LES RÉSEAUX LOCAUX DE SERVICES (RLS) des CSSS de Montréal

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LES RÉSEAUX LOCAUX DE SERVICES (RLS) des CSSS de Montréal

                                          SONDAGE AUPRÈS DES MEMBRES DU RACOR
                                                    NOVEMBRE 2012

À l’occasion d’une demande de participation du RACOR à une entrevue dans le cadre d’une recherche de
l’Observatoire québécois des réseaux locaux de services (OQRLS), le RACOR a réalisé un court sondage auprès
de ses organismes membres afin de pouvoir refléter la situation actuelle. Si vous ne connaissez pas ou si vous
n’être pas au clair avec l’idée de réseau local de services, vous trouverez la définition officielle avec ce lien :
http://www.msss.gouv.qc.ca/reseau/rls/.

18 répondants, 20 % des membres, ont répondu en totalité ou en partie aux questions suivantes. Nous les
remercions chaleureusement.
Nous présentons les réponses obtenues sans mentionner les auteurs et en effectuant quelques changements
pour préserver leur anonymat, le but de l’exercice étant de nous faire une idée globale à propos des RLS avec
les nuances nécessaires pour bien traduire autant que possible la réalité. Les questions à développement sont
les mêmes qui ont été posées par l’OQRLS.

Questions à choix de réponses
Depuis septembre 2011 :
A. Nous avons participé à au moins une rencontre du réseau local de services d’un CSSS : OUI NON
   Si vous cochez oui, nommez les CSSS où vous avez participé et, si possible, le nombre de rencontres pour
   chacun depuis septembre 2011.
B. Nous avons été invités à au moins une rencontre du réseau local de services d’un CSSS et nous n’avons pas
   participé : OUI NON
   Si vous cochez oui, donnez la raison principale.
C. Nous n’avons jamais été invités à une rencontre du réseau local de services d’un CSSS : OUI NON
   Si vous cochez oui, est-ce que vous souhaitez que le ou les CSSS du territoire que vous desservez vous
   invitent à participer à un réseau local de services? Pourquoi?

Questions à développement
1. Quelle est l’importance du travail en réseau local de services (RLS) pour solutionner certains enjeux actuels
   en santé?
2. Qu’est-ce qui a changé dans la façon de travailler en prévention et en clinique depuis la mise en place des
   CSSS, de la responsabilité populationnelle et du travail en RLS? Donnez des exemples concrets.
3. Est-ce que le travail en RLS apporte quelque chose de plus? Donnez des exemples qui touchent votre
   travail?
4. Quel type de soutien les établissements ont-ils besoin pour travailler davantage ou mieux en RLS?
5. Comment arrimer les réseaux existants sur une base territoriale pour qu’ils développent et soutiennent un
   objectif commun de santé de leur population?
6. Selon vous, quelle est, d’une approche intersectorielle ou sectorielle, celle qui apparaît la plus appropriée
   pour le travail sur la santé des populations en milieu urbain?

            Réseau Alternatif et Communautaire des ORganismes en santé mentale de l'île de Montréal
                     55, avenue du Mont-Royal Ouest, Bureau 602, Montréal (Québec) H2T 2S6
                        Téléphone : (514) 847-0787           Télécopieur : (514) 847-0813                             1
                    Courriel : racor@racorsm.com                 Site WEB : www.racorsm.com
 Première partie : questions avec choix de réponses
2 organismes ont répondu ne pas avoir de liens avec les réseaux locaux de services (RLS)
     Je n’ai répondu à aucune question de l’entrevue parce que nous n’avons à peu près aucun lien direct
       avec les RLS. Nos appels sont anonymes et la clientèle ne demande que très rarement des références.
     Désolée, mais comme nous ne sommes pas un groupe de service, nous n’avons aucun contact avec les
       RLS.

Depuis septembre 2011 :
A. Nous avons participé à au moins une rencontre du réseau local de services d’un CSSS : Si vous cochez oui,
   nommez-les CSSS où vous avez participé et, si possible, le nombre de rencontres pour chacun depuis
   septembre 2011.
16 organismes ont répondu à cette question
    Coeur de l`île 6-7 rencontres et Jeanne-Mance 12-13 rencontres.
    CSSS du Coeur-de-l'Île. Nous avons participé à environ 4 rencontres.
    CSSS Jeanne-Mance : 3 rencontres.
    Nous participons au comité clinique de soutien et de liaison CSSS Ahuntsic-Montéal-Nord et CSSS
       Bordeaux-Cartierville-St-Laurent.
    CSSS Ahuntsic-MTL Nord et CSSS BC-STL Ces deux CSSS siègent au Comité clinique de soutien et de
       liaison de ces deux territoires. Depuis sept 2011, 8 rencontres ont eu lieu.
    CSSS St-Léonard/St-Michel Une rencontre sur les meilleures pratiques dans le cas de suicide.
    CSSS de l’Ouest-de-l'Île.
    CSSS Cavendish – 2 rencontres et un autre planifié pour le 29 novembre 2012- formation d’une table
       de concertation santé mentale pour notre région. CSSS Cavendish –discussion d’une consultation /
       collaboration avec l’équipe santé mentale psycho-gériatrique.
    Nous sommes un organisme qui s’adresse aux familles ayant des personnes atteintes de maladie
       mentale. Le CSSS du Cœur de l’Île a travaillé sur un plan d’action en santé mentale. Je n’ai pu
       participer, car je suis en poste seulement depuis le 1er octobre, mais je suis les travaux du comité.
    CSSS Ouest-de-l'Île.
    CSSS Ahuntsic – Montréal-Nord, mais pas depuis 2010. Seules les organisations membres du Comité
       aviseur en santé mentale se réunissent régulièrement. Les autres sont informés par leurs collègues du
       communautaire. Une autre grande rencontre est prévue pour janvier 2013.
    Cœur de l’île - 5 rencontres. Jeanne Mance – 1 rencontre, comité du continuum des troubles sévères -
       Plusieurs rencontres, CCI – plusieurs rencontres.
    CSSS Jeanne-Mance 1 ou 2 rencontres et CSSS Cœur de l'île environ 5 rencontres.
    CSSS Cœur de l'île, 4 rencontres /année.
    1 rencontre de tout le réseau local du CSSS Ahuntsic Montréal-Nord et 4 rencontres du Comité aviseur
       du réseau local et du suivi et du projet clinique en santé mentale.
    Les réponses suivantes viennent d’une organisation formée actuellement de 4 comités qui sont en lien
       avec 4 CSSS différents. Un des comités a répondu à la question C. Pour faciliter la lecture, nous avons
       désigné cette entité sous le vocable « le groupe ».
       CSSS Jeanne-Mance. Une seule à la fin septembre 2011. Depuis ce temps, il n’y a pas eu de rencontre
       de la table des partenaires (anciennement appelé comité aviseur). Cependant, il y avait le comité

           Réseau Alternatif et Communautaire des ORganismes en santé mentale de l'île de Montréal
                    55, avenue du Mont-Royal Ouest, Bureau 602, Montréal (Québec) H2T 2S6
                       Téléphone : (514) 847-0787           Télécopieur : (514) 847-0813                         2
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continuum de services sur les troubles sévères qui existait avant septembre 2011, mais dont les
       représentantes de notre groupe n’ont siégé qu’à compter de janvier 2012. Ce comité vise à
       « réseauter » les ressources pour assurer le suivi des utilisateurEs de services qui proviennent de la 2e
       ligne. Ils ont tenu à date, depuis que notre groupe y participe, 6 rencontres et tenu un événement pour
       faire le point avec les ressources du milieu et le CSSS en mai 2012.
       Nous avons été invités à une rencontre du réseau local de services (table des partenaires) depuis
       septembre 2011, mais depuis, comme je l’ai mentionné plus tôt, il n’y a plus eu de rencontre.
       Cependant, nous réalisons qu’on ne pense pas systématiquement à inviter notre groupe lorsqu’un
       comité se crée. Par exemple, le comité continuum de services était en fonction depuis un an avant
       qu’on pense à nous inviter.
       CSSS Cœur de l'île. Notre groupe a participé à 7 rencontres.
       CSSS Ahuntsic/Montréal-Nord. Notre groupe a participé à 6 rencontres.

B. Nous avons été invités à au moins une rencontre du réseau local de services d’un CSSS et nous n’avons
    pas participé : si vous cochez oui, donnez la raison principale.
2 organismes ont répondu à cette question (ils ont aussi répondu à la question précédente)
     Une autre réunion en même temps.
     Les rencontres auxquelles je n'ai pas participé étaient à des moments qui ne correspondaient pas à
       mon horaire.

C. Nous n’avons jamais été invités à une rencontre du réseau local de services d’un CSSS. Si vous cochez oui,
    est-ce que vous souhaitez que le ou les CSSS du territoire que vous desservez vous invitent à participer à
    un réseau local de services? Pourquoi?
3 organismes ont répondu à cette question (les 3 ont aussi des participations dans des RLS de CSSS)
     Oui, nous considérons important de faire partie d'un RLS, de faire connaître nos services, de tisser des
        liens de collaboration avec le milieu et d'échanger sur les défis qui se présentent à nous dans le
        contexte actuel.
     Parce que nous tenons à collaborer avec les différents partenaires et qu'il est nécessaire, entre autres,
        d'exposer des situations cliniques qui sont dans des impasses. Pour améliorer la collaboration et mieux
        se faire connaître.
     Il n’y a pas de comité aviseur du RLS puisque le communautaire refuse d’y participer. La participation
        se fait dans des comités spécifiques reliés à des priorités ou projets dont le fonctionnement est plus ou
        moins inégal selon l’implication des membres. Notre groupe participe à 2 comités, dont un comité de
        coordination sur le soutien au médecin de clinique privée en lien avec la santé mentale. Il se rencontre
        3 fois par année. L’autre comité travaille à faire connaître les services du CSSS, mais les personnes
        participantes ne se sont rencontrées qu’à 3 reprises, faute de disponibilité des personnes impliquées.

 Deuxième partie avec les questions d’entrevue de l’équipe de recherche

1. Quelle est l’importance du travail en réseau local de services (RLS) pour solutionner certains enjeux actuels
   en santé?
11 organismes ont répondu à cette question

           Réseau Alternatif et Communautaire des ORganismes en santé mentale de l'île de Montréal
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   Pour nous, ces rencontres servent à tisser des liens entre nous : nous nous faisons connaître et nous
       connaissons mieux nos partenaires où nous pouvons référer nos usagers. Ces liens servent aussi à
       connaître ce qu'il y a de nouveau ou de changer dans le réseau.
      Ces réunions nous permettent, parfois, de trouver des solutions à des situations cliniques où la
       coopération et la collaboration font défaut.
      Cela permet de bien identifier les partenaires et de pouvoir discuter des embûches que l’on rencontre
       au quotidien. Les solutions trouvées viennent faciliter les relations entre les partenaires, mais je ne
       crois pas que cela influence de façon significative les enjeux actuels.
      Important de se connaître et de communiquer ensemble pour la clientèle. La référence est aussi
       primordiale à la notion des services au bon moment.
      Présentement, nous sommes plus impliqués dans des comités comme Prévention Suicide, Suivi étroit,
       etc. La table de concertation passe présentement une période de désaffection, probablement par un
       manque de suivis des propositions. Il faut dire que le personnel du CSSS et les membres de l’exécutif
       sont débordés.
      Primordiale et le lien avec les organismes communautaires est une obligation… naturelle.
      Travail essentiel d’échange d’information et de planification de nos actions dans un but commun
       d’améliorer les services.
      Permets l’amélioration de la communication entre les acteurs, une possibilité d’interinfluence, une
       meilleure compréhension du travail et des pratiques de chacun, un décloisonnement et une
       collaboration accrue dans le respect de chacun.
      Je crois à la concertation, mais le financement PSOC à la mission et les ressources budgétaires
       insuffisantes des organismes communautaires et publics ne permettent pas toujours de solutionner
       certains problèmes.
      Un travail de collaboration et apprendre à se connaître.
      Cette rencontre permet d'obtenir de l'information sur le suivi du projet clinique, d'identifier les
       difficultés rencontrées sur le terrain et d'établir les priorités.

2. Qu’est-ce qui a changé dans la façon de travailler en prévention et en clinique depuis la mise en place des
   CSSS, de la responsabilité populationnelle et du travail en RLS? Donnez des exemples concrets.
10 organismes ont répondu à cette question
    Depuis plusieurs années, nous avons une participation très active au sein d'un comité de travail du
       continuum des troubles sévères du CSSS Jeanne-Mance, cela permet à tous les acteurs de tisser de
       meilleurs liens qui permettront de travailler en complémentarité, afin d'offrir de meilleurs services
       adaptés aux besoins de la clientèle. Des utilisateurs de services sont aussi impliqués dans ce comité
       pour que les décisions et façons de faire soient réalistes avec ce que vivent réellement les personnes.
       Nous avons aussi comme objectifs d'identifier les balises et les indications cliniques qui aideront à
       déterminer le niveau de soins requis. Nous tentons de démystifier le travail du réseau, ainsi que celui
       du communautaire. À cet effet depuis deux ans nous tenons une demi-journée d'information et de
       réflexion sur le continuum des services offerts en santé mentale 1re, 2e ligne et communautaire.
       Pour nous, être présents permet d'offrir et de présenter à nos partenaires du réseau, des services plus
       diversifiés en vue que la personne utilisatrice de services ait le choix. Le réseau peut avoir maintenant
       une meilleure connaissance et une reconnaissance de la qualité des services qui sont disponibles dans
       le communautaire. Nous tentons d'influencer le réseau, afin qu'il y ait une plus grande fluidité pour les

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utilisateurs de services, pour ne pas que ces derniers n'aient qu'un seul type de réponse à leurs besoins
       et que les employés du réseau ne les tiennent pas éternellement captifs de leurs seuls types de
       services. Nous favorisons que des références puissent être faites plus rapidement vers le
       communautaire dans l'esprit d'une continuité de services qui est d'abord dans l'intérêt de l'utilisateur
       de service, plutôt que dans celui du réseau. Nous pourrons aussi avoir un meilleur accès aux services
       pour référer notre clientèle.
       Nous avons créé un catalogue de visites de partenariat ou chaque service du continuum, tant du
       réseau, que du communautaire offre une possibilité de venir faire un mini stage d'une demi-journée ou
       d'une journée dans l'organisme ou le service qu'elle veut connaître. Le but étant de favoriser l'échange
       tout en permettant le réseautage, mais surtout qu'il puisse y avoir un changement des perceptions. De
       sorte que des mécanismes de liaison/référence peuvent être créés permettant la continuité et la
       fluidité intra-continuum.
       Tout ce travail nous permet d'observer une transformation des mentalités afin qu'elles travaillent dans
       une perspective de rétablissement. Éventuellement, le continuum souhaite favoriser l'émergence
       d'une communauté de pratique au sein de son continuum. Pour nous du communautaire, il est donc
       primordial que nous travaillions activement au sein de ce comité afin que nos pratiquent puissent
       influencer le réseau.
      Ces rencontres permettent d'échanger, de connaître de nouveaux services sur notre territoire...
      J’ai pu observer que le CSSS a mis en place des services qui existaient déjà et qui étaient offerts par les
       organismes communautaires. (Mise sur pied de groupes pour l’anxiété : services déjà offerts par un
       organisme communautaire, mise sur pied de groupe éducatif sur l’alimentation et cuisine en groupe :
       services déjà offerts par certains organismes en santé mentale).
      Aucun changement pour le moment.
      Pas grand chose. Depuis vingt ans, on a toujours pas mal travaillé ensemble en santé mentale. Pour ce
       qui a trait au réseau local élargi, les rencontres sont plutôt rares et ont lieu lorsque des problèmes
       surviennent entre les organismes ou départements du CSSS.
      Services additionnels, meilleure compréhension des responsabilités de tous. Toujours en évolution
       leurs buts ne sont pas atteints dans le nombre des services et individus rejoints.
      Peu de choses en réalité sauf un rapprochement qui déstigmatise les modes de pratique de chacun. Un
       assouplissement du rapport de « collaboration conflictuelle » historique entre le communautaire et le
       réseau institutionnel.
      En ce qui concerne mon organisme : peu de choses.
      Nous avons suivi « L’uniformisation de la formation suicide (les couleurs) ». Le soutien des autres
       organismes dans nos projets.
      Les tables de concertation régionales ayant disparu, il n'y a plus d'espace réel de décisions qui
       regroupe l'ensemble des partenaires.

3. Est-ce que le travail en RLS apporte quelque chose de plus? Donnez des exemples qui touchent votre
    travail?
9 organismes ont répondu à cette question
     Nous en avons parlé plus haut, mais nous pouvons ajouter que le dialogue et le respect sont meilleurs
        et que nous recevons plus de références du réseau, sans que ce ne soit que du « dumping », ou encore

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un genre de sous-traitance. Cependant, il y a encore beaucoup à faire, mais ce comité nous permet une
       position stratégique pour le faire.
      Peu de choses, à part le fait de rappeler que l'on « existe » et que l'on peut, nous aussi, « offrir des
       services ». Plusieurs sont obnubilés par les impératifs de rendement, d'efficacité, et soumis à la
       fameuse méthode « Toyota », ce qui fait qu'ils en perdent la « mémoire ».
      Je trouve que les échanges avec les CSSS se font plus facilement, on sent un réel désir de collaboration
       (référence et discussions avec d’autres professionnelles) mais de part et d’autre nous sommes
       conscients que nous devons mieux définir et bien identifier nos différentes façons de travailler et ce
       qui nous distingue l’un de l’autre parce que l’on a souvent l’impression que l’on offre les mêmes
       services.
      Voir question précédente. (Pas grand chose. Depuis…)
      Ne nous touche pas particulièrement.
      Des contacts plus harmonieux, de plus en plus de collaboration respectueuse.
      Une meilleure connaissance des problèmes, des organismes intervenants dans le même domaine et sur
       le même territoire et une plus grande collaboration entre organismes communautaires et organismes
       publics.
      Une meilleure connaissance du Réseau.
      Non, au contraire, chacun fait ses affaires.

4. Quel type de soutien les établissements ont-ils besoin pour travailler davantage ou mieux en RLS?
7 organismes ont répondu à cette question
     Je pense que c'est plus de l'ordre d'une « volonté politique » associée à un désir de travailler en
       collaboration avec le communautaire... Ce qui éviterait de dédoubler des services.
     Je crois que plusieurs postes de cadre ne sont pas comblés. Leurs tâches sont devenues plus
       nombreuses. En un mot, plusieurs sont surchargés.
     Soutien financier.
     Pas d’avis.
     Que les gestionnaires du réseau public soient désireux d'implanter ces réseaux et reconnaissent leur
       importance et reconnaissent l'apport des autres organismes.
     Pour leurs projets. Pour mieux faire connaître le milieu de la santé mentale.
     Des directives claires de l'Agence ou du ministère. Une volonté des directions de les appliquer.

5. Comment arrimer les réseaux existants sur une base territoriale pour qu’ils développent et soutiennent un
    objectif commun de santé de leur population?
8 organismes ont répondu à cette question
     Probablement par une meilleure connaissance mutuelle. Cependant, cette connaissance doit se
       concrétiser dans des actions concrètes : organigramme des services, qui rejoindre dans un
       établissement ou un organisme, quels sont les services offerts. Il faut que les discussions descendent
       au niveau du terrain et que les gens terrain se connaissent. Si ce n'est pas le cas, ça demeure des
       discussions informatives de directeurs et il n'y a pas de retombées sur la clientèle. Je crois aussi que
       nous devons mettre le réseau en petites entités dans lesquelles il devient possible de tisser des liens et
       faire des demandes à une personne en particulier. En somme, il faut personnaliser les contacts entre
       nous.

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   Je n'ai pas d'idée sur ça.
      Les organismes communautaires sont à mon avis trop concentrés sur leurs propres missions, il y a
       souvent un manque de perspective globale. Par ailleurs, les gens du CSSS sont aussi centrés sur des
       objectifs précis et peinent eux aussi à « penser système ».
      Plus d’échanges.
      Favoriser les rencontres des gens de terrain plutôt que les gestionnaires dans un premier temps. La
       formule CCI est un bon premier pas et aussi un bon outil de maintien. Il faut toutefois organiser des
       rencontres de gestion afin d’opérationnaliser ce que l’on peut observer comme besoin du terrain.
       Évidemment, considérez les utilisateurs comme membres du RLS.
      Remettre des tables de concertation pouvant réunir 2 ou 3 CSSS et les organismes communautaires ou
       publics de leur territoire.
      Ça va bien au CSSS-CDI.
      Le travail entrepris autour des projets cliniques pourrait être un lieu de rassemblement et
       d'orientation.

6. Selon vous, quelle est, d’une approche intersectorielle ou sectorielle, celle qui apparaît la plus appropriée
    pour le travail sur la santé des populations en milieu urbain?
7 organismes ont répondu à cette question
     De prime abord, je dirais sectorielle parce qu'elle peut s'ajuster aux réalités « culturelles » différentes
       d'un territoire à l'autre. Ce qui, par ailleurs, n'exclut pas qu'il y ait aussi des échanges inter.
     Daniel, tu m’enlèves les mots de la bouche (ce n’est pas très poli, mais c’est plus rapide) évidemment,
       l’intersectoriel. On a toujours les yeux fixés sur nos bottines. Il serait bien de regarder plus large. Je
       veux dire entre autres, de prévoir les interfaces entre les différents secteurs, au tout début des
       démarches de planification.
     Intersectorielle.
     L’approche intersectorielle permet de mieux intégrer les différentes composantes de la santé et d’agir
       en prévention de manière plus efficace. Toutefois, elle nécessite une grande collaboration dans un
       univers complexe, donc implique un grand investissement de coordination.
     L'une ne devrait pas se faire sans l'autre : il faut une approche sectorielle (santé mentale, itinérance,
       personnes âgées, etc.), mais une concertation intersectorielle lorsque les problèmes le justifient.
     Sectorielle.
     Ça dépend des problématiques. Il faut d'abord une bonne concertation sectorielle pour être à même
       de faire un travail significatif sur le plan intersectoriel.

1 organisme, « le groupe », a répondu de façon globale à la série de questions, en lien avec 4 CSSS
     Des changements au niveau de la direction ont occasionné l’arrêt des rencontres de la table des
       partenaires. Malgré une politique de soutien à la participation et l’existence de notre groupe, son
       existence demeure peu connue des intervenants et le CSSS n’a pas le réflexe, si un comité se met en
       place, d’inviter systématiquement des représentantEs de notre groupe à y siéger. De plus, on constate
       que certains comités n’ont pas toujours des mandats et orientations qui sont clairs, ce qui augmente la
       difficulté d’adaptation des personnes utilisatrices appelées à y siéger.
       Aux dernières nouvelles, la direction du réseau local de services semble privilégier une approche plus
       sectorielle sur des aspects spécifiques comme le continuum de service sur les troubles sévères ou le

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Carrefour Communautaire institutionnel, ou les discussions sont centrées sur l’intervention. La
       nouvelle direction semble s’orienter à ce que le CCI remplace la table des partenaires. Or, tout le volet
       qui touche globalement le suivi du projet clinique initial concernant la planification, les orientations et
       les choix politiques qui était abordé par la table des partenaires sont peu discutés au CCI, puisque
       celui-ci est lieu d’échange sur l’intervention entre les intervenants du CSSS et du communautaire. Des
       questionnements sont en cours à ce sujet dans notre groupe concernant cette possible orientation.
      La direction du réseau local de services fait preuve de beaucoup de leadership politique au niveau de la
       participation citoyenne en santé mentale. Il est présentement le seul CSSS à avoir fait adopter non
       seulement par le réseau local, mais par la direction générale du CSSS une politique de soutien à la
       participation. Il est très actif en termes de mobilisation locale et soutient présentement un processus
       de création d’un groupe d’entraide en santé mentale. Ils ont de plus clarifié le mandat du réseau local
       et adopté leur planification pour l’année.
      Depuis septembre 2011, le comité aviseur avait entrepris de revoir le projet clinique et dernièrement
       de reclarifier son mandat. Là encore, il y a eu des mouvements de personnel au niveau de la direction
       qui a ralenti ces processus. Finalement, la nouvelle direction et surtout suite aux maintes
       représentations de notre groupe, le processus d’élaboration d’une politique de soutien à la
       participation a été intégré au plan d’action du RSL et un sous-comité composé de 2 membres du
       communautaire, de 2 de notre groupe et du CSSS a débuté leur rencontre de travail.
      Voir détail dans sondage. (Il n’y a pas de comité aviseur du RLS puisque le communautaire refuse d’y
       participer…).

En guise de conclusion
Bien que les résultats obtenus n’aient pas de prétention scientifique, ils traduisent les multiples difficultés à
comprendre ce qu’est un RLS. Nous avons conclu que :
    o Pour plusieurs organismes, le RLS est une ou des rencontres, regroupant de façon plus ou moins large
       des organisations reliées au thème de la santé mentale sur un territoire donné, dans des objectifs, en
       tout ou en partie, d’échanges d’information, de formation, de coordination de services, d’échanges
       cliniques, d’organisation d’activités locales de quartier ou de territoire… Dans certains territoires, le
       RLS est une nouvelle appellation pour désigner une table ou un comité de concertation qui existait déjà
       avant la création du CSSS.
    o Dans plusieurs territoires, la vie des RLS sur le thème de la santé mentale dépend beaucoup de
       l’énergie investie par les CSSS, de la continuité de leur personnel affecté au dossier, et des avantages
       que peuvent y trouver les organisations réunies. À défaut de continuité, les réunions s’espacent et
       perdent leur sens.
    o Certains organismes ne sentent pas interpeller ou refusent de participer.
    o Si pour certains organismes il y a du positif à participer à une forme de RLS, pour plusieurs cela ne
       change pas grand-chose dans la réalisation au quotidien de leur mission.
    o Nous n’avons pas eu d’échos d’un réseau local de services de CSSS regroupant des réseaux
       d’organisations différentes autour du thème général de la santé.

Daniel Latulippe, directeur général, novembre 2012

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