L'Echo de Boigny - Boigny sur Bionne
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Bulletin d’information municipal Novembre 2016 – n° 126 L’Echo de Boigny • L’ Edito • Les échos du Conseil • Informations communales • Vie économique • L’urbanisme • Les Travaux • Boigny en images • Agenda 21 • Société • Vie économique • Evénementiel • L’actu de nos associations • L’Agenda
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Informations pratiques La Santé à Boigny : Numéros d’urgence Médecins Généralistes : Cabinet des Drs Thomas et Renier SAMU : 15 5, place Centre Bourg Pompiers : 18 Tel : 02 38 75 22 09 Gendarmerie : 02 38 46 83 60 Médecin Pédiatre : SOS Médecin : 02 38 54 44 44 Cabinet du Dr Hourlier-Ageneau 3, Impasse des Violettes Centre antipoison : 02 41 48 21 21 Tel : 09 75 97 20 29 (Angers) Chirurgien Dentiste : Cabinet du Dr Palus 21, rue Firmin Chappellier Tel : 02 38 75 26 43 Mairie : Infirmiers (IDE) : 3 rue de Verdun • Nathalie MANSO 22, rue de la Métairie 45760 Boigny sur Bionne Tel : 02 38 77 45 04 Tel : 02 38 75 21 32 • Emmanuel HARDY & Site : www.boignysurbionne.fr Marie VAN BOXSOM - ABEIL 21, rue Firmin Chappellier Tel : 02 45 48 34 10 Ouverture de la Mairie : Les lundi, mercredi et vendredi : Kinésithérapeutes : Cabinet Kandoussi, Mine & André de 9h à 12h et de 14h à 17h 18, rue Firmin Chappellier Les mardi et jeudi : Tel : 02 38 75 25 08 de 14h à 18h Pédicure – Podologue : Un samedi sur 2, de 9h30 à 12h Cabinet Paquin 22, rue de la Métairie Déchèteries : Tel : 06 08 83 35 92 Orthophoniste : •CHECY : Lucie SERRANO P.A. de la Guignardière 22, rue de la Métairie 58, rue Pierre et Marie Curie Tel 07 81 12 01 05 Tel : 02 38 91 37 59 Pharmacie : Centre commercial La Commanderie Tel : 02 38 75 22 79 •SAINT JEAN DE BRAYE : rue de la Burelle Tel : 02 38 56 90 00 HORAIRES DECHETERIES Lundi 14h 18h30 14h 17h30 Mardi à 9h 12h 14h 18h30 Vendredi 10h 12h 14h 17h30 Samedi 9h 12h 14h 18h30 9h 12h 14h 17h30 Dimanche 9h 13h 9h 12h PERIODE HAUTE Du 1er Mars au 31 Octobre PERIODE BASSE FERMÉ LES JOURS FÉRIÉS Du 1er Novembre au 29 Février 2
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Edito C'est une rentrée particulière pour les élus et les agents de la commune. Cet automne 2016 signe la fin de 2 années consacrées aux préparatifs de plusieurs grands projets : Le PLU, qui entame sa phase finale avec le vote, le 18 octobre, de l’arrêt de projet. Le lancement de la ZAC de la Clairière, avec l'appel d'offres pour les aménageurs. Le projet Firmin Chappellier, dont le permis de construire est déposé depuis septembre. Nous touchons aussi au but en ce qui concerne les travaux de rénovation du Centre Bourg, ceux du hameau des Barres ou de l’amélioration de la collecte des eaux de pluie, rue du Canal. Nous abordons également la phase finale pour le passage en Communauté Urbaine, puis en Métropole. Voilà un sujet qui a demandé beaucoup d’énergie aux élus, mais surtout aux agents, qui ont préparé, analysé, comparé les différentes options. C’est une étape capitale pour notre agglomération. C’est l’opportunité de faire rayonner notre territoire, de stimuler notre économie, maîtriser et choisir notre développement, de penser loin devant, au-delà de notre mandat, avec et pour l’ensemble des communes de l'AgglO. Cela nous sera bénéfique, à tous, et pas seulement pour Boigny. C'est cette attractivité qu'il faut essayer de maintenir pour continuer à intéresser des entreprises sur notre commune. L'arrivée d'un groupe comme Lemken sur notre territoire est un évènement. La croissance exemplaire d'une entreprise innovante comme Alstef est un signe de dynamisme que nous devons entretenir. Il faut continuer à soutenir cette dynamique économique afin de pouvoir choisir les futurs acteurs qui viendront créer de l'emploi de qualité sur notre territoire. Ainsi, après ces derniers mois d'études, les travaux du Centre Bourg vont commencer, début 2017, suivis par le projet "les Jardins de Firmin", puis par les travaux concernant la rue du Canal. L'entretien de notre patrimoine sera aussi à l'ordre du jour : la réfection de la sacristie de l'église, l'abattage d'une première série d'arbres à fort risque, de chaque côté du Pont de la Bionne. Il nous faudra finir de remettre en état notre île, en terminer la dernière phase d'aménagement, et bien sûr, tenter d'effacer au mieux les dernières traces des inondations de Juin. Et pour conclure sur ce sujet, cette fin d'année verra le lancement d'une réserve citoyenne, pour recenser les volontaires capables d'aider la commune ou simplement leurs voisins, afin d'améliorer encore notre réactivité face aux coups durs. Oui, cette rentrée est chargée, mais elle annonce une année 2017 prometteuse, riche en challenges et défis que nous devrons relever ensemble. Luc Milliat, Maire 3
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Les échos du Conseil Conseil du 7 juin 2016 : Instauration du compte Epargne Temps Approbation du Règlement Intérieur du personnel Point sur les événements météorologiques et leurs de la commune de Boigny sur Bionne conséquences pour Boigny sur Bionne Modification du tableau des effectifs Décisions du Maire dans le cadre de ses Octroi de l’IFTS pour le grade de rédacteur délégations principal Approbation d’une participation au financement du FAJ (Fonds d’Aide aux Jeunes) et au FUL (Fonds Conseil du 5 juillet 2016 : Unifié Logement) Approbation des tarifs des services municipaux Décisions du Maire dans le cadre de ses délégations Avenant à la convention avec la commune de Contrat de prêt pour l’acquisition d’une tondeuse Combleux pour les vacances scolaires et les Décision modificative du budget mercredis après-midis Cession de parcelles à France Loire Convention avec la commune de Marigny-Les- Cession de parcelles à Orval promotion Usages pour les vacances scolaires de juillet 2016 Convention de mise à disposition de locaux Convention avec la commune de Semoy pour municipaux à l’association « La voie du mouvement » l’accueil d’enfants de Boigny sur Bionne du 8 au 19 Convention de partenariat avec le FCBB dans le cadre août d’encadrement des accueils de loisirs municipaux Convention avec le CE de C. Dior pour les vacances Adhésion au projet de création d’un syndicat compétent en matière de fourrière animale scolaires et les mercredis après-midis Création d’un poste dans le cadre du dispositif des Convention de gestion d’équipement entre la emplois d’avenir commune de Boigny sur Bionne et l’Agglo Modification du tableau des effectifs orléanaise Convention avec l’association Loiret Nature Environnement (LNE) pour l’organisation du défi Vanessa BAUDAT-SLIMANI et Thierry SOLER, « mon jardin au naturel » Conseillers départementaux du canton, Acquisition d’un bon d’achat pour un stagiaire non tiendront une permanence à Boigny sur Bionne gratifié Le samedi 14 janvier 2017 matin Salle du Centre bourg Expression politique Une partie de la majorité était fermement décidé en juin à fermer l’école de musique en prétextant un coût élevé pour la commune. Pour notre part, nous considérons que cette école participe activement à la vie culturelle de Boigny sur Bionne (auditions des élèves, de l'orchestre, spectacle musical annuel, concert de la chorale, Fête de la Saint Pierre). Aussi, devant l'inquiétude des familles concernées, notre groupe s’est mobilisé et a fait des propositions. Avec l’appui de quelques membres de la majorité, une organisation a finalement été trouvée pour la rentrée 2016. Bonne reprise à tous les musiciens de Boigny sur Bionne et de Marigny ! Au conseil municipal de juin, nous avons voté une augmentation significative de certains tarifs périscolaires (entre 3 et 10%) afin d’équilibrer notre budget en perte de recettes. Nous sommes d’accord avec l’augmentation proposée sur les tarifs du périscolaire du soir et du restaurant scolaire sur 2 tranches de quotient familial mais nous sommes opposés à l’augmentation de la tranche la plus basse. En effet, une étude comparative des tarifs pratiqués dans d’autres communes nous montre que Boigny pratique un tarif élevé pour les familles les plus modestes mais dans la moyenne pour les autres. Enfin, nous avons participé activement cette année à la rédaction des documents du nouveau PLU qui sera voté en octobre après plusieurs reports que nous déplorons. Nous avons énoncé clairement notre opposition au retrait proposé de certains emplacements réservés entre Les Barres et le centre bourg, ainsi qu’autour de La Commanderie car ces emplacements avaient été prévus à l’origine pour créer de nouveaux espaces de déplacements doux. Nous sommes également défavorables à la possibilité de construire dans les hameaux. Pour le secteur de la Commanderie, nous sommes restés très attentifs à n’autoriser que des constructions limitées, permettant le développement économique de la commune tout en respectant l’environnement de ce site. N.BETH, V.VITOUX, B. GBAGUIDI, E. KOOYMAN Le bloc-notes de l’opposition : http://boignypartageons.canalblog.com/ 4
L’Echo de Boigny n°126 Votre équipe communale Novembre 2016 Entretien avec … Marie-Odile CROSNIER, Conseillère Municipale, Conseillère Communautaire. L’Echo de Boigny : Marie-Odile Crosnier, vous êtes Conseillère Municipale sur la commune de Boigny pour la première fois, pouvez-vous nous résumer votre parcours afin de mieux vous connaître ? Marie-Odile Crosnier : J’ai toujours exercé des activités commerciales depuis mes 18 ans : Après une expérience de 4 années dans la gestion d’un snack-bar, je me suis franchisée pour une société internationale de cosmétiques sur la ville de Chartres. J’y ai tenu jusqu’à deux magasins, gérant une équipe formidable de 12 personnes. Les 30 années passées là- bas m’ont apporté épanouissement et confiance en moi. J’ai adoré le contact humain, le travail en équipe, la transmission de compétences … Ce qui fait le plus chaud au cœur, c’est la reconnaissance de ma clientèle et de mon équipe. Puis, j’ai pris ma retraite en 2010, et, depuis 2 ans, je gère des activités événementielles à domicile … toujours du contact humain ! C’est ma joie, ma fierté et mon moteur ! LEB : Qu’est ce qui vous a poussé à vous présenter aux élections municipales ? MOC : Déjà, je suis boignacienne depuis 35 ans ! J’avais envie, arrivée à la retraite, de relever de nouveaux challenges, de prendre de nouvelles responsabilités et de me rendre utile à ma commune. LEB : Quelles missions vous ont été confiées ? MOC : Luc Milliat m’a proposé d’intervenir au niveau de l’AgglO. Etre Conseillère Communautaire, c’est principalement débattre en commissions, faire entendre les besoins de nos concitoyens et, au final, défendre les intérêts de notre commune au sein de l’AgglO. LEB : A quelles commissions participez-vous ? MOC : Au niveau de la commune de Boigny, je suis impliquée dans la commission urbanisme et dans celle qui gère le C.C.A.S. Au niveau de l’AgglO, je suis membre des commissions « Aménagement économique », « Emploi » et « Gestion des déchets ». Ces thématiques, qui me sont chères, sont étroitement liées : l’activité de gestion des déchets, par exemple, est génératrice d’emplois sur notre bassin. LEB : Quelles sont alors les principales orientations de l’AgglO en ce qui concerne la gestion des déchets ? MOC : 2 axes principaux : en amont, le zéro gaspillage, et en aval, le tri sélectif. Le zéro gaspillage est affaire de communication auprès des écoliers, des structures territoriales comme les restaurants scolaires, des ménages que nous pouvons aider dans la gestion de leur budget et, enfin, auprès de tous nos concitoyens … Le tri sélectif dans ses différents aspects, compostage, collecte sélective des papiers, plastiques, textiles, est essentiel pour alimenter ces entreprises et associations qui gèrent les différentes filières de valorisation, et qui, pour ce faire, recrutent parmi nos demandeurs d’emploi. Sur ce sujet, je voudrais mettre à l’honneur l’Association « EcoTextile », gérée par l’AgglO, qui récolte les déchets textiles, les trie, les reconditionne et les met en vente dans son magasin « Le Tremplin » sur Orléans … C’est pour moi l’exemple d’une filière vertueuse qui permet d’économiser nos ressources et de générer de l’emploi ! LEB : Quelles sont, de votre point de vue, les principales réalisations de l’AgglO ? MOC : La mutualisation de certains services qui nous permet d’économiser des fonds publics, la création et l’aménagement de plus d’une trentaine de parcs économiques générateurs d’emplois, l’encouragement à l’innovation avec par exemple, la création du Lab’O, un incubateur d’entreprises intégré dans la French Tech Loire Valley. C’est aussi un environnement de meilleure qualité, avec un effort notable sur les pistes cyclables. LEB : Justement, l’actualité de l’AgglO c’est le futur passage en métropole … MOC : Les communes ont majoritairement voté le passage en métropole fin septembre dernier. Orléans va rejoindre les 15 autres capitales régionales qui le sont déjà ! Ce nouveau statut va nous permettre d’être plus attractif, plus fort économiquement, et d’optimiser nos ressources afin de fournir un service de qualité constante malgré les évolutions budgétaires. C’est un rendez-vous à ne pas manquer ! LEB : Pour finir, quelles sont vos principales fiertés ? MOC : Œuvrer pour le développement de notre commune au travers des projets tels ceux de la ZAC de la Clairière ou de Firmin Chappellier, mettre tout en œuvre pour offrir un maximum d’emplois sur notre bassin et développer une prise en compte environnementale de notre impact sur notre société. 5
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 L’organisation communale Zoom sur … L’Intercommunalité Un peu d’histoire … La commune et les municipalités successives se sont toujours attachées à promouvoir le développement de Boigny- sur-Bionne. Le 12 décembre 1989, naissait le District de l’Est Orléanais, organisation intercommunale regroupant les communes de Boigny-sur-Bionne, Saint-Jean-de-Braye et Marigny-les-Usages. Cet établissement public de coopération intercommunale était chargé de la mise en œuvre des plans d’aménagement du Parc Technologique Orléans Charbonnière. En 1995, notre commune adhère au SIVOM Orléanais (créé en 1964 avec 12 communes). Le 1er janvier 1999, la communauté de Communes de l’Agglomération Orléanaise (CCAO) regroupant 20 communes se substitue au SIVOM et au District de l’Est Orléanais en fusionnant. La CCAO a pris en charge la commercialisation, l’aménagement et la gestion du Parc Technologique Orléans Charbonnière. Les 20 communes membres sont alors Boigny-sur-Bionne, Chécy, Combleux, Fleury-les-Aubrais, Ingré, Mardié, La Chapelle-Saint-Mesmin, Marigny-les-Usages, Olivet, Orléans, Ormes, Saint-Cyr-en-Val, Saint-Denis-en-Val, Saint-Hilaire- Saint-Mesmin, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Saran et Semoy. En 2001, le périmètre de la Communauté a été étendu aux communes de Bou et Chanteau et le 1er janvier 2002, la CCAO modifie ses statuts et se transforme en Communauté d’Agglomération. Elle prend le nom de Communauté d’Agglomération Orléans Val de Loire, communément appelée « AgglO ». Certaines compétences communales sont alors transférées à l’établissement intercommunal. L’AgglO compte à ce jour 22 communes membres. Les Communautés d’Agglomérations sont dotées de compétences obligatoires fixées par la Loi mais elles exercent également des compétences dites « facultatives » transférées librement par les communes membres. Les compétences exclusives de l’AgglO Elles concernent à la fois la réflexion stratégique liée au développement du territoire et la vie quotidienne de ses habitants : • Le développement économique (zones d’activités) • Les déplacements urbains • La gestion des déchets • L’assainissement • Le centre de formation des apprentis • La création et la gestion des aires d’accueil des gens du voyage • La gestion du crématorium • La protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie (pollution de l’air, nuisances sonores) • Les schémas (schéma de cohérence territoriale, Plan de déplacement urbain ...) • La politique de la ville dans la communauté (développement urbain, insertion locale et sociale, prévention de la délinquance) Les compétences partagées avec la commune • L’équilibre social de l’habitat (logement, habitat et politique sociale) • La cohésion sociale (renouvellement urbain, l’insertion sociale, insertion et emploi) • La voirie et le parc de stationnement d’intérêt communautaire • L’aménagement de l’espace • Les espaces naturels préservés et ligériens Dans le cadre du projet d’AgglO 2014 – 2020, l’objectif est de poursuivre le développement du territoire de l’agglomération Orléanaise en favorisant le développement économique, l’emploi et la qualité de service à l’usager. En parallèle, une réflexion est menée sur l’évolution de l’AgglO et son passage en Communauté Urbaine pour une mise en œuvre au 1er janvier 2017 (les Lois NOTRe et ALUR imposent aux communes le transfert de certaines compétences communales aux intercommunalités). La prochaine étape est la création de la Métropole au 1er juillet 2017. 6
L’Echo de Boigny n°126 L’organisation communale Novembre 2016 Les syndicats de Coopération Intercommunale La commune de Boigny sur Bionne a également adhéré à d’autres établissements publics : SIAEP : Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable des vals de Loire, Bionne et Cens a été créé par arrêté préfectoral en date du 18 mai 1994. Il regroupe les communes de Boigny-sur-Bionne, Bou, Chécy, Combleux, Donnery et Mardié. SICALA : Le Syndicat Intercommunal d’Aménagement de la Loire et de ses Affluents du Loiret. L’adhésion de notre commune date du 21 mars 2002. Ce syndicat regroupe 76 communes. SIBCCA : Le Syndicat des Bassins versants de la Bionne, du Cens et de la Crénolle et ses affluents : l’adhésion de notre commune date du 1er janvier 2014. Il regroupe les communes de Boigny-sur-Bionne, Chanteau, Chécy, Combleux, Donnery, Fay-aux-Loges, Ingrannes, Loury, Mardié, Marigny-les-Usages, Rebréchien, Saint-Jean-de- Braye, Sully-la-Chapelle, Traînou, Vennecy, Vitry-aux-Loges. SIVOM Scolaire de Saint-Jean-de-Braye (pour le collège Pierre de Coubertin) : Le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple Scolaire a été créé par arrêté préfectoral du 18 juin 1970. Il regroupe les communes de Boigny- sur-Bionne, Bou, Chécy, Combleux, Donnery, Mardié, Marigny-les-Usages et Saint-Jean-de-Braye. SIGEA : Le Syndicat Intercommunal de Gestion de l’Espace Aquatique de Chécy. Notre commune y a adhéré en juin 2006. Il regroupe les communes de Boigny-sur-Bionne, Bou, Chécy, Combleux, Mardié, Marigny-les-Usages et la Communauté de Communes de la Forêt représentant Vennecy. Entretien avec Cidalia DIAS, Responsable Intercommunalité L’Echo de Boigny : Tout d’abord, merci des éclairages que vous nous avez apportés dans l’article ci- dessus. Pouvez-vous nous parler un peu de vous ? Cidalia Dias : J’ai 45 ans, je suis mariée et mère d’une fille et d’un garçon. LEB : Quel a été votre parcours ? CD : Je suis diplômée d’un BTS commercial et d’une Maîtrise en Gestion des entreprises et des Ressources Humaines. LEB : Comment êtes-vous parvenue à votre poste actuel ? CD : Un peu par hasard ! Je me destinais plutôt à travailler dans le privé et puis j’ai été recrutée en 1999 à Saint- Jean-de-Braye pour diverses missions. Quelques mois plus tard, j’ai été recrutée par la Commune de Boigny où j’ai commencé par assurer la gestion des Finances et des Ressources Humaines. En 2002, le poste nouvellement créé de coordinateur Intercommunalité m’a été proposé, poste que j’occupe encore aujourd’hui. LEB : Qu’est-ce qui vous passionne dans la fonction qui est la vôtre ? CD : Sans hésiter, la diversité des missions qui sont les miennes ! Etre responsable de l’Intercommunalité consiste à gérer directement certains dossiers intercommunaux (comme la gestion des déchets) mais surtout à assurer l’interface entre l’AgglO’, les élus et les services communaux compétents. LEB : Mais ce n’est donc pas votre seule mission … CD : Non ! Depuis plus de 10 ans, je gère également le parc locatif social de la Commune : j’accueille les administrés, je monte les dossiers de demandes, je suis en coordination avec les bailleurs sociaux, et je représente M. le Maire en commission d’attribution logement. Ce qui est intéressant pour moi dans cette activité, c’est de gérer les dossiers de A à Z et d’avoir ce contact relationnel fort auquel je suis attachée. De plus, je gère la formation des agents communaux et j’assiste la D.G.S. dans la préparation des conseils. LEB : Quels sont les projets à venir ? CD : Le plus gros dossier Intercommunalité est naturellement le passage de l’AgglO en Métropole. Mais, avec les projets d’urbanisation de Firmin Chappellier et de la ZAC de la Clairière, nous allons également connaître un accroissement de l’offre locative sociale ! LEB : Un projet personnel ? CD : Je souhaite passer le concours de Rédacteur avec pour objectif, à terme, d’occuper un poste de management. 7
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Le passage en Métropole Le conseil de communauté a voté le 29 septembre le passage en communauté urbaine et a signifié sa volonté d'accéder au statut de métropole. Mais après tout, pourquoi ? Et avec quelles conséquences ? La légitimité et le rayonnement économique Passer en métropole, cela permettra avant tout de légitimer notre situation de capitale régionale. Mais aussi d'asseoir notre rayonnement économique. Ce n'est pas anodin : si l'on veut encourager l'installation d'entreprises, entretenir le tissu économique et culturel, il nous faut avoir tous les atouts de notre côté, dans cette compétition qui existe entre les territoires. Anticiper les changements La loi NOTRe avait déjà prévu le transfert obligatoire aux intercommunalités des compétences de l'eau, de l'économie, et du PLU. Les communes de l'AgglO ont décidé de profiter du passage en communauté urbaine pour tout faire en même temps, dans un souci de cohérence. Le passage en CU verra le transfert de la voirie et des aires de stationnement, ainsi que les grands équipements sportifs et culturels (dits d'intérêt communautaire). Le passage en métropole, lui, modifiera à la marge les compétences des communes, mais changera plutôt nos relations avec le Département, la Région et l' Etat. Quels changements pour les habitants de la future Métropole ? En principe, très peu ! L'essentiel à retenir est que les maires ont souhaité avoir la même qualité de service, sans augmentation de la fiscalité (donc de nos impôts). Les regroupements, les mutualisations imposées ou volontaires ainsi créées nous permettront de proposer un service de qualité au moins identique, à moindre coût. Dans le même temps, la proximité et la réactivité des services ont été placées au cœur des préoccupations. C'est l'enjeu majeur de cette transformation. Que devient Boigny dans cette structure ? L'identité des 22 communes sera intégralement respectée. C'est un des piliers du pacte de gouvernance et de confiance signé par les 22 maires et l'AgglO. Malgré les transferts de compétences, les maires ou leurs représentants garderont la main sur les caractéristiques, l'ADN de leurs communes, pour toutes les décisions les concernant. Le maire et la mairie sont et resteront les points d'entrées et de liaison pour toutes les demandes. Boigny restera Boigny, avec son charme et sa qualité de vie que nous apprécions tant. Prochaines étapes : Octobre-Novembre 2016 : vote du projet par les 22 communes. Décembre 2016 : vote de la loi permettant le passage en métropole (sous réserve des débats parlementaires …). 1er janvier 2017 : passage en CU et demande de passage en métropole à l'Etat. Au plus tard, 1er juillet 2017, passage en Métropole, sur décret du Premier Ministre. 8
L’Echo de Boigny n°126 Urbanisme Novembre 2016 Travaux de rénovation de la place du Centre Bourg La première phase de travaux de rénovation de la place du Centre Bourg commencera le 17 janvier 2017. Comme cela avait été expliqué lors de la commission urbanisme et travaux du 30 juin dernier, la rénovation du centre de Boigny se fera en plusieurs tranches, afin de limiter les nuisances, et de s'adapter aux finances de la Commune. Cette première phase verra la création d'une rampe pour les personnes à mobilité réduite, devant le magasin "Grain de Folie" afin de permettre un accès aisé depuis le parking du centre commercial. Un plateau traversant sera réalisé pour ralentir la circulation, tout en la fluidifiant avec la suppression des feux tricolores. Enfin, le sol sera entièrement pavé (y compris la chaussée, avec des pavés de synthèse, offrant une bonne adhérence et surtout un très faible bruit de roulement). Les travaux devraient s'étaler sur 8 semaines. Une circulation alternée sera mise en place pendant la phase concernant la chaussée. Révision du POS en PLU : Lors du conseil municipal du 18 octobre dernier, le bilan de la concertation a été validé et le projet de PLU a été arrêté. Le dossier est consultable à l'accueil de la Mairie, aux heures d'ouverture habituelles, et sur le site internet de la Commune. Les prochaines étapes seront la consultation des personnes publiques, pendant 3 mois, puis celle qui nous concernera directement : l'enquête publique, qui devrait se dérouler en février 2017. Secteur de la Clairière : Le bilan de la concertation préalable à la création de la ZAC a été dressé et approuvé lors du conseil municipal du 13 septembre 2016. Les objectifs, périmètre, programme et bilan prévisionnels ont été validés par délibération lors du conseil municipal du 18 octobre 2016. Enfin, la procédure de consultation des aménageurs a été lancée lors du conseil municipal du 18 octobre 2016. Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin 2017 Arrêt du projet de PLU en Conseil Consultation des Personnes Publiques Municipal Associées (3 mois) Enquête Finalisation du Plan publique (1 mois) Local d’Urbanisme Approbation du PLU en Conseil Municipal Le PLU s’applique. 9
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Travaux Suite aux inondations, les travaux ont démarré à la Caillaudière. La chaufferie a été intégralement reprise, la chaudière ayant été remplacée par une chaudière à condensation, permettant 15% d’économie d’énergie. L’enlèvement des sols souples, le découpage et le démontage des parties basses des cloisons sont terminés. Le gros des travaux sur le site de la Caillaudière ne pourra être engagé qu’à réception du rapport définitif de l’expert des assurances. Les travaux d’imperméabilisation de la façade du Gymnase du Val de Bionne (GVB) ont également démarré. Le revêtement de la façade était initialement une lasure pailletée posée directement sur le béton. Le travail d’entoilage d’étanchéité en résine qui est effectué ne permet d’utiliser que de la peinture. La teinte du revêtement ne pouvait donc pas être la même mais devait en être très approchante puisque cette couleur avait été choisie lors du concours d’architecte pour la construction du GVB. Pour des raisons de propriété intellectuelle, cette couleur ne peut être remise en cause pendant les 10 années qui suivent la réalisation du projet. Rénovation de l’accueil de la Mairie L’accueil de la Mairie a été complètement rénové, ce qui n’avait pas été fait depuis plus de 20 ans. Les murs ont été repeints, après entoilage de fibre de verre, avec une couleur plus claire et plus lumineuse. Le faux plafond a été changé ainsi que les éclairages. Les luminaires choisis sont du type « LED » afin de réaliser des économies d’énergie d’une part et d’autre part d’apporter une touche de modernité. Le comptoir a également été remplacé par un meuble plus contemporain et conforme à la réception de personnes à mobilité réduite. Ce comptoir contribue lui aussi à donner plus de modernité à l’ensemble. L’ensemble de ces travaux a été réalisé pour un montant total de 4500 € HT. 10
L’Echo de Boigny n°126 Travaux Novembre 2016 Travaux de rénovation sur l’église Installation d’un caniveau pour empêcher l’eau de rentrer par le porche Remplacement de gouttières Installation de la nouvelle antenne et de pièces de zinguerie sur SIGFOX sur le toit du GVB (gestion du le toit de l’église système de téléalarme « présence verte ») Aménagement du terrain devant le site de la société Jardibric Des travaux d’aménagement ont été réalisés devant le site de la société Jardibric afin de prévenir toute « installation sauvage » sur cet emplacement. Une nouvelle tondeuse pour les Services Techniques La municipalité a fait l’acquisition d’une nouvelle tondeuse pour les Services Techniques, car l’ancienne était tombée en panne à plusieurs reprises et commençait à coûter très cher en réparations. Cette nouvelle tondeuse, dont le choix a été fait par les Services Techniques, est de marque Ferrari (rien à voir avec le constructeur de voiture, c’est un homonyme) et est plus performante en terme de puissance (44 CV ) et de contenance du bac de ramassage (ce qui permet de vider moins souvent et donc de gagner du temps). Cette machine a coûté 35 000 € à la Rénovation des commune, que nous avons pu payer panneaux de basket en 4 fois sans frais, sur 4 années, de l’école afin de limiter l’impact sur les finances de la Commune. 11
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Boigny en images La Fête … Journée de la St Pierre Des commerçants … Des jeux … pour les petits … Et pour les grands … 12
L’Echo de Boigny n°126 Boigny en images Novembre 2016 Fête de l’Ecole Montesquieu Journée de mobilisation de l’Association Forum Patrimoine des SP du Loiret en faveur du MAS de Boigny (2 Octobre) Des Associations 13
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Agenda 21 Dans le cadre de l’AGENDA 21 et de la consommation responsable, nous vous proposons de développer, dans l’ Echo de Boigny, une suite d’articles d’information sur les différents types de chauffage individuel faisant appel aux …« énergies renouvelables ». Troisième Volet : Le chauffage solaire thermique Le chauffe-eau solaire : - Intéressant partout en France, écologique, simple à installer, mais difficilement rentable. - Dans le panneau solaire thermique, l’eau (ou un liquide caloporteur) chauffe sous l’action du soleil. Ce liquide part ensuite vers le chauffe-eau qu’il traverse dans un serpentin en diffusant la chaleur qu’il a emmagasinée. Puis il retourne vers le panneau. - Une énergie d’appoint permet de chauffer l’eau les jours de mauvais temps. Chauffe-eau solaire à éléments séparés avec chauffage d’appoint. Le chauffage solaire combiné : - Il permet la production d’eau chaude sanitaire, - Il permet de chauffer le bâtiment, toujours grâce au rayonnement solaire. Même principe de fluide caloporteur qui, une fois chauffé, est injecté dans le processus du chauffage central, - Il faut compter environ 1m2 de capteurs solaires pour 10 à 15 m² à chauffer, - Les capteurs chauffent un ballon tampon d'eau chaude (minimum 700 litres). L'eau est ensuite utilisée pour le chauffage de l'habitation, par le biais d'un plancher chauffant ou de radiateurs basse-température et pour l'eau chaude sanitaire. - Un appoint de chauffage est nécessaire lorsque le soleil est insuffisant ( gaz, bois, fioul…), - il est clair que les besoins en chauffage ne sont pas en phase avec l'ensoleillement pendant l'hiver et que l'énergie solaire disponible en été dépasse largement les besoins d'eau chaude sanitaire. Ainsi, le chauffage solaire et l'appoint doivent être conçus ensemble afin d'assurer le rendement global du système, et s'il y a la possibilité de chauffer une piscine en été, l’installation sera davantage rentabilisée. 14
L’Echo de Boigny n°126 Agenda 21 Novembre 2016 Appoint bois / biomasse Appoint gaz / fioul Exemple avec insert ou polyflame (un seul raccordement : EDF) Le mur Trombe : Les murs capteurs accumulateurs, qui sont, en général, des portions de mur orienté au Sud, sont composés d’une vitre placée devant un élément de maçonnerie lourde (mur en brique ou en béton) de couleur sombre. La vitre permet de capter et d’amplifier le rayonnement solaire, sur le même principe qu’une serre. Cette énergie thermique pourra ensuite chauffer le mur placé à l’intérieur. Comme il s’agit d’un mur « lourd » et de couleur sombre, la chaleur sera absorbée, accumulée puis rayonnée à l’intérieur du bâtiment avec un certain déphasage qui dépend de la nature du mur. Le chauffage se fait donc de deux manières différentes : - par convection, grâce à la circulation d’air, - par rayonnement, grâce au déphasage du mur. L’apport calorique moyen peut aller jusqu’à 50kWh/m2/an. Précaution : Le mur doit transmettre la chaleur ; un ancien mur isolé thermiquement (par l’intérieur ou par l’extérieur) doit être retravaillé. A suivre … 15
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Environnement Loiret Nature Environnement Vers la fin des pesticides dans nos communes Au 1er janvier 2017, la loi interdira l’usage des pesticides par les collectivités pour l’entretien des espaces verts, voiries, forêts, et promenades ouverts au public. Au 1er janvier 2019, la vente des pesticides pour les jardiniers amateurs sera interdite. Les bonnes raisons de supprimer l’usage des pesticides Qu’est-ce qu’un pesticide ? C’est un produit utilisé pour la prévention, le contrôle et l’élimination des plantes ou animaux jugés indésirables. Préserver la santé des habitants et celle des agents techniques d'entretien des espaces verts et des voiries. • La santé publique : La forte proximité avec les produits crée des cas d’intoxication indirecte. Une partie non négligeable des produits phyto sanitaires est dissoute dans l’air lors de leur utilisation. Ils peuvent alors être absorbés sous forme de molécules volatiles, mettant à mal la santé des usagers des espaces publics. • La santé des applicateurs : Malgré des équipements de protection, les pesticides peuvent provoquer des intoxications, des affections respiratoires et dermatologiques pour ceux qui entretiennent les espaces verts et voiries. Préserver nos ressources et la qualité de notre environnement. • La qualité de l’eau : Selon la perméabilité des surfaces sur lesquelles ils sont épandus, les pesticides ruissellent jusqu’aux cours d’eau ou s’infiltrent dans les eaux souterraines. Ces ressources en eau sont ainsi directement impactées par nos pratiques. • La qualité des sols : La plus grande partie des pesticides non captés par les plantes se retrouve dans le sol. Ils entament alors une dégradation qui peut durer de nombreuses années. Lors de cette dégradation, ils sont transformés en divers composés chimiques qui peuvent avoir des conséquences sur la qualité des sols. Toxicité, baisse de la fertilité, perte de matière organique … • La perte de la biodiversité : Les pesticides affectent l’ensemble de la faune et de la flore. Les insectes et, en particulier, les pollinisateurs sont les plus touchés. Les oiseaux, les amphibiens, les mammifères sont victimes par bioaccumulation ou par manque de ressources alimentaires comme les insectes. L’engagement de Boigny-sur-Bionne. La Commune s’est engagée dès 2006 dans une démarche de réduction de l’utilisation de pesticides en signant avec Loiret Nature Environnement une charte « Objectif Zéro Pesticide dans nos villes et villages ». Ce partenariat avec LNE s’est prolongé ces 10 dernières années à travers de nombreuses actions pour sensibiliser les Boignacien(ne)s à la réduction des pesticides. Contact Loiret Nature Environnement au 02 38 56 69 84 ou par mail : loiret.natureenvironnement@orange.fr. 16
L’Echo de Boigny n°126 Société Novembre 2016 Nos amis les chats … Dans certains quartiers de la commune nous avons constaté cet été, une prolifération de chats errants. Il faut savoir que, depuis plus de quatre ans, l’identification des chats est obligatoire sur le territoire français. Les chats de plus de 7 mois nés après le 1er janvier 2012 devront être identifiés, comme le précise une loi du 17 mai 2011. Notez que cette obligation vaut déjà pour les chiens depuis 1999. Identifier votre chat avec une puce électronique, c’est le protéger et c’est vous protéger. Pourquoi identifier son chat ? Un chat qui circule librement peut être capturé par la fourrière. S’il ne possède ni tatouage, ni puce électronique, il sera considéré comme un chat errant et pourra être euthanasié. Dans le cas où le chat peut être identifié, vous serez contacté si votre chat est récupéré par un vétérinaire après un accident, s’il est à la fourrière, ou tout autre endroit où l’on a la possibilité de lire une puce électronique ou un tatouage. Identifier votre chat, c’est augmenter vos chances de le retrouver s’il vient à disparaître. Notez que la puce électronique est obligatoire si vous souhaitez circuler en Europe avec votre chat. Puce électronique ou tatouage ? Si vous hésitez entre les deux procédés d’identification, choisissez la puce électronique. De la taille d’un grain de riz, elle est placée par le vétérinaire sous la peau du chat au niveau du cou. C’est rapide et quasiment sans douleur. Les informations présentes sur la puce électronique peuvent être lues grâce à un outil spécial, disponible chez les vétérinaires, dans les fourrières, les refuges animaliers et les bureaux de police. Pour tatouer un animal, il faut pratiquer une anesthésie générale. Il n’a pas une durée de vie illimitée, contrairement à la puce électronique, les chiffres étant de moins en moins lisibles au fil des années. Autre avantage de la puce électronique, elle est infalsifiable et le fichier constitué est mondial. Campagne « Reste visible » L’Automobile Club Association (ACA), principale organisation de représentation des usagers de la route et de la promotion de la sécurité routière, lance sa campagne de sensibilisation « Reste visible » pour protéger les enfants sur la route la nuit. Les mois d’automne et d’hiver rendent les enfants encore plus vulnérables notamment sur le trajet de l’école qu’ils font quotidiennement à pieds ou à vélo. Les jours raccourcissent, les montres reculent d’une heure et les conditions climatiques se dégradent, ce qui réduit considérablement leur visibilité sur la route. Les enfants, plus petits, sont moins visibles par les automobilistes. Leur petite taille réduit aussi leur propre champ de vision et leur capacité à évaluer la vitesse et la distance d’une voiture. L’année 2015 a compté 1607 enfants (0-13 ans) tués et blessés hospitalisés. 48% de ces victimes sont des piétons et 8% des cyclistes. Menée avec la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), la campagne de sensibilisation permet, avec des outils ludiques et pratiques, d’apprendre aux enfants à rester visibles la nuit grâce à des équipements adaptés et en suivant quelques conseils très simples de sécurité. L’ensemble des éléments de la campagne est consultable et téléchargeable sur le site automobile-club.org 17
L’Echo de Boigny n°126 Novembre 2016 Société Retour sur les aides financières suite aux inondations Fin mai-début juin, un grand nombre de communes du Loiret ont été touchées par des intempéries exceptionnelles. Dès le 1er juin, par voie d’affichage et par passage du policier municipal, la municipalité a demandé aux sinistrés de se faire connaître en mairie. Le premier bilan provisoire a fait état d’une vingtaine de familles évacuées (qui, pour la plupart, ont été relogées à l’hôtel ou chez des proches) et d’environ 170 bâtiments touchés (maisons, garages, sous-sols, ateliers, commerces, bâtiments municipaux). Le 10 juin, par lettre préfectorale, l’Etat a débloqué une aide d’urgence pour les sinistrés : « un secours d’extrême urgence qui couvre les besoins essentiels les plus urgents, principalement liés à la nourriture, à l’habillement et au logement. Cette aide spécifique et immédiate n’est pas une indemnisation ni un moyen destiné à financer des dépenses de reconstruction ou de rééquipement ». Les conditions d’attribution de cette aide étaient très précises et ciblaient les familles en situation précaire liée aux inondations (écartant volontairement les simples caves inondées). Le même jour, par courriel, le directeur de la Caisse d’Allocations Familiales du Loiret nous a présenté l’aide de la CAF destinée : « aux familles avec enfants à charge et au quotient familial inférieur ou égal à 1500 points ». Les listes des sinistrés pouvant bénéficier de ces deux aides devaient être envoyées pour le 13 juin 12 heures dernier délai. Enfin, le 16 juin, le Conseil Départemental, par courrier de son président, nous a informés de la création d’un fonds d’aide aux sinistrés, venant compléter l’aide de la Préfecture, à destination exclusive des « sinistrés pour lesquels la Commune a établi une liste qui a été transmise à la Préfecture pour le secours d’extrême urgence ». Suite aux dons reçus par Familles Rurales, 3 familles ont été identifiées comme étant en situation précaire, mais n’ayant pas reçu d’aide. Il a été décidé de verser 416€ par famille. Ces aides n’ont pas eu vocation à indemniser les sinistrés, mais bien à les aider à tenir le temps que les assurances prennent le relais. Réserve communale Suite aux inondations, la Commune va créer une Réserve Communale. En effet, en juin, les volontaires ont été d’une grande aide pour les sinistrés, mais aussi pour les agents municipaux. La Réserve Communale permettra d’officialiser le statut juridique de ces volontaires (assurances), de préciser leurs domaines d’action et surtout, de clarifier leur rôle dans le dispositif communal de sauvegarde, ainsi que leur position vis-à-vis des forces de sécurité (pompiers ou gendarmes) ou des autres citoyens. Pour cela, indépendamment des démarches administratives, nous commençons le recrutement de volontaires pour créer, avec leurs suppléants : Info C.C.A.S. • 2 groupes d’aide à la sécurité civile de 3 adultes chacun, en bonne condition physique Horaires du Relais-emploi • 1 groupe d’aide aux services techniques de 5 adultes (C.C.A.S. - annexe de la Mairie) : (principalement aide au maintien de l’ordre, aide à la circulation) • 1 groupe d’accueil des sinistrés de 3 adultes. • Permanence le jeudi de 9h à 12h sans rendez-vous Ainsi que toutes les personnes ayant des qualifications particulières (professions à caractère médical, artisans, conseils administratifs, …) • Sur rendez-vous, accompagnement souhaitant aider la population en cas de situation exceptionnelle. individualisé Vous pouvez vous inscrire à la mairie ou par mail : Contact au 02 38 75 25 22 elus@boignysurbionne.fr 18
L’Echo de Boigny n°126 Vie économique Novembre 2016 Zoom sur … Le salon de coiffure « Côté Coup’ » (Entretien avec Salette COELHO) L’Echo de Boigny : Salette Coehlo, depuis quand êtes-vous installée dans la commune ? Salette Coelho: J’ai racheté le salon en 2005. LEB : Quel a été votre parcours auparavant ? SC : Je suis arrivée du Portugal à l’âge de 9 mois. Mes parents se sont tout de suite installés dans l’Orléanais car nous avions déjà de la famille ici. J’ai donc fait mes études à Orléans et en classe de 3ème, à l’occasion d’un stage, j’ai découvert le métier de la coiffure. Cela a été un déclic et j’ai tout de suite compris que j’en ferai mon métier. Je suis donc passée par l’apprentissage, j’ai obtenu mon CAP puis mon Brevet Professionnel, ce qui m’a permis de gérer mon propre salon, après 20 ans de coiffure sur Orléans. LEB : Qu’est ce qui vous plaît dans votre métier ? SC : En premier lieu, la relation avec la clientèle. Et puis, j’adore « transformer » les gens, faire en sorte qu’ils se sentent bien coiffés. Ce qui est gratifiant c’est la confiance que les clients nous accordent. LEB : Parlons de votre clientèle, quelle est-elle ? SC : Elle est super ! C’est une clientèle assez stable, de tous âges, venant de Boigny mais aussi des communes environnantes. LEB : Y-a-t-il une saisonnalité dans votre profession ? SC : Non, c’est fini ça ! Les clients ne viennent plus se faire coiffer en fonction de tel ou tel événement. Ils viennent quand ils en ont besoin. Du coup, les fréquences de visite sont très variables d’un client à l’autre … LEB : Après 11 ans d’activité sur Boigny, comment fonctionne votre salon ? SC : Comme je l’ai dit, notre clientèle est assez stable, néanmoins le chiffre d’affaires progresse année après année et il a augmenté de 50% depuis l’ouverture. Notre activité est composée pour 90% de coiffure et pour 10% de vente de bijoux et surtout de produits. C’est important de pouvoir offrir à la clientèle une continuité dans le soin des cheveux avec des produits de grande qualité. LEB : A quoi attribuez-vous le succès de votre salon ? SC : Notre passion pour ce métier, le souci du service à la clientèle et notre professionnalisme ! Comme pour tous les métiers, notre profession évolue. Nous devons suivre les nouvelles tendances, perfectionner de nouvelles coupes, … C’est la raison pour laquelle j’attache énormément d’importance à la formation de toutes les coiffeuses de mon salon. LEB : Vous avez récemment renouvelé votre équipe … Oui ! Une équipe toute neuve, dynamique et passionnée comme moi ! Il y a Nathalie qui a exercé pendant plus de 30 ans à Sully-sur-Loire, Déborah qui vient de la Chapelle-Saint-Mesmin et qui coiffe depuis 8 ans et enfin, Alison, qui elle, vient de Chécy et coiffe depuis 6 ans. Nous avons même depuis septembre une nouvelle apprentie, Justine. LEB : Quels sont vos projets ? SC : Refaire complétement la décoration du salon, le rendre plus « tendance ». C’est un investissement important que je compte réaliser dans les deux ans à venir. LEB : Donc pas question pour vous d’aller voir ailleurs … SC : Certainement pas ! Je suis bien dans mon salon et bien avec ma clientèle LEB : Quelle est votre plus grande fierté ? SC : Il y a bien sûr la fierté personnelle d’avoir acquis et développé mon propre salon, mais il y a aussi la fierté quotidienne de la gratitude que nous témoignent nos clients. C’est pour cela aussi que mon métier me passionne ! De gauche à droite : Salette, Alison Deborah, Nathalie, Justine 19
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