MONITEUR SPORTIF INITIATEUR EN ATHLETISME - LBFA
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MONITEUR SPORTIF INITIATEUR EN ATHLETISME 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 1/77 http://www.lbfa.be
1) Introduction à la formation de cadres sportifs 2) Ligue Belge Francophone d’Athlétisme A. L’athlétisme en Belgique et dans le monde B. La Ligue Belge Francophone athlétisme 3) Culture athlétique/ L'initiateur initié A. Règlement technique simplifié : Règlement LBFA Kangourous – Benjamins – Pupilles – Minimes B. Fondamentaux : Sauts – Lancers – Courses – Marche 1. Qu’entend-on par fondamentaux ? 2. Les disciplines athlétiques 4) Théorie appliquée à l'initiation athlétique de l'enfant A. Pourquoi un athlétisme adapté à l’enfant B. L’apprentissage de l’athlétisme en fonction de l’âge C. Les phases sensibles de développement D. Quelles différences avec l’adulte E. L’apprentissage F. Récapitulatif G. Ce que l’on retiendra H. Sécurité et charte de l'enfant I. Méthodologie appliquée et gestion de groupe J. L’organisation d’une saison athlétique à l‘école d’athlétisme K. ABC des spécialités athlétiques 5) L'initiation ludique : moyens et outils A. Parcours athlétiques B. Ateliers FFA : mise en place C. Kids’Athletics 6) Progressions pédagogiques et jeux 7) Bibliographie 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 2/77 http://www.lbfa.be
1) Introduction à la formation de cadres sportifs Présentation du cursus de formation qui mène à l'obtention des différents brevets. (Distinction entre les différents niveaux, les cours généraux et spécifiques et information sur la possibilité de validation des acquis par l'apprentissage par modules) Description de l'évaluation proposée en fin de cursus Information et organisation administrative, Stage et dossier : http://www.lbfa.be/web/moniteur-sportif-initiateur-lbfa 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 3/77 http://www.lbfa.be
2) Ligue Belge Francophone d’Athlétisme - Introduction au fonctionnement de la fédération. (Organigramme, moyens de subventionnement, collaboration avec les clubs, ...) A. L’athlétisme en Belgique et dans le monde 1. En Fédération Wallonie-Bruxelles : LBFA : Ligue Belge Francophone d’Athlétisme - Constituée en 1978 - Reconnue par le décret de la fédération Wallonie Bruxelles du 8 décembre 2006 visant l’organisation du sport en Communauté Française. - Subsidiée par l’ADEPS Ministre des sports : Mr Antoine La LBFA adhère à la Ligue Royale Belge d'Athlétisme (LRBA), laquelle seule est membre de la Fédération Internationale. 2. En Flandres : VAL : Vlaamse Atletiek Liga - Organisation identique que celle de la LBFA - Reconnue et subsidiée par le BLOSO Ministre des sports : Mr Muyters La VAL adhère à la Ligue Royale Belge d'Athlétisme (LRBA), laquelle seule est membre de la Fédération Internationale. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 4/77 http://www.lbfa.be
3. L’athlétisme en Belgique LRBA/KBAB – Belgian Athletics : Ligue Royal Belge d’Athlétisme - Membre de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) - Membre de la fédération européenne d’athlétisme (EAA) Seule fédération reconnue au niveau international - ASBL - Assemblée Générale (AG) composée de 20 membres issus paritairement des Conseils d’Administration (CA) des 2 ligues (VAL et LBFA) - Comité exécutif composé de 12 membres faisant partie de l’AG 6 représentants de la LBFA 6 représentants de la VAL - Co-présidence : 2 Présidents de chaque ligue - La LRBA a pour objet : La coordination sur les plans sportif et administratif des activités athlétiques des ligues belges, tant au point de vue national qu’international. L’élaboration de la réglementation : o entre les ligues belges o entre les ligues belges et les fédérations étrangères L’organisation des manifestations d’athlétisme en Belgique La promotion de l’athlétisme 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 5/77 http://www.lbfa.be
Autres institutions : - COIB : Comité Olympique Interfédéral Belge Le partenaire du sport Olympique de haut niveau en Belgique Sélection et participation aux compétitions olympiques multidisciplinaires Promotion des valeurs inhérentes à l’Olympisme - AISF : Association Interfédérale Sport francophone Représentante 65 fédérations francophones Au travers de leurs services et de leurs projets, informer, former, conseiller et assister un maximum d’acteurs des fédérations et des clubs quant aux nouvelles réalités de l’environnement sportif et à leur offrir des outils pratiques, utilisables dans leur quotidien. - ASEUS : Association Sportive de l’Enseignement Universitaire et Supérieur Promouvoir, développer et coordonner les compétitions et activités sportives au sein des Universités et Hautes Ecoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles 4. L’athlétisme en Europe EAA – European Athletics : Fédération européenne d’Athlétisme - 50 fédérations membres - L’EAA est également membres de l’IAAF. - www.european-athletics.org. 5. L’athlétisme au niveau mondial IAAF = Association internationale des fédérations d’athlétisme - 212 = nombre total de pays et territoires affiliés à l'IAAF - Parmi les plus grandes organisations sportives du monde - Un seul membre de chaque pays ou territoire peut être affilié à l'IAAF et doit se conformer aux règles et règlements de l'IAAF. - www.iaaf.org 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 6/77 http://www.lbfa.be
B. La Ligue Belge Francophone athlétisme ASBL • Composée de 47 clubs • En 2013, 11500 licenciés (dossards) Comité Directeur ou CA - Est composé de maximum 14 membres, élus par les clubs 7 membres élus dits provinciaux 7 membres élus directement par l'AG, dits régionaux - Décide de la politique sportive - Durée d’un mandat : 4 ans Bureau Exécutif - Est constitué : du Président : Thomas Lefebvre des deux Vice-Présidents : Dominique Gavage et Patricia Dumont du Secrétaire Général : Léo Lefèvre Du Trésorier Général : Jean-Claude Thill D’un Administrateur : Jean Boudart - Gestion au quotidien 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 7/77 http://www.lbfa.be
2 départements - Le personnel de la LBFA applique la politique sportive établie par le conseil d’administration 1. Direction Technique 6 employés Directeur Technique : C. Maigret Suivi du Haut Niveau Fonctionnement sportif : o Sélection Championnats o Gestion des perches o … Formation des entraîneurs 2. Direction Administrative 6 employés Directrice Administrative : C. Durant Missions : o Comptabilité o Licences o Contact avec les clubs o Communication - Promotions o Assurances o … Commissions - créées à l'initiative du Comité Directeur - présidées par un membre du CD 1. Département sport Commission Masters Commission règlements sportifs Commission francophone des Officiels Responsable organisations régionales et nationales Cellule Résultats et Homologation Commission Hors-stade 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 8/77 http://www.lbfa.be
Commission pédagogique mixte LBFA/ADEPS Commission Antidopage Cellule médicale Groupe de travail - Infrastructures sportives 2. Département administration Commission des affaires juridiques Commission de discipline Groupe de travail - Finances et comptabilité Groupe de travail - Plan Programme Comité D'appel Commission - Communication, Marketing et Promotion Commission informatique Financement de la LBFA - Subsides Adeps (décret sport) - Fonds propres Licences Sponsors Rentrées diverses … - Projet Be Gold (2016-2020) - Région Bruxelloise Emplois ACS … - Région Wallonne Emploi APE et Rosetta … Financement des clubs - Cotisations - Activités festives - Sponsoring - Subsides Adeps 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 9/77 http://www.lbfa.be
Décret « Sport » de la fédération Wallonie Bruxelles - Reconnaissance de la fédération Subsides via Plan Programme o Sport de Haut niveau o Formation des cadres Fonctionnement administratif Plan Programme - Sport de Haut Niveau - Par olympiade, avec actualisation annuelle au 30/09 o Critères de sélection et désignation des sportifs o Objectifs internationaux o Stratégie de gestion : Politique de haut niveau o Projets sportifs o Suivi des athlètes o Encadrement (Direction Technique et Cellules individuelles) o Budgétisation o Rapport d’activité Plan Programme – Formation des entraîneurs - Cahier des charges : Procédures d’organisation Description des métiers du sport et des niveaux Options … - Objectifs - Organisation des cours - Budgétisation - Rapport d’activité 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 10/77 http://www.lbfa.be
Formation des entraîneurs : - Grande réforme commencée en 2012 - Principe de Métiers - Normes européennes : Obtenir une meilleure reconnaissance et crédibilité des métiers du sport et intégrer le Cadre Européen de Certification (C.E.C) - Progressive 2012 – Moniteur sportif « initiateur » 2013 – Moniteur sportif « éducateur » 2014 – Moniteur sportif « entraîneur » - Cours généraux et cours spécifiques 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 11/77 http://www.lbfa.be
3) Culture athlétique/ L'initiateur initié Le module obligatoire* « Culture athlétique » propose dans un premier temps de mettre les différents candidats dans les meilleures dispositions pour encadrer TOUTES les disciplines. Il permet ainsi à chacun de ne pas appréhender les disciplines moins connues et laisser de côté des schémas moteurs indispensables au bon développement de l'enfant athlète. Le candidat aura la possibilité, à travers la théorie simplifiée et la pratique adaptée, de passer par un apprentissage personnel nécessaire aux démonstrations précises et explications des progressions pédagogiques. A. Règlement technique simplifié : Règlement LBFA Kangourous - Benjamins – Pupilles – Minimes Catégories LBFA Abréviations Âges (selon année de naissance) Kangourou KAN 6 et 7 ans Benjamines BEN 8 à 9 ans Pupilles PUP 10 et 11 ans Minimes MIN 12 et 13 ans Kangourous Nouvelle catégorie (saison 2013-2014), née de la scission de la catégorie « BENJAMIN » : o Kangourous : année de naissance « 6 ans et 7 ans » o Pour 2013-2014 : année de transition afin de ne pas pénaliser les benjamins 2007, notamment en leur enlevant la possibilité d’encore faire des compétitions : Enfants nés en 2007, 2006 et 2005 : « BENJAMIN » Enfants nés en 2008 : « KANGOUROU » Les Kangourous seront licenciés, non pas sous forme d’un dossard, mais au moyen d’une carte. EPREUVES : seuls des « Kids’Athletics » pourront être organisés 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 12/77 http://www.lbfa.be
Benjamin(e)s – Pupilles – Minimes 1. Les courses 1.1 Le départ Pour les benjamines et les benjamins le départ en starting-blocks est interdit. Les pupilles et minimes ne sont pas obligés d’utiliser les blocs de départ dans les courses où ceux- ci sont requis. Si ces derniers les utilisent, ils doivent respecter les règles IAAF. Les ordres du starter seront : « A vos marques » et « prêts », suivis du coup de pistolet pour les distances allant jusqu’au 300m, même si tous les athlètes partent debout ou avec une main au sol derrière la ligne. 1.2 Les faux départs Un athlète est disqualifié s’il est responsable de deux faux départs. En épreuves combinées, un athlète sera disqualifié s’il est responsable de trois faux départs. 1.3 La vitesse du vent La vitesse du vent n’est jamais mesurée lors des meetings BPM. 1.4 Les relais Dans les relais des équipes de filles et de garçons peuvent courir dans la même série (pas dans la même équipe). Dans une équipe de benjamin(e)s la mixité est autorisée. Une zone d’élan, comme pour les relais 4x100m est autorisée. 1.5 Courses de 600 et 1.000 mètres La mixité est autorisée 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 13/77 http://www.lbfa.be
2. Les concours 2.1 Généralités Dans tous les concours, à l’exception du saut en hauteur et du saut à la perche, les athlètes n’ont droit qu’à trois essais, quel que soit le nombre de participants. Lorsque le nombre de participants est trop élevé, il est loisible au directeur de réunion de diminuer le nombre d’essais (2 au lieu de 3), les athlètes classés dans les 8 premiers au classement provisoire après deux essais en lancers et en longueur auront droit à un 3e essai. Il en est de même à la hauteur dès que le nombre d’athlètes est égal ou inférieur à 8. 2.2 Vitesse du vent Dans le concours du saut en longueur, la vitesse du vent n’est pas mesurée. 2.3 Les sauts verticaux Lorsqu’un athlète refuse de sauter 3 fois à la même hauteur (c’est-à-dire qu’il prend son élan, ne franchit pas la barre et ne commet aucune faute) il voit son saut considéré comme nul, même si le temps imparti n’est pas écoulé. Lorsque deux ou plusieurs athlètes sont ex aequo pour la première place, il n’y a pas de barrage. Tous les athlètes seront classés à la première place. 2.4 Le saut en longueur pour benjamin(e)s La planche d’appel est réintégrée pour autant qu’elle soit à maximum à 1 mètre du bord du bac de réception. Si la planche d’appel se trouve à plus d’un mètre du bac, il faut peindre une ligne blanche de 5 cm de large à 1 mètre du bord du bac. Elle servira de substitut à la plasticine. L'élan maximum autorisé est de 15m, à partir de la planche d’appel, le départ se faisant à l’intérieur des 15m ». 2.5 Le lancer du Poids Les benjamin(e)s, en compétition Outdoor, lancent obligatoirement le poids de 1 Kg Indoor. 2.6 Le lancer de la Balle de Hockey La Balle de hockey doit satisfaire aux exigences suivantes : o Poids : entre 156 et 169 grammes ; o Circonférence : comprise entre 22.4 et 23.5 cm. o Aspect : lisse Aucun moyen d’assistance n'est autorisé. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 14/77 http://www.lbfa.be
Le jet s’effectue par extension du dos de la main. L’athlète ne peut toucher ou dépasser l’arc de cercle ou une des lignes parallèles délimitant la zone d’élan lors du lancer. L’athlète ne peut quitter l’aire d’élan avant que la balle n’ait touché le sol. La balle doit retomber complètement à l’intérieur des lignes du secteur de chute. Il est interdit de relancer la balle vers la zone d’élan Les mesurages s’effectuent comme pour le lancer du javelot. L'athlète a droit à 3 essais quel que soit le nombre de participants. 2.7 Le Lancer du javelot type Vortex Cette année 2012, à titre expérimental le lancer du javelot type Vortex est ajouté au programme. Il peut être repris par les cercles qui le souhaitent et organisé à titre de démonstration. Ce lancer est réservé au benjamin(e)s et pupilles. Spécificités du javelot o Javelot en mousse o Longueur : 30 à 35 cm o Poids : entre 120 et 140 g Les autres points du règlement sont identiques aux règles du lancer de la balle de hockey ci-dessus. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 15/77 http://www.lbfa.be
3. La marche 3.1 L’esprit de l’article 230 de l’IAAF est conservé et plus spécialement la gradation des mises en garde et des avertissements pour la jambe non tendue et la perte de contact. La mise en garde et l’avertissement sont jugés de la même façon que prévu au dit article 230, mais traduits en secondes de pénalisation. 3.2 La mise en garde pour jambe non tendue coûte à l’athlète cinq (5) secondes de pénalisation. La mise en garde pour perte de contact avec le sol vaut également cinq (5) secondes de pénalisation. 3.3 Le même Juge ne donne jamais plus de deux mises en garde au même athlète, soit maximum une mise en garde pour chacune des fautes. 3.4 Dans tous les cas, l’athlète aura droit à une mise en garde avant l’établissement de l’avertissement. 3.5 Chaque avertissement qui est donné dans le sens de l’Article 230 de l’IAAF équivaut à une pénalisation de cinq (5) secondes supplémentaires. 3.6 Dès que le Chef Juge de marche est en possession de trois cartes rouges (avertissement), il en informe l’athlète en lui montrant un signal jaune. Cet athlète est autorisé à poursuivre l’épreuve. 3.7 A l’issue de l’épreuve, l’athlète qui n’a pas été pénalisé d’un avertissement par la majorité des Juges en fonction est sanctionné d’autant de fois cinq (5) secondes qu’il a reçu de mises en garde. 3.8 Si la majorité des Juges en fonction ont délivré un avertissement pour un même athlète, celui-ci est classé à la dernière place, sans mention de temps. 3.9 En cas d’égalité de temps, l’athlète le moins pénalisé est classé avant l’autre. 3.10 Le signal rouge est réservé à un athlète qui manifeste une attitude offensante. Ce signal rouge vaut disqualification. L’athlète doit immédiatement retirer son dossard et quitter la piste ou le circuit. Il ne peut être donné que par le Juge Arbitre. 3.11 Le classement de l’épreuve reprend les renseignements requis plus le temps de pénalisation et le temps total. 3.12 Les temps, même avec pénalisation, peuvent être homologués si toutes les conditions pour cette homologation sont réunies. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 16/77 http://www.lbfa.be
Kids’Athletics (indoor/outdoor) Filles Garçons Benjamines Pupilles Minimes Benjamins Pupilles Minimes Kids Kids Kids Kids Kids Kids Outdoor Epreuves Classiques Filles Garçons Benjamines Pupilles Minimes Benjamins Pupilles Minimes Courses 60 H 60 H 60 H 80 H 60 60 80 60 60 80 150 150 150 H 150H 300 300 600 1000 1000 600 1000 1000 Concours Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Perche Perche Longueur Longueur Longueur Longueur Longueur Longueur Poids Poids Poids Poids Poids Poids B Hockey B Hockey Javelot B Hockey B Hockey Javelot Disque Disque Disque Disque Javelot “Vortex” Javelot “Vortex” Javelot “Vortex” Javelot “Vortex” Relais 4 x 60 4 x 60 4 x 80 4 x 60 4 x 60 4 x 80 Marche sur piste 1000 1000 1000 1000 1000 1000 2000 2000 2000 3000 Epreuves Combinées Tétrathlon Tétrathlon Pentathlon Tétrathlon Tétrathlon Pentathlon 60 60 80 ou 60 H 60 60 80 ou 80 H Saut Saut Saut Saut Saut Saut Lancer Lancer Lancer Lancer Lancer Lancer 600 1000 Concours 600 1000 Concours 1000 1000 Marche sur route 1 Km 1 Km 1 Km 1 Km 1 Km 1 Km 2 Km 2 Km 2 Km 3 Km Cross – La mixité est autorisée Max 600m Max 1000m Max 1200m au Max 600m Max 1000m Max 1500m au 31/12 31/12 Max 1500m au Max 1800m au 31/03 31/03 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 17/77 http://www.lbfa.be
Indoor Epreuves Classiques Filles Garçons Benjamines Pupilles Minimes Benjamins Pupilles Minimes Courses 40 H 40 H 40 H 40 H 50 H 50 H 50 H 50 H 60 H 60 H 60 H 60 H 40 40 40 40 40 40 60 60 60 60 60 60 150 150 300 300 600 1000 1000 600 1000 1000 Concours Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Hauteur Perche Perche Longueur Longueur Longueur Longueur Longueur Longueur Poids Poids Poids Poids Poids Poids Epreuves Combinées Tétrathlon Tétrathlon Pentathlon Tétrathlon Tétrathlon Pentathlon 60 60 60 ou 60 H 60 60 60 ou 60 H Saut Saut Saut Saut Saut Saut Poids Poids Poids Poids Poids Poids Hauteur Hauteur 600 1000 1000 600 1000 1000 Particularités des Epreuves combinées. Le saut à la perche ne peut être programmé (ni comme saut, ni comme concours). Le 600m ou1000m est toujours la dernière épreuve en épreuves combinées. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 18/77 http://www.lbfa.be
B. Fondamentaux Sauts – Lancers – Courses – Marche 1. Qu’entend-on par fondamentaux ? Les fondamentaux sont : des actions athlétiques que l’on retrouve dans chacun des gestes de notre sport les éléments qui régissent ou fondent la motricité athlétique indispensables à une motricité athlétique juste. Ces éléments sont incontournables aux techniques de différentes spécialités athlétiques : Courir Sauter Lancer Marcher Ils sont à prendre en compte dès l’école d’athlétisme. Il est indispensable de corriger les athlètes qui ne réalisent pas correctement ces principales actions athlétiques dès le plus jeune âge. Quelles sont les différentes actions athlétiques ? 1. Les appuis 5. Souplesse et relâchement 2. L’alignement 6. Utilisation des segments libres 3. Etre solide 7. Rythme 4. La Coordination 8. La vitesse 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 19/77 http://www.lbfa.be
1. Les appuis « Avoir du pied, c’est savoir l’utiliser pour obtenir le meilleur rendement possible » Consigne à donner : Etre actif au sol Se servir de son pied comme d’un ressort Exemple de pose d’appuis : Pour courir vite et accélérer : en plante de pied Pour prendre de l’avance avec les appuis : sur des appuis à plat (Bonds, Longueur, Triple saut) Pour bloquer : par le talon (javelot, marteau, hauteur) 2. L’alignement « C’est savoir aligner les chaînes et les segments pour être efficace et efficient » « Une force sera transmise et surtout restituée de façon optimale si et seulement si les segments qui servent à la transmission sont alignés ». Pour être actif au sol, il faut agir au sol sans déformation du corps. On entend par déformation du corps, toute flexion des articulations qui viennent rompre l’alignement cheville – genou – bassin – épaules. Consigne à donner : Rester grand Ne pas s’écraser 3. Etre solide La notion de gainage y est importante. Par gainage, on parle de tonicité et de force des sangles abdominales et dorsolombaires. Il permet de « fixer » le bassin dans les positions athlétiques les plus efficaces. Il existe une relation forte entre un bon placement les alignements la notion de gainage le positionnement (ou placement) du bassin La notion de force peut être également utilisée au cours de l’acte moteur. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 20/77 http://www.lbfa.be
4. La Coordination « L’aptitude à gérer des mouvements complexes et à s’adapter à de nouvelles situations » La coordination est une notion complexe. Elle est indissociable de la force, de la vitesse et de la souplesse. Chez l’enfant, la notion est liée : À l’éveil moteur À son niveau de développement musculaire À la taille ses segments 5. Souplesse et relâchement « Éléments indispensables à une motricité efficace » Elle influence l’efficacité motrice Son rôle est également important au niveau de la prévention des blessures 6. Utilisation des segments libres Mobilisation et fixation d’un segment libre Action d’équilibration Action d’allègement Action de prise d’appui dynamique 7. Rythme « Le rythme est la musique du geste» Le rythme doit progressivement accéléré et la fréquence ne doit jamais aller en diminuant 8. La vitesse « La vitesse et la faculté de produire de la vitesse sont indispensables en courses, sauts et lancers ». La vitesse est un facteur incontournable quelque que soit la spécialité athlétique. La vitesse est soit l’essence même des courses soit la vitesse utile qui correspond au facteur de la performance en sauts et lancers. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 21/77 http://www.lbfa.be
Conclusion : Les fondamentaux s’apprennent : o Tôt o de façon juste o tout au long de la carrière de l’athlète, avec des degrés d’exigence différents. Pour que les fondamentaux soient intégrés, il faut les faire répéter dans des situations variées 2. Les disciplines athlétiques Se référer aux fiches en annexe 1. Fondamentaux « courses » 1.1 Fiches « vitesse » – IAAF 1.2 Fiches « haies » - IAAF 1.3 Fiches « relais » - IAAF 1.4 Fiches « demi-fond » - IAAF 1.5 Fiches « steeple » - IAAF 2. Fondamentaux « saut » 2.1 Fiches « hauteur » - IAAF 2.2 Fiches « longueur » - IAAF 2.3 Fiches « perche » - IAAF 2.4 Fiches « triple saut » - IAAF 3. Fondamentaux « lancers » 3.1.1 Fiches « poids en translation » - IAAF 3.1.2 Fiches « poids en rotation » - IAAF 3.2 Fiches « disque » - IAAF 3.3 Fiches « javelot » -IAAF 3.4 Fiches « marteau » - IAAF 4. Fondamentaux « marche » 4.1 Fiches « marche » – IAAF 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 22/77 http://www.lbfa.be
4) Théorie appliquée à l'initiation athlétique de l'enfant A. Pourquoi un athlétisme adapté à l’enfant - La pratique de l’athlétisme laisse apparaître avec netteté que la performance maximale ne peut être atteinte que si les bases motrices nécessaires ont été jetées dès l’enfance ; - Il est navrant de constater que l’on hyper spécialise, trop souvent trop tôt - L’athlétisme des jeunes n’est qu’un aspect transitoire. Cette pensée demande : • Une « réforme » sur la performance et l’âge ; • Un changement radical de conception de la pratique et de la rencontre liée à l’âge. L’approche que nous vous proposons concerne les catégories d’âges allant de 7 à 13 ans, c’est-à- dire les catégories Benjamin – Pupilles – Minimes. Courir, Sauter, Lancer, Marcher Sont des tâches motrices qui ressemblent à quelques gestes de la vie courante Franchir un obstacle … sauter un ruisseau … lancer un caillou… Mais l’athlétisme s’apprend L’athlétisme est une pratique sportive particulière dans le sens où son contenu est une symbolisation culturelle des contraintes motrices pratiques que l’homme a toujours rencontrées dans sa vie journalière. « Une formation de qualité des jeunes est une garantie de leur plein épanouissement tant athlétique que personnel » « La réussite du projet d’éducation athlétique implique de la part des entraîneurs et des dirigeants une parfaite connaissance des caractéristiques du développement de l’enfant à l’adolescent » 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 23/77 http://www.lbfa.be
B. L’apprentissage de l’athlétisme en fonction de l’âge Pratique athlétique « préparatoire » Pratique athlétique « culturelle » Ce schéma à lecture horizontale donne l’équilibre à respecter au cours des séances, cycles, évaluations entre les deux éléments qui composent la pratique des enfants : - les pratiques athlétiques « préparatoires » Toutes les activités physiques qui ne sont pas directement en relation avec les formes athlétiques culturelles actuelles Découverte et maîtrise de la motricité générale et plus particulièrement des actions motrices primaires qui sont notre essence : courir – sauter – lancer. - Les pratiques athlétiques « culturelles » Rapport direct ou indirect avec les pratiques athlétiques officielles. Elle est composée de différentes activités : initiation – perfectionnement – expertise. Nous pouvons constater l'importance de l'apprentissage des prérequis athlétiques (pratique athlétique « préparatoire ») chez les enfants et adolescents afin d'enrichir au mieux leur patrimoine moteur laissant place au fil des ans à un athlétisme de plus en plus culturel (Pratique athlétique « culturelle ») jusqu'à l'âge adulte. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 24/77 http://www.lbfa.be
Ainsi si, nous traçons une ligne à hauteur des 10 ans, nous constatons que les entraînements seront principalement composés de prérequis athlétiques (coordination, psychomotricité, bondir : en avant, en arrière, sur le côté, lancer : avec précision, loin, des engins lourds ou légers,...) mais que la partie technique, sera abordée dans une petite proportion (à travers les fondamentaux et un travail transversal des différentes disciplines). De la naissance à la 2ème phase scolaire 0-2 ans : Premiers mouvements d’un enfant : Ramper, marcher 2-7 ans : Evolution des mouvements globaux (courir, sauter, lancer, attraper, donner des coups de pieds,…). L’enfant se trouve dans une période d’exubérance motrice. 7-10 ans : Sports liés aux mouvements. L’enfant entre dans une période de raffinement de la motricité globale, il ne se contente plus de développer les habiletés motrices, il souhaite de plus en plus en plus apprendre des mouvements spécifiques à différentes activités corporelles. Avant 11 ans, il faut prévaloir : La construction motrice ; L’extension du répertoire moteur ; L’amélioration des capacités de coordination. C’est l’âge d’or : • De la rencontre ; • Des jeux ; • Des enchaînements. La pratique de l’athlétisme se fait sur des situations, des parcours et des rencontres jouées, variées combinées. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 25/77 http://www.lbfa.be
La phase-pubère (vers 12 ans) On commencera à travailler sur : La capacité d’apprentissages moteurs, les habiletés motrices, apprendre les techniques, enregistrer les acquis ; La capacité de contrôle moteur : orientation spatiale et équilibre ; La capacité d’adaptation motrice : elle dépend des deux précédentes et ne peut s’exercer pleinement que si un bagage suffisant d’expériences motrices est disponible La pratique de l’athlétisme doit permettre : o D’intégrer un grand nombre d’expériences motrices ; o Une pratique multi spécialisée athlétique dans des gestes justes ; o De mettre en place des séances à plusieurs objectifs techniques en variant les combinaisons. Lors de la 1ère phase de la puberté (vers 13-15 ans), il devient possible d’améliorer en priorité des capacités physiques, l’entraînabilité des déterminants de la condition physique est maximale. Dans cette période, il convient également de restreindre provisoirement l’acquisition des mouvements complexes (il y a souvent défaillance dans la maîtrise des mouvements). L’athlète devient capable de pratiquer beaucoup de gestes peu complexes et de combiner les efforts et les gestes. La 2ème phase de la puberté (15 ans) : Le développement devient plus harmonieux, La force musculaire augmente Il devient possible d’assimiler et de fixer des schémas moteurs. Les Conditions sont idéales pour l’amélioration de la performance La condition physique et la coordination peuvent êtres entraînées en parallèle et de façon maximale ; C’est la deuxième période très favorable à l’apprentissage de coordinations motrices complexes Principes pour structurer la pratique : Les grands mouvements doivent s’apprendre avant les plus petits Commencer par des tâches simples pour aller vers des tâches plus complexes Proposer une variété de situations dans les apprentissages moteurs Motivation profonde à mettre en jeu les nouveaux savoirs par le biais de la compétition. Implication pour l’entraîneur : Respecter les limites de chaque enfant Encourager à la diversité –> grande panoplie d’expériences diverses Ne pas complexifier les différentes tâches Avoir de la patience Développer les mouvements de base avant les mouvements spécifiques Ne pas donner trop de consignes,… 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 26/77 http://www.lbfa.be
Tableau récapitulatif Tranche d’âge Catégorie Stade de Intervention développement pédagogique 6/7 ans – 10 ans Benjamins Age scolaire précoce Ecole d’athlétisme : découverte, jeux, 10 ans - Puberté : Pupilles Ecole d’athlétisme 12/13 ans G Minimes 1 et 2 Age scolaire tardif Première initiation : activités générales 11/12 ans F Pupilles 2 – Minimes 1 G : 12/13 ans – 14/15 ans Minimes 1 et 2 – Cadets 1 et 2 Première phase Initiation spécifique : F : 11/12 ans – 13/14 ans Minimes 1 et 2 –Cadettes 1 pubertaire travail par familles Première orientation a. Évolution de l’enfant et conséquences : Age scolaire précoce (voir tableau ci-dessous) b. Évolution de l’enfant et conséquences : Age scolaire tardif (voir tableau ci-dessous) c. Évolution de l’enfant et conséquences : 1ère phase pubertaire (voir tableau ci-dessous) d. Évolution de l’enfant et conséquences : 2ème phase pubertaire (voir tableau ci-dessous) 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 27/77 http://www.lbfa.be
Croissance Système nerveux Motricité Apprentissage Conséquences sur l’entraînement 7 Croissance en taille et Cerveau presque à taille Comportement moteur Grande capacité Orientation vers poids importante (5 adulte à 8 ans, mais impétueux. Forte d’analyse, mais réactions l’entraînement de la cm/an, 2,3 / 3,5 kg/an). ramification et amélioration de la motrices non réfléchies vitesse de réaction, de la Os souples, mais différenciation des capacité de coordination, aux stimuli de capacité d’accélération, résistance moindre à la structures cérébrales de la vitesse de réaction. l’environnement. de la vitesse de pression et à la flexion incomplètes Age d’apprentissage par Apprentissage par coordination (pas de (jusqu’à l’adolescence). excellence. répétition (confusion des l’endurance - vitesse car Les tissus tendineux et boucles motrices) faible capacité anaérobie ligamentaires ne résistent lactique) pas suffisamment à la Développement de traction. l’endurance aérobie d’intensité moyenne Age scolaire précoce (protection et Ecole d'athlétisme stabilisation de la santé, immunologie) 8 Cartilages de croissance Période particulièrement très sensibles aux effets favorable au de pression et de traction. développement Fréquence cardiaque psychomoteur, maximale atteint 211 coordination, habileté, puls à 9/10 ans. La temps de réaction, ventilation en dépend. fréquence gestuelle. Grande quantité d’enzymes oxydatifs (métabolisme aérobie) 9 FIN DE LA Entraînement polysportif MATURATION DE primordial, avec L’APPAREIL élargissement du LOCOMOTEUR : VERS répertoire moteur et 19 ANS amélioration des habiletés motrices (simples). 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 28/77 http://www.lbfa.be
Croissance Système nerveux Motricité Apprentissage Conséquences sur l’entraînement 10 Accroissement de la Maturation de l’appareil Temps de latence et de « le meilleur âge pour Orientation vers force par rapport à la vestibulaire (équilibre) et réaction diminuent pour apprendre » l’entraînement de la taille et au poids. des analyseurs tactile, atteindre quasiment le Combinaison de l’agilité vitesse de réaction, de la Arrêt de l’augmentation kinesthésique, statico- niveau adulte. et des progrès capacité d’accélération, de la souplesse de la dynamique, optique et Agilité, maîtrise perceptivo-moteurs. de la vitesse de colonne vertébrale et de auditif (ajustement du physique optimale. coordination (pas de l’ la coxo-fémorale (sauf geste) endurance - vitesse car dans les directions faible capacité anaérobie entraînées) lactique) Tout travail d’endurance sous-maximal et maximal à bannir, y compris les Age scolaire tardif changements de rythme, les accélérations, etc. * Pupilles 11 Le travail de la souplesse devient fondamental, seul « La capacité glycolytique et le taux de catécholamines (adrénaline et le niveau acquis pourra noradrénaline, hormones du stress et de la performance) … normalement être maintenu. faibles chez l’enfant préservent l’organisme contre un niveau excessif Phase-clé pour le d’acidification et de catabolisme (dégradation du glycogéne) ménageant ainsi développement des les réserves limitées d’hydrates de carbone afin qu’elles puissent être utilisées capacités motrices, le par les organes qui sont dépendants du glucose pour leur source d'énergie (le développement des cerveau par exemple)… »(Keul 1982, Weineck 1998 habilités liées au repérage spatio-temporel. Apprentissage de gestes techniques de base. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 29/77 http://www.lbfa.be
Croissance Système nerveux Motricité Apprentissage Conséquences sur l’entraînement 12 La croissance osseuse Diminution des Rendu difficile par Enrichissement des précède le coordinations l’instabilité psychique. habiletés motrices, et développement de la spécialisées (due à Comportement critique, augmentation des indices musculature, d’où risque l’augmentation de la remise en cause de de force-vitesse. de lésions osseuses. taille/ du poids), de la l’autorité, désir Cœur et poumons Cœur et poumons motricité fine. d’autonomie et de peuvent supporter un atteignent leurs taux de responsabilité. entraînement et des 1ère phase pubertaire (pré-adolescence) croissance maximum. charges de travail très élevées. Age de l’entraînabilité maximale des facteurs de la condition physique, des grandes capacités. 13 L’augmentation des Intellectualisation de la Augmenter la Minimes sécrétions hormonales pratique. participation du jeune à la occasionne d’importants conception de changements, notamment l’entraînement. un important développement de la force, une augmentation importante de la taille (10cm/an) et du poids (9.5kg/an) 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 30/77 http://www.lbfa.be
Croissance Système nerveux Motricité Apprentissage Conséquences sur l’entraînement 14 Ralentissement des Capacité Harmonisation des Nouvel équilibre Nouvelle phase paramètres de croissance d'enregistrement des proportions corporelles et psychique (stabilisation d'amélioration optimale et de développement. schémas moteur en amélioration des de l'activité hormonale), de la performance Croissance osseuse augmentation. capacités de formation plus marquée motrice dans son 2ème phase pubertaire (adolescence) surtout en largeur et coordination. de la personnalisation et ensemble. augmentation du volume intégration sociale. Perfectionnement des des muscles. L'utilisation progressive techniques sportives Rééquilibrage du rapport des méthodes et des spécifiques et acquisition de force. contenus d'entraînement des capacités de la de l'adulte possible. condition physique qui interviennent spécifiquement dans la Cadets spécialité. 15 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 31/77 http://www.lbfa.be
C. Les phases sensibles de développement L’enfance est un moment de très grand changement sur le plan physique mais aussi mental, physiologique,… Comme pour le développement morphologique, les autres composantes se développent de façon non linéaire. Tous les grands systèmes qui assurent le développement de l’enfant se développent à des moments précis et de façon non simultanée. Ces moments de développement maximaux sont appelés « PHASES SENSIBLES ». Quels sont les impacts des différents systèmes sur les capacités de l’athlète Au niveau du système nerveux : Coordination toutes formes Réflexion – compréhension Au niveau du système hormonal : Développement de tous les systèmes Développement de la force Système cardio-pulmonaire et circulatoire : Développement de l’aérobie Il sera très utile pour l’entraîneur de connaître ces phases sensibles pour pouvoir adapter son entraînement et profiter de ces moments très favorables aux progrès ciblés. Années 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Capacité de différenciation et 0 0 X X XX XXX XXX X X XX de direction Capacité de réaction 0 0 XX XXX XXX X X X X X acoustique/optique Capacité d’orientation spatiale 0 X X X X XX XX XXX XXX XXX Capacité de rythme X XX XX XX XXX XXX XX X X X Capacité d’équilibre 0 0 X X XX XXX XXX X X X Fig : Phases sensibles de développement des différentes capacités motrices entre 6 et 15 ans (Martin 1982) 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 32/77 http://www.lbfa.be
Capacité de différenciation et de direction : capacité à contrôler les informations sensorielles les plus importantes pour adapter sa force et son déplacement. Capacité de réaction acoustique/optique : capacité à analyser rapidement une situation et à proposer une réponse motrice en conséquence. Capacité d’orientation spatiale : capacité à tenir compte des modifications spatiales et environnementales. Capacité de rythme : capacité à réaliser une foulée, un mouvement cadencé et dynamique. Capacité d’équilibre : capacité à maintenir une position, à passer rapidement d’une position à une autre ou retrouver son équilibre après l’avoir perdu. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 33/77 http://www.lbfa.be
D.Quelles différences avec l’adulte a. Les réserves énergétiques 1. L‘enfant et les jeunes possèdent des capacités de stockage plus faibles que les adultes ; L’enfant est : explosif ; rapide ; non endurant (en terme de répétition d'efforts) 2. Les facultés d’adaptation dans le domaine énergétique sont faibles ; 3. La répétition de phases d'hypoglycémie induira des conséquences néfastes à long terme sur le système hormonal. b. Les acides 1. L’entraînement dit « lactique » ne doit pas apparaître dans la programmation des entraînements des jeunes (-16 ans) ; 2. Ce type d'entraînement se révèle non seulement inefficace mais surtout néfaste 3. Les enfants impubères sont limités dans ce type de sollicitations et sont incapables de produire beaucoup d’acide lactique -> on peut concevoir cette incapacité comme une protection naturelle ; 4. Cette particularité se débloque en fin de croissance (cf travaux Dr Dauloede) : « l’enfant se trouverait désarmé face à ces montées d’acide qui risqueraient d’endommager ses cellules ». Conclusion : Les jeunes ne sont pas faits pour travailler en résistance c. La masse musculaire 1. La pratique athlétique « violente » est un frein à la croissance (épuisement, stress) 2. L’athlétisme peut stimuler la croissance… 3. La masse musculaire de l'adolescent correspond à 27% de la masse musculaire chez l'adulte 4. Il ne sert à rien de vouloir forcer, accélérer le développement de la force et de se lancer prématurément dans des programmes de musculation d. L’apprentissage 1. Les jeunes démontrent des facultés d’apprentissage moteur exceptionnelles 2. Ils ont des âges d’or d’apprentissage 3. Jusqu’à 12 ans: il est important de veiller au développement du répertoire moteur 4. A 12 ans, on a acquis une motricité qui permet des actes moteurs sportifs pour une « vie » 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 34/77 http://www.lbfa.be
e. L’ossification L’athlétisme va générer des pressions et des torsions : – stimulantes jusqu’à une certaine limite ; – traumatisantes au-delà de cette limite. L’important est d’être à l’écoute ; • L’activité athlétique mérite une attention, un suivi, une surveillance orthopédique. f. La compétition 1. Actuellement, l’athlétisme s’organise selon des modèles calqués sur la pratique de l’adulte ; 2. L’envie de se comparer apparaît tôt ; 3. La compétition organisée ne semble pas un passage obligé ; 4. Le cadre d’une compétition apporte un plus au plaisir de jouer et d’être ensemble. Mais : 1. Il faut restreindre les enjeux ; 2. Sur le plan de la santé, la pratique trop intense de notre sport se solde par des troubles du développement (enquêtes françaises) ; 3. Dans l’exploitation d’un talent précoce, on oublie souvent une notion essentielle du développement : « l’importance primordiale de ne rien faire » ; Il serait inconcevable d’abandonner trop tôt l’aspect ludique Conclusion Tous ces paramètres démontrent : qu’il faut lutter contre : - les stéréotypes ; - la spécialisation précoce ; - la compétition à outrance. qu’il faut lutter pour : - la prise en compte des spécificités de l’enfant. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 35/77 http://www.lbfa.be
E. L’apprentissage Apprendre c’est parcourir un itinéraire, avec un point de départ, un parcours, un point d’arrivée (l’objectif à atteindre). Le jeune athlète qui a parcouru l’itinéraire n’est plus le même… Il a changé, s’est enrichi. En plus de l’apprentissage des habiletés, nous mettons en jeu 3 notions : 1 – Apprendre, c’est d’abord communiquer (on ne peut communiquer sans « re »-connaître l’autre), 2 – Tenir compte de l’échec, sans le considérer comme une « faute » (l’erreur n’étant qu’un point de repère sur son parcours, un indice pour la suite, 3 – L’harmonie, l’équilibre (entre entraînement et compétition, entre performance et plaisir de pratiquer l’athlé). La capacité de l’homme à apprendre est infinie. Ne soyons pas réducteur de geste dans notre pratique. Prétendre qu’il n’y a pas qu’une façon d’apprendre est utopique. Les différents aspects de l’apprentissage doivent être analysés en s’interrogeant sur la finalité de cet apprentissage. Pour atteindre l’objectif, quel contenu, quels types d’apprentissage, quels sont les facteurs qui interviennent, quelle progression demandée (d’où partir, pour aller où, à quel rythme ?)Quelles seront les relations entraîneurs-entraînés, les moyens, les obstacles etc. L’entrée par les objectifs à atteindre constitue le moyen le plus méthodique propice pour lever bien des malentendus sur les intentions… mais la pédagogie des objectifs ne doit pas occulter le plaisir de pratiquer, de faire, d’exister. Concrètement, il s’agit pour l’entraîneur de s’interroger sur ce qui est commun à tous les jeunes : Sur la manière d’apprendre Sur ce qu’il convient qu’ils fassent ( ?) pour tous Sur le chemin à employer pour orienter Sur les particularités et les niveaux physiques de chacun Mode d’approche 2 modes d’approche semblent être plus utilisés que d’autres 1. La méthode analytique Séparer les spécialités, hiérarchiser les habiletés avec un éducateur qui présente les objectifs en premier lieu, démontrer systématiquement. 2. La méthode synthétique : Globale que nous développons en priorité chez les jeunes ; elle demande : De déterminer des constantes entre les techniques De formuler des formes de travail puriforme. 25.11.2013 LIGUE BELGE FRANCOPHONE D’ATHLETISME – L.B.F.A. 36/77 http://www.lbfa.be
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