Le programme la musique nous rapproche - Jeudi 11 octobre Théâtre des Champs-Élysées - Orchestre de chambre de Paris
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la musique nous rapproche le programme Jeudi 11 octobre Théâtre des Champs-Élysées Victor Julien-Laferrière — © D.R. orchestredechambredeparis.com
le concert Violoncelle romantique WAGNER Siegfried Idyll SCHUMANN Concerto pour violoncelle en la mineur — Entracte — MOZART Symphonie n o 36 en ut majeur « Linz » David Reiland direction Victor Julien-Laferrière violoncelle Durée du concert : environ 1 h 45, entracte compris Bonus numériques sur orchestredechambredeparis.com Concert enregistré par France Musique et diffusé prochainement, puis disponible à la réécoute pendant trois ans en libre accès, gratuit et sans possibilité de téléchargement sur francemusique.fr 2
les œuvres QUOI ? Siegfried Idyll (version pour orchestre de chambre) QUI ? Richard Wagner (1813-1883) Composition : 1870 OÙ ET QUAND ? Création : le 25 décembre 1870, à Tribschen, en Suisse COMMENT ? Un seul mouvement QUELLE DURÉE ? 18 minutes L e 25 décembre 1870, à l’occasion du trente-troisième anniversaire de Cosima qui venait d’épouser Richard Wagner, treize musiciens jouèrent une aubade dans l’escalier de la villa du jeune couple. Le compositeur avait gardé le secret, les répétitions ayant été supervisées par le chef d’orchestre Hans Richter. Le matériau thématique de Siegfried Idyll provient d’un quatuor à cordes inachevé de 1864, mais aussi d’une berceuse (« Schlaf, Kindchen, schlaf »). Dans son opéra Siegfried – qui correspond à la deuxième journée du cycle Der Ring des Nibelungen –, Wagner avait déjà utilisé les thèmes de ce quatuor. La version originale de Siegfried Idyll porta le titre de Tribschen Idyll. Le titre définitif n’apparut qu’en 1877. L’orchestration – les cordes passent de huit à vingt-neuf – rapproche cette page pleine de charme d’une partition symphonique en un seul mouvement. Après une ouverture aux cordes apparaît le thème de l’immortelle bien-aimée. Une nouvelle idée musicale, le sommeil de Brünnhilde, permet d’entendre successivement les bois puis les cuivres, qui se mêlent et amplifient la dynamique de l’ensemble. L’écriture, particulièrement fine sur le plan harmonique, est d’autant plus intéressante qu’elle associe des idées musicales issues de mélodies populaires mais aussi d’un choral d’esprit religieux. ■ Pour l’anecdote… Richard Wagner aurait souhaité garder le caractère intimiste et privé de l’œuvre. Des difficultés financières lui imposèrent une édition rapide de la nouvelle version pour orchestre de chambre. 3
QUOI ? Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur, op. 129 QUI ? Robert Schumann (1810-1856) Composition : octobre 1850. Création : probablement en juin 1860 OÙ ET QUAND ? avec, en soliste, le violoncelliste Ludwig Ebert accompagné par l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig Trois mouvements enchaînés : Allegro – Nicht zu schnell, COMMENT ? Adagio – Langsam, Vivace – Sehr lebhaft QUELLE DURÉE ? 25 minutes À la fin de l’année 1850, Schumann prit ses fonctions de directeur de la musique de Düsseldorf, succédant ainsi à Ferdinand Hiller. C’est à cette époque qu’il composa son concerto pour violoncelle, avec une rapidité qui surprend, en quelques jours seulement. La tendresse et la passion, le sens du chant intérieur et de la respiration y sont remarquables. Ce n’est pas un hasard si Schumann choisit d’employer le mode mineur. En effet, il permet de passer de la mélancolie méditative (I) à la contemplation onirique (II) pour s’achever enfin dans un enthousiasme victorieux (III). Le compositeur y exploite toutes les ressources techniques de l’instrument. Dans un premier temps, Schumann pensa intituler sa nouvelle partition Konzertstück. Le terme de « concerto » ne lui semblait pas approprié car l’enchaînement des mouvements dérogeait à la règle établie. Il précisa aussi que sa pièce était « avec accompagnement d’orchestre ». Cela souligne la hiérarchie qu’il souhaitait imposer entre le violoncelle solo et les autres pupitres. Hélas, la partition, trop ardue, n’attira ni les interprètes ni les chefs d’orchestre. L’Allegro initial – Nicht zu schnell (Pas trop rapide) – débute par trois accords tenus aux bois, auxquels succède l’entrée du soliste. Celui-ci expose successivement deux thèmes distincts, l’un empreint d’une sérénité élégiaque, l’autre d’une rythmique syncopée et dansante. La transition entre le premier et le deuxième mouvement s’opère dans une étonnante harmonisation chromatique. Le rythme, précisément, est à nouveau l’élément de tension dramatique dans l’introduction de l’Adagio – Langsam (Lent) – à l’esprit méditatif. Le mouvement est construit tel un chant sans paroles, introspectif et laissant au soliste toute liberté pour qu’il exprime la richesse des couleurs de son instrument et son sens du cantabile. 4
Un rappel du thème principal du premier mouvement permet la transition vers le finale Vivace – Sehr lebhaft (Très vivant) –, introduit par une gamme rapide de l’alto. La cadence qui suit est d’une grande virtuosité. L’expression est tout d’abord solennelle, mettant en valeur un récitatif méditatif dans le registre le plus grave. Puis, insensiblement, passant du mode mineur au mode majeur, le soliste mène la partition à une conclusion lumineuse. Le caractère est de plus en plus extraverti, montrant un plaisir sans fard pour la virtuosité. Celle-ci ne diminue en rien les qualités musicales d’une œuvre qui reste l’une des plus prisées du répertoire romantique. ■ À lire Brigitte François-Sappey, Robert Schumann, Paris, Éditions Fayard, 2000 QUOI ? Symphonie n o 36 en ut majeur « Linz », K. 425 QUI ? Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Composition : du 30 octobre au 4 novembre 1783 OÙ ET QUAND ? Création : le 4 novembre 1783, au Théâtre de Linz Quatre mouvements : Adagio – Allegro spiritoso, COMMENT ? Andante – Poco adagio, Menuet – Trio, Finale – Presto QUELLE DURÉE ? 40 minutes E n juillet 1783, Mozart, alors âgé de vingt-sept ans, se rendit à Salzbourg afin de présenter sa jeune épouse Constance à son père Leopold. Il craignait à juste titre une telle rencontre, sachant que son père désapprouvait leur union. Il redoutait tout autant la réaction de l’archevêque, qui avait le pouvoir de le faire arrêter – en 1781, Mozart avait quitté son service sans fournir d’explications afin de s’établir à Vienne. À l’automne 1783, Mozart et Constance prirent le chemin du retour en direction de Vienne. La route passait par Linz. Ils y arrivèrent le 30 octobre et furent reçus par le comte Thun, un aristocrate et mécène fortuné qui disposait d’un orchestre. Il savait l’arrivée de Mozart et souhaita programmer l’une de ses symphonies afin d’en donner une exécution quatre jours plus 5
tard. Mozart n’avait emporté aucun matériel d’orchestre avec lui, et dans un courrier daté du 31 octobre s’en expliqua à son père : « Je ne peux vraiment vous dire combien on nous couvre de politesses dans cette maison ! Le mardi 4 novembre, je dois donner dans le théâtre ici un concert et comme je n’ai pas une seule symphonie avec moi, j’en écris une à toute allure qui doit être achevée pour cette date. Il faut que je m’arrête parce qu’il faut vraiment que je me mette au travail. » On imagine difficilement le travail de composition, nuit et jour, sans le temps nécessaire pour rédiger des esquisses, mais en réservant toutefois suffisamment d’heures pour que le matériel d’orchestre soit copié ! La partition fut créée le 4 novembre sans que l’on sache précisément s’il y eut au moins une répétition. Les critiques furent élogieuses, et Mozart fut heureux du résultat final. Cela en dit long sur la virtuosité des musiciens de l’orchestre. La symphonie s’ouvre sur un Adagio, suivi d’un Allegro spiritoso dont la solennité des premières mesures rappelle les dernières symphonies de Joseph Haydn mais aussi de son frère, Michael Haydn, dont Mozart était très proche. L’urgence de la composition ne transparaît nulle part dans ce grand unisson de tout l’orchestre. L’Allegro spiritoso enfle en un rythme de marche, et le thème principal se décompose de manière savante en trois parties. Les trompettes et les timbales produisent un effet extraordinaire dans l’Andante – Poco adagio qui suit (au point que Beethoven le reproduisit dans le mouvement lent de sa Symphonie no 1 !). Le thème introductif, si délicat, est bâti sur un rythme de sicilienne. D’étonnantes dissonances aboutissent à un thème exposé aux bassons et aux basses, puis repris aux cordes. Le raffinement du début du mouvement a laissé place à une écriture plus âpre, déjà préromantique. Le Menuet ainsi que le Trio sont d’une facture plus traditionnelle bien que, dans ce dernier, le dialogue ironique entre le hautbois et le basson apparaisse profondément original. Le Menuet est l’un des plus dansants de toutes les symphonies de Mozart. Le finale – Presto – doit être tenu dans un tempo effréné. Il multiplie les digressions, superposant les voix dans une virtuosité époustouflante. Cette course-poursuite aux climats contrastés et aux accélérations soudaines, mais aussi aux modulations permanentes, est d’une saveur toute particulière. ■ À lire André Tubeuf, Mozart. Chemins et chants, Arles, Actes Sud/Classica, 2005 Textes : Stéphane Friederich 6
la direction d’orchestre David REILAND chef d’orchestre David Reiland est directeur musical © Jean-Baptiste Millet de l’Orchestre national de Lorraine et directeur artistique et musical du Sinfonietta de Lausanne. N é en Belgique, il commence sa carrière de chef à la tête de l’Orchestre de chambre du Luxembourg ainsi que de l’ensemble United Instruments of Lucilin, dédié au répertoire contemporain. Diplômé en direction d’orchestre et en composition du Conservatoire royal de Bruxelles, du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et du Mozarteum de Salzbourg, David Reiland poursuit ses études auprès de Dennis Russell Davies. Il se perfectionne à la direction d’orchestre auprès de Mariss Jansons, Bernard Haitink ainsi que de Jorma Panula et Peter Gülke. À Bruxelles, en septembre 2014, il est le premier chef de nationalité belge à diriger l’Orchestre national de Belgique depuis vingt ans. Il y retourne depuis régulièrement, tout comme à la Salle philharmonique de Liège et à l’Opéra de Flandre. Très apprécié à Munich, David Reiland y dirige, la saison prochaine, l’Orchestre symphonique dans le Requiem de Mozart, et vient de diriger l’Orchestre de la Radio dans le concert de gala clôturant le célèbre Concours international de l’ARD. Reconnu pour ses interprétations mozartiennes, il conquiert presse et public à Saint-Étienne, en 2014, avec La Flûte enchantée et La Clémence de Titus, ainsi qu’à Paris, avec Mithridate, roi du Pont. Il est aujourd’hui un chef mozartien très recherché, ce qui lui vaut notamment de diriger la reprise de Così fan tutte au Festival d’Aix-en-Provence et en tournée en Corée au cours de l’été 2018. Début 2018, David Reiland est réinvité à l’Opéra de Leipzig pour la reprise de la recréation mondiale de Cinq-Mars, dernier opéra de Gounod. Il dirige également une nouvelle production de Faust du même Gounod, à Saint-Étienne, précédée des Contes d’Hoffmann d’Offenbach. ■ 7
le soliste Victor JULIEN- LAFERRIÈRE violoncelle Premier prix du Concours international Reine Élisabeth de Belgique en 2017, Victor Julien- Laferrière remporte également le Concours international du Printemps de Prague (2012). © D.R. I l commence le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part, de 2005 à 2011, à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière se produit avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg… Il est par ailleurs l’invité du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Philharmonie de Paris, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de la Phillips Collection à Washington, du Festival du Printemps de Prague, des Sommets musicaux de Gstaad, des Folles Journées de Nantes et de Tokyo, du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence… En 2018, il est, entre autres, l’invité des orchestres de chambre de Paris et de Lausanne, de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre national de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre national de Lille. Il part également en tournée au Brésil et se produit en récital à la Fondation Louis Vuitton et au Théâtre des Champs-Élysées. Nommé Soliste de l’année par les Victoires de la musique classique en 2018, il obtient également, en 2016, un Diapason d’or de l’année, ƒƒƒƒ de Télérama ainsi qu’un Choc de Classica pour son premier album en sonate avec le pianiste Adam Laloum (Mirare). ■ 8
trois questions à… Victor JULIEN- LAFERRIÈRE Propos recueillis par Anissa Rémot Pouvez-vous nous parler du Concerto © Jean-Baptiste-Millot pour violoncelle de Schumann ? Victor Julien-Laferrière Cette œuvre occupe une place très particulière dans le répertoire pour violoncelle. Tout d’abord, elle a été composée alors qu’il était encore peu courant d’écrire des concertos pour cet instrument – cette pratique s'est développée au xixe puis au xxe siècle. Elle est aussi singulière par sa forme, trois mouvements enchaînés, qui fera école, plus tard, auprès d’autres compositeurs. Elle montre une parenté assez évidente, par exemple, avec le Concerto de Saint-Saëns, qui observe le même plan. Par ailleurs, Schumann ne prévoit pas d’introduction d’orchestre, contrairement aux grands concertos de Beethoven (celui pour violon ou le Triple Concerto), Brahms ou Dvorák. On pourrait penser qu’une telle œuvre a sa place plutôt dans un programme symphonique, avec un grand orchestre. Ceux qui l’ont jouée savent cependant qu’elle est particulièrement adaptée à un orchestre de chambre. Schumann choisit une formation plutôt classique, très épurée, qui entretient une relation extrêmement intime avec le violoncelle. Que représente cette œuvre pour vous ? Victor Julien-Laferrière On décrit souvent ce concerto comme l’une des œuvres les plus difficiles du répertoire pour violoncelle, exigeant une grande maturité. Pour ma part, je m’y suis attelé assez jeune, un peu en autodidacte, vers l’âge de quatorze ans, tout simplement attiré par l’immensité du monde qu’il ouvrait. J’y suis ensuite revenu à intervalles réguliers, comme souvent le demandent ces œuvres fondatrices. J’ai en tête depuis toujours un enregistrement de ce concerto découvert dans la discothèque de mes parents : celui de Christophe Coin avec Philippe Herreweghe et l’Orchestre des Champs-Élysées. C’est un disque somptueux, qui reflète une interprétation profondément originale sans être spectaculaire. C’est si rare pour des œuvres rebattues ! S’il est difficile, dans ce genre d’œuvre, de dégager un passage de prédilection, je citerais néanmoins cette première phrase de violoncelle du premier mouvement, si personnelle, si tourmentée, si impalpable. Puis ce deuxième 9
mouvement tout en apesanteur, un duo pour deux violoncelles – le soliste et le premier violoncelle de l’orchestre. Et enfin cette cadence du dernier mouvement, qui est une fausse cadence puisqu’elle est écrite : elle n’a rien d’un passage virtuose et se présente plutôt comme un moment poétique d’attente et d’observation. Quelle est votre relation avec l’Orchestre de chambre de Paris ? Victor Julien-Laferrière J’ai participé en 2011 à la Paris Play-Direct Academy de l’Orchestre de chambre de Paris. Je ne savais pas qu’il s’agissait de la première édition, mais ce fut une expérience particulière. Nous étions guidés par trois personnalités très différentes – Stephen Kovacevich au piano, Heinrich Schiff au violoncelle et Joseph Swensen pour le violon et la direction –, trois spécialistes de cette façon de diriger un concerto depuis l’instrument. Nous avions à disposition rien moins que l’Orchestre de chambre de Paris ! Cette expérience m’a profondément marqué. Revenir jouer avec l’orchestre quelques années plus tard, réveiller cette petite expérience commune que nous avons est formidable pour moi. ■ 10
les musiciens VIOLONS VIOLONCELLES CLARINETTES Boris Garlitsky Benoît Grenet Florent Pujuilas violon super soliste invité violoncelle solo clarinette solo Philip Bride Étienne Cardoze Kevin Galy premier violon solo Livia Stanese Sarah Veilhan BASSONS Franck Della Valle François Girard violon solo Fany Maselli Olivia Hughes CONTREBASSES basson solo violon solo Henri Roman Eckhard Rudolph Nicolas Alvarez contrebasse solo Jean-Claude Bouveresse CORS Marc Duprez Caroline Peach Sylvie Dusseau contrebasse co-solo Nicolas Ramez Hélène Lequeux-Duchesne cor solo Charlotte Testu Quenehen Gérard Maître Gilles Bertocchi Florian Maviel Mirana Tutuianu FLÛTES TROMPETTES Matilda Daiu Marina Chamot-Leguay Cécile Kubik flûte solo Guillaume Thoraval Damien Vergez trompette solo invité Tristan Bronchart Jean-Michel Ricquebourg ALTOS trompette solo honoraire HAUTBOIS Jenny Anschel alto solo invité Ilyes Boufadden-Adloff TIMBALES hautbois solo Sabine Bouthinon Nathalie Gantiez Anna Brugger Guillaume Pierlot timbales solo Aurélie Deschamps Claire Parruitte Marine Gandon Mme Brigitte Lefèvre M. Nicolas Droin présidente du conseil d’administration directeur général Conseil d’administration, équipe administrative et technique sur orchestredechambredeparis.com 11
Orchestre de chambre de Paris Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, l’un des orchestres de chambre de référence en Europe, franchit cette saison quarante ans d’existence. 12
A vec son directeur musical Douglas Boyd, il recherche l’excellence artistique et porte une nouvelle vision de la musique et de son rôle dans la cité. Communauté de quarante-trois artistes engagés à Paris, l’orchestre donne vie à quatre siècles de musique et s’attache à renouveler la relation entre un orchestre et sa ville. Depuis quarante années, l’Orchestre de chambre de Paris collabore avec les plus grands chefs et solistes, avec lesquels il poursuit la mise en valeur d’un vaste répertoire allant de la période baroque jusqu’à la création contemporaine, et défend une lecture chambriste originale. Innovant dans son rapport au public, il propose des expériences musicales participatives et immersives, et développe de nouveaux contenus digitaux. Sa démarche citoyenne revendique une volonté de partage et l’ambition de nouer des liens entre tous. Associé à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre de chambre de Paris se produit également au Théâtre des Champs-Élysées et propose des concerts au Centquatre-Paris, à la cathédrale Notre-Dame, au Théâtre 13 et à la Salle Cortot. Les artistes associés à la saison 2018-2019 partagent la démarche artistique de l’Orchestre de chambre de Paris : Fabio Biondi, premier chef invité, accompagné du pianiste François-Frédéric Guy, du ténor Mark Padmore et du compositeur Arthur Lavandier. Au fil des concerts, l’orchestre s’entoure de chefs et de solistes renommés comme Sascha Goetzel, François Leleux, Emmanuel Pahud, Speranza Scappucci, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Alisa Weilerstein, et, plus que jamais, de grandes voix : Joyce DiDonato, Stéphanie d’Oustrac, Sonya Yoncheva. Il est présent dans des productions lyriques à l’Opéra Comique et au Théâtre des Champs-Élysées. À la Philharmonie de Paris, il célèbre les cent cinquante ans de la mort d’Hector Berlioz avec L’Enfance du Christ et propose une orchestration inédite de ses mélodies irlandaises, un « Gala bel canto » qui réunit les étoiles montantes du chant mozartien, un Stabat Mater de Rossini mais aussi un week-end autour de la Syrie. Tourné vers l’international, l’Orchestre de chambre de Paris donne cette saison une importante série de concerts en Allemagne et en Espagne. ■ © Pierre Morales L’Orchestre de chambre de Paris remercie de leur soutien la Ville de Paris, le ministère de la Culture (Drac Île-de-France), les entreprises partenaires, accompagnato, le cercle des donateurs de l’Orchestre de chambre de Paris, ainsi que la Sacem, qui contribue aux résidences de compositeurs. 13
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Campagne de financement participatif Diriger c’est jouer ! Soutenez un projet de création musicale original et inédit ! François-Frédéric Guy © C. Dourtre Vous êtes sensible à la création ? Vous souhaitez vous associer à la création de la première œuvre contemporaine pour orchestre de chambre en joué-dirigé ? François-Frédéric Guy, artiste associé de l’Orchestre de chambre de Paris, vous propose de rejoindre une aventure artistique exceptionnelle en vous impliquant dans la genèse et dans le soutien d’une création musicale confiée au jeune compositeur et ancien sociétaire de la Villa Médicis Aurélien Dumont. Aurélien Dumont © D.R. COMMENT ? QUELS AVANTAGES ? Contribuez dès à présent à cette commande DES CONTREPARTIES POUR PLONGER inédite à Aurélien Dumont portée par Proarti, AU CŒUR DE LA CRÉATION plateforme de mécénat participatif. En devenant mécène de cette aventure, vous allez vivre au plus près la création, en suivre étape Pour participer, connectez-vous sur : par étape la naissance et partager la démarche www.proarti.fr/collect/ des artistes. project/diriger-cest-jouer/0 Cinq seuils de dons – de 15 à 50 €, de 50 à 100 €, de 100 à 250 €, de 250 à 500 € et au-delà de VOS DONS DÉMULTIPLIÉS ! 500 € – ouvrent l’accès à une large gamme de contreparties : mention du donateur dans les Avec son dispositif « Mise en œuvres » d’aide à la création, la SACEM abonde chacun de vos dons communications des orchestres, réception du de 50 % de leur montant. journal de la création, dédicace du programme Cette initiative est relayée par l’Orchestre de de salle, rencontre avec l’artiste, invitation à la chambre de Paris auquel se joint l’Opéra de répétition générale ou au concert de création, Limoges. copie manuscrite d’un extrait de la partition Création de la pièce le 11 octobre 2019 à dédicacée. l’Opéra de Limoges et en avril 2020 au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. UNE RÉDUCTION FISCALE INCITATIVE En tournée régionale les 12 et 13 octobre 2019. Ce projet ouvre droit à une réduction fiscale. Retrouvez les informations détaillées et la liste des contreparties sur : www.proarti.fr/collect/project/diriger-cest-jouer/0
les prochains concerts Mardi 16 et mercredi 17 octobre - 20 h 30 Cathédrale Notre-Dame de Paris MAGNIFICAT BACH/STRAVINSKI Variations chorales sur « Vom Himmel hoch da komm ich her » PÄRT Te Deum BACH Magnificat Marzena Diakun direction Solistes de la Maîtrise Notre-Dame de Paris Maîtrise Notre-Dame de Paris Henri Chalet direction de chœur Émilie Fleury direction du chœur d'enfants et du Jeune Ensemble Mardi 30 octobre - 20 h Théâtre des Champs-Élysées MOZART ROMANTIQUE HAYDN Symphonie n o 59 en la majeur « Le Feu » MOZART Concerto pour piano n o 21 en ut majeur Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176 BEETHOVEN Symphonie n o 7 en la majeur Sascha Goetzel direction Momo Kodama piano #OCP1819 orchestredechambredeparis.com
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