JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir

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JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
JOURS SANS FAIM
  delphine de vigan

                                            Photographie © Agalé Bory

                 adaptation

          VIOLAINE BRÉBION
                mise en scène

             XAVIER CLION
    AVEC VIOLAINE BRÉBION ET XAVIER CLION
JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
Jours sans faim de Delphine de Vigan
    Adaptation : Violaine Brébion
    Mise en scène : Xavier Clion
    Scénographie : Philippine Ordinaire
    Lumière : François Thouret
    Son : Christophe Sechet
    Costumes : Solveig Maupu
    Interprétation : Violaine Brébion et Xavier Clion

Co-production
   L’Atelier à Spectacle scène conventionnée de Dreux

Partenaires
   Théâtre Roger Barat Herblay
   Salle de Spectacle du pays de Conches

Calendrier de représentations saison 2020-2021
   Le 26 septembre 2020 à L’Espace culturel le Domino
   à Méru (Oise)
   Le 5 novembre 2020 au théâtre de Coulommiers
   (Seine et Marne)
   Le 19 novembre 2020 à l’Espace André Malraux -
   théâtre Roger Barat à Herblay (Val d’Oise)
   Les 20 et 21 mai 2021 à l’Atelier à Spectacle scène
   conventionnée de Dreux (Eure et Loir)
JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
4    Jours sans faim
        récit autobiographique
        Delphine de Vigan

5    A propos du roman

6    Jours sans faim – du roman à la scène
        Rencontre avec une écriture
        Résonances intimes
        Personne n’en parle
        Choisir entre vivre et mourir
        Théâtralement parlant

10   Notes de mise en scène

12   L’équipe
        Violaine Brébion, comédienne
        Xavier Clion, metteur en scène
        François Thouret, lumières
        Philippine Ordinaire, scénographie
        Solveig Maupu, costumes
        Christophe Sechet, sons

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JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
JOURS SANS FAIM
Jours sans faim     est un roman en partie autobiographique de Delphine de Vigan.
                    C’est son premier roman publié, en 2001. Elle le signe alors d’un
                    pseudonyme : Lou Delvig.
                            « Laure a 19 ans. Elle est anorexique. Hospitalisée au
                    dernier stade de la maladie, elle comprend peu à peu pourquoi elle
                    en est arrivée là. Jours sans faim raconte trois mois d’hôpital, trois
                    mois pour rendre à la vie ce corps vidé, trois mois pour capituler,
                    pour guérir.
                            La guérison de Laure c’est aussi sa rencontre avec le
                    médecin qui la prend en charge, peut-être le seul qui soit capable
                    d’entendre sa souffrance, cette part d’enfance à laquelle elle
                    n’arrive pas à renoncer.
                            Lou Delvig a écrit ce roman pour exorciser cette histoire en
                    la transformant, en la réinventant. Elle a trouvé une voix, une voix
                    extérieure, clinique, légère parfois. Le roman est écrit à la troisième
                    personne.»

                                              Présentation des éditions Grasset - 2001

Delphine de Vigan   Delphine de Vigan est une romancière française née à Boulogne
                    Billancourt en 1966.

                    Son premier roman, Jours sans faim, est paru en 2001 aux éditions
                    Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig. Mais elle publie ensuite
                    aux éditions Jean-Claude Lattès sous son véritable nom : No et
                    moi Prix des Libraires 2008, traduit en vingt langues et adapté au
                    cinéma par Zabou Breitman ; Les heures souterraines adapté pour
                    Arte par Philippe Harel ; Rien ne s’oppose à la nuit récompensé
                    par le prix du roman Fnac, le Prix Roman France Télévisions et le
                    Prix Renaudot des Lycéens, ainsi que le grand prix des lectrices
                    Elle, ces deux derniers romans ayant été en lice pour le Goncourt ;
                    puis D’après une histoire vraie a été couronné par le Prix Renaudot
                    et le Prix Goncourt des Lycéens et a été adapté pour le cinéma
                    par Roman Polanski ; Les loyautés paraît en janvier 2018 et Les
                    gratitudes en 2019.
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JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
À PROPOS DU ROMAN
                              « On me demande souvent pourquoi j’ai
                      écrit ce livre, quinze ans après. J’ai écrit Jours
                      sans faim parce que je pensais que l’anorexie
                      constituait un matériau littéraire, au même titre
                      que la rencontre, la passion, l’abandon... ces
                      moments extrêmes, où la vie est à bout. Si cette
                      histoire est proche de la mienne, j’ai attendu
                      le temps qu’il fallait pour avoir la liberté de la
                      transformer, de la réinventer. Je voulais donner
                      sa place à l’écriture, au-delà du témoignage.
                      J’aimerais que Jours sans faim ne soit pas
       seulement une histoire d’anorexie. J’aimerais qu’on le lise aussi
       comme un livre sur le passage à l’âge adulte, sur le désir même de
       vivre. »
       		                                              Delphine de Vigan

       Extrait
               « C’est à cause du froid qu’elle a accepté le rendez-
       vous. La première fois, quand il l’a appelée. Une voix inconnue,
       nasillarde, lui proposait de l’aide, un soir d’automne, un soir
       comme tous les autres : enchaîné au radiateur. A cause du froid
       mais pas seulement. Elle a commencé par refuser. De quoi je me
       mêle. Il a posé quelques questions sur son état physique, il n’a
       pas demandé combien elle pesait, ni combien elle mangeait. Non.
       Plutôt des questions de connaisseur, d’expert même, précises,
       directes, pour évaluer le degré d’urgence. Tant qu’elle se prêtait
       au jeu, il gagnait du temps. Ce temps qu’elle n’avait plus à perdre,
       ce temps ténu, tendu contre la mort comme une dernière virgule,
       fragile. »
                                        Jours sans faim - chapitre premier

       Delphine de Vigan avait demandé un droit de regard sur
       l’adaptation. Depuis qu’elle a validé la première version de
       Violaine Brébion, elle suit le projet activement, tant dans
       l’évolution du texte que dans la promotion du spectacle. Elle
       propose de se déplacer pour échanger avec le public lors des
       représentations.
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JOURS SANS FAIM delphine de vigan - XAVIER CLION - Théâtre de l'Espoir
JOURS SANS FAIM
Violaine Brébion   Rencontre avec une écriture

adaptation         J’ai découvert Delphine de Vigan en 2017, quand on m’a offert ce
                   qui était alors son dernier roman : D’après une histoire vraie… J’ai
interprétation     immédiatement eu envie de lire Rien ne s’oppose à la nuit, auquel
                   il était fait constamment référence.
                   J’étais alors sûre d’une chose : cette écriture faisait écho en moi.
                   La construction des phrases, le choix des mots, une prise de parole
                   franche, quelquefois douce, d’autres fois ironique, mordante ou
                   cinglante. J’ai tout de suite su que je pouvais dire cette écriture.
                   Un ami m’a dit « ça ne m’étonne pas, elle écrit comme tu parles ».
                   Je suis entrée dans une librairie et ai acheté tous les romans de
                   Delphine de Vigan. Jours sans faim s’est imposé. Plus peut-être
                   que dans tous les autres romans, l’écriture est directe, franche,
                   sans doute parce que l’autrice parle d’elle-même. On peut donc
                   parler de soi, de sa vie, de son adolescence en disant « oui, j’étais
                   dans la merde, non, je n’étais pas sûre de m’en sortir ni de le
                   vouloir » tout en y mettant une force vitale et beaucoup de lumière.
                   C’est aussi comme ça que j’ai envie d’en parler.

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DU ROMAN À LA SCÈNE
       Résonances intimes
       J’ai mis un peu de temps à m’avouer que ce roman me concernait
       intimement. Que Laure l’adolescente parlait à mon adolescence, à
       mes propres fêlures. Dans Jours sans faim, raconter l’anorexie, c’est
       aussi raconter les blessures et le mal de vivre qui l’accompagnent.
       La tentation de la mort ou de la disparition à l’adolescence a un
       goût particulier. Certains s’y brûlent. Et le chemin vers un avenir
       meilleur, ou simplement supportable est une énigme. Parfois il
       faut se battre contre ses parents. Parfois il faut se battre contre
       soi-même, ses démons, son histoire, pour continuer à vivre.
       Avec le thème de l’anorexie sont abordés aussi les thèmes de
       l’image de soi et de la destruction de soi. Dans notre société
       moderne, l’image de soi prend une place prépondérante. Outre
       les dictats de la mode, des mensurations parfaites et de la taille
       mannequin qui s’affichent dans les vitrines ou les publicités, les
       réseaux sociaux prennent aujourd’hui le relais. On s’affiche soi-
       même, on appartient à des groupes… mais finalement n’est-ce
       pas par le prisme du regard des autres, connus ou inconnus, qu’on
       se voit et se définit ? Quelle est la pression subie ? Il arrive alors
       qu’on cherche dans la destruction de soi une échappatoire, qu’on
       veuille s’effacer, disparaître.
       Personne n’en parle
       Maman d’un enfant autiste, il ne m’est pas anodin de parler
       de différence, du regard de la société et du corps médical, de
       l’acceptation ou non de troubles. L’anorexie est une maladie qui
       touche une adolescente sur cent mais qui reste largement taboue.
       La société est-elle capable de parler et d’accepter ce qui ne brille
       pas, les parts d’ombre, un mal-être ou une différence ?
       Heureusement, dans Jours sans faim, Laure rencontre le docteur
       Brunel qui saura la mener à la guérison. « Il m’a sauvé la vie. »
       Dans le parcours sinueux de l’adolescence comme dans celui de
       toute maladie ou handicap, je sais que la bonne rencontre peut
       sauver la vie.
       Choisir entre vivre et mourir
       Delphine de Vigan raconte l’année de ses 19 ans. Malgré la force
       qu’elle avait en elle, elle n’avançait plus, elle est allée jusqu’à
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toucher la mort. Jours sans faim nous parle d’un moment charnière
    où l’on doit choisir entre vivre ou mourir.
    Dès la première lecture du roman, il m’est apparu que ce récit de
    lutte faisait sortir le lecteur plus fort. Il faut plonger dans l’intime
    inconfortable et douloureux pour renaître.
    Théâtralement parlant

    Ce roman m’apparut tout de suite comme un matériau théâtral, un
    récit à dire à voix haute, à partager.
    Delphine de Vigan raconte son histoire à la troisième personne. J’ai
    immédiatement été convaincue que cela fonctionnait : au théâtre
    aussi on peut raconter l’histoire de Laure ainsi. Plus encore, laisser
    ce récit à la troisième personne me donnait la légitimité de m’en
    emparer.

    Ma proximité instinctive avec le style de l’autrice et le grand
    attachement que j’avais à ce texte faisaient que je ne voulais
    presque pas le transformer. Je tenais à garder sa continuité, sa
    construction, son chapitrage. Il s’agissait surtout de faire des
    choix, de couper.

    Je souhaitais aussi faire davantage exister les personnes
    -personnages- qui gravitent autour de Laure. Le docteur en
    particulier, ses amis… pour que surgissent quelques dialogues et
    mettre en relief des enjeux dramaturgiques. Il y a ceux qui l’aident,
    ceux qui la freinent, ceux dont elle recherche la présence, ceux
    qu’elle fuit… jusqu’à La Bleue, femme obèse et désagréable dans
    le même service de nutrition, véritable contrepoint humoristique à
    la maladie de Laure.

    Delphine de Vigan a lu mon adaptation et m’a donné l’autorisation
    de la jouer.

    J’avais ensuite besoin d’un œil extérieur pour valider mes choix
    d’adaptation au plateau. J’ai naturellement pensé à Xavier Clion,
    avec qui je travaille depuis longtemps et dont j’apprécie la
    sensibilité artistique. Cela assurait une confiance qui me paraissait
    idéale pour cette mise à nu, puisque ce voyage en adolescence en
    est une. Notre première résidence de travail a confirmé ce choix.
    Xavier Clion est devenu le metteur en scène de mon projet.

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NOTES DE MISE EN SCÈNE
Xavier Clion     Lorsque Violaine est venue dans mon salon pour me lire la première
                 adaptation qu’elle avait faite du roman de Delphine de Vigan, j’ai été
mise en scène    immédiatement saisi par la force du texte. Et par l’intimité incroyable que
interprétation   Violaine avait avec lui.
                 Quand nous avons décidé ensemble que je serai le metteur en scène de
                 son adaptation, je savais déjà que tout mon travail aurait pour but de faire
                 entendre ce texte le mieux possible. C’était ma priorité.
                 Au départ du spectacle, il n’y a presque pas de théâtre. La lumière est
                 autant dans la salle que sur la scène. Sur le plateau il n’y a qu’une chaise
                 centrale, transparente, vide, qui fait face aux spectateurs. On devine en
                 fond de scène des éléments qui serviront à la représentation, mais ils sont
                 encore peu distincts.
                 Violaine commence à parler, au bord du plateau, directement au public,
                 dans la même lumière que lui. Elle parle, et le témoignage se déroule, se
                 développe. Et très doucement, la lumière change. Très délicatement les sons
                 font écho au récit. Sans presque qu’on s’en rende compte, nous voilà tous
                 amenés à cette chaise centrale qui sera l’assise, le refuge, le lit, l’hôpital
                 lui-même, d’où tout part. Là, Laure, à 21 ans, a lutté pendant plusieurs
                 mois contre l’anorexie qui l’avait amenée au bord de la mort.
                 Le témoignage devient récit, et le récit devient spectacle. La narratrice ne
                 se contente plus d’évoquer les personnages, elle les interprète, elle les met
                 en scène. Un casque audio devient l’amie d’enfance ; un son de chariot
                 annonce l’aide soignante ; une robe de chambre sera l’intrusive voisine du
                 service ; toute une galerie de portrait envahit le plateau sous nos yeux, envahit
                 l’espace où Laure se croyait protégée. Le personnel hospitalier, les visiteurs,
                 famille et amis, les autres patients du service, les autres anorexiques, qui
                 sont autant de destins possibles de Laure : la sage, la récidiviste, celle qui
                 va droit dans le mur... tous vont avoir sur Laure une incidence.
                 Violaine interprète tour à tour tous ces personnages, et elle interprète Laure
                 qui se bat, qui cherche, qui enquête, qui travaille à comprendre pourquoi
                 ce symptôme s’est emparé d’elle. A se comprendre. Nous assistons à ce
                 travail que la narratrice reconstitue pour nous. Et nous nous délectons de
                 cette frénésie du jeu qui la saisit. Et puis il y a le médecin. Celui-ci a un
                 statut particulier. Ce n’est pas Violaine qui l’interprète, mais le metteur en
                 scène de son spectacle. Le médecin est dans la salle, au premier rang. Il
                 observe. Et de la même manière que Violaine est à la fois la narratrice et les
                 personnages, je suis à la fois le regard et le partenaire.
                 Dans la multiplicité de ses modes, la mise en scène cherche à enrichir sans
                 cesse le rapport du spectateur au récit auquel il assiste, afin qu’il ne perde
                 pas un évènement, pas une émotion, pas une parole qui puisse rapprocher
                 Laure de la rechute ou de la guérison.
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L’ÉQUIPE
Violaine Brébion       Violaine Brébion a suivi les cours de l’école Claude Mathieu et un
                       Master d’études théâtrales à l’université Paris-X. Elle s’est ensuite
jeu et adapatation     formée lors de stages avec Philippe Sireuil, Sylvain Maurice,
                       Emmanuel Vérité et Jean-François Sivadier.
                       Elle a interprété Agnès dans L’école des femmes de Molière, Ophélie
                       dans le Hamlet de Shakespeare, Sylvia dans Le jeu de l’amour et du
                       hasard de Marivaux, entre autres.
                       Elle a collaboré à de nombreuses reprises avec Bérénice Collet, sous
                       la direction de laquelle elle a joué dans L’infusion de Pauline Sales,
                       Une femme seule de Dario Fo et Franca Rame et Un fruit amer, une
                       création collective sur la situation politique en Erythrée.
                       Violaine Brébion a assisté de nombreux metteurs en scène à l’opéra,
                       notamment Jean-Louis Martinoty, Laurent Delvert, Benoît Lambert…
                       Elle monte elle-même Bastien Bastienne de Mozart, Didon et Enée
                       de Purcell, Brundibar de Hans Krasa et Le petit ramoneur de Britten.
                       Au théâtre, elle met en scène Les nouveaux bâtisseurs de Mohamed
                       Rouabhi et En Quête de Louis-la face cachée de Louis de Funès
                       d’Emmanuel Bodin, actuellement en tournée.
                       La découverte du roman Jours sans faim de Delphine de Vigan lui
                       donne l’occasion de faire sa première adaptation.

Xavier Clion           Xavier Clion a été formé à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de
                       Cannes) avec Alain Milianti, Alain Neddam, François Marthouret,
jeu et mise en scène   Jean-Damien Barbin, Pascal Rambert, Abbès Zahmani,… Avant
                       de faire des stages avec notamment Antoine Caubet, Philippe Awat
                       et Serge Tranvouez. Il a travaillé essentiellement au théâtre, dans
                       des mises en scène de Catherine Marnas, Jean-Pierre Vincent, Gilles
                       Bouillon, David Gauchard, Frédéric Fisbach, Xavier Lemaire, Deborah
                       Warner, Luc Bondy, William Mesgich, entre autres, ainsi que dans des
                       créations collectives avec la compagnie Eulalie (Sophie Lecarpentier)
                       et l’empreinte première (Violaine Brébion, Bérénice Collet).
                       Egalement chanteur, il a mis en scène Les tréteaux de maître Pierre
                       adapté de Cervantès pour chanteurs et marionnettes, ainsi que Tout
                       en assiégeant, un spectacle qu’il a co-écrit avec Thomas Georget sur
                       les chansons de siège du 16ème siècle.
                       Jours sans faim sera sa sixième collaboration avec Violaine Brébion,
                       qui a déjà été sa partenaire et sa metteuse en scène, et qu’il dirigera
                       pour la première fois.

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François Thouret       François Thouret crée et assiste des créateurs Lumière tant en Théâtre
                       qu’en Opéra. Son parcours l’a amené de la Scala de Milan à l’Opéra
Lumières               Bastille, de la Comédie Française au festival d’avignon, du Metropolitan
                       Opéra New-York à l’Opéra de Shangai ;
                       Il a collaboré avec des metteur en scène comme Patrice Chéreau, Luc
                       Bondy, Ivo Van Hove, De Keersmaeker, Jerôme Deschamps, Deborah
                       Warner, Emma Dante, Christophe Honoré , Arnaud Desplechin, Angelin
                       Prejlocaj, Jorge Lavelli, Alfredo Arias, Philipp Himmelmann...
                       Ses rencontres l’ont amené à créer tant pour des metteurs en scène
                       comme Jean-claude Gallotta, Lucien Clergue, Jean-Louis Martinoty,
                       Jean-Romain Vesperini, Emmanuelle Bastet, Laura Scozzi que pour
                       des créateurs plus atypiques comme Sonia Wieder-Atherton, Sandrine
                       Molaro et Gilles-Vincent Kapps , Katharina Talbach ,
                       Dernièrement il a participé à Electre Oreste de la Comédie Française au
                       Théâtre d ‘Epidaure, à la création de Don Giovanni au palais Garnier et
                       Mahagonny au Festival d’Aix en Provence.

Philippine Ordinaire   Formée au Saint Martins College of Art à Londres, Philippine Ordinaire
                       collabore à de nombreux projets de théâtre et d’opéra en France et à
Scénographie           l’étranger, avec les décorateurs Christian Fenouillat, Chantal Thomas,
                       Tim Hatley, Radu Boruzescu ou encore Tobias Hoheisel.
                       Elle travaille régulièrement avec le metteur en scène Robert Carsen à
                       l’opéra et pour des expositions.
                       Elle a récemment réalisé la scénographie des expositions Maria by
                       Callas à la Seine Musicale, et Comédies Musicales au CNCS.
                       Elle crée entre autres les décors de Don Giovanni mis en scène par
                       Allex Aguilera à l’Opéra de Trieste, Bastien et Bastienne par Mirabelle
                       Ordinaire à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, Tistou les pouces verts
                       par Gilles Rico à l’Opéra de Rouen, Funeral blues par Olivier Fredj au
                       Studio Opéra de Luxembourg et prochainement aux Bouffes du Nord, Il
                       faut qu’une porte soit ouverte ou fermée par Laurent Delvert au Studio
                       de la Comédie Française, et de Marry me a litlle mis en scène par
                       Mirabelle Ordinaire au Studio Marigny.

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L’ÉQUIPE
Solveig Maupu       Solveig Maupu mène une double carrière de comédienne (formée au
                    C.N.S.A.D. de Paris) et de costumière. Assistante de Nathalie Saulnier
Costumes            sur Trois folles journées d’après la trilogie de Beaumarchais, elle a
                    suivi un stage de formation avec elle, ainsi que des formations de
                    fabrication de marionnettes et de sculpture sur mousse avec Pascale
                    Blaison et Jean-Louis Heckel à la Nef de Pantin. Créatrice des costumes
                    de Nos éducations sentimentales d’après Flaubert, elle fut également
                    costumière et habilleuse de nombreux court-métrages.

Christophe Sechet   Formé à la composition en musique électro-acoustique par le Groupe
                    de Recherches Musicales (INA) et au Conservatoire de Gennevilliers,
Sons                Christophe Sechet met rapidement son approche du sonore au service
                    des chorégraphes Mathilde Monnier, Fattoumi - Lamoureux, Christine
                    Bastin, nouant avec eux de multiples relations de création sur la
                    scène chorégraphique internationale.
                    En 1989, lauréat de la Villa Medicis hors-les-murs, il séjourne à New-
                    York.
                    Au théâtre, Il sera le partenaire d’Yves Beaunesne, d’Ahmed Madani
                    (pour de nombreux spectacles). Abordant œuvres du répertoire et
                    auteurs d’aujourd’hui, en relation avec des équipes pluridisciplinaires,
                    il parcourt des espaces de travail sonore qui vont de la Salle Richelieu
                    de la Comédie Française (Partage de Midi de Paul Claudel) à la baraque
                    d’un pêcheur martiniquais (Et ce n’était pas qu’on allait quelque-part
                    de K. Brathwaite)…toujours avec la même exigence et les moyens du
                    bord.
                    Christophe Sechet rencontre Xavier Clion et Solveig Maupu sur la
                    création de Nos Éducations Sentimentales (Compagnie Eulalie - Sophie
                    Lecarpentier).

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« J’aime beaucoup votre adaptation, à la
fois inventive et respectueuse du texte. J’en suis
contente. La première maquette du spectacle
que j’avais vue parvenait à faire exister de
manière forte le personnage et le texte sur
le plateau. Je crois que cela a encore évolué
depuis. Cela fait partie de ces propositions
qui se développent actuellement qui donnent
à entendre le texte littéraire d’une manière
nouvelle. J’ai hâte de voir le spectacle. »

                      Delphine de Vigan

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Production déléguée
Histoire de ...
Clémence Martens
clemencemartens@histoiredeprod.com

06 86 44 47 99
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