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La cyberdépendance: de l’interven3on à la préven3on Magali Dufour, Ph.D. Université du Québec à Montréal Carolanne Campeau, M.I.T. Coordonnatrice de campagnes sociétales
LA PRÉHISTOIRE ? Facebook TwiZer courriel 2006 Internet 2004 IPAD 1998 2010 1990 World of Iphone War of WarcarB WarcarB 2007 Instagram 2004 2004 2010 • Phénomène récent • Effet de nouveauté ou problème de santé mentale? • Soyez criTque face aux résultats Encyclopædia Universalis : Mounier-Kuhn, s.d.(APPLE), (Cario, s.d.) Encyclopedia of New Media : Jones, 2003 Encyclopedia of Social Media and PoliTcs : Harvey, 2014
* Internet AAA, tous pour un! §En 2015 (Cefrio 2016) §Les adultes utilisent Internet plus de 22 hres/sem. §1h42 de plus qu’en 2014 §Les 18-24 ans: 32,9 heures par semaine, + heures sur leurs appareils mobiles §Les 55 ans et + 15,8 heures par semaine
TEMPS LIBRE CHEZ LES ADO? §Chez les adolescents (n=4000) §En dehors des heures scolaires: §Garçons: 19,68 heures §Filles: 16,67 heures (p
ENCORE UNE CONTROVERSE? Dépendance Internet Dépendance à Internet
Troubles du jeu vidéo sur Internet (Internet Gaming Disorder) (APA, 2013) UTlisaTon persistante et récurrente d’Internet pour jouer, souvent avec d’autres joueurs menant à des difficultés de fonc3onnement ou à une détresse cliniquement significaTve indiquée par la présence de 5 critères et plus pendant une période de 12 mois : 1. PréoccupaTon aux jeux en ligne 2. Symptômes de sevrage lorsque la personne n’est pas sur Internet 3. Tolérance manifestée par le besoin d’augmenter le temps passé à jouer en ligne 4. Efforts infructueux pour diminuer ou contrôler la parTcipaTon aux jeux en ligne 5. Perte d’intérêt envers les acTvités, en résultat et à l’excepTon du jeu en ligne
Troubles du jeu vidéo sur Internet (Internet Gaming Disorder) (APA, 2013) 6.Poursuite de l’uTlisaTon excessive de jeu en ligne malgré la connaissance de conséquences psychosociales 7.Ment à sa famille, aux cliniciens, pour dissimuler l’ampleur réelle de ses acTvités de jeu en ligne 8.UTlise le jeu en ligne pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique 9.Met en danger ou perd une relaTon affecTve importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause de sa parTcipaTon à des jeux en ligne SpécificaTon de la sévérité : légère, modérée, sévère
Trouble du jeu vidéo: CIM-11 CIM-11 • DiagnosTc officiel juin 2018: Jeu vidéo en ligne et hors ligne • Demeure certaine controverse pour certains chercheurs • Pression de l’Industrie???
Trouble du jeu vidéo: CIM-11 • Un contrôle réduit sur le comportement de jeu (son début, sa fréquence, son intensité, sa durée, sa fin, le contexte) ; • Une priorité accrue accordée au jeu dans la mesure où celui-ci l'emporte sur les autres intérêts dans la vie et acTvités quoTdiennes ; • La poursuite ou l'escalade du jeu malgré des conséquences négaTves.
LA DÉPENDANCE…… Obsession Perte de contrôle Conséquences
PRÉVALENCE AU QUÉBEC §1,17% (0,75-1,19) des garçons §1,46% (1,03-2,04) des filles §Dans le monde: entre 1 et 2% §Conduite à risque: 18%
Qui sont les UPI en clinique? https://phare.pads.fr/documents/10182/235237/cyberdependance-li.jpg/21ef2d5f- abb6-4f67-b485-f25c6d294b7e?t=1453757974000
UPI EN TRAITEMENT §Virtuado: §93% des garçons, 15 ans, 67% étudient au régulier §Nombre moyen d’heures: 55,5 heures (ET.:27,4) §Popula3on générale: 19,7 heures §Cyberadulte: §Chez les adultes UPI en traitement: 66 hrs semaine
IDÉATIONS ET COMPORTEMENTS SUICIDAIRES • CHEZ LES ADOS: • 16,9 % pensées suicidaires intenses • 10,5 % tentaTves de suicides • 20,25% (16) des jeunes avaient présentés des pensées suicidaires avec scénario ou tenté de se suicider dans la dernière année
CHEZ JEUNES AVEC IDÉATION SUICIDAIRE • 50% des jeunes ayant eu des pensées suicidaires indiquaient que les MMORPG faisaient parTe de leur applicaTon problémaTque. • SignificaTvement plus de jeunes du groupe avec idéaTons suicidaires indiquaient que les réseaux sociaux faisaient parTe de leur applicaTon problémaTque (p=0.0175) • Tendance à présenter une plus grande détresse lors de leur admission en traitement (UPI-IS: 6,1 vs UPI 4,9: p.092)
COMORBIDITÉ UPi UPI+ idéa3on total p. suicidaire Anxiété (sévère) 8% 25% 11% 0.0765* Dépression (sévère) 29% 56% 34% 0.0371** MédicaTon 45% 50% 46% 0.747 Trouble de sommeil 42% 60% 46% 0.21 MédicaTon (sm ou 51% 63% 54% 0.43 physique) EsTme de soi faible-très 46% 75% 52% 0.038** faible
MÉFAITS Conséquences UPI UPI-IS Total p Méfaits vie sociale 92% 94% 93% 1.000 Méfaits vie 18% 25% 19% 0.49 amoureuse Méfaits vie 44% 75% 50% 0.025** sociale** Méfaits études 65% 81% 69% 0.23 Méfaits humeur 58% 75% 61% 0.21 Méfaits sommeil 64% 81% 68% 0.19 Méfaits santé 34% 56% 39% 0.11 physique Méfaits qualité de 48% 44% 48% 0.73 vie
POURQUOI? https://img.buzzfeed.com/buzzfeed-static/static/campaign_images/web03/2012/8/1/15/the-15- best-stock-photos-of-people-yelling-at-com-1-1139-1343849510-3_big.jpg
• FaTgue d’être soi (Rocher, 2008) • Permet d’échapper aux réalités et relaTons humaines (dont la sexualité) • Fuite, esTme de soi • Rencontre d’esprit et non pas une rencontre corporelle • « C’est la réalité physique qui pose problème pas la réalité virtuelle » • Le senTment d’être inadéquat Nécessité d’être performant • ParTcipe au travail de l’idéal de soi • Restaure l’esTme de soi ou le narcissisme
FACTEURS DE RISQUE Individu (estime de soi, vulnérabilité psychologique, etc.) Environnement Substance
QUOI FAIRE https://sobocanj.files.wordpress.com/2015/03/internet_addicts.gif 27
QUOI FAIRE • PLAN D’ACTION INTERMINISTÉRIEL 2018-2028 • PLUSIEURS CENTRES DE TRAITEMENT OFFRENT DES SERVICES • MILIEU EN ÉBULLITION • PROJET IP JEUNES: INTERVENTION FEU-JAUNES • DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX OUTILS (DÉTECTION, ÉVALUATION, DIAGNOSTIC) • DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX TRAITEMENTS 28
À RETENIR • DÉBUT DES CONNAISSANCES • JEUNES UPI PRÉSENTENT UN PORTRAIT CLINIQUE COMPLEXE • PRÉSENCE DE COMPORTEMENTS SUICIDAIRES • PLUSIEURS CENTRES OFFRES DES SERVICES POUR UPI • IMPORTANCE D’EN PARLER POUR DÉTECTER LA PROBLÉMATIQUE
LA PRÉVENTION DE L’HYPERCONNECTIVITÉ Carolanne Campeau, M.I.T. Coordonnatrice de campagnes sociétales UNE PRÉSENTATION DE
POURQUOI PRÉVENIR ? § Diffuser de l’informaTon juste et crédible § Développer la capacité des personnes à faire des choix éclairés § Promouvoir des pistes d’acTons afin de favoriser : § un comportement d’uTlisaTon équilibré § la créaTon d’environnement favorable à l’uTlisaTon équilibrée § Diminuer les méfaits associés à l’uTlisaTon problémaTque d’Internet, tout en permeZant de profiter des nombreux avantages des technologies de l’informaTon et de la communicaTon.
QUI EST PLUS À RISQUE Facteurs de risque liés au milieu familiale Facteurs de risque individuels § Manque de souTen parental § Aucun ou peu d’encadrement familial de § Jeunes (entre 15 et 24 ans) l’uTlisaTon des écrans § Troubles de santé mentale (anxiété, § Conflits familiaux dépression, etc.) § AcTons, a~tudes et valeurs qui favorisent § Présence d’un TDAH l’uTlisaTon excessive § Difficultés d’apprenTssage § Impulsivité § Faible esTme de soi § Problèmes de sommeil Facteurs de risque liés au milieu de vie § Idées suicidaires ou tentaTves de suicide § Manque de souTen social Facteurs de risque liés à l’Internet § AcTons, a~tudes et valeurs qui favorisent l’uTlisaTon excessive § Manque de poliTques d’encadrement § Plus de 13 heures par semaine en ligne § Types d’acTvités en ligne (jeu vidéo mulT- joueurs, réseaux sociaux, etc)
LES INITIATIVES EN PRÉVENTION § La plupart des ac3vités de préven3on existantes ont été réalisées dans des écoles primaires, secondaires et dans les milieux universitaires. § Au Québec, plusieurs organismes en préven3on des dépendances élargissent leurs offres de service afin d’offrir des acTvités de prévenTon de la cyberdépendance en milieu scolaire ainsi qu’auprès des parents. § Ex. La maison Jean Lapointe, l’Arc-en-Ciel, AcTon Toxicomanie Bois-Francs, entre autres. § Aucune campagne n’existe pour sensibiliser la popula3on aux risques associés à l’uTlisaTon d’Internet et promouvoir le développement de la capacité à faire des choix éclairés à ce sujet.
LES INITIATIVES EN PRÉVENTION (suite) Quelques exemples inspirants d’iniTaTves et de publicités: NATIONAL DAY OF UNPLUGGING CAMPAGNE « PHONE WALL »
UN VASTE PROJET Capsana propose une nouvelle campagne sociétale qui fait la promo3on d’une u3lisa3on équilibrée d’Internet afin de contribuer à en prévenir l’usage problémaTque. Le ton du projet se veut posiTf, non moralisateur et adapté à la réalité moderne des jeunes Québécois. Grace au secrétariat à la jeunesse, cele campagne de préven3on mulTplateforme comprend : § La collabora3on d’experts et d’organisa3ons reconnus en prévenTon et en santé mentale. § La créa3on d’ou3ls clés en main pour les jeunes, les parents et les milieux de vie. § Une évalua3on de notoriété, d’appréciaTon et d’impact.
UN VASTE PROJET (suite) LES GROUPES-CIBLES § Les adolescents de 12-17 ans et leurs parents § Les jeunes adultes de 18-24 ans et leurs milieux de vie (cégeps, universités, centres de formaTon) LES OBJECTIFS GÉNÉRAUX § Aider les adolescents et les jeunes adultes à prendre des décisions éclairées en ma3ère d’u3lisa3on d’Internet et des technologies pour favoriser leur bien-être et leur développement. § Sensibiliser les jeunes à l’importance de l’autocontrôle de l’u3lisa3on d’Internet ainsi qu’aux symptômes et conséquences d’un usage problémaTque. § Soutenir les parents et les milieux de vie dans la créa3on d’environnements favorables à une saine uTlisaTon d’Internet.
UN VASTE PROJET (suite) OBJECTIFS « 18-24 ANS » OBJECTIFS « PARENTS » § Inviter les jeunes adultes à faire § Inviter les parents à faire le point sur leur u3lisa3on le point sur leur uTlisaTon d’Internet et des d’Internet et des technologies et les encourager à devenir technologies, parTculièrement de leur téléphone des modèles posiTfs. intelligent. § Ou3ller les parents afin qu’ils puissent évaluer § Informer les jeunes adultes de l’importance de l’u3lisa3on des technologies par leurs ados et leur l’autocontrôle de l’uTlisaTon d’Internet ainsi qu’aux proposer des ressources. symptômes et conséquences de l’hyperconnecTvité. § Mo3ver et aider les parents à melre en place des règles § Mo3ver et soutenir les jeunes adultes pour qu’ils pour favoriser une uTlisaTon équilibrée des technologies posent des gestes concrets afin de favoriser leur « bien- dans le milieu familial. être numérique ». Lancement prévu le 12 novembre ! Lancement prévu en mars 2019 !
COMMENT CONTRIBUER À LA PRÉVENTION ? QUELQUES INTERVENTIONS PERTINENTES • Ouvrir un dialogue sur le sujet et aider les jeunes à idenTfier les mo3fs, les avantages et les désavantages de leur uTlisaTon des écrans. • Sensibiliser les jeunes aux pistes d’ac3ons et aux moyens d’aide à la gesTon de l’uTlisaTon qui favorisent l’équilibre. • Aider les jeunes à se fixer des pe3ts objec3fs réalistes (éviter les soluTons rapides ou trop loin de la réalité de la personne) et à diminuer les déclencheurs. • Sensibiliser les parents concernant l’encadrement de l’uTlisaTon des écrans en milieu familial. • Créer des environnements qui favorisent l’u3lisa3on équilibrée.
COMMENT CONTRIBUER À LA PRÉVENTION ? (suite) QUELQUES PISTES D’ACTION À APPLIQUER ET SUGGÉRER • Les 4 pas des écrans : pas le maTn, pas pendant les repas, pas dans la chambre, pas avant de se coucher ! • Priorisez vos no3fica3ons : éliminez toutes les noTficaTons visuelles ou sonores. • Cessez de répondre instantanément : vous créer une habitude. • Jus3fiez-vous : quand vous êtes avec d’autres personnes et que vous prenez votre cellulaire, expliquez-leur pourquoi (la vraie raison). • Faites des défis sans écran entre amis : au resto meZez tous votre cell en mode face down et le premier qui prend son appareil doit payer la facture. • Évaluez le temps que vous passez sur votre cellulaire : à l’aide d’une applicaTon (Moment, Space, etc) et fixez-vous des objecTfs pour un usage plus équilibré ! • Osez éteindre ! Pendant quelques minutes, quelques heures ou même 1 journée.
COMMENT CONTRIBUER À LA PRÉVENTION ? (suite) § Aider nous à diffuser la campagne auprès des 18-24 ans et des parents d’enfants de 12-17 ans ! § Communiquer avec nous pour un kit promotionnel numérique dès le 12 novembre ! § ccampeau@capsana.ca § 514-985-2466 poste 234 ET N’OUBLIEZ PAS… « Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques. » - J.Joubert
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