LETTRE D'INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020 - Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France LETTRE D’INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020. Bonne et heureuse année du Rat de Fer! Depuis le 25 janvier, nous avons quitté l’année du Cochon de Terre pour entrer dans celle du Rat de Fer, inaugurant ainsi un nouveau cycle zodiacal chinois. La légende voudrait que l’Empereur de Jade organisa une course entre les animaux dont les douze premiers vainqueurs pourront donner leur nom à une année. Le Rat et le Chat arrivèrent les premiers à la rivière mais ni l’un ni l’autre n’osèrent la traverser. Quand vint le Buffle, le Rat lui demanda de les transporter. De nature serviable, le Buffle accepta des les aider. Aussitôt, le Rat et le Chat sautèrent sur son dos. Au milieu du fleuve, le Rat poussa le Chat dans l’eau (d’où la haine farouche entre ces deux animaux et la crainte du chat de l’eau). Avant d’atteindre la rive, le Rat bondit de la tête du Buffle pour atteindre le premier la ligne d’arrivée, bernant ainsi son bienfaiteur. Ainsi, à travers cette légende, se dessinent les caractères dominants de ce rongeur. Doué Georg Flegel (1566-1638) d’une grande intuition et d’un instinct développé, s’il est un fin stratège et un bon Nature-morte aux desserts, 1600-1650, tacticien, il est aussi un être égoïste. Pour atteindre ses objectifs, parvenir à ses fins, il ne Huile sur toile, 22x 28 cm Alte Pinakothek, Munich. recule devant aucun compromis temporaires ni bassesses. S’il est prévoyant, c’est souvent au détriment des autres. Du fait qu’il aime s’approprier des biens d’autrui, il est associé à la cupidité et à la friponnerie. Dans le théâtre sino-vietnamien, les mandarins cupides et mesquins sont souvent comparés à des rats. Son ingéniosité et son habileté à trouver et entasser d’importante réserves de nourriture, sans oublier sa forte capacité de se reproduire, font de lui un symbole de la prospérité et de la fertilité. Au Japon, il est le compagnon et le messager du dieu de la Richesse, Daikokuten (ou Daikoku). Au Vietnam, le 10e jour de la 1ère lune est la nuit du « mariage des rats » et on disposait sur le sol de minuscules offrandes aux rongeurs. Cette fête est présente sur les estampes populaires de Đông Hồ, « Rat qui marrie sa fille ». Un gros rat vivant dans une boutique est un présage de prospérité, d’où son surnom « rat précieux » (jin shu). Le rat des champs est lui vénéré comme le Jeune Dieu Gardien des Greniers. Le rat est considéré comme un animal divin car il parvient à survivre à tout type de catastrophes naturelles. Il est également doté d’un pouvoir de divination comme illustre ce conte entre un rat sauvant un lettré : une nuit, un rat surgit dans la maison d’un lettré en train de travailler et se livra à des pitreries. Énervé, l’homme quitta sa table pour le chasser. Juste à ce moment, une poutre tomba à l’endroit où le lettré était assis. Le rat s’inclina et partit. Son esprit curieux et sa vivacité d’esprit sont incarnés par Mûshika, le petit rat qui sert de véhicule à Ganesh. Il complète la sagesse et l’intelligence du dieu éléphant par sa malice et son agilité. Ainsi la force mentale n’est rien sans sa moitié : la subtilité qui permet d’accéder aux pensées sous-jacentes, aux enjeux cachés des problèmes qu’on cherche à démêler. Le rat est donc un animal ambivalent comme le sera l’année placé sous son signe ! Sans oublier de le Fer personnifie la force, la fermeté, la détermination... Jarre Vietnam, Chu Ðậu, ca. 1450–1500, Grès porcelaineux à décor peint en cobalt sous couverte Asian Art Museum, Los Angelès. Terrine Chine, dynastie des Qing, ca. 1755, Porcelaine à décor peint en émaux sur couverte, Collection privée. Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ACTIVITÉS SFECO CONFÉRENCE SFECO Camille Bertrand, doctorante, nous parlera des Bleu et blanc d’exportations au XVIe siècle en contexte de fouilles archéologiques terrestres, le jeudi 06 février 2020 à 18h30. Destinées pour les marchés européens mais aussi pour l'Asie du Sud-Est, le Proche-Orient ou l'Inde, les céramiques chinoises dites bleu et blanc produites pour l'exportation ont connu une large diffusion, en atteste les cargaisons de nombreuses épaves retrouvées et ce depuis le XIVe siècle. Également de nombreuses fouilles archéologiques terrestres – d'église, de ville, de marché, de port, etc – ont permis de découvrir de nombreux témoignages de la circulation de ces céramique Cette conférence propose de s’attarder sur les céramiques issues de sites archéologiques et datées du XVIe siècle, en les posant en regard aux céramiques du plafond du « salon aux porcelaines » datant de la fin du XVIIe siècle du palais de Santos, actuelle ambassade de France à Lisbonne. Ces céramiques sont donc représentatives d’échanges s’étendant depuis la Chine jusqu’en Europe, en passant par l’Inde, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique et allant jusqu’en Amérique. Puis de s'attarder sur les limites liées à la datation et à l'exploitation Céramiques provenant du des données issues de contexte de fouilles archéologiques terrestres. complexe religieux de St Augustin, Goa, Inde. Conférence SFECO Heritage and Us conserve it for Jeudi 09 janvier 2020 à 18h30 the future, quarterly e-journal, year 3, Issue 3, Sept/Oct 2014 Auditorium du musée des Arts Décoratifs 111 rue de Rivoli 75001 Paris VISITE DE L’EXPOSITION BLANC DE CHINE, TRADITION ET MODERNITÉ Le commissaire de l’exposition Blanc de Chine, tradition et modernité, Zheng Yongsong a eu la gentillesse de faire une visite privée aux membres de la SFECO le vendredi 10 mars 2019 à 11h30. Cette exposition présente 22 sculptures de 7 artistes contemporains représentatifs de Dehua dont des grands maîtres comme Qiu Shangjiong, Chen Minglian ou Su Xianzhong. L’exposition s’organise autour de deux thèmes : la tradition et la modernité. Elles sont une illustration exacte de la création locale. Aujourd’hui, la plupart des artistes de Dehua, regroupés dans “le courant traditionnel”, reprennent les motifs des anciens. Néanmoins, ils ne se contentent pas de les copier. Ils étudient la nature de la porcelaine pour améliorer et perfectionner les techniques ancestrales de fabrication, à partir de la composition chimique de la pâte et de la couverte, des techniques de cuisson et de modelage. A presque quatre-vingt-dix ans, Qiu Shuangjiong se consacre à la création de sculptures en porcelaine depuis la fin des années 1980. Il s’est lancé dans l’amélioration du procédé de cuisson, en remplaçant les fours à bois par les fours électriques. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Xiamen, Li Jinfeng perfectionne les techniques ancestrales et est très sensible aux détails des oeuvres, tels les doigts de Guanyin. Chen Mingliang, érudit et collectionneur de porcelaine ancienne, et son fils Chen Shiwei illustrent la transmission du savoir- faire. Bien que les sujets traditionnels occupent une place incontournable à Dehua, certains artistes essaient de dépasser cette limite. Ils n’adoptent pas une attitude de rupture totale mais s’emparent de l’idéologie du confucianisme “le juste milieu” : ils réalisent des créations personnelles en s’inspirant des motifs anciens. Ainsi, « Des objets » du couple, Jian Lihua et Chen Yihui, combinent les motifs anciens du blanc de Chine (le trait de vêtements, les fleurs, etc.) et des objets de la vie quotidienne (Coca-cola, la boîte de yaourt). Ou encore l’exemple du « papier », de leur professeur Su Xianzhong, qui met en valeur les matériaux et présente un papier volant afin de souligner la spécificité de pâte de Dehua et sa technique de fabrication : délicate, facile à manipuler mais fragile. Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France Qiu Shuangjiong (Dehua, 1932), Bodhidharma, 2017 Porcelaine,H. 39,5 cm Chen Yihui (Longhai, 1989) Jian Lihua (Zhangzhou, 1988) Objet : Evolution 1, 2017 Porcelaine, H. 9,5 cm Chen Shiwei (Dehua, 1988) Dieu de la littérature (détail), 2018 Porcelaine, H. 36 cm EXPOSITIONS PARIS Tekkal, couleur de Corée Jusqu’au 14 février 2020 Centre culturel de la Corée, 20 rue de la Boétie, 75008 Paris http://www.coree-culture.org/tekkal-couleurs-de-coree,4420.html Cette exposition aborde le thème de la signification et de l’usage des couleurs dans la vie et la culture des Coréens. Elle est réalisée en collaboration avec le Musée National du Folklore de Corée et constitue une première en France. Le bleu du ciel, le rouge flamboyant du coucher de soleil, les camaïeux de vert d’une forêt... Tout ce qui nous environne a une couleur et la nature qui change au fil des saisons nous offre une large palette de nuances. Tous les jours, nous faisons la rencontre de couleurs diverses et variées. Nous associons chacune d’entre elles à des images et prenons des décisions sur nombre de sujets en fonction d’elles. La manière de percevoir les couleurs et leur symbolique ne sont pas les mêmes sous toutes les latitudes. Elles dépendent de la culture, de la vision du monde et des us et coutumes qui diffèrent dans chaque pays. Les trois volets composant cette exposition, « Monochrome », « Jeu de couleurs » et « Polychrome », sont illustrés par un ensemble d’objets à la fois traditionnels et contemporains dont la plupart font partie du quotidien des Coréens. Ils nous permettent de mieux appréhender la complexité d’un univers aux nuances colorées riches de sens. Ainsi, le public français pourra découvrir dans cette superbe exposition le raffinement des costumes traditionnels coréens (hanbok) et leurs teintes chatoyantes, de magnifiques broderies aux couleurs éclatantes mais aussi de délicates porcelaines blanches, des peintures, des coiffes, des sceaux… tous ces objets – plus de 200 ! – ayant en commun de participer à ce « grand festival des couleurs de Corée ». Un festival permettant de mieux appréhender leur signification profonde, leur symbolique et l’art spécifiquement coréen de les combiner. L’Inde, au miroir des photographes. Jusqu’au 17 février 2020 Musée Guimet Paris https://www.guimet.fr/event/linde-au-miroir-des-photographes/ Présentant quatre-vingt-dix tirages originaux, de paysages, d’architectures, de scènes de la vie quotidienne ou encore de personnages, cette exposition illustre la grandeur de la civilisation indienne, et comment les photographes de cette seconde moitié du 19e siècle façonnèrent à l’étranger l’image d’un pays pour beaucoup encore mystérieux et inconnu. En 1839 la naissance de la photographie est annoncée à Paris. Immédiatement, la presse britannique s’en fait l’écho dans les grandes villes indiennes. Une décennie plus tard, Bombay, Calcutta et Madras sont les foyers de son développement technique et artistique. Le Raj, les Indes britanniques, fondé en 1858, offre un cadre propice à son essor, notamment par l’entremise de militaires, avant même l’arrivée de civils talentueux. Parmi ceux-là, le sergent Linnaeus Tripe débute dès 1854 et se présente à l’exposition de Madras où le jury qualifie son travail de « meilleure série de vues photographiques sur papier ». La qualité de Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ses épreuves fait de lui un auteur majeur des débuts de la photographie. Peu après, William Baker, sergent retraité, fonde vers 1861 à Murree (Pakistan actuel) le studio Baker & Burke avec John Burke qui le reprend en 1873 sous le nom de John Burke Studio. Avec son associé, il réalise parmi les tout premiers paysages du Cachemire. Cette invention technologique occidentale contribue à façonner l’image du pays. Les lumières de l’Inde, travaillées par l’œil des photographes, fournissent des sujets variés et inépuisables. Chaque État a sa part d’originalité – et plus particulièrement ceux du nord du pays pour la somptuosité de leur architecture – dans sa diversité ethnographique ou encore la majesté de ses paysages. Les villes « icônes » telles que Delhi, Fatehpur Sikri, Agra ou l’ancienne Bénarès (aujourd’hui Varanasi) et les sites archéologiques ou monuments célèbres (Elephanta, Qubt Minar, Taj Mahal) ont fasciné leurs contemplateurs qui ont su en saisir la monumentalité et la grande richesse de détail. L'étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris. Jusqu’au 09 mars 2020 Musée Guimet Paris https://www.guimet.fr/event/seoul-paris-letoffe-des-reves-de-lee-young-hee/ Consacrée par son pays comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l’image d’une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé et de sa tradition raffinée. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le hanbok, le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s’épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d’un hanbok libéré. Lee Young-hee entame une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu’elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l’histoire du costume. Ensemble elles s’attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d’après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1394-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d’une extrême rareté. Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l’identique, l’emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s’alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu’elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. PROVINCE Une des provinces du Rococo. La Chine rêvée de François Boucher Jusqu’au 2 mars 2020, Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon Besançon http://www.mbaa.besancon.fr/exposition-une-des-provinces-du-rococo-la-chine-revee-de-francois-boucher/ François Boucher, l’une des figures les plus illustres de l’histoire de la peinture au XVIIIe siècle avec Watteau et Fragonard, fut aussi l’un des artistes qui œuvra avec le plus de talent au renouvellement des arts décoratifs. Au moment où la Chine, cette civilisation aussi ancienne que lointaine, se rapproche de la France par le biais du commerce des objets d’art, Boucher en devient l’un des collectionneurs et le porte-parole : il peint de nombreux sujets inspirés par la Chine qui se diffusent presque aussitôt dans les décors parisiens autant que dans les recueils d’estampes et, bien logiquement, au travers des arts décoratifs, la porcelaine, le mobilier et plus encore la tapisserie. Cette exposition sera consacrée à l’une des plus belles curiosités du musée, la série de dix peintures réalisées par François Boucher en 1742 pour servir de modèles aux lissiers des ateliers de Beauvais, qui mettront sur le métier pendant vingt ans la seconde Tenture chinoise. Conservés au musée depuis le legs de Pierre-Adrien Pâris en 1819, qui les avait acquis à la vente Bergeret de Grancourt de 1786, ces modelli constituent le point de départ d’une réflexion sur la place de la Chine dans l’art de Boucher dont les commissaires, Yohan Rimaud, conservateur en charge des collections beaux-arts et Alastair Laing, commissaire associé, proposeront une approche renouvelée. L’exposition propose une incursion dans la Chine telle que se la représentait François Boucher, artiste et collectionneur du XVIIIe siècle. Le parcours de l'exposition, construit autour de cinq thèmes commencera par deux sections consacrées au commerce parisien des objets exotiques et à la collection de François Boucher. On y découvrira l'artiste comme l'un des principaux Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France collectionneurs d'objets d'art asiatiques du XVIIIe siècle. En présentant les objets d'art asiatique vendus à Paris à cette époque, l'exposition offrira également une relecture des peintures à motifs chinois de Boucher. La quatrième section dévoilera (pour la première fois) la série de 10 peintures réalisées par François Boucher pour la tenture tissée à Beauvais en 1742. La dernière section évoquera l'influence des créations de Boucher sur les arts décoratifs qui a rayonné en France et au-delà. L'exposition réunira ainsi des objets d'art asiatiques et européens, des dessins, estampes, peintures et tapisseries, qui permettront d'évoquer de manière inédite la culture visuelle de François Boucher et la pratique d'un artiste-collectionneur parisien du milieu du XVIIIe siècle. François Boucher (1703 - 1770), Le Repas de l’empereur de Chine, 1742, huile sur toile © Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, photographie Arcanes Manufacture royale de Beauvais, Le Repas de l’Empereur de Chine. Tapisserie de basse-lisse, laine et soir. Paris, galerie Deroyan et Maison Machault. Bai Ming Vibrations de la terre Jusqu’au 15 mars 2020 Kéramis Centre de Céramiques La Louvière, Belgique https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/objects/PDF/9782930451305_01.pdf Bai Ming est né en 1965 à Yugan, en Chine, à une centaine de kilomètres des anciennes manufactures impériales de porcelaine de Jingdezhen. En chinois, Bai Ming signifie "lumière blanche", un nom prémonitoire pour un artiste en porcelaine, et c'est précisément ce qui transparaît dans le travail céramique et pictural de l'artiste. Rénovateur de la céramique chinoise des années 90, Bai Ming transforme les formes et la matière : les objets utilitaires deviennent des sculptures où viennent se déposer des motifs évocateurs aux couleurs chatoyantes. Après plus de 20 expositions personnelles en Chine, en France, en Corée du Sud, aux États-Unis, au Portugal... Bai Ming présente pour la toute première fois ses créations céramiques et picturales en Belgique, à Keramis. Il s’agit de la plus importante rétrospective de l’artiste en Occident. Au total près de 200 œuvres seront présentées au public dont deux installations majeures comprenant l’une 40 pièces et l’autre 80 pièces. Le commissariat de l'exposition est assuré par Christine Shimizu, conservateur général honoraire du patrimoine et spécialiste de la céramique asiatique ancienne et contemporaine. Elle a notamment occupé le poste de directrice du Musée Cernuschi, musée d'art asiatique de la Ville de Paris jusqu'en 2015. Hokusai, Hiroshige, Utamaro… Les grands maîtres du Japon, la collection Georges Leskowizc Jusqu’au 22 mars 2020 Hôtel de Caumont - Centre d’art Aix en Provence https://www.culturespaces.com/fr/hokusai-hiroshige-utamaro-grands-maitres-japon-collection-georges-leskowizc L’Hôtel de Caumont-Centre d’art présente les coutumes et la culture japonaise de l’époque Edo (1600-1867), à travers plus de 150 estampes ukiyo-e et autres objets remarquables dévoilés au public français pour la toute première fois. Ils sont pour la plupart issus de la collection de Georges Leskowicz, l’une des plus importantes collections d’estampes japonaises dans le monde. En plus d’objets et manuscrits anciens, la collection de Georges Leskowicz regroupe aujourd’hui 1800 estampes ukiyo-e, signées des grands maîtres Harunobu, Utamaro, Sharaku, Hokusai, Hiroshige dont des chefs-d’oeuvre comme Les Trente-Six Vues du Mont Fuji (1832–1833) d’Hokusai, Les Soixante-neuf stations de la route Kisokaidō d’Hiroshige et Eisen ainsi qu’un ensemble unique en France, de Surimono, qui seront le coeur de l’exposition. Les ukiyo-e, « images du monde flottant » en japonais, désignent un nouvel art de vivre, reflet des plaisirs populaires de l’ère Edo (ancienne Tokyo), sous la dynastie Tokugawa. Cette période est caractérisée par une effervescence artistique et culturelle mais aussi par un enfermement vis-à-vis de toute influence étrangère. Estampes rares et raffinées, réalisées avec des matières précieuses et issues de techniques particulièrement élaborées, les Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France surimono associent des compositions figuratives et des textes poétiques. Tirées en un petit nombre d’exemplaires, elles sont destinées à des cercles restreints d’intellectuels ou élites culturelles. Représentant ainsi la quintessence du raffinement japonais, ces oeuvres illustrent tout l’éventail de thèmes et images caractéristiques de la vie et de la culture de l’ancien Japon parcouru dans l’exposition : les motifs naturels et les scènes de vie quotidienne ; la représentation des acteurs du théâtre kabuki et des belles habitantes de Yoshiwara ; les natures mortes liées aux célébrations du Nouvel An ; les scènes de genre et érotiques ou, encore, les héros et les légendes traditionnelles. À cet ensemble d’estampes particulièrement précieuses viennent s’ajouter d’autres oeuvres majeures des mêmes artistes, mais aussi d’autres noms célèbres tels que Harunobu, Utamaro, Koryūsai, Sharaku, Toyokuni, Kunisada. Faisant écho aux imageries des surimono, ces estampes montrent toute la variété technique et iconographique d’un art ancestral et fascinant. Aux représentations des courtisanes font écho des kimonos, chapeaux insolites et d’autres accessoires féminins tandis que les représentations gravées des légendes de guerriers et samouraïs sont accompagnées, entre autres, par des casques originaux et par des armures spectaculaires. Des écritoires, des ustensiles et des objets de la vie quotidienne, ainsi que des reproductions photographiques et des extraits de films, constituent à immerger le visiteur dans la vie quotidienne du Japon ancien. Utagawa Hiroshige (1797 - 1858), La fôret près du sanctuaire Masaki au bord de la Sumidagawa, 1857, nishiki-e, 35,5 x 25,5 cm Collection Georges Leskowicz, © Christian Moutarde Totoya Hokkei (1757 - 1820), Kintarô rêvant sa jeunesse, 1829 nishiki-e, gaufrage, pigment métallique, shikishiban surimono 28 x 17,9 cm, Collection Georges Leskowicz, © Fundacja Jerzego Leskowicza Céramiques gourmandes Jusqu’au 28 mars 2020 Fondation Bernardaud Limoges https://www.bernardaud.com/fr/la-maison-bernardaud/la-fondation-d-entreprise-bernardaud Quand l’art devient gourmet, gourmand et complètement baba des plaisirs de la bouche, qu’il invente des mets, des desserts, des pièces montées ou des scènes de banquets, qu’il nous met le nez dans nos assiettes, qu’il interroge notre rapport à la nourriture - coupable, sensuel, problématique - ça donne Céramiques gourmandes, une exposition imaginée par la fondation d’entreprise Bernardaud, avec quatorze artistes internationaux qui raffolent de la céramique : la crème de la crème ! Entre la terre cuite et la bonne chère, une longue amitié. La gourmandise inspire les artistes de toutes les époques ; ce que l’on mange dit tant de l’homme, du monde, de ses excès. Les festins sont ici des prouesses techniques, et se dégustent à l’œil. Comme une promesse. On y entendrait presque des « hum », des « miam », et des « encore ». Au XVIIIe siècle aussi, par vogue naturaliste, les céramistes se livrent au jeu du trompe l’œil. Des fantaisies en faïence et en porcelaine, assiettes garnies ou présentoirs déguisés, connaissent dans toute l’Europe - Angleterre, Hongrie, Allemagne, France - une mode contagieuse. On imite des radis, des quartiers d’artichauts, des œufs durs, parfois inondés de mayonnaise. On sort des fours des compotiers chargés d’olives et de bouchées à la reine. On fabrique des terrines en forme de faisans, de canards, de coqs, des plats déguisés en cœur de laitue et en bottes d’asperges, ou bien des bonbonnières en citrons. Bestiaire et potager, tout y passe pour décorer les tables d’apparat.Car la gourmandise reste une affaire de goût. Les goinfres sont fustigés ; le raffinement du gastronome encouragé. Ce que l’on mange révèle ce que l’on est. Et dans nos sociétés de croissance devenues obèses, la question de l’alimentation est au cœur des enjeux sanitaires, politiques, écologiques. Shayna-Leib Baked Alaska © Eric Tadsen Jae Yong Kim Donut Madness, 2016-2018 © Alessandra Cenn Yuko Kuramatsu © Yuko-Kuramatsu Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ÉTRANGER The Porcelain Room, Chinese Export Porcelain Du 30 janvier au 28 septembre 2020 Fondation Prada, Milan, http://www.fondazioneprada.org/project/the-porcelain-roomchinese-export-porcelain/?lang=en “The Porcelain Room” brings together examples of porcelains made from the 16th to the 19th centuries for different markets, religions, and social groups. The project illustrates how efficient the Chinese were in understanding the taste and the demand of each segment of the market, and tailoring their production accordingly. Divided in three sections, the display is conceived as a room within-a-room, a brown velvet covered structure, integrating several vitrines and an intimate space decorated in gold. The largest number of early 16th to mid 17th century Ming dynasty porcelains with European iconography ever shown together constitutes the beginning and the core of the exhibition. “First orders” is a term usually attributed to the very first commissions of Chinese porcelains by the Portuguese after their arrival in China. Early Western orders are extremely rare, with only around 150 having survived to the present day. Over 45 examples have been selected for this exhibition, on loan from the most relevant public and private collections from all over the world, representing the entire array of “First orders”, in terms of typology, iconography, and period of manufacture. This first section also includes a small group of rare examples made for the Islamic market. The second part features a wide selection of daily use objects interpreted as natural and surprising forms representing animals, fruits and vegetables, in order to explore the impact and exoticism of Chinese table wares made for Western markets. These were created around the 1760’s for extraordinary table sets in order to amuse guests dining in wealthy households. The third focus pays homage to the tradition of porcelain rooms, the magnificent installations created in European palaces and aristocratic houses in the 17th and 18th centuries and incorporating Chinese porcelain with mirrors, lacquer panels and gilded carved wood. Extraordinary rooms were created all across Europe, including Portugal, Spain, the Netherlands, England, France, Germany and Denmark. Some of the most iconic cases still survive such as the ceiling of the Santos Palace in Lisbon, realized between 1667 and 1687 and the porcelain room at the Charlottenburg Palace in Berlin, built between 1695 and 1705. The exhibition is part of a wide range of research that the foundation has undertaken, extending its activities to a plurality of expressive languages that cross the boundaries of contemporary art. Without creating hierarchies and distinctions between visual arts, craftsmanship, design and mass production, the exhibition emphasizes the creative value of the Chinese export porcelain by revealing its refined workmanship to a wider audience and not only to experts. The choice to set up “The Porcelain Room” in one of the exhibition spaces of Torre, which houses a selection of works from Collezione Prada, triggers a dialogue between contemporary and ancient art, a confrontation between collections of objects and installations from different cultural universes. Bowl China, Ming dynasty, Wanli period Porcelaine Private collection Tureen, China, Qing dynasty, Porcelain, Private collection. Kuniyoshi + Jusqu’au 16 février 2020 MAK – Museum of Applied Arts Vienne, Autriche https://www.mak.at/en/kuniyoshi Utagawa Kuniyoshi is renowned as one of Japan’s great artists of the nineteenth century. Manga and Anime are practically inconceivable without his visual imagery. He produced artistic and technically ground-breaking prints that were very popular with the general public. To celebrate the 150th anniversary of Austrian-Japanese friendship, the MAK is holding an exhibition on the Japanese ukiyo-e designer Kuniyoshi and his artistic and cultural milieu. Utagawa Kuniyoshi (1797–1861) could be counted as one of the central figures in the history of Japanese color woodcut prints towards the end of the Edo Period (1603–1868). Together with the leading publishers of his era and with other artists of the Utagawa School, including Utagawa Hiroshige (1797–1858) and Utagawa Kunisada I (1786–1864), he created prints that Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France are artistically and technically ground-breaking and yet very popular among the broad-based public. As a designer of commercial products he was always scouting for fresh impulses and new themes, and a new visual vocabulary. Besides single sheets and series, often produced in close cooperation with the entertainment industry, he interwove into his works cutting and cynical criticism of the upper-class establishment, which endeavored to prevent social change through tougher censorship and restrictions. Many exhibitions on Kuniyoshi and his era have taken place across the globe in recent years, mainly focusing on political critique and humoristic narratives, also “tales of heroes.” Significantly, these are the very themes that are only sparsely represented in the extensive MAK Asia Collection. The MAK houses color woodcuts by Kuniyoshi and his contemporaries that in their profile and compilation are unique across the world. The collection of Japanese color woodblock prints from the late Edo Period was compiled for the most part around 1900; here, two collector personalities must be singled out: Heinrich Siebold (1852–1908), whose collection found its way between 1892 and 1905 into the Viennese collections of Asian art, and Richard Lieben (1842–1919), from whose estate an extensive and superlative ukiyo-e collection was bequeathed to the MAK. Therefore this exhibition in the anniversary year is a wonderfully fitting opportunity to show Kuniyoshi’s works in the way that only such collections with their historically compiled holdings are capable of and therefore, in addition, to provide insight into the strategy of European ukiyo-e collectors in Vienna around 1900. In a total of eight sections, the exhibition KUNIYOSHI + positions his work in the center of the Utagawa school: innovations in content and aesthetics make Kuniyoshi’s oeuvre act as a mirror reflecting the great political and social changes in Japan in the nineteenth century. Utagawa Kuniyoshi, Daruma- ken game, 1847 © MAK / Georg Mayer Utagawa Kuniyoshi, The Councilor Masatsune, poem 94 from the series Comparisons to the Ogura anthology of the hundred poems by a hundred poets , around 1845 © MAK / Georg Mayer Ukiyoenow Jusqu’au 16 février 2020 MAK – Museum of Applied Arts Vienne, Autriche https://www.mak.at/en/kuniyoshi The significance given today to the fascinating world of the woodblock print (ukiyo-e) is impressively showcased in the works of Masumi Ishikawa and Megumi Ōishi (UKIYO-E PROJECT) and the graphic designer Andrew Archer. All of them resort to the typical visual elements and techniques of the Japanese woodblock print, nevertheless, the dominant subjects of their works include such contemporary themes as music and sport. The exhibition UKIYOENOW: Tradition and Experiment shows contemporary approaches to the traditional color woodcut and poses the question of how far the different production forms—traditional handicraft and digital print—are affecting the further development of the ukiyo-e. This will be the first presentation in Europe of works by Masumi Ishikawa (b. 1978 in Tokyo) and Megumi Ōishi and the graphic designer Andrew Archer (b. in Auckland), which translate motifs from pop culture and sport into the aesthetic of the ukiyo-e. Both artists stand for the renewal of the idiom and visual imagery of the Edo Period (1603–1868) and are trailblazers for the globalization of Japanese art. While theme, style and technique of the ukiyo-e were specifically Japanese until the twentieth century, a hundred years later an artistic language evolved out of it that has served artists throughout the world. Ishikawa, Ōishi and Archer borrow from the typical visual elements and techniques of the Japanese color woodcut, but their subjects are contemporary phenomena from the global world of entertainment: music and sport. With the aim of reviving the ukiyo-e, in 2014 the Ukiyo-e Project was founded, which interprets new motifs using traditional production techniques. In the MAK exhibition UKIYOENOW the elaborately designed prints are on show for the first time in their entirety outside Japan. In contrast to traditional production methods in the Ukiyo-e Project, Andrew Archer’s works are produced digitally. The Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France graphic designer, who lives in Melbourne, combines his passion for basketball and ukiyo-e in his most extensive series yet, EDO-BALL, in publication since 2013. This dynamic picture series produced in high-quality digital print follows Kuniyoshi and his pupil Yoshitoshi in style and spellbinds viewers with its individual wit and humor. Masumi Ishikawa Monstrous Ukiyo-e, Tokyo, 2015 Woodblock print © UKIYO-e PROJECT Andrew Archer The Dirkiryo, from the series Edo Ball, 2018 Giclée print © Andrew Archer, Melbourne Lost at sea. Art recovered from shripwrecks Jusqu’au 22 mars 2020 Asian Art San Francisco http://www.asianart.org/exhibitions/lost-at-sea A fierce three-headed serpent and a mysterious female deity were among the nearly two dozen 12th-century stone reliefs from Central Vietnam that lay unseen at the bottom of the Arabian Sea for nearly 120 years. Almost 5,000 miles away in the South China Sea, blue- and-white ceramic bowls, plates and jars rested in the hold of a sunken ship off the coast of Vietnam for more than five centuries. Preserved like time capsules under the seas, these shipwrecks contained artworks that were excavated in the 1990s by marine archaeologists, sold at auction, purchased by individual collectors and then donated to the museum. By tracing the pathways of these objects, from Vietnam to the ocean floor to San Francisco, Lost at Sea: Art Recovered from Shipwrecks asks questions about how artworks enter museum collections. What does the provenance of an object reveal? What can art salvaged from the sea tell us about trade and the colonial enterprise? Who is entitled to centuries-old artworks recovered from shipwrecks? Should they even be excavated, or should vessels and their contents be left in situ for future generations? The ceramics are from a trading vessel that sank in the 15th century off Vietnam’s Hoi An coast with a cargo of more than 250,000 ceramic objects made for export. After fishermen began to find porcelain shards in their nets in the 1990s, a government-sanctioned commercial salvage operation brought up the cache, dubbed the Hoi An Hoard. The stone sculptures, relics of the Cham culture that thrived along the coast of Central Vietnam from the 5th to the 15th century, had been carted off from a ruined temple by a French colonial officer in the 19th century. The two works in the museum collection are from a group of 21 that were on their way to France when the steamer they were on sank off the coast of Somalia in 1877. Almost all passengers and crew were saved, but the stone sculptures, apparently too heavy to transport to shore, were left in the wreckage; they were finally retrieved in 1995. Pouring vessel with openwork panels, Vietnam; Chu Ðậu, approx. 1450–1500 Stoneware with glaze and traces of enamel and gilding Asian Art Museum Fragmentary dish with design of a winged horse, Vietnam, circa 1450–1500 Stoneware with cobalt decoration under glaze Asian Art Museum Henry Arnhold’s Meissen Palace: Celebrating a Collector A partir du 07 novembre 2019 Frick Collection New-York https://www.frick.org/exhibitions/meissen_palace The Frick Collection presents Henry Arnhold’s Meissen Palace, an exhibition of works from the famed European porcelain Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France manufactory along with several Asian examples that inspired such wares. The pieces are drawn from the collection of the late Henry H. Arnhold (1921–2018), whose foundation made a promised gift of more than 100 objects to the institution nearly a decade ago and supported the creation of the Portico Gallery, where the exhibition will be shown. Organized by Charlotte Vignon, the Frick’s Curator of Decorative Arts, the show offers a fresh take on this esteemed collection, transforming the gallery into an eighteenth-century “porcelain room,” and grouping the works on view by color. This type of installation emulates a historic approach and allows visitors to experience these fragile, luxurious objects in much the same way one would have in eighteenth-century Europe. In the eighteenth century, ceramic ware of diverse forms, techniques, and origins was often exhibited in extravagant space called “porcelain rooms,” and frequently arranged by their color. This type of display was famously adopted by Augustus II for his small pleasure palace in Dresden, called the Japanisches Palais (Japanese Palace). The most important porcelain collector of his time, Augustus was said to have been afflicted by a maladie de porcelaine (porcelain fever). By 1719, he had amassed more than twenty thousand pieces of Chinese and Japanese porcelain, which he showcased in the Japanese Palace. In 1729, the palace was rebuilt and expanded to highlight specially commissioned porcelain from the Meissen Royal Porcelain Manufactory, founded by Augustus in 1710. The manufactory was the first of its kind in Europe. Long admired for their masterfully modeled shapes and gemlike glazes, Meissen porcelain offers a window into the early years of manufacturing porcelain in the West and celebrates a fascinating chapter in the history of the ceramic medium. Although the formula for manufacturing true porcelain had been developed in China by the sixth century, it remained shrouded in mystery in the West until its discovery in 1708 under the patronage of Augustus II. Early Meissen porcelain was at the forefront of the European ceramic industry until the ascendency of the Royal Sèvres Manufactory in France in the 1750s. The Arnhold Collection, one of the greatest private holdings of Meissen porcelain assembled in the twentieth century, was formed in Dresden between 1926 and 1935 by Lisa Arnhold (1890–1972) and Heinrich Arnhold (1885–1935), with a focus on tablewares and vases and pieces of royal or noteworthy provenance. The Arnhold Collection came to America with Lisa Arnhold and her family at the start of World War II. Lisa and Heinrich’s son, Henry, extended the size and scope of the collection, sometimes following his parents’ tastes and preferences, sometimes departing from tradition with the acquisition of Meissen with underglaze blue decoration, figures and groups, and mounted objects. Teapot, Chinese, Dehua, Qing Dynasty, Kangxi Period, ca. 1700. Hard-paste porcelain, h. 14.6 cm Gift of Henry H. Arnhold, 2019 © The Frick Collection Teapot, Meissen porcelain manufactory. ca. 1713 Hard-paste porcelain, h. 14.3 cm Gift of Henry H. Arnhold, 2019 © The Frick Collection Sunken Treasures du 07 septembre 2019 au 28 juin 2020 Keramiekmuseum Princessehof, Leewarden https://www.princessehof.nl/en/about-the-museum/news/sunken-treasures-1/ The exhibition Sunken Treasures features ceramics and other objects found aboard eight shipwrecks dating from the ninth to the nineteenth century. The ceramic treasures tell fascinating stories about the Maritime Silk Road in Asia and reveal a hitherto unknown world of international trade and exchange. Ships from all over the world sailed the Maritime Silk Road for centuries in search of pepper, silk and porcelain. Sometimes the ships that perished lie on the seabed for centuries as time capsules. The wrecks and certainly the well-preserved ceramics provide a trove of information. The ship San Diego demonstrates that Spain was already a major player in international trade around 1600. It sank during a battle because it was overloaded with cannon, ammunition and provisions. Salvage operations revealed that the San Diego contained products from all over the world. For example, the Kraak porcelain in its hold was purchased from Chinese traders in the port of Manila. The Dutch VOC ship Witte Leeuw sank thirteen years later, after attacking two Portuguese vessels. Greed cost the Dutch their lives: the powder room exploded and the merchandise aboard ended up at the bottom of the sea, a Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France great loss for the VOC. Bowl with cricket and Kendi with decoration of lucky symbols and flowers, China, Jingdezhen, early 17th century, Porcelain, diam. 21.5 cm (bowl) - H. 10,5 cm (kendi) Collection Princessehof National Museum of Ceramics Teapots, China, Jingdezhen, circa 1643, Porcelain. Collection Princessehof National Museum of Ceramics AUTRES ACTIVITÉS CONFÉRENCE OCS Tuesday 11th February, 2020, 5:45 for 6:15 pm Tales of Eccentrics and Exemplars: Text image relationships in Chan Figure Painting Dr. Malcolm McNeill, Chinese Painting Specialist, Christie’s London OCS London. This talk examines the relationship between image and text in paintings of figural subjects from thirteenth and fourteenth century Chinese Chan Buddhism (Chan is better known through its Japanese successor, Zen). In Song and Yuan China, monastic and secular artists produced a significant body of paintings depicting the Chan pantheon’s eccentrics and exemplars. These paintings were often inscribed by senior Chan clerics, who gifted the inscribed works to prominent disciples. These disciples included numerous monks who had travelled from Japan to study at the feet of Chinese masters. The majority of Chan figure paintings existing today survive because of this practice of collecting. In Japan, Chan figure paintings have come to be venerated as the predecessors to later Japanese Zen painting. This talk is concerned with their original Chinese context. In his lecture Dr. McNeill will argue that these inscribed paintings combined pictorial and lexical content to retell important narratives. These visual narratives were adapted from prototypes in Chan hagiographies: collected tales of exemplars from the Chan lineage, and of eccentrics from the lineage’s periphery. Paintings of Chan figures and the inscriptions upon them communicated religious teachings to their viewers. They mediated the viewer’s relationship to the Chan pantheon. Moreover, they underscored the authority of the living members of the Chan lineage who had inscribed the paintings. This talk analyses the network of connections between painters, inscribers, subjects and viewers of Chan figure paintings. In doing so, it addresses an under researched dimension of thirteenth and fourteenth century Chinese visual culture. FOIRE BRAFA Art Fair Tour & Taxis Bruxelles 26 janvier – 02 février 2020 https://www.brafa.art/fr/home La Brafa s’internationalise plus que jamais. A son origine en 1956, réunion pionnière de marchands belges, elle s’est muée au fil du temps en une foire de dimension internationale, une mutation accélérée lors de ces 12 dernières années, depuis son déménagement du vénérable Palais des Beaux-Arts construit par Victor Horta vers les vastes entrepôts industriels du site de Tour & Taxis, dont elle fut aussi le premier événement à y établir ses quartiers. La proportion actuelle s’établit à 50 marchands nationaux (37%) pour 83 d’origines étrangères (63%). Parmi ces derniers, on peut aussi distinguer des tendances puisque si la France forme encore le contingent le plus important (43 exposants), elle est progressivement rejointe par des pays comme la Grande-Bretagne (13) ou la Suisse (7). En 2020, deux pays verront leur représentation renforcée : l’Italie, passant de 6 à 10 exposants, et les Pays-Bas passant de 2 à 6. Cette réalité reflète l’impact et l’attractivité croissante de la Brafa, dans un contexte global où les échanges internationaux s’accentuent chaque année davantage. Cet afflux d’origines diverses contribue aussi largement à enrichir l’offre artistique de la Brafa, tout en la rendant plus éclectique encore. Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France Sugar castor with birds and flowers following a European metal shape, Kangxi period (1662-1722) Chinese porcelain decorated in famille verte enamel, later silver mount, H 24 cm Provenance: Mrs M. B. collection; Pierre Sacqué collection Galerie Bertrand de Lavergne, Paris Ewer China, Qianlong period, 1735-1795 Celadon porcelain, Louis XV period gilded chased bronze frame, circa 1740-45 H 34.5 cm Jean Lemaire, Bruxelles APPEL DE COTISATION 2020 Afin de recevoir votre carte d’adhérent de la SFECO pour l’année 2019 et participer à nos activités, merci de nous renvoyer le bulletin ci-dessous avec votre règlement dans les meilleurs délais : chèque à l’ordre de la SFECO (payable en France) A nos amis étrangers, nous recommandons de procéder par virement international. Les coordonnées bancaires de la SFECO sont les suivantes : IBAN : FR 76 3000 4007 9300 0100 1988 750 SWIFT. IBAN BNPAFRPPPTE Évitant ainsi les coûts élevés des traitements de chèque étrangers, nous pourrons conserver des tarifs uniques de cotisation. COTISATION 2020 Madame, Mademoiselle, Monsieur ...................................................................................................................................................... Adresse.......................................................................................................................................... E-mail.......................................................................................................................................... Tel……………………………… portable………………………………………. N° carte adhérent......................... Cotisation minimum annuelle renouvelable chaque année Cotisation simple Membre adhérent et membre étranger 45€ Couple 65€ Membre de moins de 25 ans gratuit Membre bienfaiteur 200€ Ne désire pas se réinscrire Date : ......./......../......... Signature Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris www.sfeco-asso.com
Vous pouvez aussi lire