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Les 18 dernières rencontres du réseau Programmes Par*cipants Extraits des échanges Juillet 2021 www.best-europe.net
Benchmark Européen des Services publics Territoriaux BEST est un réseau informel d’échange entre DGS de grandes villes, aggloméra
QuesFons à Les rencontres Laurence QUINAUT, L’activité du réseau s’exerce déléguée naFonale principalement par des rencontres de ses membres et de contributeurs invités, issus Quelle est la finalité du réseau BEST ? d’institutions nationales ou En tant que DGS de métropoles, nous sommes tous confrontés aux internationales, d’universités ou mêmes enjeux, fût-ce à travers le prisme de spécificités locales. Nos d’organismes de recherche, ou rencontres nous font sor,r du quo,dien dans lequel nous sommes im- encore d’entreprises. mergés pour prendre de la hauteur, "dézoomer", dégager les probléma- Les rencontres, d’une journée et ,ques communes sur lesquelles chacun de nous doit travailler. Les ex- demie, ont lieu dans différentes périences d'autres collec,vités présentées lors de ces rencontres, com- villes de France à l’invita*on de la plétées de travaux de chercheurs, nous y aident beaucoup. C'est impor- collec*vité hôte. tant, eu égard à notre rôle de conseil auprès des élus, que de pouvoir leur apporter ces éclairages, sur des tendances affirmées ou émer- ChrisFan GAUFFIN assure la gentes dans l'environnement des collec,vités. préparaFon du programme, la mobilisaFon des intervenants, la Comment les thèmes des rencontres sont-il choisis ? mise au point des contenus avec Les thèmes sont choisis d'une rencontre à l'autre, sur proposi,on des chacun et l’animaFon des par,cipants. De ceQe manière, les sujets sur lesquels ils sont deman- rencontres. deurs d'échange et d'éclairage ressortent forcément. Depuis quelques années, la transi,on écologique, la démocra,e par,cipa,ve et plus largement l'associa,on des citoyens et la fabrique des poli,ques pu- bliques ainsi que les rela,ons des métropoles avec les territoires envi- ronnants apparaissent régulièrement dans nos échanges, soit directe- ment soit en toile de fond. Cela se comprend aisément car il s'agit d'en- jeux structurants, présents de manière transversale dans toutes les poli,ques publiques. Envisagez-vous des évolu
#21 NICE 9 et 10 juillet 2021 Géants du numérique, startups locales et Nouveaux démocraFe parFcipaFve d'un côté, régie municipale, villes oubliées et désir d'État de acteurs et l'autre : les paradoxes de la transiFon dans les métropoles. services Le thème de ceme 21e rencontre, vaste s'il en est, nous a permis urbains d'accueillir une grande variété d'interven*ons, chacune à sa ma- nière riche d'enseignements. Nous avons ainsi entrevu, par delà la vision simpliste de la smart city, l'extraordinaire imbrica*on des enjeux de la révolu*on numé- rique qui ne fait que commencer. Nous avons appris l'enchaîne- ment des causes ayant mené à l'abandon du projet Yellow Park, et cet exposé nous a rappelé combien il est u*le d'analyser nos échecs. Nous avons reçu en partage l'intelligence versée dans la construc*on du pacte métropolitain de Lyon, dont nous pourrons nous inspirer. Au-delà de ces trois exemples, je veux remercier tous les interve- nants et saluer le grand intérêt de leurs propos. Nos rencontres sont bien plus que de simples benchmarks. Arrivé récemment dans le réseau BEST, je mesure combien la rencontre de mes collègues enrichit la connaissance que je croyais avoir des ins*tu*ons dans lesquelles ils travaillent. Je suis heureux que l'hospitalité légendaire de Nice, ceme ville dont on dit à juste *tre que les habitants vous Nos rencontres sont bien plus ouvrent les bras et ne les referment jamais, ait pu accueillir ceme que de simples benchmarks. belle rencontre. Lauriano Azinheirinha Directeur général des services de la métropole Nice Côte d'Azur et de la ville de Nice 4
1) 2) 3) Recherches Partage d'expérience Débat Dix enseignements clés de la Sécurisation de la ressource en Autour des travaux du groupe crise pour bâFr des villes eau dans les 49 communes de la d'élus "DécentralisaFon" de meilleures métropole Nice Côte d'Azur : France urbaine l'exemple réussi de la régie Eau > Aziza AKHMOUCH, cheffe de Sur la base d'un projet proposé d'Azur division Villes, Poli*ques par deux consultants en innova- urbaines et Développement > Lauriano AZINHEIRINHA, *on publique et design de l'ac- durable à l’OCDE directeur général des services *on publique : de la métropole Nice Côte > Olivier RYCKEWAERT, d'Azur et de la ville de Nice fondateur de AMO/OR Si ce n'est pas pour être smart, que faire avec les data ? > Jacky FOUCHER, La parFcipaFon citoyenne dans gérant de GRRR Agence créa*ve > Patrick LE GALES, directeur de la ville en transiFon : l'exemple recherches au CNRS, doyen de de Grenoble l'École urbaine de Science Po > Emmanuel ROUÈDE, directeur professeur à Sciences Po et général des services de la ville Fellow of the Bri*sh Academy de Grenoble La ville face aux nouveaux en- Nouveau stade de la Beaujoire, trepreneurs des services publics opéraFon Yellow Park : startups sociales et plate- > Olivier PARCOT, directeur formes de territoires général des services de Nantes > Thibault Daudigeos, professeur Métropole et de la ville de management au départe- de Nantes ment Hommes, organisa*ons et sociétés à Grenoble École de La ville du 1/4 d'heure, big bang management, coordinateur de la de la proximité la chaire Territoires en transi*on > Marie VILLETTE, secrétaire générale de la ville de Paris Métropole top-down et polari- Le pacte de cohérence saFon : un nouveau rapport des métropolitain 2021-2026 entreprises aux territoires ? de la métropole de Lyon D'après l'ouvrage de > Anne JESTIN, directrice Pierre Vermeren : Impasse de la générale des services métropolisa*on de la métropole de Lyon > Éric ARDOUIN, directeur général des services de Toulouse Métropole et de la ville de Toulouse 5
#20 VISIOCONFÉRENCE 4 décembre 2020 Crise durable, Les crises sont des événements que les acteurs publics se doivent d’anFciper, tout en sachant crise subite : qu’elles sont rarement prévisibles. que faire ? Ce sont aussi des moments charnières qui in- vitent à réformer les insFtuFons ou les organi- saFons, pour organiser la relance et conforter la résilience des territoires. BEST s’est adapté au contexte sanitaire en organisant sa 20ème rencontre en distanciel. La qualité des échanges et la diversité des expressions ont mis une nouvelle fois en évidence la voca*on très par*culière de notre réseau, qui invite les dirigeants territoriaux à prendre le temps nécessaire pour appréhender les transforma*ons de nos sociétés. Nous avons évoqué les réponses à apporter aux situa*ons de crise majeure qui, comme l’épidémie de Covid 19, prennent un carac- tère systémique et durable, ou aux conséquences d’autres crises, comme la tempête Alex, qui par leur ampleur affectent de façon considérable la vie d’un territoire. Bien que graves et trauma*santes, ces crises, en par*culier la crise sanitaire, peuvent cons*tuer des opportunités de mobiliser des énergies transformatrices. Il est de la voca*on de l’État comme l’a souligné le Haut-Commissaire au Plan François Bayrou que je re- mercie chaleureusement de sa par*cipa*on, de faciliter la rési- lience des territoires et d’impulser une vision d’avenir. Les direc- teurs généraux de collec*vités ont un rôle à jouer pour contribuer à ceme ges*on dynamique de l’après-crise. Pierre Laplane Délégué naFonal de BEST 6
Francois Bayrou, an- Les intervenFons cien ministre, nouveau Et si la COVID durait ? » haut-commissaire au > François BAYROU, haut-com- plan et élu local, nous a missaire au Plan, maire de Pau, fait l’honneur de par*- président de la communauté ciper à ceme rencontre d’aggloméra*on Pau Béarn Py- pour évoquer les en- rénées, président du MoDem et du Par* démocrate européen seignements qu’il *re de la crise du COVID, sa vision la “planifica*on” Adapter nos modes de gouver- nance et repenser nos organisa- au XXIe siècle et son Fons pour mieux faire face aux propre rôle. crises actuelles et à venir > Pierre LAPLANE, DGS de l’eu- rométropole et de la ville de Strasbourg Retour d’expérience sur la mo- bilisaFon de la métropole Nice Côte d’Azur suite à la tempête Alex et ses conséquences sur l’arrière-pays niçois > Lauriano AZINHEIRINHA, DGS de la métropole Nice Côte d’Azur et de la ville de Nice Deux DGS ont ensuite partagé leur expé- rience de la ges*on de crise par les collec*vi- tés. 7
#19 PARIS 11 et 12 septembre 2020 Covid-19 : La crise sanitaire a révélé l’importance d’une coordinaFon fluide entre les services de l’État Ges*on de crise et ceux des collecFvités et d’un partage effi- cient des responsabilités, qui laisse sa place à et relance dans des approches différenciées en foncFon de la diversité des situaFons locales. les territoires Les atentes sont élevées d’un plan de relance qui réacFve sans délai les dynamiques socio- économiques des territoires et accélère leur transiFon écologique. Au nom de BEST, que France urbaine est heureuse de soutenir, je remercie chaleureusement France Stratégie et l’ANCT d’avoir ac- cueilli ceme 19e rencontre. Nos échanges l’ont montré, nous avons tous vécu la même énorme mobilisa*on face à la pandémie. Que nous l’ayons fait au sein des services de l’État ou auprès des collec*vités, nos jours ont été faits d’adapta*ons permanentes à des besoins de collabora*on, d’intel- ligence collec*ve, d’associa*on des citoyens et des entreprises… Au fond, nous avons accompli dans l’urgence ce que nous prônons depuis longtemps sans y arriver vraiment. Mieux encore, nous sommes tous d’accord sur les enseignements de la crise et les ob- jec*fs du plan de relance. Au fond, nous avons accompli Saurons-nous maintenir, dans sa mise en œuvre, ce remarquable dans l’urgence ce que nous alignement de visions et d’intérêts ? Il faudra pour cela apprendre à nous faire confiance, et cela ne peut passer que par un dialogue, un prônons depuis longtemps processus qui renouvelle les rela*ons de travail entre acteurs pu- sans y arriver vraiment. blics responsables. Il n’est pas anodin que ceme rencontre se soit achevée sur le thème de la Conven*on Citoyenne pour le Climat, bel exemple de travail collabora*f entre personnes sans autre mandat que de réfléchir collec*vement et sans a priori à des poli*ques concrètes d’intérêt général. Olivier Landel Délégué général de France urbaine 8
1) 2) 3) GesFon de la crise Plan(s) de relance et Nouvelles relations sanitaire transiFon écologique entre État et territoires L’impact territorial de la COVID- France Relance, un plan d’inves- L’Agence NaFonale de la Cohé- 19 dans les pays de l’OCDE : tissement à grande échelle avec sion des Territoires et son rôle gérer la crise entre niveaux de la transition écologique pour fil dans la mise en œuvre locale du gouvernement rouge : quel rôle pour les collec- plan de relance tivités ? > Dorothée ALLAIN-DUPRÉ, > Yves LEBRETON, directeur gé- cheffe d’unité Décentralisa*on, > Charlome GOUNOD, néral de l’ANCT Inves*ssement public et Fi- conseillère au cabinet du mi- nances locales à l’OCDE nistre de l’Économie, des Fi- nances et de la Relance CollecFvités territoriales et quesFons de soutenabilité L’organisaFon française de la Les aides du plan de relance > Gilles de MARGERIE, commis- gesFon de crise en relaFon avec allemand et la sFmulaFon saire général de France Stratégie les territoires d’une économie décarbonée > Thomas DEGOS, préfet, en > Hilmar von LOJEWSKI, direc- charge de la coordina*on de la Autonomie, responsabilité et teur général adjoint du Deut- crise de mars à juin 2020 dialogue, trois principes pour scher Städtertag, équivalent de repenser la relaFon entre l’État France urbaine en Allemagne et les territoires Témoignage d’une région très > Olivier LANDEL, délégué géné- touchée par la pandémie : Comment Frer parF du plan de ral de France urbaine Grand Est relance pour accélérer les inves- Fssements en faveur du climat > Pierre LAPLANE, DGS de l’eu- rométropole et de la ville de > Pierre DUCRET, président de Strasbourg l’Ins*tut de l’Économie pour le Climat (I4CE) et Benoît LEGUET, directeur général d’I4CE et GesFon de la crise par les auto- membre du Haut Conseil pour le rités de santé des länder alle- Climat mands > Stefan HAHN, directeur géné- Dépasser la crise par la coopé- ral adjoint du Deutscher Städte- raFon entre territoires denses tag (équivalent de France ur- et ruraux et par une économie baine en Allemagne) humano-centrée > Pierre VELTZ, urbaniste, socio- logue et économiste, ancien GesFon de la pandémie et fédé- PDG de l’Établissement public de ralisme en Belgique : chronique Paris-Saclay d’un chaos annoncé > Rochdi KHABAZI, directeur ConvenFon Citoyenne pour le général de Bruxelles Pouvoirs Climat : quand les citoyens Locaux à la région de Bruxelles- « font » la loi Capitale > Léo COHEN, membre du comi- té de gouvernance pour la Conven*on Citoyenne pour le Climat, ancien conseiller au mi- nistère de la Transi*on écolo- gique et solidaire 9
#18 DUNKERQUE 15 et 16 novembre 2019 Les défis Climat, biodiversité, ressources… L'état des lieux est plus que préoccupant. de la transi*on Urgence et long terme se télescopent, les solu- Fons seront systémiques ou ne seront pas. énergé*que Les DGS des grandes collecFvités sont bien pla- et écologique cés pour le comprendre, et agissent, mais l'ampleur des changements nécessaires est en- des territoires core difficile à imaginer. Les DGS des grandes collec*vités sont bien placés pour le com- prendre, et agissent, mais l'ampleur des changements nécessaires est encore difficile à imaginer. Ceme 18e rencontre de BEST n'était certes pas la première à abor- der les ques*ons d'énergie et d'écologie, mais nous avons voulu la consacrer pleinement à ces sujets, et nous n'avons pas manqué de ma*ère. Le passionnant mais inquiétant exposé introduc*f de Jean-Marc Jancovici sur l'ampleur de la tâche qui nous amend aurait pu as- sombrir ces deux jours d'un voile de découragement. Or non. Le pessimisme de la raison n'exclut pas l'op*misme de la volonté. Après tout, qu'est-ce qui nous rassemble ici sinon la volon- té d'agir pour le bien public, et la convic*on que des solu*ons existent ? Les expériences partagées lors de ceme rencontre nous ont enrichis d'un grand nombre d'idées nouvelles. Il importe de bien comprendre Il reste que, dans un univers complexe, il faut simplifier pour agir. ce qui est en train de se passer, D'où l'importance de bien comprendre ce qui est en train de se à différentes échelles dont celle passer, à différentes échelles dont celle de nos territoires, où beau- de nos territoires, où beaucoup coup de choses se jouent. C'est vrai pour nous-mêmes, bien sûr, de choses se jouent. mais aussi pour nos élus, le personnel de nos ins*tu*ons et l'en- semble de nos concitoyens. Je suis heureux que ceme 18e rencontre à Dunkerque y ait contri- bué, à charge pour chacun de nous d'en diffuser à son tour les en- seignements. Patrick Lambert Directeur général des services de la communauté urbaine de Dunkerque 10
1) 2) 3) Faits et perspecFves Stratégies de réponse OuFls pour l'acFon des collecFvités Le dérèglement climaFque et le Dunkerque, l'énergie créaFve Les collecFvités, clés de la TEE déclin des énergies fossiles : et e la lute contre le > Patrick LAMBERT, DGS de la quelles conséquences sur nos réchauffement climaFque communauté urbaine de modes de vie ? Dunkerque > Éric VÉSINE, chef du service > Jean-Marc JANCOVICI, des poli*ques territoriales à la cofondateur de Carbone 4, direc*on exécu*ve des président de The Shi„ Project, Rev3, la Troisième RévoluFon territoires de l'ADEME membre du Haut Conseil pour le industrielle en Hauts-de-France climat > Virginie RENAULT-CREDOZ, directrice de la 3e révolu*on Comment accélérer la transiFon industrielle à la région Hauts-de- énergéFque et écologique dans La chute de la biodiversité et les France les territoires ? soluFons pour la freiner > Herminie de FRÉMINVILLE, > Luc ABBADIE, professeur coordinatrice du pôle transi*on d’écologie à Sorbonne Université La transiFon énergéFque dans énergé*que – énergie de Ins*tut d’écologie et des le secteur des transports : récupéra*on – industries à la sciences de l’environnement de l'exemple de Strasbourg direc*on régionale Hauts-de- Paris > Pierre LAPLANE, DGS de la ville France de l'ADEME Ins*tut de la transi*on et de l’eurométropole de environnementale de Sorbonne Strasbourg Université Un levier central de la TEE : la rénovaFon du parc immobilier IntroducFon à la résilience résidenFel et terFaire Repenser les villes dans la territoriale et à la stratégie de > Jean Carassus, professeur à société post-carbone Paris l'École na*onale des ponts et suivi de > Sébas*en Maire, délégué chaussées, membre du bureau général à la transi*on du Plan bâ*ment durable Climat et démocraFe : urgence et approfondissement écologique et à la résilience à la ville de Paris > Éric Vidalenc, chef de projet Quels instruments de finances prospec*ve, énergie et publiques territoriales pour ressources à l'ADEME Le manifeste de Montpellier ateindre les objecFfs de la pour une ville écologique et transiFon ? humaniste > Pierre Ducret, président, et > Rémi Ailleret, DGA > Morgane Nicol, directrice des développement et ac*vités territoires aménagement durables de du think tank I4CE Montpellier 3 M et de la ville de (Ins*tute for climate economics) Montpellier AcFvités et coopéraFons des villes dans l’agriculture et l’alimentaFon : exemple de Lille > Bruno Casseme, DGS de la métropole européenne de Lille 11
#17 BRUXELLES 20 et 21 septembre 2019 Bruxelles, Siège de nombreuses insFtuFons internaFo- nales, Bruxelles n’en fait pas moins face à di- une ville-région à vers défis : pauvreté croissante, essor démo- graphique important, taux d’emploi faible… La mul*ples facemes ville-région est aussi pleine d’opportunités, sai- sies par les pouvoirs publics, pour devenir une capitale ambiFeuse et agréable à vivre. Une réparFFon complexe des compétences pousse les différentes insFtuFons à trouver des syner- gies et des collaboraFons. Ces deux journées furent par*culières pour le réseau BEST : comme le veut la tradi*on lorsque la rencontre prend la forme d'une visite hors de France, aucun sujet spécifique n’a été choisi. Le but fut de dresser un portrait de la région de Bruxelles-Capitale. Après une première ma*née consacrée au contexte ins*tu*onnel et financier bruxellois, ainsi qu’à la mobilité de demain, nous avons pu observer en bateau la zone Canal, grand plan de rénova*on ur- baine, et finir la journée au Centre public d’ac*on sociale de Mo- lenbeek. Le lendemain, la sécurité et le logement ont occupé une ma*née bien remplie au Parlement bruxellois. Le concept de police intégrée belge a retenu l’amen*on du public, louant la collabora*on entre les différents niveaux de police. Ce fut l’occasion pour le réseau BEST de s’intéresser à un système Ce fut l’occasion pour le réseau tantôt différent des habitudes françaises, tantôt très similaire. Les défis auxquels Bruxelles est confronté sont bien souvent présents BEST de s’intéresser à un sys- dans d’autres villes européennes : taux de chômage élevé, essor tème tantôt différent des habi- démographique, pauvreté persistante, difficulté d’accès au loge- tudes françaises, tantôt très ment… similaire. Nous sommes très heureux d’avoir pu accueillir le réseau en Bel- gique, et espérons avoir apporté des pistes de réflexions pour les invités présents lors des rencontres. Rochdi Khabazi Directeur général de Bruxelles Pouvoirs locaux 12
1) 2) 4) Mise en contexte : La mobilité du futur SoluFons alternaFves cadre insFFonnel et pour un logement financier accessible à tous Région de Bruxelles-Capitale : Que sera la mobilité de Les habitats innovants et leur contexte et insFtuFons demain ? reconnaissance en Région bruxelloise Chris*an LAMOULINE, secrétaire > Brieuc DE MEEÛS, administra- général du Service public teur directeur général de la STIB > Nicolas BERNARD, professeur régional de Bruxelles (SPRB) (Société des transports inter- de droit à l’Université Saint- communaux bruxellois). Louis, spécialiste du droit et des poli*ques du logement Cadre insFtuFonnel des communes bruxelloises Projet de Plan Régional de Mobilité Des achats en parFe subsidiés > Philippe ROSSIGNOL, président par la Région de la Fédéra*on des secrétaires > Christophe VANOERBEEK, communaux bruxellois directeur général de Bruxelles- > Nathalie RENNEBOOG, Mobilité d i re c t r i c e gé n é ra l e d e l a Rénova*on urbaine à CityDev La coopéraFon intercommunale > Jean-François BROUWET, amaché juriste à Bruxelles 3) 5) Pouvoirs locaux Visites La sécurité, maFère collaboraFve Etat des finances des La zone du Canal de Bruxelles, Contexte et défis de la sécurité communes bruxelloises cadre industriel à haut potenFel à Bruxelles 2014-2018 > Tom SANDERS, directeur du > Jamil ARAOUD, directeur > Anne WILLOCX, directrice des département Stratégie territo- général de Bruxelles Préven*on Finances locales à Bruxelles riale de Perspec*ve ; & Sécurité Pouvoirs locaux > Mathilde BERLANGER, Jade KAWAN et Sven VERCAMMEN, chargés de projet chez Perspec- Police fédérale et locale belge : *ve structure et foncFonnement > Michaël JONNIAUX, commis- saire divisionnaire, chef de corps Le Centre public d’acFon sociale de la police de la zone Montgo- de Molenbeek-Saint-Jean mery (communes d’Emerbeek, > Géraldine BASTIN, présidente Woluwe-Saint-Lambert et Wo- du CPAS de Molenbeek luwe-Saint-Pierre). > Didier ROZEN, secrétaire général temporaire du CPAS, et collaborateurs. 13
#16 RENNES 26 et 27 avril 2019 La fabrique Transversalité des enjeux, transition énergétique et écologique, démarches participatives, jeux urbaine : d’acteurs publics et privés, “révolution managé- riale”, crise de croissance sont quelques uns des stratégies et défis ingrédients qui rendent la fabrique urbaine de plus en plus complexe. Ils imposent de nouvelles managériaux stratégies autant qu’une montée globale en compétence, de la part des agents des collectivi- tés, des élus et des structures dédiées aux opéra- tions d’aménagement. Ceme rencontre nous a permis d'appréhender l'aménagement de la ville en regard du contexte, des priorités poli*ques et des mul*ples acteurs qui concourent à la fabrique urbaine. Les exemples de villes détruites lors de la Seconde Guerre Mondiale, de villes portuaires ou de périmètres de collec*vités en pleine muta*on ont montré la nécessaire variété des poli*ques publiques en réponse à des situa- *ons toujours par*culières. La transi*on énergé*que, sans sur- prise, s’est largement invitée dans nos échanges, à travers les ré- ponses apportées par la configura*on des espaces publics, les modes de construc*on ou les services urbains. Le fil rouge de ceme rencontre aura été la no*on de partage de la fonc*on d'aménagement de la ville. En par*culier, l’après-midi commune au réseau BEST et au Club Le fil rouge de ceQe rencontre Ville Aménagement a donné lieu à un dialogue construc*f sur la coopéra*on entre les services des collec*vités et les structures aura été la no,on de partage d’aménagement dédiées (SEM, SPL, SPLA…), que nous aurons l’oc- de la fonc,on d'aménagement casion de prolonger.D’une manière générale, chacun des par*ci- de la ville. pants a souligné à sa façon que les collec*vités peuvent de moins en moins se penser en "propriétaires" de la fabrique urbaine. Elles ont intérêt à évoluer vers un rôle de régula*on et d'ensemblier vis- à-vis des acteurs privés, mais aussi de co-produc*on de la ville avec ses usagers comme avec leurs propres agents. Des échanges incontestablement riches de sens pour notre fonc*on de DGS dans sa dimension tant managériale que stratégique. Laurence Quinaut Directrice générale des services de Rennes Métropole 14
1) 2) 3) Stratégies Aménagement urbain, Projet urbain d’adaptaFon insFtuFons et citoyens et transiFon à de nouveaux enjeux énergéFque Comment Strasbourg adapte la Éco-quarFers de Stockholm : L’aménagement “change de fabrique de la ville aux enjeux concepFon et retour d’expé- mains” : comment s’inscrire sociaux et environnementaux rience dans le nouveau paradigme ? > Pierre LAPLANE, DGS de la ville > Ingela LINDH, ex-DGS de la > Brigime FOUILLAND, directrice et de l’eurométropole de Stras- ville de Stockholm exécu*ve de l’École urbaine de bourg Science Po L’aménagement dans une ville Aix Marseille Provence : nou- en transiFon : l’exemple de Rôle de l’aménagement dans la veau jeu d’acteurs pour une Dunkerque réinvenFon de Roterdam en métropole intense ville résiliente > Patrick LAMBERT, DGS de la > Domnin RAUSCHER, DGS de la communauté urbaine de Dun- > Joseph MELCHERS, directeur métropole Aix Marseille Pro- kerque de l’aménagement et du déve- vence loppement urbains de la ville de Romerdam Comment accélérer la rénova- La fabrique du projet urbain : Fon énergéFque du parc rési- jeux d’acteurs et mise en ten- denFel privé ? Stratégie d’atracFvité et de sion partenariat de la métropole de > Vincent AUSSILLOUX, directeur Lyon > Éric BAZARD, DG de la SPL des du département économie et Deux-Rives, président du Club finance de France Stratégie > Anne RINGLET, directrice de la Ville Aménagement maîtrise d’ouvrage urbaine de la métropole de Lyon > Laurent THÉRY, préfet hono- La transiFon énergéFque de raire, Grand Prix de l’urbanisme Nantes Métropole : du débat 2010 démocraFque à la feuille de Ville contractualisée, ville négo- route ciée : l’exemple de Rennes Faire la ville avec les citoyens : > Olivier PARCOT, DGS de la ville > Alexis MARIANI, directeur de la démarche Rennes 2030 de Nantes et de Nantes Métro- l’aménagement urbain et de pole l’habitat de Rennes Métropole > Laurence QUINAUT, DGS de la ville de Rennes et de Rennes Métropole Grenoble, ville en transiFon > Emmanuel ROUÈDE, DGS de la ville de Grenoble 15
#15 MARSEILLE 30 nov. et 1er déc. 2018 Métropoles, Les écarts se creusent entre les métropoles et le reste du territoire. Comment mieux répartir les cohésion retombées de la dynamique des métropoles ? La fusion avec les départements est-elle une solu- territoriale et tion ? Les débuts de réponse mettent notam- ment en évidence la nécessité d’approches simplifica*on contextuelles, différenciées et agiles. administra*ve Nous sommes entrés dans le “siècle des métropoles”, non en sui- vant une voie unique, mais par des chemins divers qui nous per- mement d’adapter notre ac*on à des contextes très différents. L’his- toire de la construc*on d’Aix–Marseille–Provence le montre suffi- samment, puisque c’est une loi spécifique qui a permis sa nais- sance, mais aussi parce notre métropole est à bien des égards aty- pique. Un cadre législa*f est bien entendu nécessaire si nous voulons que les métropoles jouent leur rôle dans la cohésion du territoire, ou plutôt des territoires. Mais la loi ne saurait prévoir toutes les situa- *ons, actuelles ou futures, auxquelles nous sommes et serons confrontés. La mise en ordre parfaite, et surtout uniforme, systé- ma*que, des compétences locales aux différents échelons n’appa- raît plus comme un passage obligé de l’efficacité. Je me réjouis par*culièrement que la rencontre BEST de Marseille ait abordé la ques*on, pour nous à l’ordre du jour, de la fusion entre métropoles et départements. Nos échanges, très riches, ont Le pouvoir d’auto-organisa- montré que cohésion territoriale et simplifica*on administra*ve, si elles ont par*e liée, ne passent pas forcément par les mêmes mo- ,on, le recours à des formes de dalités ni les mêmes calendriers. coopéra,on, la dynamique des Il en ressort également que le pouvoir d’auto-organisa*on, le re- jeux d’acteurs sont fondamen- cours à des formes de coopéra*on, la dynamique des jeux d’acteurs taux. sont fondamentaux. À chaque métropole de trouver les voies et moyens de sa performance, dans le respect des équilibres territo- riaux, à l’intérieur comme à l’extérieur de son périmètre ins*tu- *onnel. Jean-Claude GONDARD Directeur général des services d’Aix–Marseille–Provence Métro- pole et de la ville de Marseille 16
1) 2) 4) ConstrucFon métropo- Alliances urbain – pé- Fusions métropoles / litaine et relaFons in- riurbain – rural départements ternes Aix-Marseille-Provence : une CoopéraFon ou insFtuFons mé- Métropole de Lyon : esquisse de métropole atypique ? tropolitaines : quel choix pour bilan à 4 ans > Jean-Claude GONDARD, quelle échelle ? > Olivier NYS, DGS de la métropole Aix-Mar- > Philippe ESTÈBE, géographe, DGS de la métropole de Lyon seille-Provence directeur d'études à Acadie et de la ville de Marseille TentaFves d’introducFon d’au- > Vincent FOUCHIER, Observer les dynamiques entre torités métropolitaines en Italie DGA chargé du projet métropoli- les métropoles et leur hinter- tain à la Métropole > Giovanni VETRITTO, land directeur général de Casa Italia > Olivier PORTIER, économiste, (au sein du conseil des ministres) Une réponse rennaise : la ville conseil en analyse territoriale archipel Les cità metropolitane dans > Laurence QUINAUT, PerspecFves d’évoluFon des l’organisaFon territoriale de DGS de Rennes Métropole et de métropoles, entre dissociaFon l’Italie la ville de Rennes et coopéraFon > Luciano VANDELLI, professeur > Hugo Bévort, directeur de la de droit à l’université de Bologne Bruxelles : la relaFon Région / stratégie au commissariat géné- communes sous la loupe ral à l’Égalité des territoires Enjeux, opportunités et risques > Rochdi KHABAZI, des fusions métropole / dépar- directeur général de Bruxelles Pouvoirs Locaux 3) tement Points de vue de trois DGS suivis Gouvernance métropo- d’une discussion Le cas de Nantes Métropole litaine et compétences > Éric ARDOUIN, > Olivier PARCOT, DGS de Bordeaux Métropole DGS de Nantes Métropole et de La gouvernance métropolitaine > Philippe MAHÉ, la ville de Nantes dans les pays de l’OCDE DGS du département de la Gi- > AnŒ MOISIO, économiste, ana- ronde lyste de poli*ques à l’OCDE La commune, territoire de > Olivier PARCOT, proximité de l’eurométropole de DGS de Nantes Métropole Strasbourg La nécessaire adaptaFon locale > Pierre Laplane, de l’exercice des compétences DGS de l’eurométropole et de la > Jean-Bernard AUBY, ville de Strasbourg professeur émérite de droit pu- blic de Sciences Po Paris La métropole de Lyon vue de Villeurbanne > Éric Grignard, DGS de la ville de Villeurbanne 17
#13 TOULOUSE 29 et 30 juin 2018 Les mobilités Les mobilités sont au cœur des enjeux de gou- vernance et des projets de construction des mé- urbaines tropoles. en ques*ons Comment concilier mobilités et développement durable, intégrer les opportunités de l’économie numérique et collaborative, repenser les seg- mentations individuel /collectif, public / privé, articuler les offres par échelle territoriale, gérer les ressources… Le choix du thème des mobilités s’est imposé à nous en raison de sa permanente actualité et des nombreux enjeux qui s’y jouent : libé- rer nos métropoles de la conges*on et des nuisances environne- mentales liées aux transports, maîtriser les coûts du service public, mais aussi *rer par* des innombrables innova*ons qui s’y déve- loppent pour améliorer l’efficacité la qualité du service rendu sur nos territoires. Nous avons eu la chance de pouvoir l’aborder sous de nombreux angles : mise en perspec*ve, état des lieux, présenta*on de solu- *ons et retour d’expérience, y compris dans le détail de leur mise en œuvre. En ce domaine comme en tant d’autres, nous avons pu constater à nouveau combien la convergence des stratégies d’ac- teurs publics et privés pouvait être bénéfique, mais aussi mesurer La diversité des points de vue l’importance d’un travail de précision ne négligeant aucune consi- est l’un des apports précieux déra*on d’exécu*on. de nos rencontres La diversité des points de vue est l’un des apports essen*els de nos rencontres, où témoignent des représentants de collec*vités, d’en- treprises privées et de l’État, avec France Stratégie. Je salue aussi tout par*culièrement France Urbaine, dont le sou*en financier et la par*cipa*on nous sont précieux. André THOMAS Directeur général des services de Toulouse Métropole et de la ville de Toulouse 18
1) 2) 3) IntégraFon des enjeux OpFmisaFon des ré- InnovaFon de mobilité aux straté- seaux et des offres gies territoriales À Strasbourg, un Grenelle des OrganisaFon des transports de Libérer l'innovaFon de mobilité mobilités la région de Stockholm Comment encourager la trans- Rayonnement métropolitain, La Région gère et exploite l’en- forma*on numérique des trans- cohésion et inclusion territo- semble des transports en com- ports ? riales, plan climat–air–énergie. mun sur un territoire de 6 500 > Louis FERNIQUE, chef de la > Pierre LAPLANE, DGS de la ville km2. Mission ministérielle transports et la métropole de Strasbourg > Caroline OTTOSSON, directrice intelligents Le projet de Loi d’orientaFon sur mobilité et directrice générale de La révoluFon des véhicules au- les mobilités (LOM) la société des TC tonomes et des déplacements à Co-voiturage, cars express, ver- CoopéraFon territoriale à la demande dissement des flomes, sécurité, l’échelle de la grande métropole Comment peut-elle servir le bien programma*on des infrastruc- toulousaine commun, rôle des métropoles ? tures, péages urbains… À Toulouse, les mobilités sont > Patrick PÉLATA, Meta Strategy > Emmanuel de LANVERSIN et organisées à l’échelle de 4 inter- Consul*ng, ex-N° 2 de Renault Pierre des ROSEAUX, conseillers communalités et 108 communes. au ministère des Transports Rouen : 1er service de mobilité > Jean-Michel ÉVIN, directeur partagée et autonome à la de- LogisFque urbaine en région général de Tisséo SMTC (AOT) mande sur routes ouvertes en parisienne et réforme du sta- RégionalisaFon des transports Europe Fonnement ferroviaires : exemple de l’Occi- Rouen Normandy Autonomous Impacts sur les aménagements. tanie Lab : expérimenta*on publique Analyse des nouveaux usages Enjeux, financement et gouver- fin 2018. possibles de la voirie. nance stratégique et opéra*on- > Arthur NICOLET, président de > Louis JACQUART, chef de nelle des transports ferroviaires Transdev Rouen S.A.S, partenaire l’Agence de la mobilité de Paris régionaux. du projet Réaménagement de l’A35 en > Simon MUNSCH, DGS de la La Smart Mobility City d’Helsin- boulevard urbain région Occitanie ki : retour d’expérience sur la L’A35 délestée par le futur grand Comment faire de SNCF TER un mobilité comme service (MaaS) contournement ouest, levier d’un acteur central des mobilités par- Pionnière de la MaaS, Helsinki a projet urbain global. tagées ? appris “à la dure” une série de > Pierre LAPLANE Une transforma*on industrielle leçons. PlanificaFon urbaine et mobili- et culturelle au service des voya- > Sami SAHALA, chef de projet à tés : l’exemple du Grand Copen- geurs. l’unité d’innova*on de la Ville de hague > Anne BOSCHE-LENOIR, délé- Helsinki Longue tradi*on et nouvelles guée générale SNCF TER ini*a*ves. Financement public de la mobili- > Dorthe NØHR PEDERSEN, di- té rectrice générale de l’AOT du L’op*misa*on des recemes et des Grand Copenhague dépenses pour soutenir l’inves- *ssement public. > Guy LEBRAS, directeur général du GART 19
#12 STRASBOURG 13 et 14 octobre 2017 Inclusion sociale Les grandes villes, en première ligne face à l’ex- clusion et l’afflux de migrants, ne disposent pas et territoriale des des moyens adéquats pour les gérer. Il est temps de considérer les migrations comme un phéno- popula*ons mène permanent, appelant des politiques pu- bliques spécifiques. Y réagir dans l’urgence est la fragilisées pire des solutions. Nous avons eu des échanges très riches sur un sujet qui nous inter- pelle à la fois en qualité de professionnels responsables et de per- sonnes habitées de valeurs humaines. Il est aussi très représenta*f de la nécessité d’innover dans la construc*on des poli*ques pu- bliques. Ainsi, il est clair que certaines lignes ne bougeront que sous l’im- pulsion conjointe des citoyens, des élus et de l’administra*on. À cet égard, que les fonc*onnaires de la ville de Cologne se soient mobi- lisés en dehors de leur temps de travail, avec la popula*on, pour par*ciper à l’accueil des migrants lors de la “crise” de 2015–2016 en dit long sur un état d’esprit que je *ens à saluer. Il nous rappelle la noblesse du service public et le sens de son ac*on, qui est aussi celui de notre propre travail. Je re*ens aussi ceme phrase, prononcée par plusieurs intervenants : Je lance un appel à rejoindre “Laisser pourrir la situa*on n’est jamais une solu*on”. La laisser venir non plus, et nous devons être amen*fs à tous les signaux, ne Strasbourg dans la créa,on pas passer à côté. Notre responsabilité de dirigeants territoriaux est d’un réseau de villes hospita- parfois de montrer une voie possible sans nous réfugier derrière lières. des logiques de compétence, quand elles sont plus un frein qu’un cadre pour l’ac*on. Nous devons être acteurs et non suiveurs. Voilà pourquoi je profite de ceme rencontre pour lancer à mes collègues un appel à rejoindre Strasbourg dans la créa*on du réseau de villes hospitalières sur lequel nous travaillons aujourd’hui. Pierre LAPLANE Directeur général des services de l’eurométropole et de la ville de Strasbourg 20
1) 2) 3) Flux migratoires et Accueil et logement AcFon sociale des disposiFfs d’accueils des migrants et territoires réfugiés Les poliFques d’immigraFon et RelaFons d’une métropole avec leurs applicaFons en Europe L’accueil des réfugiés par la ville les acteurs de la solidarité Une comparaison entre la de Cologne Collabora*on et relais. France, l’Allemagne, l’Italie et Août 2015 – avril 2016 : Cologne > Jean-Claude GONDARD, l’Espagne. Des scenarii pour au- a fourni des logements à plus de DGS de la métropole Aix-Mar- jourd’hui et demain 5 000 réfugiés grâce à une très seille-Provence et de la ville de forte mobilisa*on. > Catherine WIHTOL DE WEN- Marseille DEN, directrice de recherche > Gabriele KLUG, Stadtkämmerin émérite du CNRS, et membre du de la ville de Cologne (1ère ad- Centre de recherches interna*o- jointe chargée des finances et Le SRADDET de la région nales de SciencesPo directrice des finances) Grand Est Le schéma régional d'aménage- ment, de développement du- Rôle de l’État dans la gesFon de Le logement des groupes vulné- rable et d'égalité des territoires, l’immigraFon rables à Stockholm : défis et ou*l de réduc*on de la fracture opportunités Accueil des demandeurs d’asile territoriale. et suivi des réfugiés, coordina- > Fredrik JURDELL, vice-DGS de la > François BOUCHARD, DGS de la *on et coopéra*on avec les col- ville de Stockholm, responsable région Grand Est lec*vités. de l’accueil, l’inser*on et la pro- tec*on sociale des “nouveaux > Didier LESCHI, directeur général arrivants” de l’Office français de l’immigra- Inclusion de familles rom “mi- *on et de l’intégra*on (OFII) grantes” à Strasbourg L'engagement de Barcelone Résorp*on d’un bidonville et pour les droits sociaux des im- ac*on globale en ma*ère de san- La prise en charge des popula- migrés et des réfugiés té, de scolarisa*on, d’ac*on Fons migrantes culturelle, d’accès à l’emploi et En 2015, la Ville s'est dis*nguée Un enjeu de cohésion entre poli- au logement. pour ses mesures d’accueil et *que de solidarité et poli*que d’aide malgré le manque de sou- > Yves Aubert et Maud Renon, migratoire. Rôle de l’État et des *en de l'État. Eurométropole de Strasbourg collec*vités territoriales. > Ricard FERNÁNDEZ ONTIVE- > Pierre HENRY, directeur général ROS, DGA en charge des droits de France Terre d’Asile TAST’in Fives sociaux (affaires sociales) à la ville de Barcelone Un projet innovant d’inser*on sociale et de lume contre la pau- vreté urbaine à travers un nou- Rôle des “pouvoirs locaux” de veau modèle économique et Bruxelles Capitale dans l’accueil social. des migrants > Michel VAYSSIÉ, DGS de la Ville Les dix-neuf communes bruxel- de Lille loises sont en première ligne face aux problèmes sociaux rencon- trés par ces popula*ons. > Rochdi KHABAZI, directeur gé- néral des pouvoirs locaux de la région Bruxelles Capitale 21
#11 BARCELONE 7 et 8 avril 2017 Organisa*on et fonc*onnement de la Ville et de ses satellites Comprimée entre mer et montagne Barcelone est une ville de 100 km2 où résident 1 605 000 habitants (2015), d’où une très grande densité (16 000 hab./km2). Elle représente 0,3 % du territoire de la Catalogne mais concentre 21 % de la popula,on catalane (7,5 mil- lions). L’aire métropolitaine de 36 communes sur 636 km2 avec ses 3,2 millions d’habitants en concentre 43 %. La popula,on étrangère de la ville représente 16,3 % de la popula- ,on totale et les Espagnols nés à l’étranger 20,7 %. 32 millions de touristes par an la visitent dont 23 millions pendant la journée seulement. Ada Calau, maire de Barcelone, a été élue en 2015 pour 4 ans par le conseil municipal de 41 membres. Les services sont organisés en 5 secteurs centraux d’ac,vités et territorialement en 10 arrondisse- ments et 73 quar,ers. La Ville contrôle aussi 45 satellites de statuts juridiques différents, tels que des SA municipales, des organismes autonomes locaux, des consor,ums, des fonda,ons, etc. Les services de la Ville, arrondissements inclus, emploient 6500 per- sonnes et ont un budget de 2,6 milliards d’euros. La holding munici- pale emploie 6100 personnes pour un budget total de 900 millions d’euros, ce qui donne un budget annuel consolidé de la Ville de 3,5 milliards pour un total de 12 600 salariés. Séminaire organisé par Bordeaux Métropole et le réseau BEST en coopéraFon avec la ville de Barcelone. Merci à son directeur gé- néral Jordi MARTI. 22
PROGRAMME Hôtel de Ville de Barcelona AcFva, so- Siège du Plan Delta Barcelone ciété municipale Accueil par : Le projet Porta 22 Accueil par : > Felip Roca, directeur des af- > Lorenzo di Pietro, directeur > Monica Mateos, directrice de faires interna*onales de la Ville et éxécu*f de l’entreprenariat et de l’arrondissement de Ciutat Vella secrétaire général de Métropolis, l’innova*on (Vielle Ville) l’associa*on mondiale des Visite de l’incubateur d’entre- Plan stratégique et méthode de grandes métropoles prises de la ville de Barcelone réalisaFon du Delta de la rivière > Jordi Mar•, directeur général Llobregat Puis : de la ville de Barcelone > Marc Garcia, directeur du Plan Déjeuner avec Sara Berbel, direc- > Marta Clari, directrice des Delta trice générale de Barcelona Ac*- droits des citoyens va Transparence et responsabilité au sein du conseil municipal et des services Barcelona de Serveis > Joan Llinares, directeur des Municipals, société services généraux municipale Le modèle financier de la ville de Accueil par : Barcelone > Ignasi Armengol, directeur gé- > Jordi Ayala, directeur de la pré- néral sidence et des finances Puis : Dîner avec Antoni Fernandez, directeur général responsable de la supervision des sociétés muni- cipales. 23
#10 BORDEAUX 21 et 22 octobre 2016 Réforme La réforme territoriale a ouvert de gigan- tesques chanFers simultanés dans l’organisa- territoriale : Fon des collecFvités, d’autant plus complexes qu’ils touchent aussi aux relaFons de ces col- dynamique lecFvités les unes avec les autres. Ce qui n’em- pêche pas les DGS d’y voir un puissant levier de et contrecoups progrès. Pas plus que la planche anatomique ne fait le corps, la carte ne fait pas le territoire et l’organigramme ne fait pas l’organisa*on. La vi- sion sta*que est peut-être rassurante, mais elle est fausse. Nous qui sommes des “territoriaux” sentons bien combien le temps, les hommes, les rela*ons, les projets sont la ma*ère même de ces en*tés que nous appelons territoires et organisa*ons. Sans eux, pas de mouvement, pas de dynamique. C’est peut-être ceme percep*on qui nous rapproche, par delà les réalités locales assez différentes que nous rencontrons, en Italie, en Suède, à Marseille, Strasbourg, Bordeaux ou ailleurs. La réforme territoriale nous place devant des enjeux d’efficacité extraordinairement mul*ples, où le temps, à différents niveaux, joue un rôle clé. Pour prendre une ques*on parmi d’autres, quelle est la meilleure façon de s’y prendre pour transformer nos organi- sa*ons : progressive ou “grand soir” ? Le temps, sans lequel il n’y a pas La réponse dépend évidemment du contexte et elle est loin d’être de dynamique, est une compo- évidente. D’où l’intérêt d’en débamre entre collègues, avec l’éclai- sante essen,elle des territoires. rage d’autres pra*ques européennes, de recherches et de données sta*s*ques qui élargissent notre champ de vision et s*mulent notre réflexion. Éric ARDOUIN Directeur général des services de Bordeaux Métropole et de la ville de Bordeaux 24
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