Louise Penser - Dessiner - Concevoir 2018 2019 - Wissem Lahouel
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Penser - Dessiner - Concevoir 2018 - 2019 Louise “Marcher dans les traces de Louise” Stelly Girondin Wissem Lahouel Oriane Laqueyrerie
Louise “Marcher dans les traces de Louise” Louise est une application qui plonge son utilisateur dans une enquête lui permettant de découvrir Lille de façon interactive. Louise de Bettignies est un personnage emblématique de la métropole lilloise. Lors de la première guerre mondiale elle a joué des rôles essentiels et a permis de sauver les vies de milliers de soldats. Au début de son expé- rience l’utilisateur ne sait pas que Louise de Bettignies a pour nom de code Alice Dubois et est un agent secret pour l’armée britannique. En déambulant à travers les rues de Lille, l’utilisateur enquête sur l’arresta- tion de Louise dont les circonstances sont encore aujourd’hui très vagues. L’utilisateur peut questionner des anciennes fréquentations de Louise qui vont ainsi lui donner des indices sur l’enquête ainsi que des explications sur le lieu où il se trouve. Des indices supplémentaires, plus difficiles à trouver sont visualisables en réalité augmentée. Après avoir écouté tous les témoignages, l’utilisateur peut accuser un des personnages pour trahison et le rendre responsable de la mort de Louise de Bettignies le 27 septembre 1918 à Cologne. A-t-elle été arrêté à cause de ses erreurs ou bien quelqu’un aurait-il donné des pistes aux ennemis ?
SOMMAIRE 1.Note d’intention 1.1. Choix de Louise 1.2. Jeu d’enquête 1.3. Elaboration des textes 1.4. Reconstitution historique 2.Visuels de constructions 2.1. Trajets 2.2.1. Carte 2.2.2. Représentation de l’histoire 2.2. Textes intermédiaires 2.3.1. Texte d’introduction 2.3.2. Texte de conclusion 2.3.3. Textes d’indication 2.3. Fiches personnages 2.4.1.Dubois 2.4.2. Mère 2.4.3. Alice 2.4.4.Albert 2.4.5. Léonie Van Houtte 2.4.6. M. de Jetair 2.4.7. Mme Ladrière 3. Développement Visuel et Analyse des choix effectués. 3.1. Userflow 3.2. Design 3.3. Analyse des choix effectués 4. Analyse détaillée des point faibles et points forts du projet 4.1. Points forts 4.2. Points faibles 5. Developpement possible du projet 6.Tableau récapitualtif des tâches
1 Pour la création de ce projet nous sommes partis dialogues si il le souhaite. de l’envie commune de faire découvrir Lille aux Pour avoir accès aux témoignages l’utilisateur doit utilisateurs. En épluchant des guides touristiques, se situer dans une zone géographique précise. Cette nous avons eu l’idée de rendre le contenu plus dernière est indiquée sur la carte de l’application. interactif et plus immersif. C’est donc dans cet Les dialogues peuvent être lus sous la forme de objectif que nous avons décidé de raconter une scénarios ou bien écoutés. En effet, des enregistre- histoire et plus précisément l’histoire oubliée et ments sonores permetraient de recréer de manière véritable de Louise de Bettignies. auditive les dialogues entre la/le doctorant(e) et le suspect. 1.1. Choix de Louise 1.3. Elaboration des textes Nous voulions raconter l’histoire d’une personne NOTE D’INTENTION de Lille pour que les décors de l’intrigue et de Pour l’élaboration des textes, nous nous sommes ba- la visite coïncident. Nous avons donc choisi de sées sur le documentaire Louise de Bettignies, une mettre Louise de Bettignies en lumière. Plusieurs espionne de guerre de France Inter datant de mai lieux se raccrochent à son histoire (monument 2016. Chantal Antier docteure en Histoire internatio- à son effigie, maison où elle vécut à Lille ... ) et nale, qui a retracé l’histoire de Louise de Bettignies, permettent un lien évident entre l’histoire narrée donne de nombreuses informations au sujet de et les visites. Un siècle après sa mort, son rôle cette femme, de ses amies et de son durant la première guerre mondiale, tombé dans arrestation. Faire de l’utilisateur un doctorant en l’oubli et les raisons de son arrestation encore histoire est un clin d’oeil à cette femme. Pour des aujourd’hui très floues permettent de faire un jeu raisons d’adaptation, certains éléments de notre d’enquête dont la réponse n’est pas évidente pour histoire ont été modifiés par rapport aux faits réels les utilisateurs. explicités dans ce documentaire. Le texte de l’inter- rogatoire à été repris du documentaire de France In- ter écrit par Jean-Phillipe Noël. Nous y avons ajouté 1.2. Jeu d’enquête la phrase “J’espère qu’il n’est rien arrivé à Albert” afin d’introduire ce personnage dans l’enquête. Louise sort des codes traditionnels du documen- Les anecdotes sur les bâtiments visités, sont incluses taire où le spectateur reçoit les informations de dans les conversations entre Andréa Mercier, manière linéaire. Ici l’utilisateur est inclu dans l’enquêteur/rice, et les suspects. De cette manière, l’histoire puisqu’il incarne un(e) doctorant(e) en les informations sont subtilement transmises à l’uti- histoire enquêtant sur le véritable responsable de lisateur. Cela lui permet d’avoir des anecdotes sur la l’arrestation de l’agent secret, qui selon la plupart ville tout en restant immergé dans l’histoire. des documents papiers n’existe pas puisqu’il s’agi- rait d’une maladresse de la part de Louise/Alice. Chaque trajet proposé permet de suivre le témoi- gnage d’un suspect. Il y a sept parcours liés aux 1.4. Reconstitution historique sept personnages suivant : M. Dubois (son ex petit ami), Julienne de Poncheville (sa mère), Léonie Nous avons procédé à un travail de reconstitution Van Houtte et Albert (d’anciens membres du que ce soit au niveau des différents lieux ou encore réseau), le chef des opérations des services secrets des indices. Les différents lieux ont été sélectionnés britannique, et une transcription de l’interroga- pour leur intérêt historique mais aussi selon leurs toire de Louise face à l’officier Goldschmidt. dates de construction. Pour le bien de l’histoire, ces L’utilisateur débute l’enquête en questionnant lieux devaient exister à l’époque où se produit l’his- M. Dubois. Par la suite, l’utilisateur peut écouter les toire (c’est à dire à la fin de la Première Guerre Mon- témoignages dans l’ordre de son choix. Cela peut diale) pour ne pas créer d’anachronisme. Les indices se faire de manière linéaire en suivant les trajets donnés à l’utilisateur-acteur forment un témoignage proposés. Ou bien en écoutant un entremêlage de du passé en retraçant la vie de Louise de Bettignies. 6 7
2.1.2. Représentation de l’histoire 2.2. Textes intermédiaires Deux choix sont alors proposés, abandonné le jeu sans connaitre le véritable coupable ou tenter de 2.2.1. Texte d’introduction nouvelles recherches pour élucider le mystère. A- Je ne supporte plus ses questions sur mon erreur et ‘‘Bienvenue dans Alice, ma culpabilité, et je vous fait mes adieux. Vous incarnez Andrea Mercier, brillante doctorante B- Le coupable m’a échappé une fois cela ne se repro- en histoire. Suite à de longues journées de recherches duira pas. Je prends mon billet pour Lille de ce pas pour votre thèse, dans la salle L au rez de jardin de la BNF,vous faites la découverte de Louise de Bettignies. Malheureusement les faibles informations sur cette 2.2.2.2 Conclusion sans erreur femme vous laisse uniquement apprendre qu’elle aidait les soldats français et allemands lors de la ‘‘Louise de Bettignies ainsi que Léonie Van Houtte ont Première Guerre mondiale pour écrire à leur famille. été arrêtées par les allemands suite à des informations Vous découvrez aussi une lettre destinée à un certain données par les services secrets britanniques dans Dubois. le but de couvrir d’autres missions. A titre posthume On observe un entremêlement des personnages qui va permettre à l’utilisateur de naviguer de façon fluide Son décès, le 27 septembre 1918 à Cologne vous Louise de Bettignies a été décoré de la légion d’hon- entre ceux-ci. intrigue. Comment se fait-il que cette femme née à neur, de la croix de guerre, et de l’excellentissime ordre Saint-amand-les-eaux en 1880 se retrouve à Cologne de l’Empire britannique. Cette figure de de la Première et y décède à seulement 38 ans ? Vous vous rendez Guerre mondiale est peu à peu tombée dans l’oubli donc à Lille afin d’interroger les malgré un monument en son honneur et des rues, dernières personnes encore en vie l’ayant connue. places portant son nom dans le nord de la France.’’ Votre enquête débute, rendez-vous à l’opéra de Lille.’’ 2.2.3. Textes d’indications. Les textes intermédiaires s’adressent directement 2.2.2. Textes de conclusions au joueur afin de le guider dans ces déplacements. Ils se situent à la fin de chaque témoignage ou bien Deux conclusions sont possibles : une en cas de entre différentes parties du dialogues pour favoriser découverte du veritable coubable et une autre en l’netremêlement des récits. Ils sont sous la forme : cas d’erreur. 2.2.2.1. Conclusion avec erreur de ‘‘Apres avoir reçu le dossier pénitencier de Louise : l’utilisateur Ce dossier vous apporte de précieuses informations. Toutefois intrigué(e) par cette note écrite par Louise ‘‘Vous sortez vainqueur du procès très médiatisé vous en prison vous pouvez vous rendre à l’hospice dans opposant à *LE NOM DE L’INNOCENT*. Vous avez l’espoir que celle ayant poussé Louise à l’écrire soit présenté les faits et les preuves de sa trahison et de présente.’’ sa responsabilité dans l’arrestation et donc la mort de Louise de Bettignies. Votre famille et vos professeurs Texte proposant un changement d’itinéraire : de thèse si fière de vous sortent le champagne et un toast est énoncé en votre honneur : “A Andréa qui par ‘‘Désormais deux possibilités s’offre à vous : voulez son audace a su élucider le mystère de Bettignies et vous continuer d’interroger M.Dubois ou bien partir à venger cette femme”. la recherche de la mère de Louise ? Quelques années plus tard *LE NOM DE L’INNOCENT* Pour poursuivre vos enquêtes rendez vous à la Porte décède dans sa cellule. Une jeune historienne plus de Paris pour y questionner la mère de Louise, Julienne brillante que vous réussi à démontrer l’innocence de de Poncheville.’’ *LE NOM DE L’INNOCENT*. Harcelée par les journaux pour vos fautes vous décidez de :’’ 10 11
2.3. Fiches d’affiche 2.3.2. Julienne de Poncheville 2.3.1. Dubois Julienne de Poncheville est la mère de Louise de Bettignies. Très catholique elle aspire pour sa fille le couvent et ne voit pas d’un bon oeil son engagement dans Monsieur Dubois est l’ex-petit ami de Louise de Bettignies. Il décrit le la résistance. L’utilisateur la suspecte d’avoir dénoncé sa fille afin de caractère de Louise, et ce qu’elle faisait avant la guerre. Il est suspect car la fare revenir chez elle. Louise mis violemment fin à leur relation juste avant la guerre. Andrea - Bonjour madame. Bruits de charrettes, des personnes parlent Julienne de Poncheville -Bonjour. Dubois - Quelle honte, un si bel opéra occupé par des boschs depuis le début de c’te guerre. Dieu sait ce Andrea - Beau batiment n’est ce pas ? qu’ils ont pu en faire. Julienne de Poncheville - C’est la porte de Paris, symbole de la ville de Paris Louis XIV. Vauban et Simon Andrea-Excusez-moi savez où je pourrai trouver M.Dubois ? Vollant l’ont construit. Vous voyez ces sculptures ? Elles représentent le roi entouré de divers personnages de la mythologie grec comme Mars, et Hercules. Dubois-et bien vous sonnez à la bonne porte c’est moi ! qu’est ce que vous me voulez ? Andrea - Oh c’est intéressant. Je dois vous avouer que ma venue n’est pas désintéressée. Il se trouve que Andrea- J’ai trouvé une lettre de votre correspondance avec Louise de Bettignies. J’enquête sur sa dispari- enquêtant sur l’affaire Louise de Bettignies j’aimerai vous poser quelques questions. tion. La connaissiez-vous bien ? Julienne de Poncheville-Je ne répondrai pas à vos questions, ma fille a trouvé la paix là où elle se trouve Dubois-Haha cela date d’il y a fort longtemps. Oui je la connaissais en effet. Nous étions très proches. désormais. Je me rappelle du premier jour où je l’ai vu. J’étais alors majordome pour le Duc de Bavière et elle était préceptrice. Vous savez avec le temps, mes souvenirs s’égarent. Mais ceux concernant Louise sont gravés Andrea-Les informations que vous possédez me seront d’une aide précieuse pour découvrir qui ... dans ma mémoire. Je peux vous la décrire comme si je l’avais rencontré hier. Elle avait des cheveux châ- tains qu’elle coiffait en chignon, un visage fin et une peau très blanche. Je n’ai pas connu de femme plus Julienne de Poncheville-NON! Je ne vous parlerais pas de ma fille, elle a décidé de partir, tout cela c’est à déterminée et courageuse que Louise. C’était une femme qui luttait pour ses idées et n’a jamais hésité cause d’Alice. Maintenant laissez moi. à se faire entendre. Déjà en 1905, elle se mobilise contre la réforme de séparation de l’Église et de l’État. Elle venait d’une famille bourgeoise et très catholique qui voulait qu’elle entre au couvent. Elle était aussi Andrea -Vous ne voulez pas même me donner une petite information quelconque par exemple quels très intelligente, elle parlait français, allemand et anglais. Quelque part, je pense qu’elle aspirait à quelque lieux Louise fréquentais-t-elle dans cette ville ? chose de plus grand. Julienne de Poncheville - Le théâtre Sébastopol, qui à été construit en 1903 par l’architecte Léonce Hai- nez. Elle était présente à l’inauguration qui permettait de voir les salle où 2000 personnes pouvaient Désormais deux possibilités s’offre à vous : voulez vous continuer d’interroger M.Dubois ou s’asseoir, le plafond était peint de divers motifs, des lustres éclairaient l’espace. bien partir à la recherche de la mère de Louise ? Pour poursuivre votre enquête rendez-vous au palais des Beaux Arts afin de découvrir qui est Alice Pour partir à la recherche de la mère de Louise, Julienne de Poncheville : Rendez vous à la porte de Paris Andrea -L’avez vous suivi pendant la guerre ? Dubois -Oooh vous remuez de terribles souvenirs cette fois-ci. Lorsque la guerre éclata, Louise m’a annon- cé son retour vers sa région natale. Ce fut un choc. Elle m’a quitté du jour au lendemain. Mais entre nous, je pense que c’est sa mère qui l’a poussé à me quitter. Elle faisait partie de la haute société ce qui était loin d’être mon cas. Et qu’elle puisse se marier avec quelqu’un d’un rang inférieur au sien, ça rendait sa famille folle et surtout sa vieille qui l’aurait jamais accepté. Secrètement je maudit cette femme. Voilà, c’est tout ce qui me reste de Louise. Pour poursuivre vos enquêtes rendez vous à la Porte de Paris pour y questionner la mère de Louise, Ju- lienne de Poncheville. 12 13
2.3.3. Alice femme ? M. de Jetair - Non L’interrogatoire d’Alice Dubois est repris d’un documentaire de France Inter. Ce texte est écrit par Jean-Phillipe Nöel. Nous y avons ajouté la phrase «« afin d’inte- Goldschmidt -Cette femme ne travaille pas chez vous comme couturière ? grer le personnage d’Albert à l’enquête. Cet interrogatoire introduit la photogra- phie dont parle plus tard Léonie Van Houtte ainsi que la note présente dans le M. de Jetair -Non dossier présenté par Monsieur de Jetair. Goldschmidt -Vous en êtes certains ? Un faux témoignage pourrait vous causer de sérieux ennuis Le 11 octobre 1914, 70 obus touchent le palais des beaux arts. Le même mois, plusieurs toiles sont volés par l’Allemagne. Au début de l’année 1916 une explosion de munitions abîme l’architecture et détruit de nom- M. de Jetair -Oui breux documents. C’est en passant devant cet édifice que vous commencez à lire la transcription de l’interro- gatoire de Louise de Bettignies par l’officier Goldschmidt du 20 octobre 1915. Goldschmidt -Je vous remercie Monsieur de Jetair vous pouvez rentrer chez vous [...] Mademoiselle de Bettignies niez-vous toujours avoir avalé un papier au moment de votre arrestation ? Goldschmidt - Mademoiselle Louise de Bettignies. C’est bien votre véritable nom Alice -Je n’ai même pas besoin de le nier vous m’avez torturé pour que j’avale votre mixture qui m’a obligé… celui-ci ? vous m’avez humilié tout cela pour rien ! Alice - C’est même mon seul nom Goldschmidt -Le soldat vous a vu Goldschmidt - pouvez-vous m’expliquer pourquoi nous avons retrouvé dans votre sac … euh c’est bien votre Alice -Dans une glace, c’est là toute la preuve de vos accusations. Sachez monsieur que je les trouve bien sac ? maigres, elles ne pèseront pas lourd face à un tribunal digne de ce nom. Alice -Oui Goldschmidt -C’est ce que nous verrons… Bringen Sie sie zurück in ihre Zelle. [...] Goldschmidt -Pourquoi nous avons retrouvé 3 cartes d’identités différentes à l’intérieur ? Goldschmidt -Alors Mademoiselle de Bettignies prétendez-vous toujours ne pas connaitre Mademoiselle Léonie Alice -Je l’ignore Van Houtte ? Goldschmidt -Vous ignorez ? Alice -Je vous le confirme Alice -Peut-être les a t-on placés là pour me confondre ? Goldschmidt -Peut-être la connaissez- vous sous un autre nom ? Bringen Sie sie in … Entrer mademoiselle Van Houtte. Alors mademoiselle de Bettignies, ce visage vous est toujours inconnu ? Goldschmidt -Pourquoi quelqu’un voudrait-il vous confondre ? Alice -Il l’est Alice -Je vous le demande Goldschmidt -Et vous mademoiselle Van houtte ? Connaissez-vous cette dame ? Goldschmidt -Accuseriez-vous la police allemande ? Mademoiselle de Bettignies vous prétendez toujours être couturière ? Melle Van Houtte -Pas le moins du monde Alice -Je vous le confirme Goldschmidt -Mademoiselle Van Houtte connaissez vous ces horaires de trains ? Goldschmidt -Comme vous confirmer travailler pour Monsieur et Madame de Jetair ? Melle Van Houtte -Oui Alice -Oui Goldschmidt -Et là est ce vous qui avez écrit quelque chose à la main ? Goldschmidt -Bringen sie hier ... Monsieur de Jetair connaissez-vous cette femme ? Melle Van Houtte -Je ne vous comprends pas Alice -Bien sur qu’il me connaît je travaille pour lui comme couturière Goldschmidt -Je vous demande si c’est votre écriture là, c’est clair je crois Goldschmidt -Taisez-vous, ce n’est pas à vous que je m’adresse. Alors monsieur de Jetair connaissez vous cette Melle Van Houtte -C’est-à-dire que je.. 14 15
Goldschmidt -C’est votre écriture oui ou non ? 2.3.4. Albert Melle Van Houtte -Non mais... Albert est un ancien co-équipier d’Alice Dubois. Goldschmidt -Cette écriture ne serait elle pas plutôt celle de Mademoiselle de Bettignies ? Cette conversation permet à l’utilisateur de découvrir les règles du réseau géré par Alice Dubois, les techniques utilisées pour disimuler les lettres ... Il explique les cir- Melle Van Houtte-Non constances de l’arrestation d’Alice. L’utilisateur peut penser qu’il était agent double et a donc dénoncé Alice Dubois. Goldschmidt -Mademoiselle Van Houtte, reconnaissez-vous ce mot ? Bruits de portes qui s’ouvrent, légère musique de fond, les Melle Van Houtte -Non personnes vous voyant entrer se taisent surprisent pas votre arrivée. Vous vous dirigez vers le contoire où le gérant pourra vous indiquer qui est Albert. Goldschmidt - C’est normal, il ne vous est jamais parvenu, et vous Mademoiselle de Bettignies, je suis certain que vous connaissez ce mot. Je vais le lire à voix haute car après tout il vous est destiné mademoiselle Van houtte ou devrais-je vous appeler Minou ? “chère Minou, euh vous reconnaîtrez que pour quelqu’un que vous ne connais- Gérant -Qu’est-ce que je vous sers ? sez pas vous êtes très familière. “Chère Minou donc, tu dois reconnaitre que tu transportais du courrier pour Alice Dubois comme je le dis moi-même, ne dit pas autre chose, ne trahit personne. J’espère qu’il n’est rien arrivé à Andrea -Juste une bière. On m’a fait savoir qu’un certain Albert.” Je suis étonnée qu’une femme aussi intelligente que vous se soit laissé avoir par comme vous dites en Albert venait régulièrement, est-il ici ? français, une taupe aussi grossière. Et maintenant Mademoiselle Van Houtte, regardez ces deux écritures ma- nuelles,. Ne trouvez-vous pas qu’elles sont étrangement semblables ? Je vais vous dire la vérité mesdames. Vos Gérant -Oui c’est l’un de mes clients les plus fidèles. Il se met toujours sur la table du fond pour boire son whis- petites personnes ne m’intéressent pas. Je veux bien croire que vous n’avez été que des passeuses. Moi ce qui key. Faut dire qu’il a des choses à oublier avec ce qu’il a vécu pendant la guerre… Vous êtes du coin ? m’intéresse c’est la dénommée Alice Dubois. Je vous promets que tant que je n’aurai pas découvert qui est la per- sonne qui se cache derrière cette identité je ne vous laisserais pas dormir tranquilles. Je vais vous laisser réfléchir Andrea-Non je viens de Paris … à tout cela. Gérant -ha la parisienne/parisien haha du coup tu ne sais pas ce qu’est le bâtiment en face de toi ? Votre lecture s’achève lorsque vous arrivez sur la Grand Place, qui représente quatre figures féminines : une Andrea-Non pas vraiment déesse au centre, et les grâces représentant les l’Artois, la Flandre et le Hainaut. Gérant- Et bien c’est la chambre des commerces et d’industrie sa construction a été achevée en 1914 il n’y avait Pour poursuivre votre enquête, désirez vous plutôt aller à la rencontre de Léonie Van Houtte ou bien de Albert ? que le conseil des prud’hommes installé dedans. Une chance qu’elle n’ait pas été détruite. Bref j’arrête de te bassiner voilà ta bière ! ça fera 4,5 s’il te plait. Dans ce cas aller au Palais Rameau pour interroger Léonie Van Houtte ou Andrea-Merci Dans ce cas aller à la chambre de commerce et d’industrie pour interroger Albert Votre bière à la main vous vous dirigez vers cette fameuse table du fond pour y découvrir Albert et son 3e verre. Andrea-Bonjour Albert, je suis à la recherche d’informations sur une certaine Alice Dubois. Pouvez-vous me donner quelques renseignements sur cette personne ? Albert- Tout ce que je sais c’est que j’aime pas ta tronche de fouine donc va boire ailleurs avant que j’te colle une balle de mon fusil sur le coin d’la tempe… Il faut alors chercher un mandat (voir texte M.de Jetair). Il faut vous rendre au Palais Rihour pour obtenir une autorisation de la part de Monsieur de Jetair. femme ? M. de Jetair - Non 16 17
Vous présentez le mandat à Albert 2.3.5. Léonie Van Houtte Andrea -Vous allez bien vouloir me lâcher deux mots à son sujet maintenant ? Léonie Van Houtte est le bras droit d’Alice Dubois dans la résistance. Son discours Albert -Change de ton sinon c’est entre les deux yeux que tu vas te la prendre cette balle. Tu veux savoir quoi ? permet d’apprendre plus précisement ce que faisait le réseau dirigé par Alice Du- bois. Elle témoigne de son arrestation, et de son interrogatoire durant lequel, ses Andrea -Tout ce que vous savez au sujet d’Alice Dubois. tortionnaires lui auraient montré une photographie de Louise de Bettignies. Albert -Écoute-moi bien et regarde-moi bien dans les yeux quand je te parle sale fouine. Je répèterai pas ce que j’vais te dire. Et j’ai pas envie de perdre mon temps à remuer le passé. Alice c’était ma chef lorsque j’étais Vous sonnez, une servante vient vous ouvrir. aux services secrets britanniques. Fallait respecter deux règles : “Ne jamais utiliser un autre nom que celui que cette guerre nous a assigné” et la deuxième “toujours nié connaître quelqu’un du réseau”. Andrea -Je suis Andrea Mercier, j’aimerais m’entretenir avec Madame Van Houtte au sujet d’Alice Dubois. Et tu vois sale fouine, là avec tes questions et ton mandat tu me les fais enfreindre ses deux règles là. Et tu sais ce qui se passe si quelqu’un enfreint ces règles ? Eh bien il se passe exactement ce qui s’est passé avec Alice. En Servante -Attendez quelques instants. un mot : arrestation. Bruits des passants dans la rue, pluie battante, vent qui souffle. Andrea - Comment Alice a-t-elle été arrêtée ? Servante-Il vous faut une autorisation des services secrets pour questionner Mme Van Houtte. Je suis désolée, Albert - J’vais t’raconter ce qui s’est passé cette fameuse journée aussi nommée son dernier jour de liberté. vous ne pouvez pas entrer sans ce papier. Tout se passait comme prévu. On avait nos faux papiers, comme prévu, nos habits de paysans comme prévu. Les lettres étaient cachées dans la banquette de la charrette que je conduisais comme prévu. Alice avait le timbre avec les infos du réseau … Il faut alors chercher un mandat voir texte M.de Jetair. l faut vous rendre au Palais Rihour pour obtenir une autorisation de la part de Monsieur de Jetair. Andrea - comme prévu pff Albert -Tu veux vraiment la recevoir cette balle tête de fouine ? Andrea -Je suis passé il n’y a pas très longtemps pour questionner Mme Van Houtte … J’disais donc, que ce jour-là ils ont décidé de fouiller les femmes. Alice a caché la bague avec les informations dans son corset. Or elle s’est rapidement rendu compte que ça allait par être aussi facile donc elle a gobé ce Servante -Vous avez l’autorisation ? petit bout de papier. Et c’est là que la légende apparaît. J’appelle ça la maladroite légende de la maladresse d’Alice. D’après les dires, un soldat allemand qui se rasait aurait vu Alice manger le bout de papier dans son Andrea -Oui elle est là complétée et signée miroir. J’y crois pas. Personne ne se rasait quand on est arrivé. Et tu veux que je te dise ? et écoute bien ça petite fouine. La maladresse Louise ne connaît pas ce mot. Ce que Servante -Vous pouvez entrer, c’est au premier étage à droite. je veux dire par là c’est que c’est pas dans son répertoire. Elle a pas pu faire une gaffe pareil. Et je pense très clairement que quelqu’un l’a dénoncée. Qui exactement je ne sais pas mais je peux te dire que la Léonie Van *clliiick* bruit de la porte qui se déverrouille. Vous entrez dans l’appartement. Houtte est pas pour rien dans cette affaire. Désolé si je suis brusque mais me reparler de cette histoire ça me met hors de moi. J’espère que tu pourras aller au bout de l’enquête et découvrir ce sal traitre. Servante - Madame Van Houtte est dans le salon, je vais vous y conduire. Désirez-vous un café ? Andrea - Qu’avez-vous fait après la guerre ? Andrea - Non merci c’est gentil Albert - Ce que je faisais juste avant. J’travaillais en tant qu’assistant pour le peintre verrier Felix Gaudin, un parisien lui aussi. Je l’aidais à faire les vitraux de de l’église Sainte-Catherine. Ceux représentants le Triomphe Vous arrivez dans le salon, une vieille femme regarde la pluie tomber à travers la vitre depuis son fauteuil. de sainte Catherine. C’était un bon boulot, j’étais au frais dans ce grand édifice. Gaudin m’expliquait que Henri Evaldre avant lui avait fait les vitraux de la nef. Mme Van Houtte- Vous venez donc me questionner sur Alice Dubois. Cela fait au moins 40 ans que je n’ai pas entendu ce nom. Je vous en prie mademoiselle entrer asseyez-vous. Je me serai bien levée pour vous accueillir mais bon, c’est désormais en dehors de mes capacités. Andrea - Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous déranger très longtemps. Mme Van Houtte - Oh vous ne me dérangez pas je passe le peu de temps qu’il me reste à regarder à travers cette fenêtre. Regarder la vue que j’ai sur ce magnifique Palais Rameau, je ne m’en lasse pas. Saviez-vous qu’il a été construit pour y tenir des expositions de fleurs, de fruits, de musiques et d’art ? 18 19
Andrea - Non je ne le savais pas 2.3.6. Monsieur de Jetair Mme Van Houtte - Que vouliez-vous donc me demander ? Monsieur de Jetair est un chimiste qui a utilisé ses connaissances pour faire des - J’aimerais que vous me parliez d’Alice Dubois. faux papiers lors de la première guerre mondiale. Il est dans notre histoire le supérieur d’Alice Dubois. Son discours permet à Andréa d’obtenir une autorisation Mme Van Houtte - Alice Dubois ... cela doit faire au moins une quarantaine d’années que je n’ai pas entendu son pour poser des questions à Albert et Léonie Van Houtte. Il présente aussi le dossier nom. Lors de la guerre, je me suis engagée dans la résistance en entrant dans le réseau formé par Alice Dubois sur Alice Dubois présentant la photographie dont parle Léonie Van Houtte ainsi qui était donc ma supérieure. Nous étions chargées de livrer des informations sur le trafic ferroviaire des États qu’une note qui aide dans l’enquête. Il est le coupable puisque c’est lui qui a donné ennemis. On se posait donc à un endroit permettant d’observer les trains et on les recensait. Il fallait faire très cette photographie aux allemands. attention à ce que personne ne nous remarque. Après cette phase d’observation il fallait répertorier les informa- tions sur de tout petits morceaux de papier afin de les faire passer discrètement de l’autre côté de la frontière. Andrea -Monsieur de Jetair ? Nous étions très proches elle me surnommait Minou. M. de Jetair -Oui Andrea- Qu’est-ce qui vous a séparé d’elle ? Andrea -Bonjour je suis Andrea Mercier, je voudrais interroger Madame Van Houtte / Albert au sujet de son Mme Van Houtte - Lors d’une mission de repérage, j’ai reçu une note d’un homme qui m’attendait à la réception implication lors de la Première Guerre mondiale. Elle m’a envoyé vers vous afin d’obtenir une autorisation... de l’hôtel ou je dormais. Il y était écrit “Venez plutôt demain soir au lion belge journal à la main. C’est au sujet d’Alice.” Et elle était signée d’Alexandre et Joseph. J’étais dubitative face à cet appel. Ayant peur que ma supé- M. de Jetair-A je vois... suivez-moi… rieure se fasse arrêter je m’y suis rendu. Il vallait mieux que ce soit moi plutôt qu’elle. J’avais très peur ce soir là. Malheureusement je me suis fait arrêter un peu plus tard dans la nuit. bruit de papier, tampon, signature Andrea- Je vais peut-être vous replonger dans un passé douloureux mais que s’est-il passé lors de votre séjour M. de Jetair-Voilà l’autorisation. Encore quelques papiers à remplir et je vous libère. Donc vous paraphez ces pénitencier ? deux documents et signez sur la dernière page. Vous en gardez un exemplaire et je récupère le deuxième. C’est la première fois que vous venez sur Lille ? Mme Van Houtte - Oui en effet ce ne sont pas mes plus beaux souvenirs. J’ai été mise dans une cellule ne com- prenant qu’un matelas. J’ai subi de longues heures d’interrogatoire, et dans ces moments je me forçais à me Andrea -Oui c’est ça remémorer ce qu’ Alice nous disait sans cesse : “Ne faites rien contre votre pays, rien contre votre conscience, rien contre l’honneur”. On me demandait qui était Alice Dubois , qui était Louise De Bettignies. On me montrait M. de Jetair-Vous avez pu visiter un peu ? Certes ce n’est pas Paris mais ça a son charme, son histoire. D’ailleurs diverses photographies dont une qui m’a interpellée. En effet, on y voyait Alice vêtue d’une robe que seule une regardez là-bas, vous voyez ces arcades et cette chapelle ? C’est tout ce qu’il reste du Palais Rihour. C’était un personne de la bourgeoisie aurait pu obtenir. Je ne comprenais pas comment cette photographie était arrivée chef-d’oeuvre architectural du XVe siècle. C’est l’ancienne mairie. En 1916, un incendie accidentel a détruit entre les mains des allemands. Je me sens fatiguée. Si vous avez d’autres questions repassez un autre jour. une grande partie du bâtiment ainsi que de nombreux documents des livres, des archives … Il était tellement détruit qu’il a été rasé. Andrea -Merci pour ces précieuses informations. Je vous laisse vous reposer. Andrea - Voilà c’est signé. Mme Van Houtte -Si vous voulez faire une pause dans vos recherches, allez vous balader près de la citadelle. Louise aimait ce lieu, elle m’avait appris que ces remparts avaient été construits au XVII siècle dans le but de dé- M. de Jetair -Merci bien. Je préfère vous prévenir du fait que votre enquête risque de ne jamais être éluci- fendre la ville. Vauban parlait de cet édifice comme la “Reine des citadelles”... Haa Alice cela faisait longtemps que dée autrement que par le fait que Louise de Bettignies se soit lamentablement trompée lors de sa dernière je n’avais pas entendu ce prénom. mission. Paix à son âme. Quant à Madame Van Houtte et Albert leur mémoire est désormais peu fiable. Cela m’étonnerait fortement que vous réussissiez à comprendre ne serait-ce qu’un mot de leur bafouillage… C’est une perte de temps que d’essayer de recueillir leur témoignage. Enfin si toutefois je peux vous aider en quoi que ce soit n’hésitez pas Andrea -Avez-vous connus Mme Van Houtte et Albert ? M. de Jetair-Oui j’étais leur supérieur. Avec Louise nous avons fait notre formation au métier d’agent secret ensemble. Nous avions à apprendre les codes d’écritures, la retranscription de rapports, la dissimulation de dossiers … Toutes ces techniques qui sont aujourd’hui encore top secrètes. Andrea -Les archives que vous dirigez possèdent-elles un dossier sur Louise de Bettignies ? M. de Jetair -ha je l’avais mis de côté au cas où vous me poseriez la question. Le voici. Je vais le regarder avec vous si vous permettez. Son dossier n’est pas dense. Voici sa photographie, non non ne la touchez pas sans 20 21
3 gants vous risqueriez de l’endommager ! Tenez prenez ceux-là. Une note concernant des horaires de trains, su- rement ceux qu’elle devait prendre pour s’en aller vers Bruxelles. Et voici la pièce la plus importante : cette note qui révéla aux allemands, qui elle était vraiment. Andrea -”Chère Minou, tu dois reconnaitre que tu transportais du courrier pour Alice Dubois comme je le dis moi-même, ne dit pas autre chose, ne trahit personne.J’espère qu’il n’est rien arrivé à Albert.” M. de Jetair -J’ai réunion dans quelques instants avec les conseils des archives, je suis dans l’obligation de vous laisser, et de reprendre ce dossier. Andrea -Avez-vous d’autres informations au sujet de cette note ? M. de Jetair-A l’hospice vous trouverez quelqu’un qui pourra vous éclairer : Mme Ladrière. Au revoir ! DÉVELOPPEMENT VISUELS ET ANALYSE DES CHOIX EFFECTUÉS 22
3.1. Userflow 24 25
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3.2. Design 28 29
4 3.3. Analyse des choix effectués Nous avons décidé de mêler les outils d’un véritable enquêteur et un visuel représentant l’époque de Louise. Pour cela nous avons utilisé une texture de papier, qui rappelle les mots que Louise de Bettignies faisait passer, et des tons sépia pour créer une impression de retour dans le passé. Chaque personnage est représenté par une silhouette au niveau du cahier de bord, et de la map. Ces silhouettes rappellent les portraits de profil du maître du suspens, Hitchcock. Les photographies utilisées, provenant de divers documents d’époque représentent plus fidèlement les personnages, afin de documenter le personnage. Nous avons finalement remplacé les images par les icônes des personnages afin de garder une cohérence dans l’interface et laisser l’utilisateur imaginer ses propres personnages. L’interface en elle-même est simple, peu chargé et intuitive afin de mettre en avant le plan ainsi que l’his- ANALYSE DÉTAILÉE DES POINTS FORTS toire. Le plan en est l’élément principal puisque c’est celui ci que l’utilisateur va devoir suivre pour avancer dans l’histoire. De plus, ET FAIBLES DU PROJET l’indication de temps permet à l’utilisateur de chronométrer ses trajets. 4.1. Points forts 4.2. Jeu d’enquête Certaines fonctionnalités de Louise se retrouvent L’application ne présente qu’une seule histoire. A la dans d’autres applications, comme Norther France fin de celle-ci, le jeu est terminé et s’arrête donc. Il Experience. Cette dernière est une application qui ne pourra pas y avoir, de suite à ce récit étant donné permet de visiter les villes du Nord de la France que l’affaire est résolue et que la ville a été visitée. grâce à des trajets personnalisés en fonction du L’utilisateur doit respecter certains horaires afin que temps que possède l’utilisateur. On y retrouve les lieux à visiter ne soient pas fermés. Un timer en également des circuits prédéfinis et l’utilisation de haut de l’interface indique le temps restant avant la réalité augmentée. Les guides papiers et les sites fermeture des bâtiments. de tourisme comme TripAdvisor sont aussi des concurrents directs de notre application. De plus l’utilisateur n’est pas libre de ces mouve- ments s’il veut suivre l’histoire. En effet, les parcours Cependant notre application possède un volet sont prédéfinis afin de faire coïncider la narration, et narratif ainsi qu’une gamification qui rend l’expé- le trajet. rience plus immersive et interactive. L’utilisateur va continuer à l’utiliser parce qu’il veut savoir ce Si l’utilisateur fait une pause, il devra, lors de sa pro- qui arrive à la protagoniste et qu’il peut avoir un chaine utilisation, retourner à l’endroit où il s’est arrê- impact sur son histoire. té pour obtenir les dernières informations. Cela peut être contraignant, et entraîner l’abandon du jeu. Cette histoire mêle les domaines du tourisme et du documentaire. Grâce à Louise, l’utilisateur est placé dans une dynamique d’apprentissage. Le contenu étant interactif, le joueur passe du statut passif des visites guidées traditionnelles à un sta- tut actif puisqu’il est inclu dans l’histoire. Cette application mêlant tourisme et jeu peut donc intéresser un plus large public que les appli- cations uniquement touristiques. 30 31
5 DEVELOPPEMENT POSSIBLE DU PROJET Pour améliorer notre application nous avons pensé à la rendre accessible à tous. Pour cela, la carte pourrait contenir des informations sur l’accessibilité des lieux aux personnes à mobilité réduite : rampes, ascenseur, signalétique adaptée aux non-voyants … 6 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES TÄCHES De plus, cette application étant touristique, il serait intéressant de la proposer en plusieurs langues. D’après les chiffres donnés par Actualitix, les touristes en France proviennent principalement du Royaume-Uni, d’Allemagne, de Belgique et d’Italie. Il serait donc judicieux de traduire l’application en anglais, allemand, italien, allemand, espagnol et arabe. L’enquête pourrait aussi avoir différents niveaux de difficulté. Le joueur choisirait la difficulté du jeu avant de commencer. En mode facile, les indices supplémentaires seraient plus faciles à trouver. En cas de difficulté importante, des éléments d’informations temporaires permettraient de guider plus précisément l’utilisateur afin de ne pas rester bloquer à une étape. Les informations cachées seraient données à l’utili- sateur au début de l’aventure et il n’y aurait pas de fausses informations. La difficulté pourrait se régler dans les paramètres. 32 33
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