JOURNAL Bon Pasteur 2019 - Congregation of Our Lady of Charity of the ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Mars - Avril Édition N° 303 2019 JOURNAL Bon Pasteur Congregation of Our Lady of Charity of the Good Shepherd Via Raffaello Sardiello, 20 - 00165 Roma, Italia Tel: (39) 06 6617 9101
Dans cet édition : Merci d’envoyer vos articles le (ou avant le) 5 janvier , mar s, mai, ju illet, P. 3 - La Communautés transformatrices septem br e et novem br e. JANVIER-FÉVRIER Par Mark Clarke Centre Sud des États-Unis Pérou P. 4 - La joie d'être disciple Afrique centrale de lest Par Sr. Blanca Nubia López (Kenya, Congo, Soudan du Sud, Ouganda) Italie-Malte P. 5- Si nous faisons assez de prévention, il Mexique du Nord Indonésie n'y aura pas de Traite MARS-AVRIL Afrique de l'Ouest (Sénégal, Burkina Faso) Par Sr. Blanca Nubia López New York-Toronto P. 7 - Notre engagement à la non-violence Europe-BFMN (Belgique, France, Hongrie, Pays-Bas) Par Chloe Amérique latine du Sud-Est (Brésil, Paraguay) Grande Bretagne P. 8 - Ensemble, célébrons la joie d’être Egypte-Soudan Equateur disciple Colombie-Venezuela et Cuba Par Alain Faure, associé MAI-JUIN Montréal, Canada P. 9- Mardi gras au Centre d’Accueil pour Philippines-Japon Angola-Mozambique Femmes, à Londres Amérique centrale Par Sr. Lizanne Marsh (Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama, P. 11 - Rencontre sur la migration à Palerme, Porto Rico) Argentine-Uruguay Sicile, mars 2019 Afrique du Sud JUILLET-AOÛT Projet Européen Amérique du Nord P. 12– Journée internationale de la femme Liban-Syrie Mexique Ouest Par Patricia Mosquera Australie / Aotearoa-NZ Famille Eudiste P. 13 - « Classe Speciale » Asie de l'Est (Cambodge, Myanmar, Thaïlande, Vietnam) Par la Communauté du Sénégal SEPTEMBRE-OCTOBRE Bolivie-Chili P. 15 - Engagement interreligieux contre la Asie du Nord-Est (Chine, Hong Kong, Macao, violence faite aux femmes en Egypte Taiwan, Corée du Sud) Allemagne-Albanie Par Sr. Jeannette Alfi Les îles (Madagascar, Maurice, Réunion) Portugal P. 16 - Aguchita et nos Prises de position, Autriche-Suisse-République Tchèque Singapour-Malaisie Journee Internationale De La Terre Espagne Échos du bureau de Justice Paix NOVEMBRE-DÉCEMBRE Inde du Sud-Ouest Inde Centrale-Népal Irlande Sri Lanka-Pakistan 2
Vers le chapitre de congrégation A l'aube de l’ère de la communauté transformatrice Proposer des approches systémiques et innovantes pour modeler une société en évolution De Community Works, INC Web site Par Mark Clarke Quand la rhétorique et les choix de nombreuses nations deviennent de plus en plus des choix de « tribu », la société a besoin de communautés transformatrices qui recherchent le bien commun. Les communautés transformatrices sont nécessaires, car elles donnent chair au cheminement spirituel de l'incarnation ou des relations avec la résurrection ou la transcendance. Ce voyage spirituel collectif est essentiel dans un monde de progrès et de lutte autour de l'identité culturelle. Ces communautés sont appelées à vivre les mots de Teilhard de Chardin, "Il y a deux types d'énergie dans l'univers : l'énergie tangentielle (énergie d'attraction) et l'énergie radiale (énergie de transcendance)". Il a mis en lumière ces énergies sur l'amour et la conscience, en indiquant qu’elles « sous-tendent les dimensions intérieure et extérieure de la nature ». 1 Les communautés transformatrices incarnent ces deux énergies lorsqu'elles discernent et explorent leur avenir au cœur du mystère de ces temps. Aujourd’hui et dans l’avenir, l’information, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et une myriade d’autres progrès technologiques transforment chaque fibre de notre culture. Ce changement de paradigme offre de nombreuses opportunités, mais favorise la dislocation économique et émotionnelle. Pour beaucoup, ce sentiment d'aliénation suscite de nombreuses émotions allant de l'espoir au désespoir. C’est pourquoi le rôle des communautés transformatrices est d’être un symbole d’optimisme réaliste dans un contexte de changement émotionnel. Les groupes transformateurs entrent dans ce mystère du changement qui cherche à créer des sociétés saines, fondées sur un cadre sociétal plus interdépendant. Ils se voient comme des pèlerins en cheminement spirituel, profond et sacré. Les communautés transformatrices comprennent l'importance de la pensée systémique et des relations de collaboration qui se transcendent, découvrant des solutions significatives pour aborder des problèmes critiques : la dégradation de l'environnement, la pauvreté, l'immigration et la traite des êtres humains. Les communautés transformatrices équilibrent l'importance des relations avec la prise de conscience que la vie consiste à transcender le moment. C'est un équilibre entre l'ego qui s’organise et le bien commun. Dieu nous appelle toujours à aller au-delà de cette période. Dans son livre, ‘Politique et Société’, le pape François a déclaré : "C’est le secret, chers amis, nous sommes tous appelés à le partager. Dieu attend quelque chose de votre part. Il vient ouvrir les portes de nos vies, de nos rêves, de nos façons de voir les choses. Dieu vient ouvrir tout ce qui vous retient enfermé. Il vous encourage à rêver. Il veut vous faire voir ça ; avec vous, le monde peut être différent. Car, à moins d’offrir le meilleur de vous-mêmes, le monde ne sera jamais différent. " Pour continuer la lecture Cliquez ici 3
Province de Colombo Venezolana Cuba La joie d'être disciple Par Sr. Blanca Nubia López En juin 2018, les communautés locales ont créé un espace de rencontre pour le dialogue, la prière et la réflexion. L'accent était mis sur la redécouverte de la joie d'être disciples-missionnaires. C'est notre grande joie d'être envoyés pour faire connaître le trésor de l'Évangile par nos paroles et nos actes. D'octobre à décembre, la province Colombie-Venezuela a mené un programme de formation humaine et spirituelle pour la formation de deux cents personnes, employés, bénévoles et sœurs. Le matériel fourni pourrait facilement être dupliqué et partagé. Dans l’ensemble, le programme a été participatif et s’est avéré être un vrai instrument de formation des participants. Les valeurs et les principes du Bon Pasteur ont guidé la formation qui s'est déroulée dans diverses régions de Medellín, Rionegro, Ibagué, Bogotá, Pereira, Manizales, Cali-Palmira. Barranquilla-Carthagène, Caracas-Barquisimeto, Cúcuta et les laïcs de San Cristóbal. La lecture dans la prière du texte « La montagne » et de la méthodologie de « Voir, juger, agir » utilisée pour appliquer la doctrine sociale de l'Église ont enrichi le processus. La doctrine sociale de l’Eglise, les Documents de Positionnement de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur et le leadership spirituel de Jésus, le Bon Pasteur, ont éclairé le contenu du programme. Les dirigeants locaux ont reçu une lumière symbolisant la mission, pour la maintenir en vie. La lumière sert également de rappel des pensées de Sainte Marie Euphrasie et de Saint Jean Eudes. En outre, ils ont reçu des documents pour pouvoir transmettre ce qu'ils avaient appris, ainsi que des souvenirs de notre fondatrice. 4
Province de Colombo Venezolana Cuba Si nous faisons assez de prévention, il n'y aura pas de Traite Par Sr. Blanca Nubia López Il est urgent de lutter contre la Traite dans la ville touristique de Carthagène, bien que les autorités aient démantelé des réseaux de trafiquants qui compromettent le bien-être des adolescentes et des jeunes filles. Le programme Talitha Kum de l’archidiocèse de Carthagène, dirigé par la Congrégation Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, s’inspire de la position de la Congrégation sur la Traite des femmes et des filles. Soeur Blanca Nubia López Rendón est directrice du programme de formation intitulé « Si nous faisons assez de prévention, il n'y aura pas de traite », visant à prévenir la Traite, un crime d'envergure mondiale. Parmi les participants au programme, des adolescentes et des jeunes filles qui vivent à la périphérie de la ville, comme les Barrios San Francisco et María, des membres de l'équipe interdisciplinaire, des amis, des bienfaiteurs et des bénévoles. Il existait déjà d'autres initiatives lorsque « Si nous faisons assez de prévention, il n'y aura pas de traite » a commencé. « Vers la liberté » est un réseau du Bon Pasteur contre la Traite des personnes en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui fait partie du plan stratégique 2015-2019. « Un voyage en faveur de la vie » est un projet des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Il existe une prise de conscience croissante de la nécessité cruciale de renforcer les liens de mise en réseau avec les organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que les agences gouvernementales, afin de garantir davantage les droits des adolescentes et des adolescents. Quatre-vingts personnes ont participé au programme de formation de février à novembre 2018. Soixante- dix des participants étaient des bénéficiaires de Talitha Kum, des filles âgées de 9 à 16 ans. Les différentes méthodes pédagogiques utilisées : histoires, théâtre, musique et peinture, permettaient aux participants d’être créatifs, ludiques et de choisir leur propre manière de promouvoir les objectifs du programme auprès d’autres institutions, en particulier des écoles et des collèges de la ville. Plusieurs événements importants ont eu lieu dans différentes institutions pour renforcer la formation. La projection du film ‘Human Trafficking’ à l’Université de Sinú a mis en lumière les dangers auxquels sont exposées les filles et les adolescentes, le processus de la Traite, le vécu des victimes de la traite, les tactiques utilisées par les auteurs et les familles des victimes. Les jésuites ont organisé un symposium à l'Atrium des Gentils dans le cadre de la Journée internationale contre la Traite des Êtres Humains. Les experts ont présenté des informations actualisées et pertinentes sur le crime de Traite. Les filles de Talitha Kum ont pleinement participé aux discussions et démontré la profondeur de leur apprentissage par leurs réponses fermes aux questions. Sœur Yolanda Sánchez, responsable de la province, et l'équipe de direction de la province ont également pris part à cet événement. Le 1er août 2018, une campagne contre la Traite des Êtres Humains a été lancée sur la Plaza de la Aduana. Elle a été le lieu de la signature de l’engagement en faveur de la lutte contre l’exploitation sexuelle et la Traite des Êtres Humains. « C’est une histoire » encourage les jeunes à faire preuve de discernement avant d’accepter des offres d’emploi à l’étranger, car, comme le titre de la campagne l’annonce, l’offre d’emploi peut n’être qu’« une histoire ». Cet événement a donné au programme Talitha Kum davantage de visibilité ; les jeunes filles étaient 5
Province de Colombo Venezolana Cuba chargées d'accueillir et d'interagir avec les gens. Ce faisant, les jeunes filles étaient clairement habilitées et engagées à lutter contre la Traite. Le responsable du ministère public a présenté un rapport financier couvrant la période 2017-2018. Il a rendu ce rapport le 23 janvier 2019 en présence de responsables sociaux, de victimes, d'autorités ethniques, de citoyens, d'autorités locales et de chefs de départements, de représentants de l'archidiocèse de Carthagène et de M. Fernando Carrillo Flórez, procureur général national. Soeur Blanca Nubia López a participé à l'événement en tant que panéliste. L’impact de son travail et de sa contribution à la prévention des abus, de l’exploitation sexuelle et de la Traite des Êtres Humains a été reconnu. Au cours des cinq dernières années, Sœur Blanca a effectué ce travail en collaboration avec des organisations non gouvernementales et gouvernementales. Depuis la visite du pape François en septembre 2017, nous avons été sensibilisées à ces questions. Dans sa présentation, Sr Blanca Nubia a invité le gouverneur, le maire et d'autres responsables gouvernementaux à se rendre dans les périphéries de la ville afin de faire l'expérience de la pauvreté, du sentiment d'abandon et de l'abus des droits des enfants et des adolescentes, notamment en matière d'éducation. Elle les a encouragés à prendre davantage conscience des facteurs qui affectent négativement la jeunesse de la ville : le manque d’environnement sain, leur exposition au trafic de drogue, la violence familiale et extra-familiale et leur utilisation en tant que passeurs de drogue. Finalement, la Sœur a fait remarquer aux autorités que les richesses qui entrent dans la ville à cause du tourisme restent dans la ville ; c’est pourquoi on la nomme « la ville fortifiée ». Quelqu'un a posé une question sur les plans visant à renforcer le programme Talitha Kum pour que davantage de filles puissent survivre à l'exploitation sexuelle et bénéficier du programme dans la ville où opèrent les « pirates du tourisme ». En réponse, Sr Blanca n'a pas hésité à souligner la position et l'engagement de la Congrégation Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur et de l'Archidiocèse de Carthagène à reproduire le programme dans les périphéries de la ville pour accueillir davantage de jeunes filles et d'adolescentes, surtout dans les environs de Ciénaga de la Virgen. À l’heure actuelle, elles ont permis à seize filles d’atteindre les élèves de différents collèges de la ville, en utilisant le théâtre (des pièces de théâtre) comme outil de formation. Ainsi, les jeunes peuvent multiplier leur influence dans leurs divers cercles sociaux. Sœur Blanca a clairement expliqué que l'objectif est de donner aux jeunes les moyens de prévenir les abus et l'exploitation sexuels et de défendre leurs droits. La vidéo est disponible en espagnol: https://youtu.be/_9i20Fum0eM 6
Province de New York/Toronto Notre engagement à la non-violence est une pratique quotidienne Par Chloe, résidente dans le groupe Collier Home Lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre. Mais, nous avons souvent, tendance à regarder la porte qui se ferme et nous ne faisons pas attention à celles qui sont ouvertes. Collier Group Home n'est qu'une étape dans notre vie qui fait de nous ce que nous sommes. Collier Group Home nous apprend à oublier ce qui nous blesse et en fait une leçon pour nos vies. Cela nous enseigne à être forts à notre manière et à utiliser notre propre plan de défense pour exprimer ce que nous ressentons ou faisons. Nous organisons des réunions appelées réunions communautaires qui aident chaque personne au foyer à exprimer son sentiment (intelligence émotionnelle) et à identifier son objectif pour la nuit. Nous faisons le tour et demandons un à un, à la personne à côté de nous: «Comment vous sentez-vous? Quel est votre objectif pour aujourd'hui ou pour ce soir? À qui pouvez-vous demander de l'aide? »Cela fait partie, à la fois de la croissance et du changement, et de la responsabilité sociale. J'ai appris que lâcher prise fait mal, mais s’y accrocher fait encore plus mal. Un sage m'a dit un jour que vous ne pouvez pas conserver votre passé, car votre avenir sera tout aussi mauvais. J'ai eu des hauts et des bas dans Collier Group Home au point que je me suis isolée. J'en suis arrivée au point de ne plus utiliser mes habiletés d'adaptation ni mon plan de sécurité. Anne Marie, assistante sociale du Collier Group Home, me dit : «Collier Group Home est un endroit sûr. Elle me dit que, peu importe ce qui se passe, le personnel nous aimera toujours et continuera d’être ici lorsque nous tomberons ou lorsque nous avons envie de baisser les bras.» En grandissant, je n'avais jamais eu dans ma vie pour des personnes pour me guider correctement ou qui étaient là pour moi quand j'avais besoin d'eux. Dans cette maison, je me sens en sécurité et je sens que je peux aller au-delà de ce que je pense pouvoir faire. Cela fait maintenant quatre ans que je suis en stage et c’est de loin le lieu le plus respecté dans lequel je me trouve. Je voudrais partager avec vous ce poème que j'ai écrit pour exprimer mon expérience: J'ai été blessée, je me suis effondrée, j’ai vu mon monde s’évanouir. J’ai perdu. C’est trop toxique Que de vivre ma vie en courant et en me cachant. Je veux juste sentir mon cœur battre dans ma poitrine, rien que pour moi. Les gens disent que je devrais être heureuse, Parce qu'ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui; Mais, pour être honnête, je me suis faite. J'ai grandi seule et je ne me suis jamais assise, Et je n’ai jamais pris le temps de me demander : Est-ce que je vais bien? Il est temps que je me lève et que je dise : assez Pour dire que c'est le moment de grandir et d’être moi-même. J'ai toujours eu des doutes pour croire en Dieu, À cause de tout ce qu'il m'a fait subir, mais il y a un verset qui dit : "J'ai livré la bataille la plus difficile a mon soldat le plus puissant." Il m'a donné quelque chose pour se battre et c'était mes petits frères. Il m'a donné quelque chose à cesser de fuir; mon père et mon passé. Il m'a donné quelque chose à ne pas cacher et c'était mes problèmes. Il est temps pour moi de vous remercier, maman et papa, pour ce temps, Le meilleur que j'ai passé depuis des années. Vous m'a prise quand personne d'autre ne voulait de moi. Je suis si reconnaissante, reconnaissante pour votre amour pour moi. 7
Province de l’Europe-BFMN Ensemble, célébrons la joie d’être disciple… Par Alain Faure, associé N.D. de Charité du Bon Pasteur Une année de rencontres et d’échanges, dans la Province Europe BFMN, sur le thème « Ensemble, célébrons la joie d’être disciple… » est arrivée à son apogée lors du week-end de rencontre de Province Notre Dame de Charité du Bon Pasteur, les 24 et 25 novembre 2018. Plus de 160 personnes avaient fait le déplacement pour venir à la Maison-Mère à Angers et cette année encore le programme était riche et prometteur. Mais avant d’entrer dans ce rendez-vous annuel, c’est avant tout la joie des retrouvailles. Ce sont toujours de très beaux moments, qu’au détour d’un couloir, à la sortie d’un ascenseur ou dans le cloître, de voir des visages s’éclairer de grands sourires et de donner ou de recevoir d’amicales accolades. « Le disciple, un homme debout » était le thème de la matinée animée par Mme Colette Nys-Mazure, poète et écrivain, qui par la douceur de sa voix, par la beauté de ses mots, par les textes de Georges Huldas, Marie Noël et ses propres poèmes a su porter et emporter l’auditoire sur les chemins du disciple du Christ, hommes et femmes debout dans un mouvement d’élan et de dynamisme. Cette citation de Maurice Bellet a fait écho : « Je t’aime, autrement dit je me réjouis que tu sois ce que tu es ; et je ferai tout pour que tu deviennes davantage. » L’intervention du père Olivier Michalet, responsable de Province Eudiste, portait un éclairage des plus passionnant sur la notion de « Disciple ensemble, une communion à créer » en insistant sur le fait qu’il était préférable de créer des communions plus que des communautés. Il fit également parcourir le chemin du disciple dans l’évangile de Marc depuis « La guérison d’un aveugle qui retourne chez lui » au Chapitre 8-21, puis en chemin l’annonce de la passion, l’incompréhension des disciples, l’enseignement de Jésus (Marc 9 – 30,35) et toujours faisant route vers Jérusalem et arrivant à Jéricho, la rencontre et la guérison d’un aveugle sauvé par sa foi qui cette fois « Suivait Jésus sur le chemin ». (Marc10- 46,52) A nous de faire sienne ces belles paroles et à les laisser résonner à nos oreilles, comme il est dit dans les Evangiles « Que ceux qui ont des oreilles, qu’ils entendent ». Ce week-end met chaque année l’accent sur le partage et cette édition l’a une fois de plus prouvée lors du retour sur le travail réalisé dans les communautés sur le thème de l’année « La joie d’être disciple ». Cette joie a été prolifique et toutes les représentations artistiques réalisées et présentées par les sœurs de toute la Province Europe, toutes présentes, de la Belgique, de la Hollande, de la Hongrie et de la France, mais également par des groupes d’associés aux communautés. Dieu donne l’eau, à profusion ! L’eau source de vie, indispensable à la vie… Chaque « disciple », chaque ami a été invité à participer à ce geste symbolique (rite de bénédiction de Sri Lanka) avant l’Eucharistie. Puise un peu de cette eau et verse la dans la vasque. C’est un peu du don de Dieu qu’il offre ainsi… Lorsque la vasque est remplie jusqu’au bord, l’eau déborde et permet à la vie de surgir, se développer et fleurir autour d’elle. Ce geste fut vécu avec beaucoup d’enthousiasme et chacun et chacune, put emporter une fleur à la fin de la messe comme rappel de notre mission de Disciples-Missionnaires. 8
Province de Grande Bretagne Mardi gras au Centre d’Accueil pour Femmes, à Londres Par Sr. Lizanne Marsh «Quand je sais que le monde qui m'entoure est à la fois une cachette et une révélation de Dieu, je ne peux plus faire de distinction significative entre le naturel et le surnaturel, entre le saint et le profane ... Tout ce qui est visible est l'effusion de Dieu ». (Richard Rohr) Notre Centre d'Accueil pour femmes vulnérables, géré par Sr Kay depuis 12 ans, ouvre ses portes tous les mardis soir, à l'église Méthodiste. Nos bénévoles réguliers sont de jeunes femmes chrétiennes dynamiques et dévouées, qui ont à cœur les personnes marginalisées et appartenant à un nouveau type d'Église chrétienne. Elles viennent d'horizons et de pays divers, tels que la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Pologne et le Japon, ainsi que le Royaume-Uni. D'autres volontaires appartenant à des différentes organisations avec lesquelles nous travaillons, viennent également, nous visiter, pour faire connaissance avec les femmes, dans une atmosphère détendue et informelle, établissant lentement des relations basées sur la confiance, l'interaction humaine et le partage d'un repas simple et frugal. Ici, dans une pièce au cœur de l’un des quartiers «lumière rouge», le plus fréquenté de Londres, nous construisons la communauté. Les femmes qui viennent dans cet «espace femme» sûr et hospitalier, sont sans abri, dorment dans la rue ou peuvent avoir un abri temporaire. Dans le centre, elles peuvent manger, avoir des boissons chaudes ou froides, prendre une douche et changer de vêtements. La plupart de ces femmes se rendent régulièrement dans ce centre d’accueil depuis des années et ont noué des relations amicales entre elles, s’aidant mutuellement à supporter les "coups durs" de la vie, les deuils et toutes sortes de traumatismes. Beaucoup sont aux prises avec des problèmes de dépendance et ont perdu leurs enfants au profit des services d'adoption. Nos bénévoles animent de petits groupes dans lesquels, différentes activités sont proposées aux personnes souhaitant y participer. Les activités favorites sont l’écriture créative, la peinture sur ongles et les œuvres d’art, dirigées par la volontaire Yosola (photo en haut à droite). C’est très souvent, lors de ces activités, que certaines femmes peuvent se détendre et parler de problèmes qu’elles avaient une grande difficulté à partager. La conversation est toujours amicale et sociable. Il y a aussi une opportunité pour celles qui ont voudraient avoir une conversation confidentielle avec l'une d’entre nous. Cela peut souvent les amener à être orientées vers des organisations où elles peuvent profiter d’une aide professionnelle supplémentaire. Les activités de sensibilisation et de suivi, se poursuivent avec les femmes, d’une façon continue, pour leur fournir aide et soutien ; cela pourrait vouloir dire, accompagner les femmes au tribunal ou à divers rendez-vous. Les sœurs Kay et Lizanne travaillent également dans deux différentes prisons pour femmes où de nouvelles relations sont établies et les anciennes consolidées et entretenues. Jo (photo de gauche) dirige un club de cuisine communautaire gratuit pour nos femmes, organisé durant plusieurs samedis. Ici, les femmes apprennent à cuisiner des repas sains, savoureux et peu coûteux. À la fin de chaque session, ells s'assoient ensemble et partagent un repas qu'elles ont elles- mêmes créé. A part la célébration de l’anniversaire de chaque femme, une fête est organisée pour les périodes les plus marquantes de l’année telles que Noël. Tous les ans, le mardi gras, plus connu au Royaume-Uni sous le nom de pancake mardi (veille du mercredi des cendres), nous organisons une fête au cours de laquelle des crêpes constituent l'élément principal du menu! La charmante mère de l'une de nos bénévoles vient chaque année et prépare les pancakes. Cette année, sa fille a préparé les crêpes servies chaudes et 9
Province de Grande Bretagne fraîches. Une longue table avait été dressée avec une délicieuse variété de garnitures, d’oranges et de citrons coupés en lamelles, de bananes hachées, de sucre, de guimauves, de pâte à tartiner au chocolat, de caramel au beurre et de noix. Tous ont convenu qu'ils étaient délicieux et certains ont même réussi trois crêpes. L’atmosphère de «fête» ne manque jamais d’attirer et le mot passe vite. À cette occasion, en plus que d'avoir accueilli des femmes venues d'Écosse et d'autres régions du Royaume-Uni, nous avons reçu des femmes d'Arabie saoudite, de Bulgarie, de Somalie, du Sénégal, de la Jamaïque, de la Russie, de la Lituanie et d'Israël. Qu’importe d'où vous venez, nous sommes convaincus que les mêmes besoins fondamentaux nous unissent: le besoin d'avoir suffisamment de nourriture, de la chaleur et la sécurité d'un foyer, le besoin d'appartenance, et le besoin d'être aimées et acceptées pour qui nous sommes. 10
Projet Européen Rencontre sur la migration à Palerme, Sicile, mars 2019 Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur Les discussions en cours sur les migrations restent au sommet de notre agenda européen. Il s’avère important et nécessaire de renforcer la collaboration, la sensibilisation et l'apprentissage au sein des apostolats de NDCBP en Europe. Ce rassemblement a été organisé dans le cadre du projet européen en collaboration avec la province d'Italie-Malte. et en particulier l’apostolat à Palerme. Le Bon Pasteur a accueilli les participants à cette rencontre avec beaucoup de générosité et de chaleur. Le rassemblement s'est déroulé pendant 3 jours, en Sicile, lieu choisi pour des « visites d'apprentissage » tant à Palerme qu’à Catane. C’est également à Palerme qu’ont eu lieu des interventions et discussions sur les migrations. 5 Provinces d’Europe étaient représentées et 10 apostolats. Ainsi 25 personnes ayant une expérience et une expertise en matière de migration ont appris à mieux connaître le travail que chaque province effectue dans ce domaine. Elles ont appris, également, des initiatives en cours et ont exploré la communication et la mise en réseau des apostolats. Ce fut également une excellente occasion de discuter de l’avenir de la mission en Europe, en soulignant le « modèle » de la province Italie-Malte, en raison de la «relation de famille» entre sœurs, travailleurs laïcs et bénéficiaires. Le rassemblement a commencé par une messe, célébrée par Mgr Francesco Montenegro, dans la chapelle des sœurs de Palerme et suivie, d’un accueil chaleureux de Sr. Angela Ricci, responsable de la Province Italie-Malte. Lors de son discours d'ouverture, Sr Angela a rendu hommage à toutes les personnes présentes, pour avoir fait preuve d'une grande initiative dans la convocation de la réunion. et a partagé une réflexion éclairante sur l'importance du travail en matière de migration. Sr Angela a également encouragé toutes les personnes présentes à poursuivre ce travail et de continuer à aider les personnes victimes de violences, de la traite des êtres humains et des conséquences des migrations peu sûres, en particulier dans le contexte politique actuel. Sr Giuliana a a poursuivi en soulignant combien il est important que les sœurs donnent l'exemple aux personnes vivant en Italie à travers « le travail avec les migrants », même s'il y a moins de sœurs. Le rassemblement a pris la forme d'un espace ouvert, où deux orateurs ont exposé leur point de vue sur la migration: Monseigneur Monténégro, évêque d'Agrigente, président de la Commission épiscopale des migrations et président de la Fondation « Migrantes » et le professeur Fulvio Vassallo, avocat et maitre de conférence sur le droit d'asile et le statut constitutionnel des étrangers, membre du comité de doctorat «Droits de l'homme: évolution, protection et limites» au département des sciences juridiques (Université de Palerme) et directeur « d'Associazione Diritti e Frontiere »… Pour continuer la lecture Cliquez ici 11
Province de l’Équateur Marche des enfants et adolescents à l’occasion de la Journée internationale de la femme Par Patricia Mosquera Le Centre intégré de l'enfance et de l'adolescence (CENIT *) est un Service du Bon Pasteur en Équateur qui existe depuis vingt-sept ans. Le 8 mars 2019, Journée internationale de la femme, nous avons participé à une marche dans les rues de la zone de marché de Chiriyacu, au sud de Quito. Des enfants et des adolescents vulnérables et leurs familles, divers responsables gouvernementaux, éducateurs, partenaires religieux, laïcs, des volontaires nationaux et étrangers ont défilé en faveur de l'égalité des sexes dans la ville et dans tout le pays. La marche a mis en lumière la lutte pour les droits des femmes et leur développement personnel. En outre, pour protester contre la violence à leur égard. En Équateur, six femmes sur dix subissent une forme de violence. Cela veut dire environ 3 260 340 femmes qui connaissent la violence. Entre 2014 et 2018, il y a eu 600 homicides liés au genre. Ruth Rosero, directrice du CENIT et partenaire de mission, souligne dans sa thèse : « Nous éduquons les femmes sur leurs droits, nous renforçons leur estime de soi et nous les guidons dans leurs projets de vie. Nous leur offrons des opportunités pour un avenir meilleur. Depuis le début du CENIT, nous avons développé des stratégies pour autonomiser les femmes qui n’ont pas bénéficié de ce niveau de soutien.» Nous avons parcouru trois kilomètres jusqu’au au centre commercial de Chiriyacu. À la fin de la marche, différents groupes ont présenté des exposés : théâtre, musique et danse. Le Colegio Maria Eufrasia et le CENIT en faisaient partie. Des représentants gouvernementaux ont évoqué l’importance de cette date qui rappelle les femmes équatoriennes courageuses qui se sont battues pour les droits des femmes, telles : Tránsito Amaguaña, Manuela Sáenz, Dolores Cacuango, Manuela Cañizares, Mariana de Jesús, Nela Martinez, Matilde Hidalgo et d’autres. Sœur Hilda García, RGS, a clôturé l'événement au nom du CENIT. Elle a exprimé sa reconnaissance pour ceux qui ont participé à la marche pour la défense des droits des femmes et des filles. La Congrégation et le CENIT ont réaffirmé leur engagement envers les enfants, les adolescentes et les familles. Ils se sont engagés à soutenir les femmes et les filles dans leur vie quotidienne par le biais de l'éducation, de la prise en compte de leurs réalités psychosociales et de la promotion de leur capacité de changement personnel et social. * Centre intégré de la jeunesse et des adolescents (CENIT) 12
Comunidad de Senegal « Clase Especial »: “Promocion Maria Droste” De Thies Desde el lunes 12 noviembre 2018, abrimos la « clase especial » fruto de nuestro proceso de reflexión para llegar a un grupo más vulnerable de jóvenes y mujeres de los alrededores. ¿Cómo se constituyó el grupo? Con el apoyo de partenarios de la misión, obtuvimos una lista de informes. Y sobre la base de esta lista realizamos las visitas locales fortuitas para evaluar la situación y tocar sus necesidades. Luego pasamos al reclutamiento. Esta primera promoción llamada “María Droste” está constituida de 15 miembros, la mayoría de las cuales no han asistido a la escuela. La perspectiva de la formación es más en el emprendimiento. Como resultado, las clases son más acentuadas en pastelería y un poco en cocina para llevarlas a una toma en cargo de ellas mismas (escuela) y de sus familias. Las alentamos a tener une pequeña empresa de comercio mediante la practica en el hogar de lo que están aprendiendo. Tienen otros cursos complementarios como la alfabetización, cálculos, comunicación, empresariado, salud reproductiva en vista de una formación completa. La formación dura ocho meses (noviembre- junio) Los cursos tienen lugar de lunes a viernes de 15 h a 18h. Estamos muy felices de esta experiencia y animadas por la diligencia de muchas de ellas: Experimentamos la gran importancia que le dan a esta formación y del testimonio de los beneficios que ellas disfrutan. ¡GRACIAS A TODOS! La Prision, Un Nuevo Elan. Navidad El lunes, 24 de diciembre 2018, es Navidad en la prisión de Mbour, organizada por las hermanas y los partenarios de misión. El día comenzó por la celebración de la Eucaristía animada por los prisioneros: los cantos (en diferentes idiomas) y lectura, al ritmo del tambor y de la calabaza, traduciendo la riqueza en la diversidad. La fiesta continúo con la animación cultural, cantos acompañados de paso de danza, un aperitivo y los regalos. Estaban en la alegría de Navidad tanto hombres y mujeres. Y fue en esta ocasión que nos enviaron una carta expresando su alegría y la gratitud que habitaba sus corazones. «Ustedes no paran de orar por nosotros, de darnos regalos y de mostrar los sentimientos familiares como detenidos. Verdaderamente les decimos muchas gracias. Que Dios cuide sus familias y toda la Congregación. Ustedes nos han testimoniado: amor, cuidado y comprensión, que el nombre del Señor sea glorificado». Damos gracias a Dios hecho hombre por habernos hecho experimentar su amor en cada uno de nuestros hermanos y hermanas encarcelados. ¿Qué vida después de la prisión? En la perspectiva de la reinserción y en colaboración con el juez de la aplicación de penas (JAP), del Tribunal de Apelación de Thiès, encargado del seguimiento después de la sentencia, obtuvimos una orden para integrar personas detenidas en la formación. Es en este marco de ajuste de penas, que desde el 11 de febrero 2019, Srta. A.T. Ha integrado la formación acelerada de una duración de nueve meses de 08h a 17H30. Sí, hay esperanza, y en cualquier negocio porque después de meses o años de encierro, tiene que orientarse en una sociedad que ha evolucionado. A menudo solas, deben reintegrarse y algunas veces parece difícil, pero nada es imposible a la misericordia. 13
COMMUNUATÉ DU SENEGAL La segunda fase de nuestro proyecto de reinserción social comienza con F. S. menos de un mes de haber sido liberada de la prisión. Hicimos la visita familiar a unos 20 km de nuestra comunidad. Se trata de acompañar a F.S. para comenzar un micro proyecto de producción y comercialización de juegos de sabanas de cama y de manteles de perlas. Este martes, 26 de febrero de 2019 sonriendo, F.S. nos confirma que hay una vida después de la prisión. Sí, la vida continúa después del encarcelamiento y el acompañamiento se vuelve más que necesario. El acompañamiento ayuda al detenido a descubrir sus fortalezas et ver que es capaz de renovar su vida, hacer un trabajo interior de sí mismo para combatir el mal, el odio, los errores, la pobreza que lo habita y reconstruir su persona. Gracias a los asistentes sociales, a nuestros valientes colaboradores así como a los otros facilitadores. Que el Señor fortalezca nuestro Celo para relevar a las personas humanamente y darles una vida digna en la sociedad. 14
Province d'Egypte / Soudan Engagement interreligieux contre la violence faite aux femmes en Egypte Par Sr. Jeannette Alfi Les sœurs de la province Egypte/Soudan font partie du Conseil national des femmes (CNF). Ce conseil a organisé un programme de formation interreligieuse au Caire du 28 au 30 Octobre 2018 pour lutter contre la violence faite aux femmes et 3 sœurs de la province ont participé à cette rencontre. Cette formation avait pour but de réunir des femmes de religions différentes afin qu’elles se rencontrent, se connaissent et apprennent à travailler ensemble sur les droits des femmes pour faire cesser la violence dont les femmes sont victimes. Une brochure a été réalisée pour partager des actions pour lutter contre cette violence et la sortie de cette publication a coïncidée avec la célébration de la femme en Egypte. L’objectif du conseil serait que les actions des femmes égyptiennes puissent être des phares pour les générations futures. Le Conseil National pour les femmes souhaite initier un processus de sensibilisation et d’action afin de promouvoir l'autonomisation des femmes égyptiennes vers l’an 2030, conformément à l'esprit de la Constitution et à l'Orientation Générale de la stratégie du développement durable, suite à l’examen fait par les Nations Unies des conclusions de l'enquête économique sur la violence faite aux femmes en Égypte. Les 3 jours de formation ont eu pour but de former les personnes présentes à lutter contre la violence faite aux femmes. Plusieurs conférences ont été données et une de nos sœurs d’Egypte – sr Jeannette Alfi- a projeté fait un power point montrant les faiblesses et les forces des femmes ayant survécu à la violence et les moyens pour surmonter ces traumatismes. Durant ces journées des groupes de travail ont été formés, pour échanger sur la violence faite aux femmes, afin de chercher des moyens pour protéger, sensibiliser et agir pour transformer les mentalités dans la société égyptienne. Enfin avant de clôturer cette rencontre était proposé aux participantes d’assister à un spectacle, à un concert et de visiter une exposition de photos sur les femmes et une autre sur l’artisanat. 15
Échos du bureau de Justice Paix Journee Internationale De La Terre Nourriciere - 22 Avril Célébrons avec Aguchita et nos Prises de position L’expression « Terre nourricière » est couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète Terre. Elle illustre l’interdépendance qui existe entre l’être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous. « La discorde que nous vivons dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et dans nos communautés appelle une réponse en cohérence avec notre mission de réconciliation qui nous appelle à « nous unir pour créer une société mondiale durable fondée sur le respect de la nature, des droits de l’Homme universels, la justice économique et une culture de paix. » Sr. Agustina Rivas, affectueusement appelée « Aguchita », a montré à travers sa vie comment être « Un signe d’engagement conscient dans l’Ecologie intégrale ». Aguchita embrassait la terre de tout son cœur comme une Mère nous incitant, par sa vie, à voir le monde comme une « source de contemplation profonde et d’activité sacrée, nous appelant au cœur de ce que signifie, être inclusif et réconcilié en tout avec le Tout. » PRISES DE POSITION DE LA CONGRÉGATION ÉDITÉES EN POWERPOINT Pour en savoir plus sur les Prises de position de la Congrégation, nous vous invitons à visiter notre site où sont présentées nos Prises de Position éditées dans un PowerPoint (ppt) préparé par Sœur Clare Nolan. Nous remercions sincèrement Sœur Clare Nolan et toutes les personnes impliquées dans la traduction pour permettre que son travail soit utilisé individuellement, en communauté ou plus largement en groupes. Nous vous invitons à traduire les PowerPoint dans vos langues locales pour une plus grande participation et avec tous les partenaires dans la mission. Pour continuer la lecture Cliquez ici 16
Journal du Bon Pasteur Je tiens à remercier chaque personne qui a collaboré à la traduction et la révision des articles de cette édition Adriana Perez Province de l’Europe-BFMN Marie Hélène Halligon Province de l’Europe-BFMN Karla Bernabé Afrique de l'Ouest (Sénégal, Burkina Faso) Marta Ceballos Province de Mid-North America Mercy de Leon Province de Mid-North America Simone Moubarak Partenaire de mission, province Liban-Syrie Yolanda Martinez Province du centre sud des États-Unis Monique Tarabeh Communications coordinator Email: Com@gssweb.org Website: http://rgs.gssweb.org/ 17
Vous pouvez aussi lire