Le programme la musique nous rapproche - Jeudi 11 octobre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris

La page est créée Evelyne Marques
 
CONTINUER À LIRE
la musique
nous rapproche

le programme
Jeudi 11 octobre
Théâtre des Champs-Élysées

                                  Victor Julien-Laferrière
                                             —
                                            © D.R.

  orchestredechambredeparis.com
le concert
         Violoncelle romantique

                                                WAGNER
                                                Siegfried Idyll

                                            SCHUMANN
                          Concerto pour violoncelle en la mineur

                                             — Entracte —

                                                 MOZART
                           Symphonie n o 36 en ut majeur « Linz »

                                  David Reiland direction
                             Victor Julien-Laferrière violoncelle

              Durée du concert : environ 1 h 45, entracte compris

                          Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com

     Concert enregistré par France Musique et diffusé prochainement, puis disponible à la réécoute pendant trois ans
                   en libre accès, gratuit et sans possibilité de téléchargement sur francemusique.fr

2
les œuvres
  QUOI ?                   Siegfried Idyll (version pour orchestre de chambre)
  QUI ?                    Richard Wagner (1813-1883)

                           Composition : 1870
  OÙ ET QUAND ?
                           Création : le 25 décembre 1870, à Tribschen, en Suisse

  COMMENT ?                Un seul mouvement

  QUELLE DURÉE ?           18 minutes

L
          e 25 décembre 1870, à l’occasion du trente-troisième anniversaire
          de Cosima qui venait d’épouser Richard Wagner, treize musiciens
          jouèrent une aubade dans l’escalier de la villa du jeune couple. Le
          compositeur avait gardé le secret, les répétitions ayant été supervisées
          par le chef d’orchestre Hans Richter.
Le matériau thématique de Siegfried Idyll provient d’un quatuor à cordes
inachevé de 1864, mais aussi d’une berceuse (« Schlaf, Kindchen, schlaf »).
Dans son opéra Siegfried – qui correspond à la deuxième journée du cycle
Der Ring des Nibelungen –, Wagner avait déjà utilisé les thèmes de ce quatuor.
La version originale de Siegfried Idyll porta le titre de Tribschen Idyll. Le
titre définitif n’apparut qu’en 1877. L’orchestration – les cordes passent de
huit à vingt-neuf – rapproche cette page pleine de charme d’une partition
symphonique en un seul mouvement.
Après une ouverture aux cordes apparaît le thème de l’immortelle bien-aimée.
Une nouvelle idée musicale, le sommeil de Brünnhilde, permet d’entendre
successivement les bois puis les cuivres, qui se mêlent et amplifient la
dynamique de l’ensemble. L’écriture, particulièrement fine sur le plan
harmonique, est d’autant plus intéressante qu’elle associe des idées musicales
issues de mélodies populaires mais aussi d’un choral d’esprit religieux. ■

                        Pour l’anecdote…
                        Richard Wagner aurait souhaité garder le caractère
                        intimiste et privé de l’œuvre. Des difficultés financières
                        lui imposèrent une édition rapide de la nouvelle
                        version pour orchestre de chambre.
                                                                                     3
QUOI ?
                             Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur,
                             op. 129
      QUI ?                  Robert Schumann (1810-1856)

                             Composition : octobre 1850. Création : probablement en juin 1860
      OÙ ET QUAND ?          avec, en soliste, le violoncelliste Ludwig Ebert accompagné
                             par l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig

                             Trois mouvements enchaînés : Allegro – Nicht zu schnell,
      COMMENT ?
                             Adagio – Langsam, Vivace – Sehr lebhaft

      QUELLE DURÉE ?         25 minutes

    À
                 la fin de l’année 1850, Schumann prit ses fonctions de directeur
                 de la musique de Düsseldorf, succédant ainsi à Ferdinand
                 Hiller. C’est à cette époque qu’il composa son concerto pour
                 violoncelle, avec une rapidité qui surprend, en quelques jours
                 seulement.
    La tendresse et la passion, le sens du chant intérieur et de la respiration y
    sont remarquables. Ce n’est pas un hasard si Schumann choisit d’employer
    le mode mineur. En effet, il permet de passer de la mélancolie méditative (I)
    à la contemplation onirique (II) pour s’achever enfin dans un enthousiasme
    victorieux (III). Le compositeur y exploite toutes les ressources techniques
    de l’instrument.
    Dans un premier temps, Schumann pensa intituler sa nouvelle partition
    Konzertstück. Le terme de « concerto » ne lui semblait pas approprié car
    l’enchaînement des mouvements dérogeait à la règle établie. Il précisa aussi
    que sa pièce était « avec accompagnement d’orchestre ». Cela souligne la
    hiérarchie qu’il souhaitait imposer entre le violoncelle solo et les autres
    pupitres. Hélas, la partition, trop ardue, n’attira ni les interprètes ni les
    chefs d’orchestre.
    L’Allegro initial – Nicht zu schnell (Pas trop rapide) – débute par trois
    accords tenus aux bois, auxquels succède l’entrée du soliste. Celui-ci
    expose successivement deux thèmes distincts, l’un empreint d’une sérénité
    élégiaque, l’autre d’une rythmique syncopée et dansante. La transition
    entre le premier et le deuxième mouvement s’opère dans une étonnante
    harmonisation chromatique.
    Le rythme, précisément, est à nouveau l’élément de tension dramatique
    dans l’introduction de l’Adagio – Langsam (Lent) – à l’esprit méditatif. Le
    mouvement est construit tel un chant sans paroles, introspectif et laissant
    au soliste toute liberté pour qu’il exprime la richesse des couleurs de son
    instrument et son sens du cantabile.
4
Un rappel du thème principal du premier mouvement permet la transition
vers le finale Vivace – Sehr lebhaft (Très vivant) –, introduit par une gamme
rapide de l’alto. La cadence qui suit est d’une grande virtuosité. L’expression
est tout d’abord solennelle, mettant en valeur un récitatif méditatif dans
le registre le plus grave. Puis, insensiblement, passant du mode mineur au
mode majeur, le soliste mène la partition à une conclusion lumineuse. Le
caractère est de plus en plus extraverti, montrant un plaisir sans fard pour
la virtuosité. Celle-ci ne diminue en rien les qualités musicales d’une œuvre
qui reste l’une des plus prisées du répertoire romantique. ■

                      À lire
                      Brigitte François-Sappey, Robert Schumann, Paris,
                      Éditions Fayard, 2000

  QUOI ?                  Symphonie n o 36 en ut majeur « Linz », K. 425
  QUI ?                   Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

                          Composition : du 30 octobre au 4 novembre 1783
  OÙ ET QUAND ?
                          Création : le 4 novembre 1783, au Théâtre de Linz

                          Quatre mouvements : Adagio – Allegro spiritoso,
  COMMENT ?
                          Andante – Poco adagio, Menuet – Trio, Finale – Presto

  QUELLE DURÉE ?          40 minutes

E
         n juillet 1783, Mozart, alors âgé de vingt-sept ans, se rendit à
         Salzbourg afin de présenter sa jeune épouse Constance à son
         père Leopold. Il craignait à juste titre une telle rencontre, sachant
         que son père désapprouvait leur union. Il redoutait tout autant la
         réaction de l’archevêque, qui avait le pouvoir de le faire arrêter
– en 1781, Mozart avait quitté son service sans fournir d’explications afin
de s’établir à Vienne.
À l’automne 1783, Mozart et Constance prirent le chemin du retour en
direction de Vienne. La route passait par Linz. Ils y arrivèrent le 30 octobre
et furent reçus par le comte Thun, un aristocrate et mécène fortuné qui
disposait d’un orchestre. Il savait l’arrivée de Mozart et souhaita programmer
l’une de ses symphonies afin d’en donner une exécution quatre jours plus
                                                                                  5
tard. Mozart n’avait emporté aucun matériel d’orchestre avec lui, et dans un
    courrier daté du 31 octobre s’en expliqua à son père : « Je ne peux vraiment
    vous dire combien on nous couvre de politesses dans cette maison ! Le
    mardi 4 novembre, je dois donner dans le théâtre ici un concert et comme
    je n’ai pas une seule symphonie avec moi, j’en écris une à toute allure qui
    doit être achevée pour cette date. Il faut que je m’arrête parce qu’il faut
    vraiment que je me mette au travail. » On imagine difficilement le travail
    de composition, nuit et jour, sans le temps nécessaire pour rédiger des
    esquisses, mais en réservant toutefois suffisamment d’heures pour que le
    matériel d’orchestre soit copié !
    La partition fut créée le 4 novembre sans que l’on sache précisément s’il y
    eut au moins une répétition. Les critiques furent élogieuses, et Mozart fut
    heureux du résultat final. Cela en dit long sur la virtuosité des musiciens
    de l’orchestre.
    La symphonie s’ouvre sur un Adagio, suivi d’un Allegro spiritoso dont la
    solennité des premières mesures rappelle les dernières symphonies de
    Joseph Haydn mais aussi de son frère, Michael Haydn, dont Mozart était très
    proche. L’urgence de la composition ne transparaît nulle part dans ce grand
    unisson de tout l’orchestre. L’Allegro spiritoso enfle en un rythme de marche,
    et le thème principal se décompose de manière savante en trois parties.
    Les trompettes et les timbales produisent un effet extraordinaire dans
    l’Andante – Poco adagio qui suit (au point que Beethoven le reproduisit dans
    le mouvement lent de sa Symphonie no 1 !). Le thème introductif, si délicat,
    est bâti sur un rythme de sicilienne. D’étonnantes dissonances aboutissent
    à un thème exposé aux bassons et aux basses, puis repris aux cordes. Le
    raffinement du début du mouvement a laissé place à une écriture plus âpre,
    déjà préromantique.
    Le Menuet ainsi que le Trio sont d’une facture plus traditionnelle bien
    que, dans ce dernier, le dialogue ironique entre le hautbois et le basson
    apparaisse profondément original. Le Menuet est l’un des plus dansants
    de toutes les symphonies de Mozart.
    Le finale – Presto – doit être tenu dans un tempo effréné. Il multiplie les
    digressions, superposant les voix dans une virtuosité époustouflante. Cette
    course-poursuite aux climats contrastés et aux accélérations soudaines, mais
    aussi aux modulations permanentes, est d’une saveur toute particulière. ■

                          À lire
                          André Tubeuf, Mozart. Chemins et chants, Arles,
                          Actes Sud/Classica, 2005

                                                   Textes : Stéphane Friederich

6
la direction d’orchestre
                                                   David REILAND
                                                   chef d’orchestre

                                                   David Reiland est directeur musical
                          © Jean-Baptiste Millet

                                                   de l’Orchestre national de Lorraine
                                                   et directeur artistique et musical
                                                   du Sinfonietta de Lausanne.

N
               é en Belgique, il commence sa carrière de chef à la tête
               de l’Orchestre de chambre du Luxembourg ainsi que de
               l’ensemble United Instruments of Lucilin, dédié au répertoire
               contemporain.
               Diplômé en direction d’orchestre et en composition du
Conservatoire royal de Bruxelles, du Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris et du Mozarteum de Salzbourg, David Reiland
poursuit ses études auprès de Dennis Russell Davies. Il se perfectionne à
la direction d’orchestre auprès de Mariss Jansons, Bernard Haitink ainsi
que de Jorma Panula et Peter Gülke.
À Bruxelles, en septembre 2014, il est le premier chef de nationalité belge
à diriger l’Orchestre national de Belgique depuis vingt ans. Il y retourne
depuis régulièrement, tout comme à la Salle philharmonique de Liège et
à l’Opéra de Flandre. Très apprécié à Munich, David Reiland y dirige, la
saison prochaine, l’Orchestre symphonique dans le Requiem de Mozart, et
vient de diriger l’Orchestre de la Radio dans le concert de gala clôturant le
célèbre Concours international de l’ARD.
Reconnu pour ses interprétations mozartiennes, il conquiert presse et
public à Saint-Étienne, en 2014, avec La Flûte enchantée et La Clémence de
Titus, ainsi qu’à Paris, avec Mithridate, roi du Pont. Il est aujourd’hui un chef
mozartien très recherché, ce qui lui vaut notamment de diriger la reprise de
Così fan tutte au Festival d’Aix-en-Provence et en tournée en Corée au cours
de l’été 2018. Début 2018, David Reiland est réinvité à l’Opéra de Leipzig
pour la reprise de la recréation mondiale de Cinq-Mars, dernier opéra de
Gounod. Il dirige également une nouvelle production de Faust du même
Gounod, à Saint-Étienne, précédée des Contes d’Hoffmann d’Offenbach. ■

                                                                                         7
le soliste
                                        Victor JULIEN-
                                        LAFERRIÈRE
                                        violoncelle

                                        Premier prix du Concours international Reine
                                        Élisabeth de Belgique en 2017, Victor Julien-
                                        Laferrière remporte également le Concours
                                        international du Printemps de Prague (2012).
                               © D.R.

    I
        l commence le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement
        avec Roland Pidoux au Conservatoire national supérieur de musique et
        de danse de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens
        Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part, de 2005
        à 2011, à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
    Victor Julien-Laferrière se produit avec l’Orchestre philharmonique de
    Radio France, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre national de Belgique,
    l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre philharmonique du
    Luxembourg… Il est par ailleurs l’invité du KKL de Lucerne, de la Tonhalle
    de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la
    Philharmonie de Paris, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts
    à Bruxelles, de la Phillips Collection à Washington, du Festival du Printemps
    de Prague, des Sommets musicaux de Gstaad, des Folles Journées de Nantes
    et de Tokyo, du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…
    En 2018, il est, entre autres, l’invité des orchestres de chambre de Paris et
    de Lausanne, de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre
    national de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels
    Philharmonic et de l’Orchestre national de Lille. Il part également en tournée
    au Brésil et se produit en récital à la Fondation Louis Vuitton et au Théâtre
    des Champs-Élysées.
    Nommé Soliste de l’année par les Victoires de la musique classique en
    2018, il obtient également, en 2016, un Diapason d’or de l’année, ƒƒƒƒ de
    Télérama ainsi qu’un Choc de Classica pour son premier album en sonate
    avec le pianiste Adam Laloum (Mirare). ■

8
trois questions à…
                                                             Victor JULIEN-
                                                             LAFERRIÈRE
                                                         Propos recueillis par Anissa Rémot

                                                     Pouvez-vous nous parler du Concerto
                            © Jean-Baptiste-Millot

                                                     pour violoncelle de Schumann ?
                                   Victor Julien-Laferrière Cette œuvre
                                   occupe une place très particulière dans le
                                   répertoire pour violoncelle. Tout d’abord, elle
a été composée alors qu’il était encore peu courant d’écrire des concertos
pour cet instrument – cette pratique s'est développée au xixe puis au xxe
siècle. Elle est aussi singulière par sa forme, trois mouvements enchaînés,
qui fera école, plus tard, auprès d’autres compositeurs. Elle montre une
parenté assez évidente, par exemple, avec le Concerto de Saint-Saëns, qui
observe le même plan. Par ailleurs, Schumann ne prévoit pas d’introduction
d’orchestre, contrairement aux grands concertos de Beethoven (celui pour
violon ou le Triple Concerto), Brahms ou Dvorák.
On pourrait penser qu’une telle œuvre a sa place plutôt dans un programme
symphonique, avec un grand orchestre. Ceux qui l’ont jouée savent cependant
qu’elle est particulièrement adaptée à un orchestre de chambre. Schumann
choisit une formation plutôt classique, très épurée, qui entretient une relation
extrêmement intime avec le violoncelle.

Que représente cette œuvre pour vous ?
Victor Julien-Laferrière On décrit souvent ce concerto comme l’une des
œuvres les plus difficiles du répertoire pour violoncelle, exigeant une grande
maturité. Pour ma part, je m’y suis attelé assez jeune, un peu en autodidacte,
vers l’âge de quatorze ans, tout simplement attiré par l’immensité du monde
qu’il ouvrait. J’y suis ensuite revenu à intervalles réguliers, comme souvent
le demandent ces œuvres fondatrices.
J’ai en tête depuis toujours un enregistrement de ce concerto découvert
dans la discothèque de mes parents : celui de Christophe Coin avec Philippe
Herreweghe et l’Orchestre des Champs-Élysées. C’est un disque somptueux,
qui reflète une interprétation profondément originale sans être spectaculaire.
C’est si rare pour des œuvres rebattues !
S’il est difficile, dans ce genre d’œuvre, de dégager un passage de prédilection,
je citerais néanmoins cette première phrase de violoncelle du premier
mouvement, si personnelle, si tourmentée, si impalpable. Puis ce deuxième

                                                                                              9
mouvement tout en apesanteur, un duo pour deux violoncelles – le soliste
     et le premier violoncelle de l’orchestre. Et enfin cette cadence du dernier
     mouvement, qui est une fausse cadence puisqu’elle est écrite : elle n’a rien
     d’un passage virtuose et se présente plutôt comme un moment poétique
     d’attente et d’observation.

     Quelle est votre relation avec l’Orchestre de chambre de Paris ?
     Victor Julien-Laferrière J’ai participé en 2011 à la Paris Play-Direct
     Academy de l’Orchestre de chambre de Paris. Je ne savais pas qu’il s’agissait
     de la première édition, mais ce fut une expérience particulière. Nous étions
     guidés par trois personnalités très différentes – Stephen Kovacevich au
     piano, Heinrich Schiff au violoncelle et Joseph Swensen pour le violon et
     la direction –, trois spécialistes de cette façon de diriger un concerto depuis
     l’instrument. Nous avions à disposition rien moins que l’Orchestre de chambre
     de Paris ! Cette expérience m’a profondément marqué. Revenir jouer avec
     l’orchestre quelques années plus tard, réveiller cette petite expérience
     commune que nous avons est formidable pour moi. ■

10
les musiciens
VIOLONS                                 VIOLONCELLES                         CLARINETTES
Boris Garlitsky                         Benoît Grenet                        Florent Pujuilas
violon super soliste invité             violoncelle solo                     clarinette solo
Philip Bride                            Étienne Cardoze                      Kevin Galy
premier violon solo                     Livia Stanese
                                        Sarah Veilhan                        BASSONS
Franck Della Valle                      François Girard
violon solo                                                                  Fany Maselli
Olivia Hughes                           CONTREBASSES                         basson solo
violon solo                                                                  Henri Roman
                                        Eckhard Rudolph
Nicolas Alvarez                         contrebasse solo
Jean-Claude Bouveresse                                                       CORS
Marc Duprez                             Caroline Peach
Sylvie Dusseau                          contrebasse co-solo                  Nicolas Ramez
Hélène Lequeux-Duchesne                                                      cor solo
                                        Charlotte Testu Quenehen
Gérard Maître                                                                Gilles Bertocchi
Florian Maviel
Mirana Tutuianu                         FLÛTES
                                                                             TROMPETTES
Matilda Daiu                            Marina Chamot-Leguay
Cécile Kubik                            flûte solo                           Guillaume Thoraval
Damien Vergez                                                                trompette solo invité
                                        Tristan Bronchart
                                                                             Jean-Michel Ricquebourg
ALTOS                                                                        trompette solo honoraire
                                        HAUTBOIS
Jenny Anschel
alto solo invité                        Ilyes Boufadden-Adloff               TIMBALES
                                        hautbois solo
Sabine Bouthinon                                                             Nathalie Gantiez
Anna Brugger                            Guillaume Pierlot                    timbales solo
Aurélie Deschamps
Claire Parruitte
Marine Gandon

                   Mme Brigitte Lefèvre                                M. Nicolas Droin
                   présidente du conseil d’administration              directeur général

                         Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur
                                      orchestredechambredeparis.com
                                                                                                        11
Orchestre de chambre
     de Paris
     Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris,
     l’un des orchestres de chambre de référence en Europe,
     franchit cette saison quarante ans d’existence.

12
A
                                vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche
                                l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de
                                la musique et de son rôle dans la cité. Communauté
                                de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre
                                donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à
                   renouveler la relation entre un orchestre et sa ville.
                   Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore
                   avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise
                   en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la
                   création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale.
                   Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences
                   musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux
                   contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté
                   de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous.
                   Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris
                   se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose
                   des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au
                   Théâtre 13 et à la Salle Cortot.
                   Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche
                   artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi, premier
                   chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric Guy, du ténor
                   Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier. Au fil des concerts,
                   l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes renommés comme Sascha
                   Goetzel, François Leleux, Emmanuel Pahud, Speranza Scappucci,
                   Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa Weilerstein, et, plus que jamais,
                   de grandes voix : Joyce DiDonato, Stéphanie d’Oustrac, Sonya
                   Yoncheva. Il est présent dans des productions lyriques à l’Opéra
                   Comique et au Théâtre des Champs-Élysées. À la Philharmonie de
                   Paris, il célèbre les cent cinquante ans de la mort d’Hector Berlioz
                   avec L’Enfance du Christ et propose une orchestration inédite de
                   ses mélodies irlandaises, un « Gala bel canto » qui réunit les étoiles
                   montantes du chant mozartien, un Stabat Mater de Rossini mais
                   aussi un week-end autour de la Syrie. Tourné vers l’international,
                   l’Orchestre de chambre de Paris donne cette saison une importante
                   série de concerts en Allemagne et en Espagne. ■

© Pierre Morales

                   L’Orchestre de chambre de Paris remercie de leur soutien la Ville de Paris,
                   le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires,
                   accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi
                   que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs.
                                                                                                     13
14
Campagne de financement participatif

                                        Diriger c’est jouer !
                                        Soutenez un projet de création
                                        musicale original et inédit !
   François-Frédéric Guy © C. Dourtre

  Vous êtes sensible à la création ?
  Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre
  contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ?
  François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous
  propose de rejoindre une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant
  dans la genèse et dans le soutien d’une création musicale confiée au jeune
  compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien Dumont.
                                                                                             Aurélien Dumont © D.R.

  COMMENT ?                                             QUELS AVANTAGES ?
  Contribuez dès à présent à cette commande             DES CONTREPARTIES POUR PLONGER
  inédite à Aurélien Dumont portée par Proarti,         AU CŒUR DE LA CRÉATION
  plateforme de mécénat participatif.
                                                        En devenant mécène de cette aventure, vous
                                                        allez vivre au plus près la création, en suivre étape
               Pour participer,
            connectez-vous sur :                        par étape la naissance et partager la démarche
           www.proarti.fr/collect/                      des artistes.
         project/diriger-cest-jouer/0                   Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à 100 €,
                                                        de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au-delà de
  VOS DONS DÉMULTIPLIÉS !                               500 € – ouvrent l’accès à une large gamme de
                                                        contreparties : mention du donateur dans les
  Avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la
  création, la SACEM abonde chacun de vos dons          communications des orchestres, réception du
  de 50 % de leur montant.                              journal de la création, dédicace du programme
  Cette initiative est relayée par l’Orchestre de       de salle, rencontre avec l’artiste, invitation à la
  chambre de Paris auquel se joint l’Opéra de           répétition générale ou au concert de création,
  Limoges.                                              copie manuscrite d’un extrait de la partition
  Création de la pièce le 11 octobre 2019 à             dédicacée.
  l’Opéra de Limoges et en avril 2020 au Théâtre
  des Champs-Élysées à Paris.                           UNE RÉDUCTION FISCALE INCITATIVE
  En tournée régionale les 12 et 13 octobre 2019.       Ce projet ouvre droit à une réduction fiscale.

  Retrouvez les informations détaillées
  et la liste des contreparties sur :
  www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0
les prochains concerts
    Mardi 16 et mercredi 17 octobre - 20 h 30
    Cathédrale Notre-Dame de Paris
    MAGNIFICAT
    BACH/STRAVINSKI
    Variations chorales sur « Vom Himmel hoch da komm ich her »
    PÄRT Te Deum
    BACH Magnificat
    Marzena Diakun direction
    Solistes de la Maîtrise Notre-Dame de Paris
    Maîtrise Notre-Dame de Paris
    Henri Chalet direction de chœur
    Émilie Fleury direction du chœur d'enfants et du Jeune Ensemble

    Mardi 30 octobre - 20 h
    Théâtre des Champs-Élysées
    MOZART ROMANTIQUE
    HAYDN Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu »
    MOZART Concerto pour piano n o 21 en ut majeur                    Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176

    BEETHOVEN Symphonie n o 7 en la majeur
    Sascha Goetzel direction
    Momo Kodama piano

                     #OCP1819
           orchestredechambredeparis.com
Vous pouvez aussi lire