LETTRE D'INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020 - Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ...

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LETTRE D'INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020 - Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ...
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                         Oriental Ceramic Society of France

                                             LETTRE D’INFORMATION
                                                     SFECO
                                                 FÉVRIER 2020.

Bonne et heureuse année du Rat de Fer!
Depuis le 25 janvier, nous avons quitté l’année du Cochon de Terre pour entrer dans celle
du Rat de Fer, inaugurant ainsi un nouveau cycle zodiacal chinois.
La légende voudrait que l’Empereur de Jade organisa une course entre les animaux dont
les douze premiers vainqueurs pourront donner leur nom à une année. Le Rat et le Chat
arrivèrent les premiers à la rivière mais ni l’un ni l’autre n’osèrent la traverser. Quand
vint le Buffle, le Rat lui demanda de les transporter. De nature serviable, le Buffle accepta
des les aider. Aussitôt, le Rat et le Chat sautèrent sur son dos. Au milieu du fleuve, le Rat
poussa le Chat dans l’eau (d’où la haine farouche entre ces deux animaux et la crainte du
chat de l’eau). Avant d’atteindre la rive, le Rat bondit de la tête du Buffle pour atteindre le
premier la ligne d’arrivée, bernant ainsi son bienfaiteur.
Ainsi, à travers cette légende, se dessinent les caractères dominants de ce rongeur. Doué                   Georg Flegel (1566-1638)
d’une grande intuition et d’un instinct développé, s’il est un fin stratège et un bon                       Nature-morte aux desserts, 1600-1650,
tacticien, il est aussi un être égoïste. Pour atteindre ses objectifs, parvenir à ses fins, il ne           Huile sur toile, 22x 28 cm
                                                                                                            Alte Pinakothek, Munich.
recule devant aucun compromis temporaires ni bassesses.
S’il est prévoyant, c’est souvent au détriment des autres. Du fait qu’il aime s’approprier des biens d’autrui, il est associé à la
cupidité et à la friponnerie. Dans le théâtre sino-vietnamien, les mandarins cupides et mesquins sont souvent comparés à des
rats.
Son ingéniosité et son habileté à trouver et entasser d’importante réserves de nourriture, sans oublier sa forte capacité de se
reproduire, font de lui un symbole de la prospérité et de la fertilité. Au Japon, il est le compagnon et le messager du dieu de la
Richesse, Daikokuten (ou Daikoku). Au Vietnam, le 10e jour de la 1ère lune est la nuit du « mariage des rats » et on disposait sur
le sol de minuscules offrandes aux rongeurs. Cette fête est présente sur les estampes populaires de Đông Hồ, « Rat qui marrie
sa fille ». Un gros rat vivant dans une boutique est un présage de prospérité, d’où son surnom « rat précieux » (jin shu). Le rat
des champs est lui vénéré comme le Jeune Dieu Gardien des Greniers.
Le rat est considéré comme un animal divin car il parvient à survivre à tout type de catastrophes naturelles. Il est également
doté d’un pouvoir de divination comme illustre ce conte entre un rat sauvant un lettré : une nuit, un rat surgit dans la maison
d’un lettré en train de travailler et se livra à des pitreries. Énervé, l’homme quitta sa table pour le chasser. Juste à ce moment,
une poutre tomba à l’endroit où le lettré était assis. Le rat s’inclina et partit.
Son esprit curieux et sa vivacité d’esprit sont incarnés par Mûshika, le petit rat qui sert de véhicule à Ganesh. Il complète la
sagesse et l’intelligence du dieu éléphant par sa malice et son agilité. Ainsi la force mentale n’est rien sans sa moitié : la
subtilité qui permet d’accéder aux pensées sous-jacentes, aux enjeux cachés des problèmes qu’on cherche à démêler.
Le rat est donc un animal ambivalent comme le sera l’année placé sous son signe ! Sans oublier de le Fer personnifie la force,
la fermeté, la détermination...

                               Jarre
                               Vietnam, Chu Ðậu, ca. 1450–1500,
                               Grès porcelaineux à décor peint en cobalt sous couverte
                               Asian Art Museum, Los Angelès.

                                                                                                        Terrine
                                                                            Chine, dynastie des Qing, ca. 1755,
                                                                Porcelaine à décor peint en émaux sur couverte,
                                                                                              Collection privée.

                                  Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                               www.sfeco-asso.com
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Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                        Oriental Ceramic Society of France

ACTIVITÉS SFECO

  CONFÉRENCE SFECO
  Camille Bertrand, doctorante, nous parlera des Bleu et blanc d’exportations au XVIe siècle en contexte de fouilles
  archéologiques terrestres, le jeudi 06 février 2020 à 18h30.
     Destinées pour les marchés européens mais aussi pour l'Asie du Sud-Est, le Proche-Orient
     ou l'Inde, les céramiques chinoises dites bleu et blanc produites pour l'exportation ont
     connu une large diffusion, en atteste les cargaisons de nombreuses épaves retrouvées et ce
     depuis le XIVe siècle. Également de nombreuses fouilles archéologiques terrestres –
     d'église, de ville, de marché, de port, etc – ont permis de découvrir de nombreux
     témoignages de la circulation de ces céramique
     Cette conférence propose de s’attarder sur les céramiques issues de sites archéologiques et
     datées du XVIe siècle, en les posant en regard aux céramiques du plafond du « salon aux
     porcelaines » datant de la fin du XVIIe siècle du palais de Santos, actuelle ambassade de
     France à Lisbonne. Ces céramiques sont donc représentatives d’échanges s’étendant depuis
     la Chine jusqu’en Europe, en passant par l’Inde, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique et allant
     jusqu’en Amérique. Puis de s'attarder sur les limites liées à la datation et à l'exploitation Céramiques provenant           du
     des données issues de contexte de fouilles archéologiques terrestres.                         complexe religieux de          St
                                                                                                     Augustin, Goa, Inde.
              Conférence SFECO                                                                       Heritage and Us conserve it for
              Jeudi 09 janvier 2020 à 18h30                                                          the future, quarterly e-journal,
                                                                                                     year 3, Issue 3, Sept/Oct 2014
              Auditorium du musée des Arts Décoratifs
              111 rue de Rivoli
              75001 Paris

  VISITE DE L’EXPOSITION BLANC DE CHINE, TRADITION ET MODERNITÉ
  Le commissaire de l’exposition Blanc de Chine, tradition et modernité, Zheng
  Yongsong a eu la gentillesse de faire une visite privée aux membres de la SFECO le
  vendredi 10 mars 2019 à 11h30.
  Cette exposition présente 22 sculptures de 7 artistes contemporains représentatifs de
  Dehua dont des grands maîtres comme Qiu Shangjiong, Chen Minglian ou Su
  Xianzhong. L’exposition s’organise autour de deux thèmes : la tradition et la
  modernité. Elles sont une illustration exacte de la création locale. Aujourd’hui, la
  plupart des artistes de Dehua, regroupés dans “le courant traditionnel”, reprennent les
  motifs des anciens. Néanmoins, ils ne se contentent pas de les copier. Ils étudient la
  nature de la porcelaine pour améliorer et perfectionner les techniques ancestrales de
  fabrication, à partir de la composition chimique de la pâte et de la couverte, des
  techniques de cuisson et de modelage.
  A presque quatre-vingt-dix ans, Qiu Shuangjiong se consacre à la création de sculptures en porcelaine depuis la fin des
  années 1980. Il s’est lancé dans l’amélioration du procédé de cuisson, en remplaçant les fours à bois par les fours électriques.
  Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Xiamen, Li Jinfeng perfectionne les techniques ancestrales et est très sensible aux
  détails des oeuvres, tels les doigts de Guanyin.
  Chen Mingliang, érudit et collectionneur de porcelaine ancienne, et son fils Chen Shiwei illustrent la transmission du savoir-
  faire.
  Bien que les sujets traditionnels occupent une place incontournable à Dehua, certains artistes essaient de dépasser cette limite.
  Ils n’adoptent pas une attitude de rupture totale mais s’emparent de l’idéologie du confucianisme “le juste milieu” : ils
  réalisent des créations personnelles en s’inspirant des motifs anciens. Ainsi, « Des objets » du couple, Jian Lihua et Chen
  Yihui, combinent les motifs anciens du blanc de Chine (le trait de vêtements, les fleurs, etc.) et des objets de la vie
  quotidienne (Coca-cola, la boîte de yaourt).
  Ou encore l’exemple du « papier », de leur professeur Su Xianzhong, qui met en valeur les matériaux et présente un papier
  volant afin de souligner la spécificité de pâte de Dehua et sa technique de fabrication : délicate, facile à manipuler mais
  fragile.

                                Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                             www.sfeco-asso.com
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Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                         Oriental Ceramic Society of France

                   Qiu Shuangjiong (Dehua, 1932),
                   Bodhidharma, 2017
                   Porcelaine,H. 39,5 cm
                                                                                        Chen Yihui (Longhai, 1989)
                                                                                      Jian Lihua (Zhangzhou, 1988)
                                                                                           Objet : Evolution 1, 2017
                                                                                              Porcelaine, H. 9,5 cm
                                  Chen Shiwei (Dehua, 1988)
                           Dieu de la littérature (détail), 2018
                                           Porcelaine, H. 36 cm

EXPOSITIONS
  PARIS

             Tekkal, couleur de Corée
             Jusqu’au 14 février 2020
             Centre culturel de la Corée,
             20 rue de la Boétie, 75008 Paris
             http://www.coree-culture.org/tekkal-couleurs-de-coree,4420.html

  Cette exposition aborde le thème de la signification et de l’usage des couleurs dans la vie et la culture des Coréens. Elle est
  réalisée en collaboration avec le Musée National du Folklore de Corée et constitue une première en France.
  Le bleu du ciel, le rouge flamboyant du coucher de soleil, les camaïeux de vert d’une
  forêt... Tout ce qui nous environne a une couleur et la nature qui change au fil des
  saisons nous offre une large palette de nuances. Tous les jours, nous faisons la rencontre
  de couleurs diverses et variées. Nous associons chacune d’entre elles à des images et
  prenons des décisions sur nombre de sujets en fonction d’elles. La manière de percevoir
  les couleurs et leur symbolique ne sont pas les mêmes sous toutes les latitudes. Elles
  dépendent de la culture, de la vision du monde et des us et coutumes qui diffèrent dans
  chaque pays. Les trois volets composant cette exposition, « Monochrome », « Jeu de
  couleurs » et « Polychrome », sont illustrés par un ensemble d’objets à la fois traditionnels et contemporains dont la plupart
  font partie du quotidien des Coréens. Ils nous permettent de mieux appréhender la complexité d’un univers aux nuances
  colorées riches de sens.
  Ainsi, le public français pourra découvrir dans cette superbe exposition le raffinement des costumes traditionnels coréens
  (hanbok) et leurs teintes chatoyantes, de magnifiques broderies aux couleurs éclatantes mais aussi de délicates porcelaines
  blanches, des peintures, des coiffes, des sceaux… tous ces objets – plus de 200 ! – ayant en commun de participer à ce
  « grand festival des couleurs de Corée ». Un festival permettant de mieux appréhender leur signification profonde, leur
  symbolique et l’art spécifiquement coréen de les combiner.

             L’Inde, au miroir des photographes.
             Jusqu’au 17 février 2020
             Musée Guimet
             Paris
             https://www.guimet.fr/event/linde-au-miroir-des-photographes/

  Présentant quatre-vingt-dix tirages originaux, de paysages, d’architectures, de scènes de la vie quotidienne ou encore de
  personnages, cette exposition illustre la grandeur de la civilisation indienne, et comment les photographes de cette seconde
  moitié du 19e siècle façonnèrent à l’étranger l’image d’un pays pour beaucoup encore mystérieux et inconnu.
  En 1839 la naissance de la photographie est annoncée à Paris. Immédiatement, la presse britannique s’en fait l’écho dans les
  grandes villes indiennes. Une décennie plus tard, Bombay, Calcutta et Madras sont les foyers de son développement
  technique et artistique.
  Le Raj, les Indes britanniques, fondé en 1858, offre un cadre propice à son essor, notamment par l’entremise de militaires,
  avant même l’arrivée de civils talentueux. Parmi ceux-là, le sergent Linnaeus Tripe débute dès 1854 et se présente à
  l’exposition de Madras où le jury qualifie son travail de « meilleure série de vues photographiques sur papier ». La qualité de

                                 Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                              www.sfeco-asso.com
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                                       Oriental Ceramic Society of France

ses épreuves fait de lui un auteur majeur des débuts de la photographie. Peu après, William Baker, sergent retraité, fonde vers
1861 à Murree (Pakistan actuel) le studio Baker & Burke avec John Burke qui le reprend en 1873 sous le nom de John Burke
Studio. Avec son associé, il réalise parmi les tout premiers paysages du Cachemire.
Cette invention technologique occidentale contribue à façonner l’image du pays. Les lumières de l’Inde, travaillées par l’œil
des photographes, fournissent des sujets variés et inépuisables. Chaque État a sa part d’originalité – et plus particulièrement
ceux du nord du pays pour la somptuosité de leur architecture – dans sa diversité ethnographique ou encore la majesté de ses
paysages. Les villes « icônes » telles que Delhi, Fatehpur Sikri, Agra ou l’ancienne Bénarès (aujourd’hui Varanasi) et les sites
archéologiques ou monuments célèbres (Elephanta, Qubt Minar, Taj Mahal) ont fasciné leurs contemplateurs qui ont su en
saisir la monumentalité et la grande richesse de détail.

                   L'étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris.
                   Jusqu’au 09 mars 2020
                   Musée Guimet
                   Paris
                   https://www.guimet.fr/event/seoul-paris-letoffe-des-reves-de-lee-young-hee/

Consacrée par son pays comme la plus grande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la
scène internationale l’image d’une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé et de sa tradition raffinée.
Puisant son inspiration et sa philosophie dans le hanbok, le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s’épanouit
dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes
d’un hanbok libéré.
Lee Young-hee entame une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une
passion qu’elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l’histoire du
costume. Ensemble elles s’attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d’après les peintures des rouleaux
dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1394-1910). Les costumes des officiels et les costumes de
cour de cette époque sont d’une extrême rareté. Lee Young-hee met en place un processus de « recréation » de ces pièces qui
inclut la fabrication des soieries à l’identique, l’emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail
s’alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson – vêtements ou accessoires – qu’elle rassemble peu à
peu tout au long de sa carrière.

PROVINCE

            Une des provinces du Rococo. La Chine rêvée de François Boucher
            Jusqu’au 2 mars 2020,
            Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon
            Besançon
            http://www.mbaa.besancon.fr/exposition-une-des-provinces-du-rococo-la-chine-revee-de-francois-boucher/

François Boucher, l’une des figures les plus illustres de l’histoire de la peinture au XVIIIe siècle avec Watteau et Fragonard,
fut aussi l’un des artistes qui œuvra avec le plus de talent au renouvellement des arts décoratifs. Au moment où la Chine, cette
civilisation aussi ancienne que lointaine, se rapproche de la France par le biais du commerce des objets d’art, Boucher en
devient l’un des collectionneurs et le porte-parole : il peint de nombreux sujets inspirés par la Chine qui se diffusent presque
aussitôt dans les décors parisiens autant que dans les recueils d’estampes et, bien logiquement, au travers des arts décoratifs,
la porcelaine, le mobilier et plus encore la tapisserie.
Cette exposition sera consacrée à l’une des plus belles curiosités du musée, la série de dix peintures réalisées par François
Boucher en 1742 pour servir de modèles aux lissiers des ateliers de Beauvais, qui mettront sur le métier pendant vingt ans la
seconde Tenture chinoise.
Conservés au musée depuis le legs de Pierre-Adrien Pâris en 1819, qui les avait acquis à la vente Bergeret de Grancourt de
1786, ces modelli constituent le point de départ d’une réflexion sur la place de la Chine dans l’art de Boucher dont les
commissaires, Yohan Rimaud, conservateur en charge des collections beaux-arts et Alastair Laing, commissaire associé,
proposeront une approche renouvelée.
L’exposition propose une incursion dans la Chine telle que se la représentait François Boucher, artiste et collectionneur du
XVIIIe siècle.
Le parcours de l'exposition, construit autour de cinq thèmes commencera par deux sections consacrées au commerce parisien
des objets exotiques et à la collection de François Boucher. On y découvrira l'artiste comme l'un des principaux

                               Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                            www.sfeco-asso.com
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Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                      Oriental Ceramic Society of France

collectionneurs d'objets d'art asiatiques du XVIIIe siècle.
En présentant les objets d'art asiatique vendus à Paris à cette époque, l'exposition offrira également une relecture des peintures
à motifs chinois de Boucher.
La quatrième section dévoilera (pour la première fois) la série de 10 peintures réalisées par François Boucher pour la tenture
tissée à Beauvais en 1742.
La dernière section évoquera l'influence des créations de Boucher sur les arts décoratifs qui a rayonné en France et au-delà.
L'exposition réunira ainsi des objets d'art asiatiques et européens, des dessins, estampes, peintures et tapisseries, qui
permettront d'évoquer de manière inédite la culture visuelle de François Boucher et la pratique d'un artiste-collectionneur
parisien du milieu du XVIIIe siècle.
                                       François Boucher (1703 - 1770),
                                       Le Repas de l’empereur de Chine, 1742,
                                       huile sur toile
                                       © Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon,
                                       photographie Arcanes

                                                                 Manufacture royale de Beauvais,
                                                                Le Repas de l’Empereur de Chine.
                                                            Tapisserie de basse-lisse, laine et soir.
                                                      Paris, galerie Deroyan et Maison Machault.

            Bai Ming Vibrations de la terre
            Jusqu’au 15 mars 2020
            Kéramis Centre de Céramiques
            La Louvière, Belgique
            https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/objects/PDF/9782930451305_01.pdf

Bai Ming est né en 1965 à Yugan, en Chine, à une centaine de kilomètres des anciennes manufactures impériales de
porcelaine de Jingdezhen. En chinois, Bai Ming signifie "lumière blanche", un nom prémonitoire pour un artiste en
porcelaine, et c'est précisément ce qui transparaît dans le travail céramique et pictural de l'artiste.
Rénovateur de la céramique chinoise des années 90, Bai Ming transforme les formes et la matière : les objets utilitaires
deviennent des sculptures où viennent se déposer des motifs évocateurs aux couleurs chatoyantes.
Après plus de 20 expositions personnelles en Chine, en France, en Corée du Sud, aux États-Unis, au Portugal... Bai Ming
présente pour la toute première fois ses créations céramiques et picturales en Belgique, à Keramis. Il s’agit de la plus
importante rétrospective de l’artiste en Occident. Au total près de 200 œuvres seront présentées au public dont deux
installations majeures comprenant l’une 40 pièces et l’autre 80 pièces.
Le commissariat de l'exposition est assuré par Christine Shimizu, conservateur général honoraire du patrimoine et spécialiste
de la céramique asiatique ancienne et contemporaine. Elle a notamment occupé le poste de directrice du Musée Cernuschi,
musée d'art asiatique de la Ville de Paris jusqu'en 2015.

           Hokusai, Hiroshige, Utamaro… Les grands maîtres du Japon, la collection Georges Leskowizc
           Jusqu’au 22 mars 2020
           Hôtel de Caumont - Centre d’art
           Aix en Provence
           https://www.culturespaces.com/fr/hokusai-hiroshige-utamaro-grands-maitres-japon-collection-georges-leskowizc

L’Hôtel de Caumont-Centre d’art présente les coutumes et la culture japonaise de l’époque Edo (1600-1867), à travers plus de
150 estampes ukiyo-e et autres objets remarquables dévoilés au public français pour la toute première fois. Ils sont pour la
plupart issus de la collection de Georges Leskowicz, l’une des plus importantes collections d’estampes japonaises dans le
monde. En plus d’objets et manuscrits anciens, la collection de Georges Leskowicz regroupe aujourd’hui 1800 estampes
ukiyo-e, signées des grands maîtres Harunobu, Utamaro, Sharaku, Hokusai, Hiroshige dont des chefs-d’oeuvre comme Les
Trente-Six Vues du Mont Fuji (1832–1833) d’Hokusai, Les Soixante-neuf stations de la route Kisokaidō d’Hiroshige et Eisen
ainsi qu’un ensemble unique en France, de Surimono, qui seront le coeur de l’exposition.
Les ukiyo-e, « images du monde flottant » en japonais, désignent un nouvel art de vivre, reflet des plaisirs populaires de l’ère
Edo (ancienne Tokyo), sous la dynastie Tokugawa. Cette période est caractérisée par une effervescence artistique et culturelle
mais aussi par un enfermement vis-à-vis de toute influence étrangère.
Estampes rares et raffinées, réalisées avec des matières précieuses et issues de techniques particulièrement élaborées, les

                               Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                            www.sfeco-asso.com
LETTRE D'INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020 - Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ...
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                        Oriental Ceramic Society of France

surimono associent des compositions figuratives et des textes poétiques. Tirées en un petit nombre d’exemplaires, elles sont
destinées à des cercles restreints d’intellectuels ou élites culturelles. Représentant ainsi la quintessence du raffinement
japonais, ces oeuvres illustrent tout l’éventail de thèmes et images caractéristiques de la vie et de la culture de l’ancien Japon
parcouru dans l’exposition : les motifs naturels et les scènes de vie quotidienne ; la représentation des acteurs du théâtre
kabuki et des belles habitantes de Yoshiwara ; les natures mortes liées aux célébrations du Nouvel An ; les scènes de genre et
érotiques ou, encore, les héros et les légendes traditionnelles.
À cet ensemble d’estampes particulièrement précieuses viennent s’ajouter d’autres oeuvres majeures des mêmes artistes, mais
aussi d’autres noms célèbres tels que Harunobu, Utamaro, Koryūsai, Sharaku, Toyokuni, Kunisada. Faisant écho aux
imageries des surimono, ces estampes montrent toute la variété technique et iconographique d’un art ancestral et fascinant.
Aux représentations des courtisanes font écho des kimonos, chapeaux insolites et d’autres accessoires féminins tandis que les
représentations gravées des légendes de guerriers et samouraïs sont accompagnées, entre autres, par des casques originaux et
par des armures spectaculaires. Des écritoires, des ustensiles et des objets de la vie quotidienne, ainsi que des reproductions
photographiques et des extraits de films, constituent à immerger le visiteur dans la vie quotidienne du Japon ancien.

                  Utagawa Hiroshige (1797 - 1858),
                  La fôret près du sanctuaire Masaki au bord de la Sumidagawa, 1857,
                  nishiki-e, 35,5 x 25,5 cm
                  Collection Georges Leskowicz,
                  © Christian Moutarde
                                                                                               Totoya Hokkei (1757 - 1820),
                                                                                            Kintarô rêvant sa jeunesse, 1829
                                                nishiki-e, gaufrage, pigment métallique, shikishiban surimono 28 x 17,9 cm,
                                                                                             Collection Georges Leskowicz,
                                                                                            © Fundacja Jerzego Leskowicza

          Céramiques gourmandes
          Jusqu’au 28 mars 2020
          Fondation Bernardaud
          Limoges
          https://www.bernardaud.com/fr/la-maison-bernardaud/la-fondation-d-entreprise-bernardaud

Quand l’art devient gourmet, gourmand et complètement baba des plaisirs de la bouche, qu’il invente des mets, des desserts,
des pièces montées ou des scènes de banquets, qu’il nous met le nez dans nos assiettes, qu’il interroge notre rapport à la
nourriture - coupable, sensuel, problématique - ça donne Céramiques gourmandes, une exposition imaginée par la fondation
d’entreprise Bernardaud, avec quatorze artistes internationaux qui raffolent de la céramique : la crème de la crème !
Entre la terre cuite et la bonne chère, une longue amitié. La gourmandise inspire les artistes de toutes les époques ; ce que l’on
mange dit tant de l’homme, du monde, de ses excès. Les festins sont ici des prouesses techniques, et se dégustent à l’œil.
Comme une promesse. On y entendrait presque des « hum », des « miam », et des « encore ».
Au XVIIIe siècle aussi, par vogue naturaliste, les céramistes se livrent au jeu du trompe l’œil. Des fantaisies en faïence et en
porcelaine, assiettes garnies ou présentoirs déguisés, connaissent dans toute l’Europe - Angleterre, Hongrie, Allemagne,
France - une mode contagieuse. On imite des radis, des quartiers d’artichauts, des œufs durs, parfois inondés de mayonnaise.
On sort des fours des compotiers chargés d’olives et de bouchées à la reine. On fabrique des terrines en forme de faisans, de
canards, de coqs, des plats déguisés en cœur de laitue et en bottes d’asperges, ou bien des bonbonnières en citrons. Bestiaire
et potager, tout y passe pour décorer les tables d’apparat.Car la gourmandise reste une affaire de goût. Les goinfres sont
fustigés ; le raffinement du gastronome encouragé. Ce que l’on mange révèle ce que l’on est. Et dans nos sociétés de
croissance devenues obèses, la question de l’alimentation est au cœur des enjeux sanitaires, politiques, écologiques.

                              Shayna-Leib
                              Baked Alaska
                              © Eric Tadsen

                                                      Jae Yong Kim
                                          Donut Madness, 2016-2018
                                                 © Alessandra Cenn

                                                                                                               Yuko Kuramatsu
                                                                                                             © Yuko-Kuramatsu

                                 Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                              www.sfeco-asso.com
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                                      Oriental Ceramic Society of France

ÉTRANGER

             The Porcelain Room, Chinese Export Porcelain
             Du 30 janvier au 28 septembre 2020
             Fondation Prada,
             Milan,
             http://www.fondazioneprada.org/project/the-porcelain-roomchinese-export-porcelain/?lang=en

“The Porcelain Room” brings together examples of porcelains made from the 16th to the 19th centuries for different markets,
religions, and social groups. The project illustrates how efficient the Chinese were in understanding the taste and the demand
of each segment of the market, and tailoring their production accordingly.
Divided in three sections, the display is conceived as a room within-a-room, a brown velvet covered structure, integrating
several vitrines and an intimate space decorated in gold. The largest number of early 16th to mid 17th century Ming dynasty
porcelains with European iconography ever shown together constitutes the beginning and the core of the exhibition. “First
orders” is a term usually attributed to the very first commissions of Chinese porcelains by the Portuguese after their arrival in
China. Early Western orders are extremely rare, with only around 150 having survived to the present day. Over 45 examples
have been selected for this exhibition, on loan from the most relevant public and private collections from all over the world,
representing the entire array of “First orders”, in terms of typology, iconography, and period of manufacture. This first section
also includes a small group of rare examples made for the Islamic market.
The second part features a wide selection of daily use objects interpreted as natural and surprising forms representing
animals, fruits and vegetables, in order to explore the impact and exoticism of Chinese table wares made for Western markets.
These were created around the 1760’s for extraordinary table sets in order to amuse guests dining in wealthy households. The
third focus pays homage to the tradition of porcelain rooms, the magnificent installations created in European palaces and
aristocratic houses in the 17th and 18th centuries and incorporating Chinese porcelain with mirrors, lacquer panels and gilded
carved wood. Extraordinary rooms were created all across Europe, including Portugal, Spain, the Netherlands, England,
France, Germany and Denmark. Some of the most iconic cases still survive such as the ceiling of the Santos Palace in Lisbon,
realized between 1667 and 1687 and the porcelain room at the Charlottenburg Palace in Berlin, built between 1695 and 1705.
The exhibition is part of a wide range of research that the foundation has undertaken, extending its activities to a plurality of
expressive languages that cross the boundaries of contemporary art. Without creating hierarchies and distinctions between
visual arts, craftsmanship, design and mass production, the exhibition emphasizes the creative value of the Chinese export
porcelain by revealing its refined workmanship to a wider audience and not only to experts. The choice to set up “The
Porcelain Room” in one of the exhibition spaces of Torre, which houses a selection of works from Collezione Prada, triggers
a dialogue between contemporary and ancient art, a confrontation between collections of objects and installations from
different cultural universes.
                                   Bowl
                                   China, Ming dynasty, Wanli period
                                   Porcelaine
                                   Private collection

                                                                                           Tureen,
                                                                              China, Qing dynasty,
                                                                                        Porcelain,
                                                                                Private collection.

            Kuniyoshi +
            Jusqu’au 16 février 2020
            MAK – Museum of Applied Arts
            Vienne, Autriche
            https://www.mak.at/en/kuniyoshi

Utagawa Kuniyoshi is renowned as one of Japan’s great artists of the nineteenth century. Manga and Anime are practically
inconceivable without his visual imagery. He produced artistic and technically ground-breaking prints that were very popular
with the general public. To celebrate the 150th anniversary of Austrian-Japanese friendship, the MAK is holding an exhibition
on the Japanese ukiyo-e designer Kuniyoshi and his artistic and cultural milieu.
Utagawa Kuniyoshi (1797–1861) could be counted as one of the central figures in the history of Japanese color woodcut
prints towards the end of the Edo Period (1603–1868). Together with the leading publishers of his era and with other artists of
the Utagawa School, including Utagawa Hiroshige (1797–1858) and Utagawa Kunisada I (1786–1864), he created prints that

                              Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                           www.sfeco-asso.com
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                                     Oriental Ceramic Society of France

are artistically and technically ground-breaking and yet very popular among the broad-based public. As a designer of
commercial products he was always scouting for fresh impulses and new themes, and a new visual vocabulary. Besides single
sheets and series, often produced in close cooperation with the entertainment industry, he interwove into his works cutting
and cynical criticism of the upper-class establishment, which endeavored to prevent social change through tougher censorship
and restrictions.
Many exhibitions on Kuniyoshi and his era have taken place across the globe in recent years, mainly focusing on political
critique and humoristic narratives, also “tales of heroes.” Significantly, these are the very themes that are only sparsely
represented in the extensive MAK Asia Collection.
The MAK houses color woodcuts by Kuniyoshi and his contemporaries that in their profile and compilation are unique across
the world. The collection of Japanese color woodblock prints from the late Edo Period was compiled for the most part around
1900; here, two collector personalities must be singled out: Heinrich Siebold (1852–1908), whose collection found its way
between 1892 and 1905 into the Viennese collections of Asian art, and Richard Lieben (1842–1919), from whose estate an
extensive and superlative ukiyo-e collection was bequeathed to the MAK.
Therefore this exhibition in the anniversary year is a wonderfully fitting opportunity to show Kuniyoshi’s works in the way
that only such collections with their historically compiled holdings are capable of and therefore, in addition, to provide
insight into the strategy of European ukiyo-e collectors in Vienna around 1900. In a total of eight sections, the
exhibition KUNIYOSHI + positions his work in the center of the Utagawa school: innovations in content and aesthetics make
Kuniyoshi’s oeuvre act as a mirror reflecting the great political and social changes in Japan in the nineteenth century.

                 Utagawa Kuniyoshi,
                 Daruma- ken game, 1847
                 © MAK / Georg Mayer

                                                                                                  Utagawa Kuniyoshi,
                                                                                             The Councilor Masatsune,
                                                                     poem 94 from the series Comparisons to the Ogura
                                                      anthology of the hundred poems by a hundred poets , around 1845
                                                                                               © MAK / Georg Mayer

            Ukiyoenow
            Jusqu’au 16 février 2020
            MAK – Museum of Applied Arts
            Vienne, Autriche
            https://www.mak.at/en/kuniyoshi

The significance given today to the fascinating world of the woodblock print (ukiyo-e) is impressively showcased in the
works of Masumi Ishikawa and Megumi Ōishi (UKIYO-E PROJECT) and the graphic designer Andrew Archer. All of them
resort to the typical visual elements and techniques of the Japanese woodblock print, nevertheless, the dominant subjects of
their works include such contemporary themes as music and sport.
The exhibition UKIYOENOW: Tradition and Experiment shows contemporary approaches to the traditional color woodcut
and poses the question of how far the different production forms—traditional handicraft and digital print—are affecting the
further development of the ukiyo-e.
This will be the first presentation in Europe of works by Masumi Ishikawa (b. 1978 in Tokyo) and Megumi Ōishi and the
graphic designer Andrew Archer (b. in Auckland), which translate motifs from pop culture and sport into the aesthetic of
the ukiyo-e. Both artists stand for the renewal of the idiom and visual imagery of the Edo Period (1603–1868) and are
trailblazers for the globalization of Japanese art.
While theme, style and technique of the ukiyo-e were specifically Japanese until the twentieth century, a hundred years later
an artistic language evolved out of it that has served artists throughout the world. Ishikawa, Ōishi and Archer borrow from
the typical visual elements and techniques of the Japanese color woodcut, but their subjects are contemporary phenomena
from the global world of entertainment: music and sport.
With the aim of reviving the ukiyo-e, in 2014 the Ukiyo-e Project was founded, which interprets new motifs using traditional
production techniques. In the MAK exhibition UKIYOENOW the elaborately designed prints are on show for the first time
in their entirety outside Japan.
In contrast to traditional production methods in the Ukiyo-e Project, Andrew Archer’s works are produced digitally. The

                              Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                           www.sfeco-asso.com
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                                        Oriental Ceramic Society of France

graphic designer, who lives in Melbourne, combines his passion for basketball and ukiyo-e in his most extensive series
yet, EDO-BALL, in publication since 2013. This dynamic picture series produced in high-quality digital print follows
Kuniyoshi and his pupil Yoshitoshi in style and spellbinds viewers with its individual wit and humor.
                 Masumi Ishikawa
                 Monstrous Ukiyo-e, Tokyo, 2015
                 Woodblock print
                 © UKIYO-e PROJECT

                                                                                                               Andrew Archer
                                                                                  The Dirkiryo, from the series Edo Ball, 2018
                                                                                                                  Giclée print
                                                                                                 © Andrew Archer, Melbourne

             Lost at sea. Art recovered from shripwrecks
             Jusqu’au 22 mars 2020
             Asian Art
             San Francisco
             http://www.asianart.org/exhibitions/lost-at-sea

A fierce three-headed serpent and a mysterious female deity were among the nearly two
dozen 12th-century stone reliefs from Central Vietnam that lay unseen at the bottom of the
Arabian Sea for nearly 120 years. Almost 5,000 miles away in the South China Sea, blue-
and-white ceramic bowls, plates and jars rested in the hold of a sunken ship off the coast of
Vietnam for more than five centuries.
Preserved like time capsules under the seas, these shipwrecks contained artworks that were
excavated in the 1990s by marine archaeologists, sold at auction, purchased by individual
collectors and then donated to the museum. By tracing the pathways of these objects, from
Vietnam to the ocean floor to San Francisco, Lost at Sea: Art Recovered from Shipwrecks asks questions about how artworks
enter museum collections. What does the provenance of an object reveal? What can art salvaged from the sea tell us about
trade and the colonial enterprise? Who is entitled to centuries-old artworks recovered from shipwrecks? Should they even be
excavated, or should vessels and their contents be left in situ for future generations?
The ceramics are from a trading vessel that sank in the 15th century off Vietnam’s Hoi An coast with a cargo of more
than 250,000 ceramic objects made for export. After fishermen began to find porcelain shards in their nets in the 1990s, a
government-sanctioned commercial salvage operation brought up the cache, dubbed the Hoi An Hoard.
The stone sculptures, relics of the Cham culture that thrived along the coast of Central Vietnam from the 5th to the 15th
century, had been carted off from a ruined temple by a French colonial officer in the 19th century. The two works in the
museum collection are from a group of 21 that were on their way to France when the steamer they were on sank off the coast
of Somalia in 1877. Almost all passengers and crew were saved, but the stone sculptures, apparently too heavy to transport to
shore, were left in the wreckage; they were finally retrieved in 1995.
                  Pouring vessel with openwork panels,
                  Vietnam; Chu Ðậu, approx. 1450–1500
                  Stoneware with glaze and traces of enamel and gilding
                  Asian Art Museum

                                                                      Fragmentary dish with design of a winged horse,
                                                                                           Vietnam, circa 1450–1500
                                                                         Stoneware with cobalt decoration under glaze
                                                                                                  Asian Art Museum

              Henry Arnhold’s Meissen Palace: Celebrating a Collector
              A partir du 07 novembre 2019
              Frick Collection
              New-York
              https://www.frick.org/exhibitions/meissen_palace

The Frick Collection presents Henry Arnhold’s Meissen Palace, an exhibition of works from the famed European porcelain

                                Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                             www.sfeco-asso.com
LETTRE D'INFORMATION SFECO FÉVRIER 2020 - Société Française d'Etude de la Céramique Orientale Oriental Ceramic Society of France ...
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                       Oriental Ceramic Society of France

manufactory along with several Asian examples that inspired such wares. The pieces are drawn from the collection of the late
Henry H. Arnhold (1921–2018), whose foundation made a promised gift of more than 100 objects to the institution nearly a
decade ago and supported the creation of the Portico Gallery, where the exhibition will be shown. Organized by Charlotte
Vignon, the Frick’s Curator of Decorative Arts, the show offers a fresh take on this esteemed collection, transforming the
gallery into an eighteenth-century “porcelain room,” and grouping the works on view by color. This type of installation
emulates a historic approach and allows visitors to experience these fragile, luxurious objects in much the same way one
would have in eighteenth-century Europe.
In the eighteenth century, ceramic ware of diverse forms, techniques, and origins was often exhibited in
extravagant space called “porcelain rooms,” and frequently arranged by their color. This type of display
was famously adopted by Augustus II for his small pleasure palace in Dresden, called the Japanisches
Palais (Japanese Palace). The most important porcelain collector of his time, Augustus was said to have
been afflicted by a maladie de porcelaine (porcelain fever). By 1719, he had amassed more than twenty
thousand pieces of Chinese and Japanese porcelain, which he showcased in the Japanese Palace. In
1729, the palace was rebuilt and expanded to highlight specially commissioned porcelain from the
Meissen Royal Porcelain Manufactory, founded by Augustus in 1710. The manufactory was the first of
its kind in Europe.
Long admired for their masterfully modeled shapes and gemlike glazes, Meissen porcelain offers a window into the early
years of manufacturing porcelain in the West and celebrates a fascinating chapter in the history of the ceramic medium.
Although the formula for manufacturing true porcelain had been developed in China by the sixth century, it remained
shrouded in mystery in the West until its discovery in 1708 under the patronage of Augustus II. Early Meissen porcelain was
at the forefront of the European ceramic industry until the ascendency of the Royal Sèvres Manufactory in France in the
1750s.
The Arnhold Collection, one of the greatest private holdings of Meissen porcelain assembled in the twentieth century, was
formed in Dresden between 1926 and 1935 by Lisa Arnhold (1890–1972) and Heinrich Arnhold (1885–1935), with a focus on
tablewares and vases and pieces of royal or noteworthy provenance. The Arnhold Collection came to America with Lisa
Arnhold and her family at the start of World War II. Lisa and Heinrich’s son, Henry, extended the size and scope of the
collection, sometimes following his parents’ tastes and preferences, sometimes departing from tradition with the acquisition
of Meissen with underglaze blue decoration, figures and groups, and mounted objects.
                     Teapot,
                     Chinese, Dehua, Qing Dynasty, Kangxi Period, ca. 1700.
                     Hard-paste porcelain, h. 14.6 cm
                     Gift of Henry H. Arnhold, 2019 © The Frick Collection

                                                                                                           Teapot,
                                                                          Meissen porcelain manufactory. ca. 1713
                                                                                  Hard-paste porcelain, h. 14.3 cm
                                                            Gift of Henry H. Arnhold, 2019 © The Frick Collection

           Sunken Treasures
           du 07 septembre 2019 au 28 juin 2020
           Keramiekmuseum Princessehof,
           Leewarden
           https://www.princessehof.nl/en/about-the-museum/news/sunken-treasures-1/

The exhibition Sunken Treasures features ceramics and other objects found aboard eight shipwrecks dating from the ninth to
the nineteenth century. The ceramic treasures tell fascinating stories about the Maritime Silk Road in Asia and reveal a hitherto
unknown world of international trade and exchange.
Ships from all over the world sailed the Maritime Silk Road for centuries in search of pepper, silk and porcelain. Sometimes
the ships that perished lie on the seabed for centuries as time capsules. The wrecks and certainly the well-preserved ceramics
provide a trove of information.
The ship San Diego demonstrates that Spain was already a major player in international trade around 1600. It sank during a
battle because it was overloaded with cannon, ammunition and provisions. Salvage operations revealed that the San Diego
contained products from all over the world. For example, the Kraak porcelain in its hold was purchased from Chinese traders
in the port of Manila. The Dutch VOC ship Witte Leeuw sank thirteen years later, after attacking two Portuguese vessels.
Greed cost the Dutch their lives: the powder room exploded and the merchandise aboard ended up at the bottom of the sea, a

                               Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                            www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                          Oriental Ceramic Society of France

  great loss for the VOC.
                            Bowl with cricket and Kendi with decoration of lucky symbols and
                            flowers,
                            China, Jingdezhen, early 17th century,
                            Porcelain, diam. 21.5 cm (bowl) - H. 10,5 cm (kendi)
                            Collection Princessehof National Museum of Ceramics

                                                                                       Teapots,
                                                                 China, Jingdezhen, circa 1643,
                                                                                     Porcelain.
                                         Collection Princessehof National Museum of Ceramics

AUTRES ACTIVITÉS

  CONFÉRENCE OCS
  Tuesday 11th February, 2020, 5:45 for 6:15 pm
  Tales of Eccentrics and Exemplars: Text image relationships in Chan Figure Painting
  Dr. Malcolm McNeill, Chinese Painting Specialist, Christie’s London
  OCS London.
  This talk examines the relationship between image and text in paintings of figural subjects from thirteenth and fourteenth
  century Chinese Chan Buddhism (Chan is better known through its Japanese successor, Zen). In Song and Yuan China,
  monastic and secular artists produced a significant body of paintings depicting the Chan pantheon’s eccentrics and exemplars.
  These paintings were often inscribed by senior Chan clerics, who gifted the inscribed works to prominent disciples. These
  disciples included numerous monks who had travelled from Japan to study at the feet of Chinese masters. The majority of
  Chan figure paintings existing today survive because of this practice of collecting. In Japan, Chan figure paintings have come
  to be venerated as the predecessors to later Japanese Zen painting. This talk is concerned with their original Chinese context.
  In his lecture Dr. McNeill will argue that these inscribed paintings combined pictorial and lexical content to retell important
  narratives. These visual narratives were adapted from prototypes in Chan hagiographies: collected tales of exemplars from
  the Chan lineage, and of eccentrics from the lineage’s periphery. Paintings of Chan figures and the inscriptions upon them
  communicated religious teachings to their viewers. They mediated the viewer’s relationship to the Chan pantheon. Moreover,
  they underscored the authority of the living members of the Chan lineage who had inscribed the paintings. This talk analyses
  the network of connections between painters, inscribers, subjects and viewers of Chan figure paintings. In doing so, it
  addresses an under researched dimension of thirteenth and fourteenth century Chinese visual culture.

  FOIRE
               BRAFA Art Fair
               Tour & Taxis Bruxelles
               26 janvier – 02 février 2020
               https://www.brafa.art/fr/home

  La Brafa s’internationalise plus que jamais. A son origine en 1956, réunion pionnière de marchands belges, elle s’est muée au
  fil du temps en une foire de dimension internationale, une mutation accélérée lors de ces 12 dernières années, depuis son
  déménagement du vénérable Palais des Beaux-Arts construit par Victor Horta vers les vastes entrepôts industriels du site de
  Tour & Taxis, dont elle fut aussi le premier événement à y établir ses quartiers. La proportion actuelle s’établit à 50
  marchands nationaux (37%) pour 83 d’origines étrangères (63%). Parmi ces derniers, on peut aussi distinguer des tendances
  puisque si la France forme encore le contingent le plus important (43 exposants), elle est progressivement rejointe par des
  pays comme la Grande-Bretagne (13) ou la Suisse (7). En 2020, deux pays verront leur représentation renforcée : l’Italie,
  passant de 6 à 10 exposants, et les Pays-Bas passant de 2 à 6. Cette réalité reflète l’impact et l’attractivité croissante de la
  Brafa, dans un contexte global où les échanges internationaux s’accentuent chaque année davantage. Cet afflux d’origines
  diverses contribue aussi largement à enrichir l’offre artistique de la Brafa, tout en la rendant plus éclectique encore.

                                  Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez -75008 Paris
                                               www.sfeco-asso.com
Société Française d'Etude de la Céramique Orientale
                                                      Oriental Ceramic Society of France

                         Sugar castor with birds and flowers following a European metal shape,
                         Kangxi period (1662-1722)
                         Chinese porcelain decorated in famille verte enamel, later silver mount, H 24 cm
                         Provenance: Mrs M. B. collection; Pierre Sacqué collection
                         Galerie Bertrand de Lavergne, Paris
                                                                                                                                              Ewer
                                                                                                                 China, Qianlong period, 1735-1795
                                                                       Celadon porcelain, Louis XV period gilded chased bronze frame, circa 1740-45
                                                                                                                                         H 34.5 cm
                                                                                                                            Jean Lemaire, Bruxelles

                                                                       APPEL DE COTISATION 2020
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Couple                                                                                                                                              65€
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                                                           www.sfeco-asso.com
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