L'ambition d'un logement social de qualité - OPH Gennevilliers
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Oph Gennevilliers, 33, rue des Chevrins 92230 Gennevilliers. Tél. 01 46 85 88 88 - Directeur de la publication : Marc Hourson - Rédaction et coordination : service communication, Fabienne Dagouat - Conception et réalisation : KdoubleB - Photographies : Didier Comellec (©), Christophe Couffinhal (©), Benjamin Géminel (©), Marc Lathuillière (©).
Carte d’identité logements, soit environ 75 % du parc social de la Ville de Gennevilliers 8 107 (43 000 hab.), qui lui-même représente 64 % de l’habitat sur ce territoire. Ce qui fait de l’Oph le premier bailleur social de la Ville 158 locaux commerciaux ou d’activités artisanales 3 606 garages et parkings, et 248 qui sont propriété de la Ville mais gérés par l’Office 7 ateliers c’est le taux de satisfaction exprimé par les locataires de l’Oph vis-à-vis 91 % de leur bailleur (enquête réalisée en 2014 par l’Aorif, Association des organismes Hlm d’Île-de-France) 22 membres désignés au conseil d’administration Président de l’OPH : Marc Hourson, adjoint au maire de Gennevilliers et membre du conseil fédéral de la Fédération des Oph Directrice générale : Emmanuelle Sanz Chiffres au 1er janvier 2015 3
Les 7 quartiers qui composent la ville de Gennevilliers sont inclus dans le périmètre du contrat de développement territorial de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine. Depuis près de 70 ans, l’histoire de l’Oph se confond avec celle des batailles menées pour défendre un logement social de qualité pour tous et assurer un service public du logement exigeant et qui vise à satisfaire l’intérêt de chacun. la mise en place de la métropole du Grand Paris et son impact en matière de politique du logement constituent aujourd’hui un nouvel axe de réflexion pour l’Office et la Ville. SiGnAtuRe D’un COntRAt De DéVelOPPement teRRitORiAl Depuis février 2014, la Ville de Gennevilliers est signataire avec les trois autres com- munes de la Boucle nord des Hauts-de-Seine : Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes et Colombes, d’un contrat de développement territorial, CDT, conclu avec l’État. Ce territoire de 236 000 habitants et de 97 000 emplois est fort d’une attractivité in- contestable envers les jeunes ménages pour lesquels les prix immobiliers de Paris ou des communes voisines deviennent dissuasifs, mais aussi d’une attractivité envers les PME/ PMI. Les objectifs de ce CDT tendent à : développer un territoire diversifié, vivant, productif, proche de ceux qui y vivent déjà, leur donnant la possibilité de parcours résidentiels et professionnels variés ; favoriser la création d’emplois en rapprochant bassins de main-d’œuvre et bassins d’emploi, développer une offre de logements et de services 4 adaptée, améliorer les liens entre les zones d’habitat et les zones économiques par un renforcement des réseaux de transports publics de surface.
au cœur d’un territoire L’un des leviers de cette action passe par une production de logements soutenue et une grande mixité favorisant l’accès à l’emploi et la limitation des déplacements. En termes de mobilité, à horizon 2027, quatre gares de la Boucle Nord seront connectées au réseau du Grand Paris express, reliant directement les communes aux pôles de Saint-Denis-Pleyel, la Défense et le Bourget. Toutefois, pour les élus locaux, le devenir de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine et notamment de la Ville de Gennevilliers ne peut être isolé des perspectives du pôle Défense étendu aux communes de la boucle nord ; d’où la préconisation d’un territoire élargi correspondant à la totalité de la Boucle Nord depuis Rueil-Malmaison jusqu'à Villeneuve-la-Garenne. Construire pour demain En ce qui concerne l’effort de construction en région Île-de-France, la déclinaison de l’objectif annuel de production de 70 000 nouveaux logements est de 1 860 logements par an pour les quatre communes constituant le territoire de la Boucle Nord des Hauts-de-Seine. Pour sa part, le programme local de l’habitat de la commune de Gennevilliers prévoit la production de 759 logements par an, avec une diversification des « produits » locatifs proposés : PLAI, PLUS et PLS. « Un atout maître Le territoire de la Boucle Nord des Hauts-de- elaborer et mettre en œuvre, Seine bénéficie d’une identité économique qui lui est propre, en lien avec son histoire indus- dans une démarche partenariale, trielle et avec le fleuve. A cet égard, le port de » des projets de développement Gennevilliers, première plateforme portuaire d’Île-de-France en termes de superficie et sur les territoires stratégiques d’activité (400 ha et un trafic de 20 millions de du Grand Paris tonnes par an), constitue un atout majeur. 5 Il accueille 275 entreprises et génère plus de 8 000 emplois directs dans des filières variées.
LES AGNETTES Premier grand ensemble construit sur la ville, à la limite d’Asnières-sur-Seine, le quartier des Agnettes compte quelques 6 800 habitants et 2 827 logements gérés par l’Oph. Situé au carrefour de zones de mutations importantes, il vient d’être retenu dans le cadre du nouveau programme de renouvellement urbain (nPRu). L’ILN, rue Gabriel-Péri lA RénOVAtiOn uRBAine en mARCHe Depuis 2011, l’Oph de Gennevilliers, la Ville et les notamment des cinq tours de la rue des Agnettes habitants ont mené un important travail de concer- et de l’immeuble de la rue Marcel-Lamour ; un tation pour élaborer un projet de requalification aménagement requalifié de l’espace public ; sociale, urbaine et environnementale du quartier un quartier mieux équipé, avec des locaux profes- des Agnettes. A l’image des quartiers du Luth ou sionnels, la reconstruction du groupe scolaire Joliot- des Grésillons où des subventions de l’Anru, Curie et la création d’un centre social et culturel ; agence nationale pour la rénovation urbaine, ont des espaces publics redessinés et plus ouverts sur permis de réaliser des opérations de réhabilita- la ville ; un secteur mieux desservi avec la réalisa- tions d’envergure (Anru I), l’éligibilité du quartier tion de la future gare du réseau Grand Paris Ex- des Agnettes au nPRu doit permettre - à côté press en interconnexion avec la station de métro d’une importante participation de la Ville - de la ligne 13 « Les Agnettes » et la réalisation d’obtenir le financement du projet. Lequel porte d'une nouvelle ligne de bus traversant le quartier ; sur la création de jardins partagés axés sur la mise une diversification de l’habitat pour répondre à la 6 en place d’une agriculture urbaine ; la fin de la demande de logements, tout en améliorant la réhabilitation des ensembles du parc de l’Oph, et qualité urbaine.
Le centre commercial des Agnettes Le quartier-gare des Agnettes est l’un des secteurs à forts enjeux de la Boucle Nord, par la qualité de sa desserte en transports en commun et sa position particulièrement centrale dans le territoire. 1 356 logements réhabilités Pour l’Oph, les travaux envisagés dans le cadre du NPRU comprennent la réha- bilitation et la résidentialisation de plus d’une dizaine d’immeubles et une dé- molition reconstruction de 91 logements, suite à la percée du bâtiment Victor-Hugo. Les logements reconstruits seront répartis entre la future ZAC centre ville ainsi que sur un programme de constructions neuves dans le quartier des Agnettes (50 logements). Journée de concertation autour du projet des Agnettes Résidentialisation des immeubles Rénover, améliorer La signature d’un premier programme Anru, en 2006, avait notamment permis la réhabilitation de l’immeuble ILN, rue Gabriel-Péri et de ses 277 loge- ments. Depuis, le quartier a également vu la résidentialisation de certains de ses bâtiments afin de réserver les espaces extérieurs à leurs seuls locataires et la requalification complète de la rue Julien-Mocquard, dont les travaux ont également permis d’enfouir onze conteneurs à déchets. « un projet de renouvellement urbain construit en concer- » tation avec les locataires du patrimoine de l’Oph Rue Julien-Mocquard 7
CHANDON BRENU SÉVINES C’est un quartier en plein renouveau, notamment avec l’aménagement de l’écoquartier Chandon-République, qui propose une diversité de logement, 1 700 au total, avec une répartition de 50 % en locatif social (750 pour l’Office) et 50 % en accession sociale. DéVelOPPeR et DiVeRSiFieR l’OFFRe De lOGement le programme local de l’habitat de la Ville de Gennevil- liers, adopté en 2010, prévoit sur la période 2011- 2016 la construction de 4 131 logements, dont 1 834 logements sociaux (production de 200 logements par an environ par l’Office, soit 1 200 sur 6 ans) et 328 logements en acces- sion sociale (production de 50 logements/ an environ par la coopérative Hlm de la Boucle de la Seine). Cette politique ambitieuse en matière d’habitat et du lo- gement est appelée à se poursuivre, avec le développe- ment de la ZAC Chandon République, la requalification du quartier des Agnettes et les projets ZAC centre ville et Chanteraines Sud auxquels l’Oph prendra toute sa part avec la construction prévue, pour l’organisme, de plus de 1 000 logements à l’horizon 2021. En ce qui concerne les projets prévus à un niveau plus global sur toute la Ville, il est rappelé que sera respecté la répartition de 50 % de 17, av. Jules-Dumien logements sociaux et 50 % d’accession à la propriété. Le lycée polyvalent Galilée labellisé lycée des métiers de la chimie, de la plasturgie et des biotechnologies, accueille 930 élèves et a été classé pôle d'excellence en 2008. Avenue des Sévines, les locataires de l’Office bénéficient de 4 conteneurs 8 enterrés récemment installés.
12/14, bd Camélinat 16/18, bd Camélinat L’écoquartier, de la ville durable ». Inauguré fin 2014, cet écoquartier propose un tissu urbain 29/31, rue H.-Barbusse une expérience à vivre mixte, composé d’habitat, de com- merces, de services et d’équipements Développé sur les 7 hectares de l’ancien publics. Il s’agit notamment d’assurer site des usines Chausson, la ZAC Chan- le lien entre le centre ville et les don République a été conçue comme quartiers des Grésillons, Chandon- « une nouvelle expérience de qualité Brenu et des Agnettes, et d’expéri- de vie et de ville qui symbolise l’avenir menter des principes d’aménagement durable qui pourront ensuite être développés à plus grande échelle. Sur ce site, l’Office assure également la maîtrise d’ouvrage de 69 logements et de deux résidences sociales de 144 studettes, en remplacement du foyer de travailleurs de la rue Brenu. Autre équipement prévu, une résidence in- tergénérationnelle pour personnes âgées et jeunes travailleurs. « » 1 303 logements neufs construits Le groupe scolaire entre 2014 et 2023 Lucie et Raymond Aubrac 45, rue H.-Barbusse 9
Les Grésillons Cet ancien quartier maraîcher puis industriel, né au milieu du XiXe siècle, s’est peu à peu développé pour faire face à l’accroissement de la popula- tion. il accueille le théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national. COnStRuiRe DuRABlement L’Espace Grésillons Nombreux sont les programmes de l’Oph qui ont vu le jour aux Grésillons ces dernières années. Leur maîtrise architec- turale et leurs équipements respectueux des normes environnementales témoignent de la volonté de l’Office de maintenir une offre diversifiée et de qualité. Certains de ces projets se sont inscrits dans le cadre de la rénovation urbaine (Anru I) du quartier des Grésillons et de la restructuration de la cité des 3F. Sur ce secteur, le contrat de développement territorial prévoit la requalification du quartier Gabriel-Péri Voltaire en recréant une vraie polarité urbaine mixte et dense autour du pôle multimodal, en mettant en cohérence les projets gennevillois et as- 10
niérois de restructuration de ce secteur, en requalifiant les tissus d’habitat urbain dégradé, en créant une nouvelle offre de logements, en aménageant un espace public con- tinu et confortable sur les espaces marqués par les infra- structures du métro et de la gare routière, et en optimisant le fonctionnement de ces transports. Par ailleurs, le projet d’aménagement du quartier gare SnCF-ReR des Grésillons avec la création d’une gare du Grand Paris Express en inter- connexion avec le RER C à horizon 2027 améliorera la desserte du quartier des Grésillons et permettra d’envis- ager autour de cette nouvelle centralité un développement urbain mixte (activités, bureaux, logements, commerces, équipements). Redynamiser l’offre commerciale 72, rue P.-V.- Couturier L’Oph gère 158 commerces sur son patrimoine. Sources de revenus locatifs à part entière, ces commerces et locaux d’activités contribuent au dynamisme et à la qualité de vie recherchés dans chaque quartier. L’Office se mobilise pour que cette offre de proximité réponde aux besoins des habi- tants. Garantir le logement pour tous Étant signataire, avec l’État, de deux protocoles de coopéra- 54 bis, rue P.-V.- Couturier tion pour l’éradication de l’habitat indigne, au titre desquels elle a obtenu l’application de la règle de financement du « 1 pour 1 » en matière de démolition - reconstruction, la Ville reste vigilante quant à conserver la maîtrise des réserves foncières nécessaires aux projets d’intérêt général définis par le conseil municipal et quant à la teneur des projets des promoteurs privés qui investissent sur le territoire. L’organisation et l’activité de l’Office public de l’Habitat de Gennevilliers s’inscrivent ainsi dans cette démarche visant à garantir la mixité sociale tout en protégeant les territoires « ainsi que les populations déjà très fragilisées. » l’ambition de construire durablement dans un cadre de vie de qualité 11
LE LUTH Ce quartier de 35 hectares sorti de terre entre 1965 et 1978 a bénéficié, en 2006, d’un vaste programme de rénovation urbaine (Anru i) afin de le remodeler, le désenclaver et améliorer son cadre de vie. une POlitique ACtiVe De RénOVAtiOn uRBAine L’espace Aimé- Césaire, lieu de culture et de rencontres, a été conçu pour favoriser l’ouverture du quartier du Luth sur toute la ville. la transformation du luth, engagée dès 1993 novatrice et bien sûr, l’arrivée du tramway, dont la après une concertation fructueuse avec ses habi- ligne T1 relie désormais l’ensemble du quartier à tants, s’est poursuivie en 2006 dans le cadre d’une la station de métro « Les courtilles ». convention avec l’Anru, agence nationale pour la rénovation urbaine. Percée des barres Lénine, Jean-Jacques-Rousseau et Beaumarchais ; construction de nouveaux logements qui s’étagent le long des pignons nou- vellement créés ; aménagement de la voie nouvelle Lucette-Mazalaigre ; résidentialisation et rénova- tion des bâtiments ; transformation des halls d’en- trée… c’est aujourd’hui le nouveau visage affiché par le quartier du luth. Sans oublier près de trois hectares d’espaces verts et de parcs paysagers, des équipements sportifs rénovés, des rues et des av- enues redessinées, des logements réhabilités, la reconstruction d’un centre commercial ; la réalisa- 12 tion d’un espace culturel et social à l’architecture
« » 550 logements concernés par la réhabilitation du bâtiment Jean-Jacques-Rousseau 13
LE VILLAGE Avec son église, son marché couvert, la place Jean-Grandel, l’ancienne mairie et la Ferme de l’Horloge, c’est le centre historique de Gennevilliers. Agréablement desservi par le tramway depuis 2012, il abrite le tout nouveau centre municipal de santé etienne Gatineau-Sailliant. HABitAt DiVeRSiFié et miXité SOCiAle Les importants travaux réalisés pour que le tramway traverse le Village ont favorisé l’embellie de ce quartier. L’occasion pour l’Oph de poursuivre sur ce secteur les travaux de modernisation de son patrimoine, de résidentialisation et d’aménagement des espaces extérieurs. Accompagner le parcours résidentiel des locataires En parallèle de l’activité réalisée par l’Office en matière de logement locatif social, un autre partenaire de la commune de Gennevilliers, la coopérative d’Hlm Boucle de la Seine construit des logements en accession sociale à la propriété, complétant ainsi le parcours résidentiel de qualité des locataires sur la commune. Lorsque la coopérative livre 50 logements, on estime que 40 des futurs propriétaires viennent du patrimoine de l’Oph, ce qui a pour effet de libérer des logements sociaux pour d’autres locataires. Les activités et missions de ces deux partenaires sont complémentaires et traduisent leur 14 souci constant de permettre aux populations fragiles et présentes sur le territoire de la ville de se loger, tout en accueillant des populations plus aisées, et ce, afin de garantir la mixité sociale du territoire.
4, rue Jean-Jaurès La résidentialisation des immeubles Jean-Moulin et Graindorge, en 2010, a permis la mise en place des 6 premiers conteneurs enterrés sur la ville. Fin 2014, la commune en comptait 150 et l’écoquartier, à lui seul, en sera équipé de près d’une centaine. Une solution qui améliore le cadre de vie et diminue la pénibilité des tâches des gardiens. 2/4, rue Jeanne-d’Arc Le centre municipal de santé A droite, 47 logements construits par la coopérative Hlm de la Boucle de la Seine Un nouveau quartier ouvert sur le parc des Chanteraines A la sortie du Village, de l’autre côté de l’A15 et du rond-point Pierre-Timbaud, s’étend le parc d’activités des Barbanniers et plus au nord, celui des louvresses qui accueille des grandes entreprises comme Thalès ou Chèque-déjeuner. Dans le cadre du contrat de développement territorial, les abords de la gare SnCF-ReR de Gennevilliers qui dessert ces zones d’activités doivent faire l’objet d’une attention particulière, afin de la rendre plus attractive pour les usagers qui l’empruntent. Avec l’extension de la zone d’habitat de Gennevilliers jusqu’aux Chanteraines et le développement économique des 15 Louvresses, cette gare pourrait ainsi devenir un lieu de centralité majeur, en connexion avec le tramway T1, et pouvant accueillir de nouveaux services aux usagers et habitants.
LES CHEVRINS le quartier s’est développé autour de la cité-jardins, construite à partir de 1923. il se compose ainsi de petits pavillons et de longs immeubles entourés d’espaces qui procurent un agréable cadre de vie. lA Cité-JARDinS à l’èRe numéRique Avec ses 237 pavillons individuels et 186 logements en immeubles, la cité-jardins avait pour ambition, à sa création, de préserver ou réinstaller la nature dans les villes, tout en proposant à ses habitants des commerces, des équipements collectifs. La Maison pour tous, devenue le cinéma Jean-Vigo a été le premier lieu culturel de la ville. En 2012, le cinéma classé Art et essai a fait sa révolution tech- nologique en se dotant de systèmes de projection numérique et 3D. Une véritable innovation technique qui lui permet d’accéder à l’ensemble de la pro- grammation cinématographique actuelle. L’Oph gère aujourd’hui 509 logements dans ce quartier. Parkings hauts en couleur L’Oph dispose de 3 606 places de parking, emplacements so ments extérieurs et gère 248 places non boxées pour le com grand renfort de remise en peinture, décoration de fresques électroniques des portes d’accès, installation de caméras d Le cinéma Jean-Vigo 16
LE FOSSÉ- DE-L’AUMÔNE les travaux ont duré 2 ans et demi, de 1958 à 1960, pour construire le long de cet ancien bras de la Seine plus de 1 000 logements, un groupe scolaire et un gymnase. Vingt rues et deux places ont ainsi été créées dans ce quartier qui symbolise alors l’urbanisme moderne. POuRSuiVRe le PlAn De RéHABilitAtiOn Au Fossé-de-L’Aumône comme sur l’ensemble d’accessibilité de tout son patrimoine qui du patrimoine de l’Office, les travaux d’amélio- porte principalement sur les bâtiments ration ont été importants pour réhabiliter, anciens. Ce travail vise à répertorier, secteur rénover, renforcer la sécurité du bâti, rési- par secteur, immeuble par immeuble, l’ensem- dentialiser, mettre en conformité, isoler, ble des obstacles à l’accessibilité et dresser sécuriser. Ces travaux répondent à la volonté et chiffrer la liste des préconisations pour y de l’Oph d’entretenir son patrimoine et d’en remédier : automatisation d’un portail, maintenir le cadre de vie pour ses locataires. déplacement d’un interphone, signalétique à Ils s’inscrivent également dans une logique optimiser, pose d’un garde-corps, mise aux de diminution de la consommation énergétique normes des lumières… des bâtiments et de sécurisation des instal- lations existantes afin de contribuer à la Entre 2005 et 2013, 48,8 % des adaptations au maîtrise des charges locatives. handicap ont été faites dans le quartier des Agnettes (190 logements) et 15 % dans celui L’accessibilité pour tous du Fossé-de-L’Aumône (59 lgts), où le patri- moine est le plus ancien ; 8 % aux Chevrins Adapter ses logements pour les locataires à ainsi qu’au Village (66 lgts au total), 7 % au mobilité réduite et renforcer l’accessibilité Luth ainsi qu’aux Grésillons (53 lgts au total « de son patrimoine est un double défi que et 3 % sur le secteur Camélinat et Sévines l’Oph relève depuis plusieurs années. Avec dont le patrimoine est plus récent (12 lgts). » une dizaine de logements qui font l’objet de travaux d’adaptation, l’Office est le bailleur des Hauts-de-Seine le plus avancé dans la 475 logements démarche d’accessibilité de son parc immo- bilier. L’Oph a également finalisé un audit déjà adaptés uterrains, box individuels, box doubles, box motos, emplace- mpte de la Ville. Un patrimoine que l’organisme entretient à s murales, remplacement des circuits électriques, ouverture de vidéo protection. 17
ASSURER L’ENTRETIEN DU PATRIMOINE à côté des opérations de renouvellement urbain et des réhabilitations, l’Oph accorde une attention toute particulière et un budget conséquent aux travaux de maintenance, de rénovation et d’amélioration de son patrimoine. entReteniR Au quOtiDien Travaux de mise en peinture des halls et des cages d’escaliers, réfection des installations électriques et de plomberie, remplacement de carrelage, pose de chaudières, sécurisation des accès aux résidences, réfection de l’étanchéité des terrasses, travaux de ravalement de façades, réfection d’évacuation des salles de bain sur colonne d’eaux usées, remplacement de portes palières, mise en conformité des ascenseurs, entretien courant des parties communes et des bâtis… sont autant de travaux qui permettent de maintenir le patrimoine de l’Oph dans un bon état de fonctionnement et d’en garantir la sécurité et la pérennité. Particulièrement engagé dans l’amélioration de la qualité de services rendue aux locataires, l’Office a également mis en place, fin 2014, des standards de travaux dans le cadre de la remise en état des logements après le départ de leurs locataires. Dans le même temps, afin de mieux maîtriser les dépenses d’entretien et de gros entretien, des enveloppes budgétaires ont été définies selon la typologie des logements. Le nettoiement des parties communes est une des actions essentielles qui déterminent la qualité de vie dans les immeubles de l’Office. 18
Forte de ses quatre secteurs d’activité, électricité, serrurerie, plomberie, menuiserie, la régie de travaux a pour mission l’entretien du patrimoine de l’Office. Concertation locative Les travaux d’entretien et de rénovation tiennent compte des besoins exprimés par les locataires et leurs représentants. Une liste de ces travaux est ainsi dressée, suite aux visites de quartiers effectuées annuellement par des membres du conseil d’administration, de la direction de l’Oph et des services techniques. En 2014, des réunions mensuelles entre la direction de l’Office et les représentants des locataires ont été instituées et un dispositif d’information, en temps réel, auprès de ces représentants a été instauré en cas d’incidents techniques significatifs. 19
UN PERSONNEL FIER DE SA MISSION DE SERVICE PUBLIC la gestion des ressources humaines s’inscrit dans le cadre des missions de service public du logement définies par l’organisme. le personnel de l’Office exerce ses missions dans un contexte marqué par une situation économique et sociale dégradée, qui s’accompagne toutefois d’une qualité de service exigeante, ainsi que d’une grande attention portée à la concer- tation, le dialogue et l’information auprès des locataires. DeS équiPeS Au SeRViCe DeS lOCAtAiReS Les salariés de l’Oph, dans leur diversité, au siège ou sur le terrain, partagent les mêmes valeurs fortes du service public du logement et de la qualité de service rendue aux locataires. Sur un effectif global de 177 salariés, 76 sont des gardiens d’immeubles. Ce chiffre illustre la volonté du conseil d’administration de maintenir une présence forte auprès des locataires. En témoigne la charte des valeurs définie par l’Oph. 20
Les gardiens Pivots de cette organisation de proximité, ils sont aujourd’hui confrontés à des évolutions juridiques, économiques et sociales qui impactent leurs conditions de travail, leur cadre de vie et leurs relations avec les locataires. Afin de prendre en compte ces profondes mutations et de répondre aux évolutions des besoins des locataires, l’Oph conduit une étude sur l’évolution du métier de gardien. Cette approche globale et complète doit permettre de réfléchir à l’organisation et aux missions qui leur sont confiées afin de renforcer l’efficacité de leur action auprès des locataires. « Afin de consolider ses acquis et de s’ouvrir à de nouvelles ambitions, l’Oph » engage aujourd’hui une profonde modernisation de son organisation 21
L’OPH, SOCIAL PAR NATURE Par une politique volontariste au service du développement social et durable des territoires, l’organisme poursuit son engagement en matière d’accès au logement des publics les plus fragiles, de prévention des situations de précarité, et de contribution à la mixité et à la cohésion sociale. L’ACCOMPAGNEMENt SOCIAL L’Office entend élargir et renforcer ses moyens d’accompagnement social auprès de certains de ses locataires, afin de les aider à faire face à des situations difficiles. Parmi les leviers d’action : le développement du volet préventif afin de prévenir les situations d’impayés, l’étude de solutions personnalisées face aux problématiques rencontrées par les locataires ; l’engagement d’une approche territoriale pour assurer la meilleure prise en charge sociale, en lien avec l’ensemble des partenaires sociaux. La prise en compte des besoins spécifiques des locataires, concernant notamment le maintien à domicile des personnes âgées, la perte d’autonomie ou l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Échanges et solidarité Fête des voisins, portes ouvertes dans des ateliers d’artistes gérés par l’Oph, organisation d’expositions dans le hall du siège de l’organisme, animations proposées par les associations de quartier permettent à l’Office et à son personnel de proximité de tisser le lien social entre locataires et de partager des moments de convivialité. 22
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