Market News Etudes Economiques & Stratégie - Aurel BGC
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Market News Etudes Economiques & Stratégie Un peu de répit en attendant les chiffres de l’emploi… S&P 500 : 4 364 (+ 0,4%) / VIX : 21,00 (- 1,4%) Dow Jones : 34 417 (+ 0,3%) / Nasdaq : 14 502 (+ 0,5%) Nikkei : 27 747 (+ 0,8%) / Hang Seng : 24 543 (+ 2,4%) / Asia Dow : - 1,0% Pétrole (WTI) : 76,74 $ (- 0,9%) 10 ans US : 1,539% / €/$ : 1,1558 $ / S&P F : + 0,5% (À 7h00 heure de Paris, Source : Marketwatch) Indice S&P 500 Etats-Unis La séance d’hier a été agitée sur la bourse américaine, mais le S&P 500 finit la journée dans le vert grâce à l'annonce d'un répit dans le dossier de la dette des Etats-Unis. Wall Street a ouvert en baisse, inquiète par la hausse des prix dans l’énergie, notamment des cours du gaz qui restent très volatil. Mais les indices se sont retournés après l'annonce du chef de file des républicains au Sénat américain Mitch McConnell. Ce dernier a proposé de voter une mesure d'urgence qui repousserait du 18 octobre à décembre l'échéance pour trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette. Pour autant, rien n'est résolu, car les républicains n'entendent pas contribuer à une solution de long terme, qui nécessitera une manœuvre parlementaire compliquée, menée par les seuls démocrates. Le recul des taux longs a aussi permis aux valeurs technologiques de remonter sur la fin de séance. Par contre, les valeurs pétrolières clôturent en forte baisse : - 2,9% pour Exxon Mobile ou – 2,1% pour Schlumberger par exemple. Au final, le S&P 500 gagne 0,4% et l’indice Nasdaq est en hausse de 0,5%. Nvidia (+ 1,2%) a proposé des concessions à l'Union européenne afin d'obtenir son feu vert à l'acquisition du concepteur de puces britannique Arm pour 54 Mds $ selon un document de la Commission européenne consulté par Reuters. A l'occasion de sa journée investisseurs, le chimiste Dow (- 3,3%) a déclaré anticiper une augmentation de 3 Mds $ de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) à l'horizon 2030 et prévoir de construire un nouveau site de production d'éthylène et de dérivés neutre en carbone. Le groupe prévoit sur un ratio Ebitda ajusté sur dette compris entre 2 et 2,5. S'agissant de la rémunération de ses actionnaires, le groupe américain prévoit de distribuer 65% de son bénéfice net. Kellogg (+ 0,6%) connait une grève d’environ 1 400 employés dans plusieurs de ses usines américaines dans l'espoir d'obtenir ce qu'un syndicat a appelé un « contrat juste » pour les salariés. Home Depot (+ 0,3%) a annoncé la mise en place d'un partenariat avec Walmart, qui va l'aider à livrer ses articles en un jour ou deux sur le sol américain. Le partenariat intervient alors que Home Depot a vu ses ventes en ligne exploser de 86% sur son dernier exercice fiscal, avec des commandes essentiellement récupérées en magasins. Pour Walmart, son service de livraison en marque blanche, qui s'appuie sur le réseau logistique qu'il a pu bâtir au cours des dernières années, constitue un moyen de diversifier ses sources de revenus. Le groupe sidérurgique US Steel (- 8,7%) a été pénalisé par une note d’analystes qui annonce une possible correction du prix de l'acier. Le producteur américain
de boulettes de minerai de fer Cleveland-Cliffs suivait la tendance (- 3,3%). Les valeurs pétrolières subissaient aussi le net recul des prix du pétrole, après plusieurs séances de hausse. Les cours du pétrole se sont repliés après l'annonce d'une hausse hebdomadaire plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis. Des abaissements de recommandation pénalisent aussi les actions American Airlines (- 4,3%) et JetBlue (- 2,7%). Les analystes anticipent une reprise moins rapide que prévu de la fréquentation et l'augmentation des prix de l'énergie. Constellation Brands a publié un bénéfice au second trimestre de son exercice 2022 de 1,5 million $, soit 1 cent par action, contre un bénéfice de 512,1 millions $ (2,62 $) un an plus tôt. L'EBIT ressort à 730 M$, soit un recul de 8% sur un an. En excluant les pertes liées à sa participation dans la société canadienne de cannabis Canopy Growth, le groupe a réalisé des EPS de 2,52 $ contre 2,79 $ attendu. Le chiffre d’affaires progresse de 4,5% à 2,57 Mds $ vs 2,3 Mds $ prévu. Par ailleurs, le propriétaire des bières Corona a déclaré s'attendre à un bénéfice ajusté compris entre 10,15 et 10,45 $ par action pour l'exercice 2022, alors que les analystes anticipent 10,05 $. La directrice générale de General Motors (- 0,8%), Mary Barra, a déclaré aux investisseurs que le constructeur automobile prévoyait de doubler son chiffre d'affaires d'ici 2030, en augmentant les bénéfices tirés des véhicules à combustion, tout en déployant de nouveaux véhicules électriques et de nouveaux services numériques dans le but de rattraper Tesla. Si GM réussit, son chiffre d'affaires annuel d'ici 2030 sera d'environ 244 Mds $, et le constructeur sera le leader des ventes de véhicules électriques aux États-Unis. Avec une capitalisation boursière d'environ 78 Mds $, GM reste loin derrière les 773 Mds $ de Tesla, ce qui reflète le scepticisme des investisseurs quant à la capacité de GM à égaler les prouesses de Tesla en matière de batteries et de logiciels Pire, Ford Motor Co est en bonne voie pour devancer GM sur le marché avec le Ford F-150 Lightning électrique à batterie au début de l'année prochaine, et Ford a récemment déclaré qu'il allait doubler la capacité de production du Lightning dans son usine de Dearborn, Michigan. Mme Barra et le président de GM, Mark Reuss, ont exposé les grandes lignes d'un plan de transition vers un parc automobile entièrement électrique d'ici 2035, qui commence progressivement, puis s'accélère entre 2030 et 2035. D'ici 2030, plus de la moitié des usines de GM en Chine et en Amérique du Nord seront capables de produire des VE. Les dirigeants de GM ont pris soin de ne pas s'engager fermement à abandonner les véhicules à combustion interne d'ici 2035, affirmant que cela dépendra de la demande du marché et de la politique gouvernementale. Cruise, la société de services pour véhicules autonomes détenue majoritairement par GM, est un élément central de la stratégie de GM. GM investit également dans de nouvelles opérations, telles que l'unité de livraison de commerce électronique BrightDrop et les assurances proposées par sa marque télématique Onstar. Au total, GM a déclaré qu'il gérait 20 start-ups pour développer de nouvelles lignes d'activité. Après clôture des marchés, Levi Strauss & Co (+ 3,7% en électronique) a dépassé les attentes sur son chiffre d'affaires trimestriel, stimulé par une hausse de la demande de jeans, les personnes reprenant leur vie sociale ayant dépensé pour renouveler leur garde-robe, certains, parce qu'ils ont pris ou perdu du poids pendant les fermetures. Le bénéfice net a atteint 193,3 millions $, soit 47 cents par action, au troisième trimestre clos le 29 août, contre 27 millions $ (7 cents par action) un an plus tôt. Le chiffre d’affaires est passé de 1,06 Md $ à 1,50 Md $ contre 1,48 Md $ attendu. Twitch, la plateforme de streaming dédiée aux jeux vidéo détenue par Amazon, a annoncé avoir été victime d'une fuite de données, sans fournir de détails, alors qu'un pirate informatique a revendiqué avoir pu notamment accéder aux informations d'utilisateurs et au code source de l'entreprise.
Asie Après huit séances dans le rouge, l’indice Nikkei est dans le vert ce matin, affichant une hausse de 0,7%. La bourse de Hong Kong s’offre aussi un net rebond, avec un gain de 2,4%. Les marchés chinois continentaux ne réouvriront que demain. La bourse australienne gagne 0,7% et le Kospi progresse de 1,6%. Les investisseurs asiatiques, surtout japonais, sont rassurés par le recul du risque de défaut, à court terme, de l’Etat fédéral américain. Les investisseurs sont aussi dans l’attente du premier discours de politique générale du premier ministre japonais. Il a promis d’augmenter les revenus des ménages et des changements réglementaires et structurels dans l’économie, mais sans fournir de détail. Il a aussi évoqué une possibilité d’un impôt sur les gains en capital… Ce discours devrait avoir lieu avant la fin de la semaine et devrait donner des précisions sur tous ces thèmes… Change €/$ Changes et Taux Le dollar a atteint, sur la séance d’hier, son plus haut niveau face à l'euro depuis juillet 2020, porté par des anticipations de début de normalisation de la politique monétaire du Fed avec un redressement rapide du marché du travail. A la clôture de Wall Street, le dollar gagnait 0,4% à 1,1556 $ pour un euro. Plus tôt dans la Taux 10 ans (US) journée, la monnaie européenne était descendue à 1,1529 $ pour un euro, pour la première fois depuis le 22 juillet 2020. Les cambistes anticipent que le Fed va annoncer en novembre le tapering. Même les membres du FOMC les plus favorables à une politique monétaire accommodante semblent aujourd'hui se rallier à cette idée, notamment le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, qui s'est dit « à l'aise » avec un possible ralentissement des achats obligataires. Le billet vert a aussi été soutenu par un mouvement général d'aversion au risque, lié à la flambée des prix de l'énergie, qui alimente la poussée inflationniste constatée depuis plusieurs mois. L'augmentation du coût de l'énergie affecte particulièrement l'Europe et l'Asie et pénalise les perspectives de croissance des deux zones. La chute de 7,7% sur un mois des commandes passées à l'industrie allemande en août a alimenté ce scénario. La séance a été plus animée sur les marchés obligataires. Après une forte dégradation initiale dans le sillage des cours du gaz en Europe, les taux longs se sont repliés avec la baisse des prix de l’énergie. Les investisseurs obligataires se focalisent désormais sur les risques inflationnistes liées à la hausse des cours du pétrole ou du gaz. Les OAT ont affiché jusqu'à + 4 pb à 0,2050%, finissent la séance quasi stable vers 0,1700% (+ 0,8 pb). Les Bunds se sont dégradés jusque - 0,1470% avant de se détendre de 4 pb à - 0,187%, soit + 0,7 pb sur la séance, même écart sur les Bonos espagnols à 0,468%. La journée a été plus tendue sur les BTP italiens qui se dégradent de 3,3 pb à 0,893%. Outre-Manche, les Gilts ont connu une violente hausse de 8 pb vers 1,1520% mais en fin de séance, ils sont revenus à l’équilibre vers 1,073%. Enfin, les T-Bonds américains ont également fait le grand écart entre 1,573% et 1,5150%. Ce matin, le 10 ans américain est à 1,541%.
Pétrole (WTI) Pétrole La hausse plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis a plombé les cours du pétrole tandis que des propos accommodants de Vladimir Poutine sur la production de gaz ont fait reculer ses cours après une envolée. Les cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre clôture en baisse de 1,48 $ ou 1,8% par rapport à la clôture de la veille à 81,08 $ à Londres. A New York, le baril de WTI pour le mois de novembre a abandonné 1,50 $ ou 1,9% à 77,43 $. Les deux contrats de référence avaient pourtant atteint en tout début de séance européenne 83,47 $ et 79,78 $ le baril, une première pour le Brent depuis octobre 2018 et pour le WTI depuis novembre 2014. Les stocks de pétrole brut commercial aux États-Unis ont augmenté pour la deuxième semaine consécutive : + 2,3 millions de barils, contre une baisse attendue de 418 000 barils, pour atteindre 420,9 millions de barils au cours de la semaine terminée le 1er octobre selon l'EIA. Une semaine plus tôt, les stocks avaient augmenté de 4,6 millions de barils. Les réserves ne sont plus qu’inférieures d'environ 7% à la moyenne sur cinq ans pour cette période de l'année. L'EIA a indiqué que les réserves d'essence ont augmenté de 3,3 millions de barils (après + 200 000 barils la semaine précédente). Les stocks sont environ 1 % de moins que la moyenne sur cinq ans pour cette période de l'année. Les stocks de combustibles distillés ont diminué de 400 000 barils, soit environ 11 % de moins que la moyenne quinquennale. Les importations de pétrole brut ont augmenté de 483 000 barils par jour la semaine dernière, pour atteindre une moyenne de 7 millions de barils. Les importations ont atteint une moyenne d'environ 6,5 millions de barils par jour au cours des quatre dernières semaines, soit environ 23 % de plus que l'année précédente. La production d'essence a été de 9,4 millions de barils, en baisse par rapport aux 9,9 millions de barils de la semaine précédente, tandis que la production de distillats a été de 4,8 millions de barils, en hausse par rapport aux 4,6 millions de barils de la semaine précédente. Le taux d'utilisation des capacités des raffineries a encore augmenté pour atteindre 89,6%. Au-delà de ces statistiques, l'administration américaine se montrait prête à prendre l'initiative pour éviter une montée des prix à la pompe, soulignait John Kilduff. La secrétaire américaine à l'Energie Jennifer Granhom a indiqué mercredi envisager de puiser dans les réserves stratégiques de pétrole. Le marché du gaz a connu de son côté une journée particulièrement mouvementée : le cours européen de référence, le TTF néerlandais, s'est envolé à 162,125 € quand le prix du gaz britannique pour livraison le mois prochain a atteint 407,82 pence par thermie. Mais, en fin de séance, après ce pic de plus de 35%, les deux contrats ont reculé, le gaz néerlandais terminant autour à 108,19 €. Face à la crise du gaz en Europe, le président Vladimir Poutine a laissé entendre que la Russie pourrait stabiliser le marché global : « Nous pouvons atteindre un record de livraison de nos ressources énergétiques vers l'Europe, y compris de gaz ».
Les « news Market Mover » Vers un accord au Congrès pour éviter un défaut des Etats-Unis jusqu’en décembre... Début de la normalisation de la politique monétaire en Nouvelle-Zélande. Cette nuit, aux Etats-Unis, le Sénat semblait proche d'un accord temporaire pour permettre aux Etats-Unis d'éviter de se retrouver ce mois-ci en défaut de paiement. Un vote pourrait être réalisé dès aujourd’hui. Les démocrates ont déclaré qu'ils pourraient accepter une offre républicaine de suspendre le plafond de la dette. Les démocrates, qui disposent d'une majorité étroite dans les deux chambres du Congrès, ont annulé le vote prévu, mercredi, au Sénat d'un texte prévoyant le relèvement du plafond de la dette fédérale américaine, actuellement fixé à 28 400 Mds $. Ils ont organisé à la place une réunion à huis clos pour étudier la proposition émise dans la journée par le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, de suspendre le plafond de la dette jusqu'en décembre. Plusieurs élus démocrates ont fait part de leur intention d'accepter la proposition républicaine. Toutefois, en l'absence dans l'immédiat d'un communiqué du chef de file de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, il était difficile de déterminer la position du parti. La Maison blanche a indiqué n'avoir pas reçu d'offre formelle pour le moment et n'a pas exprimé son intention d'y répondre favorablement. S'ils acceptent la proposition, les démocrates devront tout de même se pencher à nouveau en décembre sur cette question du plafond de la dette. Un tel scénario pourrait compliquer davantage leurs efforts pour faire adopter deux plans d'investissements massifs érigés en priorités par le président démocrate Joe Biden. La Banque centrale néo-zélandaise a relevé, hier matin, son principal taux directeur de 25 points de base pour le porter à 0,50%, comme attendu par le consensus. L’institution indique vouloir endiguer les tensions inflationnistes. Initialement, le lancement du cycle de normalisation monétaire était attendu au mois d’août. Il avait cependant était reporté en raison de la mise en place de nouveaux confinements pour faire face à la progression du variant Delta. Concernant l’avenir, la RBNZ a indique qu’une nouvelles hausse des taux directeurs est probable : « The Committee noted that further removal of monetary policy stimulus is expected over time, with future moves contingent on the medium-term outlook for inflation and employment. ». en collaboration avec Ce document est un extrait du Morning Economique d’Aurel BGC/Altair Economics et peut être considéré comme un avantage non- monétaire mineur. Il ne contient aucune recommandation d’analyste mais a pour but de résumer des informations publiques. Il est également disponible gratuitement et sans limitation sur le site internet d’Aurel BGC.
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