LE NOUVEAU SANCTUAIRE SATELLITE 12 - JEU DE PAUME CONCORDE JEUDEPAUME.ORG
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LE NOUVEAU SANCTUAIRE SATELLITE 12 12 | 02 | 2019 – 01 | 2020 Quelques repères « Le Nouveau Sanctuaire ». La programmation Satellite est confiée, Les trois expositions sont également chaque année, à un commissaire présentées au Musée Amparo de indépendant chargé de concevoir trois Puebla en 2019. Les expositions expositions au Jeu de Paume. de la programmation Satellite Pour la 12e édition de cette s’accompagnent de trois publications. programmation, le Jeu de Paume Chaque année, le Jeu de Paume fait renouvelle son partenariat avec le appel à des graphistes indépendants Musée Amparo de Puebla, Mexique. pour imaginer l’identité graphique des Laura Herman, commissaire trois volumes de la programmation. indépendante, est invitée à concevoir Le graphisme de Satellite 12 sera créé Laura Herman cette programmation, intitulée par le Groupe CCC. commissaire de la programmation Satellite 12 © DR « Aujourd’hui, l’architecture est également capable de contribuer à pratiques, différents rituels, désirs et besoins, comment imaginer la réinvention de l’expérience, non pas l’expérience personnelle ou un sanctuaire adapté au monde actuel ? sentimentale, mais l’expérience affective et politique. » — Sylvia Lavin « Le Nouveau Sanctuaire » propose des œuvres issues de Comment l’espace détermine-t-il la façon dont nous nous sentons ? commandes récentes réalisées par les artistes Julie Béna, Ben Basée sur l’idée d’un environnement menaçant et hostile, l’une Thorp Brown et Daisuke Kosugi, qui, du point de vue de leurs des définitions fondamentales de l’architecture est de fournir pratiques individuelles, étudient la capacité qu’a l’environnement un abri et un certain confort au corps humain. L’idée répandue aménagé d’accueillir le corps et les sens, d’en prendre soin et de l’habitation comme « peau de substitution » nous vient de de les investir. Une nouvelle animation de Julie Béna présente Gottfried Semper, qui décrivait l’enclos de l’animal, fait de peaux un conte architectural sur la standardisation et la transparence et de feuillages tissés, comme l’origine de l’espace architectural dans lequel les objets voyagent et se transforment, résistant « privé ». Aujourd’hui, cette conception de l’architecture comme ainsi à la marchandisation. Dans The Arcadia Centre, installation spatialité enveloppante – le désir moderne d’offrir un lieu cinématographique développée en dialogue avec des de refuge – n’est plus opérante. Les changements sociaux, chercheurs travaillant dans les domaines de la psychologie, des technologiques, démographiques et environnementaux se sont neurosciences et de l’éducation, Ben Torp Brown propose un de plus en plus traduits par l’exploitation de l’environnement, sanctuaire qui crée une sorte d’expérience « restauratrice » la standardisation des modes de vie, les déplacements de et réagit à la politique de notre temps. Enfin, le film narratif personnes liés aux conflits, aux persécutions et à la gentrification, expérimental de Daisuke Kosugi suit un ingénieur en bâtiment la surveillance des lieux de vie « privés », et enfin une négligence japonais à la retraite à qui l’on a diagnostiqué une maladie du corps et des sens. du cerveau. À travers un parcours architectural, ce film révèle le conflit intérieur du personnage, tiraillé entre son désir d’une Concevoir des espaces d’appartenance et entretenir des efficacité absolue et le fait d’accepter son corps à la santé environnements sûrs et hospitaliers demeurent néanmoins l’une déclinante. Les trois expositions de cette série n’offrent aucune des plus grandes préoccupations de la politique architecturale histoire simple de l’architecture, mais soulignent la complexité contemporaine. Les « non-lieux », ainsi qu’on les nomme – des d’idées en constante mutation touchant à nos manières de vivre espaces de nature transitoire et anonyme, souvent construits (et d’être vécus). avec des matériaux de mauvaise qualité et qui ne sont pas assez importants pour être considérés comme des « lieux » –, Laura Herman (1988, Bruxelles) est diplômée du Centre for constituent de plus en plus la typologie architecturale de la Curatorial Studies du Bard College (CCS Bard, 2016), à New maison. Alors que l’idée de l’architecture comme havre ou York, et titulaire d’un master de littérature moderne comparée comme sanctuaire est devenue une conception privilégiée, des (université de Gand, 2010). Depuis 2016, Laura est curatrice architectes, des designers et des artistes s’intéressent depuis pour La Loge, un espace bruxellois dédié à l’art contemporain, longtemps à l’expérience corporelle et psychologique de ceux à l’architecture et à la théorie. Elle est rédactrice pour De Witte qui habitent les lieux. La Lovell Health House de Richard Neutra Raaf, revue d’art bimensuelle distribuée en Belgique et aux Pays- (1929), l’Endless House de Frederick Kiesler, restée à l’état de Bas. Ses critiques et essais ont notamment paru dans Mousse, projet (1947-1960), et la Reversible Destiny Healing Fun House Frieze, Spike Art Quarterly, Metropolis M, et elle a organisé des d’Arakawa + Gins (2011), également restée à l’état de projet et expositions et des événements comme Wild Horses & Trojan conçue sur le modèle du sanctuaire d’Asclépios, sont toutes des Dreams chez Marres, à Maastricht ; Definition Series: Infrastructure exemples d’architecture conçue pour être expérimentée par les au Storefront for Art and Architecture, à New York ; Third Nature sens, selon des modalités affectives et politiques. Ces tentatives – au Hessel Museum, à New York, et Natural Capital (Modal souvent avortées, rejetées ou oubliées – pourraient-elles servir de Alam) au BOZAR, à Bruxelles. Elle développe actuellement modèles aux aspirations architecturales contemporaines ? une exposition qui interroge la famille en tant que fondement Et si nous devons reconsidérer l’architecture comme le point juridique de la citoyenneté, de la propriété et de l’État, et qui de rencontre entre différentes références culturelles, différentes débutera à Extra City Kunsthal en 2019. 2
JULIE BÉNA SATELLITE 12 12 | 02 – 02 | 06 | 2019 Julie Béna travaille sur des environnements s’inspirant des univers de la littérature, du cinéma, du théâtre et de la culture populaire. Procédant par le biais d’incongruités, de changements et de déplacements, Béna détourne les images et les objets du quotidien. Ces derniers deviennent progressivement sujets à une variété de fictions poétiques et étranges. À travers l’installation, la photographie, la vidéo et la performance, l’artiste étudie des moments de transition, comme le passage qui sépare la nuit du coucher de soleil. Julie Béna (1982, France) vit et travaille entre Paris et Prague. Elle est diplômée de la Villa Arson de Nice et de la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam. Elle a récemment été nominée pour le prix AWARE destiné aux artistes femmes. Son travail a été exposé au Centre d’art Passerelle, à Brest ; à la galerie Joseph Tang, Paris ; au FUSED Space, San Francisco ; au Mathew, New York, et à BOZAR, Bruxelles. Elle a récemment pris part à des performances institutionnelles à la Fondation Ricard, Paris ; au M, Louvain ; à l’ICA, Londres, et au Palais de Tokyo, Paris. En 2018, Béna est invitée à la prochaine Biennale de Rennes. Cette même année, elle présente des performances à l’Independent, à Bruxelles ; au Centre Pompidou, à Paris, et au MRAC de Sérignan. Elle est représentée par la galerie parisienne Joseph Tang. Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition. Coédition Jeu de Paume et Musée Amparo de Puebla, Mexique. Bilingue français-anglais, 15 x 21 cm, 64 pages, 14 €. Également disponible au format e-pub au prix de 6,99 € Commissaire : Laura Herman Julie Béna vue de l'installation Nail Tang. Exposition coproduite par le Jeu de Paume Galerie Joseph Tang, Paris, 2015. et le Musée Amparo de Puebla, Mexique. Courtesy de l'artiste et Galerie Joseph Tang Les Amis du Jeu de Paume contribuent à la © Julie Béna production des œuvres de la programmation Satellite. Julie Béna © DR 3
BEN THORP BROWN SATELLITE 12 18 | 06 – 22 | 09 | 2019 Le travail de Ben Thorp Brown (1983, New York) s’intéresse à l’expérience incarnée, à la perception et à la mémoire. Réagissant aux changements économiques, environnementaux et technologiques, il cherche à développer pour les êtres humains des possibilités d'intervention au sein de systèmes complexes à travers la recherche, la technologie et la collaboration intégrées avec toute une gamme de participants. Les œuvres récentes de Brown ont été présentées au St. Louis Art Museum et dans les expositions « Dreamlands: Immersive Cinema and Art, 1905-2016 », au Whitney Museum ; « Greater New York », au MoMA PS1 ; « 24/7 the human condition », à la Biennale de Vienne, et « Chance Motives » au SculptureCenter de New York. Il a participé à des résidences par le biais du programme Workspace du Lower Manhattan Cultural Council ainsi qu’à la Chinati Foundation à Marfa, au Texas. Il est titulaire d’une licence obtenue au Williams College, d’un master d’arts plastiques effectué à la School of the Art Institute de Chicago, et il a suivi le programme d’études indépendant du Whitney Museum. Il enseigne actuellement à Parsons The New School. Il a reçu en soutien de son travail des bourses du Creative Capital Award et de la Graham Foundation. Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition. Coédition Jeu de Paume et Musée Amparo de Puebla, Mexique. Bilingue français-anglais, 15 x 21 cm, 64 pages, 14 €. Également disponible au format e-pub au prix de 6,99 € Commissaire : Laura Herman Exposition coproduite par le Jeu de Paume et le Musée Amparo de Puebla, Mexique. Ben Thorp Brown Gropius Memory Palace, 2018, 4K vidéo, 5.1 son, 20:17. Les Amis du Jeu de Paume contribuent à la Courtesy de l'artiste © Ben Thorp Brown production des œuvres de la programmation Satellite. Ben Thorp Brown © DR 4
DAISUKE KOSUGI SATELLITE 12 14 | 10 | 2019 – 01 | 2020 Par le biais du cinéma, de la sculpture, de la performance et du texte, Daisuke Kosugi met au point des scénarios séduisants qui renferment un conflit sous-jacent entre la liberté personnelle et les systèmes. Que ce soit en décrivant la façon dont la créativité est minée par l’industrie créative à l’œuvre dans un marché du travail postfordiste, ou à travers un récit de créativité qu’on ne peut convertir en mesures de productivité culturelles ou économiques, Kosugi analyse ces combats à travers les vies d’individus. Ses films semi- autobiographiques entraînent le public dans des expériences intimes où le conflit est présenté de façon corporelle et émotionnelle. À travers des couches de fiction et de non-fiction, il élabore un mode actif de visionnage, une méthode de récit développée à partir de son intérêt pour l’empathie et l’incommunicabilité de la douleur. Daisuke Kosugi (1984, Tokyo) vit et travaille à Oslo. Avec Ina Hagen, il est le cofondateur de l’initiative Louise Dany à Oslo. Parmi ses dernières expositions personnelles, on peut citer : Dawning of the Dance Floor, Podium, Oslo (2015) et Forgive Me For I Am Not Gentle en duo avec Ina Hagen, INCA Seattle (2016). Son travail a été présenté au LIAF (Lofoten International Art Festival) en Norvège ; à CPH:DOX 2017 (Mention spéciale à NEW:VISION Award), à la 11e Biennale de Gwangju, en Corée du Sud (2016) et à la Konsthall de Malmö (2016). Il a été présélectionné pour les Grants for Emerging Artist de la DNB Savings Bank Foundation en 2016, l’Oslo Kunstforening et l’International Award of the Spring Exhibition 2016, Kunsthal Charlottenborg, Copenhague. En 2017, il était en résidence au WIELS, à Bruxelles. Un catalogue est publié à l’occasion de l’exposition. Coédition Jeu de Paume et Musée Amparo de Puebla, Mexique. Bilingue français-anglais, 15 x 21 cm, 64 pages, 14 €. Également disponible au format e-pub au prix de 6,99 € Commissaire : Laura Herman Exposition coproduite par le Jeu de Paume et le Musée Amparo de Puebla, Mexique. Daisuke Kosugi Meeting Uncle Yuji, 2018, vidéo Les Amis du Jeu de Paume contribuent à la Courtesy de l’artiste © Daisuke Kosugi. Photo : Oscar Qvale production des œuvres de la programmation Satellite. Daisuke Kosugi © DR 5
WWW.JEUDEPAUME.ORG ADRESSE 1, place de la Concorde, 75008 Paris / Tél. : +33 (0)1 47 03 12 50 Métro : Concorde 1, 8, 12 / Bus : 24, 42, 72, 73, 84, 94 Accès par le jardin des Tuileries : escaliers côté rue de Rivoli. Accès aux personnes handicapées, en voiture par l’entrée Pont de fer (côté Seine). HORAIRES D’OUVERTURE Mardi (nocturne) : 11 h-21 h Mercredi à dimanche : 11 h-19 h • Fermeture le lundi Entrée gratuite : programmation Satellite VISUELS PRESSE Visuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org Page d’accueil : Presse • Identifiant : presskit / Mot de passe : photos CONTACTS Relations presse : Annabelle Floriant + 33 (0)1 47 03 13 22 / + 33 (0)6 42 53 04 07 / annabellefloriant@jeudepaume.org Respondable de la communication et du mécénat : Arantxa Vaillant arantxavaillant@jeudepaume.org Cover Julie Béna Vue de l'installation Nail Tang. Galerie Joseph Tang, Paris, 2015. Courtesy de l'artiste et Galerie Joseph Tang © Julie Béna @Jeudepaume #Jeudepaume
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