LA DEMONSTRATION EN GEOMETRIE DANS LES CLASSES DE 4e -3e A GRAND EFFECTIF
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LA DEMONSTRATION EN GEOMETRIE DANS LES CLASSES DE 4e –3e A GRAND EFFECTIF I- PREAMBULE Moins de 30% des élèves de 4e et 3e réussissent à conduire une démonstration depuis sa recherche jusqu’à sa rédaction. Les difficultés inhérentes à l’enseignement et à l’apprentissage de la démonstration, reconnues dans tous les pays, est aggravée au Sénégal, dans la majeure partie des établissements, par de grands effectifs où le déficit de communication entre enseignants et enseignés ou entre enseignés eux mêmes renforce les incompréhensions et le manque de suivi des élèves en difficultés. Ces difficultés sont de plusieurs ordre et se rencontrent tant chez lzs élèves que chez les enseignants. A- DIFFICULTES DES ELEVES Chez les élèves, on rencontre des difficultés liées à (au) : 1- Démarrage Nous situons les problèmes de démarrage d’une démonstration chez les élèves au niveau : - de la méconnaissance du cadre et des procédures utilisés dans une démonstration - de la manière de mettre à profit le matériau dont ils disposent dans les énoncés, les figures et leurs connaissances propres, - l’exploitation des ‘’indices déclencheurs’’. 2- La recherche Dans la recherche d’une démonstration, les élèves ne savent pas en général par où commencer. Ils n’ont pas de méthodologie de recherche. Ils ne savent pas exploiter les indices que leur offre un énoncé ou une figure. 3- La rédaction Après avoir recherché une démonstration les élèves ont des problèmes pour la rédiger et mettre en cohérence les idées qu’ils ont fait ressortir. Ils ont des problèmes pour suivre le cadre d’un raisonnement déductif HTC (hypothèse, théorème, conclusion). Ils confondent le rôle et la valeur des mots ou groupes de mots (conjonctions, adverbes …) utilisés dans une démonstration.
A cela il faut ajouter les problèmes liés à l’ordonnancement des propositions composant le texte de la démonstration. 4- L’auto évaluation Ayant fait la démonstration, la plupart des élèves ne peuvent pas dire avec assurance si ce qu’ils ont fait est correct ou non. Ils n’ont pas de critères de réalisation fiables sur lesquels ils peuvent se référer pour s’autoévaluer . B- DIFFICULTES DES ENSEIGNANTS Chez les enseignants les difficultés sont d’ordre didactiques et de gestion pédagogique des grands effectifs. B1-Difficultés didactiques 1- Le manque de repères à donner aux élèves, La plupart des enseignants font les démonstrations sans expliciter le cadre, les procédures et les autres éléments constitutifs de celles-ci. Ces éléments, implicites dans les discours ou les corrigés des professeurs sont parfois difficiles à décrypter par les élèves qui se débrouillent à l’aveuglette ou à partir de vagues réminiscences. 2- Le manque d’activités pertinentes à proposer La plupart du temps la démonstration s’enseigne en un seul temps sans différenciation des quatre types de difficultés des élèves citées plus haut. Des activités appropriées ne sont pas données aux élèves pour leur faire prendre conscience des difficultés et des compétences à développer sur chacune d’elles. 3- Le choix d’une progression à adopter dans l’enseignement de la démonstration Les professeurs déplorent que trop de compétences sont vues dans la même année temps en 4e à propos de la démonstration : l’observation d’une figure, les règles élémentaires de logiques, l’utilisation des instruments de géométrie…A cela s’ajoute la gestion de l’hétérogénéité des classes de 4e qui reçoivent des élèves ayant des prérequis forts différents dans ces domaines. 4- La remédiation à proposer aux élèves en difficulté N’ayant pas identifié toutes les sources de blocages des élèves certains enseignants n’ont pas toujours les remédiations nécessaires pour aider ces derniers. Dans les cas où les remédiations sont données, certains élèves ont déjà développé des dysfonctionnements tellement intégrés que les différentes tentatives du professeur deviennent infructueuses. B2-Difficultés liées au grand groupe.
Les problèmes liés au grand effectif sont de l’ordre de : 1- La communication élève-professeur , Le grand effectif augmente la distance entre les élèves et l’enseignant. Il rend difficile le déplacement et la proximité qui permettent un dialogue plus directe et plus fréquent entre l’élève et le professeur. Il favorise l’isolement de certains élèves qui ont besoin d’être ‘’secoués’’ pour s’investir et les encouragent à se noyer dans la masse des inconnus. 2- La communication élèves-élèves Le grand effectif n’encourage pas le professeur à développer un débat suivi entre les élèves pour ne pas , comme disent certains, perdre du temps et favoriser l’anarchie. Les élèves ne partagent pas de manière fréquentes leurs idées et leurs expériences. 3- Le manque de techniques de mise en sous groupe et de mise en communication Les professeurs n’ont en général pas des techniques de mise en sous groupe et de mise en communication qui permettent aux élèves de chercher ensemble, de partager leurs expériences dans un cadre plein d’enthousiasme et fructueux. 4- Du suivi et de l’évaluation des élèves Les effectifs étant importants les collègues ont beaucoup de difficultés à suivre l’évolution du travail des élèves et à corriger leurs copies. Une remédiation collective est apportée aux difficultés observées et les problèmes particuliers d’un élève donné peuvent ne pas être pris en compte. La correction des copies ou les entretien oraux nécessitant un temps important de travail fait que les évaluations ne sont pas fréquentes et dans le cas où elles se font , les annotations ou les commentaires instructifs qui doivent les accompagner ne sont pas faits. 5- De l’exploitation des ressources potentielles du grand groupe Le potentiel que détient une classe à grand effectif est en général mal exploité. Les élèves qui comprennent plus vite n’ont pas l’occasion d’aider leurs camarades, ceux qui ont des documents originaux n’en font pas profiter les autres, ceux qui savent aller trouver l’information utile au groupe ne sont pas solliciter….
Pour tenter de résoudre ces problèmes, on peut s’interroger sur la manière dont la démonstration est préparée dans les petites classes 6e et 5e et les méthodes adoptées dans son enseignemnt en 4e – 3e. En 6e l’élève observe, constate et induit. En 5e on renforce les acquis de 5e et on tente timidement de justifier des résultats à partir des propriétés. Les élèves ne sont pas habitués dans ces classes ci dessus à débattre en mathématique, à douter ou à critiquer un résultat. En 4e-3e on admet ou on démontre. Les constituants et les stratégies qui permettent de réaliser une bonne démonstration ne sont pas en général explicités obligeant l’élève à les deviner dans les corrections du professeur. C’est pour prendre en compte ces dimensions de la démonstration que nous donnons une proposition de plan de formation à la démonstration dans les classes à large effectif. Ce plan prend en compte tant la progression et les approches didactiques que les techniques d’organisation et de mise en communication des sous groupes. II- PLAN DE FORMATION A L’ENSEIGNEMENT DE LA DEMONSTRATION Il n’est pas question ici de faire une formation à la démonstration indépendamment du cours de mathématiques. Les compétences visées seront développées le long de l'année à travers les différents chapitre. A- Progression Pour arriver à réaliser en 4e et 3e les objectifs attendus sur la démonstration, il est utile d’anticiper et d’installer des la 6e et la 5e un certain nombre de compétences sur les quelles il sera plus facile de s’appuyer par la suite. A1- Sixième TRAVAIL SUR FIGURE TRAVAIL SUR LES ENONCES Utiliser les instruments de dessin pour tracer Traduire des énoncés en un dessin une figure correcte Coder une figure Elaborer des programmes de construction Traduire une figure codée en énoncé Faire exécuter des programmes de construction Reconnaître une configuration de base dans Reconnaître des hypothèses ou une un dessin codé conclusion dans une propriété, dans un énoncé. Compléter une figure dont le codage est Compléter une propriété dont les hypothèses inachevé ou les conclusions sont manquantes Tracer des figures contre exemple Installer les règles du débat mathématique
A2- Cinquième TRAVAIL SUR FIGURE TRAVAIL SUR LES ENONCES Consolider les acquis de 6e Dessiner une figure par une de ses propriétés Reconnaître une figure donnée par une caractéristiques caractérisation Tracer une figure à partir d’une de ces Reconnaître des propriétés équivalentes propriétés caractéristiques et retrouver le codage d’une autre propriété caractéristique Déduire d’une figure codée des conclusions Reconnaître des propriétés qui ne sont pas caractéristiques Compléter correctement des phrases du type : Reconnaître des figures correspondantes par Si j’ai……..alors…… une des transformations au programme D’après le théorème ou la propriété….. Donc…. A3- Quatrième On n’exigera pas des élèves des démonstration de plus de un pas au début de l’apprentissage et de plus de 2 pas en fin d’apprentissage. TRAVAIL SUR FIGURE TRAVAIL SUR LES ENONCES Consolider les acquis de 5e Associer une configuration de base à une Associer des hypothèses quelconques à des conclusion conclusion et inversement Extraire une configuration de base d’une Traduire les propriétés et les théorèmes en figure complexe savoirs procéduraux : Si j’ai telle(s) hypothèse(s) et si de plus j’ai tel théorème je peux arriver à telle conclusion Compléter une figure pour faire apparaître Travailler sur les chaînages avant et arrière une configuration de base Travailler sur la rédaction d’une démonstration A4-Troisième Le mêmes compétences sont développées en augmentant les pas de la démonstration. B- METHODE D’ENSEIGNEMENT B1-GENERALITES 1- Constitution des sous groupes Les sous groupes devront compter entre quatre et six élèves pour être efficaces. Leurs activités peuvent se tenir soit au sein de la classe soit à l’extérieur de celle ci.
Ces sous groupes peuvent se constitués : - par voisinage immédiat, par comptage, par désignation, ou par affinité pour certains travaux en classe ; - par proximité géographique ou par affinité dans les travaux en dehors des heures de cours ; - par groupe d’entraide dans lesquels un leader est imposé. 2- Répartition des rôles Certains groupes de travail peuvent avoir une durée de vie appréciable pour réaliser le projet d’activité que ses membres ont en commun. Pour que chaque élève s’y sente responsable vis à vis des autres membre, il faut donner des rôles valorisants à chacun d’eux (André de Péréti : pédagogie et les grands groupes). On peut par exemple donner des rôles du type : - responsable des théorèmes : il est chargé, sans en détenir le monopole, de formuler les théorèmes utiles, de donner les hypothèses qui conduisent à ce théorèmes ou les conclusions auxquelles ils peuvent conduire, d’évaluer la pertinence des théorèmes fournis par les autres…; - responsable des stratégies : qui, sans détenir le monopole, donne des stratégies de résolutions de problèmes, ou évalue la pertinence des stratégies proposées par d’autres… ; - responsable chargé de l’information : qui va chercher, à l’extérieur du groupe, les informations utiles à l’avancement de ses activités ; - responsable de la communication : il est chargé de présenter le travail du groupe par écrit ou oralement - responsable de l’animation du groupe : il est chargé de la régulation du travail du groupe, de recueillir les idées d’organisation du groupe pour un meilleur rendement… ; - porte parole des timides : il est chargé d’exprimer les confidences écrites ou dites par ceux qui ont des difficultés à s’exprimer. Les élèves, dotés de responsabilités et ayant à rendre compte devant leurs camarades, trouvent une motivation supplémentaire, si minime soit-elle, pour fournir un effort supplémentaire qu’il n’aurait pas fais s’ils étaient noyés dans le grand groupe. Loin du professeur, les élèves créent leurs propres conventions
langagières, de fonctionnement interne leur permettant de s’exprimer plus librement. 3- Principes de base L’idée de base de cette approche consiste à utiliser la richesse des interactions entre les différents élèves pour installer dans le groupe classe, à partir des sous groupes un état d’esprit et une convention langagière propices à développer les compétences recherchées dans la démonstration. L’action du sous groupe sur chacun de ses membres - par les échanges qu’il favorise et le terrain d’exercice des compétences argumentaires qu’il offre à chaque membre – peut être déterminante pour favoriser l’apprentissage de la démonstration. Des principes mathématiques tirés de ‘’Initiation au raisonnement déductif au collège’’ de l’IREM de Lyon pourrait être la base de la convention langagière : 1- Une proposition mathématique est soit vraie soit fausse. 2- Un contre exemple suffit pour infirmer une propriété. 3- On ne peut pas s’appuyer sur un dessin pour décider de la validité d’un énoncé. 4- On argumente en mathématique en se basant sur les vérités données (propriétés, définitions, théorèmes) dans le cours et en progressant par des étapes du type ‘’ Si j’ai ces hypothèses, alors j’ai cette conclusion d’après ce théorème. Ces principes mathématiques devront être accompagnés de principes de socialisation pour lesquels une préparation psychologique est nécessaire. En effet il est important de préciser les objectifs et les attentes liés à cette forme d’organisation du travail. Il s’agit principalement : - d’en faire connaître l’objectif aux élèves : celui d’aider le maximum d’élèves de la classe à réussir par l’apport de chacun et de tous ; - de préciser les attentes vis à vis du professeur : les termes du contrat de travail ; - de préciser les attentes vis à vis du groupe : la réalisation des consignes de travail, le respect des camarades du groupe, le respect des conventions internes, l’instauration d’un climat de confiance. - fixer en groupe les sanctions à prendre en cas de manquement aux dispositions prises par le groupe. B2-ORGANISATION ET MISE EN COMMUNICATION DES SOUS GROUPES Les techniques réadaptés ici sont tirées des actes des séminaires de André de Péretti organisés au Sénégal en 1989 et 1990 mis en forme par O.S. FALL coordinateur de la SFC.
1°- Le monitorat et l’aide mutuelle 2°- L’élaboration progressive 3°- Leçon-débat 4°- Le GAP : groupe d’approfondissement professionnel 5°- Les JMT : jeux méthodologiques de transposition 6°- La technique de l’argumentation 7°- Le Groupe-débat 8°- Exercices de créativité B2-APPROCHE DIDACTIQUE 1°- DISPOSITIF D’EVALUATION FORMATRICE 1°1-LA REPRESENTATION CORRECTE DU BUT Nous allons présenter des exemples de démonstration réussies aux élèves. Ces derniers seront répartis en sous groupes de quatre pour identifier les caractéristiques essentielles d’une démonstration. Ils chercheront à découvrir : - les ressemblances et/ou les différences entre un texte de démonstration et d’autres types de texte connus …… - ce à quoi sert une démonstration - l’articulation des idées dans une démonstration - le style de construction des phrases - les connaissances mis en jeu dans une démonstration 1°2- L’ANTICIPATION Dans cette phase, le professeur aménage un temps de réflexion individuelle d’abord autour de la synthèse issue de la mise en commun pour amener chaque élève à prendre conscience de ce qu’il y a à faire dans une démonstration : la manière de poser les hypothèses, la conclusion, les théorèmes, les conjonctions, l’ordre des différents constituants qui entrent en jeu…. Ensuite il organise des échanges pendant lequel il amènera les élèves à intégrer la tâche et à identifier les différentes procédures mises en œuvre pour sa réalisation. Cette phase de réflexion devra permettre : - de mettre ensemble au point un cadre de référence, un moule pour la démonstration - de découvrir les éléments importants d’une démonstration - de prendre conscience de l’importance de la connaissance du cours dans la démonstration - d’amener les élèves à se poser des questions sur la manière de trouver les idées pour réussir une démonstration - de permettre aux élèves de dire oralement ou par écrit des phrases du type ‘’ pour faire une démonstration je dois d’abord commencer par ….et ensuite faire … ‘’
Arrivé à ce stade de la réflexion on pourra commencer à donner : - des activités sur le chaînage avant et le chaînage arrière - des exercices de recherche de démonstration - de démonstration très simples sur lesquels les élèves chercheront à exercer leur capacité d’anticipation 1°3-LA PLANIFICATION A ce niveau les élèves auront à adopter une stratégie et à planifier leur action. En énumérant les tâches qu’ils doivent accomplir les élèves doivent dire comment les réaliser. Sur des exemples simples ils chercheront d’abord individuellement à répondre aux questions : Que dois-je faire ? Quel ordre respecter en le faisant ? Quelles connaissances me faut-il ? Quelles procédures dois-je mettre en œuvre ? Que dois-je mettre dans le cadre de référence de ma démonstration ? Une mise en commun de ces réponses se fera pour dégager un plan d’action commun. 1°4-L’EXECUTION Après cette mise en commun, chaque élève exécute le travail selon le plan qui a été retenu. Les membres de chaque groupe se retrouveront pour mettre au point une production commune qui sera présentée en grand groupe . 1°5-LE CONTROLE Le contrôle se fait tout au long de l’exécution et conduit à des aller retour entre les réalisations et le but visé. Les élèves s’appuient sur les critères de réalisation et de réussite pour contrôler leur propre action. 2°- QUELQUES ATTITUDES PEDAGOGIQUES A FAVORISER Procéduraliser et rendre opérationnels les théorèmes, les propriétés et les définitions Développer la lecture d’un énoncé : Développer le sens de l’observation d’une figure : Faire comprendre le sens et l’utilisation des liens logiques : Faire découvrir par les élèves eux mêmes les méthodes de résolution 3°- ACTIVITE SUR L’APPROPRIATION DU CADRE DE LA DEMONSTRATION
Reconnaître des hypothèses et des conclusions Comprendre le sens logique du Si …alors Comprendre le sens logique de l’équivalence Traduire de hypothèses ou des conclusions en des propositions équivalentes Compléter une démonstration Réarranger une démonstration 4°- ACTIVITE SUR L’APPRENTISSAGE DE LA RECHERCHE D’UNE DEMONSTRATION Chaînage arrière Chaînage avant : 5°- ACTIVITES EN GRAND GROUPE Narration de la recherche Observation du groupe qui recherche Echange sur la méthode de recherche GAP pour quelqu’un qui a des difficultés dans la recherche JMT pour celui qui a compris En conclusion, nous avions dit en commençant cet exposé que moins de 30% des élèves de 4e – 3e réussissent correctement à conduire une démonstration dans le premier cycle, pourcentage qui correspond par hasard au pourcentage des élèves qui sont dans les filères scientifiques dans nos établissements secondaires. Y a-t-il une corrélation ? je ne saurais le dire. Cependant, quand on sait que l’avenir mathématique des élèves se joue au premier cycle on est en droit de se demander si l’obstacle de la démonstration n’y est pas pour quelque chose. Dans tous les cas, l’équilibre des filières, et même l’inversion des tendances, devra passer par un meilleur accès aux mathématiques donc un meilleur apprentissage de la démonstration qui en est une des clés. Cette situation interpelle tous ceux qui voudraient infléchir la courbe de répartition littéraires-scientifiques. Pour le réuusir, il faudrait à mon avis, de la part : - des élèves de la persévérance et de la rigueur dans le travail car la bosse des maths s’acquiert en bossant les maths. Le meilleur pédagogue n’a pas de remède pour l’élève qui ne veut pas travailler. - des enseignants, un enseignement plus accessible dans une relation de confiance protégée par des contrats didactiques clairs avec des techniques et méthodes ‘’dédiabolisées’’. - des autorités, une mise à disposition du système :
+ de professeurs qualifiés auquel on attribuera des classes charnières telles que la 4e ; + un corps d’encadrement fonctionnel capable de véhiculer des innovations pédagogiques dans la formation continuée des enseignants ; + d’une année pédagogique suffisante pour permettre l’acquisition des compétences attendues. Joseph SARR CN-FC/IREMPT REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE Aleth Moussus : Dossier : L’évaluation formatrice ‘’Classe 35-0193’’ IREM de LYON : La pratique de l’évaluation formatrice IREM de LYON : L’apprentissage du raisonnement déductif ANDRE DE PERETTI : L’évaluation dans le grand groupe (séminaire animé au Sénégal en 1988) (Révision et mise en forme O.S.Fall) Pédagogie et grands groupes (Révision et mise en forme O.S.Fall) FORMATION CONTINUE DU SENEGAL : la démonstration en 4e .
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