La reprise se poursuit alors que le taux de COVID augmente Commentaire trimestriel sur les marchés

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La reprise se poursuit alors que le taux de COVID augmente Commentaire trimestriel sur les marchés
La reprise se poursuit alors que le taux de COVID
augmente
Commentaire trimestriel sur les marchés
Troisième trimestre 2020

   Les marchés boursiers mondiaux et nationaux ont enregistré un autre trimestre de gains exceptionnels, s’éloignant
    encore de leurs creux de mars 2020, car la reprise économique qui s’est installée au deuxième trimestre a persisté tout
    au long de l’été.
   Les infections de COVID-19 dans le monde ont recommencé à augmenter, particulièrement aux États-Unis où elles ont
    atteint un sommet à la fin de juillet et continué à baisser jusqu’à la mi-septembre, avant de remonter à la fin du trimestre.
   Nous pensons que les quelques prochains mois de cette année déjà riche en événements pourraient s’avérer critiques
    pour le parcours futur de l’économie mondiale et des marchés financiers.

Point de vue de SEI sur le marché canadien

Même si le Canada a connu une forte contraction de son activité commerciale globale entre février et avril de cette année,
il a depuis enregistré une reprise tout aussi solide. La relance du secteur manufacturier a été favorisée notamment par le
redressement économique aux États-Unis et la reprise de la demande pour les automobiles et les métaux.

Les livraisons manufacturières ont connu un redressement en forme de V. Au pire de la récession, le 30 avril, les
fabricants ont fait état d’un effondrement des livraisons de 37,5 % sur douze mois, soit une baisse plus marquée que
toute correction sur douze mois enregistrée pendant la crise financière mondiale. En juillet, ce déficit sur douze mois a été
réduit à 6,9 %. La baisse des stocks a été minime par rapport à la chute spectaculaire des livraisons plus tôt cette année,
ce qui pourrait atténuer la reprise en fin d’année.
Une éventuelle résurgence des cas de coronavirus pourrait également court-circuiter la reprise. Les taux d’infection sont
en hausse, principalement dans les mêmes régions métropolitaines qui ont connu des éclosions au printemps ; les
régions qui n’ont pas signalé beaucoup de cas pendant la première vague de la pandémie connaissent maintenant des
éclosions plus graves. Actuellement, les points les plus chauds comprennent le nord de l’Alberta et la région d’Edmonton ;
les secteurs entourant la ville de Québec et le fleuve Saint-Laurent, ainsi que la région de Gatineau ; la région de
Vancouver en Colombie-Britannique ; et en Ontario, Toronto et Ottawa.

Même si la hausse des taux d’infection pourrait nécessiter la fermeture d’écoles et des restrictions de mobilité, tout
confinement sera probablement localisé et moins draconien que ceux imposés au début de l’année. Le nombre de décès
au Canada est nettement moins élevé qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Le Canada a enregistré un taux de décès
constant et relativement faible de 13 pour 100 000 habitants depuis juillet, taux semblable à ceux enregistrés au
Royaume-Uni et en Allemagne. Par contre, les États-Unis continuent de faire état d’un taux de mortalité hebdomadaire de
150 pour 100 000 habitants.

Après avoir atteint un sommet de 13,7 % en mai, le taux de chômage au Canada a reculé pendant trois mois consécutifs
pour atteindre 10,2 % en août. Le taux au Canada suit de près celui des États-Unis, même si ce dernier est toujours deux
points de pourcentage plus faible (comme ce fut le cas au cours des deux dernières années). Les mises à pied
temporaires totalisaient 200 000 en août, en baisse depuis un sommet de 1,3 million en avril. Environ un million de
personnes ont perdu leur emploi de façon définitive, ce qui représente une amélioration considérable par rapport aux
1,6 million d’emplois perdus en avril. Personne ne sera surpris d’apprendre que l’emploi dans l’hébergement et les
services de restauration, la culture et les loisirs, ainsi que les transports et l’entreposage, est encore inférieur de 10 % ou
plus à son niveau d’avant la pandémie.
La Banque du Canada a tendance à minimiser la reprise, tout comme les dirigeants de la Réserve fédérale américaine
(Fed) l’ont fait. Nous pensons qu’il est très probable que la banque centrale conserve son taux cible à 0,25 % (le même
niveau que le taux des fonds fédéraux des États-Unis) jusqu’en 2023. On ne s’attend pas à ce que l’inflation accélère de
manière inquiétante tant que la majeure partie du ralentissement économique créé par la pandémie n’aura pas été
absorbée.

Même si les rendements ont baissé, le différentiel de taux d’intérêt des billets à deux ans avec les États-Unis s’est
considérablement réduit au cours des 18 derniers mois, passant de -0,84 point de pourcentage à 0,13 point de base à la
fin de septembre, ce qui devrait rendre les actifs canadiens à taux fixe plus attrayants pour les investisseurs
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La reprise se poursuit alors que le taux de COVID augmente Commentaire trimestriel sur les marchés
internationaux. Il existe une corrélation positive entre le différentiel de taux d’intérêt entre le Canada et les États-Unis et
les fluctuations du taux de change entre le Canada et les États-Unis. La corrélation n’est pas parfaite (même si elle est
positive, elle est inférieure à 1), particulièrement si l’économie mondiale continue de s’améliorer et si les prix des matières
premières augmentent.

Un dollar canadien fort comporte des inconvénients, d’autant plus que le pays a éprouvé des difficultés à améliorer sa
compétitivité au fil des ans. Lorsque le huard est fort, les coûts unitaires de main-d’œuvre ont tendance à augmenter
rapidement, ce qui nuit à la compétitivité du pays. L’écart entre les coûts unitaires de main-d’œuvre au Canada et aux
États-Unis s’est nettement réduit au cours des dernières années en raison de la dépréciation du huard. Nous pensons
que les mesures du gouvernement fédéral pour combattre le virus et les priorités politiques à long terme du
gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau vont à nouveau creuser l’écart de compétitivité.

Le 23 septembre, la gouverneure générale du Canada a prononcé le discours du Trône pour ouvrir une nouvelle session
parlementaire et présenter le programme du gouvernement Trudeau qui comporte quatre thèmes officiels : (1) lutter
contre la pandémie et sauver des vies ; (2) soutenir les gens et les entreprises tant que la pandémie durera ; (3) rebâtir en
mieux pour créer un Canada plus fort et plus résilient ; et (4) défendre ce que nous sommes en tant que Canadiens et
Canadiennes. Le programme a déjà obtenu le soutien du NPD, et constituera donc la base du prochain budget qui sera
présenté en novembre ou en décembre.
Selon nous, le gouvernement Trudeau fera tout en son pouvoir pour soutenir les ménages et les entreprises pendant la
pandémie. Il compte prolonger la Subvention salariale d’urgence du Canada jusqu’à l’été prochain (sa fin prévue est
actuellement en décembre). Une aide supplémentaire sera aussi accordée aux petites entreprises par le biais du Compte
d’urgence pour les entreprises canadiennes. Le discours du Trône a également appelé à la création d’un million de
nouveaux emplois, en mettant l’accent sur la durabilité environnementale. De plus, il a été question d’engagements non
spécifiés et coûteux en faveur de priorités sociales, dont des dépenses plus élevées pour la garde d’enfants et des
subventions pour l’achat de produits pharmaceutiques.
La dette publique brute en tant que pourcentage du produit intérieur brut (PIB) a fortement augmenté au Canada au cours
des deux derniers trimestres, tout comme dans d’autres pays. Le ratio dette publique-PIB est toujours inférieur à celui des
États-Unis, et considérablement inférieur à celui du Japon. Toutefois, le plan présenté par le gouvernement Trudeau
signifie que le fardeau de la dette continuera d’augmenter nettement au cours des années à venir.
Point de vue de SEI sur le marché mondial

L’année a été riche en événements et épuisante, mais, selon nous, les prochains mois pourraient s’avérer critiques pour
l’évolution future de l’économie mondiale et des marchés financiers. La plupart des pays ont connu une reprise en forme
de V au troisième trimestre, après avoir atteint leurs planchers en mai et en juin. Nous supposons que les confinements
futurs pour contenir les éclosions de COVID-19 auront une portée beaucoup plus limitée. Les traitements contre le virus
se sont améliorés, du moins dans les pays développés, et les populations vulnérables de ces régions semblent mieux
protégées qu’au cours des premiers mois de la pandémie.

Nous ne croyons pas qu’il y aura un retour complet à un comportement économique normal tant que des vaccins sûrs et
efficaces ne seront pas introduits et distribués dans le monde entier. Les nouvelles à ce sujet ont été surtout positives ; et
il s’agit probablement de la principale raison de la croissance continue des actions et d’autres actifs à risque. Selon
l’Organisation mondiale de la santé, les chercheurs testent actuellement 38 vaccins dans le cadre d’essais cliniques et
93 autres sont en phase d’essais précliniques. Dix vaccins sont approuvés pour des essais d’efficacité et de sécurité à
grande échelle. Nous pensons qu’il est réaliste de supposer que quelques types de vaccins différents seront
généralement disponibles d’ici l’année prochaine à la même époque, ce qui signifie que les mesures de distanciation
sociale seront probablement recommandées jusqu’en 2021, et très probablement, jusqu’en 2022.

Il est impossible de nier que l’activité économique aux États-Unis reste nettement inférieure à la normale. Même si les
revenus enregistrent actuellement une reprise parce qu’un plus grand nombre de personnes sont de retour au travail,
l’absence d’aide au revenu supplémentaire pourrait entraîner une baisse des dépenses de consommation à l’approche de
la fin de l’année. La confiance des entreprises semble avoir atteint un plancher, mais les perspectives restent
suffisamment incertaines pour que nous continuions d’observer et d’attendre. Maintenant que le soutien gouvernemental
est épuisé, nous ne serions pas surpris de voir le taux de chômage officiel augmenter au cours des mois à venir, alors
que les secteurs les plus durement touchés, comme les compagnies aériennes et les chaînes de magasins, suppriment
des emplois.

En août, le président de la Fed, Jerome Powell, a officiellement dévoilé un nouveau cadre pour la conduite de la politique
monétaire de la banque centrale. La Fed a décidé de voir jusqu’où le taux de chômage peut descendre avant d’entraîner
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le taux d’inflation au-dessus de la barre de 2 % de manière significative. Les propres projections d’inflation de la Federal
Open Market Committee (FOMC) ne prévoient pas un retour à une inflation de 2 % jusqu’à la fin de sa fenêtre de
prévision en 2023, alors il faudra attendre longtemps avant que le taux des fonds fédéraux n’augmente.

Selon nous, tout ce qui reste vraiment dans la boîte à outils monétaires de la banque centrale est l’assouplissement
quantitatif, ainsi que l’offre d’un soutien vital aux entreprises et aux gouvernements par le biais de diverses facilités de
crédit qu’elle a créées. Cette monétisation de la dette se poursuivra probablement jusqu’à ce que la crise de la pandémie
soit chose du passé et que le taux de chômage se rapproche de nouveau de ses niveaux les plus faibles.

Les élections présidentielles américaines de 2020 auront un impact important sur l’économie et les marchés financiers au
cours des mois et des années à venir. Néanmoins, nous croyons fermement que ce serait une erreur de fonder une
stratégie d’investissement à court terme sur un plan qui nécessite de faire les prévisions suivantes : (1) la gagnant des
élections ; (2) les politiques proposées par le président nouvellement entré en fonction ; (3) la manière dont le Congrès
modifiera ces propositions tout au long du processus législatif ; ou (4) l’impact de ces nouvelles lois sur l’économie et les
marchés financiers.

Quel que soit le résultat de cette élection, nous supposons les programmes des deux candidats seront tempérés avant
d’être mis en pratique. L’importante inertie institutionnelle est en partie délibérée (freins et contrepoids constitutionnels) et
en partie fortuite (la polarisation croissante de l’opinion au pays a tendance à favoriser un match nul). Même si une
certaine volatilité des marchés pourrait être attribuée à l’élection, nous pensons qu’il est généralement préférable de tenir
compte des données fondamentales et d’ignorer la politique.

Le Royaume-Uni connaît aussi son propre mélodrame politique, avec le Premier ministre Boris Johnson qui doit affronter
une rébellion parmi ses députés d’arrière-ban et d’intenses critiques de la part de conservateurs de haut rang à propos de
sa proposition de revenir sur le traité de retrait qui permettrait à l’Irlande du Nord de faire du commerce avec l’Irlande et le
reste de l’Union européenne sans restrictions frontalières. En cas de réussite, l’abrogation du traité entraînerait presque
certainement un Brexit dur et un retour aux règles commerciales de la nation la plus favorisée de l’Organisation mondiale
du commerce avec l’Union européenne. Elle pourrait également insuffler une nouvelle vie au mouvement séparatiste en
Irlande du Nord, sans parler de l’Écosse.

La décision du Premier ministre Johnson reflète la frustration de son gouvernement à l’égard des négociateurs de l’Union
européenne. Il existe deux principaux points de friction, un petit (le secteur de la pêche de l’Union européenne qui exige
le plein accès aux eaux britanniques), et un grand (l’Union européenne exige que le Royaume-Uni continue de respecter
les règles de l’Union européenne limitant les subventions gouvernementales aux entreprises du secteur privé).

Évidemment, un Brexit dur n’arrangera pas les choses, mais les sociétés financières et les autres entités productrices de
services risquent d’en subir les pires conséquences, car les règles de l’Organisation mondiale du commerce portent
essentiellement sur le commerce de biens. L’augmentation des droits de douane sera, pour l’essentiel, supportable une
fois que les questions liées aux frontières auront été résolues. En attendant, le Royaume-Uni et le reste de l’Europe
doivent affronter une deuxième vague du virus qui pourrait transformer ce qui a été une reprise en V en quelque chose
qui ressemble plus à un W.
La pandémie de cette année et le report des Jeux olympiques d’été ont mis fin de façon amère au mandat record du
Premier ministre japonais Shinzo Abe. Les efforts pour sortir le Japon de sa spirale déflationniste ont obtenu un certain
succès. Les prix ont dans l’ensemble arrêté de baisser, mais, mis à part l’impact des augmentations de la taxe nationale à
la consommation, il y a eu peu d’occasions où l’inflation globale de l’IPC a dépassé 1 %. Les pressions découlant de la
pandémie ont entraîné un retour de la déflation au cours des derniers mois.

Selon nous, il est peu probable que des changements radicaux soient apportés à l’orientation de la politique sous le
nouveau Premier ministre Yoshihide Suga. À court terme, la priorité sera accordée à la lutte contre le coronavirus. La
politique budgétaire restera assez expansionniste. La Banque du Japon continuera d’acheter la plupart des obligations
émises par le gouvernement, ainsi que d’autres types de titres de créance et d’actions d’entreprises, comme elle l’a fait
dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif et qualitatif au cours des quatre dernières années.

Le contraste entre les grands marchés asiatiques et les autres marchés boursiers des grands pays émergents est
remarquable. Les gains solides de la Chine peuvent être attribués à la reprise de l’activité économique. Même si les
voyages et autres services sont toujours limités en raison des préoccupations persistantes à propos du virus , les
dépenses liées aux infrastructures et à la fabrication ont connu un rétablissement presque complet au niveau d’avant la
pandémie. Les investisseurs ne semblent pas être troublés par la détérioration de la relation économique entre les États -
Unis et la Chine ni par les relations diplomatiques de plus en plus tendues entre la Chine et d’autres pays.
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Les marchés émergents affichent déjà certaines bonnes nouvelles. Le prix des matières premières industrielles a atteint
un plancher début mai, et ces matières premières ont connu une forte hausse. Si les prix des matières premières
industrielles se comportent comme ils l’ont fait lors des cycles précédents, en progressant de manière soutenue pendant
plusieurs années, il y a fort à parier que les bénéfices des sociétés des marchés émergents augmenteront aussi
nettement.

Notre optimisme est quelque peu tempéré par le fardeau croissant de la dette de nombreux pays émergents. Une grande
partie de cette augmentation de la dette des marchés émergents a été liée au secteur des entreprises — particulièrement
en Chine, où la dette privée intérieure non financière a atteint un incroyable 216 % du PIB. La situation est plus
préoccupante pour les pays de petite et de moyenne taille qui accusent des déficits courants et qui sont trop dépendants
de la dette extérieure en devises fortes, ou qui ne disposent pas de réserves suffisantes pour couvrir facilement le service
de leur dette.

Les mesures prises par les banques centrales du monde en mars, en particulier l’octroi par la Fed de liquidités en dollars
américains, ont contribué à alléger la pression sur le marché des titres de créances des pays émergents. Les
gouvernements et les autres prêteurs officiels ont, quant à eux, accordé une prorogation de prêts à près de 80 pays. Il est
plus difficile d’obtenir les mêmes conditions des créanciers privés. Néanmoins, les rendements des titres de créance
libellés en dollars émis par les gouvernements des marchés émergents sont retombés à leurs plus bas niveaux
historiques. Cette baisse a plus qu’inversé le sommet enregistré en mars, avant les opérations de sauvetage de la Fed.

Contexte économique

Les marchés boursiers mondiaux ont enregistré un autre trimestre exceptionnel, s’éloignant de leurs planchers de mars
2020, grâce à la reprise qui a commencé au deuxième trimestre et s’est poursuivie tout au long de l’été.

Les actions américaines ont augmenté régulièrement pendant les deux premiers mois du trimestre, ont atteint un sommet
en septembre et ont surtout reculé pendant le reste de la période. Les actions européennes ont augmenté pendant le
trimestre de façon relativement constante, tandis que les actions britanniques ont été stables en juillet, ont augmenté en
août et ont été stables de nouveau en septembre (elles ont terminé à la baisse en livre sterling, mais en hausse en dollar
américain). Les actions japonaises ont progressé pendant la plus grande partie du troisième trimestre, tandis que les
actions chinoises ont grimé au début de juillet et terminé le trimestre avec de bons résultats. Les actions de Hong Kong
ont aussi commencé le mois de juillet en hausse, mais ont terminé le troisième t rimestre sur une note décevante après
avoir été vendues en septembre.

Les taux à court et à moyen terme des bons du Trésor américain ont reculé et les taux à long terme ont augmenté, ce qui
a entraîné une accentuation de la courbe des taux. Les taux des obligations du gouvernement britannique ont augmenté
pour la plupart des échéances au cours du troisième trimestre. Les taux des obligations gouvernementales de la zone
euro ont généralement baissé, même si les taux à court terme ont été mitigés dans les deux marchés. Le dollar américain
a continué de reculer par rapport à un vaste panier de devises pondéré en fonction des échanges pendant la majeure
partie du troisième trimestre, avant de commencer à se redresser à la mi-septembre.

Le nombre de personnes infectées par la COVID-19 dans les pays européens a continué d’augmenter tout au long du
troisième trimestre après avoir atteint des planchers en juin et en juillet. L’Espagne a connu une première résurgence et a
terminé la période avec un pourcentage plus élevé de sa population infectée que celui de tout autre pays de la régi on,
suivie d’abord par la France puis du Royaume-Uni. Les hausses de cas en Italie et en Allemagne ont été plus faibles.
Entre-temps, le pourcentage de résidents américains infectés a atteint un sommet à la fin de juillet — qui se rapproche du
sommet de l’Espagne a atteint deux mois plus tard — et a continué de baisser jusqu’à la mi-septembre avant de remonter
à la fin du trimestre.

À la fin du trimestre, les entreprises américaines ont annoncé une grande vague de licenciements pour les travailleurs qui
avaient été mis en congé plus tôt dans l’année. Les employeurs des secteurs les plus touchés — compagnies aériennes,
hébergement, sports, divertissements, commerce de détail et éducation — ont en général manqué de ressources après
avoir épuisé les prêts du Paycheck Protection Program (programme de protection des salaires) qui contribuaient à la
rétention de la main-d’œuvre. Les perspectives de mesures de stimulation budgétaire supplémentaires se sont
assombries au cours de la saison électorale, les démocrates et les républicains restant fermes sur leurs demandes de
financement respectives. Cependant, le Congrès a adopté une résolution le dernier jour du troisième trimestre pour
continuer à financer le gouvernement fédéral jusqu’à la mi-décembre, évitant ainsi la fermeture du gouvernement.

Le Premier ministre britannique Boris a annoncé fin septembre de nouvelles restrictions en Angleterre pour les pubs et les
restaurants, les transports et les rassemblements, en raison de la hausse du nombre de cas de COVID-19 au Royaume-
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Uni au niveau le plus élevé depuis le printemps. Toujours fin septembre, la Chambre des Communes britanniques a voté
l’adoption d’un projet de loi sur le marché intérieur qui contredit l’entente de divorce Brexit. Monsieur Johnson a fait valoir
que les pouvoirs conférés par le projet de loi permettraient au Royaume-Uni de passer outre les tentatives de l’Union
européenne de mettre un terme aux échanges commerciaux entre l’Irlande du Nord et d’autres régions du Royaume-Uni.
Un amendement au projet de loi exigerait que le gouvernement obtienne l’approbation du Parlement pour toute
modification des engagements pris dans l’accord de divorce, ce qui représenterait une concession de la part du
gouvernement. Néanmoins, l’Union européenne a annoncé qu’elle poursuivrait les recours juridiques étant donné les
contradictions du projet de loi avec l’accord Brexit, même si les négociations commerciales se poursuivent.

Le Parti libéral démocrate au pouvoir au Japon a choisi Yoshihide Suga pour succéder au Premier ministre Shinzo Abe,
qui a démissionné pendant le trimestre en raison de problèmes de santé. Ailleurs en Asie, les tensions entre la Chine et
Taïwan se sont aggravées à la suite de la visite d’un haut fonctionnaire du gouvernement américain à Taïwan ; la Chine a
été furieuse de ce qu’elle considérait comme un de ses territoires assumant sa souveraineté en menant de la diplomatie
internationale de façon inappropriée. Les avions chinois ont fait une démonstration de force pour coïncider avec la visite,
ce qui a incité Taïwan à mobiliser rapidement ses avions militaires. Le gouvernement de l’île avait auparavant condamné
les exercices militaires chinois à proximité qu’il considère comme une provocation. À Pékin, un porte-parole militaire a
accusé le Parti progressiste démocratique au pouvoir à Taïwan de « collusion » avec les États-Unis, et a déclaré que les
États-Unis essayaient « d’utiliser Taïwan pour contrôler la Chine ».

Les ministères des Affaires étrangères de la Chine et de l’Inde ont publié une déclaration commune en septembre pour
déclarer leur intention de désamorcer un conflit territorial qui a commencé au printemps le long de leur frontière en
Himalaya.

L’entreprise de technologie américaine Oracle et le détaillant Walmart ont remporté une offre commune en septembre
pour devenir des partenaires technologiques de confiance des opérations américaines de TikTok, et afin d’apaiser les
inquiétudes des États-Unis en matière de sécurité nationale, et obtenir le plein accès au code source de TikTok.
Toutefois, en vertu la proposition actuelle, la société mère chinoise ByteDance conservera une participation de 80 %,
même si l’administration Trump a cherché à obtenir une participation majoritaire pour les sociétés américaines. Un juge
américain a temporairement bloqué un ordre exécutif signé par Trump qui interdisait les téléchargements et les mises à
jour de TikTok et d’autres applications chinoises populaires à partir de septembre.

L’administration Trump a annoncé en septembre qu’elle n’appliquerait pas les droits de douane de 10 % sur les
importations américaines d’aluminium canadien annoncés en août, car on s’attend maintenant à ce que le commerce se
normalise au cours des mois à venir après les niveaux élevés d’importation enregistrés plus tôt en 2020.

Israël a normalisé ses relations avec les Émirats arabes unis et le Bahreïn début septembre dans le cadre d’un accord
négocié par les États-Unis qui devrait aboutir à la création mutuelle d’ambassades et à l’augmentation des échanges
régionaux entre les alliés des États-Unis.

L’Union européenne a imposé des sanctions à un « nombre important » de fonctionnaires biélorusses en réponse à la
fraude et à la violence associées à la victoire électorale du 9 août qui a conféré au président Alexandre Loukachenko son
sixième mandat après 26 ans au pouvoir. Les dirigeants européens ont déclaré que l’élection — que M. Loukachenko
aurait remportée avec 80 % des voix en dépit des importantes protestations en cours — devrait être relancée, car elle
n’était « ni libre ni équitable ».

L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont relancé un conflit de longue durée centré sur le contrôle de la région du Haut -Karabakh. À
partir de juillet, l’Arménie a annoncé des programmes de défense communs avec la Russie — que l’Azerbaïdjan a contré
par des exercices militaires avec la Turquie. Les deux parties ont accusé l’autre d’employer des combattants provenant
d’autres zones de conflit régional. Fin septembre, les escarmouches ont cédé la place à des batailles directes au cours
desquelles l’Arménie a prétendu que la Turquie avait abattu un avion de chasse arménien dans l’espace aérien arménien.

Banques centrales

   Conformément aux attentes, la Banque du Canada a conservé son taux d’intérêt directeur à un niveau historiquement
    faible de 0,25 % et a maintenu plusieurs autres programmes visant à fournir de la liquidité et de la stabilité aux
    marchés financiers. Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque du Canada, a souligné que la récession entraînée par
    la COVID-19 a été inégale, les secteurs de services comme les restaurants, les magasins de détail, les salons de
    coiffure et les entreprises liées aux voyages étant particulièrement touchées parce qu’il y est impossible de travailler à
    distance. Même s’il a indiqué qu’il peut être difficile de cibler des secteurs particuliers avec la politique monétaire, il a
    déclaré que « des conséquences inégales pour certains peuvent se traduire par de mauvais résultats pour tout le
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monde » et a souligné l’importance « de prendre des décisions qui favorisent une croissance durable à grande
    échelle ».

   Le Federal Open Market Committee (FOMC) a gardé le taux des fonds fédéraux près de zéro au troisième trimestre.
    En juillet. Le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale (Fed) a annoncé la prolongation des facil ités
    temporaires d’échange de liquidités en dollars américains et des accords de rachat avec d’autres banques centrales
    jusqu’en mars 2021. En août, le FOMC a introduit une nouvelle cible d’inflation moyenne qui permettrait de dépasser
    l’objectif d’inflation après des périodes d’inflation inférieure à l’objectif. Ce changement indique que le FOMC laissera
    probablement l’économie américaine s’échauffer plus que par le passé avant de prendre des mesures politiques pour
    tempérer la croissance. Fin septembre, la Fed a annoncé qu’elle prolongerait jusqu’au quatrième trimestre de 2020
    une ordonnance permettant aux grandes banques de réduire les dividendes et de mettre fin aux rachats d’actions,
    compte tenu des prévisions d’un taux de défaut de paiement plus élevé.

   Le Comité de Politique monétaire de la Banque d’Angleterre a conservé le taux d’escompte à 0,1 % tout au long du
    troisième trimestre après avoir annoncé à la fin du deuxième trimestre qu’il porterait ses achats d’actifs à 745 milliards
    de livres sterling. Les membres du comité ont débattu des implications de l’utilisation d’un taux d’intérêt négatif lors de
    réunions récentes.

   La Banque centrale européenne (BCE) a conservé ses taux de référence inchangée au cours du troisième trimestre.
    La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a exprimé une attente que le Pandemic Emergency Purchase
    Programme (PEPP) — pour lequel un plafond plus élevé a été accordé pour les achats d’actifs en juin qui s’élevaient
    à 1 350 milliards d’euros — doive être pleinement utilisé étant donné les perspectives actuelles.

   La Banque du Japon a maintenu le cap tout au long du troisième trimestre. Notamment, le Premier ministre
    nouvellement élu Yoshihide Suga nouvellement élu a exprimé le souhait de voir davantage de fusions de banques
    japonaises, estimant qu’il s’agit d’un marché trop encombré.

Données économiques (à moins d’indications contraires, données provenant de Bloomberg)

   Selon Statistique Canada, le taux d’inflation (mesuré par la variation de l’indice des prix à la consommation [IPC]) a
    augmenté de seulement 0,1 % pour le mois et l’année terminée en août. Si l’on exclut l’essence, le taux annuel de
    variation a été de 0,6 %, un taux tout de même robuste, même s’il enregistre une baisse de 0,7 % pour l’année
    terminée en juillet. Les prix à la production ont connu une reprise plus rapide que les prix à la consommation. L’indice
    des prix des produits industriels (IPPI) a augmenté de 0,3 % en août et l’indice des prix des matières premières
    (IPMP) a grimpé de 3,2 %. Sur 12 mois, l’IPPI a reculé de 2,3 % et l’IPMP de 7,6 %, car les prix de l’énergie sont
    toujours nettement inférieurs aux niveaux d’il y a un an. Le marché de l’emploi reste sur le chemin de la reprise, grâce
    à l’assouplissement continu des restrictions liées à la COVID. L’emploi en septembre a enregistré une forte hausse
    de 378 000 postes, une augmentation de 2,1 %, avec le gros des gains dans l’emploi à plein temps. Le taux de
    chômage a reculé de 1,2 % pour atteindre 9,0 % en septembre.

   La reprise du secteur manufacturier aux États-Unis a connu une progression stable pendant le troisième trimestre,
    terminant avec une expansion globale solide ponctuée par de nouvelles commandes et un emploi stable. L’activité du
    secteur des services est sortie du territoire de contraction en juillet et a connu une expansion saine en août, où elle
    s’est stabilisée en septembre. Les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocations de chômage ont légèrement
    reculé tout au long tu trimestre, mais sont restées supérieures aux niveaux sans précédent d’avant les confinements
    causés par la COVID-19. L’ensemble de l’économie américaine s’est contracté à un taux annualisé de 31,4 % au
    cours du deuxième trimestre, ce qui représente une légère amélioration par rapport aux résultats préliminaires.

   L’activité manufacturière au Royaume-Uni s’est quelque peu refroidie en septembre après avoir retrouvé un rythme
    de croissance soutenu en juillet et atteint un sommet en août. Le secteur des services du pays a commencé le
    troisième trimestre avec une croissance solide, qui s’est accélérée en août avant de revenir à une expansion plus
    lente, mais toujours saine en septembre. Le nombre de demandeurs d’allocations de chômage au Royaume-Uni a
    augmenté de 2,8 % entre juillet et août, atteignant 2,7 millions. Dans l’ensemble, l’économie britannique s’est
    contractée de 19,8 % pendant le deuxième trimestre et de 21,5 % sur 12 mois, ce qui est un peu moins que les
    estimations précédentes.

   La reprise lente de l’activité manufacturière dans la zone euro en juillet et en août s’est accélérée pour atteindre des
    niveaux plus sains en septembre. L’activité dans le secteur des services est passée d’une solide expansion au début

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du trimestre à une véritable contraction en septembre. Les prêts aux sociétés européennes non financières ont
    augmenté régulièrement en juillet et en août, à 7,01 % et à 7,1 % respectivement, maintenant une tendance qui a
    commencé en avril. Le taux de chômage dans la zone euro a augmenté en août, passant de 7,9 % en juillet à 8,1 %.

Répercussions sur les marchés (rendements indiciels en dollars CA)

Même si la reprise des actions mondiales a été en perte de vitesse en septembre, la plupart des indices étaient positifs
pour le trimestre, beaucoup ayant complètement effacé les pertes liées à la COVID-19 depuis le début de l’année. Les
grandes sociétés canadiennes ont perdu un peu plus de 3 % depuis le début de l’année, tandis que les petites sociétés
enregistrent une baisse d’environ 8,5 % (Source : Morningstar). Pendant le trimestre, le leadership du marché s’est
déplacé du secteur de la technologie vers les secteurs des industrielles, des services publics, des matières et de la
consommation, qui ont enregistré des gains notables. Entre-temps, les soins de santé et l’énergie continuent d’éprouver
des difficultés. Malgré une volatilité toujours élevée, les actions américaines ont continué d’augmenter. Les actions
chinoises comptent toujours parmi les chefs de file des marchés émergents, car le pays semble plus avancé dans sa lutte
contre la COVID-19 que la plupart des marchés développés.

Les marchés des titres à revenu fixe ont connu un autre trimestre positif. Les obligations à rendement réel donnent le ton,
car elles sont plus sensibles à la baisse des taux d’intérêt et en bénéficient davantage. Les prêts hypothécaires
résidentiels et les titres de créance des sociétés ont aussi enregistré de bons résultats, tandis que les titres de créance
gouvernementaux sont restés pratiquement inchangés au cours du trimestre. Les obligations à rendement élevé
américaines ont été aidées par des prix du pétrole plus stables et plus élevés.

Données indicielles (troisième trimestre 2020)

   L’indice composé S&P/TSX a progressé de 4,73 %.
   L’indice obligataire global universel Canada FTSE TMX a produit un rendement de 0,44 %.
   L’indice S&P 500, qui mesure les actions américaines, a augmenté de 6,83 %.
   L’indice MSCI Monde tous pays, utilisé comme étalon pour évaluer le rendement des actions mondiales, a produit
    6,05 %.
   L’indice ICE BofAML U.S. High Yield Constrained, qui représente les marchés obligataires américains à rendement
    élevé, a affiché un rendement de 4,54 % (couvert) et de 2,68 % (non couvert).
   L’indice de la volatilité de la bourse d’options de Chicago, une mesure de la volatilité implicite de l’indice S&P 500
    aussi connue sous le nom d’« indice de la peur », est passé de 30,43 à 26,37 à la fin du trimestre.
   Les cours du pétrole brut WTI à Cushing, un indicateur clé des fluctuations du marché pétrolier, se sont stabilités à
    environ 40 $ le baril après un deuxième trimestre particulièrement volatils. Les prix sont passés de 39,27 $US à 40,22
    $US le baril.
   Le dollar canadien s’est raffermi passant à 1,34 $ CA par dollar américain. Le dollar américain s’est généralement
    affaibli contre les autres principales devises, terminant septembre à 1,29 $ US contre la livre sterling, à 1,17 $ US
    contre l’euro et à 105,53 yens.

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