LE PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES - Splendor Films
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REVUE DE PRESSE LE PETIT DINOSAURE ET LA VALLÉE DES MERVEILLES de Don Bluth Sortie au cinéma le 24 juin 2015 « Un classique de l’animation » PARIS MÔMES "Un Petit-Pied capable d'ébranler l'empire Disney. Les bases de Jurassic Park étaient posées." POPCORN MAGAZINE « Profondément bouleversant, Le Petit Dinosaure et la vallée des merveilles est un film exemplaire » CRITIKAT « Un vrai beau film pour enfants » ÀVOIR-ÀLIRE « Le film culte de l’enfance » MADMOIZELLE
CRITIKAT - 23 juin 2015 Aux Origines, par Vincent Avenel Don Bluth fait partie de ces grands oubliés de la justice cinématographique, aux côtés d’Henry Selick, qui a, rappelons-le, réalisé L’Étrange Noël de Mister Jack. Transfuge des studios Disney, Don Bluth se distingue dès ses débuts solos avec Fievel et le Nouveau Monde, par un sens aigu de la narration adulte, un sens que Mickey ne finira par découvrir qu’avec Mulan près de dix ans plus tard. Cinéaste de l’errance, Bluth racontera avec tendresse et sens du rythme de nombreuses exils, de nombreuse diasporas, avec à cœur un respect bienvenu pour ses protagonistes, autant que pour son public, que ce soit avec Fievel, dans l’émouvant Brisby et le secret de NIMH ou dans Anastasia. Le cinéma de Don Bluth n’a rien de féerique : l’animation y est l’opportunité d’adoucir le réel, de le rendre moins âpre – jamais, cependant, d’en travestir l’essence. Œuvre matricielle À quelque trente années de sa sortie, Le Petit Dinosaure et la vallée des merveilles demeure un film important, ne serait-ce que parce qu’il totalise plus de suites que toutes les sagas, remakes et reboots – pas moins de douze suites, ce qui le place même devant l’interminable saga Vendredi 13 (11 épisodes et un reboot/remake). C’est également une œuvre matricielle pour Don Bluth, qui rassemble tout ce qui fait son cinéma... Tout... sauf, peut-être, la petite étincelle de charme qui singularise Brisby, Anastasia ou Fievel – ainsi, les aventures de Petit-Pied vont le mener à la rencontre d’amis forcément divers, chacun avec leurs forces et leurs faiblesses, toutes amenées à avoir leur importance au fil du périple qu’ils ont entrepris. Ce voyage plutôt bien documenté d’un point de vue paléontologique – et qui a dû par conséquent lancer un bon nombre de vocations –, mais qui souffre de son aspect purement programmatique, d’autant que les rebondissements divers et variés font aujourd’hui fortement figure de déjà-vu. Profondément bouleversant, Le Petit Dinosaure et la vallée des merveilles est un film exemplaire en cela qu’il s’adresse aux plus jeunes dans sa forme, sans pour autant édulcorer le fond. S’il n’a pas le charme d’un Brisby ou d’un Anastasia, le film constitue cependant une excellente porte d’entrée dans l’univers d’un des « autres » de l’animation américaine, le passionnant Don Bluth, dont il est toujours bon de revoir les œuvres sur grand écran.
ÀVOIR-ÀLIRE - 22 juin 2015 Par Frédéric Mignard Quand Spielberg s’associait à Don Bluth pour ébranler l’empire Disney... Les prémices d’une révolution, qui annonçait aussi les thèmes de Jurassic Park, L’âge de glace et Les Croods. Bref, un film précurseur. L’argument : Bien avant l’arrivée de l’Homme sur la Terre, commence l’histoire de Petit-Pied, un petit diplodocus séparé de sa famille par un séisme. Il va rencontrer Cera, Becky, Petrie et Pointu, encore d’autres dinosaures. Ils vont apprendre à vivre ensemble et découvriront la vallée merveilleuse. Notre avis : Le 17 septembre 1979. 17 membres de l’équipe Disney animation font scission et vont développer leurs idées loin du studio mythique. Des différends artistiques incitent notamment Don Bluth à réaliser ses propres longs métrages, préparés studieusement sur plusieurs années, dans un style éminemment Disney, tant dans la technique et que l’animation. En 1983, le très beau Brisby et le secret de Nimh ou Fievel et le nouveau monde en 1987 imposent aux USA une alternative possible aux films d’animation Disney, leader incontesté en proie à une remise en question douloureuse, après les échecs de Taram et le chaudron magique (1985) et Basil, détective privé (1986). Le 18 novembre 1988, Don Bluth, pour le compte d’Universal et Steven Spielberg, sort en salle Le Petit Dinosaure et la vallée des merveilles, dans l’optique de conquérir le marché pendant les fêtes de Noël. L’affront est de taille pour Disney, puisque le même jour, le studio fondé par Walt Disney introduisait son adaptation de Dickens, Oliver & Cie. Cette concurrence inédite se résume dans des chiffres serrés, 48M$ pour le Dinosaure de Spielberg, 53M$ pour la version animée d’Oliver Twist... L’hégémonie de Disney semble pour la première fois en danger. Dans le reste du monde, l’attachement aux valeurs ancestrales de Disney rend le défi plus difficile. Sorti pour le premier jour de l’été en France, dans le but de profiter de la Fête du Cinéma, le film passe inaperçu sur la capitale (122.000), mais profite d’une curiosité certaine en province, ce qui permet à Don Bluth de dépasser les 820.000 tickets. Un certain succès, mais moindre par rapport à Brisby et Fievel qui avaient chacun dépassé le million. Avec une belle musique de James Horner, déjà aux commandes du score de Fievel quand Jerry Goldsmith œuvrait sur Brisby, Le Petit Dinosaure est un pur fantasme de Steven Spielberg. Quelques années avant la création de Dreamworks Animation, il souhaitait vraisemblablement tout mettre en œuvre pour courtiser l’imaginaire des enfants. Quelques années avant Jurassic Park, il lançait son bestiaire du jurassique, le tyrannosaure en grand méchant, lors d’une scène costaude pour faire frissonner les garnements, dans un univers de roche et de lave,
magnifiquement peint, avec une touche de numérique. Don Bluth ne faisait que du Disney en mode bis repetita. Le design des créatures, la douceur des traits, l’harmonie des couleurs...tout transpire l’animation de ses anciens chefs. Proposer une alternative, oui, mais sans radicalité, telle était alors la devise. Le récit également se calque sur les histoires initiatiques à la Bambi, puisqu’ici on évoque l’initiation d’un "long cou" (un apatosaure), séparé de sa mère peu après sa naissance, dans un environnement chaotique, où la survie des animaux réside dans une vallée lointaine à regagner de toute urgence. Le script préfigure celui deL’âge de glace 2 et surtout des Croods, mais sur une durée plus courte, à peine 1h08mn en raison du coût élevé de l’animation et du très long processus créatif. Vrai beau film pour enfants que les parents prennent plaisir à dévoiler à leur tour à leur progéniture, Le Petit dinosaure, en 2015, a forcément pris des rides. Pour sa ressortie en salle, son âge affirme pourtant sa beauté et souligne le charme d’une décennie animée esthétiquement séduisante, mais dont la grande faiblesse, que ce soit chez Bluth et Disney, résidait probablement dans la minceur des scripts. Culte, Le Petit Dinosaure compte pas moins de 15 suites en DTV, et une série télé.
LES CHRONIQUES INTERGALACTIQUES - 24 juin 2015 Par Marion Shots Ravenwood En 1988, Don Bluth affronte une nouvelle fois les studios Disney, comme c’est devenu son habitude depuis la sortie de « Brisby et le secret de NIHM« en 1982. « Le petit dinosaure et la vallée des merveilles », voit le retour à la production de Monsieur Spielberg déjà là pour« Fievel et le nouveau monde« . Hélas c’est cette fois ci « Mickey qui a gagné » avec des plutôt bons résultats pour son « Oliver et compagnie ». Une adaptation d’Oliver Twist, lorgnant vers le Dickens de « Fievel » qui lui avait mis la pâtée en 1986 au box-office US. Mais peu importe l’argent, c’est bien « Le petit dinosaure » qui aura le droit à TREIZE autres séquelles calibrées pour le direct to VH…DVD. Synopsis : Bien avant l’apparition de l’homme sur la Terre vivait une paisible race de dinosaures végétariens et pacifiques, les « mangeurs de feuilles ». Mais quand la sécheresse ne les contraignait pas à l’exode, les terribles « dents tranchantes », une espèce de dinosaures carnivores, les attaquaient. Un seul espoir pour sauvegarder la race, rejoindre la vallée des merveilles. C’est là que commence l’histoire de Petit- Pied, un dinosaure appartenant à la famille des « longs cous » et séparé de ses parents, suite à un séisme. Au cours de son périple, il est épaulé par d’autres espèces reptiliennes : Cera, Ducky, Petrie, et Spike. Don Bluth à la réalisation, James Horner à la musique, Spielby qui file les sous- sous, nous retrouverons cette formule née avec « Fievel », plus ou moins modifiée, pour de nombreuses autres productions dont « Balto » ou encore « Les 4 dinosaures et le cirque magique ». Comme tous les long-métrages de Don Bluth sorti dans les années 80, le film s’ouvre sur un générique avec une très belle musique de James Horner. La voix-off nous prend par la main pour nous raconter « le temps des dinosaures. ». Chouette DES HERBIVORES ! Des long-cous, des tricératops ! La bouche ouverte, on se redresse façon Laura Dern pour assister à la naissance de Petit Pied, Cera, Ducky (oui oui oui) et Petrie. Et Spike aussi (mais ce « queue à pattes » apparaît seulement dans les 10 dernières minutes, pour le développement du personnage on repassera). Pourtant, « Le petit dinosaure et la vallée des merveilles » est loin d’être choubidou (rappelons que le titre original est « The Land before time » exit « la vallée », « les merveilles » et les petits poneys.) En cela il s’apparente assez à « Rox et Rouky » pour lequel Don Bluth a travaillé. On retrouve le thème de l’abandon, de la rivalité, de la différence avec une certaine noirceur inhabituel pour un film d’animation grand public. Ici, pas d’ellipse Disney-enne. Lorsque petit-pied perd sa maman à la suite du séisme, il se retrouve seul, déprimé et sans repère, oscillant entre la colère et une profonde mélancolie. Pas de Timon et Poumba pour lui dire que la vie est fantastique. Les personnages du film sont innocents, démunis avec de
grands yeux apeurés face à la menace de Dent Tranchantes, un carnivore qui ne les laissera jamais en paix tant que son estomac ne sera pas rassasié. Absence de « side-kicks » encombrants, zéro passage humoristique lourdingue, difficile de trouver des défauts à cette fable initiatique. La musique est onirique (depuis 2011 « Whispering Winds » est utilisé pour accompagner l’introduction du Festival de Cannes), tantôt légère, tantôt ombrageuse. Les dessins ont tout de même pris un coup de vieux, bien que les apparitions de Dents-tranchantes soient toujours aussi impressionnantes. Même dix ou quinze ans après un premier visionnage, les images et les dialogues restent gravés dans la tête. Est-ce que ça vaut le coup de se taper les treize autres ? Euh..non.
MADMOIZELLE.COM - 23 juin 2015 Par Sophie Riche « Le Petit Dinosaure » ressort au cinéma le 24 juin 2015 ! LA FÊTE ! Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, sorti en 1989, est le film culte de l’enfance d’un grand nombre d’entre nous. Personnellement, je l’ai tellement regardé qu’à la fin, la cassette vomissait son fil, et je ne compte pas le nombre de fois où il passait en plus à la télé ! Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, c’est le film qui fait pleurer, qui donne des envies d’aventures, d’une bande de potes comme celle dans laquelle le héros atterrit, et de manger des feuilles. Me regarde pas comme ça : celles dont Petit Pied se régale ont l’air DÉLICIEUSES, moelleuses et fraîches. C’est l’histoire d’un bébé long-cou, Petit Pied, qui est séparé de sa famille suite à un séisme et doit survivre en tentant de rejoindre la Vallée des Merveilles sans se faire manger par un « dents tranchantes » (un tyrannosaure, si tu préfères). Il est drôle, débrouillard, gentil et s’entoure très vite de dinosaures de son âge, mais de races et de personnalités différentes qui deviennent très vite ses meilleurs copains. ET TU SAIS PAS LA BONNE NOUVELLE ? Mais si tu sais : c’est dans le titre de cet article. Mais je vais te le redire quand même : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles ressort au cinéma ! Pas plus tard que demain, 24 juin 2015 ! C’est pas complètement zinzin ? Moi je trouve ça complètement zinzin. J’ai envie d’emmener tous les enfants que je connais pour leur faire découvrir ce film. J’ai envie d’y aller avec un seau géant de pop-corn, des tartines de fromage et des feuilles d’arbre humides afin de le regarder pour la première fois sur grand écran. Ma joie est immense.
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