.
  •   Au vu des incertitudes sur la sécurité, l'EMA a imposé des mesures d'atténuation des risques29 :
       – L’indication a été restreinte aux patientx à risque élevé de fractures
       – Le romosozumab est contre-indiqué chez les patients ayant déjà subi un AVC ou une crise
         cardiaque.
       – Un suivi de pharmacovigilance des effets cardiovasculaires graves par rapport aux autres
         médicaments de l’ostéoporose a été demandé.
  •   Les signes et symptômes d’une hypocalcémie doivent être surveillés. Les patients doivent être
      supplémentés de manière adéquate en calcium et en vitamine D avant et pendant le traitement. Les
      taux de calcium doivent être surveillés chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère.28
  •   Du matériel Risk Minimization Activities (RMA ) est à disposition des professionnels de la santé.

  Posologie : 210 mg (2 injections s.c.) une fois par mois, sans dépasser 12 mois. Une supplémentation
  adéquate en calcium et en vitamine D avant et pendant le traitement doit être mise en place.

  Coût : 469,05 € par mois remboursé en b!

 tralokinumab (Adtralza®▼)
  Le tralokinumab s.c. (Adtralza®▼, chapitre 12.3.2.2.) est un anticorps monoclonal humain qui se lie
  à l’interleukine-13 (IL-13) et inhibe son activité. Il a pour indication le traitement de la dermatite

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janvier 2022 - Informations récentes décembre 2021: nouveautés, suppressions, autres modifications © CBIP

  atopique modérée à sévère de l’adulte qui nécessite un traitement systémique (synthèse du RCP).
  Commentaire du CBIP
  Le tralokinumab a montré une efficacité pour réduire l’étendue et la gravité de la dermatite
  atopique après échec des corticostéroïdes topiques chez des patients atteints d’une maladie
  modérée à sévère. Il s’agit d’une alternative supplémentaire dans le traitement des dermatites
  atopiques modérées à sévères.
  Le manque d’étude versus comparateurs actifs ainsi que le manque de recul sur son efficacité et sa
  sécurité à long terme nous ne permettent pas de conclure quant à sa place parmi les options
  thérapeutiques de la dermatite atopique. Son coût est très élevé.

  Efficacité

  • L’efficacité a été étudiée en monothérapie ou en association aux corticostéroïdes topiques chez 1976
    patients atteints d'une maladie modérée à sévère ayant préalablement présentés une réponse
    insuffisante aux corticostéroïdes topiques et candidats pour une thérapie systémique.
  • Le tralokinumab en monothérapie et en association aux corticostéroïdes topiques a été efficace dans
    3 RCT versus placebo pour réduire de manière cliniquement pertinente l'étendue et la gravité de la
    dermatite atopique, mesurée selon un score de « blanchiment » de la peau (score IGA) ou un score de
    surface et de sévérité de l’eczéma (score EASI) après 16 semaines de traitement (critère d’évaluation
    primaire).30
  • Seulement 50 à 60% des patients ayant obtenu une réponse satisfaisante après 16 semaines de
    traitement (score IGA 0 ou 1 (pas ou presque pas de lésions) et/ou réduction de 75% du score EASI)
    ont conservé ce bénéfice lorsque l’administration du tralokinumab en monothérapie (à un régime de
    1x/2 semaines) a été prolongée de 36 semaines.
  • Une proportion plus importante de patients (80% à 90%) a pu maintenir une réponse satisfaisante
    lorsque des corticostéroïdes topiques ont été appliqués conjointement à l’administration de
    tralokinumab. Toutefois, ceci a été évalué sur une période nettement plus courte de seulement 16
    semaines supplémentaires.
  • Dans les différentes études, seuls environ 40% des patients avaient déjà reçu un traitement antérieur
    par un immunosuppresseur systémique.
  • La manque d’étude versus comparateur actif, ce qui aurait pu être bénéfique pour le positionnement
    du tralokinumab dans l'arsenal thérapeutique de la dermatite atopique, est à déplorer.

         Etude                                 Intervention   Critère d’évaluation          Résultat
         ECZTRA 1 et ECZTRA 231                Traitement     Primaire: % de patients       ECZTRA 1              ECZTRA 2
                                               initial:       ayant atteint un score IGA*
         Monothérapie:                                        de 0 ou 1 à la semaine 16     Traitement initial:   Traitement
         2 RCT chez 1596 patients avec:        tralokinumab                                 15,8 vs 7,1           initial:
         -score IGA de 3 ou 4,                 300 mg 1x/2    Secondaire: % de              (p0,05)
         immunosuppresseur systémique          pour les
         (ciclosporine, méthotrexate,          patients
         azathioprine et mycophénolate).       répondeurs°
                                               à la semaine
                                               16
                                               tralokinumab
                                               300 mg 1x/2
                                               semaines
                                               vs

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                                            Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 8/14
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                                                   vs
                                                   tralokinumab
                                                   300 mg 1x/4
                                                   semaines
                                                   vs
                                                   placebo
                                                   de la
                                                   semaine 16 à
                                                   la semaine
                                                   52
                                                                                                  ECZTRA 1                ECZTRA 2
                                                                    Primaire: % de patients       Traitement              Traitement
                                                                    ayant une réduction d’au      initial:                initial:
                                                                    moins 75% du score            25,0 vs 12,7            33,2 vs
                                                                    EASI** à la semaine 16        (p
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                                                                   répondeurs° à la semaine
                                                                   32 parmi
                                                                   les répondeurs à la
                                                                   semaine 16
                                                                                              Entretien:
                                                                                              92,5 vs
                                                                                              90,8

  Innocuité

  • Les effets indésirables les plus fréquents (≥ 10%) sont des infections des voies respiratoires
    supérieures (23,4%). Des réactions au site d’injection, conjonctivites ou éosinophilies sont également
    fréquentes (1 à 10 %).
  • Les vaccins vivants ne doivent pas être administrés au cours du traitement par le tralokinumab.33

  Posologie : dose initiale : 600 mg (4 injections s.c.), ensuite 300 mg (2 injections s.c.) toutes les 2
  semaines. Le tralokinumab peut être utilisé avec ou sans corticostéroïdes topiques.

  Coût : 1 233,28 €/ mois non remboursé au 1er décembre 2021.

 Nouveautés en oncologie
 chlorméthine (Ledaga®               )
  La chlorméthine (Ledaga® , chapitre 15.12., médicament orphelin) est un agent alkylant
  bifonctionnel du groupe des moutardes azotées. Elle a pour indication le traitement topique des
  lymphomes T cutanés de type mycosis fongoïde (synthèse du RCP).

        Innocuité
         • Les effets indésirables les plus fréquents sont des réactions cutanées dont: dermatites (55%),
           prurit (20%), infections cutanées (12%), ulcérations cutanées (6%) et hyperpigmentation (6%). Des
           réactions d'hypersensibilité cutanée ont été rapportées chez 2% des patients traités.
         • Grossesse et allaitement: La chlorméthine n'est pas recommandée chez les femmes en âge de
           procréer n'utilisant pas de méthode de contraception et durant la grossesse.
         • Précautions particulières: Avant dispensation, le tube de gel est à conserver au congélateur.
           Après décongélation il se conserve au maximum 2 mois au réfrigérateur. L’application est à
           effectuer par le patient lui-même ou l’aidant, en portant des gants jetables exclusivement en
           nitrile, et en se lavant les main à l’eau et au savon immédiatement après l’application.34,35

        Du matériel Risk Minimization Activities (RMA   ) est à disposition des professionnels de la santé.

        Coût 1 486,40 € remboursé en a!

     Suppressions et interruptions de commercialisation (>1 an)
  Sont mentionnés dans cette rubrique
  - les arrêts de commercialisation
  - les interruptions de commercialisation (durée prévue de plus d’un an)
  Les interruptions temporaires ne sont pas reprises ici, elles sont signalées dans le répertoire par ce sigle:

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  La liste des médicaments indisponibles peut être consultée sur le site de
  l’AFMPS-Pharmastatut.
 ambroxol comprimés (Surbronc®)
  L’ambroxol en comprimés (Surbronc®, chapitre 4.2.2.4.) n’est plus disponible sur le marché belge.
  L’utilité des mucolytiques et des expectorants en cas de toux n’est pas établie, ni chez l’enfant, ni chez
  l’adulte. D’autres expectorants et mucolytiques en comprimés restent disponibles (chapitre 4.2.2.).

 gonadotrophine chorionique (Pregnyl®)
  La gonadotrophine chorionique humaine (HCG) (Pregnyl®, chapitre 6.5.2.) est retirée du marché. Elle était
  utilisée dans le cadre de la procréation médicalement assistée, pour le déclenchement de l’ovulation, ou
  pour le soutien de la phase lutéale. La HCG biosynthétique (choriogonadotropine) est une alternative
  (chapitre 6.5.2.) mais son coût est beaucoup plus élevé.

 lorazépam injectable (Temesta®            )
  Le lorazépam injectable (Temesta® , chapitre 10.1.1.) n’est plus disponible. L’administration
  intraveineuse lente de lorazépam constituait une option pour arrêter les convulsions en cas de crises
  tonico-cloniques prolongées (plus de 5 min). Le midazolam par voie intramusculaire ou buccale (chez
  l’enfant) est préféré. Le diazépam par voie intraveineuse ou rectale est une autre alternative toujours
  disponible (voir Folia de septembre 2015 et Folia de juin 2016). Les différentes formes orales y compris
  le lyophilisat Expidet® restent également disponibles.

 phénazopyridine (Uropyrine®)
  La phénazopyridine (Uropyrine®, chapitre 7.4.) n’est plus disponible sur le marché belge. Elle était
  proposée sans arguments pour le soulagement de divers symptômes (douleur, brûlure) au niveau du
  tractus urinaire.

 tiapride injectable (Tiapridal®       )
  Le tiapride injectable (Tiapridal® , chapitre 10.2.3.) est retiré du marché. Il reste disponible par voie
  orale. Le tiapride est parfois utilisé, sans beaucoup de preuves, dans les états d'agitation psychomotrice,
  notamment dans l’éthylisme chronique. D’autres antipsychotiques injectables sont toujours disponibles.

 Autres modifications
 Modifications de remboursement
  • À partir du 1er janvier 2022, le remboursement de certains analgésiques pour les patients souffrant de
    douleurs chroniques sera simplifié. Les autorisations annuelles (A.R. du 03.06.2007) ne seront plus
    valables : les analgésiques en question sont indiqués sur notre site par le symbole "Chr". Seul le
    système de remboursement selon le Chapitre IV des médicaments (contrôle a priori, catégorie B),
    valable à vie, sera conservé. Ce système de remboursement unique sera plus avantageux à la fois pour
    le patient, pour le médecin et pour l’assurance soins de santé. Voir Bon à savoir du 1er décembre 2021
     et site de l’INAMI.
  • Le sémaglutide par voie orale (Rybelsus®▼, chapitre 5.1.6), qui était déjà disponible via importation
    parallèle mais non remboursé, est maintenant commercialisé en Belgique et remboursé en a ! (100€
    pour un mois de traitement). Concernant le positionnement du sémaglutide par voie orale, voir Folia
    juin 2021.

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 Direct Healthcare Professional Communications
  Les Direct Healthcare Professional Communications (DHPC) également connus sous le nom de « Dear Doctor
  Letter » sont des courriers envoyés aux professionnels de la santé par les firmes pharmaceutiques,
  généralement à la demande de l'EMA ou de l'AFMPS, afin de les informer de risques potentiels et des
  mesures permettant de limiter ces risques. Les DHPC peuvent également être consultées sur le site Web
  de l'AFMPS.

  Voici les DHPC récemment approuvées par l’AFMPS/l’EMA:

  • Lymphoseek® (tilmanocept) : kit 502 mg pour préparation radiopharmaceutique, prolongation
    temporaire de la durée de conservation.
  • Visudyne® (vertéporfine) : restriction continue de l’approvisionnement jusqu’à la fin du 1er trimestre
    2022.
  • Beovu® (brolucizumab) : mise à jour des recommandations pour réduire le risque d’inflammation
    intraoculaire.
  • Sildénafil® (sildénafil) : ne peut pas être utilisé pour le retard de croissance intra-utérine.
  • Prostin®, Prepidil®, Propess® (dinoprostone) : restriction d’utilisation et mise à jour des posologies et
    mises en garde. Ajout de recommandations sur les risque d’hyperstimulation et rupture utérine, et de
    mortalité fœtale/néonatale.

 Programmes d’usage compassionnel et programmes médicaux d’urgence
  Pour plus d’informations sur ces programmes, voir Folia décembre 2019.

  • Le daratumumab (Darzalex®▼ , chapitre 13.2.1) a été approuvé par l’Agence Fédérale des
    Médicaments et Produits de Santé (AFMPS) dans le cadre du programme médical d’urgence (medical
    need).
  • La leriglitazone, non encore commercialisée, a été approuvée dans le cadre du programme d’usage
    compassionnel (compassionate use).
  • Pour obtenir les documents d’information pour le patient et le consentement éclairé, voir le site de
    l’AFMPS : leriglitazone, daratumumab.

 Sources spécifiques
  1 Bempedoic Acid for Lowering LDL Cholesterol. Honigberg, M. C.; Natarajan, P. JAMA (2019 Jan 1) 322 (18): 1769-1771.
  2 Bempedoic Acid (Nexletol) for Lowering LDL-Cholesterol .Med Lett Drugs Ther. 2020 Apr 6;62(1595):53-5
  3 Effect of Bempedoic Acid vs Placebo Added to Maximally Tolerated Statins on Low-Density Lipoprotein Cholesterol in Patients
  at High Risk for Cardiovascular Disease. The CLEAR Wisdom Randomized Clinical Trial. Anne C. Goldberg, MD et al.
  JAMA. 2019;322(18):1780-1788. doi:10.1001/jama.2019.16585
  4 Safety and Efficacy of Bempedoic Acid to Reduce LDL Cholesterol. Ray, K. K. et al. Clear Harmony Trial. N Engl J Med (2019 Jan
  1) 380 (11): 1022-1032.
  5 Bempedoic acid plus ezetimibe fixed-dose combination in patients with hypercholesterolemia and high CVD risk treated with
  maximally tolerated statin therapy. Christie M Ballantyne et al. Eur J Prev Cardiol. 2020 Apr;27(6):593-603. doi:
  10.1177/2047487319864671. Epub 2019 Jul 29.
  6 CLEAR Serenity Trial: More Clarity for the Future of Bempedoic Acid in Patients Unable to Take Statins? Xiaoming Jia, and Salim
  S. Virani. Journal of the American Heart Association. 2019;8:e012352. https://doi.org/10.1161/JAHA.119.012352
  7 Nilemdo®-Résumé des Caractéristiques du Produit
  8 Nustendi®- Résumé des Caractéristiques du Produit
  9 Elvanse®- Résumé des Caractéristiques du Produit
  10 Prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse du TDA/H. Avis du Conseil Supérieur de la Santé n°9547. Mars
  2021. https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/20210308_css-

https://www.cbip.be/fr/folias/3740                                                                   Folia Pharmacotherapeutica janvier 2022. 49(01) p. 12/14
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  9547_tdah_vweb_0.pdf
  11 Medicamenteuze behandeling bij kinderen en jongeren met ADHD. Zorgstandaard ADHD. Februari 2019.
  https://www.ggzstandaarden.nl/uploads/side_products/67bda2e7f344c55e2414f7008c5deb1a.pdf
  12 Attention deficit hyperactivity disorder (update) [C] Evidence reviews for pharmacological efficacy and sequencing
  pharmacological treatment. NICE guideline NG87 Evidence review March 2018.
  https://www.nice.org.uk/guidance/ng87/evidence/c-pharmacological-efficacy-and-sequencing-pdf-4783686303
  13 Zolgensma®, Résumé des Caractéristiques du Produit
  14 Onasemnogène abéparvovec (Zolgensma®)-Des résultats encourageant à poursuivre l’évaluation, La Revue Prescrire, Aout
  2021 ; 41(454) : 571-2
  15 Zolgensma-Thérapie génique en dose unique contre l’amyotrophie spinale, Med Lett Drugs Ther, 2019 ; 43(9) : 65
  16 Zeposia®-Résumé des Caractéristiques du Produit
  17 Med Lett Drugs Ther. 2020 Aug 24;62(1605):132-4
  18 Med Lett Drugs Ther. 2021 Mar 22;63(1620):42-8
  19 Ozanimod for treating relapsing-remitting multiple sclerosis. NICE guidance 2021.https://www.nice.org.uk/guidance/ta706
  20 Ozanimod for multiple sclerosis. Aust Prescr 2021;44:65-6. First published 10 March 2021.
  https://doi.org/10.18773/austprescr.2021.013
  21 HAS- Commission de la transparence-Avis du 10 mars 2021-romosozumab première evaluation:https://www.has-
  sante.fr/jcms/p_3243905/fr/evenity-romosozumab
  22 Romosozumab for osteoporosis, Drug and Ther Bulletin, 2021; 59(11): 169
  23 Romosozumab, Aust Prescr 2021;44 (3):109–10
  24 Romosozumab (Evenity) dans le traitement de l'ostéoporose postménopausique, Med Lett Drugs Ther, 2019 ; 43(5) : 35
  25 Romosozumab - Evenity°. Ostéoporose postménopausique sévère : peut-être un surcroît de mortalité et d'accidents
  cardiovasculaires pour une efficacité peu différente de celle de l'acide alendronique, Rev Prescrire, 2020 ; 40 (445) : 814-815
  26 K G Saag, J Petersen et al., Romosozumab or Alendronate for Fracture Prevention in Women with Osteoporosis, N Engl J Med
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  27 B L Langdahl, C Libanati, et al., Romosozumab (sclerostin monoclonal antibody) versus teriparatide in postmenopausal women
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  28 Evenity®, Résumé des Caractéristiques du Produit
  29 Romosozumab-EMA- EPAR-Assessment Report -Procedure No. EMEA/H/C/004465/0000 :
  https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/evenity-epar-public-assessment-report_en.pdf
  30 Tralokinumab-EMA-EPAR-Assessment Report-Procedure No. EMEA/H/C/005255/0000:
  https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/adtralza-h-c-5255-0000-epar-assessment-report_en.pdf
  31 A Wollenberg , A Blauvelt, et al. Tralokinumab for moderate-to-severe atopic dermatitis: results from two 52-week,
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  32 J I Silverberg , D Toth , et al. Tralokinumab plus topical corticosteroids for the treatment of moderate-to-severe atopic
  dermatitis: results from the double-blind, randomized, multicentre, placebo-controlled phase III ECZTRA 3 trial Br J Dermatol,
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  33 Adtralza®, Résumé des Caractéristiques du Produit
  34 Ledaga®, Résumé des Caractéristiques du Produit
  35 Chlorméthine en gel-Ledaga°. Mycosis fongoïde : un alkylant cutané avec AMM, ce qui évite de recourir à des préparations
  magistrales, Rev Prescrire, 2018 ; 38(412): 100-102

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