MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS ET DU DESIGN - LE DESIGN DES SNEAKERS - Mairie de Bordeaux
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LE DESIGN
DES SNEAKERS
DOSSIER DE PRESSE
EXPOSITION DU 9 AVRIL
MUSÉE AU 27 SEPTEMBRE 2020
DES ARTS DÉCORATIFS MADD-BORDEAUX.FR
#MADD_BORDEAUX #PLAYGROUND_SNEAKERS
ET DU DESIGN
Sommaire
Communiqué de presse 5
L'exposition présentée dans l'ancienne prison 6
L'exposition 9 - 13
Scénographie et design graphique 15
Commissariat et comité scientifique 19
Autour de l'exposition 23 - 25
Remerciements 27
Le musée 29
Iconographie / informations pratiques / contacts presse 31
Couverture :
Conception graphique : Anna Toussaint - Photographie : Julia Andréone Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 3
Communiqué de presse
Playground
Le design des sneakers
9 avril – 27 septembre 2020
Vernissage le 9 avril à 19h
Baskets, tennis, trainers ou sneakers, peu importent leurs noms, elles marquent notre façon de vivre et de nous
habiller depuis le début du XXe siècle. Portées par des millions de personnes à travers le monde, les sneakers
sont devenues, en quelques décennies, un objet de consommation de masse qui transcende le genre, l’âge et
les milieux socio-culturels. Comment une simple chaussure de sport s’est-elle imposée comme un véritable
accessoire de mode, voire une œuvre d’art ? Avec plus de 600 paires, films, documents d’archives, photos
et témoignages, l’exposition présente toutes les facettes de cet objet iconique, de son succès auprès des
breakdancers new-yorkais aux recherches technologiques de pointe qu’il suscite.
À travers une sélection d’une cinquantaine de modèles emblématiques de 1900 à aujourd’hui, les visiteurs
découvrent les marqueurs forts de ce qui constitue une histoire des sneakers. Portés par des stars du sport,
témoignant d’innovations techniques révolutionnaires, promotionnés par des rappeurs, des skateurs de renom
ou conçus par de grands couturiers, designers ou artistes, les modèles sélectionnés ont tous une histoire à
raconter. Ils sont les reflets d’un moment, d’une époque ou d’un phénomène de société.
L’exposition propose ensuite de découvrir l’évolution de cette ascension. Longtemps réservées aux activités
sportives, les sneakers vont dépasser progressivement ce domaine pour jouer un rôle essentiel dans la culture
urbaine et la mode. Le transfert du sport à la rue est intimement lié à l’émergence des contre-cultures aux
États-Unis et en Europe dès les années 1970. Symboles de l’anticonformisme, outils de distinction pour des
icônes du Hip-Hop, de la Break Dance ou d’affirmation sociale et culturelle de certaines minorités, les sneakers
se retrouvent bientôt aux pieds de tous. Mais la chaussure démocratique par excellence devient également dans
les années 1980 l’objet de toutes les convoitises. Les prix flambent et le magazine Sports Illustrated titre en 1990
« Your Sneakers or Your Life ». Films, photos et témoignages retracent ce succès fulgurant.
La seconde partie est consacrée aux principales innovations qui ont marqué le marché de la sneaker depuis
sa création. Le visiteur peut découvrir les recherches développées par les départements dédiés des grandes
marques qui se livrent depuis quelques années à une course à l’usage des nouvelles technologies. Une évolution
qui répond aujourd’hui aux enjeux de la mode éthique et du développement durable, et stimule également
l’imagination des étudiants des grandes écoles de design.
Les acteurs importants du monde des sneakers sont mis en valeur, des collectionneurs - les sneakerheads - aux
designers qui ont contribué aux plus grands succès comme Jacques Chassaing, designer chez adidas depuis 1981
à qui l’on doit notamment la chaussure de basket Forum, ou Tinker Hatfield, auteur de la Nike Air Max 1 ou de la
célébrissime Air Mag du film Retour vers le futur 2.
Avec la participation des archives des grandes marques et d’institutions de référence dans le domaine,
plus de 60 prêteurs et plus de 600 paires et documents présentés, Playground est la première exposition
de cette envergure en Europe à présenter ce phénomène culturel.
Catalogue de l'exposition
Publié en version bilingue français et anglais (éditions madd-bordeaux et Norma), le catalogue de l’exposition
réunira des articles et des interviews de spécialistes du sujet, designers, ingénieurs, collectionneurs ou journalistes,
parmi lesquels Jacques Chassaing, Peter Moore, Pierre Demoux, Coralie Gauthier, Patricia Raymond, Oli Stratford,
Bill McInnis, Annabelle Laurent et Thomas Huot-Marchand. Il sera illustré d'un grand nombre de documents
d’archives et de vues de l’exposition.
Ce catalogue est publié avec le soutien de Château Lafite Rothschild.
#playground_sneakers #madd_bordeaux
Martin Sallières, projet Shoelab, 2018 © Martin Sallières Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 5
L'exposition présentée dans l'ancienne prison
5. Les sneakers 6. Designer la 7. La Nike Air Force 1 :
4. Les années entrent en performance : Une toile blanche
80 et la folie bourse avec création de la à l'origine d'innom- 8. Au plus
sneakers StockX marque Jordan brables collabs près du corps
8 10 10. Un cas d'étude :
4 5 6 7 le design du running
De la
L'innovation dans la production
11
contre-
culture au La technologie Air 11. L'impression 3D
D’un podium à l’autre
luxe urbain : Le knitting 3D
3. Les pionniers de
la mode
3 Sport et luxe
DIY : Helen Kirkum et Shun Hirose
création de
la marque
De la maîtrise du caoutchouc aux recherches
de pointe en chimie des matériaux
Mode et esthétique de la performance Kanye West
Recherches prospectives
Projets étudiants
Modèles
Cour A Cour B
iconiques
12 12. Repenser les lieux
2. Hip-Hop et
sneakers
2 de production
Sneakers for Winners
Stars des Jeux Olympiques Des nouvelles marques et des
Le design des sports collaborations inédites pour
Basket-ball répondre aux enjeux
Running écologiques
1. Danses et
1
Tennis 13 13. Salle de projection
contre-cultures Skate
Entrée
6 Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 7
L'exposition
De la chaussure de sport à l'accessoire indispensable
Si les sneakers font aujourd’hui l’objet d’une exposition entière, c’est parce que leur origine et leur diffusion témoignent
d’une histoire riche et complexe qui mêle un grand nombre d’acteurs, des marques aux consommateurs, mais
aussi des designers, ingénieurs, sportifs et artistes. De la Converse All Star créée en 1917, portée par Mick Jagger le
jour de son mariage en 1971, à la Stan Smith (initialement Robert Haillet, 1964) devenue rapidement la petite robe
noire des sneakers, comment ces chaussures de sport sont-elles devenues des accessoires indispensables ?
De Jesse Owens à Eliud Kipchoge, d’Emil Zapotek à Tony Parker, les grands athlètes ont tous, depuis le début
du XXe siècle, considéré l’importance de la chaussure dans leur discipline respective, en dialogue constant avec
les départements de recherche des grandes marques. Vainqueurs des Jeux Olympiques et des plus importantes
compétitions internationales, leurs chaussures témoignent par leurs formes, leurs matériaux et leurs assemblages
du lien étroit entre design et performance sportive. Les visiteurs peuvent admirer les paires portées et signées
par les plus grands sportifs de notre histoire, provenant des collections du Musée Olympique de Lausanne, du
Musée national du Sport de Nice et du Musée de Roland Garros.
À travers ces modèles, c’est aussi le rôle des designers qui sera mis en avant, en particulier celui de Tinker Hatfield
à qui l’on doit de nombreux modèles devenus iconiques. Ce Californien, architecte de formation, recruté par
l'équipementier à la virgule au début des années 1980 pour dessiner des bureaux, est devenu une légende de la
culture sneakers. Designer visionnaire, il a l’idée de rendre visible la technologie Air, ce système d'amorti constitué
de bulles d'air mis au point quelques années auparavant : c’est la naissance de la Air Max (1987). Au même
moment, il imagine une paire de chaussures auto-laçantes afin de monter sur un skateboard volant pour le
second volet du film Retour vers le futur. Trente ans plus tard, il concrétise ce rêve de science-fiction en créant le
système de laçage automatique E.A.R.L. (Electro Adaptable Reaction Lacing). Après l’impopularité de la Air Jordan II
en 1986, il convainc la star du basket Michael Jordan de poursuivre la série avec Nike : la Air Jordan III arborant le
logo Jumpman et le célèbre imprimé éléphant est un immense succès. Tinker Hatfield sera ensuite l’auteur de
tous les modèles Air Jordan jusqu’au modèle XV.
D’un podium à l’autre, les grands noms de la mode s’emparent de ces baskets qui connaissent un succès croissant
avec la médiatisation des sportifs à partir des années 1970. Des recherches auprès des archives des maisons
Chanel, Mugler, ou encore Chloé (alors sous la direction artistique de Karl Lagerfeld) ont permis de mettre
en lumière l’intuition de certains couturiers pour cette chaussure de sport en passe de devenir un accessoire
incontournable. Avec ces grandes maisons de luxe, les sneakers s’éloignent progressivement de la chaussure de
sport, se parent de matériaux nobles et deviennent les nouveaux étendards du luxe. De l’étudiant aux grands
patrons de la Silicon Valley, avec un jogging, un jean usé, ou un costume sur mesure, tout le monde se les
approprie. Qu’elles soient symbole de réussite sociale au même titre qu’une montre, synonyme d’un life style
urbain et décontracté, ou accessoire totémique d’une jeunesse en quête d’identité, les sneakers sont malléables,
elles se plient à tous les scénarios.
Sneakers et contre-cultures
Les multiples danses qui émergent au lendemain de la Seconde Guerre mondiale intègrent la basket souple
et confortable et en font un symbole de la modernité et de l’anticonformisme. Du bebop dansé dans les caves
de Saint-Germain-des-Près aux B-Boys new-yorkais, en passant par la danse postmoderne incarnée par
Publicité pour la Nike Dynasty, 1981 © Nike
Yvonne Rainer ou Anna Halprin, l’exposition donne à voir un grand nombre de documents vidéos surprenants,
montrant comment l’ascension de cette typologie de chaussures est intimement liée aux cultures underground.
Dès les années 1970, les sneakers deviennent un objet de fascination pour des millions de jeunes qui, en les portant,
s’identifient autant aux groupes de rock comme les Sex Pistols ou les Ramones, qu’aux sportifs, comme le boxeur
Muhammad Ali ou le basketteur Walt « Clyde » Frazier, qui bénéficient d’une aura grandissante. Dans le Bronx
Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 9
L'exposition
à New-York, comme dans la majorité des grandes métropoles américaines, les sneakers deviennent un outil
d’expression personnelle, en particulier pour les jeunes afro-américains qui subissent alors de plein fouet la
récession économique. Elles soulignent l’appartenance à un groupe, une communauté, et constituent même un
marqueur de pouvoir, détenu désormais par celui (rarement celle) qui aura obtenu le dernier modèle sorti.
Rap, Hip-Hop et sneakers contribuent à cette culture parallèle, à laquelle ces jeunes s’identifient. Les marques
qui en ont fait leur cible privilégiée l’ont bien compris. Lancée en 1969, l’adidas Superstar est adoptée par le groupe
Run-DMC, qui en fait le sujet d’un de ses tubes en 1986. Le succès est immense, la chaussure de sport, acquise
par les fans, est brandie par 22 000 jeunes lors d’un concert au Madison Square Garden la même année.
Les Run-DMC deviennent les premiers non-sportifs à conclure un contrat avec la célèbre firme sportive.
Quand les sneakers entrent en bourse
Dès la fin des années 1980, les baskets font l’objet d’un marché considérable qu’entretiennent les sneakerheads,
ces collectionneurs qui amassent plusieurs centaines, voire milliers de paires, et guettent les éditions les plus
recherchées. La folie des sneakers gagne du terrain. Le succès est tel qu’en 1990 le magazine Sports Illustrated
titre « Your sneakers or your life » [Tes sneakers ou ta vie], en référence à plusieurs affaires de vol de sneakers
qui ont donné lieu à des agressions mortelles.
Avec la multiplication des éditions limitées et des collaborations uniques avec des artistes, rappeurs ou graffeurs,
la fièvre des sneakers ne cesse de croître. La Air Force One, modèle emblématique de Nike, a connu ainsi plus de
800 éditions limitées et collaborations différentes depuis le début des années 2000. En 2005, lors de la sortie de
la Nike Dunk NYC Pigeon, ce sont des centaines de fans qui patientent devant le magasin du designer Jeff Staple
« Reed Space » à New-York, pour certains depuis quatre jours : ce lancement crée une véritable émeute qui fait
la une des journaux. Vendue alors pour 200 dollars, sa cote est annoncée à 15 000 euros environ sur StockX, la
principale plateforme en ligne dédiée à la revente des sneakers. Fondée en 2016, l’entreprise américaine basée à
Detroit est aujourd’hui estimée à un milliard de dollars.
L’innovation dans la production
Design et fabrication sont au cœur de la rivalité commerciale qui anime le marché de la chaussure de sport,
et ce depuis le début de l’aventure. Les principales innovations qui ont marqué l’histoire et la production des
sneakers sont présentées, que celles-ci visent à améliorer le confort du pied ou la performance du runner.
L’innovation dans le domaine des sneakers s'exprime aussi à travers de nombreux projets de recherche
prospective qui repoussent les frontières de la chaussure, en envisageant de nouvelles fonctionnalités,
des étapes de production simplifiées et un rapport renouvelé à l’objet. L’exposition présente les recherches
menées par les grandes marques comme Puma et New Balance.
Puma collabore avec le MIT Design Lab (Massachusetts Institute of Technology) dès 2017 afin de concevoir
des produits à partir de matériaux vivants comme les algues et les bactéries. Au fil du temps, la matérialité de
chaque chaussure s’adapte physiquement au pied de son utilisateur grâce à l'action des micro-organismes.
La Breathing Shoe est montrée à l’occasion de la Milan Design Week en 2018.
En 2017, New Balance établit un partenariat avec Formlabs pour développer un système de production à proximité
directe de l'unité de recherche de la marque. Ensemble, ils mettent au point un tout nouveau matériau, le
Rebound Resin, et inaugurent un nouvel espace équipé d'imprimantes 3D stéréolithographiques (SLA*) sur le
site de New Balance à Lawrence (Massachusetts). Produite à seulement quelques centaines d'exemplaires, la
New Balance 990S TripleCell et la FuelCell Echo sont issues de cette collaboration innovante . D’autres grandes
marques comme adidas ou Reebok produisent déjà plusieurs modèles en impression 3D, les visiteurs peuvent
découvrir certains modèles inédits ainsi que les techniques et machines développées pour leur production.
* Stereolith0graphy Apparatus
Reebok, Liquid Zig, 2020 (technique d'impression 3D développée en collaboration avec BASF) © Reebok Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 11
L'exposition
Ecologie et développement durable
Cette course à l’usage des nouvelles technologies profite également aux enjeux de développement durable,
domaine éthique à investir.
En 2015, adidas et l'ONG Parley for The Oceans ont présenté une chaussure de running conçue à partir de fibres
de plastique recyclé, la première d'une longue série et d'un partenariat encore d'actualité. Puisant la matière
première au fond des océans, la chaussure est confectionnée avec l’équivalent de onze bouteilles plastique.
D’autres initiatives pour nettoyer les océans et les mers pollués, et mettre en place une production vertueuse,
ont vu le jour, comme le projet « Upcycling the ocean » lancé en 2015 par la marque espagnole Ecoalf qui
travaille aujourd’hui avec plusieurs milliers de pêcheurs sur les côtes d'Espagne et de Thaïlande pour récupérer
et transformer le plastique, notamment en chaussures de sport. Dans la même lignée, la jeune marque
française Corail, qui collabore avec les pêcheurs marseillais, sort sa première collection au printemps 2020.
L’exposition met également en valeur les nombreuses marques qui ont mis au point des matériaux innovants,
respectueux de l’environnement et recyclables. Veja s’illustre comme la marque française de référence dans ce
domaine. Après 5 ans de recherches, elle commercialise plusieurs modèles en C.W.L (Corn Worked As Leather),
une alternative au cuir, réalisée à partir d’une toile enduite de 50% de déchets de maïs, un matériau
complètement biodégradable.
Enfin, certaines marques ont fait le choix du made in France pour réduire leur empreinte carbone, sans pour
autant augmenter le prix d’achat de leurs produits. C’est le cas notamment de la marque historique le coq sportif
qui produit certains de ses modèles dans l’ancienne usine de la Compagnie Vosgienne de la Chaussure, ou
encore de la récente marque Ector qui fabrique ses sneakers à Romans-sur-Isère dans la Drôme.
Toutes ces initiatives, qui répondent de multiples manières à l’urgence écologique, sont à découvrir dans la
dernière partie de l’exposition, autour du grand atelier en accès libre destiné aux enfants.
adidas x Parley for The Oceans, chaussures conçues à partir de plastique issu des océans, 2017 © adidas Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 13
Scénographie et design graphique
Mathieu Lehanneur, scénographe de l’exposition
Classé parmi les « 100 World top designers and influencers » par les magazines Wallpaper et Surface, Mathieu
Lehanneur est décrit comme le « champion de l'agilité intellectuelle dans le champ du design contemporain »
par Paola Antonelli, directrice du Department of Architecture and Design du MoMA à New York. Il est l'un des
rares designers de sa génération à pouvoir embrasser autant de champs de la création : de l'objet à l'architecture,
de l'art au produit, de la pièce unique hand-made à la technologie, il innove avec des projets spectaculaires et
magiques qui mêlent design, sciences et art. Chief Designer de la société de télécommunication Huawei depuis
2015, il apporte son œil et son talent de créateur à plusieurs marques prestigieuse (Sony, Kenzo, Hôtels Pullman,
Cartier, Schneider Electric...). C'est en France qu'il reçoit son premier prix important : le Grand Prix de la Création
de la Ville de Paris en 2006, qui sera suivi du Best Invention Award (2008) décerné par le magazine américain
Popular Science pour le projet Andrea. Ses projets font partie des plus importantes collections publiques et privées
comme celles du MoMA (New York et San Francisco), du Centre Pompidou et du musée des Arts Décoratifs (Paris).
www.mathieulehanneur.fr
Assisté de :
Arthur Fosse, designer
Diplômé de l'ECAL, école Cantonale d'Art de Lausanne en Suisse.
Anna Toussaint, conception graphique du catalogue de l’exposition et de la communication
Anna Toussaint (1993) est une graphiste franco-belge. Elle obtient son diplôme de typographie à La Cambre,
école nationale supérieure des arts visuels à Bruxelles (2014) et le Master Art Direction (MAAD) à l'ECAL, école
Cantonale d'Art de Lausanne en Suisse (2017). Elle débute sa carrière comme assistante de la direction artistique
au sein de l’entreprise japonaise Uniqlo U à Paris (2017) puis comme graphiste dans le studio de design OK-RM
à Londres (2018). Elle travaille aujourd’hui comme graphiste indépendante à Paris et collabore avec différentes
maisons d’édition, les Éditions de Minuit, les Impressions Nouvelles, les Éditions Xavier Barral, la revue en ligne
AOC ou la Galerie Cinema.
www.annatoussaint.com
Photographie publicitaire pour la Puma RS Computer, 1986 © Puma Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 15
Extrait du film Beat Street' (Stan Lathan, 1984) diffusé dans le documentaire Sneakers et Danse Hip-Hop, le Fondement réalisé pour l'exposition par Teddy et Deicy Sanches, 2020
Commissariat et comité scientifique
Constance Rubini, commissaire de l’exposition
Après un premier parcours dans le marché de l’art, en France et en Angleterre, Constance Rubini a rejoint le
musée des Arts Décoratifs à Paris en 1999. Elle y organise différentes expositions, parmi lesquelles Jean Royère,
décorateur à Paris (1999-2000), Nobody’s Perfect, by Gaetano Pesce (2002-2003), Inga Sempé (2003) et Dessiner
le design (2009-2010) qui réunit les grands noms du design international sur la thématique du processus de
création, manuel et numérique.
En 2010, elle est commissaire générale de la Biennale Internationale de Design de Saint-Étienne et commissaire
de l’exposition La Ville Mobile.
Historienne du design, elle est, pendant cinq ans (2005-2010), rédactrice en chef de la revue de design et de
recherche Azimuts, publiée par la Cité du Design, et participe à différents ouvrages collectifs et revues.
Professeure à l’École des Arts décoratifs à Paris, maître de conférences à Sciences Po Paris dans le Programme
Cartographie de Bruno Latour, elle enseigne aujourd’hui à l’ECAL à Lausanne.
En 2013, elle prend la direction du musée des Arts décoratifs de Bordeaux. Elle est commissaire de la rétrospective
dédiée au designer italien Andrea Branzi Andrea Branzi, Pleased to meet you, 1966-2014 ; des expositions Houselife
- Collection design du Cnap en 2016 ; Oh couleurs ! Le design au prisme de la couleur en 2017 ; Construction - Martin
Szekely en 2018, Memphis - Plastic Field en 2019 ainsi que des expositions dédiées aux jeunes figures du design,
Felipe Ribon, Octave de Gaulle, Raphaël Pluvinage, Marion Pinaffo, Tom Formont et Roman Weil.
Assistée de :
Étienne Tornier, responsable des collections XIXe - XXIe siècles
Étienne Tornier est diplômé de l'École du Louvre et de l'université Paris-Sorbonne en histoire de l'art, histoire
et muséologie. Depuis 2013, il concentre ses recherches de thèse sur les relations franco-américaines dans les
arts décoratifs au tournant du XXe siècle. De 2013 à 2017, Étienne Tornier a été chargé d'études et de recherche à
l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) au sein du domaine « Arts décoratifs, design et culture matérielle ».
Il rejoint le musée des Arts décoratifs et du Design en février 2017 où il est notamment commissaire de
l'exposition As movable as butterflies. Les chōchin du Japon en 2019.
Comité scientifique
Afin d'apporter au projet l'expertise et les connaissances de spécialistes et collectionneurs du domaine, un
comité scientifique a été constitué, sous la coordination de Constance Rubini :
► Jacques Chassaing, designer chez adidas depuis 1981. Il est, entre autres, le designer de la chaussure de
basket Forum et des Running ZX.
► Pierre Demoux, auteur de L'Odyssée de la Basket (Éditions La tengo, 2019) et journaliste aux Échos depuis 2009.
► Coralie Gauthier, consultante en communication notamment pour Yohji Yamamoto, l’Institut Français de la
Mode, Silencio, Wanderlust et le Centre Pompidou.
► Thibaut de Longeville, réalisateur des films documentaires « Sneakers, Le Culte des baskets » et
« Air Force 1 : Le Documentaire » présentés dans l’exposition et fondateur de 360 Creative, société de
production audiovisuelle et agence de design graphique basée à Paris.
► Samuel Mantelet, expert en culture sneakers, consultant en marketing et communication et co-fondateur
de l’association Sneakers EMPIRE et du site internet chaussee.eu
► Teddy Sanches, designer lauréat des Audi Talents 2019 et directeur artistique.
► Alexander Taylor, designer industriel, consultant depuis 2008 pour adidas. Il a, entre autres, développé la
technologie Primeknit et a participé à la collaboration de la marque avec l’organisation environnementale
Parley for the Oceans.
Peter Bellamy, Brooklyn, New York, 1978 Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 19Usine de New Balance à Lawrence (Massachussetts), assemblage de la New Balance Zante Generate, 2016 © New Balance
Autour de l'exposition
Terrain de basket-ball dans la cour d’honneur
Terrain de 3x3 : le 3X3 est une variante du basketball opposant deux équipes de trois joueurs au lieu de cinq.
En 2020 il devient discipline olympique et depuis 2011, la Fédération Internationale de Basket-ball orchestre des
compétitions annuelles.
Le madd-bordeaux organise à cette occasion de nombreuses manifestations : tournois en partenariat avec
Ligue Nouvelle-Aquitaine de Basket-Ball, concours de tirs avec des basketteurs professionnels, initiations
avec entraîneurs officiels, pratiques libres, etc.
Jeune public / scolaires / étudiants
Team junior du madd, le club des jeunes amis du musée (6-11 ans)
► Vernissage junior : mercredi 8 avril à 14h30
Visite en avant-première en présence de l'illustratrice Blachette suvie d'un atelier.
Gratuit pour les membres de la Team junior du madd (adhésion à l'année 10 €)
► Stage d’initiation au Hip-Hop pendant les vacances de Pâques
Matin : visite de l’exposition Playground au madd-bordeaux.
Après-midi : initiation au Hip-Hop avec la compagnie 9ème Temps dans les studios du Performance.
Tarif : 15 € par enfant
► Stages de basket-ball avec un entraîneur professionnel pendant les vacances d’été.
Plusieurs dates seront programmées en juillet et en août.
Informations et réservations au 05 56 10 14 05 / artdeco.publics@mairie-bordeaux.fr
Gratuit pour les membres de la Team (adhésion à l'année 10 €)
Des événements organisés par les Amis du madd
Ateliers et activités
► Atelier Playground au cœur de l’exposition.
En accès libre sans réservation.
► Livret-jeux pour les enfants.
► Activités et visites sur réservation pour les scolaires et les étudiants pendant toute la durée de l'exposition.
► Ateliers spécifiques dédiés aux centres aérés, de loisirs et d’animation tous les mercredis et pendant les
vacances scolaires. Sur réservation.
Informations et réservations au 05 56 10 14 05 / artdeco.publics@mairie-bordeaux.fr
Pierre Hardy x Mathias Kiss, Slidor, 2017 © Photo David Zagdoun Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 23Autour de l'exposition
Rencontres et événements
Jeudis du musée : rencontres autour de l'exposition
Des personnalités du monde du design seront invitées à échanger avec le public tout au long de l’exposition.
Programmation en cours.
Journée d'études : le développement durable dans l'industrie des sneakers
Un événement organisé en partenariat avec VEJA
Nuit européenne des musées
Samedi 16 mai de 18h à minuit
Ouverture exceptionnelle en nocturne de l’exposition.
Animations en partenariat avec la Formation professionnelle Rêvolution :
• Trois shows de danse : 19h freestyle, 21h Hip-Hop / Breakdance et 23h électro.
• Deux temps de rencontres : ateliers d’initiation à 20h et visites de l’exposition en compagnie des danseurs à 22h.
Accès libre au terrain de basket-ball.
Fête de la musique
Dimanche 21 juin de 11h à 18h
Animations et performances en lien avec l'exposition pendant toute la journée.
Afterworks Quartiers d’été
Tous les jeudis soir de 18h à 22h pendant l'été - entrée gratuite
Le madd-bordeaux invite des acteurs culturels bordelais pour célébrer l’exposition Playground.
Au programme : ouverture en nocturne de l'exposition, DJ Sets, tapas et rafraîchissements.
Événements organisés en collaboration avec l'IBOAT et la FIMEB, en partenariat avec le magazine Junkpage.
Programmation en cours.
Rencontres autour de l’exposition
Des personnalités du monde du design seront invitées à échanger avec le public tout au long de l’exposition.
Programmation en cours.
Visites sur mesure
Individuels
► Hors vacances scolaires : Tous les samedis et dimanches à 15h
Prix du billet + 1 € - Sans réservation
► Pendant les vacances scolaires : Tous les jours à 15h (sauf mardi, jour de fermeture)
Prix du billet + 1 € - Sans réservation
Groupes
► À partir de 11 personnes. Sur réservation.
Tarifs groupes : 50 € + 3 € par personne la semaine / 65 € + 3 € le week-end
Informations et réservations au 05 56 10 14 05 / artdeco.publics@mairie-bordeaux.fr
Livret de visite en anglais
Sur le podium des Jeux Olympiques de Mexico en 1968,
les athlètes Tommie C. Smith et John Carlos retirent leurs Puma Crack et font le salut des Black Panther © Puma Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 25Remerciements
Le musée remercie chaleureusement
Château Haut-Bailly,
mécène d'honneur
Prêteurs de l'exposition
adidas
American Library in Paris Samuel Mantelet
Archives Balenciaga Paris Sébastien Abes
Archives Mugler Shun Hirose
Arnaud Daroux Sneakers Museum, Marseille
Arnaud Dedieu Studio Alexander Taylor, Londres
ASICS France Studio Marc Newson Ltd, Londres
Bally Schuhmuseum, Schönewerd Thaïs Hourbette
BASF Tiago Escada Ramos
Camper Decktwo
Collection Aurélie Julien Collectible Veja
Collection Louis Vuitton Y-3
Corail Yvonne Rainer
Chanel Zuzanna Gronowicz et Barbara Motylinska
Christophe Guberan
Cnap, Centre national des arts plastiques Partenaires de l’exposition
CND, Centre national de la danse Bordeaux Métropole
Converse Archives Etablissement Public d’Aménagement Bordeaux-Euratlantique
Ecoalf InterContinental Bordeaux – Le Grand Hôtel
Ector Le réseau TBM
Emma Picard SNCF Gares & Connexions
Faguo
Gauthier Depierre
Partenaire du catalogue
Givenchy
Château Lafite Rothschild
Helen Kirkum
Hermès
Igwe Partenaires des Quartiers d’été
Jen Keane IBOAT
Jules Mas La FIMEB (Fédération inter-associative des musiques Electroniques)
Julien Chaintreau Junkpage magazine
INA, Institut national de l'audiovisuel
le coq sportif Partenaires associatifs et culturels
Léo Turcat Fédération Française de Basket-Ball et la Ligue Nouvelle-Aquitaine
Martha Cooper de Basket-Ball
Martin Sallières Formation professionnelle Rêvolution
Morgan Remy La Manufacture - Centre de Développement Chorégraphique
Musée National du Sport, Nice National Nouvelle-Aquitaine Bordeaux · La Rochelle
Musée de la Fédération Française de Tennis, Paris Lâche-moi les baskets
Le Musée Olympique, Lausanne
New Balance Partenaires média
Nicolas Malinowsky Le Site de la Sneaker
Northampton Museums and Art Gallery Sneakers Empire
On Running
Peter Bellamy
Pierre Dartiguelongue
Le musée souhaite également remercier
Pierre Hardy
pour leur fidèle soutien
Pierre-Henri Foulon
Les Amis et le Cercle du madd-bordeaux
Prada Archives
Château Nairac
PUMA
Reebok Farrow & Ball
Richie Roxas Les Crus Bourgeois du Médoc
@rennie_ds La société de négoce DIVA
Sam Pearce Station Ausone
Marc Newson x NikeLab Air VaporMax, 2017 © Marc Newson Ltd Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 27Le musée
Le musée des Arts décoratifs et du Design
Le musée des Arts décoratifs et du Design (madd-bordeaux) est installé dans un hôtel particulier construit entre
1775 et 1779 pour le conseiller au parlement Pierre de Raymond de Lalande. Cette maison change de statut au
fil du temps. En 1880, elle est rachetée par la Ville qui y installe tout d’abord les services de police et y construit
une prison à l’arrière, à la place du jardin. Puis la Ville établit un premier musée d’Art ancien en 1924 qui sera
transformé en musée des Arts décoratifs en 1955. En 1984, le musée est réaménagé pour évoquer une riche
demeure aristocratique, emblématique du siècle des Lumières bordelais. Ses collections constituent un exemple
des arts décoratifs français, en particulier bordelais, des XVIIIe et XIXe siècles, et un témoignage de l’histoire de
Bordeaux, grand port de négoce au XVIIIe siècle.
Depuis 2013, son nom évolue en « musée des Arts décoratifs et du Design » afin de rendre visible la volonté
de l’institution de devenir un important lieu de valorisation et de diffusion de la culture du design en France.
Depuis six ans, le madd-bordeaux développe une programmation conséquente faisant dialoguer arts
décoratifs et design, notamment à travers la présentation renouvelée de sa collection de design au sein des
espaces dédiés aux collections anciennes et l’organisation d’expositions temporaires. Ce programme culturel a
considérablement renouvelé et augmenté la fréquentation du musée.
Un développement qui a conduit à la création d’un projet de modernisation et de rénovation des deux bâtiments
du musée classés au titre des monuments historiques depuis 2018 : l’ancienne prison (nouvel espace
d’expositions depuis 2016) et l’hôtel de Lalande. Ce projet a fait l’objet d’un concours d’architectes en 2017
et d’une sélection en 2019. Les lauréats Aymeric Antoine et Pierre Dufour, Agence Antoine Dufour, sont deux
jeunes architectes qui ont reçu en novembre dernier le prix de la première œuvre du concours architectural
de l’Équerre d’Argent. Ils entament actuellement un processus de réflexion avec l’équipe du musée qui
conduira au démarrage des travaux dans 17 mois.
Ce projet architectural est conduit grâce au mécénat d’Elisabeth Wilmers et du Château Haut-Bailly.
www.madd-bordeaux.fr
Mobilier extérieur conçu par Muller Van Severen © madd-bordeaux - F. Griffon Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 29Iconographie / informations pratiques / contacts presse
Iconographie
L'ensemble des visuels et des crédits est disponible sur DropBox en suivant ce lien :
https://www.dropbox.com/sh/90shd98njbto82q/AABUpvp0nOWNrlXMMWzWg1Iga?dl=0
ou sur demande via WeTransfer.
Informations pratiques
Musée des Arts décoratifs et du Design
39 rue Bouffard
33 000 Bordeaux
+33 (0)5 56 10 14 00
madd@mairie-bordeaux.fr
www.madd-bordeaux.fr
Horaires
11h - 18h
Fermé les mardis et les jours fériés (excepté le 14 juillet et le 15 août)
Tarifs
Plein tarif 5 € / réduit 3 €*
Pass Musées Bordeaux : Solo 25 € / Duo 37,5 €
* à destination des demandeurs d'emploi, étudiants (autres que ceux des filières indiquées ci-dessous), titulaires
de la Carte famille nombreuse, détenteurs d'un abonnement annuel à la Cité du vin, en cas de fermeture partielle de
l'établissement et groupes > 11 personnes. Voir les autres conditions sur notre site internet.
Gratuité
Le 1er dimanche du mois (excepté en juillet et en août), aux moins de 18 ans, aux titulaires de la Carte Jeune
(moins de 16 ans) et leur accompagnateur, aux personnes handicapées et leur accompagnateur, Voir les autres
conditions sur notre site internet.
Accès aux personnes à mobilité réduite
L'ancienne prison et le rdc de l'hôtel de Lalande.
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Informations et réservations au 05 56 10 14 05 / artdeco.publics@mairie-bordeaux.fr
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Contacts presse et communication
Musée des Arts décoratifs et du Design (madd-bordeaux) Agence Claudine Colin Communication
Carine Dall'Agnol Eugénie Fabre
c.dallagnol@mairie-bordeaux.fr eugenie@claudinecolin.com
+33 (0)5 56 10 14 30 +33 (0)1 42 72 60 01
+33 (0)6 07 75 89 94
Musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux, 2016 © Patrick Faigenbaum Playground - Le design des sneakers • musée des Arts décoratifs et du Design, Bordeaux • madd-bordeaux.fr 31Vous pouvez aussi lire
