Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année

La page est créée Daniel Rodriguez
 
CONTINUER À LIRE
Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année
Investment Focus
Europe et États-Unis donnent
une suite à leur bon début
d'année

Anvers, mars 2019
Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année
Table des matières

Allocation des actifs Van Lanschot                           2

Perspectives de croissance économique                        3

Macro                                                        4

Marché des actions                                           5

Marché obligataire                                           7

Immobilier et matières premières                             9

Thème du mois: L’Allemagne évite de justesse une récession 10

Graphiques                                                  11

Clause de non-responsabilité                                16

                                                Investment Focus   1
Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année
Vision inchangée

Position par rapport au risque
 La prise de risques est-elle
       encore payante ?                                                    Notre position par rapport au risque
                                 Classes d’actifs                 Signal
                                                                           est neutre.
                                 Actions                            =
                                                                           Alors que nous avions opéré un
                                 Immobilier                         =      relèvement modeste des actions fin
                                 Matières premières                 =      2018, à présent nous les retirons à
                                                                           nouveau des portefeuilles. Nous avons
                                 Obligations                       ––      réajusté notre vision régionale :
                                                                    +      Europe de neutre à sous-pondéré et
                                 Liquidités
                                                                           États-Unis de sous-pondéré à neutre.

                                                                           Nous savions déjà que la croissance
                                 Régions actions                  Signal   économique serait un peu plus réduite
                                 Europe                             -      dans les années à venir. A présent,
                                                                           toutefois, nous observons que les
                                 États-Unis                         =      indicateurs avancés continuent de
                                                                    =      surprendre négativement. Les
                                 Japon
                                                                           bénéfices des entreprises se
                                 Pays émergents, reste du monde     +      maintiennent, mais sont revus dans le
                                                                           sens négatif. Nous ne tablons pas sur
                                                                           une récession, mais nous adoptons
                                 Sous-catégories d’obligations    Signal   une vision ‘sell the rally’.

                                 Obligations d’État UEM            ––       ++   Très positif

                                                                    =       +    Positif
                                 Obligations d’entreprise IG
                                                                            =    Neutre
                                                                            –    Prudent
                                                                           ––    Très prudent

                                                                                                  Investment Focus   2
Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année
Perspectives de croissance économique
Croissance réelle attendue du PIB (%)

                                                                                                             Russie
                                                                                                      1,5%            1,7%

                               États-Unis                                      Zone euro                        Chine
                                                                                                             6,2%            6,0%
                        2,5%           1,9%                                  1,4%          1,5%
                                                                                                                                       Japon

                                                                                                                                    0,8%         0,5%
                                                                                                       Asie, hors Japon
                                                                                                         5,7%            5,6%
                                                                                     Afrique
                                                                               3,3%            3,7%

                                         Amérique latine

                                         2,1%           2,8%

      2019

      2020

 Partout dans le monde, la croissance économique reste présente. Les prévisions de
 croissance pour cette année et la suivante sont toutefois, dans l’ensemble, en retrait par
 rapport à la croissance que nous avons connue l’an dernier.

Les pourcentages de croissance présentés sont les attentes du consensus Bloomberg.                                                         Investment Focus   3
Investment Focus Europe et États-Unis donnent une suite à leur bon début d'année
Macro
La Fed fait la clarté sur le cours futur                                        Les chiffres du commerce chinois donnent une image « artificielle ». De
Pourquoi la Federal Reserve (Fed), la banque centrale américaine, (Fed) a-      nombreux fabricants et grossistes ont anticipé la guerre commerciale et
t-elle opéré un revirement dans sa politique de resserrement monétaire à        les taxes qui s’annoncent en achetant massivement avant l’échéance. Ils
la fin du mois dernier ? La réponse, d'après le procès-verbal de la réunion,    ont acheté des volumes de marchandises qui dépassent leurs besoins à
est un cocktail fait de croissance économique mondiale faiblissante, de         court terme. Ce genre de transactions avancées favorise la volatilité des
conditions financières moins favorables pour les prêts aux États-Unis et en     chiffres du commerce. Les chiffres « positifs » ne reflètent pas
même temps, d’un recul de la menace inflationniste en Amérique. Ce              nécessairement la situation réelle sous-jacente. Les récents chiffres
dernier élément, surtout, était la condition essentielle, pour ne pas dire le   favorables doivent donc être considérés d’un œil critique.
« game changer ».
                                                                                L'économie de la zone euro pare au risque de récession
Nous pensons que la probabilité d'un relèvement du taux directeur par la        Les chiffres relatifs à l'économie de la zone euro donnent une image
Fed est faible dans le futur proche. Selon le procès-verbal de la Fed, pour     mitigée. La confiance des directeurs des achats dans le secteur des
qu'il y ait un relèvement du taux, il faut que l'inflation dépasse nettement    services a ainsi atteint, selon l’indice Markit PMI, son plus haut niveau en
l'objectif de 2%. En ce moment, le critère d'inflation appliqué par la Fed, à   trois mois. Ce n’est pas négligeable si l’on considère que ces services
savoir le niveau de prix des dépenses personnelles, se situe juste en           représentent environ 80% de l'économie de la zone euro. Et c’est le signe
dessous et est orienté à la baisse. Pour début 2020, le marché intègre          que la demande intérieure se maintient dans la zone euro. En d'autres
même déjà dans les cours une faible probabilité d'un premier abaissement        termes, il semble que le consommateur continue à dépenser.
du taux.
Le procès-verbal révèle aussi que la Fed envisage de mettre un terme,           Du côté de l'industrie, par contre, les nouvelles restent mauvaises. Ici, le
quelque part au second semestre, à la réduction de son bilan.                   Markit PMI est tombé à son plus bas niveau en près de six ans. En
Actuellement, le bilan rapetisse d'environ 40 milliards $ par mois. Ce          Allemagne surtout, l'industrie (exportatrice) est en berne. Ce qui a encore
faisant, la banque centrale réduit constamment la masse monétaire et            été confirmé par le faible indice IFO. Tant que les menaces commerciales
prive ainsi les marchés d'une quantité de carburant. L'arrêt de ce              persistent, on ne peut sans doute s’attendre à aucune reprise
processus est à nouveau un signal indiquant que la Fed relâche quelque          fondamentale. En ce sens, l'annonce par Trump du report d’une nouvelle
peu la bride monétaire, une démarche applaudie par les investisseurs.           augmentation des taxes d'importation sur les produits chinois est positive.
                                                                                À moins que l'administration américaine ne dirige désormais ses flèches
La communication de la Fed est parfaitement au point. La banque centrale        vers l'Europe et son industrie automobile ...
montre qu’elle suit la situation de près et fait preuve de flexibilité en
adaptant sa politique. Ce faisant, la Fed écoute attentivement les marchés      Quoi qu'il en soit, si l’on combine les indices Markit PMI pour l'industrie et
financiers, une attitude qui est favorable aux cours des actions.               le secteur des services, la croissance trimestrielle dans la zone euro
                                                                                semble s’orienter vers 0,1% à 0,2% au premier trimestre. C'est maigre,
La stimulation de l'économie chinoise porte ses fruits, mais les chiffres       mais ce n’est pas la récession.
sont faussés
Les chiffres favorables concernant les exportations et importations
chinoises et l’augmentation de l’octroi de crédits sont-ils le signe avant-
coureur d’une amélioration de l'économie chinoise ? Il semble bien, mais
                                                                                                                                           Investment Focus   4
l'interprétation de ces données appelle à la prudence.
Marché des actions

Europe : prudent                                                               Japon : neutre
Pour l'indice MSCI Europe, la hausse de janvier s’est poursuivie. L'indice a   Comme en janvier, le marché boursier japonais est resté un peu en retrait
gagné à nouveau 4,2% et s’affiche désormais en hausse de 10,6% depuis          par rapport aux autres régions. Avec un petit gain de 0,7%, le Japon
le début de l'année. Tous les secteurs ont affiché un gain. Les secteurs de    affiche depuis le début de cette année une progression de 6,5%. Le
la santé et de l'industrie ont été les plus performants avec une               secteur le plus performant a été celui de la santé (+5,0%), suivi du secteur
progression de 5,4%. Cette augmentation a été soutenue par les bonnes          IT (+3,1%) et du secteur des biens de consommation (+2,5%). Au Japon,
performances d’entreprises telles que Genmab (+19,8%), Assa Abloy              plusieurs secteurs ont cependant clôturé dans le rouge le mois dernier. Le
(+12,1%) et Schneider Electric (+10,2%). Le secteur financier (+5,1%) a        secteur de l'énergie (-5,1%) a perdu le plus de plumes.
complété le podium, ING ayant notamment bondi (+12,8%). Le secteur IT
(+ 4,5%) rate de peu le podium à cause de Wirecard (-16,7%) qui se             Marchés émergents : positif
démarque négativement. L'entreprise de paiement électronique a été la          Les marchés d'actions des Marchés émergents (+ 1,0%) ont à nouveau
cible d’un article accablant du Financial Times l’accusant de fraude. Le       progressé, mais bien moins qu’en janvier. Le secteur des biens de
secteur des services aux collectivités s’est révélé le moins performant        consommation durables (+6,6%) s’est montré le plus performant. Le
avec un modeste gain de 0,3%.                                                  secteur IT (+3,1%) a aussi augmenté, comme dans toutes les autres
                                                                               régions. Lenovo (+25,0%) a, entre autres, affiché une solide performance.
États-Unis : neutre
Le marché boursier américain prolonge son bon début d'année. L'indice
MSCI USA a gagné 4,1% en février, ce qui porte déjà le total de l’année à
12,2%. Ici aussi, tous les secteurs ont progressé. Le secteur informatique
(+7,7%) a enregistré le gain le plus élevé grâce aux solides performances
de Motorola (+23,4%) et Intel (+14,0%), entre autres. L’industrie (+7,3%)
et les services aux collectivités (+5,0%) ont bien performé également en
février. Le secteur des biens de consommation durables a été le moins
performant, mais a malgré tout gagné 1,6%. Kraft Heinz (-30,4%) s’est
démarqué négativement. La société connue notamment pour son
ketchup, a dû annoncer le mois dernier des marges décevantes, une               Performances des indices d'actions (€)                2019         Fevrier
réduction du dividende et, de surcroît, une enquête de la SEC (le
                                                                                MSCI Europe                                        +10,6%           +4,2%
gendarme de la bourse aux États-Unis) sur des irrégularités commises.
                                                                                MSCI USA                                           +12,2%           +4,1%

 La bourses américaines et européennes ont poursuivi sur leur lancée.           MSCI Japan                                           +6,5%          +0,7%
 La bourse japonaise est un peu à la traîne pour l’instant.
                                                                                MSCI Emerging Markets                                +9,4%          +1,0%

                                                                                                                                         Investment Focus    5
Marché des actions
Principales caractéristiques

                             Rapport cours/bénéfice                                                                   Rapport cours/valuer comptable

                                                                                                                3,3
               20,4

                      16,7                                   16,4
14,5                                                                14,4                                                                               2,1
       12,7                   13,3 13,0     13,5                                                                                         1,8
                                                   12,0                                         1,6
                                                                                                                              1,3

Europe        États-Unis       Japon       Marchés           Mondial                          Europe         États-Unis     Japon     Marchés     Mondial
                                          émergentes                                                                                 émergentes

                             C/B actuel     C/B forward

                                                                           Rendement de dividende

                                                            Mondial                                      2,6%

                                           Marchés émergentes                                                    3,0%

                                                              Japon                                   2,3%

                                                          États-Unis                            2,0%

                                                             Europe                                                        3,6%

Les caractéristiques affichées proviennent de Datastream.                                                                                         Investment Focus   6
Marché obligataire

Obligations d’État : très prudent                                            Obligations high yield : très prudent
Un large panier d’obligations d’État européennes a généré un gain de         Les obligations high yield (+1,7%) ont bien performé en février. Depuis le
0,4% en février. Ce faisant, la progression depuis le début de l'année est   début de cette année, cette catégorie d'obligations affiche une
ramenée à 0,7%. Cela en fait la catégorie obligataire la moins               progression de 3,8%. Nous restons malgré tout très prudents à l’égard de
performante en février. Les taux sur les obligations d’État tant             cette catégorie d’obligations. Nous estimons toujours que nous ne
allemandes que françaises et italiennes d’une durée résiduelle de dix ans    sommes pas suffisamment rémunérés pour le risque de crédit et de
ont légèrement augmenté pour atteindre respectivement 0,18% 0,57% et         liquidité inhérent à ce type d’obligations. Pour l’heure, nous ne voyons
2,75%. Le taux espagnol à dix ans a diminué de 2 points de base à 1,17%.     aucune raison de modifier cette vision.

Obligations d’entreprise : neutre                                            Emerging Markets Debt : prudent
Les obligations d'entreprise de l’UEM ont clôturé sur un gain de 0,7% en     L’indice JPM Emerging Markets Debt en devise locale s’est stabilisé après
février. Au premier mois de l'année, les obligations d’entreprise avaient    un démarrage en force en janvier. En février, cette catégorie obligataire a
affiché une performance identique à celle des obligations d'État ; à         reculé de 0,3%. Nous estimons, comme pour les obligations high yield, que
présent, elles font un petit pour cent de mieux. Notre position en           le risque accru est trop peu rémunéré. Ici aussi, nous restons pour
obligations d’entreprise, qui avait été relevée, est donc payante en ce      l’instant dans l’expectative.
moment. Le mois dernier, nous étions passés de prudent à neutre pour
cette catégorie.
                                                                              Performances des indices obligataires (€)             2019         Fevrier

                                                                              Citigroup EMU Government                             +0,7%           -0,4%

                                                                              iBoxx EMU Corporate                                  +1,8%           +0,7%
 Les obligations d’État et Emerging Markets Debt ont subi un léger
                                                                              iBoxx EUR High Yield                                 +3,8%           +1,7%
 recul. Les obligations d’entreprise et high yield ont par contre
 enregistré un résultat positif.                                              JPM Emerging Markets Debt LC                         +4,7%           -0,3%

                                                                                                                                      Investment Focus   7
Marché obligataire
    Principales caractéristiques

                                                7,6

                                                                                                    6,3

                                                                      5,0                                 5,1

                                                                                  4,1   4,2

                                                               1,1
                                       0,7

                                 Obligations d'État    Obligations   Obligations High Obligations EMD
                                       UEM          d'entreprise UEM   Yield UEM       (devise locale)

                                                            YTM (%)         Modified Duration (%)

Les caractéristiques affichées proviennent de Datastream.                                                       Investment Focus   8
Immobilier et matières premières

Immobilier : neutre
Après un excellent départ en janvier, l’immobilier coté a quelque peu levé le pied. En février,
l'immobilier mondial n’a progressé que de 0,6% et l’immobilier européen a même cédé 1,2%.
Nous maintenons notre vision neutre.

Matières premières : neutre
Pour les matières premières également, nous maintenons provisoirement notre position
neutre. À l’instar de l’immobilier coté, l’indice large des matières premières a un peu
décéléré. En février, cet indice a seulement gagné 1,6%. L’or s’est stabilisé avec un gain
minime de 0,1%. Le prix du baril de Brent brut Mer du Nord, par contre, continue de grimper
et s’établit à 66,03 $. Cela représente à nouveau une belle progression de 7,3%, ce qui porte
déjà le total de l'année à 23,5%. Le prix du pétrole compense ainsi les fortes baisses des
derniers mois de 2018. À l'heure actuelle, le prix est proche du niveau d’il y a un an.

 Performance des indices (€)                                          2019             Fevrier

 EPRA (immobilier européen)                                          +9,0%              -1,2%

 EPRA (immobilier mondial)                                          +11,1%              +0,6%

 BB Commodities (indice large des matières premières)                +7,2%              +1,6%

 Pétrole Brent                                                      +23,5%              +7,3%

 Or                                                                  +3,3%              +0,1%

                                                                             Investment Focus    9
Thème du mois: L’Allemagne évite de justesse une
récession
L'économie allemande a évité de justesse une récession au
quatrième trimestre de l'année dernière. Les exportations ont
particulièrement souffert. Ce n’est pas une surprise au vu de la
guerre commerciale et d’une croissance mondiale en léger
recul.

On prévoyait initialement une croissance certes modeste, mais
néanmoins positive. Mais peu avant la publication des chiffres,
divers signaux négatifs ont semé le doute à ce sujet. C’est ainsi
qu’en décembre, la production industrielle – un indicateur
important pour l’Allemagne – s'établissait en recul de près de
4% en glissement annuel. Les biens d'investissement allemands,
en particulier, enregistrent une demande en baisse. Le
consommateur allemand, lui aussi, s’est montré peu dépensier
lors des achats de fin d'année.

Mais l'économie allemande a donc pu éviter la récession, la
croissance économique réelle se redressant légèrement au
dernier trimestre 2018. Sur le graphique, nous voyons les
différentes composantes de cette croissance. La constitution de
stocks a constitué un sérieux frein pour la croissance allemande
au quatrième trimestre 2018. La source traditionnelle de la
croissance, à savoir les exportations nettes, n'a pas réussi à se
remettre d'un faible troisième trimestre. Mais au bout du
compte, tous composants réunis, un petit résultat positif a pu
être engrangé.

Pour l’ensemble de l’année 2019, on s’attend à une croissance
réelle de l’ordre de +1,2% en Allemagne. Pour l'ensemble de la
zone euro, nous prévoyons une croissance de + 1,4%.

                                                                    Investment Focus 10
Graphiques
Correction de fin 2018 pratiquement récupérée

                                      Les marchés d'actions ont enregistré
                                      d’excellentes performances sur les
                                      deux premiers mois de 2019. La
                                      plupart des régions affichent depuis
                                      le début de l'année un gain de l’ordre
                                      de 10%.

                                      Ces belles progressions font suite,
                                      comme tout le monde le sait, à un
                                      très mauvais quatrième trimestre
                                      2018, durant lequel tous les marchés
                                      d'actions ont perdu beaucoup de
                                      terrain. Aujourd'hui, nous voyons
                                      que la plupart des marchés sont plus
                                      ou moins revenus à leur niveau
                                      d'avant ce mauvais quatrième
                                      trimestre.

                                      L’Asie hors Japon et les marchés
                                      émergents ont même dépassé ce
                                      niveau. Les marchés boursiers
                                      européens et américains ont presque
                                      récupéré leur perte. Seul le Japon
                                      reste un peu à la traîne. Avec un gain
                                      de 6,5%, la bourse japonaise affiche à
                                      ce jour la moins bonne performance
                                      en 2019.

Source: Thomson Reuters Datastream                          Investment Focus 12
La croissance mondiale faiblit, mais pas encore de
récession en 2019
                                        La croissance européenne ralentit en
                                        2019. La période dorée des dernières
                                        années en termes de croissance est à
                                        présent révolue. Néanmoins, nous ne
                                        prévoyons pas encore de récession en
                                        2019.

                                        La croissance, en zone euro comme
                                        aux États-Unis, redescend au niveau
                                        de la croissance moyenne des 10
                                        dernières années.

                                        Ces prévisions de croissance en recul
                                        se répercutent aussi sur la croissance
                                        des bénéfices des entreprises. Les
                                        analystes revoient leurs prévisions de
                                        bénéfices à la baisse. Ceci fait suite,
                                        toutefois, à une année 2018
                                        phénoménale en termes de croissance
                                        des bénéfices.

                                                              Investment Focus 13
Regard sur l’impact des tweets d’Elon Musk

                                       Voici un graphique un peut plus
                                       « léger » qu’à l’accoutumée. Nous
                                       savons, depuis la présidence de
                                       Donald Trump, qu’un tweet bien placé
                                       peut avoir un impact sur les marchés.
                                       Les exemples de tweets présidentiels
                                       qui ont fait des vagues ne manquent
                                       pas.

                                       Elon Musk, le fondateur de Tesla, est
                                       lui aussi coutumier des tweets
                                       retentissants. Ce graphique montre
                                       l'impact de quelques tweets
                                       mémorables sur le cours de l'action de
                                       la société.

                                       Les tweets de Musk ne sont pas
                                       toujours innocents. La SEC, le
                                       gendarme de la bourse américaine, a
                                       ainsi poursuivi Musk l'an dernier
                                       après un tweet indiquant qu’il allait
                                       retirer Tesla de la bourse et que le
                                       financement à cette fin était déjà prêt.
                                       Il allait apparaître que ce n’était
                                       qu’une boutade du taquin milliardaire.
                                       Celui-ci allait, par la suite, parvenir à
                                       un arrangement avec la SEC à la
                                       condition que ses futurs tweets soient
                                       d'abord vérifiés par une personne de
                                       la société.

                                                              Investment Focus 14
Sentiment

                                              Bien qu'il y ait plus d'investisseurs
                                              « haussiers » que d'investisseurs
                                              « baissiers », le sentiment oscille
                                              toujours dans une zone plutôt
                                              neutre. Il n’est question ni
                                              d’euphorie, ni de panique. Le
                    Euforie                   sentiment est cependant baissier.

                                              Nous utilisons ce critère avant tout
                                              comme un contre-indicateur.
                                              Lorsque le sentiment approche de la
                                              zone d'euphorie, nous avons
                                              tendance à réduire les risques dans
                                              les portefeuilles. Si le sentiment
                                              arrive en zone de panique, c’est
                                              l’inverse qui s’applique.

                                     Paniek

Source: Thomson Reuters Datastream                                  Investment Focus 15
Clause de non-responsabilité

La présente publication relève de la responsabilité de F. van Lanschot Bankiers N.V., succursale belge, Desguinlei 50, 2018 Anvers (dénommée ci-après « Van
Lanschot »). Les données présentées dans cette publication sont issues de sources que Van Lanschot considère comme fiables. Il s’agit notamment d'informations
émanant des systèmes de données financières Bloomberg et Thomson Reuters. Van Lanschot s’efforce de fournir des informations correctes. Néanmoins, Van
Lanschot décline toute responsabilité pour les erreurs éventuelles qui lui seraient transmises par ces tiers jugés fiables.

Les recommandations ne sont pas modifiées sur une base périodique, mais peuvent être modifiées sans avis préalable dès que Van Lanschot le juge nécessaire.
Les recommandations en matière d'instruments financiers contenues dans cette publication sont par nature générales, objectives et indépendantes et ne tiennent
donc pas compte de votre situation personnelle.

Ces recommandations ne constituent en aucun cas un conseil en investissement, même dans le cas où elles vous seraient adressées personnellement. Si dès lors
vous décidiez de suivre ces recommandations générales, Van Lanschot n’en serait aucunement responsable.

Pour des conseils personnalisés et adaptés à votre convention de gestion conseil, prenez contact avec votre conseiller en placement.
Van Lanschot dispose d’une politique en matière de prévention des conflits d’intérêts. Vous pouvez la consulter sur www.vanlanschot.be.

                                                                                                                                              Investment Focus 16
Vous pouvez aussi lire