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Love&Collect 8, rue des Beaux-Arts Fr-75006 Paris Du mardi au samedi de 14 h à 19 h www.loveandcollect.com collect@loveandcollect.com +33 1 43 29 72 43 Cercles et carrés Alan Charlton (né en 1948) 22.06.2021 Alan Charlton Outline 2006 Acrylique sur toile et mine de plomb sur papier 30 × 30 cm Provenance Annely Juda Fine Art, Londres Collection particulière, Londres Collection particulière, Paris Prix conseillé 4 000 euros Prix Love&Collect 2 200 euros 1/23
Les œuvres de Charlton appartiennent au domaine de la peinture et pourtant, comme les sculptures, modifient l’espace du mur. Guy Tosatto
Love&Collect 8, rue des Beaux-Arts Fr-75006 Paris Du mardi au samedi de 14 h à 19 h www.loveandcollect.com collect@loveandcollect.com +33 1 43 29 72 43 Cercles et carrés Alan Charlton (né en 1948) 22.06.2021 Charlton a été formé à l’école d’art de Sheffield puis à la Camberwell School of Arts de Londres dans la seconde moitié des années 1960, avant de rejoindre la Royal Academy of Arts de Londres où, influencé par l’art minimaliste américain, il commence à réaliser de grandes peintures grises en 1969. Ses premières œuvres exposées appartiennent à la série des Square Hole Paintings (1970), des toiles sur châssis carrées amputées de petites sections découpées dans les coins et les côtés de la toile, de mêmes dimensions que l’épaisseur du châssis, puis viennent les œuvres constituées de plusieurs panneaux, qui lui autorisent une scansion dans l’espace du mur, voire dans les trois dimensions de la salle d’exposition. Charlton semble ainsi mettre un accent particulier sur ses peintures en tant qu’objets, à tel point que le conservateur Guy Tosatto a pu postuler que les œuvres de Charlton appartiennent au domaine de la peinture et pourtant, comme les sculptures, modifient l’espace du mur. Comme toujours chez Charlton, cette étude est à la fois une étude pour une installation monumentale, et en elle-même une peinture, puisque, refusant toute relation mimétique ou toute projection, elle est réalisée à l’identique de l’œuvre finale, à l’acrylique et sur toile. Comme le rappelle le critique Maxime Thieffine, Alan Charlton procède toujours par séries (…) pour la plupart, des panneaux de différents formats et de teintes grises graduées disposés côte-à-côte. Pour l’ensemble dont cette œuvre est issue, intitulé Outline, l’artiste anglais, note le critique, joue à citer Malevich (on pense à cette fameuse photographie de l’exposition collective 0,10 de 1915 et son carré sur fond blanc) les dimensions des œuvres dilatent ce qui devenait chez le peintre russe une icône, close sur elle-même. Alan Charlton intègre ainsi l’espace de la galerie à l’œuvre ou l’inverse, à la frontière entre surface et construction. Outline a donné lieu à plusieurs installations monographiques entre 2006 et 2008: au Künstlerhaus Palais Thurn und Taxis de Bregenz (Autriche), chez Dörrie Priessà Berlin, à la Galerie Tschudi, à Glarus (Suisse), à la Galerie Jean Brolly à Paris, chez Annely Juda à Londres. Outline se distingue dans la production de Charlton par l’intervention directe de l’artiste sur le mur, qui ceint chaque peinture d’une bande d’un gris identique, non sans laisser d’abord autour du châssis une large bande du mur à nu, en réserve, surjouant ainsi la représentation de l’encadrement. Dans cette étude sur papier, la toile identiquement trône au centre, puis vient le papier blanc, délimité par un trait de mine de plomb. Ainsi, la relation que la peinture de Charlton entretient à la sculpture se rejoue-t-elle ici sous la forme des liens qu’entretiennent dessin et peinture. Particulièrement exigeante et réfléchie, la pratique d’Alan 4/23 Charlton emprunte de nombreux fondamentaux à l’Art Minimal,
tels le monochrome, la géométrie, la sérialité, le rapport au lieu d’exposition, ou encore le déterminisme formel par autogénération. Cependant, Charlton a fait irruption sur la scène artistique une dizaine d’années après les grands minimalistes, et sa position diffère de la leur par bien des aspects, à commencer par son choix déterminé de la peinture dans son expression la plus traditionnelle, sur toile et sur châssis. Le critique Frédéric Valabrègue développe en ces termes la posture adoptée par le peintre anglais: Charlton est venu après ses aînés pour apporter à l’art du peu une dimension artisanale que les premiers ne revendiquaient pas, tellement ils étaient requis par le modèle industriel. Malgré la perfection des aplats montés couche après couche et le refus de tous les effets de la main, les différentes valeurs de gris nous disent qu’ici toutes les surfaces sont sensibles. Il ne s’agit pas d’appliquer un programme que l’artiste ne puisse pas ajuster. Il ne s’agit pas non plus de mettre en valeur un processus dont le spectateur retrouve le mode d’emploi puisque l’enregistrement sensible de la lumière est ce qu’il voit en premier. Il y a chez Charlton et Robert Ryman, comparaison qui n’est pas un mince compliment, quelque chose qui vient avant le programme et la juste proportion, c’est la mise en valeur des possibilités sensibles de la peinture. Tandis que bien des tenants de l’Art Minimal ont infléchi, dans les décennies 1970, 1980 et 1990, leur radicalité jusqu’à évoluer vers une polychromie jouisseuse voire un baroquisme vengeur, Charlton est resté fidèle à son engagement de départ, mais en en creusant les possibles jusqu’à mettre au jour une sensualité que lui-même aurait cru inaccessible: On peut dire que le gris est une couleur neutre et il est logique de penser que c’est pour cela que je l’utilise, a-t-il dit un jour. Mais pour moi, c’est une couleur et mes raisons de l’utiliser se développent de plus en plus. Au départ, j’ai apprécié ses qualités industrielles urbaines, à présent je suis sensible à l’émotion silencieuse qu’il évoque. 5/23
Outline se distingue dans la production de Charlton par l’intervention directe de l’artiste sur le mur, qui ceint chaque peinture d’une bande d’un gris identique, non sans laisser d’abord autour du châssis une large bande du mur à nu, en réserve, surjouant ainsi la représentation de l’encadrement.
Le statement établi par l’artiste lui-même stipule: Alan Charlton est un artiste qui réalise des peintures grises. C’est aussi simple que cela. John Slyce
Love&Collect 8, rue des Beaux-Arts Fr-75006 Paris Du mardi au samedi de 14 h à 19 h www.loveandcollect.com collect@loveandcollect.com +33 1 43 29 72 43 Cercles et carrés Alan Charlton (né en 1948) John Slyce Le statement établi par l’artiste lui-même stipule: Alan Charlton est un artiste qui réalise des peintures grises. C’est aussi simple que cela. Dans la conversation, Charlton se montre, comme son travail, honnête, direct, modeste et souvent porté à être profond, mais discrètement. Ce sont peut-être ces caractéristiques, plus que les qualités mystiques ou métaphysiques qui constituent partiellement l’héritage du monochrome, qui rendent le fait d’écrire sur son travail notoirement difficile. Le monochrome peut être décrit plus ou moins complètement par des mots. Après tout, c’est sa proximité avec le langage et sa capacité inhérente à servir de base à la critique qui lui a permis d’évoluer de l’avant-garde au minimalisme, puis à l’art conceptuel. La déclaration d’Alan Charlton précitée – confirmée par sa pratique depuis quelque 35 ans – le distingue du peintre, et le définit plutôt comme un artiste. Il a exposé pour la première fois ses monochromes gris à la galerie Konrad Fischer en 1972. Comme d’autres qui ont reconnu la place prééminente de la peinture tout au long du siècle dernier, Charlton avait déjà commencé à peindre des monochromes deux, voire trois ans plus tôt, alors qu’il était encore étudiant, et il a pris dès lors certaines décisions sur ce qu’il allait s’autoriser dans la suite de sa pratique (et, dans une certaine mesure, de sa vie) et ce qu’il s’interdirait. Charlton est attaché à l’idée de réaliser un tableau à partir des matériaux les plus ordinaires et les plus basiques. Il voulait une peinture qui soit abstraite, honnête, directe, urbaine, pure, simple, silencieuse et absolue. Ses premières toiles étaient entaillées avec des permutations en série d’ouvertures carrées qui prenaient leur mesure dans le module de 4,5 cm du bord du tableau. Cela semble déjà beaucoup trop délicat et compliqué. Le module de 4,5 cm est un étant-donné: c’est le bord délimité par une pièce standard de bois de 2×1 pouce, le matériau de base du métier de constructeur. Après avoir travaillé avec d’autres couleurs industrielles – rouge, marron, noir – Charlton a opté définitivement pour le gris, à cause de son caractère immuable, et de son statut de matériau ordinaire. Les monochromes gris de Charlton relèvent plus d’une déclaration que d’une expérience, et ils témoignent d’une intention matérialiste. Ils n’en offrent pas moins au regardeur une aventure éloquente et puissante. Leur grisaille – suspendue et silencieuse comme l’empreinte laissée sur le ciel de la ville par ses zones industrielles – est leur caractéristique dominante. Charlton traite chaque élément d’une œuvre de la même manière: du concept à la construction d’un tableau, en passant par la peinture du tableau, son emballage (il construit leurs boîtes individuelles avec la même attention et le même soin), le transport et l’installation des œuvres et la conception du catalogue. Bois, toile, forme, taille: tous sont égaux en termes 10/23 de poids conceptuel et de traitement. Ce n’est pas une
caractéristique, ni un fétiche de l’artisanat de la peinture. C’est une expression de l’éthique de travail de Charlton et de la base conceptuelle de sa pratique. Tout cela est, en termes simples, son travail. Et il le traite comme tel. Charlton n’a jamais réussi à introduire des assistants dans son atelier, ni à diviser ou rationaliser sa production. Les travailleurs sont plus enclins à partager leur déjeuner et leurs vacances que leurs outils; dans le cas de Charlton, la toile, le châssis, la peinture et le carton sont ses outils personnels. En parlant à Alan Charlton de sa pratique, j’ai le sentiment que, pour lui, il serait tout simplement malhonnête de faire autre chose, ou d’en faire moins. Une éthique, lorsqu’elle est traitée comme telle, prend une valeur et un ton politiques. Les peintures de Charlton sont de gauche. Elles sont socialistes. Alors que j’avance ce que trop de gens jugeraient anachronique, je pourrais tout aussi bien aborder le sujet du modernisme. Alan Charlton croit toujours en la promesse de son projet inachevé. Je suis encore en train de réfléchir aux relations entre ce fait et ma conviction que sa peinture n’appartient pas entièrement à un ensemble de postures d’une fin de partie qui s’éternise, réalisés en monochrome, et qu’elle n’est pas non plus totalement conforme à ce que serait une pratique de la peinture dans une année zéro imaginaire. Si elle appartenait à l’une de ces catégories, elle ne donnerait pas à voir grand-chose à voir. Or je suis convaincu au contraire que c’est le cas. On pourrait commencer par avancer que ses œuvres prennent la forme d’un objet matériel clairement énoncé, possédant une dimension sculpturale. Sa peinture n’est pas une œuvre autonome offerte à la contemplation, mais une œuvre à envisager en relation avec l’espace dans lequel elle se déploie. Aussi anodines et mutiques paraissent-elles, les peintures de Charlton sont un coup direct porté à la composition. Dans la mesure où toute composition s’affirme – et il y en a beaucoup qui le font – les siennes existent en tant que compositions, mais leur forme s’exprime en fonction du contexte et de leur installation dans l’espace. La signification réside alors dans le contexte total, ou encore entre l’installation même des œuvres dans une galerie, une pièce ou un espace. Pour Charlton, réaliser un tableau consiste en grande partie à activer l’espace dans lequel il réside. Le mur est le support fondamental de sa peinture, mais ses peintures ne sont pas des peintures murales. Elles sont, tout autant pourtant que celles-ci, liées à un mur, mais pas entièrement à leur mur. Alan Charlton le dirait avec plus d’éloquence en affirmant simplement que ses peintures se rapportent les unes aux autres mais aussi à l’espace dans lequel elles sont installées. Qu’il s’agisse de square hole painting, slot painting, channel painting, equal part, single panel, detail, line, ou panel painting – selon sa nomenclature et sa typologie 11/26 de développement – l’espace à l’intérieur et à l’extérieur d’un
tableau est aussi important que le tableau lui-même. Dans la plupart des cas, voire presque tous, ses peintures ne sont pas spécialement conçues pour un espace. Pourtant, Charlton vise à ce que chacune se sente à sa place. Comme beaucoup de ses activités, il s’agit d’une approche fondée sur l’honnêteté: l’honnêteté envers l’espace dans lequel une œuvre existe, l’honnêteté envers la façon dont un tableau est réalisé et l’honnêteté envers la façon dont le spectateur rencontre l’œuvre. Pendant trop longtemps, ma première et, je dois l’admettre, ma seule rencontre avec l’œuvre d’Alan Charlton a été d’entendre rabâcher qu’elle était le résultat de conseils donnés à des étudiants en peinture inhibés et paralysés. Je me prépare pourtant maintenant à donner à peu près les mêmes désormais; comme un exemple concret d’une pratique susceptible de montrer au contraire comment balayer de la main ce type de conseils de manière constructive et productive, et se mettre au travail, à la réflexion et à la peinture, enfin, de manière honnête et indépendante. 12/26
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Sa peinture n’est pas une œuvre autonome offerte à la contemplation, mais une œuvre à envisager en relation avec l’espace dans lequel elle se déploie. Aussi anodines et mutiques paraissent- elles, les peintures de Charlton sont un coup direct porté à la composition. John Slyce
Pour les amateurs d’histoire de l’art, la réunion des deux figures géométriques «Cercle et Carré» évoque le groupe éponyme, fondé en 1929 à Paris
Love&Collect 8, rue des Beaux-Arts Fr-75006 Paris Du mardi au samedi de 14 h à 19 h www.loveandcollect.com collect@loveandcollect.com +33 1 43 29 72 43 Cercles et carrés Soixante-troisième semaine Soixante-troisième semaine Pour les amateurs d’histoire de l’art, la réunion des deux figures Chaque jour à 10 heures, géométriques Cercle et Carré évoque le groupe éponyme, fondé du lundi au vendredi, en 1929 à Paris. Si cette association d’artistes, initiée par le une œuvre à collectionner peintre uruguayen Joaquin Torres Garcia, rapidement rejoint à prix d’ami, disponible par le dessinateur, poète et critique d’art Michel Seuphor, ne fut uniquement pendant active qu’une petite année, elle n’en eut pas moins une influence 24 heures. déterminante sur le cours de l’histoire qui, alors dominée par la furie surréaliste, était prise d’un sursaut abstrait, le moins que l’on pouvait attendre dans une ville où Piet Mondrian avait trouvé refuge en 1912, attiré par ces pionniers de la peinture abstraite qu’étaient Kupka, Fernand Léger, Picabia, Robert et Sonia Delaunay… Cercle et Carré entendait alors encourager le développement de l’art abstrait, en particulier dans sa tendance mystique, tout en s’appuyant sur les découvertes scientifiques les plus actuelles. Ainsi Seuphor écrit-il, dans le premier numéro de la revue du groupe, paru en 1930: Ce qui en d’autres grandes époques de l’art était une aide presque magique dont on voyait les bienfaits dans l’œuvre, mais qu’on n’avait pas pu saisir encore dans son entité propre, se trouve maintenant à la portée de notre main. Nous nous familiarisons avec le vrai; nous le pénétrons. Les alchimies, les sciences obscures, font place à la conscience ouverte. L’abstraction du monde réel, son secret mathématique et architectonique devient la nourriture substantielle de notre monde cérébral. Oui. Le liquide clair n’est plus au fond des caves secrètes: il brille dans nos verres et nous convie. Si l’histoire de la peinture abstraite semble scellée en une voire deux décennies, qui aura vu des artistes aussi considérables que Mondrian, Malévitch, Kupka ou Herbin en explorer toutes les possibilités plastiques, plusieurs générations suivront, apportant leur propre pierre à cet édifice bâti par des précurseurs qui croyaient en la suprématie de l’architecture dans l’art. Aussi cette semaine rassemble-t-elle les œuvres de trois générations de créateurs: les pionniers (Auguste Herbin et František Kupka), nés dans les années 1870-1880, leurs disciples (représentés par Bruno Munari, contemporain du suisse Max Bill, qui ont tiré toutes les leçons des inventions de leurs prédécesseurs), et les post-modernes, enfant des minimalistes et des artistes conceptuels comme Alan Charlton ou néo-géo comme Armleder, qui ont réactivé les utopies modernes en les confrontant aux apports de la vie urbaine capitaliste ou du ready-made duchampien. Mais, rapprocher cercle et carré dans une même expression renvoie également la quadrature du cercle, cette énigme mathématique classique qui constitue l’un des trois grands 17/23 problèmes légués par l’Antiquité, avec la trisection de l’angle
et la duplication du cube. Le défi est de construire un carré de même aire qu’un disque donné à l’aide d’une règle et d’un compas: par-delà la question purement mathématique, qui exige de combiner les apports de la géométrie et de l’algèbre, la relation d’équivalence entre le cercle et le carré se déplace sur le terrain esthétique, tant les relations entre ces deux figures élémentaires habitent tout l’art géométrique abstrait, dont la synthèse entre la pureté harmonique des formes et l’opposition des lignes droites et courbes devient un enjeu totémique. Cet enjeu est résumé par la fascination qu’exerce la courbe de Peano sur Bruno Munari; pionnier de l’approche formaliste des mathématiques, Giuseppe Peano a en effet imaginé une courbe dite remplissante, dont l’image contient le carré unité entier. Si ce problème fascine les artistes, c’est qu’il est à l’image de l’énigme de l’art elle-même, impossible à résoudre. On en retrouve la trace dans l’expression usuelle chercher la quadrature du cercle, qui signifie tenter l’impossible. En effet, ce problème mathématique demeure celui qui a résisté le plus longtemps aux mathématiciens, qui ont mis plus de trois millénaires à en faire le tour, et à le reconnaître comme insoluble, par Ferdinand von Lindemann en 1882. 18/23
«Cercle et Carré» entendait alors encourager le développement de l’art abstrait, en particulier dans sa tendance mystique, tout en s’appuyant sur les découvertes scientifiques les plus actuelles.
Si l’histoire de la peinture abstraite semble scellée en une voire deux décennies, qui aura vu des artistes tels que Mondrian ou Malévitch, plusieurs générations apporteront leur propre pierre à cet édifice bâti par des précurseurs qui croyaient en la suprématie de l’architecture dans l’art.
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Love&Collect 8, rue des Beaux-Arts Fr-75006 Paris Du mardi au samedi de 14 h à 19 h www.loveandcollect.com collect@loveandcollect.com +33 1 43 29 72 43 Actuellement 21.06 25.06.2021 En ligne Love&Collect: Cercles et carrés John M. Armleder, Alan Charlton, Auguste Herbin, František Kupka et Bruno Munari.Inscription sur notre site et suivez ce projet en temps réel sur Instagram et Twitter @loveandcollect 02.06 02.07.2021 8 rue des Beaux-Arts Mira Stella: la nature à l’oeuvre Rendant hommage à la beauté du vivant, la créatrice Sophie Bouilhet-Dumas présente sa collection de bijoux La nature à l’œuvre. Quatre familles de modèles seront dévoilées dans cette exposition: Graine de chou maritime, Pétale d’hortensia, Cosse de lin et Écorce de frêne, comme autant de variations poétiques autour des éléments végétaux transposés à l’identique, en or ou en ébène. En regard des bijoux seront présentées des photographies signées Tom Mannion restituant des instants suspendus de la troublante luminosité normande, ainsi que des esquisses préparatoires et prospectives du mystérieux parc paléobotanique que Mark Brown a façonné en Pays de Caux. 03.06 17.07.2021 À la galerie : 15, rue des Beaux-Arts Muzo/Bizarre Publiée entre 1953 et 1968 par deux des éditeurs les plus téméraires de leur temps, Éric Losfeld puis Jean-Jacques Pauvert, la revue Bizarre est parvenue à demeurer à la hauteur de son titre, naviguant librement entre surréalisme et ‘Pataphysique. Réunissant la plupart des immenses dessinateurs d’humour emblématiques de l’aventure Bizarre, elle se place dans une perspective résolument actuelle, en écho à la place grandissante de ces créateurs dans le paysage des pratiques contemporaines. Avec la complicité de Muzo, né en 1960, dont elle présente des peintures et des œuvres graphiques, l’exposition dépasse ses bornes chronologiques pour affirmer l’actualité d’une revue d’avant-garde populaire, sérieuse et foutraque, irrévérencieuse jusqu’à l’autodérision, qui prouve que non seulement l’on peut, mais l’on doit rire de tout. Avec Gus Bofa, Chaval, Folon, André François, Grandville, Maurice Henry, Muzo, Reiser, Sempé, Saul Steinberg, Tetsu, Roland Topor… 23/23
Robert Robert et SpMillot ont dessiné cette Fiche pour Love&Collect Écrans imprimables Format 21 × 29,7 cm 04.04.2021 Crédit photographique Fabrice Gousset
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