OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020

La page est créée Raphaël Robert
 
CONTINUER À LIRE
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019
 ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS

 Sponsorisé par :
 Maincare Solutions

 Analyste IDC :
 Thierry Hamelin

 Février 2020

IDC #FR500                      1
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
    OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

 PRINCIPALES CONCLUSIONS

     Dans le cadre de la stratégie nationale “Ma santé 2022” de transformation du système de
     santé et du plan HOP’EN (HOPital numérique ouvert sur son ENvironnement) qui succède au
     programme Hôpital Numérique, les établissements de soins n’ont d’autre choix que de poursuivre
     la modernisation de leurs systèmes d’information et de déployer des services numériques
     à destination des patients et des professionnels de santé, dont la médecine de ville. A cela
     s’ajoute le plan E-parcours qui vise à améliorer, grâce aux outils numériques, la coordination des
     professionnels de santé et la prise en charge des patients à l’échelle des territoires.

     Dans ce contexte d’ouverture des SIH, l’étude menée par IDC révèle que la sécurité et
     l’urbanisation IT seront, pour 85% des établissements de soins publics, le premier axe
     d’investissement dans les deux ans à venir, devant la télémédecine (76%), le Dossier Patient
     Informatisé (72%), les portails numériques à destination des professionnels de santé (65%) et ceux
     pour les patients (64%).

     La gestion du PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information) et le pilotage
     décisionnel représentent également un axe d’investissement pour un peu plus de la moitié des
     établissements. D’autant que ce sont deux domaines où de nombreux projets de convergence
     sont en cours. A ce titre, 22% des établissements étudiés envisagent d’acquérir un outil décisionnel
     dans les 24 mois à venir.

     Les établissements de soins publics restent plutôt attachés aux solutions de santé on-premise.
     Les domaines pour lesquels l’hébergement en dehors du data center est le plus envisagé sont le
     DPI (pour la moitié des établissements concernés), les portails à destination des professionnels de
     santé (47%), les portails pour les patients (42%) et enfin les solutions de télémédecine (42%).

     Au final, si la dynamique associée à la mise en place de services numériques est forte, y compris
     au niveau des régions, le principal challenge réside dans la capacité à respecter l’échéance du 31
     décembre 2022 pour les programmes HOP’EN et E-parcours associés au plan Ma Santé 2022.

     Ainsi, la question du financement des initiatives demeure centrale. Si un établissement de soins
     sur deux a augmenté ses dépenses IT consacrées aux nouveaux projets en 2019, cela ne doit
     pas masquer la situation difficile à laquelle sont confrontés les GHT, à savoir la nécessité de
     moderniser leurs SI et continuer d’assurer le fonctionnement de l’existant, le tout dans un contexte
     de contraintes budgétaires. Même si HOP’EN et E-parcours sont dotés d’une enveloppe d’aide, de
     respectivement 420 millions d’euros et 150 millions d’euros, tous les projets ne seront pas éligibles
     aux aides d’Etat, d’autant que la convergence des SIH est encore loin d’être achevée.

     Ensuite, l’essor des services numériques dépendra également de la vitesse de diffusion des socles
     technologiques sur lesquels ils ont vocation à s’appuyer, en particulier le Dossier Médical Partagé
     (DMP), l’Identifiant National de Santé (INS) et la Messagerie Sécurisée de Santé (MSS).

IDC #FR500                                          2
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
   OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

MÉTHODOLOGIE
L’Observatoire e-Santé 2019 réalisé par IDC repose sur une enquête menée en France, entre septembre et octobre
2019, auprès de 150 établissements de soins, dont 98 issus du secteur public et 52 du privé.

Les personnes qui ont été interrogées sont des décideurs IT (DSI et responsable informatique).

GRAPHIQUE 1
Structure de l’échantillon d’établissements de soins interrogés

                 Par secteur                                                     Par taille (nombre de lits)

                                                                                                 501 à 1000
                                                                                                       19%
                                           Secteur public
                                                    63%

                                                                                                       Plus de 1 000
                                                                                                                10%

                                                            201 à 500
                                                                 39%
                          Secteur privé
                                                                                                 100 à 200
                                   37%
                                                                                                      32%
Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=150

IDC #FR500                                                  3
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
     OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD
LES GHT SONT CONFRONTÉS À DE NOMBREUX ENJEUX
Les GHT rencontrent des difficultés dans la convergence des SIH

                             Si, lors du précédent observatoire e-Santé mené par IDC en 2016, la moitié des
                             établissements publics était confiante dans la mise en place d’un SIH convergent au
                             sein de leur GHT au 1er janvier 2021, ils ne sont plus que 36% aujourd’hui.

                                                                                       Pour 64% des établissements de soins,
                                                                                       disposer d’un SIH convergent au 1er
                                                                                       janvier 2021 n’est pas réalisable.

GRAPHIQUE 2
Capacité des GHT à disposer d’un SIH convergent au 1er janvier 2021

Dans le cadre des GHT, la date du 1er janvier 2021 pour disposer d’un SIH (système d’information hospitalier)
convergent vous semble-t-elle atteignable ?

                                              Oui, totalement                     6%

                                         Oui, probablement                                     30%

                                  Non, probablement pas                                         34%

                                      Non, absolument pas                                      30%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

IDC #FR500                                                                    4
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
     OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

      Les établissements de soins ont donc clairement sous-estimé les difficultés auxquelles ils ont été
      confrontés ces trois dernières années. Comme le montre le graphique 3, c’est d’abord le manque
      de ressources financières qui a freiné la mise en place d’un SIH convergent au sein des GHT.
      Mais les problèmes organisationnels, de gouvernance et la complexité à partager une stratégie
      commune apparaissent également comme des obstacles significatifs qui, combinés, pèsent
      davantage que les problèmes techniques d’interopérabilité.

      Un constat que partagent les 29 sites supports de GHT interrogés qui sont 53% à évoquer des
      problèmes organisationnels avec les établissements membres et 37% à souligner la complexité à
      mettre en place une stratégie partagée.

GRAPHIQUE 3
Principaux freins liés à la mise en place d’un SIH convergent dans les délais requis
Quels sont les principaux freins à la mise en place d’un SIH convergent dans les délais requis au sein de votre GHT ?

                                  Le manque de budget ou de financement                                                         63%

                               Les problèmes d’organisation entre le GHT
                                          et les établissements membres                                                    43%

                                   L’interopérabilité entre les logiciels des
                                                                                                                        30%
                                                             établissements

                                           La complexité à mettre en place
                                                                                                                      27%
                                                   une stratégie partagée

                                           La complexité des modalités de                                            27%
                                                             gouvernance
   C’est principalement
   autour du DPI et du                                            Le sécurité IT
   PMSI que l’on recense
                                                                                                                  17%
   le plus de projets
   de convergence en                                      Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics.

   cours.

             Dans ce contexte de tension sur les budgets, deux tiers des établissements cherchent à
             limiter leurs investissements, 51% cherchent à améliorer l'interopérabilité en préservant
             les investissements passés, quand 16% cherchent à garder leur système le plus
             longtemps possible.

             C'est principalement autour du DPI (Dossier Patient Informatisé) et du PMSI
             (Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information) que l'on recense le plus de
             projets de convergence en cours, avec respectivement 79% et 72% d'établissements
             concernés. Cette part dépasse légèrement les 60% pour la gestion administrative du
             patient, le reporting & décisionnel et la logistique.

IDC #FR500                                                   5
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
    OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

Les orientations des GHT passent par une recherche d’interopérabilité et une
extension des blocs applicatifs de leurs sites supports

   Que ce soit pour le système d’information administratif ou de
   production de soins, les GHT cherchent avant tout à améliorer
   l’interopérabilité entre outils ou à étendre les blocs applicatifs du
   site support aux établissements membres.

   Si on assiste à la même approche concernant les plates-formes
   collaboratives, c’est dans ce domaine que les GHT sont les plus
   enclins à tout refaire. Près d’un établissement sur cinq fait partie
   d’un GHT qui cherche à remettre en cause l’existant et effectuer des
   consultations.

                                                                                                       Près d’un établissement
                                                                                                       sur cinq fait partie d’un
                                                                                                       GHT qui s’oriente vers
GRAPHIQUE 4
                                                                                                       une remise en cause
Quelle orientation correspond le mieux à celle prise par votre GHT                                     massive des services
dans les domaines suivants ?                                                                           collaboratifs.

             SI administratif                                                                   SI de production de soins

                     29%
                                9%                                                                             35%
      29%                                                                                                                  11%
                                                                                                31%
   9%                                24%
                                                                                                                                 10%
                                                                                         13%

                                     Plate-forme collaborative de services numériques

                                                        23%              33%

                                                                                     7%

                                              19%                                    18%

     Remise en cause massive avec des consultations                    Amélioration de l’interopérabilité en priorité

     Extensions des blocs applicatifs du site support                  Extensions des blocs applicatifs de certains établissements
     du GHT vers les établissements membres                             membres à l’ensemble des autres

     Pas de remise en cause
                                                              Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics.

IDC #FR500                                                    6
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
      OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

Un établissement de soins sur deux a augmenté ses dépenses IT consacrées
aux nouveaux projets en 2019

     Comparé au précédent Observatoire mené en 2016 par IDC, on constate une accélération des
     dépenses IT des établissements de soins. Ils étaient 28% à augmenter leurs dépenses IT en 2017,
     alors que cette part atteint 44% en 2019. Il en va de même pour les dépenses consacrées aux
     nouveaux projets : 27% des établissements les avaient augmentées en 2017, alors qu’ils sont
     désormais 51%. Si pour 2020, la part des établissements envisageant de renforcer leurs dépenses se
     contracte légèrement, 29% les feront progresser de plus de 5%, contre 18% en 2019.

                                                                                                40% des établissements
                                                                                                de soins vont consacrer
GRAPHIQUE 5                                                                                     plus de 35% de leurs
Evolution des dépenses IT des établissements de soins publics en 2019                           dépenses IT à de
                                                                                                nouveaux projets
                                                                                                en 2020, alors qu’ils
                                                                                                n’étaient que 26% en
                                       Evolution des dépenses IT totales                        2019.

      2019 vs 2018                                                                     2020 vs 2019

     19%                     +5% et plus                                      22%                            +5% et plus
                                                44%                                                                             40%
     18%                     +3 à 4%                                        15%                              +3 à 4%

 7%                          +1 à 2%                                    3%                                   +1 à 2%

         36%                 Stables                                                      52%                Stables

5%                           -1 à 2%                                    3%                                   -1 à 2%

  9%                         -3 à 4%                                   1%                                    -3 à 4%

 6%                          -5% et moins                               4%                                   -5% et moins

                           Evolution des dépenses IT consacrées aux nouveaux projets

      2019 vs 2018                                                                     2020 vs 2019

     18%                   +5% et plus                                              29%                        +5% et plus
                           +3 à 4%          51%                                                                                 46%
       28%                                                                   15%                               +3 à 4%

5%                         +1 à 2%                                       1%                                    +1 à 2%

      32%                  Stables                                                        42%                  Stables

1%                         -1 à 2%                                        3%                                   -1 à 2%
                           -3 à 4%                                         5%                                  -3 à 4%
 10%
                           -5% et moins                                   5%                                   -5% et moins
 6%

                                                  Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics
IDC #FR500                                             7
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS
         OBSERVATOIRE DU CLOUD 2019 : ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES VERS LE MULTICLOUD

 Au final, 40% des établissements publics alloueront plus de 35% de leurs dépenses IT aux nouveaux projets en
 2020, contre 26% en 2019. Plus précisément, la part des dépenses IT consacrées aux nouveaux projets progressera
 l’année prochaine de cinq points. Elle atteindra en moyenne 36% en 2020, contre 31% en 2019.

 Cela traduit la situation difficile à laquelle sont confrontés les établissements, à savoir la nécessité de moderniser
 leurs SI et continuer d’assurer le fonctionnement de l’existant, le tout dans un contexte de contraintes budgétaires.

Sécurité & Urbanisation (identités, annuaires…) et télémédecine sont les deux axes majeurs
d’investissement pour les deux ans à venir devant le DPI et les portails de services numériques.

                                           Les établissements de soins publics vont investir dans de nombreux domaines
                                           comme en atteste le graphique 6. Conséquence du plan HOP’EN (HOPital
                                           numérique ouvert sur son ENvironnement) dont l’un des prérequis concerne
                                           la sécurité IT, plus de huit établissements sur dix envisagent d’investir dans
                                           cette direction.

                                           Citées par trois quarts des établissements, les solutions de télémédecine ont
                                           également le vent en poupe dans un contexte de rationalisation de l’offre de
                                           soins et de lutte contre les déserts médicaux. D’autant qu’elles englobent un
                                           large périmètre de services, à savoir la téléconsultation, la télé expertise, la
  Pour les deux ans                        télésurveillance, la télé assistance. Le remboursement par l’Assurance Maladie
  à venir, 85% des                         des actes de téléconsultation, depuis septembre 2018, et de télé expertise,
  établissements
                                           depuis février 2019, joue également un rôle favorable en la matière.
  vont investir dans
  la sécurité &
                                           Le DPI (Dossier Patient Informatisé) clôture le top 3 des axes d’investissement
  l’urbanisation, 76%
  dans la télémédecine                     des établissements. Véritable pierre angulaire de la prise en charge du patient,
  et 72% dans le DPI.                      le DPI permet l’accès sécurisé aux données patients pour la coordination des
                                           soins auprès de l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus.

GRAPHIQUE 6
Principaux axes d’investissement des établissements de soins publics dans les deux prochaines années
Dans quels domaines votre établissement prévoit-il d’investir dans les deux prochaines années ?

                                 Gestion de la sécurité, des identités et annuaires                                   85%

                                                                 Solutions de télémédecine                        76%

                                                                Dossier Patient Informatisé                     72%

  Portail sécurisé pour les professionnels de santé hospitaliers et de ville                                   65%

                                                        Portail sécurisé pour les patients                   64%

                       Gestion électronique de documents / dématérialisation                                 61%

                                                                                     Gestion du PMSI      56%

                                  Parcours administratif du patient et facturation                        55%

                                                                          Pilotage décisionnel            55%
   Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

   IDC #FR500                                                                    8
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

  Avec le plan HOP’EN, second volet de la modernisation des SIH, et le programme
  E-parcours au niveau des régions, près des deux tiers des établissements comptent
  investir dans les portails de services numériques à destination des professionnels de
  santé hospitaliers et de ville, ainsi que des patients.

  Respectivement 61% et 55% des établissements étudiés ont également déclaré vouloir
  investir dans la dématérialisation des documents et le parcours administratif du patient,
  qui est un des nouveaux domaines du plan HOP’EN.

  Enfin, la gestion du PMSI et le pilotage décisionnel représentent un axe
  d’investissement pour un peu plus d’un établissement sur deux. D’autant que ce sont
  deux domaines où l’on recense de nombreux projets de convergence en cours. C’est le
  cas de 72% des établissements pour le PMSI et de 63% pour le décisionnel.

  Par ailleurs, 22% des établissements interrogés envisagent d’acquérir un outil
  décisionnel dans les 24 mois à venir, dont 6% uniquement pour analyser les données
  issues de leur SI de soins et 4% de leur SI administratif.

Le DPI captera l’essentiel des dépenses IT des établissements publics dans les deux ans à venir

                                                  Comme le révèle le graphique 7, pour près de six
                                                  établissements sur dix, le DPI figure dans le top 3
                                                  des dépenses IT les plus importantes pour les deux
           Pour la moitié des                     prochaines années et la moitié d’entre eux l’a cité
           établissements, le DPI                 comme son premier poste de dépenses en valeur. Il faut
           représentera le premier
                                                  dire que le DPI arrive en tête des axes de convergence
           poste de dépenses IT
                                                  au sein des GHT : huit établissements publics sur dix ont
           pour les deux prochaines
                                                  un projet en cours.
           années.

                                                  Citées par la moitié des établissements publics, la
                                                  gestion de la sécurité informatique et l’urbanisation
                                                  (gestion des identités patients, annuaire des
                                                  professionnels et autres référentiels) seront la deuxième
                                                  source de dépenses la plus élevée pour les deux ans
                                                  à venir. Une situation qui résulte largement du plan
                                                  HOP’EN qui impose la mise en place d’un plan de
                                                  reprise d’activité, d’un suivi du taux de disponibilité des
                                                  applications, d’une politique de sécurité comprenant la
                                                  protection des données de santé à caractère personnel
                                                  et un audit de sécurité externe.

                                                  Les dépenses consacrées aux portails de services
                                                  numériques dédiés aux patients, au parcours
                                                  administratif du patient et à la dématérialisation des
                                                  documents sont au coude à coude pour clôturer ce
                                                  classement.

 IDC #FR500                                            9
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 - ÉTAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS EN COURS Sponsorisé par : Maincare Solutions Analyste IDC : Thierry Hamelin Février 2020
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

   GRAPHIQUE 7
   Les plus grosses dépenses IT des établissements de soins publics pour les deux prochaines années
   Quels sont les trois domaines dans lesquels votre établissement prévoit de dépenser le plus dans les deux prochaines
   années (du plus important au moins important) ?

                                        Dossier Patient Informatisé                        50%         5% 4% 59%

          Gestion de la sécurité, des identités et annuaires                        15%    21%   14%           50%

                                 Portail sécurisé pour les patients                6% 5%   11%                 22%

           Parcours administratif du patient et facturation 5% 11% 2%                                          18%

Gestion électronique de documents et dématérialisation                            4% 6% 6%                     16%

   Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

                                                                                                                Citation
          Cité en 2ème                      Cité en 1er                     Cité en 3ème                      dans le top 3

   Près de deux tiers des établissements publics vont investir dans des portails de services
   numériques destinés aux patients et aux professionnels de santé

     Comme l’a montré le graphique 6, 64% des établissements publics envisagent d’investir
     dans un portail de services numériques destiné aux patients et 65% dans un portail dédié
     aux professionnels de santé hospitaliers et de ville.

     Dans le cadre du plan HOP’EN et du programme E-parcours, qui vise à améliorer la
     coordination des professionnels de santé et la prise en charge des patients au niveau des
     territoires, les établissements de soins publics sont amenés à mettre en place des services
     numériques.

     Toutefois, beaucoup reste à faire. En effet, la majorité des établissements publics interrogés
     avance lentement, en particulier pour les services à destination des patients où 69% d’entre
     eux avouent être peu, voire pas du tout avancés.

   IDC #FR500                                                              10
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

GRAPHIQUE 8
Etat d’avancement des établissements de soins publics dans la mise en place de services numériques
Où en êtes-vous de vos projets de mise en place de services numériques dans les domaines suivants ?

                            Vers les patients

                              Très avancé                                                      69% des établissements
                              3%                                                               sont peu, voire pas du
                                                                                               tout avancés dans la
                                   Assez avancé                                                mise en place de services
                                   28%                                                         numériques à destination
                                                                                               des patients.

                                           Peu avancé
                                           57%

                                                  Pas du tout avancé                        Vers les professionnels de santé de ville
                                                  12%

                                                                                                   Très avancé
                                                                                                           6%

                                                                                             Assez avancé
    Entre professionnels de santé du GHT                                                             40%

                              Très avancé
                              6%                                                         Peu avancé
                                                                                               45%
                                    Assez avancé
                                    37%
                                                                              Pas du tout avancé
                                                                                             9%

                                               Peu avancé
                                               48%

                                                     Pas du tout avancé
                                                     9%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

IDC #FR500                                                               11
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

                                                 Si c’est surtout dans la mise en place de services à destination
                                                 des patients que les établissements sont les moins avancés, il
                                                 apparaît peu probable qu’ils comblent leur retard à court terme.

                                                 En effet, comme le révèle le graphique 9, les établissements de
                                                 soins montrent de l’intérêt pour une large palette de services
                                                 numériques qui touchent à la fois à l’administratif et au médical.
                                                 Cela fait donc des projets numériques des chantiers de grande
                                                 envergure qui seront difficiles à rapidement finaliser, surtout dans
                                                 un contexte de tension budgétaire.

GRAPHIQUE 9
Intérêt suscité par les services numériques suivants à destination des patients dans les établissements publics
A quel point êtes-vous intéressé par la mise en place des services numériques suivants à destination des patients
sur une échelle de 0 (très faible intérêt) à 10 (déjà initié) ?

                                                           Identification des patients                                8,03

                   Vérification des pièces nécessaires à la pré-admission                                      6,92

                   Contrôle des droits complémentaires (reste à charge)                                        6,76

                                 Renseignement des documents d’admission                                    6,56

                                 Questionnaires santé et satisfaction (sortie)                              6,51

         Consentement à la transmission des documents ou données                                           6,28

                                                Gestion des RDV patients en ligne                          6,27

            Paiements des services complémentaires et reste à charge                                       6,25

                                          Signature électronique de documents                           5,43

    Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

                                                                                         Les établissements
                                                                                         de soins montrent de
                                                                                         l’intérêt pour une large
                                                                                         palette de services
                                                                                         numériques à destination
                                                                                         des patients.

  IDC #FR500                                                                12
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

LE PLAN “MA SANTÉ 2022” EST CONSIDÉRÉ COMME UN
ACCELERATEUR POUR LES INITIATIVES NUMÉRIQUES

      73% des établissements de soins publics considèrent que le plan” Ma Santé 2022” va contribuer à
      accélérer leurs initiatives numériques dans les trois ans à venir, quand 18% anticipent qu’il n’aura
      pas d’impact. Enfin, 9% pensent qu’il peut au contraire les freiner en raison des risques pesant sur
      la vitesse avec laquelle les socles technologiques nationaux se diffusent (Dossier Médical Partagé,
      Identifiant National de Santé, Messagerie Sécurisée de Santé).

Huit établissements sur dix considèrent les prérequis du Plan HOP’EN
comme difficiles à atteindre

                                      Près de neuf établissements publics sur dix ont déposé un dossier
                                      HOP’EN, dont 57% pour le DPI interopérable et le DMP. Par ailleurs,
                                      seuls 19% ne montrent pas d’inquiétude quant à la difficulté
73% des établissements                à atteindre les prérequis d’ici le 1er janvier 2021 pour obtenir
de soins considèrent                  un financement, faute de quoi le montant de l’aide devra être
que le plan” Ma Santé                 remboursé.
2022” va contribuer à
accélérer leurs initiatives           Les craintes des établissements se répartissent équitablement selon
numériques.                           les prérequis à savoir :

                                      • L’identité et les mouvements des patients (applications de soins,
                                      administratives et PMSI connectées à un référentiel unique          39%
                                      d’identités, de séjours et de mouvement des patients), prérequis
                                      qui apparaît comme le plus délicat à atteindre, surtout dans le 39%
                                      cadre des GHT.

                                      • La sécurité et la confidentialité (existence d’un plan de reprise
                                      d’activité, mise en place d’une politique de sécurité et présence d’un
                                      RSSI, suivi du taux de disponibilité des applications, réalisation d’un
                                      audit externe de sécurité, protection des applications gérant des
                                      données personnelles, etc).

                                      • L’échange et le partage (capacité du SIH à alimenter le DMP,
                                      messagerie intégrée à l’espace de confiance MS Santé, Répertoire
                                      Opérationnel des Ressources, etc).

IDC #FR500                                             13
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

GRAPHIQUE 10
Prérequis du programme HOP’EN considérés comme les plus difficiles à atteindre pour les
établissements de soins publics
 Parmi les prérequis qui composent le programme HOP’EN, lequel ou lesquels vous paraissent les plus difficiles à
 atteindre d’ici le 1er janvier 2021 ?

                       Identification et mouvements des patients                             35%

                                                  Sécurité, confidentialité                 34%

                                                         Echange et partage               32%

                                                       Aucun en particulier         17%

  Vous les avez déjà atteints ou ce sera le cas d’ici fin 2019                 2%

Source : IDC France, Observatoire e-Santé 2019, n=94 établissements publics

IDC #FR500                                                                14
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE EN RÉGIONS AUTOUR DES
SERVICES NUMÉRIQUES

                 En complément de l’enquête menée auprès des établissements de soins, IDC a réalisé six
                 entretiens avec des ARS / des GRADeS en Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la
                 Loire, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Normandie.

Une étroite collaboration avec les GHT autour de l’interopérabilité et la coopération
entre groupements

Les régions entretiennent toutes des relations régulières avec
les GHT qui se concentrent sur l’interopérabilité des systèmes
informatiques et la coopération entre groupements. L’enjeu est
aussi de les faire adhérer aux plates-formes régionales en place,
ce qui permet de capitaliser sur les investissements déjà réalisés,
mais aussi d’en accélérer l’utilisation.
                                                                                                      51%
Dans l’ensemble, les relations entre régions et GHT se passent
bien. C’est une bonne base pour l’essor des plates-formes
régionales de coordination (parcours et télémédecine) entre
                                                                          “Le principal sujet
patients, hôpitaux et médecine de ville. Seule une région a
                                                                          avec les GHT, c’est la
évoqué des tensions qui tiennent au fait que la convergence
                                                                          convergence technique,
qu’elle demande aux GHT entraîne des dépenses qu’ils ont                  mais également
beaucoup de mal à supporter.                                              organisationnelle”.

IDC #FR500                                              15
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

   Les plates-formes numériques régionales à destination des professionnels de santé
   ont le vent en poupe, mais il existe encore très peu de services numériques
   à destination des patients

                              Les régions sont plus ou moins avancées en matière de services numériques.
                              Toutefois, toutes ou presque ont déployé une plateforme régionale de
                              télémédecine permettant la téléconsultation et la télé expertise dans certains
                              domaines (radiologie, dermatologie,…).
“Nous n’en sommes qu’au
début concernant les          De même, l’archivage et la transmission d’images médicales sont déployés dans
services numériques à         pratiquement toutes les régions. Ils sont cependant davantage utilisés comme
destination des patients”.    outil de stockage que de partage.
                              Enfin certains services à destination des professionnels de santé sont spécifiques
                              à certaines régions, comme par exemple :

                              • La télésurveillance cardiaque ;
                              • Le dossier communiquant de cancérologie ;
                              • L’articulation régionale des SAMU ;
                              • La disponibilité en temps réel de lits ;
                              • L’articulation avec le Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR) ;
                              • Le dossier partagé de périnatalité ;
                              • L’échange et le partage des comptes-rendus d’hospitalisation ;
                              • L’accès partagé aux notes des médecins.

                              Les services aux patients sont beaucoup moins développés, les régions
                              interrogées reconnaissant qu’elles n’en sont qu’au début. Seules deux proposent
                              l’accès en ligne aux résultats des laboratoires et une seule l’accès aux documents
                              du cercle de soins.

                                                                                              “Avec Ma santé 2022,
                                                                                              c’est peut-être la
             Parmi les projets en cours dans les différentes régions, on peut noter :         première fois qu’une
                                                                                              stratégie nationale est
             • L’e-prescription médicamenteuse ;                                              aussi claire”.
             • La mise en place d’une solution de téléconsultation en direction des
             maisons de santé, EHPAD, centres de détention pour lesquels l’accès aux
             soins est difficile ;
             • Les disponibilités des médecins libéraux et la prise de rendez-vous ;
             • L’échange d’informations sur les patients dans le domaine de l’addictologie
             et de la diabétologie ainsi que l’amélioration de la coordination des soins à
             domicile entre les acteurs de santé ;
             • La dématérialisation des courriers entre hôpitaux et médecine de ville ;
             • La dématérialisation des résultats des mammographies ;
             • La télé-surveillance des patients à domicile en insuffisance cardiaque ;
             • La mise en place d’un DPI commun autour de la néphrologie et la dialyse ;
             • Le dossier partagé de périnatalité ;
             • L’échange et le partage des comptes-rendus d’hospitalisation ;
             • L’accès partagé aux notes des médecins.

   IDC #FR500                                              16
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

Le plan Ma Santé 2022 est bien perçu par les régions, mais des difficultés existent

 Pour les régions interrogées, le plan “Ma Santé 2022” permet une prise de
 conscience du caractère stratégique du numérique. Elles ont une bonne
 image de ce plan car sa feuille de route est jugée claire. Toutefois, certaines     “Nous attendons avec
 régions pointent des difficultés comme :                                            impatience les spécificités
                                                                                     techniques relatives à
 • L’état d’avancement des socles technologiques nationaux sur lesquels              l’INS”.
 s’appuyer comme le Dossier Médical Partagé qui souffre de son manque
 d’interopérabilité, la Messagerie Sécurisée de Santé qui est encore loin d’être
 généralisée, ou encore le référentiel d’Identification National de Santé (INS),
 dont les spécificités techniques ne sont pas encore finalisées ;

 • Le faible montant de l’aide au financement des services numériques
 régionaux de coordination des professionnels de santé et la prise en charge
 du parcours des patients avec le programme E-parcours (150 millions d’euros)         “Je ne crois pas au
 et ses critères d’éligibilité basés sur l’importance du bassin de de population ;    planning annoncé dans le
                                                                                      cadre du plan Ma Santé
 • Les difficultés rencontrées en matière de coordination et de conduite du           2022”.
 changement au sein des GHT, ainsi que la capacité à embarquer la médecine
 libérale dans les projets numériques.

  IDC #FR500                                               17
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

Huit GHT sur dix envisagent de s’appuyer sur des initiatives régionales pour leurs projets
de gestion du parcours de santé et de coordination entre professionnels de santé

         “La vraie difficulté, c’est
         de nous donner les
         moyens financiers de nos
         ambitions”.

                         Confrontés à des contraintes budgétaires, les GHT sont preneurs d’initiatives
                         régionales susceptibles de les aider à financer leurs projets de services
                         numériques à destination des patients et des professionnels de santé. Ils sont
                         ainsi 21% à envisager de s’appuyer sur le programme E-parcours qui vise à
                         améliorer, à l’échelle des régions, la coordination entre hôpital, médico-social,
                         médecine de ville et patients, grâce à la mise en place d’outils numériques. En
                         complément, 59% des GHT envisagent d’adopter une approche mixte, à savoir
                         s’appuyer sur les initiatives de leur région, tout en développant leurs propres
                         programmes sur des pathologies ciblées à vocation plus territoriale.

IDC #FR500                                            18
OBSERVATOIRE E-SANTÉ 2019 : ÉTAT DES LIEUX ET EVOLUTIONS EN COURS

                                                             À PROPOS DE MAINCARE SOLUTIONS

             Leader de la e-Santé en France, Maincare Solutions développe depuis plus de 20 ans
             des solutions informatiques dédiées aux établissements et organisations de santé pour
             leur permettre d’assurer une prise en charge complète du patient tout au long de son
             parcours de soins et d’optimiser leurs processus administratifs, financiers logistiques et
             RH.

             Depuis 2016 et le rapprochement avec la société IDO-In, le groupe a engagé un
             mouvement profond de renouvellement technologique et accéléré ses investissements.

             Ainsi, tout en permettant aux établissements et groupements hospitaliers de mener la
             convergence de leur S.I. grâce à son socle d’infrastructures urbanisé et des solutions
             nativement multi-établissements et hautement interopérables, Maincare Solutions leur
             permet aussi d’accélérer leur ouverture vers la ville avec sa plateforme territoriale de
             production de soins Maincare IC.

             80% des régions font également confiance à Maincare Solutions pour les accompagner
             dans la prise en charge globale et coordonnée des patients sur tout le territoire.
             Cela passe en particulier par le déploiement de plateformes régionales de services
             numériques à destination des professionnels de santé et des patients : rendez-vous
             en ligne, échanges et partage de documents et comptes-rendus, préparation des
             admissions, suivi des parcours de soins ou encore télémédecine.

             Afin de proposer un accompagnement 360° aux établissements et aux régions et
             de répondre à leur côté aux nouveaux défis de transformation numérique en santé,
             la société a créé en 2016 son cabinet de conseil stratégique, Azélio Conseil, dont
             l’offre s’articule autour de quatre principaux axes : la définition de leur stratégie santé
             numérique ; la transformation des organisations et la conduite du changement ; le
             développement des usages ; la mise en œuvre des projets e-santé.

             Maincare Solutions intervient également dans le domaine de la communication
             numérique avec sa web agency spécialisée santé et bien-être, Digital Initiative.

             En l’espace de 10 ans le groupe a triplé son chiffre d’affaires (près de 80 millions d’euros
             en 2019) et ses effectifs avec aujourd’hui 700 collaborateurs, dont plus de 300 en R&D.

IDC #FR500                                              19
A PROPOS D’IDC

                IDC est un acteur majeur de la Recherche, du Conseil et de l’Évènementiel sur
                les marchés des Technologies de l’Information, des Télécommunications et des
                Technologies Grand Public. IDC aide les professionnels évoluant sur les marchés IT
                et les investisseurs à prendre des décisions stratégiques basées sur des données
                factuelles. Plus de 1 100 analystes proposent leur expertise globale, régionale et
                locale sur les opportunités et les tendances technologies dans plus de 110 pays à
                travers le monde. Depuis plus de 50 ans, IDC propose des analyses stratégiques
                pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs clés. IDC est une filiale de la société
                IDG, leader mondial du marché de l’information dédiée aux technologies de
                                                      l’information

                                                      IDC FRANCE
                                                  13 Rue Paul Valery
                                                   75116 Paris France
                                                   +33 1 56 26 26 66
                                                 Twitter : @IDCFrance
                                                  idc-community.com
                                              www.idc.com / www.idc.fr

Copyright

External Publication of IDC Information and Data — Any IDC information that is to be used in
advertising, press releases, or promotional materials requires prior written approval from the
appropriate IDC Vice President or Country Manager. A draft of the proposed document should
accompany any such request. IDC reserves the right to deny approval of external usage for any reason.
Copyright 2020 IDC. Reproduction without written permission is completely forbidden.
Vous pouvez aussi lire