REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 3 janvier 2019 Outre-mer - Mayotte

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 3 janvier 2019 Outre-mer - Mayotte
Service de presse

    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
    ˂˂ Outre-mer ˃˃
  Jeudi 3 janvier 2019

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 3 janvier 2019 Outre-mer - Mayotte
A LA UNE
 VOEUX;
Pages, 13 à 14.
Outre-mer, vœux 2019 d'Annick Girardin, ministre des Outre-
mer. Le Livre bleu : « Une feuille de route qui nous oblige ».

 IMMIGRATION;
Pages, 27 à 31.
Mayotte, Estelle Youssouffa : « le département de mayotte ne
sera pas sacrifié aus Comores pour du gaz ! ».
Pages, 47 à 50.
La Réunion, les sept pêcheurs sri-lankais n’ont pas obtenu
l’asile. La préfecture de La Réunion organise le retour des sept
migrants sri-lankais dans leur pays.

 GILETS JAUNES;
Pages, 51 à 55.
La Réunion, Conseil Consultatif Citoyen : les Gilets Jaunes se
préparent à participer aux ateliers.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Le Canard Enchaîné

    2/01/2019

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 3 janvier 2019 Outre-mer - Mayotte
2/01/2019

Vaimalama Chaves, miss France, désignée "personnalité de l'année 2018 Outre-
mer" par les internautes de La1ere.fr

Les internautes de La1ere.fr ont désigné les "personnalités de l'année 2018 Outre-mer". Le podium est 100%
féminin, composé de la Polynésienne Vaimalama Chaves, élue miss France 2019, de l'auteure
guadeloupéenne Maryse Condé et de la Martiniquaise Priscillia Ludovski, porte-voix des "Gilets jaunes".

1. Vaimalama Chaves, miss Outre-mer 2018

                                                     © Facebook Air Tahiti Nui

                                                     Première dans le coeur des internautes de La1ere.fr. Après
                                                     avoir remporté mi-décembre la couronne de Miss France,
                                                     Vaimalama Chaves, miss Tahiti, est sacrée "personnalité de
                                                     l'année 2018 Outre-mer" lors de cet appel au vote lancé sur
                                                     notre site la semaine dernière. Vaimalama Chaves est désigné
                                                     par 29,3% des votants.

2. Maryse Condé

                                                      Miss France 2019 devance une autre femme, l'auteure
                                                      guadeloupéenne Maryse Condé, distinguée elle aussi en 2018 : elle a
                                                      reçu le prix Nobel alternatif de littérature à Stockholm, le 9
                                                      décembre dernier. A 81 ans, le prix Nobel alternatif est une nouvelle
                                                      marque de reconnaissance pour le travail de cette artiste engagée,
                                                      plume majeure de la littérature caribéenne. "Dans ses oeuvres, avec
                                                      un langage précis [Maryse Condé] décrit les ravages du colonialisme
                                                      et le chaos du post-colonialisme", ont déclaré les organisateurs du
prix. Maryse Condé a dédié le prix à son île natale, la Guadeloupe.

3. Priscillia Ludosky
                                                   © Laure Boyer / Hans Lucas / AFP Priscillia Ludosky lors de la
                                                   manifestation des "Gilets jaunes" à Paris, le 15 décembre 2018.

                                               Le podium de ces personnalités des Outre-mer en 2018 est complété
                                               par l'une des porte-voix des "gilets jaunes", la
                                               Martiniquaise Priscillia Ludosky. Très présente dans les médias depuis
                                               le début du mouvement des "gilets jaunes", Priscillia Ludosky avait
                                               lancé une pétition en mai 2018, bien avant le début des
                                               manifestations de la fin de l'année. En décembre, un sondage Ifop l'a
même désigné "femme de l'année", à égalité avec Angela Merkel.

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 3 janvier 2019 Outre-mer - Mayotte
2/01/2019

Le résultat complet des votes [DATA]
Bien évidemment, ce vote des internautes de La1ere.fr n'a pas valeur de sondage. Il a été lancé à la fin de l'année 2018.
Voici le résultat complet des votes :

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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2/01/2019

Vœux 2019 d'Annick Girardin, ministre des Outre-mer

Le Livre bleu : « Une feuille de route qui nous oblige »

                                                                                   Annick Girardin, ministre des Outre-
                                                                                   mer

Dans un contexte de crise profonde de confiance et de représentativité, Annick Girardin s'est voulue
résolument positive et optimiste quant à l'avenir et au développement de ce qu'elle nomme « l'Archipel
France ». Elle affime avoir entendu le « besoin de dignité » de ces Français ultramarins « qui dépasse les
seules questions, légitimes, de pouvoir d’achat ». Ses vœux 2019 en vidéo.

Le Livre bleu pour feuille de route

Un grand débat national s'ouvrira, en ce début 2019, sur les questions de la transition écologique, de la fiscalité et de
service public, mais de très nombreux Ultramarins se sont déjà exprimés en 2018.
« L’année écoulée a été celle de l’aboutissement des Assises des outre-mer et la publication du Livre bleu. Ce Livre
bleu est notre feuille de route. Il nous oblige. Il présente l’ensemble des politiques publiques outre-mer pour lequel le
gouvernement s’engage sur le quinquennat. Ce Livre bleu est disponible en ligne. Je vous invite si ce n’est déjà fait, à
aller le consulter », a souligné Annick Girardin, en saluant l’implication « exemplaire » des citoyens ultramarins.
Ce Livre bleu a pris en considération leurs attentes en matière « de formation professionnelle, d’accès aux soins, de
logement, de transport, de création d’entreprise et d’adaptation des constructions aux risques climatiques. »
« L'engagement citoyen en Outre-Mer fait office d'exemple pour l'Hexagone. Les débats ont déjà eu lieu. Les priorités
sont identifiées et le mode projet est enclenché »
Pour preuve de la solidarité de l’État à l’égard des outre-mer, Annick Girardin a évoqué « la poursuite de la
reconstruction de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, le lancement du plan de développement pour Mayotte, le suivi
des accords de Guyane, l'engagement sur les questions environnementales sur le chloredécone et sur les sargasses aux
Antilles, la bonne tenue du référendum de Nouvelle-Calédonie, qui a réaffirmé son attachement à la France ».
« Cette mobilisation va se poursuivre en 2019, a-t-elle déclaré. Cette année sera celle de l’engagement, de la
transparence et de la transformation ».

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2/01/2019

Engagement parce que « l’engagement citoyen, c’est le socle du Livre bleu.» À ce titre, la ministre des Outre-Mer a salué
« l’implication des associations qui font un travail formidable pour renouer le lien social dans les territoires » et appelé
de tous ses vœux « un retour à l’essence même de l’élu local : être l’interlocuteur privilégié parce que légitime de ses
concitoyens ».
Tranparence pour répondre à des questions légitimes. « Je souhaite donc que 2019 soit l’année de la transparence, de
la clarté sur l’action de l’État, de la visibilité sur l’action de vos élus. Vos questions sont légitimes : à quoi sert l’argent
public ? Combien d’emplois sont crées grâce aux aides économiques ? Comment se construisent les prix sur votre
territoire ? »

Des compteurs emplois, investissement et prix

Pour répondre à cette demande de respect et de responsabilité des Ultramarins, Annick Girardin annonce la mise en
place « de compteurs pour mesurer l’efficacité de nos politiques publiques dans les territoires : compteurs emplois,
compteurs investissement, compteurs prix. C’est la raison pour laquelle le ministère des outre-mer va poursuivre le
déploiement de ses sites internet « Transparence » sur le modèle de ceux qui sont déjà en ligne pour le Guyane et pour
Mayotte. Celui pour la Réunion sera en ligne au premier trimestre et d’autres suivront pour couvrir l’ensemble des
territoires d’outre-mer. »

Des citoyens au cœur de l’Observatoire des prix

Toujours dans cette volonté de transparence, Mme Girardin souhaite impliquer les citoyens et les corps intermédiaires
dans la conception et le suivi des politiques publiques. Ainsi, elle a proposé que l’Observatoire des prix, des marges et
des revenus associe un panel de citoyens volontaires à ses travaux dans chaque territoire d’outre-mer. « La confiance
dans l’action publique c’est ce qui vous permettra de participer pleinement à la transformation de votre territoire. La
transformation, nous l’avons voulu dans les assises et c’est aussi la nécessité d’investir massivement dans l’éducation, la
formation, la recherche et le développement. Ce sera fait grâce au déploiement de plateformes de recherche. Et de
campus de métiers de la mer dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique.

Un forum projets en février

Annick Girardin a annoncé la tenue, en février prochain, du forum des projets, qui mettra à l’honneur les innovateurs
d’outre-mer. Un rendez-vous qui s’inscrit dans ses actions de transformation de ces territoires.
« La transformation c’est aussi donner toute sa place aux secteurs d’avenir et créateurs d’emplois comme le tourisme
durable, l’agriculture, l’agroalimentaire, la pêche et l’aquaculture. La transformation c’est abolir les distances, c’est
favoriser la mobilité, c’est déployer partout le numérique pour rapprocher tous les Français. La transformation c’est
enfin un horizon commun sur le développement durable. Car, si chaque territoire possède ses spécificités, chacun
d’entre eux a démontré qu’il avait la capacité de se réinventer et d’apporter des solutions nouvelles dans
l’accomplissement des 17 objectifs de développement durable. »

Construire ensemble

« Je veux vous sauhaiter une excellente année 2019, remplie de succès personnels et professionnels. Je veux vous
souhaiter des rêves sans limites, je veux vous souhaiter d'en réaliser au quotidien. Je souhaite que, par votre confiance
en demain, vous soyez pleinement déterminés à construire ensemble l'avenir de vos territoires »

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GUYANE

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2/01/2019

Le conflit s'enlise au Centre hospitalier de Kourou : les langues se délient...

24ème jour de grève au Centre hospitalier de Kourou. Le mouvement initié par l’UTG est dans l’impasse après
l’échec des négociations entamées le 31 décembre. Les deux parties campent sur leurs positions. Le point
bloquant est la reprise de l’ancienneté des agents.

                                                             Jean-Gilles Assard /MCT

                                                             24ème jour de grève au Centre hospitalier de Kourou. Le
                                                             mouvement initié par l’UTG est pour l’instant dans
                                                             l’impasse, après l’échec des négociations entamées le 31
                                                             décembre. Les deux parties campent sur leurs positions. Le
                                                             principal point bloquant s’avère la reprise de l’ancienneté
                                                             des agents du CMCK.

Témoignage d'une ancienne
Elle est infirmière au CMCK depuis trente ans. A la lecture de son nouveau contrat au CHK (ancien CMCK), elle
s'effondre. La pilule a du mal à passer. Elle préfère témoigner anonymement : "Quand je vois mon contrat, cela veut
dire que pendant 15 ans, je n'ai pas existé. C'est beaucoup plus profond pour moi que la partie financière. Ils me
reconnaissent onze années, les autres ne sont pas reconnues à leur juste valeur. C'est dur"

Une rémunération en trompe l'oeil
La nouvelle direction dit avoir tout fait pour conserver le niveau de rémunération des agents du CMCK, mais les
employés ont une autre lecture de la fiche de paie qui leur est proposée aujourd’hui. L'exemple de Julia agent
administratif, voilà 25 ans qu’elle assure l’accueil des patients.

Julia Dalphrase gestionnaire du bureau des admissions se livre : "J'avais un salaire de base de 1900 euros bruts avant.
On me propose 1500 euros bruts avec une indemnité compensatoire qui ne sera pas prise dans le calcul de ma retraite
demain".

Une indemnité compensatoire non prise en compte
Et c’est l’un des nœuds de cette histoire. Les employés du CHK pourraient conserver en l’état leur contrat, voire opter
pour un départ vers un autre établissement public... Mais des contraintes liées à la compensation accordée subsistent.
Jean Christian Jean-Michel gestionnaire du bureau des admissions explique :

"Cette indemnité a pour effet de bloquer l'évolution de carrière puisqu'elle n'est pas prise en compte dans le
calcul de la paie. Nous nous retrouvons avec un salaire de base qui ne va pas varier. Cette indemnité sera
appelée à disparaître, si nous changeons d'établissement".
Pour l’heure, les deux parties ne trouvent pas de terrain d’entente sur la question, la direction s’appuyant sur
l’existant, là où le syndicat UTG demande une adaptation à une situation inédite.

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3/01/2019

Nouveau suicide d'un jeune Amérindien à Maripasoula...le premier jour de l'année
2019

Lendemains de fête difficiles pour Maripasoula. Un jeune Amérindien s’est suicidé ce mardi 1er janvier. Son
identité n’a pas été révélée. Depuis novembre 2018, c’est le quatrième suicide dans cette commune enclavée.

                                                                 © AFP/Jody Amiet

                                                                        Par Marie-Claude Thébia

                                                                 Maripasoula endeuillée...Un jeune Amérindien s’est
                                                                 suicidé ce mardi 1er janvier. Son identité n’a pas été
                                                                 révélée. Il était âgé de 16 ans. Depuis novembre 2018,
                                                                 c’est le quatrième suicide dans cette commune
                                                                 enclavée.

Quatrième suicide en deux mois
Son identité n’a pas été rendue publique. Seule certitude, un jeune Amérindien s’est suicidé par pendaison à
Maripasoula, le premier jour de l’année 2019. Il était âgé de 16 ans. Encore un terrible drame dans cette commune
reculée et enclavée du territoire guyanais.
C’est le quatrième suicide depuis le mois de novembre dernier. Il y a plus d’un mois, un jeune homme de 20 ans, une
lycéenne de 16 ans et une femme de 43 ans se sont donnés la mort, à seulement quelques semaines, voire quelques
jours d’intervalle.
Les suicides d’Amérindiens en Guyane sont 25 fois plus nombreux que dans l’hexagone et de 8 à 10 fois plus importants
que le reste du territoire. "Une épidémie" qui révèle une fois de plus, le mal-être profond de cette communauté.

En 2016 : une cellule de crise, des préconisations et aujourd'hui ?
De 2011 à 2015, une vague de suicides identique avait incité l’Etat à mettre en place une cellule de crise à la préfecture
de Guyane. Faute de crédits alloués, et de moyens humains, la cellule est, aujourd'hui, en sommeil.
A l'époque, cette série noire avait déclenché une vague d’indignation. Plusieurs colloques ont eu lieu, notamment au
Sénat en 2016. Un rapport parlementaire avait été commandé. Il préconisait 37 propositions.
Les causes de ces suicides en série sont multifactorielles, cependant, selon l'étude :"le choc découlant de la découverte
du monde moderne, le non-respect également de droits élémentaires tels que l’accès à l’eau potable et à l‘électricité
pour les villages éloignés, la pollution au mercure provoquée par l’orpaillage illégal etc.. restent des éléments
déclencheurs dans l’esprit de la communauté ".
La première réaction officielle est celle de Rodolphe Alexandre, le président de la CTG (collectivité territoriale de
Guyane) : "Il appelle à résister à la tentation du fatalisme…et exprime sa détermination à poursuivre le dialogue et le
travail en commun pour construire un nécessaire équilibre".

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3/01/2019

Récif de l’Amazone : un déni de
démocratie pour 7 ONG

Sept ONG (Greenpeace France, Les Amis de la Terre – France, Guyane Nature Environnement, Nature Rights,
Sea Shepherd France, Surfrider Europe et ZEA) dénonçant « un déni de démocratie », se sont unies pour
déposer un recours contre l’Etat au tribunal administratif de Cergy pour annuler les autorisations de forage
accordées au groupe pétrolier Total au large de la Guyane, malgré 7.173 avis défavorables émis lors de
l’enquête publique.

L’existence de ce récif de l’Amazone, qui va des côtes brésiliennes jusqu’au large de la Guyane française est
menacé.

Selon Greenpeace, » Forer dans cette zone serait comme avoir en permanence une épée de Damoclès au-dessus
de la tête : celle d’une marée noire. Cette dernière ne menacerait pas seulement le récif mais l’ensemble de
l’écosystème de l’embouchure de l’Amazone. C’est ici que vivent les lamantins d’Amérique, mais aussi les
tortues jaunes de l’Amazone et la loutre géante de rivière, des espèces déjà menacées d’extinction selon la liste
établie par l’IUCN en 2014″.

Les ONG critiquent aussi « l’absence d’expertise et l’incompréhension du dossier des commissaires-enquêteurs
chargés d’émettre un avis argumenté sur l’étude d’impact environnemental.

Pour Chantal Jouanno, présidente de la commission nationale du débat public (CNDP), « l’autorisation a été
délivrée à Total sans respect du droit de la participation, puisque le CNDP, aurait dû être saisi du dossier ».

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3/01/2019

      Conférences, expositions

« L’univers Carcéral des Bagnes de Guyane »

                                                           par Philippe Poisson
                                                           Le 12 et 13 octobre, l’association a accueilli une
                                                           exposition ‘l’Univers Carcéral des Bagnes de
                                                           Guyane » regroupant des photos prises par Léon
                                                           Collin prêtées par le musée de St Laurent du
                                                           Maroni. Cette exposition était complétée par des
                                                           objets venant de collectionneurs retraçant la vie au
                                                           bagne. Vendredi 12 octobre, vernissage et
                                                           conférence introductive par Jean Marc Delpech et
                                                           Phillippe Collin retraçant la vie des Bagnards pris en
                                                           photos. Samedi 13 octobre, plusieurs conférences
                                                           ont animé la journée : une présentation d’Eric Sagot,
                                                           auteur de Paco les Mains Rouges, l’Anarchiste au
                                                           Bagne animée par Jean Marc Delpech, et les artistes
                                                           Bagnards par Franck Sénateur

                                                           C’est en juin 1938 que prend fin officiellement la
                                                           déportation massif des forçats français vers la
                                                           Guyane. Initialement instaurée en 1854, sa fin réelle
                                                           est marquée par la fermeture du camp de la
                                                           transportation de Saint-Laurent du Maroni en 1953.

                                                            Durant un siècle, que ce soit les dangereux
                                                            psychopathes, les faussaires talentueux, les ennemis
                                                            des régimes successivement au pouvoir, mais aussi
                                                            les mendiants, les vagabonds et les auteurs de
                                                            menus larcins, tous passeront par la case de la
                                                            transportation pénale. Cette relégation sert bien de
                                                            politique de débarras aux gouvernants en place qui
en profitent, par ailleurs, pour fermer les bagnes métropolitains de Toulon, Brest ou Rochefort.

C’est la terrible histoire de ceux que l’on veut éloigner durablement de cette belle terre de France, sans
toutefois l’avouer publiquement, que Mémoire de l’Outre Mer va aborder, durant les deux jours du colloque
« l’Univers carcéral des Bagnes de Guyane », les 12 et 13 octobre prochain à l’Espace Louis DELGRES.
Michel Cocotier.

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Philippe COLLIN : Enseignant, il a permis, avec son acolyte Jean Marc DELPECH, d’éditer un ouvrage,
« Des Hommes et des Bagnes », sur son grand-père médecin au bagne, écrit des articles « biographiques »
régulièrement sur des condamnés au bagne (Jacob Law par exemple) et a entamé un travail avec Jean Marc
Delpech sur Francis Lagrange, le fameux bagnard faussaire.

Jean-Marc DELPECH : Enseignant, il a publié plusieurs ouvrages sur le bagne, particulièrement les
anarchistes. Il a aussi largement contribué à retracer, aux côtés de Philippe COLLIN le parcours dans les
bagnes de Guyane et de Nouvelle Calédonie, du docteur Léon COLLIN, à travers le livre « Des Hommes et des
Bagnes ».

Eric SAGOT : Dessinateur nantais, Eric SAGOT a merveilleusement bien traduit l’atmosphère et la réalité des
bagnes de Guyane à travers leur évocation au sein du diptyque « Paco, les mains rouges ». « J’ai tout de suite
aimé les lieux, les maisons, la jungle, le climat. Je me suis retrouvé dans ces anciens bagnes mangés par la
nature ». Voilà ce qu’il dit de son expérience, dans les années 1990, quand il se lance dans les repérages pour
se documenter sur cette épineuse question.

Franck SENATEUR : ancien enseignant, connait très bien l’histoire carcérale des bagnes de Guyane,. Grand
collectionneur, il a largement contribué à développer le fonds documentaire et muséographique du Musée du
Bagne de Saint-Laurent du Maroni. Il a écrit un ouvrage « Les peintres bagnards » en 2017.

Pierre VERDEZ : Documentariste, P. VERDEZ vient de parachever la production d’un documentaire sur
Francis Lagrange, le fameux bagnard faussaire « Francis Lagrange, une vie en trompe l’œil ». Première
diffusion « grand public » à l’Espace Louis DELGRES, le 13 octobre 2018 .

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MARTINIQUE

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MAYOTTE

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Plus qu’un jour pour la consultation liée au mouvement des gilets jaunes

Lancée le 15 décembre dernier par le Conseil économique, social et environnemental, la consultation en ligne «
Avec ou sans gilet jaune, citoyennes et citoyens, exprimez-vous » a déjà mobilisé plus de 12.000 participants
pour 6.000 contributions et 120.000 votes. En tête des propositions figurent la question des avantages fiscaux
pour les énergies renouvelables, le renforcement des politiques et des allocations familiales, la revalorisation de
la rémunération des fonctionnaires, la réforme du système éducatif, ou encore la prise en compte du vote blanc.
Au total, la participation des citoyens, la transition écologique et les inégalités sociales sont les thématiques les
plus récurrentes.

Vous avez jusqu’au 4 janvier minuit pour vous rendre sur la plateforme https://participez.lecese.fr afin de
donner votre avis. Sur la base des résultats de cette consultation, mais aussi d’auditions et de la consultation de
citoyens tirés au sort, un avis sera élaboré et présenté au vote en mars 2019 dans le but d’apporter une réponse
globale aux enjeux révélés par le mouvement des gilets jaunes.

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Le Journal de Mayotte
                                                   3/01/2019

      Grève des postiers : nouvelle
       rencontre avec la direction

                                                                                  La Poste de Dembéni (archive)

Selon les chiffres fournis par la direction, une trentaine de postiers étaient en grève mercredi. L’ensemble des
bureaux de poste est resté ouvert.

« Les clients qui attendent un colis et dont le colis est disponible seront livrés, contactés ou avisés selon les
possibilités »,précise Saoudat Abdou, directrice de la communication de La Poste Mayotte.

Le mouvement a commencé le 26 décembre à l’initiative des syndicats Sud PTT et CGT Poste. Alors qu’une
première rencontre avait échoué la semaine dernière entre la direction et les syndicats en raison de l’absence du
directeur régional, rendez-vous est donné aujourd’hui dans les locaux de la DIECCTE à 14h30 pour un nouveau
round de négociations.

La Poste indique « mettre tout en œuvre pour assurer la continuité de service afin que les perturbations soient
les plus faibles possible pour l’ensemble de ses clients. »

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observatoiredelafranchise.fr
                                                  2/01/2019

Jouets SAJOU renforce sa présence en outre-mer via une seconde implantation

Le vendredi 23 novembre 2018, un nouveau magasin Jouets SAJOU a ouvert ses portes dans le département de
Mayotte. Il s’agit de la seconde implantation de la marque en outre-mer, après celle de La Réunion.

Jouets SAJOU pousse en outre-mer

« J’ai toujours voulu évoluer dans cet univers. Un sentiment renforcé depuis que je suis moi-même maman ! »,
a exprimé Priscilla Seraly, ancienne étudiante en commerce. En effet, cette dernière a choisi de rejoindre le
réseau Jouets SAJOU pour concrétiser son rêve. Consciente du potentiel local du département de Mayotte, la
nouvelle franchisée a donc décidé d’implanter son nouveau magasin à Mamoudzou, sur l’île de Grande Terre.
La commune de Mamoudzou réunit en fait 72 947 habitants, soit près du tiers de la population totale de
Mayotte.

Parfaitement installé à la place commerçante Espace Canopia, tout près du centre-ville, ce magasin de 100m2
est la seconde ouverture de la marque en outre-mer et la 36ème du réseau.

Jouets Sajou de Mayotte propose toutes les grandes marques de jeux et jouets, pour tous les âges de l’enfance et
pour tous les budgets. Pour mettre en avant l’identité mahoraise de Mayotte, la boutique a été décorée avec des
éléments en rapport avec Mayotte et son environnement marin (bateaux, fleurs de frangipanier…) et surtout
l’hippocampe, animal-symbole de l’île.

Priscilla Seraly a par ailleurs passé quelques jours au siège de Jouets SAJOU à Tauxigny pour préparer
l’ouverture de son magasin. Accompagnée d’une Animatrice de Réseau, elle a visité trois magasins en
Bretagne.

Patrick Rucart

observatoiredelafranchise.fr

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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POLYNÉSIE

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2/01/2019

Quel sera le programme politique
des Outre-mer en 2019 ?
Réforme de l’assurance-chômage, des retraites ou encore du statut dans la fonction publique... Le programme
s’annonce chargé pour le gouvernement qui entend maintenir son cap malgré la contestation des "gilets jaunes".
Pour 2019, à quoi les Outre-mer doivent-ils s’attendre ?

© Twitter Annick Girardin La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, avec le président du gouvernement
calédonien, Philippe Germain.

      Polynésie la 1ère, Serge Massau

Le Livre Bleu doit servir de feuille de route sur les Outre-mer au gouvernement jusqu'à la fin du quinquennat
d'Emmanuel Macron. Dans ce livre, on y trouve pour 2019 la réforme des congés bonifiés. "Les congés seront
moins long mais désormais tous les deux ans", avait déclaré le président de la République lors de son discours
du 26 juin dernier.

Le Livre Bleu annonce également la création d'un fond pour la biodiversité outremer et l'ouverture de la cité des
Outre-mer réduite à un site internet. Il y aura aussi l'installation d'un conseil stratégique pour le tourisme et une
conférence nationale pour la sécurité outre-mer.

2019 sera aussi l'année de la réforme de l'audiovisuel avec cette question : comment rendre plus visibles les
Outre-mer malgré l'arrêt de France Ô en 2020 ? Au programme également des élections provinciales et
européennes.

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2/01/2019

Une nouvelle réforme facilite l'inscription sur les listes électorales

Parmi les nouveautés de l’année 2019 : l’entrée en vigueur d’une réforme qui facilite l’inscription sur les listes
électorales. Jusqu’à présent, il fallait s’inscrire avant le 31 décembre de l’année précédant le vote. Mais cela va
désormais changer.

       Polynésie la 1ère, Serge Massau

2019 sera une année d'élection avec les Européennes qui auront lieu le 26 mai prochain. Ce scrutin mobilise peu les
électeurs, en 2014 seuls 17% des ultramarins avaient participé aux Européennes. La nouvelle réforme entrée en vigueur
pourrait changer la donne puisqu'elle facilite l'inscription sur les listes électorales.

En effet, jusqu’à présent, il fallait s’inscrire avant le 31 décembre de l’année précédant le vote. Désormais, les
retardataires pourront s’inscrire quelques semaines avant le jour du scrutin.

Pour ces élections européennes, le découpage de la France en huit circonscriptions n'existe plus. C’est la fin aussi de la
circonscription spécifique pour les territoires ultramarins. Le 23 mai dernier, le Parlement a donné son feu vert définitif
au établissement d’une circonscription unique.

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LA RÉUNION

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3/01/2019

Le recours des 7 pêcheurs sri-lankais rejeté
Hier, les derniers arrivants sri-lankais étaient entendus au tribunal administratif, où le juge a finalement rejeté le
recours formulé par leurs avocats pour contester le refus de leur demande d'asile. Ils devraient donc être
rapatriés prochainement vers leur pays d'origine, comme l'explique la presse écrite.

Après leur arrivée à La Réunion le 26 décembre dernier, les sept pêcheurs sri-lankais ont vu leur demande
d'asile refusée par l'OFPRA (Office français de protection et des réfugiés et apatrides).

Les avocats dénoncent pour leur part une "violation du principe de confidentialité" : les sept pêcheurs ont été
mis en relation avec l'ambassade sri-lankaise lors d'un entretien via skype, alors qu'ils se disent persécutés par
ces mêmes autorités. Les Sri-lankais ont d'ailleurs appris que leurs familles restées au Sri-Lanka auraient reçu la
visite de la police suite à ces entretiens.

Ces visioconférences avec l'ambassade auraient servi à identifier ces pêcheurs arrivés sur le territoire sans
papiers d'identité explique la préfecture.

Le maintien en zone d'attente des 7 Sri-Lankais a par ailleurs été prolongé pour huit jours.

Charlotte Molina

                                                     3/03/2019

Les sept pêcheurs sri-lankais n’ont pas obtenu l’asile

Mardi 2 janvier, le tribunal administratif a rejeté les recours des pêcheurs sri-lankais, qui demandaient l’asile.

Leur avocat a pourtant clamé que le principe de confidentialité a été bafoué. Pour lui, la justice n’a pas garanti
l’anonymat de ces sept hommes, qui pourraient désormais être en danger. Ils expliquent qu’ils ont été menacés
de mort dans leur pays d’origine après avoir manifestés contre le régime en place dans le cadre de la crise entre
les pêcheurs et le gouvernement. Mais cela n’a pas suffit à convaincre le tribunal.

Ces Sri-Lankais étaient arrivés à la Réunion le 26 décembre dernier à bord d’une embarcation de fortune.
Actuellement placés en zone d’attente dans des locaux de Gillot, ils devraient être reconduits dans leur pays.

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3/01/2019

La préfecture de La Réunion organise le retour des sept migrants sri-lankais dans
leur pays

Les sept migrants sri-lankais arrivés à La Réunion le 26 décembre vont être renvoyés dans leur pays. La
préfecture organise actuellement leur retour dans les heures et jours qui viennent. Le tribunal administratif a
rejeté leurs recours dont la demande d’entrée au titre de l’asile.

                                                            © Imaz Press Arrivés à La Réunion le 26 décembre, les sept
                                                            migrants sri-lankais seront renvoyés dans leur pays.

                                                                     LP / Nathalie Rougeau

                                                                A La Réunion depuis le 26 décembre, les sept migrants sri-
                                                                lankais vont être renvoyés dans leur pays dans les prochains
                                                                jours ou les prochaines heures. La préfecture de La Réunion
                                                                organise actuellement leur réacheminement "en fonction de
                                                                la disponibilité des vols" en cette période de vacances. Les
migrants vont être renvoyés par groupe ou un par un, ils devront aussi être accompagnés d’agents de la Police aux
frontières. Ils devront quitter le territoire avant le 7 janvier.

Refus
Mercredi 2 janvier, le tribunal administratif a rejeté leurs recours de demande d’entrée au titre de l’asile. Les Sri-Lankais
avaient formulé ce recours pour contester la décision de l'Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides,
qui a rejeté leur demande de droit d'asile vendredi 28 décembre. Ce refus n’était qu’un avis, mais il a été confirmé par le
ministère de l’Intérieur qui a refusé l’entrée sur le territoire aux sept hommes.
Hier soir, leurs avocats ont dénoncé une nouvelle fois le comportement de l’administration qui aurait mis en relation ces
réfugiés avec les autorités de leur pays à Paris en vue de les réacheminer. Une version contestée par la préfecture de La
Réunion qui soutient qu’il s’agissait d’une procédure en vue d’identifier ces migrants arrivés sans papiers.

"Menacés de mort"
A la barre, les sept pêcheurs sri-lankais ont déclaré avoir reçu des "menaces de mort" après une manifestation dans leur
pays pour dénoncer le prix du carburant. Ils racontent que depuis leur contact avec les autorités sri-lankaises, la police
se serait rendue dans leurs familles.

Zone d’attente
Arrivés à La Réunion le 26 décembre dernier, à bord du bateau "Roshan", les sept pêcheurs Sri-Lankais espéraient
obtenir l’asile en France. En attendant leur expulsion, les sept migrants sont en zone de rétention administrative à
l’aéroport de Gillot.

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3/01/2019

Conseil consultatif citoyen : Le premier rendez-
vous donné aux Réunionnais ce samedi
Il s’agit de l’une des réponses apportées par la Région au mouvement des "Gilets Jaunes". Ce samedi 5 janvier, se
tiendront les premiers ateliers participatifs territoriaux et régionaux. Après le vote en séance plénière le 19 décembre
dernier de la création d’un conseil consultatif citoyen ( CCC), sa mise en application dans les quatre micro régions de
l’île.

Au Lycée Nord à Sainte-Clotilde, au Conservatoire à Rayonnement Régional à Saint-Benoit, au Campus Pro de l’Océan
Indien ( CPOI) à Saint-Pierre et au Conservatoire à Rayonnement Régional à Saint- Paul, "Gilets Jaunes" et tout autres
Réunionnais sont invités à définir le cadre et les modalités d’action du CCC.

Ce Conseil a pour objectif d’associer "les citoyens aux choix et orientations d’un certain nombre de projets, créer les
conditions d’une démocratie participative plus inclusive et renforcer la transparence de l’action publique", indique la
Région dans un communiqué.

Durant ces ateliers, un tirage au sort sera également effectué afin de désigner les différents membres du CCC.

Suivront le 19 janvier, la tenue de l’atelier participatif puis la restitution des ateliers à l’Hôtel de Région le 26 janvier.

Pour la Région qui porte le projet, "un engagement dans une démarche de transformation de son mode de
gouvernance", assure-t-elle.

Informations au 0693 92 43 31 ou par mail: contact-conseilcitoyen@cr-reunion.fr
N.P

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2/01/2019

Conseil Consultatif Citoyen : les Gilets Jaunes se préparent à participer aux ateliers

Samedi 5 janvier, les ateliers participatifs territoriaux se tiendront aux 4 coins de l’île. Des rencontres destinées
à définir le fond et la forme du futur "Conseil Consultatif Citoyen". Les Gilets Jaunes ont décidé d’y participer.

                                                                           © Géraldine Blandin (Réunion la 1ère)

                                                                                  Lise Hourdel avec Géraldine Blandin

                                                                           Ils sont une quinzaine de Gilets Jaunes, venus
                                                                           de l’Ouest, du sud et de l’Est, à s’être retrouvés
                                                                           à la médiathèque Cimendef de Saint-Paul, ce
                                                                           mercredi 2 janvier. Moins visibles ces dernières
                                                                           semaines, ils restent pourtant mobilisés, 1 mois
                                                                           et demi après le début du mouvement du 17
novembre.

Préparer le Conseil Consultatif Citoyen

Réunis pour préparer les prochains ateliers participatifs de ce samedi 5 janvier, ils ont donc discuté de ce que devrait
être, selon eux, le futur Conseil Consultatif Citoyen. D’après la Région Réunion, l’instance doit en fait permettre une
meilleure représentation de la société civile. Cela signifie que des citoyens réunionnais seront consultés par la Région
sur des sujets d’intérêt général.
 Les Réunionnais qui le souhaitent pourront participer à un tirage au sort et ainsi être désignés membres de l’instance.
Le Conseil régional les consultera parallèlement aux autres instances officielles telles que le Conseil Economique Social
et Environnemental (CESER) ou le Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement (CCEE).

Premiers ateliers le 5 janvier

Les 4 ateliers participatifs territoriaux de ce samedi 5 janvier doivent permettre de définir le fond et la forme du Conseil
Consultatif Citoyen. Ils se dérouleront à partir de 9h au lycée Nord de Sainte-Clotilde, à la médiathèque Cimendef à
Saint-Paul, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Benoît et au Campus Pro de L’Océan Indien à Saint-
Pierre.
Les Gilets Jaunes ont pour l’occasion listé plusieurs revendications, au total 8 pages, qu’ils veulent soumettre à l’avis de
la population ce samedi.
Un atelier participatif régional se tiendra ensuite le samedi 19 janvier et une restitution de ces ateliers se fera à l’Hôtel
de Région le samedi suivant, soit le 26 janvier.

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WALLIS ET FUTUNA

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3/01/2019

Plus de 200 passagers en attente de
vols entre Wallis et Futuna
A cause des mauvaises conditions météo, 13 vols domestiques ont été annulés depuis le 29 décembre 2018. Ce
Jeudi 03 janvier, 242 passagers sont bloqués à Wallis et Futuna, 80 personnes doivent transiter vers Nandi ou
Nouméa.

Un Twin Otter

          WF la 1ère

L'année 2019 commence mal pour les passagers tributaires du twin-otter de Wallis et Futuna. Ce Jeudi 03
janvier, il n'y a eu aucun vol inter-îles depuis le 29 décembre. En raison des mauvaises conditions météo, ces
rotations ont été annulées et reportées à une date ultérieure. La compagnie Aircalin vient également d'annuler
tous les vols prévus Vendredi 04 et Samedi 05 janvier 2019.

242 passagers en souffrance

Depuis le 29 décembre, Aircalin recense 242 passagers en souffrance entre Wallis et Futuna. Dans le détail, 125
personnes sont bloquées à Wallis, 117 à Futuna.
Parmi ces voyageurs, 80 personnes environ transitent sur des vols internationaux.
Conformément aux réglementations internationales, aucune prise en charge des passagers n'est en vigueur
lorsqu'il s'agit d'un problème lié à la météo.

Priorité aux passagers bloqués

La compagnie aérienne Aircalin assure examiner toutes les solutions. Toutes les ventes de billets sur les vols
inter-îles prévus la semaine prochaine, du 07 au 13 janviers 2019 ont été bloquées. Dès que les twin-
otter pourront à nouveau circuler, les passagers bloqués seront prioritaires. De même, Aircalin Wallis s'engage à
re-router tous les passagers prévus sur des vols internationaux sans frais de transports.
La direction d'Aircalin Wallis rassure :

« on fera le maximum pour réacheminer passagers dès lors que la météo favorable »

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