Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022

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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
saison 2022-2023
        au d i to ri u m
        MICHEL LACLOTTE

DU 21 octobre AU 2 novembre 2022

Machins
machines
de Buster Keaton
à Tim Burton
Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
Machins, machines,
                                                                                                                  Jan Švankmajer, l’alchimiste
de Buster Keaton à Tim Burton
                                                                                                                  Vendredi 21 octobre
DU 21 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE 2022                                                                                  à 20h

                                                                                                                  Courts-métrages, 1964-1989, 92 min
En lien avec l’exposition Les Choses. Une histoire de la nature morte                                             Séance présentée par Pascal Vimenet, réalisateur, critique, spécialiste du cinéma d’animation

Hall Napoléon du musée du Louvre du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
                                                                                                                  Né en Tchécoslovaquie en 1934, Jan Švankmajer a été formé à la section marionnettes de l’Académie tchèque
                                                                                                                  des arts de la scène à Prague, sa ville natale. Dès son premier court métrage, The Last Trick (Le Dernier tour,
A travers leur mise en mouvement, leur utilisation singulière ou leur détournement, la fabrique du                1964), le cinéaste mêle, pour raconter l’histoire de deux magiciens rivaux, poupées et animation image par image.
cinéma n’a cessé de déployer l’immense potentiel poétique, fantastique ou comique des objets.                     Il reprendra par la suite, dans ses courts et longs métrages, ce singulier procédé sans doute inspiré par un théâtre
Le cycle nous conduit de Buster Keaton à Tim Burton, en passant par les marionnettes de Ladislas                  de marionnettes offert pour Noël lorsqu’il avait huit ans. « J’aime dialoguer avec ma propre enfance.
Starewitch et l’univers surréaliste de Jan Svankmajer qui a inspiré toute une génération de cinéastes :           L’enfance est mon alter ego » écrira-t-il. Pour Michael O'Pray, spécialiste de Švankmajer, le monde du cinéaste
Terry Gilliam, les frères Quay, Michel Gondry... Enfin, une nouvelle création associe deux « bricoleurs »         est en effet « hautement semblable à celui des enfants. Son travail persiste à exprimer un scepticisme et un
facétieux, en direct, sur la scène de l’auditorium : le vidéaste Pierrick Sorin et le musicien Pierre Bastien.    pessimisme profonds envers le monde adulte et ses conventions – ce qui est à prévoir d'un authentique surréaliste ».
                                                                                                                  Ce scepticisme et ce pessimisme profonds sont renforcés par une puissance formelle qui réside notamment dans
                                                                                                                  le fait, comme le souligne l’historienne des média Christina Stojanova, que « le contraste entre les objets ou les
                                                                                                                  collages faits par la main humaine (tous en un état plus ou moins avancé de détérioration) et la présence animale
                                                                                                                  laissent à penser qu'ils sont utilisés en qualité d’ artefacts surréalistes, niant toute motivation psychologique, toute
                                                                                                                  causalité dans le développement narratif. Ils sont aussi utilisés comme l'expression d'une suprême indifférence au
programme                                                                                                         sort de l'humanité et, par-là, comme les porte-parole d'un scénario plus grand qui souligne les instincts destructeurs
                                                                                                                  des marionnettes du cinéaste. »
Vendredi 21 octobre                                     Mercredi 26 octobre
à 20h                                                   à 15h
Jan Švankmajer, l’alchimiste                            Séance Jeune public
Courts-métrages, 1964-1989, 92 min                      Les Fables de Starewitch d’après La Fontaine
Séance présentée par Pascal Vimenet, réalisateur,       de Ladislas et Irène Starewitch, Fr., 1922-1932, 65 min
critique, spécialiste du cinéma d’animation             Musique originale Jacques Cambra, avec la voix de
                                                        Léona-Béatrice Martin-Starewitch
Samedi 22 octobre
à 14h30                                                 Vendredi 28 octobre
L’accordeur de tremblement de terre                     à 20h
De Stephen et Timothy Quay, G.-B., 2005, 99 min,        Ciné-spectacle de Pierrick Sorin et Pierre Bastien
35mm, vostf                                             Duree env. 65 min.
à 17h
La Science des rêves                                    Mercredi 2 novembre
De Michel Gondry, G.-B./Fr., 2006, 107 min,             à 15h
35mm, vostf                                             Séance Jeune public
                                                        Ciné-concert Buster Keaton
                                                        65 min.
Dimanche 23 octobre                                     Films muets avec accompagnement musical par Robert
à 15h                                                   Piéchaud, piano et Stan de Nussac, saxophones,
L’Etrange Noël de Mr Jack                               clarinette basse, flûte
E.-U., 1991, 75 min, DCP, vf

à 17h
Jabberwocky
De Terry Gilliam, G.-B., 1977, 106 min, DCP, vostf

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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
« Ce scénario plus grand qui se rattache au sort de l'humanité pourrait se définir comme une lutte, vouée à l'échec,           Pascal Vimenet est enseignant-chercheur, critique de cinéma, enseignant et réalisateur. Il a notamment collaboré
contre l'abjection ». Totalitarisme, guerre, « mythe du progrès et de la civilisation » hantent en effet l’œuvre du            à la série Palettes. Spécialiste en esthétique et histoire du cinéma d’animation, il a collaboré aux Cahiers du cinéma,
cinéaste, décrit parfois comme. une « sombre alchimie », de l'animation « venue du ciel et de l'enfer » ou du                  à Passages d’encres et a fondé la revue Animatographe. Auteur et coordinateur de plusieurs ouvrages publiés par les
« surréalisme magique ». Son cinéma a influencé et continue de le faire, des réalisateurs comme Terry Gilliam,                 éditions de l’Œil, dont Švankmajer E&J « Bouche à bouche » (dir), 2002 (prix Henri Genet du livre Art et Essai),
dont le Jabberwocky (1977) se réfère directement au film éponyme de Švankmajer (1971), Tim Burton, dont                        il s’apprête à boucler la parution aux éditions L’Harmattan du volume 5 d'Un Abécédaire de la Fantasmagorie
The Nightmare Before Christmas, qu’il a produit en 1993, touche sans doute au plus près les procédés du maître                 (2015-2023). Il a par ailleurs fondé le dispositif « Ecole et Cinéma » pour sa partie animation. Il a enseigné aux
en mêlant l'animation tactile et l'animation en direct, mais aussi les frères Quay, qui revendiquent la filiation              Gobelins à Paris, à la Poudrière de Valence et à l’Université François-Rabelais de Tours et poursuit à l’Ecole des
et lui ont consacré un film The Cabinet of Jan Svankmajer - Prague's Alchemist of Film ( 1984), le Français Michel             métiers du cinéma d’animation d’Angoulême.
Gondry et bien d’autres encore.

                                                                                                                               les projections
Jan Švankmajer : l’étrangeté familière des choses                                                                              La Fabrique de petits                           Tout droit venu du poème non-                À chaque heure pile, une pendule
par Pascal Vimenet, réalisateur, critique, spécialiste du cinéma d'animation                                                   cercueils (Rakvickárna)                         sensique de Lewis Carroll, le                enclenche un joli mécanisme aussi
                                                                                                                               de Jan Švankmajer                               Jabberwocky de Švankmajer croise             savant qu’étrange : une grêle de cailloux
L’œuvre cinématographique de Jan Švankmajer (1934) et Eva Švankmajerova (1940-2005), impure dans son rapport                   Tchéc., 1966, coul., 10 min, 35mm,              l’Homme de paille du surréaliste             déchaînés tombe dans un seau...
au cinéma d’animation, nous installe d’emblée sur le pointillé d’une frontière sinueuse, instable et métamorphique,            sans dialogues                                  Vitezslav Nezval. Et l’enfance
peu propice aux tentatives de classification. Son hybridation perpétuelle (animation, prise de vues réelles, truquages                                                         s’enfuie... à moins qu’elle ne revienne...
divers) est à l’image de l’ambiguïté du réel qu’elle évoque et de la posture critique qu’elle revendique. Ce caractère         Le petit théâtre des marionnettes                                                            Une autre sorte d’amour
de l’œuvre fait de tout le corpus filmique une expérience singulière d’appréhension du monde. L’étrangeté familière            Polichinelle et Bajazzo n’est-il pas                                                         (Jiný druh lásky)
un peu mystificatrice des films de Jan Švankmajer nous introduit dans un cinéma hanté de multiples manières :                  celui du monde ? Argent, jalousie,              Don Juan (Don Šajn)                          de Jan Švankmajer
par la présence fondatrice de la figure d’Arcimboldo et par une conviction alchimiste à la propension cannibale –              manipulation règnent en maîtres.                de Jan Švankmajer                            G.-B. – RFA, 1988, coul., 4 min, DCP
qui donne à la matière, à l’objet, aux choses une place centrale et active ; par le siècle baroque et maniériste de            La mort et le cinéma se regardent en            Tchéc., 1970, coul., 30 min, vostf,
Rodolphe Ier, présent dans tous les interstices ; par l’aura des Fantasmagories de Robertson ou par Le Château                 chiens de faïence. Humour satirique             35mm                                         Clip grinçant réalisé pour la chanson
d’Otrante (1979) revisité de Horace Walpole, dont les fantastiques se fondent dans les lourds plis de la société               et violence hystérique.                                                                      pop Another Kind of Love de Hugh
bureaucratique stalinienne ; par la première collaboration filmique de Jan Švankmajer à Johanès Doktor Faust
                                                                                                                                                                               À la lisière d’un bois, dans un vieux        Cornwell.
                                                                                                                                                                               théâtre baroque, la machinerie
(1958), d’Emil Radok, où d’archaïques marionnettes à fils sont mises en abîme par la « manière noire » de la
Laterna Magika – scène fameuse de Prague, devenue mythique, dont les premiers servants furent Miloš Forman
                                                                                                                               Le Dernier Truc de Monsieur                     scénique s’active et les marionnettes
                                                                                                                               Schwarzewald et de                              s’animent pour rejouer le drame de           Flora
(1932-2018), Josef Svoboda (1920-2002) ou Jirˇ í Trnka (1912-1969) ; par une expérience cinématographique
                                                                                                                               Monsieur Edgar (Poslední                        Don Juan : amour, jalousie et duels          de Jan Švankmajer
irrévérencieuse (de Luis Buñuel à Charley Bowers ou à Walerian Borowczyk) et par une participation active au
                                                                                                                               trik pana Schwarcewalldea                       au sommet !                                  É.- U., 1989, coul., 1 min, DCP
mouvement surréaliste ; par la présence dominante de la figure du désir. La Fabrique de petits cercueils (1966)                a pana Edgara)
est probablement un condensé de ces attirances magnétiques, un gouffre où entrent sans cesse en collision                      de Jan Švankmajer                                                                            Écho des figures arcimboldiennes,
passé et présent, un univers où l’imagination tactile reconfigure indéfiniment la spatio-temporalité.                          Tchéc., 1964, 10 min, 35mm, coul.,              Obscurité, lumière,                          une créature humaine au corps
Elle est aussi l’amorce du rôle de dissident surréaliste du réalisateur, et l’annonce de son évolution future...               sans dialogues                                  obscurité (Tma-svetlo-tma)                   composé de légumes en putréfaction
Mon rêve, disait Švankmajer en 1999, serait de prendre un jour tous mes films […], puis de les regrouper dans un                                                               de Jan Švankmajer                            agonise ligotée dans un lit, sans accès
film de plusieurs heures, afin de suivre comment reviennent des personnages particuliers, des milieux, des motifs et           Deux curieuses pièces de bois s’adonnent        Tchéc., 1989, coul., 10 min, DCP             au verre d’eau qui la sauverait.
de voir comment cela forme une unité de création, de pensée, d’observation. Cette mimesis est accomplie à petite               à une drôle de joute : chacune, à tour
échelle, d’une certaine façon, par Jabberwocky, ou les vêtements de paille d’Hubert Paglia (1971), première incursion          de rôle, tire de sa trop grosse tête à tiroir   Membre après membre, un homme
carrollienne de Švankmajer. Dans la clarté non-sensique du récit, nous sommes de l’autre côté du miroir, aveuglés              des objets et des images de toutes sortes.      construit son propre corps. L’ouvrage        Les Possibilités du dialogue
par le ballet insolite et hystérique d’un couteau suisse. Et lorsque les têtes inaugurales de Possibilités du dialogue
                                                                                                                                                                               achevé, qui de l’homme ou du monde           (Možnosti dialogu)
                                                                                                                                                                               sera à la mesure ?                           de Jan Švankmajer
(1982) apparaissent, la « sous-venance » des choses n’est plus à démontrer. Le portrait composite de Rodolphe
II déguisé en Vertumne (Arcimboldo, 1591), malgré les substitutions de ses attributs, qui voient l’ail remplacer le
                                                                                                                               Jabberwocky, ou les                                                                          Tchéc., 1982, coul., 11 min, DCP
                                                                                                                               vêtements de paille
navet, ou le citron, une poire, transparaît. Nul doute que l’effet Švankmajer dans la cinématographie contemporaine –                                                          Jeu de pierres (Spiel mit
                                                                                                                               d’Hubert Paglia (Žvahlav                                                                     Trois archétypes d’échanges humains
notamment dans celles de Tim Burton et des frères Quay – n’apparaisse alors en pleine lumière dans ces jeux                                                                    Steinen / Hra s kameny)
                                                                                                                               aneb šaticky slameného                                                                       et de leurs impasses logiques.
analogiques, que Roland Barthes qualifiait de « mathématiques bizarres ». Nul doute non plus que cette découverte              Huberta)                                        de Jan Švankmajer                            Le génie visuel au service du sarcasme.
condensée n’enrichisse nos interprétations de cette filmographie aux facettes multiples. À l’image du rayonnement              de Jan Švankmajer                               Autr., 1965, 8 min, coul., DCP, sans         Grand Prix du film d’animation au
d’une étoile lointaine, l’éclat réel de cette œuvre inclassable, attentive à notre crise civilisationnelle, convaincue de la   Tchéc., 1971, coul., 12 min, 35mm,              dialogue)                                    festival d’Annecy de 1983 et Grand
nécessité de l’avènement d’une liberté nouvelle, nous parviendra enfin.                                                        vostf                                                                                        Prix des Grands Prix 1990.

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                                                                                                                                                                                                                                                                        5
Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
L’accordeur de tremblement de terre                                                                               La Science des rêves

Samedi 22 octobre                                                                                                 Samedi 22 octobre
à 14h30                                                                                                           à 17h

De Stephen et Timothy Quay, G.-B., 2005, 99 min, 35mm, vostf                                                      De Michel Gondry, G.-B./Fr., 2006, 107 min, 35mm
Avec : Amira Casar, Gottfried John, Assumpta Serna et Cesar Sarachu                                               Avec : Gaël Garcia Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat, Miou-Miou, Emma Decaunes

Emporté par une passion dévorante mais non partagée, le Dr Emmanuel Droz, neurologue méphistophélique
et inventeur ayant découvert le secret de la résurrection, veut s’unir à jamais à la femme qu’il aime, la belle
cantatrice Malvina van Stille. Afin de réaliser son dessein il la tue, l’enlève, puis la maintient dans un état
de mort apparente. Droz engage l’accordeur de pianos Felisberto pour réviser ses instruments, des automates
actionnés par les marées qui gouvernent mystérieusement le rythme de la vie dans sa propriété isolée sur les
bords de l’océan, la Villa Azucena. Felisberto découvre peu à peu l’intention du docteur : mettre en scène un
opéra diabolique qui enchaînera la destinée de Malvina. Il se jure secrètement de la sauver, mais se trouve en
fait lui-même pris au piège dans l’univers pervers de Droz.
« Le film orchestre avec bonheur un inventaire alchimique de plans somptueux, crypte aquatique avec
tourbillons d'eau en vrille, barque mue par des rames que tiennent des mains sans corps, ruines et grottes
crépusculaires dignes de Louis II de Bavière, hommes tenant des torches, hypnotisés, dormant avec un
mouchoir dans la bouche. Et tandis que se débat le chaplinesque chevalier servant au chevet de son rossignol
captif, avec la terreur d'être transformé en fourmi du Cameroun, les frères Quay diffusent une sensualité
sulfureuse, un vampirisme morbide par lequel Droz associe le larynx et les cordes vocales de sa proie à son
sexe, en un délire érotique où il est question de raisin mûrissant, vanilles écrasées, du rêve de succomber aux
pollutions des brumes et des brouillards. Epoustouflant ! »
Jean-Luc Douin, Le Monde, 19 septembre 2006.

                                                                                                                  Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie
                                                                                                                  monotone qu'il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision
                                                                                                                  sur le rêve. Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D'abord charmée
                                                                                                                  par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant
                                                                                                                  comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est
                                                                                                                  reine...
                                                                                                                  « La Science des rêves a ceci de particulier qu'il donne l'impression que, pour Gondry, le cinéma est à la fois un
                                                                                                                  instrument qu'il maîtrise avec la précision d'un virtuose et un jouet puéril avec lequel il s'amuse. Il en résulte
                                                                                                                  que rien n'est impossible. Jouer le jeu, c'est à la fois rire et explorer des paysages intérieurs aussi complexes
                                                                                                                  qu'invraisemblables. »
                                                                                                                  Marie-Hélène Mello, « Exil intérieur / La Science des rêves » de Michel Gondry, Ciné-Bulles, 24(4), 20-21, 2006.

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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
L’Etrange Noël de Mr Jack (The Nightmare Before Christmas)                                                               Jabberwocky
Dimanche 23 octobre                                                                                                      Dimanche 23 octobre
à 15h                                                                                                                    à 17h

E.-U., 1991, 75 min, DCP, vf                                                                                             De Terry Gilliam, G.-B., 1977, 106 min, DCP, vostf
Scénario, direction artistique et production de Tim Burton
Réalisation de Henry Selick
Musique de Danny Elfman                                                                                                  À la mort de son père, le jeune Dennis décide de tenter sa chance en ville dans l’espoir de conquérir le cœur
                                                                                                                         de sa dulcinée, Griselda, restée au village. Pendant ce temps, un horrible monstre surnommé Jabberwocky
À partir de 6-7 ans                                                                                                      fait régner la terreur, tuant et anéantissant tout sur son passage. Voyant son royaume menacé, le roi Bruno
                                                                                                                         le Contestable promet la main de sa fille à celui qui terrassera la bête...
                                                                                                                         « Avec Jabberwocky, Terry Gilliam signe son premier film en solo, même si une grande partie des Monty
                                                                                                                         Python figure au casting. Le membre de l’emblématique troupe d’humoristes et futur réalisateur de Brazil
                                                                                                                         et L’Armée des 12 singes livre une comédie fantastico-médiévale savoureuse et follement inventive, inspirée
                                                                                                                         d’un poème de Lewis Carroll. Une pure merveille à l’humour absurde et fantastique, à découvrir pour la
                                                                                                                         première fois dans une superbe version restaurée 4K supervisée par le BFI National Archive et The Film
                                                                                                                         Foundation, approuvée par Terry Gilliam ! »
                                                                                                                         Carlotta

« Jack Skellington, être filiforme à tête de mort, est l'incontestable vedette d'Halloween City, dont il clôt la fête,
chaque année, avec brio. Mais Jack s'ennuie. Lors d'une promenade qui l'entraîne dans une forêt inconnue,
il découvre un arbre qui lui ouvre un passage vers la ville de Noël. Il est immédiatement séduit par l'ambiance
festive du lieu et décide de s'approprier à sa façon cet événement tant attendu par les enfants du monde entier.
Après avoir fait enlever le Père Noël par trois petits garnements, Am, Stram et Gram, il met à contribution
les habitants d'Halloween City pour fabriquer les jouets tant attendus. Et, la nuit de Noël, commence la
distribution de "surprises"...
L'Etrange Noël de monsieur Jack fut d'abord un poème – accompagné de croquis des trois personnages, Jack,
son chien et le Père Noël –, qu'écrivit Tim Burton, alors animateur pour le compte des Studios Disney, au
début des années 1980. Puis, le succès du réalisateur aidant, Disney décida, dix ans plus tard, de produire
ce film à contre-courant des productions habituelles de la société. La réalisation en est confiée à Henry Selick
(Coraline). La musique est signée Danny Elfman, ami de Burton, qui crée pour le film dix merveilleuses
chansons et s'identifie si bien au personnage de Jack qu'il lui prêtera sa voix, pour les chansons, dans la version
originale. La conjonction de ces trois talents a donné naissance à l'une des plus belles et poétiques oeuvres de
l'histoire des films d'animation. »
Thierry Nirpot, Le Monde, 2 janvier 2010
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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
Les Fables de Starewitch d’après La Fontaine
Mercredi 26 octobre
à 15h

de Ladislas et Irène Starewitch, Fr., 1922-1932, 65 min
Musique originale Jacques Cambra, avec la voix de Léona-Béatrice Martin-Starewitch

Séance Jeune public
À partir de 6 ans

Le Lion et le Moucheron, 1932, nb, sonore
Le Rat de villes et le rat des champs, 1926, coul., muet mus.
Les Grenouilles qui demandent un roi, 1922, coul., muet mus.
La Cigale et la fourmi, 1927, coul., muet mus.
Le Lion devenu vieux, 1932, nb, sonore

« Ladislas Starewitch, né à Moscou en 1882 de parents polonais, passe son enfance
en Lituanie. Autodidacte, il s’intéresse à la peinture, à la photographie et surtout à
l’entomologie. C’est pour expliquer la vie des insectes au Musée Ethnographique
de Kovno (Lituanie) qu’il tourne son premier film d’animation dans lequel il utilise
des scarabées naturalisés, filmés image par image. Le succès est immédiat : le film
La Cigale et la fourmi, présenté en 1911, suscite l’admiration internationale.
Obligé de quitter le pays au lendemain de la révolution bolchevique, il emménage
définitivement en France à partir de 1920 et installe son studio à Fontenay-sous-Bois.
Dès lors, avec sa fille aînée Irène qui l’assiste pour la fabrication des marionnettes et
sa femme Anna qui conçoit et fabrique les costumes, il entre dans la phase la plus
prolifique de sa création. Nina, sa fille cadette, devient la vedette d’une série de
films parmi les plus inventifs, mêlant animation, trucages et images réelles.
Distribuées aux Etats-Unis et en Europe essentiellement, ses œuvres lui valent des
récompenses internationales... Starewitch continuera de tourner jusqu’à sa mort en
1965, réalisant au total une centaine de films en prise de vues réelles et/ou animation.
Récemment, des créateurs comme Tim Burton, Terry Gilliam, Ray Harryhausen ou
bien tout récemment Wes Anderson et son Fantastic Mr. Fox ont rendu hommage à
ce magicien de la ciné-marionnette dont la virtuosité reste inégalée...

De même que La Fontaine s’inscrit dans la continuité des grands anciens comme Esope ou Horace, Starewitch            Ces fables sont toutes extraites du premier recueil paru le 31 mars 1668 et dédié au Dauphin, jeune fils du roi
s’inscrit dans les traces de La Fontaine ou de Krilov tout en renouvelant totalement des récits connus de tous.      Louis XIV. Si le texte et la langue des fables restent inchangés, le nouveau pouvoir de Starewitch est du
Il s’inscrit bien dans ce projet de La Fontaine : "J'ai pourtant considéré que ces fables étant sues de tout le      domaine de l’appropriation de l’image. La mise en image des fables ne date pas d’hier, elle est même liée au
monde, je ne ferais rien si je ne les rendais nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût... on veut    genre. Dès le début du 19 ème siècle il existait de petits théâtres animés des fables, et les séances de lanterne
de la nouveauté et de la gaieté". (Fables choisies, mises en vers par Jean de La Fontaine, Préface, 1688)...         magique familiales ou scolaires étaient de merveilleux moments au cours desquels la projection dans l’obscurité
Les cinq Fables de Ladislas Starewitch réalisées de 1922 à 1932 : Le Rat de villes et le Rat des champs, La Cigale   de plaques de verres colorées permettait aux petits et aux plus grands de visualiser les différentes séquences du
et la Fourmi, Les Grenouilles qui demandent un roi, Le Lion et le Moucheron, Le Lion devenu vieux sont inspirées     récit. » Textes de Léona Béatrice Martin-Starewitch et François Martin issus du dossier pédagogique Les Fables
de La Fontaine.                                                                                                      de Starewitch d’après La Fontaine.

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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
Ciné-spectacle de Pierrick Sorin et Pierre Bastien                                                                           les détails de finition détournent du sens. Il faut être juste un peu bricoleur » dit Pierrick dessiné par Philippe Dupuy.
                                                                                                                             « La magie opère quand on sait déceler la supercherie. C’est pour ça qu’on veut connaître les trucs des magiciens.
Vendredi 28 octobre                                                                                                          C’est là que se trouve toute la magie » est la réplique que l’auteur me fait dire. A la pliure 110, nous partons au musée
à 20h                                                                                                                        en compagnie de Michel Gondry (que nous ne connaissons pas dans la vraie vie, pas plus que Philippe Dupuy à la
                                                                                                                             parution de son livre). Cette fois nous sommes dessinés avec des têtes bizarres. Pierrick nous en donne la clé, toujours
Duree env. 65 min.                                                                                                           dans la bande dessinée bien sûr : « Michel c’est une pelote de fil et un tube pour le corps, Pierre du Meccano, et moi
                                                                                                                             une caméra vidéo... ça a quand même du sens, rapport à qui nous sommes ».
Création, musée du Louvre, 2022.                                                                                             Cette représentation symbolique permet à l’auteur d’ouvrir un nouveau chapitre, en basculant du bricolage à l’art
                                                                                                                             abstrait. Mais le 28 octobre nous resterons dans le concret le plus tangible : la tête dans les caméras et le meccano
                                                                                                                             motorisé, et juste un peu bricoleurs mais pas trop.
Et dans la salle de l'Auditorium Michel Laclotte : installation de cinq théâtres optiques de Pierrick Sorin
                                                                                                                             Pierre Bastien

En écho à l'exposition « Les Choses. Une histoire de la nature morte », le musée du Louvre a invité deux
magiciens des « objets » à proposer une nouvelle création visuelle et sonore sur la scène de l’auditorium.                   Pierrick Sorin
L’un bricole des images, l’autre des machines musicales... Pierrick Sorin, vidéaste, et Pierre Bastien, musicien,            Pierrick Sorin est artiste vidéaste, metteur en scène et scénographe. A la fin des années 80, Pierrick Sorin
se rencontrent sur scène et font naître, en temps réel, un univers commun à l’esthétique fragile, à la mécanique             réalise des autofilmages, en cinéma Super 8. Au travers de courtes histoires – où il tient tous les rôles – il porte
mystérieuse, parfois absurde...                                                                                              un regard distancié et moqueur sur son quotidien et interroge, sur un mode burlesque, l’acte de création.
                                                                                                                             A partir de 1995, il réalise de nombreux théâtres optiques (oeuvres dans lesquelles il apparaît sous forme
Au Louvre ce 28 octobre, on ne se demandera pas Pierrick Sorin et moi, si nous entrons dans l’histoire de l’art car          d’hologramme, parmi des objets réels et palpables, parfois « en miniature », parfois à échelle humaine.
nous y sommes déjà, au moins dans Une Histoire de l’Art par Philippe Dupuy. Dans ce livre étonnant, bande de 23              A compter de 2006, il signe des scénographies et mises en scène de spectacles, dans le domaine de l’opéra en
mètres de long dessinée recto verso et pliée en accordéon, nous apparaissons ensemble à la page ou pliure 107,               particulier. Ses scénographies sont toujours fondées sur un usage de la vidéo comme outil de création visuelle
juste après Alexander Calder et Jean Tinguely qui ouvrent le chapitre des artistes bricoleurs. « Si on est trop bricoleur,   « en direct », sur scène. Les chanteurs deviennent acteurs d’un film créé en temps réel.

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Machins Machines de Buster Keaton à tiM Burton - DU 21 octobre AU 2 novembre 2022
Pierrick Sorin a exposé dans nombreux musées, centres d’art ou galeries : Tate Gallery (Londres), Guggenheim          Ciné-concert Buster Keaton
(New-York), Metropolitan Museum of Photography (Tokyo), Fondation Cartier, Centre Pompidou (Paris).
Il a mis en scène plusieurs opéras (La Flûte enchantée de Mozart, La Belle Hélène d’Offenbach... ) pour des           Mercredi 2 novembre
                                                                                                                      à 15h
maisons telles que La Scala de Milan, l’Opéra de Lyon, le Théâtre Musical du Châtelet.
                                                                                                                      Durée env. 65 min.
Pierre Bastien
                                                                                                                      Films muets avec accompagnement musical par Robert Piéchaud, piano et Stan de Nussac, saxophones, clarinette
Admirateur de John Cage, ce « compositeur mécanique » débute en construisant très jeune déjà des                      basse, flûte.
instruments à partir d'objets récupérés comme des électrophones usagés, des métronomes, des cymbales                  Lecture des cartons : Bertrand Brouder
ou des poulies. Il fait des études de Lettres à la Sorbonne, mais, influencé par Bernard Vitet et Don Cherry,
il se lance en parallèle dans la musique en 1976, à l'occasion d'une soirée parisienne organisée par Jac Berrocal     Séance Jeune public
au Théâtre Mouffetard. Il collabore avec Éric Fèvre et Bernard Puvost dans leur groupe Nu Phonic Ensemble,            À partir de 6 ans
puis avec Bernard Pruvost seulement par la suite, dans un duo baptisé Nu Creative Methods, puis, dès 1977,
avec Pascal Comelade dans son Bel Canto Orchestra. Vers la même période il compose pour plusieurs
compagnies de danse, notamment pour le ballet Tartine du chorégraphe Dominique Bagouet1. Il joue dans                 Buster se débat avec des objets de toutes sortes...
d'autres formations telles que Operation Rhino et Effectifs de Profil.
En 1986 il fonde officiellement son propre orchestre, baptisé Mecanium, composé de neuf machines Meccano
                                                                                                                      L’Epouvantail, The                       La Maison démontable,                  Frigo à l’Electric hôtel, The
jouant divers instruments, tels le luth chinois, le bendir ou le rebab marocains, la kora ou l'angklung sénégalais,   Scarecrow                                One Week                               Electric House
le saron javanais, le koto japonais ou la mandoline yougoslave, le tout complété par des accompagnements              De Buster Keaton et Edward F. Cline,     De Buster Keaton et Edward F. Cline,   De Buster Keaton et Edward F. Cline,
improvisés de Bastien à la trompette ou au violon. Dans les années 1990, Mecanium inclut jusqu'à 80 machines-         E.-U., 1920, 20 min, muet, vostf         E.-U., 1920, 23 min, muet, vostf       E.-U., 1922, 23 min, muet, vostf
musiciennes, et effectue plusieurs tournées ainsi que des apparitions dans plusieurs festivals de musique,            Avec : Buster Keaton, Joe Keaton,        Avec : Buster Keaton, Sybil Seely      Avec : Buster Keaton, Virginia Fox,
notamment en Norvège, en Australie, au Japon, au Canada, en Pologne et aux États-Unis.                                Joe Roberts, Sybil Seely, Al St. John,                                          Joe Roberts
Bastien a collaboré avec des artistes tels que Robert Wyatt, Jac Berrocal, Jaki Liebezeit, Lukas Simonis,             Eddie Cline                              Buster et Sybil viennent de
Klimperei, Pierrick Sorin et Issey Miyake. Ses productions ont été publiées sur des labels tels que Lowlands,                                                  convoler en justes noces et            Suite à un quiproquo, Buster
Signature-Radio France, Rephlex, Tigersushi et Alga Marghen. Il est également titulaire d'un doctorat en              Malec et Pylade, deux célibataires       s'apprêtent à goûter les joies         se retrouve électricien dans
littérature française du 18e siècle, sa thèse portant sur le pré-surréaliste Raymond Roussel.                         habitant dans une maison qu'il           d'une vie sous le même toit.           une maison bourgeoise pour
                                                                                                                      ont habilement aménagée, sont            Mais auparavant, ils doivent           installer un système de
                                                                                                                      amoureux de la même jeune fille.         construire eux-mêmes leur              commandes automatiques,
                                                                                                                      Malheureusement le père de               nid douillet, fourni en kit.           ancêtre de la robotique.
                                                                                                                      celle-ci ne voit pas ces flirts d'un     C'est là que le bât blesse.            La fille du propriétaire ne le
                                                                                                                      très bon oeil...                         Un rival en amour a en effet           laisse pas indifférent...
                                                                                                                                                               pris un malin plaisir à inverser
                                                                                                                                                               les numéros inscrits sur les
                                                                                                                                                               caisses. Ce n'est que le début
                                                                                                                                                               d'une longue série de péripéties...

                                                                                                                      Robert Piéchaud et Stan de Nussac, natifs de Paris, se connaissent depuis la plus tendre enfance.
                                                                                                                      Devenus adultes, ils finissent par se retrouver, chacun ayant suivi un parcours très différent : Robert du côté
                                                                                                                      classique et contemporain, Stan dans le jazz. Ce n’est pourtant que tardivement qu’ils trouvent l’occasion de
                                                                                                                      collaborer, avec la création (2010) du Trio Trans-Atlantismes (avec Jill Alessandra McCoy à la voix) où ils
                                                                                                                      expérimentent des formes à mi-chemin entre l’écriture stricte et l’improvisation, aventure qui les mènera sur
                                                                                                                      la scène des Bouffes du Nord (Festival d’Automne à Paris 2016).
                                                                                                                      Mais c’est surtout grâce au ciné-concert que, depuis une dizaine d’années, ils inventent un langage commun,
                                                                                                                      Robert au piano et Stan aux instruments à vent (saxophones, clarinette basse, flûte) entre le jazz et la musique
                                                                                                                      contemporaine, à travers l’improvisation, entre Orient et Occident, dans des répertoires cinématographiques
                                                                                                                      aussi variés que Buster Keaton, Charlie Chaplin, Mizoguchi ou Ozu et dans des lieux prestigieux que
                                                                                                                      l’Auditorium du Louvre ou la Cinémathèque Française. Robert et Stan seront en tournée à travers l’Inde
                                                                                                                      en 2023 pour accompagner du répertoire muet indien et français.
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et aussi...

La trace sensible des choses
Cycle de conférences à 19h... en lien avec l'exposition Les Choses. Une histoire de la nature morte
Du 20 octobre 2022 au 9 janvier 2023

Jeudi 20 octobre                                                              Vendredi 25 novembre
Histoires de colifichets. Des objets bavards                                  De choses et d'autres
dans la peinture française du 18e siècle                                      Par Marianne Alphant
Par Guillaume Faroult

Lundi 24 octobre                                                              Lundi 19 décembre
Ni nature, ni morte, conversation avec Miquel Barceló                         Les choses entre-elles
Dialogue entre Marie-Laure Bernadac et Miquel Barceló                         Dialogue entre Michel Poivert et Valérie Belin

Mercredi 2 novembre                                                           Lundi 9 janvier 2023
Mes choses                                                                    Les choses du sida
Par Alain Jaubert                                                             Par Thibault Boulvain

Légendes                                                                      Remerciements
Couverture :
Pierrick Sorin et Pierre Bastien (détail) © Barbara Donaubauer                Manuel Attali (ED distribution), Alexandra Bachelet (WTW),
Pages 3 :                                                                     Pierre Bastien, Laurence Bertrand Dorléac, Bertrand Brouder,
Les Possibilités du dialogue © Jan Svankmajer                                 Valérie Caron (Distribution Service), Maria Chiba (Lobster
Pages 6 :                                                                     Films), Cécile Farkas (Capuseen), Pavla Kallistová (Athénor),
L’accordeur de tremblement de terre © ED distribution                         Xavier Kawa-Topor, Léona Béatrice Martin-Starewitch,
Pages 7 :                                                                     Stan de Nussac, Louise Paraut (Gaumont), Robert Piéchaud,
La Science des rêves © Gaumont                                                Pascal Régis (Julie Tippex), Adèle Schroeder (The Walt
Pages 8 :
                                                                              Disney Company France), Pierrick Sorin, Jan Švankmajer,
L’Etrange Noël de Mr Jack © © 1994 Disney
Pages 9 :
                                                                              Pascal Vimenet, Nora Wyvekens (Carlotta Films).
Jabberwocky © Carlotta
Pages 10-11 :
Les Fables de Starewitch d’après La Fontaine © collection Martin-Starewitch
Pages 12-13 :
Pierrick Sorin et Pierre Bastien © Barbara Donaubauer
Pages 14 :
La Maison démontable © Lobster Films

Directeur de l'Auditorium et des spectacles : Luc Bouniol-Laffont
Programmation : Pascale Raynaud
Production : Yukiko Kamijima-Olry, Valentine Gay et Charlotte Plet-Motoki

                                                                                                                   La vie du Louvre en direct
#AuditoriumLouvre
www.louvre.fr
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