Num 533 - Album François Gérard (1932-1970) - Archives ...
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1 Num 533 – Album François Gérard (1932-1970) Cl. Baty Archives de la Vendée 2020 Date de création : 11/01/2021 Présentation du fond Auteurs Cl. Baty Cotes extrêmes 1 Num 533 Modalités d'entrées Prêt Alain Gérard, 2020. Dates extrêmes 1932-1970 Année de publication 2020 Notice/biographie : François Gérard naît le 4 mars 1918 à Plouézec, dans le département des Côtes-du-Nord (rebaptisé depuis Côtes-d’Armor). Ses parents, Yves-Marie Gérard (1884-1942) et Ermeline Le Saux (1895-1978), cultivateurs à la ferme de Kerjolis, ont déjà deux fils. Quatre filles et trois garçons suivront, portant la fratrie - aussi soudée que turbulente - à 10 membres, auxquels s’agrègent deux cousins orphelins. La famille est essentiellement bretonnante : c’est à l’école que les enfants apprennent le français. Un frère et une sœur deviendront agriculteurs et six autres membres de la fratrie (en comptant les conjoints) seront marins, de commerce, de pêche, de rivière ou de l'État. François s’engage dans la Marine nationale le 5 mars 1937, le lendemain de ses 19 ans, sous le matricule 636.B.37. Formé pendant six mois à bord du navire-école Paris, il embarque ensuite sur le croiseur Georges Leygues. Ce dernier, sorti des chantiers de Saint-Nazaire en avril mouille depuis en rade de Brest. Le 1er décembre 1937, le navire quitte les eaux bretonnes pour rejoindre l’Océan Indien avec à son bord le jeune matelot canonnier Gérard. C’est le début d’une longue carrière de marin, dont le détail s’égrène au fil des clichés présentés dans cet inventaire. Sa carrière militaire est évidemment marquée par la Seconde Guerre mondiale. Toujours à bord du Georges Leygues lorsqu’elle survient, il y reste jusqu’au mois de juin 1941. Il passe ensuite deux ans dans l’Artillerie de Côte marocaine à Casablanca, avant d’être affecté sur le cuirassé Richelieu, un des navires les plus puissants de la flotte française, en juillet 1943. Après le conflit mondial, François Gérard vit les débuts de la guerre d’Indochine à bord du Richelieu, qui y assure le retour des troupes françaises. Mais cette guerre coloniale lui déplaît, il s’ingénie alors à ne prendre que des engagements de quelques mois, trop courts pour y être expédié. Après un an passé au dépôt de Cherbourg, il embarque successivement, entre 1947 et 1952, sur un baliseur, la frégate météo Le Brix et des chasseurs de mines. Et puis, lors de ses permissions, il a remarqué la jeune amie de ses sœurs, Jeanne Mercier… Les noces sont célébrées le 5 janvier 1950 et trois ans après - jour pour jour - François est débarqué administrativement de la Flottille de la 2e Région. Le voilà libéré, après 15 ans et 10 mois de service armé, dont 12 ans 7 mois et 22 jours à la mer. Le jeune retraité de l’Armée entame une deuxième carrière à la Poste. L’ancien canonnier troque son uniforme de marin pour celui de facteur. Nommé stagiaire à Amiens en septembre 1954, il s’y installe avec sa femme et son fils, Alain, né le 19 mai 1951. Au bout d’un an, la famille revient à Plouézec où un poste de titulaire lui est attribué – poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1973. Le facteur va cependant être rappelé pour participer à la guerre d’Algérie le 5 juin 1956 (15 jours avant la naissance de son second enfant, Maryvonne). Il passera cinq mois à Oran, avant de rentrer définitivement dans son foyer breton en novembre. Cette guerre n’est pas plus à son goût que celle d’Indochine. L’engagé de 1937, devenu antimilitariste, ne parlera jamais à
ses enfants des médailles militaires reçues pour ses actes de bravoure durant la guerre 1939-1945 (1 Num 533 1, vues 30-35) et il refusera l’habituel hommage militaire à sa mort, survenue le 4 avril 2001. Contenu ou introduction : L’album présenté dans cet inventaire s’ouvre sur la collection de rubans de bachis portés par François Gérard durant sa carrière dans la Marine nationale, de 1937 à 1953 (1 Num 533 2). Suivent plus de 600 tirages photographiques noir et blanc, fixés par des coins autocollants sur 88 pages cartonnées reliées par un lacet, le tout sous une couverture en cuir marron décorée de motifs végétaux. La moitié de ces clichés illustre les escales et lieux visités par le marin (souvent par des photos-cartes achetées), l'autre moitié consiste en des tirages probablement uniques mais dont l'auteur n'est vraisemblablement pas toujours François Gérard (notamment pour ceux pris lors de manoeuvres ou de combats, ou encore lors de cérémonies officielles). Le marin a légendé la plupart des clichés, parfois avec force détails, sur l’envers au crayon de papier. La présence de ces notes confère un intérêt majeur à ces photos, qui deviennent ainsi les témoins d’un fragment de l’histoire de la Marine française, juste avant, pendant, et juste après la Seconde Guerre mondiale – notamment lors d’épisodes relativement méconnus comme la bataille de Dakar en septembre 1940. Le fils de François Gérard a également prêté quelques documents militaires permettant de retracer le parcours de son père, tous regroupés dans la première notice (1 Num 533 1). Ils sont très précieux pour comprendre la chronologie des événements vécus par le marin, tout particulièrement la page de son livret militaire listant ses affectations successives (vue 13). À noter également la présence d'un enregistrement sonore réalisé à New York en 1939, qui fait ressurgir la voix du jeune marin plus de 80 années plus tard. Le plan retenu distingue les papiers et portraits propres à François Gérard (1 Num 533 1 à 3) et les portraits des membres de sa famille et de ses compagnons d’armes (1 Num 533 36 à 39). Le reste de l’inventaire suit un déroulement chronologique, de ses débuts sur le Georges Leygues en 1937, jusqu’à son séjour à Amiens où il apprend le métier de facteur en 1954-1955, une fois retraité de l’Armée. François Gérard s’engage dans la Marine comme matelot canonnier en mars 1937, à la veille du second conflit mondial. La Marine française, récemment reconstruite, est alors l’une des plus puissantes au monde ; la 4e après celles de la Grande Bretagne, des États-Unis et du Japon. Le jeune matelot embarque fin 1937 sur le Georges Leygues, croiseur léger tout juste achevé, sur lequel il sillonne les océans Atlantique et Indien (1 Num 533 4 à 8). Dès cette époque, ses clichés sont riches d’instruction sur l’armement naval des bâtiments de guerre. L’album ne contient aucun cliché pris entre la déclaration de la guerre le 3 septembre 1939 et la signature de l’armistice le 22 juin 1940. Ce dernier exige le désarmement de la flotte de guerre, mais le gouvernement allemand déclare « qu’il n’a pas l’intention d’utiliser pendant la guerre, à ses propres fins, la flotte de guerre française stationnée dans les ports sous contrôle allemand » (extrait de l’article 8). La France conserve donc sa Marine, tout comme son empire colonial. Le ralliement de l’amiral Darlan, chef d’état-major de la Marine, à Pétain participe au sentiment majoritaire de solidarité envers le nouveau régime de Vichy au sein de la Marine française. Côté britannique, Churchill, très inquiet à l’idée que la puissante flotte française soit malgré tout récupérée par Hitler, lance l’opération Catapult qui entraine l’attaque de Mers el-Kébir début juillet 1940. Cet épisode dramatique (1300 marins français décèdent dans le port algérien) fait naître une forte hostilité à l’égard de l’allié d’hier chez les marins français. Ce ressentiment est probablement à l’origine des échecs de l’attaque de Dakar en septembre 1940 – pendant laquelle les navires français fidèles à Vichy repoussent les forces britanniques et gaullistes – et de la résistance française lors des débarquements alliés en Algérie et au Maroc en novembre 1942. François Gérard, heureusement absent à Mers el-Kébir, est témoin de ces deux derniers événements : à bord du
Georges Leygues à Dakar les 23-25 septembre 1940 (1 Num 533 10) et dans le camp militaire de Casablanca les 8-10 novembre 1942 (1 Num 533 18). Ses clichés illustrent ces combats fratricides qui durèrent à chaque fois trois jours. Sur le sujet délicat de ces batailles qui virent s’affronter des Français, qu’il soit ici permis de préciser que, dans la majorité des cas, l’appartenance à l’un ou l’autre des camps dit opposés ne résultait pas d’un choix politique mais tout simplement des circonstances (notamment la localisation du navire au printemps 1940). Au final, entre 1939 et 1945, François Gérard aura combattu contre les Allemands, les Italiens, les Alliés quand ceux-ci se présentaient en ennemis, puis à nouveau contre les Allemands et les Japonais (aux côtés de ses adversaires passés). Tout cela avec le même sens du devoir, de la discipline, de l’esprit de sacrifice et un patriotisme exemplaire (extraits de la lettre de l’amiral vendéen Norbert Bonneau à Alain Gérard, datée du 9 avril 2015). Basculé dans le camp allié après le débarquement en Afrique du Nord, comme la plupart des unités françaises survivantes présentes sur ce continent, François Gérard est alors affecté sur le cuirassé Richelieu. Ce dernier, après une modernisation à New York en 1943, opère aux côtés de la Royal Navy en Atlantique puis dans l’Océan Indien (1 Num 533 19 à 29). Il est notamment présent lors de la signature de la reddition japonaise par Lord Mountbatten à Singapour, le 12 septembre 1945 (1 Num 533 23). Après le conflit mondial, François Gérard passe encore plusieurs mois à bord du Richelieu, avant de rentrer en France en juillet 1946. Le canonnier reste un an à Cherbourg, puis remonte sur quatre navires différents dont la Frégate Le Brix (1 Num 533 30 à 32). La richesse documentaire de ce fonds photographique ne réside pas seulement dans les épisodes de la guerre 1939-1945 décrits ci-dessus, mais aussi dans les nombreuses images des pays traversés par François Gérard au gré de ses escales. Le marin semble avoir eu à cœur d’illustrer les lieux visités par des clichés ou, plus souvent, par l’achat de petites photos-cartes touristiques. Ainsi, 315 vues d’une douzaine d’états figurent dans cet inventaire. Parmi eux : le Maroc et tout particulièrement Casablanca où le marin passa deux ans, l’Égypte (passage obligé vers l’Océan Indien), Singapour, Ceylan, l’Afrique du Sud, le Sénégal ou encore l’Écosse et la ville de New York photographiée en 1939 (lors de l’Exposition internationale) et en 1943. Mode de classement : Les plus de 600 clichés que compte l'album ne sont pas toujours collés dans l'ordre chronologique. De ce fait, seules quelques pages (une trentaine sur 88) sont présentées intégralement dans l'inventaire ; toutes les autres ont été découpées, cliché par cliché, pour permettre de les regrouper par sujets, chronologiquement. Par ailleurs, les légendes portées au dos des photographies diffèrent parfois de celles, plus laconiques, inscrites dans l'album. Dans ce cas, c'est la légende au verso qui a été jugée la plus fiable. En effet, un certain nombre de clichés se sont détachés de l'album et certains ont pu être remis à de mauvais emplacements. Tris et éliminations : Mots-clés : Typologie documentaire photographie Personne(s) Gérard, François
Matière(s) guerre 1939-1945 marine militaire Communicabilité : Documents numérisés Publiable sur internet Modalités de reproduction : Les reproductions numériques seront traitées sur demande.
Ses papiers et portraits 1 Num 533 1 - Certificat d'études primaires obtenu en juin 1932 (vue 1), carte d'identité de la Marine nationale (vues 2-4), livret individuel pour réserviste de l'Armée de mer (vues 5-14), titre de libération définitive du service militaire (vues 15-16), livret du croiseur protégé Georges-Leygues (vues 17-23), citation pour son grand courage et son sang froid "au cours des violents combats des 23, 24, 25 septembre 1940 devant Dakar" (vue 24), "certificats de baptême de l'archidiocèse de la Ligne" indiquant que le marin a franchi l'équateur à bord du Richelieu le 9 mai 1944 et le 18 avril 1945 (vues 25-26), citation à l'ordre du régiment pour avoir "fait preuve de courage et d'endurance au cours de la guerre 1939-1945 en effectuant dans des circonstances souvent périlleuses 24 mois de navigation en opérations" (1er août 1946, vue 27), certificat d'obtention de la médaille coloniale (9 août 1947, vue 28), brevet de la Médaille Militaire (30 janvier 1959, vue 29), médailles photographiées recto et verso (vues 30-35 ; croix du combattant 1939-1940, vues 30-31, Atlantique Extrême-Orient 1939-1945, vues 32-33, médaille coloniale Afrique Occidentale Française et Extrême-Orient 1939, vues 34-35). 1932-1959 Contexte Historique :3e quart 20e siècle / 2e quart 20e siècle Personne(s) :Gérard, François Matière :marine militaire 1 Num 533 2 - Six rubans de bachis ayant appartenu au marin, portant les noms suivants : Marine Nationale, Paris, Georges Leygues, Artillerie de côte Maroc, Richelieu et Le Brix. 1937-1950 Présentation Du Contenu : Le bachi désigne le couvre-chef des matelots et quartiers-maîtres de la Marine nationale française. François GÉRARD en a précieusement conservé les rubans qu'il a collés sur la première page de son album, dans l'ordre chronologique. Contexte Historique :2e quart 20e siècle Matière :marine militaire 1 Num 533 3 - Portraits individuels de François GÉRARD : en 1937 (vue 1), à Brest en 1939 (vue 2), à Dakar le 15 novembre 1940 (vue 3), à Casablanca en 1941 (vues 4-7 ; le 12 septembre, vue 4, le 18 septembre, vue 5, le 15 octobre, vue 6, et le 22 novembre, vue 7) et en 1942 (vues 8-11 ; le 15 janvier, vue 8, le 8 mai, vue 9, le 18 août, vue 10, et le 15 octobre, vue 11), à Durban (Afrique du Sud) le 2 août 1945 (vue 12), à Kerjolis (la ferme de ses parents en Bretagne, s.d., vue 13), à Oran en 1956 (vues 14-15). 1937-1956 Présentation Du Contenu : François GÉRARD sert dans la Marine de mars 1937 à janvier 1953, en tant que canonnier. Les deux derniers portraits de ce lot (vues 14-15) sont les seuls de l'album pris après la retraite du marin. Ce dernier a en effet été rappelé sous les drapeaux pendant la guerre d'Algérie : il passera quatre mois à Oran de juillet à novembre 1956. Importance Matérielle / Collation :15 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie / portrait Contexte Historique :3e quart 20e siècle / 2e quart 20e siècle
Personne(s) :Gérard, François Matière :matelot Sa carrière dans la Marine (1937-1953) Présentation Du Contenu : Le jeune homme rentre au 2e dépôt de Brest le 5 mars 1937, à tout juste 19 ans. Il passe sa première période en mer (pendant 6 mois) à bord du cuirassé Paris, puis retourne un mois au dépôt brestois avant d'être affecté sur un nouveau navire. De 1937 à 1939, à bord du croiseur Georges Leygues Présentation Du Contenu : François GÉRARD embarque sur le Georges Leygues le 30 octobre 1937, alors que le navire (6e croiseur léger de la classe La Galissonnière) est à peine achevé. Initialement baptisé Chateaurenault, le croiseur a été renommé Georges Leygues en l'honneur du ministre de la Marine, décédé en septembre 1933, qui était à l'origine de la reconstruction de la flotte française. Pendant les deux années qui précèdent le conflit mondial, le marin parcourt les océans Atlantique et Indien au sein de la 4e Division de Croiseurs (DC). 1 Num 533 4 - Croiseurs dans le golfe d'Aden (vue 1), hydravions sur la catapulte (vue 2) et sur la rampe d'échouage (vue 3) dans l'Océan Indien, saut de marsouin (vue 4). Sur l'île de Ceylan : à Kandy (vues 5-8 ; pavillon oriental, vue 5, muséum, vue 6, bain des éléphants dans l'étang, vues 7-8), nombreux marins autour d'un éléphant et de son cornac dans un jardin à Colombo (vue 9). À Saïgon (Indochine, actuel Viêt-Nam) : sur le pont (vue 10), ours blanc au jardin botanique (vue 11). À Diego Suarez (Madagascar) : femmes malgaches (vue 12). À Suez (Égypte) : la 4e division au mouillage (vue 13), hommes au poste de lavage (vue 14), une fête locale (vue 15). 1937-1938 Présentation Du Contenu : De décembre 1937 à avril 1938, le Georges Leygues effectue une croisière de longue durée en Extrême-Orient pendant laquelle il fera notamment escale au Sri Lanka, en Indochine, à Madagascar et en Égypte. Importance Matérielle / Collation :15 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Indien, océan 1 Num 533 5 - La 4e Division de Croiseurs en Atlantique : Division de croiseurs allant doubler la pointe du Raz (vue 1), le Georges-Leygues naviguant en ligne de file à l'arrière du Dunkerque à la sortie de Brest (vue 2), le même naviguant par petite houle à la sortie de Brest (vue 3) et par forte houle (vue 4), le croiseur Duguay-Trouin en rade de Brest (vue 5). Le Georges Leygues : dans l'Océan Atlantique (vue 6),
allant en tournée d'Angleterre (vue 7). Le 8 février 1939, les avaries sur le Georges Leygues après le dramatique abordage du contre-torpilleur Bison au large de Penmarch, lors d'exercices de nuit (vues 8-9). 1938-1939 Présentation Du Contenu : La 4e DC rallie l'escadre de l'Atlantique en juin 1938. Huit mois plus tard, la jeune carrière du Georges Leygues est marquée par un abordage dramatique avec le contre-torpilleur Bison (navire amiral de la 2e Flotille de Torpilleurs). Ce dernier, coupé en deux, déplore la perte de 18 marins (3 morts et 15 disparus) alors que les dégâts sur le croiseur ne sont que légers (vues 8-9). Importance Matérielle / Collation :9 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Atlantique (océan) Matière :navire de guerre 1 Num 533 6 - En Écosse : À Glasgow : foule assemblée sur le quai King Georges V, le 28 mai 1939 (vue 1), musiciens "après ba[n]quet chez Lord Maire", le 29 mai 1939 (vue 2). À Ballachulish : vue du loch (vue 3), cérémonie mortuaire sur le pont d'un navire en présence de nombreux militaires et d'un prêtre, le 2 juin 1939 (vues 4-5). À Rosyth (port militaire près d'Édimbourg) : [officiers], le 10 juin 1939 (vue 6), le Georges Leygues passant sous le Forth Bridge (vue 7). Au Havre le 19 juin 1939 (vue 8). mai-juin 1939 Présentation Du Contenu : Fin mai 1939, les croiseurs de la 4e DC appareillent de Brest pour une croisière dans les eaux britanniques. Du 25 mai au 14 juin, le Georges Leygues s'amarre successivement dans les ports de Glasgow, Ballachulish, Stornoway, Scapa Flow puis à la base navale de Rosyth, près d'Édimbourg. Les navires français rallient ensuite Le Havre mi-juin, avant leur retour à Brest le 21 juin. Importance Matérielle / Collation :8 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Ecosse (Royaume-Uni) Matière :navire de guerre 1 Num 533 7 - Pavillons et monuments de l'Exposition internationale de New York (vues 1-4), avec des défilés de marins français le 14 juillet, notamment devant les pavillons anglais (vue 1, en haut à gauche), américain (vue 1, en bas à droite) et français (vue 2, en haut à gauche), et un défilé de marins américains (vue 3). Vues de la ville de New York (vues 5-7). Le paquebot Normandie entrant et sortant du port (vue 8) : le grand cliché, en haut à gauche, est daté du 10 juin 1939 et a peut-être été pris au Havre, quant aux trois autres, datés des 17 et 20 juillet, ils montrent au premier plan les hydravions sur leur catapulte. juillet 1939 Présentation Du Contenu : Début juillet 1939, la 4e Division de Croiseurs met le cap sur New York où se tient l'Exposition internationale (the World's fair), initialement conçue pour célébrer le 150e
anniversaire de l'élection du premier président américain, Georges Washington. Le Georges Leygues y restera du 10 au 18 juillet. L'album de François GÉRARD contient un cliché du monument phare de cet événement : le Trylon et le Périsphère (vue 2, en haut à droite). Le marin a également photographié le célèbre paquebot français Normandie effectuant l'une de ses dernières transatlantiques avant son immobilisation à New York début septembre 1939 (vue 8). Importance Matérielle / Collation :14 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :New York (Etats-Unis) Matière :marine militaire / exposition universelle 1 Num 533 41 - Enregistrement sonore réalisé dans un studio de New York : François GÉRARD, après avoir été introduit par un employé du studio américain, y prononce quelques phrases en français puis en breton destinées à ses proches. 1939 Présentation Du Contenu : Cet enregistrement audio - très émouvant à écouter plus de 80 ans après sa réalisation - permet d'entendre la voix du jeune marin de 21 ans. Il est illustré par un portrait du marin pris en 1939 (1 Num 533 3, vue 2) et quatre clichés de New York présents dans la notice consacrée à l'Exposition internationale (1 Num 533 7). Avec ses mots, François GÉRARD raconte qu'il vient de visiter "le plus grand studio" et qu'il se rendra à "l'Exposition de 39" le lendemain. Il termine par du breton, signifiant "Ici le temps est beau. Au revoir". Importance Matérielle / Collation :1 disque vinyle Dimensions :15 cm de diamètre Lieu(x) :New York (Etats-Unis) Personne(s) :Gérard, François 1 Num 533 8 - Trois croiseurs (Georges Leygues, Gloire et Montcalm) au mouillage à Port Hamilton (vue 1), le littoral des Bermudes vu de l'océan (vues 2-3). 21-22 juillet 1939 Présentation Du Contenu : Au retour de New York, les croiseurs de la 4e DC mouillent aux Bermudes du 20 au 25 juillet, avant de rallier Brest le 2 août 1939. Importance Matérielle / Collation :3 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Atlantique (océan) Matière :navire de guerre À bord du Georges Leygues pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-11 juin 1941) Présentation Du Contenu :
La France déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Le jour même fut créée la Force de Raid, composée des navires les plus modernes de la Marine française (dont le Georges Leygues), qui avait reçu pour mission de protéger l'Atlantique, à l'Est d'une ligne Ouessant-Açores et Cap Vert, puis la Méditerranée. 1 Num 533 9 - Navires de guerre français, à Oran (vue 1) et à Toulon (vues 2-5) : l'aviso La Curieuse, sur cale, après abordage avec un sous-marin italien (vue 1), le Georges Leygues (vue 2), les croiseurs Algérie (vue 3) et Strasbourg (vues 4-5). 1940 Présentation Du Contenu : Fin avril 1940, la Force de Raid quitte Brest pour l'Algérie et participe à la campagne de guerre contre l'Italie dès le 11 juin, le lendemain de l'entrée en guerre de cette dernière. Le Georges Leygues sort d'Oran le 23 juin (juste après la signature de l'armistice) pour gagner Alger, d'où il repart le 3 juillet (jour de l'attaque de Mers el-Kébir) pour rallier Toulon. Le croiseur alternera ensuite entre Toulon et les Salins d'Hyères du 4 juillet au 9 septembre. L'aviso La Curieuse (vue 1) coula un sous-marin italien au large d'Oran le 16 juin 1940. Le croiseur Strasbourg (vues 4-5) est le seul navire français à réussir à sortir du port de Mers el-Kébir lors de l'attaque anglaise du 3 juillet 1940 qui coûta la vie à près de 1300 marins français. La Curieuse, Le Strasbourg et l'Algérie (vue 3) font partie des navires français qui se saborderont à Toulon le 27 novembre 1942. Importance Matérielle / Collation :5 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1940 Matière :navire de guerre 1 Num 533 10 - Les combats de Dakar : - Le 23 : contre-torpilleurs (CT) déployant nuage de fumée (vue 1), avion anglais abattu par le Richelieu (vue 2). - Le 24 : évolution pendant le combat en rade de Dakar des CT et croiseurs (vue 3), CT Le Malin encadré par obus 203 (vue 4), Georges-Leygues encadré par obus 381 (vue 5), cargo en feu dans le port (vues 6-7), avion anglais abattu à Dakar par Georges-Leygues (vue 8). - Le 25 : combat (vue 9), rideau de fumée de CT et croiseurs (vue 10), rideau de fumée du Malin (vues 11-12), le Montcalm encadré de gerbes de 381 anglais vu du Georges Leygues (vues 13-16), Le Malin encadré masquant le Georges-Leygues (vue 17), lancement de torpille à bord du Georges-Leygues (vue 18), torpille en route (vue 19), départ d'une salve de 152 du Georges-Leygues (vues 20-21), départ d'une salve de 381 du Richelieu (vue 22), L'Audacieux échoué après engagement avec croiseurs anglais (vues 23-28), exercice d'évolution en rade de Dakar entre deux combats (vue 29), cargo en feu et remorqué en rade de Dakar pendant le combat (vues 30-31). 23-25 septembre 1940 Présentation Du Contenu : Le Georges Leygues quitte Toulon le 9 septembre 1940 pour rallier Dakar, au sein d'une escadre (la Force Y) destinée à renforcer cette position stratégique, à rétablir l'ordre dans les territoires dissidents d'A.E.F. (Afrique équatoriale française) et à s'opposer aux menées britanniques et gaullistes en Afrique occidentale.
La présente notice reprend les légendes manuscrites présentes au dos des clichés. François GÉRARD y décrit les étapes du combat lors duquel la flotte vichyste (dont le Georges Leygues) repoussa l'attaque des forces britanniques et de la France Libre. Le quartier-maître 2e classe canonnier GÉRARD fut blessé au bras lors de la bataille et reçut une citation pour le courage et le sang froid dont il fit preuve lors de ces trois jours (voir 1 Num 533 1, vue 24). Importance Matérielle / Collation :31 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1940 Lieu(x) :Sénégal Matière :navire de guerre / marine militaire 1 Num 533 11 - Au large des côtes sénégalaises : exercice de lance-amarre entre le Georges Leygues et Le Malin (vues 1-3), le Richelieu au mouillage (vues 4-5), la passerelle du Georges-Leygues (vue 6), groupe d'armement de combat de la tourelle II du Georges Leygues (vues 7-8), corvée de munition par des Sénégalais à Dakar après le combat, à bord Georges-Leygues (vue 9). 1940 Présentation Du Contenu : À part pour le dernier cliché (vue 9), François GÉRARD ne précise pas si ces photos ont été prises avant ou après les combats de septembre. Importance Matérielle / Collation :9 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1940 Lieu(x) :Sénégal Matière :navire de guerre 1 Num 533 12 - Vues de Dakar (vues 1-16) et d'autres sites sénégalais (vues 17-23) : maisons détruites après les combats de septembre (vues 1-3), panorama sur la ville (vue 4), le Gouvernement général (vues 5-6 ; depuis la corniche, vue 6), le palais du gouverneur (vue 7), l'hôtel de ville (vue 8), la Poste centrale (vues 9-10), le Syndicat d'Initiative (vue 11), la gare centrale (vue 12), la cathédrale du souvenir africain (vue 13), le marché de Sandaga (vue 14), le monument aux morts de la Guerre 1914-1918 sur la place Protêt (vue 15), un avion anglais abattu exposé place Protêt (vue 16). L'île de Gorée vue de la rade (vue 17), un bombardier Guen Martin camouflé à Thies (vue 18), village de Médine (vue 19), village (vue 20), village et femme indigène à Rufisque (vues 21-22), lion du zoo de la plage de Hann (vue 23). 1940-1941 Présentation Du Contenu : Toutes ces photos portent une légende manuscrite au verso, même si certaines ont probablement été achetées (celles portant des chiffres romains). Neuf d'entre elles (qui semblent correspondre aux cartes achetées, vues 4-6, 9-11, 13-14 et 20) sont datées du 1er juin 1941. Importance Matérielle / Collation :23 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie
Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Sénégal À Casablanca (11 juin 1941-1er juillet 1943) Présentation Du Contenu : François GÉRARD quitte Dakar le 5 juin 1941 et arrive à Casablanca 6 jours plus tard. Après 3 ans et 7 mois à bord du Georges Leygues, il est affecté à terre, dans l'Artillerie de Côte du Maroc, pour une période de 2 ans et 1 mois. 1 Num 533 13 - Dans le camp militaire de Casablanca, souvent légendé "batterie du P.E.R." ou simplement "P.E.R." (la signification de ce sigle reste inconnue) : François GÉRARD et ses compagnons d'armes (vues 1-9), [une tour de contrôle] sur le port (vue 3, cliché au centre, vues 10-11), le pavillon français (vues 12-13), animaux (vues 14-15). 1941-1942 Présentation Du Contenu : L'album contient de nombreuses photographies de cette période, reflétant le quotidien des marins au travail comme dans leurs loisirs. Ils apparaissent ainsi en uniforme ou dans des tenues plus décontractées, tirant des charettes (vues 1-2, 5), au bar (vue 2, en haut au milieu), déguisés (vue 3, en bas), mimant une opération chirurgicale (vue 9) ou entourés d'animaux (chiens, cochon, poules et canards). Certains de ces animaux avaient été baptisés par les marins, comme Rytta, la petite chienne qui pose souvent dans leurs bras (vues 1, 6-7), Moloton qui se dresse sur ses pattes arrière pour attraper ce que lui tend "Petit Louis" (vue 14, en haut au milieu), ou encore Gouly, le cochon (vue 14, à droite). Importance Matérielle / Collation :43 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1941 / 1942 Lieu(x) :Casablanca (Maroc) Personne(s) :Gérard, François 1 Num 533 14 - Vues du Maroc : le phare d'El-Hank à Casablanca (vues 1-2), "souvenir de promenade" à Fédala (actuelle Mohammedia) en 1941 (vues 3-8). Photos-cartes achetées de Casablanca (vues 9-20 ; l'avenue du Parc et le Petit Lycée, vue 9, la place de France, vue 10, le boulevard de la Gare, vue 11, le boulevard Gouraud, vue 12, le port et le boulevard du 4e Zouaves, vues 13-14, les rues Chénier et Aristide Briand, vue 15, la place de France, vue 16, le carrefour de la Poste, vue 17, la cathédrale, vue 18, la Banque du Maroc vue de la Poste, vue 19, la piscine, vue 20), de Fès (la piscine, carte postale des éditions Photostyl, vue 21) et du Maroc (vues 22-27). 1941-1943 Présentation Du Contenu : François GÉRARD (vues 3-5, 7) s'est rendu à Fédala avec deux amis qui figurent aussi sur des clichés des notices 1 Num 533 13 et 37. Importance Matérielle / Collation :31 photographies positives (tirages) et 1 carte postale Données Techniques :noir et blanc
Typologie Documentaire :carte postale / photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Maroc 1 Num 533 15 - Compétition d'athlétisme au stade Lyautey, à Casablanca, en juin 1942 : l'équipe du P.E.R. (vue 1, François GÉRARD est à droite), l'envoi des couleurs (vue 2), le défilé des athlètes (vue 3), saut en hauteur (vues 4-6), saut à la perche (vues 7-8), courses de 100, 200, 400 et 5000 mètres (vues 10-12). Figures acrobatiques réalisées par une douzaine de marins ( vues 13-16) et lanceur de poids [prénommé Sola ?], dans la batterie du P.E.R. (vue 17). 1941-1943 Importance Matérielle / Collation :17 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Casablanca (Maroc) Matière :athlétisme 1 Num 533 16 - Bateaux, sous-marins et hydravions dans le port de Casablanca : Navires militaires : rentrée en rade du croiseur Montcalm, au fond le Séhérazade (vue 1), les croiseurs Primauguet et Montcalm (vue 2), le Primauguet (vue 3), le contre-torpilleur Le Malin rentrant de campagne (il porte la marque X82, vue 4), le contre-torpilleur L'Audacieux arrivant à Casa (vues 5-7), l'aviso colonial D'Iberville (vue 8) et le sous-marin Le Glorieux (vue 9) arrivant tous deux de Madagascar, le sous-marin Le Conquérant (vue 10), la plage avant du cuirassé Jean-Bart (vue 11), la plage avant du torpilleur Le Fougueux (vue 12), la plage avant et la superstructure du Brestois (vue 13), sur le SS Wyoming (vue 14, François GÉRARD à droite), navire non identifié portant la marque W65 (vue 15). Navires civils : le cargo Fomalhaut (vue 16), le paquebot Providence (vue 17). Bateaux non identifiés (vues 18-19). Voiliers (vues 20-23), dont un quatre-mâts, l'Anfitrite, photographié le 25 novembre 1941 (vues 20, en bas au milieu, et 21). Hydravions : amerrissage d'un Loire 130 (vue 24), un [Gourdou] en vol (vue 25). 1941-octobre 1942 Présentation Du Contenu : Certains clichés sont datés précisément au verso : 15 octobre 1941 (vue 10), 15 novembre 1941 (vue 24), juin 1942 (vues 14, 18, 25) et juillet 1942 (vues 3, 8-9 et 23). Les autres ont vraisemblablement aussi été photographiés avant le débarquement américain du 8 novembre 1942. Certains clichés semblent avoir été pris depuis la tour de contrôle du camp militaire (photographiée dans le 1 Num 533 13, vues 3, 10 et 11). Importance Matérielle / Collation :30 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1941 / 1942 Lieu(x) :Casablanca (Maroc) Matière :navire de guerre 1 Num 533 17 - [Le cuirassé Jean Bart] tirant des salves, amarré dans le port de Casablanca derrière le cargo SS Ste Jacqueline, photographié depuis la tour de contrôle de la batterie militaire. [1940-1943] Présentation Du Contenu :
Ces trois clichés n'ont pas été légendés au verso, mais la légende de l'album indique "Casa 42" pour les trois. Le profil du navire de guerre en second plan correspond à celui du cuirassé Jean Bart, qui mouillait à Casablanca depuis son évasion miraculeuse du port de Saint-Nazaire en juin 1940 (alors qu'il est à peine achevé). Les salves tirées du cuirassé pourrait l'avoir été lors des combats de novembre 1942, auquel il pris part activement avant d'être gravement endommagé. Mais la présence du cargo Ste Jacqueline va à l'encontre de cette hypothèse, ce dernier n'étant apparemment pas dans le port de Casablanca lors du débarquement américain. La présence de ce cargo permet cependant de dater ces clichés entre juin 1940 et mars 1943 (en effet, il s'agit du cargo britannique Pengreep, rebaptisé Ste Jacqueline après avoir été saisi par les forces françaises de Vichy en juin 1940. Repris par les Britanniques en novembre 1942, le cargo retrouvera son nom initial début 1943). Il pourrait donc s'agir de tirs d'entrainement effectué en 1942, avant le mois de novembre. Importance Matérielle / Collation :3 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1939-1945 Lieu(x) :Casablanca (Maroc) Matière :navire de guerre 1 Num 533 18 - Le débarquement américain à Casablanca en novembre 1942 : Les combats des 8, 9 et 10 novembre : le croiseur Primauguet appareille pour le combat (le 8 novembre, vue 1), le Primauguet appareille et le Saint Blaise coule (le 8 novembre, vues 2-3), le Lipari brûle, le St Blaise coule, le Savoie et l'Ile Ouessant coulent (vue 4), rideau de fumée de l'escadre légère (vue 5), gerbe de 406 américain (vue 6), les torpilleurs Simoun et Brestois (vue 7), le Simoun et une balancelle espagnole (vue 8), les torpilleurs Simoun et Frondeur rentrant au port (vue 9), le Simoun rentre au port (vue 10), le Frondeur rentre au port gravement endommagé (vue 11), embarcation ramenant les rescapés du Primauguet, de l'Albatros et du Milan, en arrière-plan le Brestois (vue 12). Après le cessez-le-feu, les 12 et 13 novembre : des navires américains rentrant au port, dont le croiseur Augusta (vue 13-16), navires américains au mouillage (vues 17-19), vedettes américaines de débarquement (vue 20). Navires français échoués, le 22 novembre : le Primauguet (vues 21-22), l'Albatros (vues 23-24), le Milan (vue 25). 8-22 novembre 1942 Présentation Du Contenu : Ces photos illustrent le déroulement de l'Opération Torch - nom de code donné au débarquement anglo-américain au Maroc et en Algérie - dont la réussite va contribuer à retourner la situation en faveur des Alliés. À Casablanca, les forces françaises, fidèles aux ordres de Pétain et de Noguès, résistèrent à l'assaut des troupes américaines pendant trois jours. De nombreux navires de la flotte française, mais aussi des paquebots (dont le Lipari, le Savoie et l'Ile d'Ouessant) et un bateau-prison (le Saint-Blaise) présents dans le port marocain, furent coulés, comme en témoignent ces clichés. L'amiral Darlan, présent à Alger, ordonna finalement le cessez-le-feu et le ralliement aux forces alliées. Importance Matérielle / Collation :25 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc
Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1942 Lieu(x) :Casablanca (Maroc) Matière :navire de guerre / marine militaire À bord du cuirassé Richelieu, la fin du conflit mondial et les prémices de la guerre d'Indochine (1er juillet 1943-21 juillet 1946) Présentation Du Contenu : Après plus de deux annnées passées au Maroc, François GÉRARD embarque à bord de l'un des plus puissants navires de guerre de l'époque, le cuirassé Richelieu. Ce dernier, basé à Dakar, où il participa aux combats de septembre 1940 contre les Britanniques (voir 1 Num 533 10), rejoignit les Alliés fin 1942, après le débarquement anglo-américain, comme bon nombre des forces françaises présentes en Afrique. Après une modernisation complète à New-York, le Richelieu rallie la Royal Navy (Marine britannique) pour escorter des convois entre Scapa Flow, la Norvège et la Russie. Puis au printemps 1944, le cuirassé rejoint les flottes britanniques et américaines dans l'Océan Indien. 1 Num 533 19 - Arrivée de navires de guerre dont le Richelieu à New York, le 11 février 1943 (vues 1-2). Photos-cartes achetées de New York City (vues 3-5). 1943 Présentation Du Contenu : Le cuirassé français gagne New-York en février 1943 pour être modernisé à l'arsenal de Brooklyn. La refonte s'achève en octobre 1943. François GÉRARD n'est affecté sur le Richelieu que le 1er juillet 1943, mais il a néanmoins collé dans son album des clichés de l'arrivée du cuirassé à New York en février (vues 1-2), ainsi que de nombreuses photos-cartes de la ville. Importance Matérielle / Collation :28 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :New York (Etats-Unis) 1 Num 533 20 - Le port et la ville de Gibraltar. 1er février 1945 Présentation Du Contenu : Parmi ces 9 photos-cartes, une seule est datée du 1er février 1945. Il est fort probable qu'elles furent toutes achetées lors du carénage que le Richelieu effectua sur le rocher britannique du 25 janvier au 13 février 1945. Importance Matérielle / Collation :9 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Gibraltar 1 Num 533 21 - Vues de Ceylan, datées de mai-juin 1945 (vues 1-7) et du 14 janvier 1946 (vues 8-12) : photos-cartes achetées de différents lieux non identifiés, excepté Trincomalee (vue 10), ainsi que de Ceylanais et d'éléphants domestiqués. 1945-1946 Présentation Du Contenu :
Durant les années 1944 et 1945, le Richelieu passe plusieurs mois basé à Trincomalee, au Nord-Est de Ceylan, d'où il mène des attaques contre l'empire du Japon. Il participe notamment, avec le cuirassé Queen Elizabeth, au bombardement de Sabang (en Indonésie) mi-avril 1945 et à des opérations sur les îles Nicobar visant à soutenir la prise de Rangoon (en Birmanie) début mai 1945. Après la capitulation, le Richelieu reste quelques mois dans l'Océan Indien pour assurer la présence française lors de la guerre d'Indochine. Importance Matérielle / Collation :12 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Sri Lanka 1 Num 533 22 - Photos-cartes achetées de la ville de Durban, en Afrique du Sud, et des populations autochtones du Sud de l'Afrique. juillet 1945 Présentation Du Contenu : Le Richelieu est envoyé en carénage à Durban du 19 juillet au 10 août 1945. Importance Matérielle / Collation :23 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Afrique méridionale 1 Num 533 23 - La signature de la reddition japonaise par Lord Louis Mountbatten, devant l'hôtel de ville de Singapour. 12 septembre 1945 Présentation Du Contenu : Le Richelieu était présent à Singapour lors de la capitulation des troupes japonaises du Sud-Est asiatique, signée par Lord Mountbatten, commandant en chef des forces alliées de l'Asie du Sud-Est. Importance Matérielle / Collation :4 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :1945 Lieu(x) :Singapour 1 Num 533 24 - Vues de Singapour : ports (vues 1-2), musée national (vue 3), temples (vues 4-5), bâtiments non identifiés (vues 6-8), maison (vue 9), cérémonies traditionnelles (vues 10-11), femmes travaillant ou posant en tenue traditionnelle (vues 12-16), scènes de rue (vues 17-19). Militaires et [prisonniers de guerre japonais] (vues 20-22). 1945-1946 Présentation Du Contenu : Ces photos achetées ne sont pas toutes datées : celles qui le sont indiquent soit "1945" (vues 2-3, 8-9), soit "1er janvier 1946" (vues 10-13, 15-16 et 20-22). Le Richelieu s'amarra à quatre reprises à Singapour entre le 11 septembre 1945 et le 6 janvier 1946. Importance Matérielle / Collation :31 photographies positives (tirages)
Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Singapour 1 Num 533 25 - Un défilé de soldats [américains] (vue 1) et la tribune officielle avec le général de Gaulle, devant l'obélisque de la place de la Concorde (vue 2), à Paris. Le château de Versailles : la façade côté terrasse Ouest (avec de surprenants tronçons de colonnes écroulées au premier plan, vue 3), le Grand Trianon (vue 4), le petit Trianon (vue 5), les bassins de Latone (vues 6-7), d'Appollon (vue 8) et de Neptune (vue 9), le temple de l'Amour (vue 10), la colonnade (vue 11), la galerie des Batailles (vue 12), la chambre à coucher de Louis XIV (vue 13) et celle de Marie-Antoinette au Trianon (vue 14). [1944-1946 ?] Présentation Du Contenu : Ces 14 clichés comportent tous au verso la mention manuscrite : "Djibouti, le 24-1-46, Versailles". Or, au vu des autres photos datées de l'album, on sait que le Richelieu se trouvait entre Ceylan et l'Égypte le 24 janvier 1946 - donc potentiellement à Djibouti. François GÉRARD n'a donc pas pu être présent ce jour-là à Paris ou à Versailles... Les deux premiers clichés dateraient plus vraisemblablement de la libération de Paris en août 1944. Quant à ceux du château du Roi-Soleil, certains sont légendés "Versailles 45" dans l'album, mais pourquoi François GÉRARD les a-t-il collés dans son album en indiquant la date du 24 janvier 1946 au dos ? Mystère... Importance Matérielle / Collation :14 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Paris / Versailles (Yvelines) : château 1 Num 533 26 - Vues d'Égypte : villes, dont Alexandrie, Le Caire (vues 4-5, 11-14), Port Saïd et Port Tewfick, canal de Suez (vue 9), scènes de rue, commerçants, enfants et femmes voilées. janvier-février 1946 Présentation Du Contenu : Ces nombreux clichés sont tous datés de janvier et février 1946. Le Richelieu semble être resté en Égypte plusieurs semaines, probalement à Port Saïd et/ou à Port Suez (légendé "Port Tewfick" dans l'album), les deux ports situés aux extrémités du canal de Suez. Importance Matérielle / Collation :80 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Egypte 1 Num 533 27 - Personnalités politiques et militaires en visite en Égypte : Winston Churchill (vue 1), le général Clark (vues 2-3 ; avec Alexander, vue 2, avec le général Giraud, vue 3), Bernard Montgomery (vues 4-5). février 1946 Présentation Du Contenu : Ces clichés sont tous légendés au dos "Égypte février 1946" ; les noms des personnalités photographiées sont notés sous chaque cliché dans l'album.
Importance Matérielle / Collation :5 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle 1 Num 533 28 - Vues d'Israël, principalement de Jérusalem (3 clichés sur la vue 1 et vues 2-4). février 1946 Présentation Du Contenu : Selon les dates portées au dos de ces photos-cartes achetées, le Richelieu a dû faire escale en Israël en février 1946. Importance Matérielle / Collation :10 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Israël 1 Num 533 29 - Cérémonie militaire dans le port de Toulon : arrivée de navires militaires (vues 1-2), descente des marins sur le quai (vue 3), cérémonie [à bord du Richelieu] (vues 4-7). 11 février 1946 Présentation Du Contenu : Tous ces clichés, de grand format, portent le cachet suivant au dos : "Agence photographique française Labo 27 rue du Fg Montmartre Paris". Importance Matérielle / Collation :7 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Toulon (Var) Matière :marine militaire / matelot De retour en France (21 juillet 1946-5 janvier 1953) Présentation Du Contenu : François GÉRARD a passé 3 ans et 20 jours sur le Richelieu. Il débarque au dépôt de Cherbourg en juillet 1946 pour un an, avant de remonter à bord d'un baliseur, d'une frégate (Le Brix) puis de trois chasseurs. Il prend sa retraite le 5 janvier 1943 au terme de 15 ans et 10 mois de service dans la Marine française. 1 Num 533 30 - Soldats défilant dans la cour du ministère. 1946 Présentation Du Contenu : Le contexte et la date exacte ne sont pas mentionnés. Importance Matérielle / Collation :1 photographie positive (tirage) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Paris Matière :matelot
1 Num 533 31 - Cherbourg : la statue de Napoléon (vue 1, en haut à gauche ; vue 2, en haut à gauche), la gare maritime (vue 1, en haut à gauche et en bas à droite; vue 2, en haut à droite, avec le paquebot le Bremen, et en bas à droite), le quai Coligny et la montagne du Roule (vue 1, en haut à droite), le théâtre (vue 1, au milieu à droite), la basilique Sainte-Trinité (vue 2, en haut à gauche), la place de la République (vue 2, au milieu à gauche), le casino (vue 2, en bas à gauche). 1946-1947 Présentation Du Contenu : François GÉRARD passe presque un an au dépôt de Cherbourg (du 21 juillet 1946 au 1er juillet 1947). Cette période est illustrée dans son album par 12 photos-cartes achetées de cette ville du département de la Manche. Importance Matérielle / Collation :12 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Lieu(x) :Cherbourg (Manche) 1 Num 533 32 - [Fêtes à bord du Brix à l'occasion du passage de l'Équateur], en 1948 : le 27 mai (vues 1-9), le 10 juin (vues 10-13), en septembre (vues 14-16), non datée (vue 17). 1948 Présentation Du Contenu : Toutes ces photos sont légendées au verso : "Point L" suivi d'une date. Il a été supposé que la lettre L désignait ici la "Ligne" (ou "Ligne équatoriale") et que ces clichés illustraient les cérémonies organisées en pleine mer à l'occasion du passage de l'Équateur. Traditionnellement, ce passage est vécu comme un rite initiatique pour les marins novices, qui sont baptisés par les anciens dont l'un est déguisé en Neptune. Les photographies montrent des mises en scène avec déguisements et maquillage qui appuient cette hypothèse (vues 1-3, 10-11, 14 et 17), ainsi que des combats de boxe (vues 4, 12-13) et [des jeux ?] sur des radeaux mis à l'eau (vues 5-7 et 16). Ces clichés ont probablement été pris sur la frégate Le Brix, sur laquelle François GÉRARD naviga du 20 décembre 1947 au 1er mars 1950. Trois photos montrent d'autres navires, dont la frégate Laplace (vue 15). François GÉRARD a lui-même été "baptisé" lors du passage de l'équateur à bord du Richelieu en 1944 et 1945 (voir ses "certificats de baptême de l'archidiocèse de la Ligne" dans le 1 Num 533 1, vues 25-26). Importance Matérielle / Collation :17 photographies positives (tirages) Données Techniques :noir et blanc Typologie Documentaire :photographie Contexte Historique :2e quart 20e siècle Matière :matelot Navires et escale non datés 1 Num 533 33 - Navires de guerre : le cuirassé Richelieu (vue 1), le torpilleur Cyclone (vue 2), le croiseur sous-marin Surcouf (vue 3), les submersibles Sirène (vue
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