LISTE DE PROJETS 2021 - PROJEKTLISTE 2020 - Donner une chance aux gens dans leur propre pays.
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
LISTE DE PROJETS 2021 PROJEKTLISTE 2020 Donner une chance aux gens dans leur propre pays. www.sdw-sam.ch
NOTRE COLLABORATION AUX PROJETS DE DÉVELOPPEMENT S’EXERCE EN PRIORITÉ DANS LES DOMAINES SUIVANTS: Formation de base et professionnelle Création d’emplois et promotion de revenus Santé et sécurité alimentaire Avant de soutenir un projet nous Les projets se concentrent sur la for- Solidarité avec le Monde soutient nous assurons de sa durabilité, mation de base et professionnelle, la exclusivement des projets acces- de sa qualité et de son efficacité création d’emploi et la promotion de sibles à tous, indépendamment de (amélioration des conditions de vie revenus, ainsi que la santé et la sé- l’ethnie, du genre, des croyances, des bénéficiaires). curité alimentaire. Ils sont réalisés ou de la religion. en Afrique, en Amérique latine et en Un grand nombre de nos projets Asie. s’inscrivent dans le cadre d’un pro- gramme national ou régional. Nous soutenons également des pro- jets-pilotes, qui appuient des initiati- ves locales innovantes requérant peu de moyens financiers. SOLIDARITÉ AVEC LE MONDE SOUTIENT: 14 projets en Afrique 6 projets en Asie 8 projets en Amérique latine = 28 projets sur trois continents 2
TABLE DES MATIÈRES Projets en Afrique Projets en Amérique Projets en Asie latine Burkina Faso 4 Brésil 19 Inde 22 – 24 Éthiopie 5 Colombie 20 Indonésie 25 – 27 Kenya 6 El Salvador 21 Israël 29 Madagascar 7 Nicaragua 16 – 18 Laos 30 – 31 RD du Congo 8 – 10 Pérou 21 Rwanda 11 Adresse de contact 18 Soudan du Sud 12 – 13 Tanzanie 14 AMÉRIQUE Togo 15 Zambie 16 LATINE AFRIQUE IMPRESSUM Photo Page de couverture: Thérapie intégrée pour les enfants ASIE victimes de traumatismes sociaux au Nicaragua. Filles et garçons développent leur résilience aux traumatismes et apprennent à gérer les situations de stress. Rédaction: Sophia Maria Würmli, Wädenswil. Traduction: Danièle Murphy, Rüschlikon. Correction et Révision: Jean-Daniel Peterschmitt, Chavornay. Layout: Grafikerei Heidi Meier Huber, Grossdietwil 3
BURKINA FASO « L’enfant handica- pé de la vue constitue bien souvent une honte pour la famille, il n’est pas traité d’égal à égal avec ses frères et sœurs et les parents ne voient pas l’utilité de le scolari- ser. De façon para- doxale, il est soit né- gligé par les autres membres de la famil- le et la communauté, soit surprotégé par des parents ne recon- naissant pas ses ca- AFRIQUE pacités. Il ressent alors une perte de confiance en lui, un manque d’autonomie Programme d’éducation pour enfants handicapés et une mauvaise per- de la vue (HDV) ception de son identi- Burkina Faso té. Socialement, l’en- CHF 15’000.– fant handicapé n’ayant pas appris les bons Le problème principal réside dans surprotégé par des parents ne recon- l’exclusion des personnes handi- naissant pas ses capacités. Pour pa- gestes comportemen- capées de la vue au Burkina Faso. rer à cette problématique, la MEB, en taux reste à l’écart du L’enfant handicapé de la vue consti- partenariat avec 5 écoles au Burkina groupe, de la commu- tue bien souvent une honte pour la Faso, a mis en place en 2019 un pro- famille, il n’est pas traité d’égal à jet de sensibilisation de la commun- nauté et du village. égal avec ses frères et sœurs et les auté et de recensement des enfants Par ailleurs, le man- parents ne voient pas l’utilité de le scolariser. De façon paradoxale, il est handicapés de la vue afin que ceux-ci prennent le chemin de l’école. Pour que de connaissances soit négligé par les autres membres ce faire, le projet comprend 3 axes du handicap en lui- de la famille et la communauté, soit d’intervention : la sensibilisation de même fait que le han- la communauté et des acteurs de l’Education de l’Etat, le suivi des fa- dicap visuel est bien milles, et la formation des enseig- souvent assimilé au nants aux spécificités du braille et de l’éducation inclusive. Pour garan- handicap mental. » tir les résultats sur le long terme, il est indispensable que les activités Mission Evangélique Braille, de sensibilisation soient reconduites Vevey d’année en année car le changement (évangélique) de mentalité et de comportement est un processus qui prend du temps Soutenu par SAM avant d’être ancré dans les mœurs. depuis 2019 4
ÉTHIOPIE Centre médical de Walga Ville de Walga, Zone Guraghe, District d’Abeshgie, Éthiopie CHF 18’000.– « Le Centre médical Le Centre médical de Walga, une région rurale d’Éthiopie, assure des trai- tements médicaux de base mais de haute qualité 365 jours par an et 24h / 24. Parmi les maladies les plus fréquemment traitées: inflammations de de Walga, une région l’intestin, des poumons, malaria, infestations parasitaires, troubles de la di- gestion, maladies de peau et infections urinaires. rurale d’Éthiopie, Le WHC prodigue ses soins à toute la population sans restriction. dispense des traite- A côté du traitement des maladies et blessures, il assure aussi le suivi des grossesses avant, pendant et après l’accouchement. ments médicaux de Enfin il consacre aussi un gros effort à la sensibilisation de la population aux base de haute qua- mesures préventives, telles que l’hygiène, l’alimentation, la protection con- lité. SAM contribue tre le VIH/SIDA et la malaria, mesures qui permettent d’éviter l’apparition de nombreuses maladies. à la pérennisation Par sa prise en charge des coûts des médicaments qui ne sont pas couverts, de cette offre médi- SAM contribue à la pérennisation de cette offre médicale dans la région Walga. cale par la prise en charge des coûts non couverts des médi- caments. » Mission au Nil Knonau (évangélique) Soutenu par SAM depuis 2021 5
KENYA « Les familles se- ront formées à l’agri- culture biologique et Meilleures conditions de vie pour petits agriculteurs les enfants recevront et orphelins du matériel scolaire. Gatanga, Muranga County, Kenya De ce projet bénéfi- CHF 15’000.– cieront 600 familles d’agriculteurs, qui L’organisation YARD, fondée en 2002 1500 orphelins et enfants vulnéra- à Gatanga, a pour mission de con- bles dans leur communauté. A cet prendront en charge tribuer à l’amélioration des condi- effet les familles seront formées à 1500 orphelins et en- tions de vie des communautés ru- l’agriculture biologique et les enfants fants vulnérables. Le rales. Elle concentre son action sur recevront du matériel scolaire et un les jeunes. Elle met actuellement en soutien psychosocial. Le véhicu- véhicule tout terrain œuvre un projet visant à améliorer le tout terrain demandé sera utilisé demandé sera utili- les conditions de vie de 600 familles pour le transport des bénéficiaires, d’agriculteurs, afin de leur permett- des travailleurs, des semences, du sé pour le transport re de prendre soin et de soutenir petit bétail et du matériel scolaire. des bénéficiaires, des travailleurs, des semences, du petit bétail et du matériel scolaire. » Miva, Wil (catholique) Soutenu par SAM depuis 2021 6
MADAGASCAR « A Madagascar la moitié de la popula- Une école de qualité pour les citoyen-ne-s de demain tion de plus de 15 ans Madagascar est analphabète. Sur CHF 25’000.– 100 élèves en premi- Une crise politique et économique ves. Des écoles de référence sont ap- ère année d’école 50 prolongée a précipité plus de 80% de puyées pendant quatre ans pour de- arrivent en cinquiè- la population sous la ligne de pau- venir des espaces accueillants, sé- me année et seule- vreté. Cette précarité fragilise le lien curisés et stimulants, permettant social traditionnel et favorise la vio- aux élèves de construire les bases ment la moitié peut lence, la corruption et l'impunité. d'une vie personnelle, professionnel- lire et écrire dans sa L'Eglise de Jésus-Christ à Madagas- le et sociale épanouie. Cette collabo- langue maternelle car (Eglise réformée) veut contribuer ration favorise une approche péda- à restaurer les valeurs d'intégrité, de gogique plus active et participative, et en Français. Le justice et d'équité au sein de la so- encourageant les élèves à exprimer projet a pour objectif ciété malagasy au travers du projet leurs idées et à s'exercer au débat, éducatif mis en œuvre dans ses 600 les préparant ainsi à relever les défis d’améliorer la quali- écoles qui accueillent 150'000 élè- d'un engagement citoyen affirmé. té de l’enseignement et la capacité des écoles. » DM Dynamique dans l'échange, Lausanne (évangélique) Soutenu par SAM depuis 2018 7
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Centre de formation professionnelle et de réhabilitation Panzi « Rehema Kaligi a Bukavu, République Démocratique du Congo appris le métier de couturière à Panzi. CHF 25’000.– A la fin de sa forma- A l’Est de la République Démocra- tion à l’autosuffisance du centre. Le tion, elle a loué avec tique du Congo, les pillages systé- matiques, les viols et les assassinats Centre apporte aussi son soutien aux femmes violées et traumatisées, trois amies – égale- font partie du quotidien. Ils paraly- qu’il accompagne sur la voie de leur ment diplômées de sent les initiatives de la population. réinsertion. Souvent rejetées par l’école de couture – 90 places d’apprentissage sont of- leurs familles, elles perdent repères, fertes par le Centre Panzi à de jeu- soutien et ressources. L’objectif est un espace pour y nes hommes et femmes. En 3 ans ils de redonner à ces femmes une vie installer un atelier. obtiennent un diplôme de couturier- structurée et des perspectives d’ave- Les quatre femmes ère ou de menuisier-ère et peuvent nir, que ce soit par un retour dans créer leur petite entreprise. De plus, leurs familles ou par la création apprécient d’avoir tous-toutes apprennent le jardinage d’une boutique pour assurer leur appris un métier qui et contribuent pendant leur forma- subsistance. leur permet de gagner leur vie. » Mission au Nil, Knonau (évangélique) Soutenu par SAM depuis 2016 8
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO « Le projet semen- ces est une réussite. La culture du maïs et du soja est née de la nécessité de sur- monter une crise. Il y a quelques an- nées la récolte de Des paysannes s'engagent pour une agriculture manioc a été forte- écologique et des semences locale ment réduite par une maladie, et il a fallu KWANGO, République Démocratique du Congo chercher des alter- CHF 10’000.– natives. Le principal Ce projet encourage le développe- récoltes leur procurent également un défi est de modifier ment global et durable de l’agri- petit revenu. les habitudes ali- culture dans la région du Kwango, Le projet semences, mené par une pour assurer les bases d’une ali- association de femmes dans le cadre mentaires dominées mentation suffisante et équilibrée de du projet agricole, a connu un grand par le foufou, pour la population. succès. Il présente plusieurs avanta- Les activités contribuent à atteindre ges : les femmes et les hommes qui les diversifier par l’autosuffisance alimentaire, à uti- travaillent dans les champs de maïs l’apport des deux liser les ressources naturelles de et de soja tirent environ CHF 1,30 par plantes, nouvelles façon durable, et à renforcer la ré- jour de la vente des céréales ou de dans la région Kwan- » silience de la population concernée leurs semences. De plus le projet en sécurisant ses moyens de subsis- renforce la confiance des femmes qui go. tance. l’ont conçu et mené à bien. L’agriculture durable permet d’amé- Mission 21, liorer les conditions de vie des fa- Bâle milles d’agriculteurs. Elles adoptent (évangélique) des méthodes agroécologiques pour exploiter la fertilité des sols et ga- rantir l’autosuffisance à long terme avec des produits locaux et variés. La Soutenu par SAM transformation et la vente de leurs depuis 2013 9
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Soins médicaux régionaux – Deux hôpitaux Kabongo et Kapanga, République Démocratique du Congo « Dans ces hôpitaux CHF 15’000.– reculés on traite les malades avec des Les hôpitaux de Kabongo et Kapan- sures de prévention. Chaque année moyens de base. ga et leurs centres de santé décen- environ 30’000 patients y sont trai- tralisés, gérés par l’Eglise métho- tés. Dans cette région très étendue et On y assure aussi le diste, sont les seuls endroits où les isolée les patients font de longs tra- suivi des grossesses populations des provinces du Haut jets par leurs propres moyens. Mais à risque, les soins Lomani et de Luabala peuvent se l’acheminement du matériel médical faire soigner. Dans ces hôpitaux re- et des médicaments est un défi qui aux mères et nou- culés on traite les malades avec des ne peut être relevé qu’avec un sou- veau-nés, des opé- moyens de base. On y assure aussi le suivi des grossesses à risque, les tien financier extérieur. C’est grâce à la motivation du per- rations chirurgicales soins aux mères et nouveau-nés, des sonnel de santé local que cette offre et des mesures de opérations chirurgicales et des me- de soins est assurée. prévention. Chaque année environ 30’000 patients y sont trai- tés. » Connexio, Zurich (évangélique) Soutenu par SAM depuis 2019 10
RWANDA « Marie-Jeanne Nyiransabiyaremye, 42 ans, enseigne de- puis 20 ans à l’école Bubazi. «La forma- tion au nouveau ma- Améliorer la qualité de l’éducation au Rwanda tériel éducatif nous Rwanda, dans tout le pays a, nous enseignants, CHF 23’000.– motivés et encoura- gés, mais elle a aussi Le Rwanda est un pays enclavé et nes se trouvent sans perspective développé la curio- très peuplé. Son développement re- d’avenir, en proie aux comportements pose donc pour l’essentiel sur le sa- à risque. Face à ce constat, l’EPR a sité des élèves, qui voir-faire et la créativité de sa popu- décidé de concentrer ses efforts sur posent maintenant lation. Si le système éducatif a connu les jeunes qui ne parviennent pas à des avancées incontestables notam- soutenir la compétition scolaire. Ain- plus de questions et ment depuis la gratuité de l’école (le si, c’est en développant la qualité de participent davanta- taux d’alphabétisation s’est élevé à l’enseignement de base des neuf pre- ge.» 98%), il apparait qu’un grand nombre mières années scolaires que les jeu- de jeunes est laissé sur le bas-côté nes les plus en difficultés pourront Chaque année ce de la réussite et de l’insertion socio- se construire un avenir profession- sont 1000 élèves et professionnelle. Dans un pays où la nel et citoyen. DM- Dynamique dans compétence et la performance sont l’échange s’inscrit au côté de l’EPR 500 enseignants qui devenues les seules armes pour se pour ce programme ambitieux. profitent de la réno- développer, de plus en plus de jeu- vation d’une école et de meilleures méthodes pédago- giques. » DM Dynamique dans l'échange, Lausanne (évangélique) Soutenu par SAM depuis 2014 11
SOUDAN DU SUD « Puisque des ap- prentissages aux métiers artisanaux, Agrandissement du centre de formation d’Ibba tels que menuisier, Soudan du Sud charpentier et maçon CHF 15’000.– doivent être pro- posés en plus de la Le centre de formation Christ Chur- financé au cours des deux dernières ch Development and Training Centre années l’agrandissement d’un bâti- formation agricole, (CCDCT) à Ibba au Sud-Ouest du Sou- ment et l’installation de latrines. l’école a besoin d’un dan du Sud est géré par le diocèse anglican. Outre les cours d’agriculture, des formations aux métiers artisanaux nouvel atelier. Le A cause de guerres civiles qui ont tels que menuisier, charpentier et diocèse possède le duré des décennies, de nombreux maçon seront proposées. terrain, mais pas les enfants et adolescents n’ont pas pu Pour ce faire l’école a besoin d’un ou pas régulièrement aller à l’école. bâtiment additionnel pour abriter un fonds nécessaires Sans certificat de fin d’études ils atelier. pour construire ce n’ont pas pu suivre de formation Le diocèse possède le terrain, mais bâtiment. complémentaire. Une action pour pas les fonds nécessaires à sa con- l’éducation de tous devrait améliorer struction. Il est prévu de réali- la situation des populations d’Ibba. SAM a accordé une contribution ser le gros œuvre en «Être partenaire» a financé la cons- de CHF 15.000 en 2019 et à nou- truction du CCDTC en 2013 et 2014. veau en 2020 pour le bâtiment sco- 2021, les finitions et Les jeunes filles ou femmes de 15 laire qui pourrait être achevé à fin l’agencement intéri- à 30 ans, déscolarisées et margi- nalisées à cause d'une grossesse, y 2020. Le gros œuvre de l’atelier se réalisera en 2021, les finitions et eur en 2022. » reçoivent une formation en anglais, l’aménagement intérieur en 2022. Être partenaire, comptabilité, informatique et gestion. Berne Les hommes jeunes ont aussi accès (catholique chrétien) au centre de formation, le seul d’une vaste région. Pour répondre à la forte demande Soutenu par SAM Partner Sein, avec l’aide de SAM, a depuis 2019 12
SOUDAN DU SUD Cours d’alphabétisation pour les femmes Shilluk « Monica Jokino, 24 ans, a suivi et Equatoria, Soudan du Sud achevé avec succès le programme d’alphabétisation. Elle peut dé- CHF 18’000.– sormais lire des livres à sa famille Même après son indépendance en 2011 la population du et chanter dans la chorale de son Sud Soudan souffre des conflits militaires et politiques, de la corruption et de la pauvreté. église. Pouvoir lire et écrire lui Le système d’éducation a particulièrement souffert des donne confiance en elle. Elle ose années de conflit armé. Toute une génération a grandi même, participer à des discus- pratiquement sans éducation. Le projet propose des cours d’alphabétisation dans 15 sions lors de réunions publiques centres de formation situés dans les régions au Sud et au et aborder des sujets d’intérêt Nord de Malakal et à Juba. Il assure en même temps la transmission de connaissances courantes, s’adressant en général. » particulier à environ 400 à 500 femmes de l’ethnie Schil- luk Société Biblique Suisse, Cette formation doit leur permettre de mieux assumer Bienne leur rôle de femmes et mener une vie plus autonome, et (évangélique) à plus long terme de contribuer significativement au dé- veloppement culturel et économique de leur pays. Soutenu par SAM depuis 2017 13
TANZANIE « Dans la région de Mbeya au moins une personne sur dix est porteuse du VIH. Chaque année 24’000 personnes y meurent de ce virus et 72’000 personnes de plus sont contaminées. Bien qu’une thérapie antirétrovirale gratuite soit disponible, un tiers Soins médicaux et lutte contre le VIH en Tanzanie des enfants et adoles- A Mbozi, Rungwe, Isoko, region de Mbeya, Tanzanie cents contaminés ne CHF 30’000.– prend aucun médica- ment. C’est une des Dans les régions rurales du Sud de la Tanzanie l’insuffisance des soins causes de la surmor- sanitaires et la prévalence du virus talité de la génération VIH constituent de grands défis pour la population. des 25-40 ans. C’est Les églises partenaires de Mission aussi pourquoi un mil- 21, l’Église morave de Tanzanie (EMT) lion d’orphelins gran- des provinces du Sud et du Sud-Ou- dissent en Tanzanie » est s’investissent énormément dans ces domaines: elles gèrent des éta- sans leurs parents. blissements de santé et luttent con- tre le VIH et la stigmatisation des Mission 21, populations touchées avec des ac- Bâle tions d’information, des mesures de (évangélique) prévention, des soins aux victimes et un soutien au nombre croissant d’orphelins, dont les parents sont morts de la maladie. Mission 21 soutient les églises par- tenaires financièrement et par l’envoi Soutenu par SAM de spécialistes. depuis 2021 14
TOGO « Les éleveurs de volaille ont réussi Revenus plus élevés et alimentation saine grâce à augmenter leurs aux produits locaux revenus annuels de Préfecture de Bassar au centre du Togo 26% par rapport à CHF 20’000.– l’année précéden- te, et les éleveuses Le projet encourage la production et Les producteur.trice.s de riz adop- la vente de riz et de viande de pou- tent des méthodes agricoles écolo- de volaille même de lets élevés localement dans le Togo giques et ont accès à des charrues 53%. Les bénéfi- central et à Kara, les régions les plus pauvres du pays. L’élevage de volaille mécaniques qui facilitent leur travail. L’objectif est d’augmenter durable- ciaires consacrent est une source de revenus importan- ment le revenu des deux groupes. ce revenu supplé- te pour les familles d’agriculteurs. Une attention particulière est portée mentaire aux soins Un meilleur accès aux soins vété- aux groupes socialement défavorisés rinaires améliore la santé de leurs tels que les femmes, les jeunes sans de santé, à une meil- animaux et la productivité de leur diplôme ni travail, ainsi que les per- leure alimentation et élevage. sonnes handicapées. à l’éducation scolaire de leurs enfants. » Le Pont, Fribourg (catholique) Soutenu par SAM depuis 2018 15
ZAMBIE « Les enseignant.e.s Introduction d’un programme scolaire en ligne suivent une forma- Petauke, Zambie tion hebdomadaire CHF 25’000.– pour maîtriser la technologie et améli- La Zambie fait partie du groupe de pays les plus pauvres du monde. objectif d’améliorer l’accès à l’école dans les régions rurales. orer leurs compéten- Le système éducatif et son certificat L’école en ligne 360, qui fonctionne ces pédagogiques. de fin d’études ne répondent toujours actuellement dans plus de 40 écoles pas aux besoins de sa population. rurales, touche plus de 6000 élèves. L’école en ligne 360 Finir l’école primaire et obtenir le di- Cette solution technologique permet apporte une solution plôme de fin d’étude constituent tou- de proposer une éducation de grande technologique à 40 jours un grand défi, et seule la moitié qualité, économique et durable à environ des élèves de Zambie accè- chaque enfant. écoles de Zambie, qui de à l’école secondaire. Parce que Les enseignant.e.s apprennent à peuvent ainsi offrir chaque enfant mérite une éducation de qualité, Impact Network a pour maîtriser la technologie et amélio- rer leurs compétences pédagogiques une éducation de lors des séan- qualité, économique ces de formation et durable à 6000 hebdomadaires. élèves de régions » Isabelle Hürst, apporte son sout- rurales. ien aux respon- sables de for- Comundo, mation dans leur Lucerne tâche de super- (catholique) vision des enseig- nant.e.s. www Soutenu par SAM depuis 2020 16
ZAMBIE « In & Out of the Ghetto» et l’experte de Comundo mènent Une formation pour les femmes du bidonville une action en faveur Lusaka, Zambie des enfants et adoles- CHF 25’000.– cents dans un quar- tier pauvre de Lusa- Le bidonville de Bauleni – un des Conséquences les plus fréquentes de quartiers pauvres de Lusaka, capitale leurs conditions de vie défavorables : ka. Pour leur assurer de la Zambie – grandit constamment l’usage de drogues et la consomma- une meilleure santé et compte aujourd’hui plus de 40.000 tion excessive d’alcool, les activités habitants. illégales et les grossesses prématu- et un meilleur ave- La plupart sont des enfants et adole- rées. nir elles concentrent scents, particulièrement vulnérables. In & Out of the Ghetto, avec le sou- particulièrement tien de Lisa Vettiger, consacre son action aux jeunes et à leurs mères. leurs efforts sur Des salles communes sont mises à la les mères défavori- disposition des femmes, qui peuvent s’y retrouver, échanger et se former. sées, en leur offrant Des connaissances de base en an- l’opportunité de se glais peuvent leur permettre par rencontrer et de se exemple de créer une petite entre- former pour mieux » prise. Lisa Vettiger soutient l’organisation s’affirmer. partenaire en mettant sur pied des cours d’anglais ainsi que des forma- Comundo, tions à l’hygiène et à la santé, à la Lucerne diététique et à la gestion d’une petite (catholique) entreprise. Ces formations sont intégrées au programme selon les besoins des Soutenu par SAM femmes bénéficiaires. depuis 2021 17
BRÉSIL AMERIQUE LATINE Formation technique en graphisme au Colégio Salesiano Dom Bosco « Je remercie les Porto Alegre, Brésil donatrices et dona- teurs suisses! Grâce CHF 30’000.– à la formation j’ai ob- Dans les années 1950 les salésiens l’État et le marché aux enseignants tenu une place dans de Don Bosco fondèrent la Casa do Pequeno Operário à Porto Alegre. Ils dispensant cette formation changent fréquemment et sont de plus en plus une imprimerie! » y gèrent l’école Colégio Dom Bosco, complexes. Les enseignants doivent Cristian Benedutti qui accueille les enfants du jardin constamment mettre leurs compé- d'enfant à la classe terminale. En tences à jour et de nouveaux enseig- 1996 ils fondèrent dans la Casa do nants doivent être recrutés. Pequeno Operário le Centro Profis- Ces coûts sont couverts en partie par sional Gráfico. Il s’agit d’un centre les salésiens de Don Bosco grâce de formation professionnelle, dans aux revenus générés par une petite lequel des jeunes de milieux sociaux entreprise de graphisme située au défavorisés peuvent suivre une for- même endroit. mation technique en graphisme. Mais ils ne suffisent pas à couvrir La formation, qui dure trois semes- l’ensemble des salaires. tres, offre aux jeunes la possibilité, La Casa do Pequeno Operário con- d'une formation technique parallèle- tribue en mettant à disposition l’in- ment à la fréquentation d'une école frastructure, les fournitures, les pro- publique. grammes informatiques et d’autres Salésiens Don Bosco, A l’issue de leur formation ils ob- services nécessaires à la réalisation Beromünster tiennent un diplôme reconnu par du projet. (catholique) l’État. Depuis son lancement en 1996 plus de 2’500 jeunes de 15 à 18 ans ont fait la formation et obtenu ce dip- Soutenu par SAM lôme. Les conditions imposées par depuis 2013 18
BRÉSIL Kids & Teens Support Groups Santa Catarina, Paranà et Rio Grande do Sul, Brésil CHF 15’000.– « Les formations contribuent à D’après les données officielles de l’Organisation Mondiale de la Santé (Rapport 2018 sur la situation globale alcool et santé) la consommation d’alcool pur au Brésil est de créer un réseau protecteur pour 7,8 litres par personne. Les enfants souffrent beaucoup de l'alcoolisme de enfants et adolescents. Le projet leurs parents. Ils sont souvent négligés et vivent dans Groupes de soutien Kids & Teens l’insécurité. Ils doivent assumer très tôt des responsa- bilités pour tenter de soulager leurs parents, tout en se comble une lacune dans le sys- sentant impuissants et isolés. tème de santé brésilien: la prise Un grand nombre d’entre eux développe un sentiment de en charge préventive des enfants culpabilité ou de colère, qui plus tard les amène à recou- rir à des stupéfiants. qui, à cause de la maladie de Avec les «KIDS & TEENS Support Groups» la Croix Bleue leurs parents, ont un plus grand brésilienne offre un lieu de prise en charge et de sou- risque de devenir dépendants à tien aux enfants et adolescents issus de familles touchées par des addictions. Lors de rencontres hebdomadaires ils peuvent parler de leurs problèmes de façon ludique. On l’alcool ou aux drogues. » les y encourage à découvrir leurs forces et développer La Croix Bleue internationale, leur confiance en eux. La sensibilisation fait également Berne partie du concept. (évangélique) Elle permet d’éviter que les enfants et adolescents issus de conditions sociales défavorisées tombent à leur tour dans les addictions à l’alcool ou à la drogue. Soutenu par SAM depuis 2014 19
BRÉSIL Thalita Kumi – Centre communautaire pour écolier.ère.s, adolescents et jeunes adultes de milieux très pauvres Simões Filho, Salvador BA, Brésil CHF 20’000.– Le projet commence à la crèche, se poursuit par le centre commun- autaire Thalita Kumi pour les écoliers et écolières, et s’arrête pour l’instant avec Effatha, projet pour les jeunes en fin de scolarité. La crèche s’occupe des enfants de 2 à 5 ans, pour permettre aux parents d’avoir un travail régulier, tout en sachant que leurs enfants sont bien surveillés. Après l’école, qui ne dure qu’une ma- tinée dans les établissements pub- lics brésiliens , les enfants passent le reste de la journée à Thalita Kumi. En plus d’un repas chaud, ils y trou- vent un soutien pour les devoirs et les problèmes scolaires ; ils font du sport, de la musique, vont à la biblio- thèque et peuvent danser la Capoera, une danse folklorique. En outre, ils y reçoivent des soins médicaux : des dentistes-stagiaires soignent leurs dents et la logothéra- « A Thalita Kumi 90 jeunes enfants, 85 élèves pie les aide à résoudre leurs difficul- et 20 adolescents reçoivent un repas chaud, tés familiales et personnelles. de l’aide pour leurs devoirs et leurs prob- Le projet Effatha permet de poursu- lèmes scolaires, peuvent faire du sport et de » ivre la logothérapie avec les jeunes en fin de scolarité, 14 ans au Brésil, la musique, et ont accès à des livres. pour les aider à faire leurs devoirs. De plus un cours de coiffure, manu- Institut Ingenbohl, cure et pédicure est proposé à ces Brunnen jeunes, pour leur donner un moyen (catholique) de gagner de l’argent. Une équipe d’enseignants expéri- mentés apporte aussi son soutien à ces projets, pour donner aux enfants et adolescents une stabilité dont ils Soutenu par SAM ont besoin. depuis 2013 20
COLOMBIE « Anyul a grandi dans une famille dysfonctionnelle. Sa participation au projet l’a Education d’adolescents défavorisés aidée à surmonter sa dépression des quartiers pauvres et à réaliser tout son potentiel. Armero-Guayabal, Armenia, Bogotá, Après sa formation d’animatrice Bucaramanga, Cali, Medellín et Pereira, jeunesse Anyul a créé sa propre Colombie entreprise « Galaxie sourire », CHF 18’000.– qui propose des programmes de divertissement pour les Le projet contribue à long terme à la construction de la anniversaires des enfants paix et à la transformation du conflit social en Colombie. C’est pourquoi ce projet a pour but essentiel de permettre (avec clowns et magiciens). » aux jeunes de devenir acteurs du changement social, en portant des initiatives pour la paix et la réconciliation, qui Video sur YouTube: https://www.youtube.com/ transformeront leur famille, leur environnement social watch?v=NH4rI7g68F4&t=19s et eux-mêmes. Le programme s’adresse aux jeunes so- cialement et économiquement défavorisés des quartiers Horyzon, pauvres de Colombie. Il vise à les empêcher de s’engager Olten dans des groupements armés ou d’y être enrôlés de force. (évangélique) Leurs compétences doivent être promues afin de leur permettre de contribuer au processus de paix. La par- ticipation des jeunes est à la base du programme. C'est pourquoi le programme se concentre sur la formation, l'intervention sociale, l'organisation de groupes de jeu- nes pacifiques et la coordination institutionnelle. De cette façon les jeunes évoluent pour devenir des adultes sains, autonomes et actifs, qui seront capables de transformer positivement et durablement la société et d'apporter une Soutenu par SAM contribution à la paix en Colombie. depuis 2013 21
COLOMBIE Soutien à l'orphelinat Hogar de Maria Pasto Nariño, Colombie CHF 22’000.– « De nombreuses filles quittent Le centre Hogar de Maria est une institution sociale à but non lucratif qui offre un lieu de vie à des enfants aban- donnés, en danger ou orphelins, du sud de la Colombie. l’orphelinat avec une bonne place L’orphelinat est géré par des sœurs franciscaines. Dans cet orphelinat sont pris en charge des enfants qui n’ont d’assistante ménagère, d’autres plus personne, qui viennent de familles très pauvres, ou ont pu y apprendre un métier qui des enfants violentés au sein de leur propre famille et que les services sociaux doivent leur retirer. Le centre Hogar les fera vivre. » dispose de quatre petites maisons qui abritent chacune une «famille» de huit enfants, dont s'occupe une éduca- Sœurs Franciscaines, trice. Il dispose aussi d’un jardin, d'une salle pour des Oberriet événements spéciaux, ainsi que d’une boulangerie et d’un (catholique) atelier de couture. Des cours diversifiés sont proposés aux enfants afin de les préparer à leur formation professionnelle et de mettre leur avenir sur de bons rails. Soutenu par SAM depuis 2013 22
EL SALVADOR Crèche et centre d'éducation de jour «Niña Carolina» Ciudad Delgado, San Salvador, El Salvador CHF 20’000.– La garderie accueille dans la jour- née des enfants dont les mères sont démunies et élèvent le plus souvent leurs enfants seules. Celles-ci sont contraintes de travailler pour gagner leur vie et reçoivent un salaire trop modeste pour financer une place dans une garderie. Or ces enfants vivent dans des zones à forte crimi- nalité, souffrent de malnutrition et ne bénéficient d’aucune aide en matière d’éducation, de soins médicaux ou d’hygiène. Ils vivent dans des abris exigus où ils sont exposés à la pro- miscuité et aux agressions sexuelles. La garderie s’efforce de combler les lacunes de leur éducation et de leur donner les moyens de construire une existence saine et autonome. Les en- « Certains enfants sont orphelins de père, fants n’y sont pas seulement gardés, car ce dernier, pour diverses raisons, a été ils y ont aussi accès à une éducation tué ou a abandonné la famille… La mère a été éthique de base et à des repas sains. obligée de fuir dans un quartier pauvre et de » Cette garderie accueille en moyenne 150 enfants. Afin que ces enfants ne chercher du travail. soient pas abandonnés dans la rue toute la journée pendant que leur Sœurs Franciscaines, maman cherche un travail pour nour- Oberriet rir la famille, les sœurs ont créé ces (catholique) centres de jour. Puisque beaucoup de mères ne sont pas en mesure de pa- yer la contribution journalière, même le minimum d’un Dollar, les sœurs Soutenu par SAM dépendent beaucoup des dons. depuis 2015 23
NICARAGUA « Un grand nombre d’enfants sont parti- culièrement affectés par la crise socio- Thérapie intégrée pour les enfants victimes de politique traversée traumatismes sociaux par le Nicaragua Managua et Mateare, Nicaragua CHF 15’000.– depuis avril 2018. Le projet aide 40 Infolge der sozio-politischen Krise, die Nicaragua seit April 2018 durch- durch psychologische Workshops und künstlerische Aktivitäten überwinden jeunes filles et macht, haben die ernsthaften sozi- können. Die Unterstützung durch 40 jeunes garçons alen Probleme zugenommen. Spe- zialisten für psychische Gesundheit SDW bezieht sich ausschliesslich auf die Komponenten zur Realisierung de Managua et du bestätigen, dass die Menschen stark der psychologischen Workshops und village de Mateare von Stress und Unsicherheit durch der künstlerischen Aktivitäten, die à surmonter cette ein «soziales Trauma» betroffen sind, zur physischen und emotionalen Ge- das die gesamte Bevölkerung um- sundheit der Kinder beitragen. crise grâce à des fasst. Gemäss ihren Einschätzungen ateliers de psycho- ist dies erst der Anfang eines langen Prozesses individueller und kollekti- logie et des activités ver Trauer. Eine große Zahl nicaraguanischer artistiques. » Kinder ist von dieser Situation beson- Armée du salut, ders betroffen. Das Projekt der Heils- Berne armee Schweiz schafft die Möglich- (évangélique) keit, dass 40 Mädchen und 40 Knaben in Managua (Barrio Loma Verde) und im Dorf Mateare (ca. 25 km nördlich Soutenu par SAM von Managua) diesen Krisenprozess depuis 2021 24
PÉROU « Des enfants plus Orphelinat Hogar Santa Rosa de Piura âgés venus de la ré- Piura, Peru gion amazonienne CHF 20’000.– ont été pris en char- ge. D’origine très Dirigé par des sœurs franciscaines, le Hogar Santa Rosa de Piura est permettent aux filles les plus âgées de se familiariser avec certains pauvre, ils n’ont pas un centre social à but non lucratif métiers. Les enfants sont incités à la possibilité d’aller qui accueille enfants abandonnés prendre part au travail quotidien, à l’école. Les pères et orphelins. Grâce à l'appui d'aides mais on leur propose également des bénévoles, les sœurs proposent aux activités théâtrales, de la musique ou surtout veulent don- enfants un foyer chaleureux et les de la danse. ner à leurs filles une préparent à leur vie future en les vie meilleure et une formant le mieux possible. Le Hogar est composé d’un pâté de maisons éducation. » assez anciennes abritant de petits appartements. Dans chacun d’eux Sœurs Franciscaines, vit une «famille» constituée de 10-12 Oberriet enfants encadrés par une sœur ou (catholique) une éducatrice. Cet orphelinat com- prend également une cour, une école primaire, une salle des fêtes et une chapelle, ainsi qu’une boulangerie et Soutenu par SAM un atelier de couture. Ces derniers depuis 2011 25
INDE ASIE Centre «Asha Niwas» – Contre le trafic humain Jharkhand, Inde « Les jeunes filles, CHF 20’000.– qui ont interrompu leur scolarité et ris- Le centre «Asha Niwas» (Maison de trouvent conseils, protection, soins quent d’être victimes l’espoir) lutte contre le trafic humain médicaux et accompagnement sur la dans le Jharkhand. Depuis 2013 trois voie de leur réinsertion, et pour pour- du trafic humain, sœurs agissent contre ce trafic avec suivre les trafiquants en justice. peuvent se former des programmes de prévention et de Des cours de couture, tricot, fabrica- à l’informatique, la de sensibilisation et conseillent les tion de bougies, élevage et culture de victimes et leurs familles. La pauvre- champignons leur donnent les moy- culture de légumes, té, le manque d’éducation et de per- ens d’améliorer leurs conditions de la couture, le tricot, spectives d’avenir amènent de nom- breuses filles et femmes à se laisser vie. Le travail de sensibilisation et de prévention est étendu à des régions la fabrication de berner par les trafiquants qui leur plus reculées. bougies, l’élevage promettent un travail domestique Pendant l’épidémie de Covid-19 les et la culture des bien rémunéré dans une grande ville. sœurs restent en contact avec les vil- En août 2016 la construction du cen- lages, les familles et les jeunes filles champignons pour tre a pu être terminée et depuis lors, vulnérables. Au début du confine- améliorer leurs con- il se consacre à la lutte contre la traite des femmes. Depuis son ou- ment en mars 2020 les jeunes fem- mes ont cousu au centre plus de 700 ditions de vie. » verture officielle en janvier 2017 le masques pour les villageois les plus centre a embauché plus de person- démunis. Institut Ingenbohl, nel et développé sa gamme de ser- Le centre distribue aussi des colis de Brunnen vices et activités. Les jeunes filles, nourriture. (catholique) organisées en groupes d’entraide, y trouvent l’espace nécessaire à leur épanouissement et à leur développe- Soutenu par SAM ment. Les victimes du trafic humain depuis 2016 26
INDE Cours de rattrapage pour jeunes et adolescents et promotion des femmes « Pour ouvrir de Prerna Bhavan, Vyara, Gujarat, Inde meilleures perspec- tives d’avenir aux CHF 12’000.– jeunes, les sœurs De la ville industrielle de Surat/Gu- un apprentissage ou d’améliorer leur organisent des cours jarat il faut une bonne heure pour at- teindre Vyara en voiture. Dans cette chance de trouver un emploi. Les femmes peuvent aussi partager du soir en anglais et région rurale aux chemins pierreux expériences et connaissances lors de informatique pour et aux routes défoncées, habitée par réunions organisées par les sœurs. 30 à 40 adolescents. les Adivasi ou les Dalit (intouchab- Dans chacun des huit villages, il y a les), les écoles sont d’un très mau- un jardin avec des plantes médicina- Et pour donner con- vais niveau. Les sœurs ursulines les. fiance aux femmes veulent donner aux Adivasi, en parti- La médecine par les plantes est très elles leur offrent culier aux enfants, aux jeunes et aux appréciée. Pour atténuer les besoins femmes, de meilleures perspectives créés par l’épidémie de Covid-19 la une formation à la d’avenir. culture du riz sera encouragée. médecine par les Dans huit villages dispersés elles or- ganisent le matin des cours de sou- plantes. » tien dispensés par un.e enseignant.e qualifié.e. Sœurs Ursulines, Après les cours un petit repas (œufs, Brigue, lait, fruits) est offert. (catholique) Les écolier.ère.s des familles les plus pauvres de Vyara suivent des cours d’informatique et d’anglais dans le but de leur permettre de poursuivre Soutenu par SAM un cycle scolaire supérieur, de faire depuis 2017 27
INDE Internat Premanjali Maan, Maharashtra, Inde « En 2021 la famille CHF 13’000.– Premanjali agran- die comptera 50 Premanjali est un foyer pour jeu- famille Premanjali. Et elles seront enfants. Elles pour- nes filles, dont la plupart viennent 50 l’an prochain. Elles sont inscrites d’Andheri, le plus grand bidonville dans les écoles des environs. Cette ront y acquérir, en de Mumbai. D’après les dernières éducation scolaire est complétée par plus d’une éducation statistiques 22 millions de person- l’apprentissage de l’ordre, la discip- scolaire, de bonnes nes vivent à Mumbai. Les sœurs line, la responsabilité, la politesse ursulines (Société de Ste Ursule, et l’attention aux autres. Elles doi- connaissances de Inde) se consacrent surtout aux fem- vent aussi intégrer les douloureuses base dans différents mes, en leur offrant des formations pour mieux réaliser leur potentiel, expériences qui ont marqué leurs jeunes vies, et s’engager dans de domaines, tels que et aux jeunes filles auxquelles elles nouvelles directions. Quand elles ne l’informatique, la dispensent une éducation de base. sont pas à l’école elles apprennent danse, la musique et C’est pourquoi la Société St Ursule en groupe l’art culinaire et les tâches Inde à Mann (à 115 km de Mumbai) a ménagères. Tout ceci dans le but de le sport, et découvrir construit le foyer Premanjali, inau- les préparer à une future formation leurs propres talents. guré en 2014. Aujourd’hui 46 jeunes professionnelle et à leur nouvelle vie. Pendant leur temps filles de 5 à 17 ans font partie de la libre elles pourront s’exercer à la cuisine et à l’entretien d’une maison. » Sœurs Ursulines, Brigue (catholique) Soutenu par SAM depuis 2014 28
INDONÉSIE Amélioration de la production agricole, du revenu et de la santé « Des groupes Flores, Indonésie d’agriculteurs sont formés au traitement CHF 18’000.– du café après la ré- L’île de Flores, dans l’est de mutuellement. Depuis 20 ans, l’ONG colte, pour augmen- l’Indonésie, est une région extrême- locale «Ayo Indonesia» aide des fa- ter la valeur ajoutée ment sous-développée. Beaucoup de personnes souffrent de malnutrition milles paysannes pauvres à amélio- rer leurs conditions de vie. Le projet de leurs produits. » et les conditions de vie insalubres augmente la productivité agricole, contribuent à un taux de mortalité améliore la nutrition et la santé et Missionnaires Steyler, infantile et maternelle élevé. La pau- génère de nouvelles sources de re- Steinhausen vreté, le faible niveau d’éducation et venu. Les actions de formation tou- (catholique) les problèmes de santé s'aggravent chent plus de 3’000 personnes. Les populations bé- néficiaires et des o rg a n i s a t i o n s locales (dont le g o u ve r n e m e n t et l’église) ont couvert 20% des coûts du projet. Soutenu par SAM depuis 2014 29
ISRAËL « Jardins dans le désert: plus de 60 femmes apprennent Sidreh, Formation de femmes et adolescentes bédouines, à 260 enfants environ alimentation saine pour les familles bédouines la valeur de la culture Néguev, Israël durable de légumes, CHF 18’000.– transmettant ainsi Sidreh s’engage depuis 1998 pour potagers et des cours sur le jardi- leur savoir à la pro- l’amélioration des conditions de vie nage écologique, le lobbying contre chaine génération, des Bédouin.e.s. C’est par un projet de tissage, aujourd’hui autonome, l’expulsion des Bédouin.e.s du Né- guev, ainsi que des campagnes de tout en nourrissant qu’a débuté ce programme. Son offre sensibilisation aux droits des fem- leurs familles. Elles a été continuellement étendue pour mes. gardent une partie s’adapter aux besoins. Aux cours d’alphabétisation pour les femmes et des légumes pour les jeunes a succédé un projet inno- leur propre consom- vant de culture de légumes. Grâce à mation et vendent le des systèmes d’irrigation au goutte- surplus sur les mar- » à-goutte et au traitement de l’eau de pluie, il est possible de cultiver des chés locaux. plantes de manière écologique et durable dans les dunes très sèches cfd l’ONG féministe du Néguev. Aujourd’hui Sidreh est pour la paix, une organisation clé au Néguev, qui Berne en Israël s’engage publiquement (évangélique) pour les droits des Bédouin.e.s. Par- mi ses activités: la gestion des re- venus grâce à la vente de tapis, les Soutenu par SAM cours d’alphabétisation, les jardins depuis 2014 30
LAOS « Madame Tiang vit dans un village isolé. Sa famille est souvent malade, car elle ne dispose ni de latrines et ni d’eau potable en quantité suffisante. Pendant la saison sèche l’eau manque; c’est pourquoi elle Appui au secteur de la santé doit aller à une autre Province de Sékong – Laos source pour répon- CHF 15’000.– dre aux besoins de sa famille. Depuis 1998, notre partenaire, le SFE Objectifs spécifiques travaille au Laos dans les provinces (période 2021-2023) Elle participe régu- les plus pauvres dont la province 1) Les services de santé reproduc- lièrement aux réu- de Sékong. Depuis octobre 2014 un projet dans le secteur de la santé a tive, maternelle, néonatale, infanti- le et adolescente sont améliorés à nions d’information été exécuté en collaboration avec les l'hôpital provincial et les hôpitaux du et de prévention dans autorités locales pour renforcer les district de Sékong son village. Le projet compétences du personnel médical 2) Les connaissances et les capaci- de la province de Sékong. tés de gestion des maladies trans- facilite la construc- La première phase (2014-2017) avait missibles et non transmissibles sont tion de latrines et la tissé des liens avec les autorités améliorées dans les hôpitaux de la locales et mis en place un groupe province connexion au réseau d’infirmières-formatrices pour la 3) Le système de prévention des in- de distribution de province. fections et la gestion du matériel est La deuxième phase (2018-2020) était améliorée dans les hôpitaux l’eau, ce qui permet plus axée sur le secteur mère-en- 4) Les personnes en situation de une meilleure hy- fant et sur la formation des méde- cins. La troisième phase du projet handicap ont un meilleur accès aux services de santé giène. » (2021-2023), se propose de partir des 5) La qualité des soins médicaux acquis et de l'expérience accumulée prodigués par les centres de santé Service de Mission et d'Entraide, durant les deux premières phases est améliorée. St-Prex pour améliorer la qualité du système 6) Les villages partenaires mon- (évangélique) de santé. trent de meilleures pratiques en matière de santé primaire, d'eau, Soutenu par SAM d'assainissement et d'hygiène. depuis 2015 31
Photo: Enfants suivant un cours à distance en Zambie. Nous vous donnons volontiers des informations détaillées sur chaque projet. Vous trouverez sur notre site Internet www.sdw-sam.ch des informations et les liens vers nos partenaires, les œuvres d’entraide et les sociétés missionnaires. Vous pourrez également y télécharger les listes de projets des années précédentes, nos rap- ports annuels et nos nouvelles. Fondation Solidarité avec le Monde (SAM) Directrice: Sophia Maria Würmli Obere Weidstrasse 16, 8820 Wädenswil Téléphone: 044 680 15 58 E-Mail: geschaeftsstelle@sdw-sam.ch Votre don en bonnes mains. Page d’accueil: www.sdw-sam.ch CCP 30-671-7, IBAN CH31 0900 0000 3000 0671 7
Vous pouvez aussi lire