COMMISSION NATIONALE DES CHEFS D'ETABLISSEMENT - 19 & 20 mars 2018 PARIS 2024 : opportunité pour la génération responsable de l'UNSS
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COMMISSION NATIONALE DES CHEFS D’ETABLISSEMENT 19 & 20 mars 2018 SYNTHESE PARIS 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS JNSS fin septembre Journée Semaine Olympique Olympique fin juin fin janvier
Ce document synthétise les travaux de la 29ème Commission Nationale des Chefs d’Etablissement (CNCE) sur la thématique « PARIS 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS ». Au sommaire : 1. Le fonctionnement participatif dans les CACE et la CNCE a. La carte de France des CACE 2018 et les Chefs d’Etablissement Référents à la CNCE b. « Paris 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS » soumis à l’étude des CACE 2. Le programme détaillé de la CNCE 2018 3. « PARIS 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS » a. Nomination de Thierry TERRET, délégué ministériel (MEN) aux Jeux Olympiques et Paralympiques b. Paris 2024 : impact et héritage c. Paris 2024 : enjeux pour le sport scolaire d. Propositions synthétisées des six groupes de travail de la CNCE 1. Le fonctionnement participatif entre les CACE et la CNCE a. La carte de France des CACE en janvier – février – mars 2018 Paris 4 Créteil Versailles Lille 35 10 12 Présence des Chefs d’établissement au sein Amiens des CACE en 2018 Rouen 10 0 Nancy- Caen Metz 28 CACE sur 31 possibles soit 90 % 15 Reims 15 2 Rennes Strasbourg 5 Orléans- 5 Nantes Tours 11 5 Dijon 7 Besançon 0 Poitiers FRANCE METROPOLITAINE 19 Lyon Clermont- 6 24 CACE sur 26 possibles soit 92,3 % Limoges Ferrand 6 11 Grenoble 5 Bordeaux Aix- 15 Marseille Toulouse Montpellier 7 10 17 Nice 5 Corse 4 Métropole 241 FRANCE ULTRAMARINE 18 3 5 5 0 0 4 CACE sur 5 possibles soit 80 % Guadeloupe Guyane Martinique Réunion Mayotte AEFE Ultramarins 31 TOTAL GÉNÉRAL 272 Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 2
Les représentants des académies présents à la CNCE 2018 Académie – Directeur du Service Régional (DSR) – Chef d’Etablissement référent (CE) CACE en 2018 Aix-Marseille – DSR : Emmanuel COTE – CE : Jean Christophe DURIVAL Oui Amiens – DSR : Bertrand BOULLENGER – CE : Stéphanie NAILLON VANBRABANT Oui Besançon – CE : Rosine CAPRISTO CACE annulée Bordeaux – DSR : Claude DERIAU REINE – CE : Julie KHIARI Oui Caen – DSR : Arnaud BIDEL – CE : Jean Claude MARIVIN Oui Clermont-Ferrand – DSRA : Laëtitia PICARD – CE : Constantin KONTAXAKIS Oui Corse – DSR : Jacques KREMER – CE : Pascal TABANELLI Oui Créteil – DSRA : Laëtitia GUICHARD – CE : Éric MASENCAL Oui Dijon – DSRA : Chantal MOURAND – CE : Bruno ISABELLON Oui Grenoble – DSR : Jackie BONNIEU-DEVALUEZ – CE : Véronique GHIGLIONE Oui Lille – DSR : Patrick BOULANGER Oui CE : Bertrand DERQUENNE – CE : Daniel HANS-JACOB Limoges – DSR : Alain BABULE – CE : Sylvie BOURDIER Oui Lyon – CE : Éric TAILLANDIER Oui Montpellier – DSR : Stéphane ARIAS – CE : Cyrille GUILLERMIN Oui Nancy-Metz – DSRA : Julien CHOFFART Oui Nantes – DSR : Thomas GRENAPIN – CE : Dominique GIRAUD Oui Nice – DSR : Pierre LENOC – CE : Yves OLICHON Oui Orléans-Tours – DSR : Marielle TYTGAT – CE : Christian PRIVAT Oui Paris – CE : Catherine DONOHUE WEILL Oui Poitiers – DSR : Vincent MICHAUD – CE : Patrick ANCEL Oui Reims – DSR : Christophe SARRE – CE : Jean-Raphaël NICAISE Oui Rennes – DSRA : Yann PESCHARD – CE : Philippe DEBRAY Oui Rouen – CE : Dominique CANTRELLE Pas de CACE en 2018 Strasbourg DSR : Catherine SCHUBNEL Oui Toulouse – DSRA : Françoise RECOURA – CE : Jérôme PACHECO Oui Versailles – DSR : Marie-Christine LEFRANC Oui CE : Yannick RATIARSON – CE : Philippe ROUX Guadeloupe – DSR : Ketty LABAU – CE : Gilbert BEAUGENDRE Oui Guyane – DSR : Jean-Pierre BEAUFORT – CE : Jean-Pierre OCTAVIA Oui Martinique – DSR : Nicole SYLVESTRE – CE : Corine NAVARO Oui Mayotte – DSR : Hervé CURRAT Pas encore de CACE Réunion – DSR : François METZ – CE : Sophie GAUDE Oui Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 3
b. « Paris 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS » soumis à l’étude des CACE L’obtention des Jeux Olympiques et Paralympiques par Paris en 2024 nous invite, par nos fonctions, à tout mettre en œuvre pour favoriser la participation des jeunes à cet évènement extraordinaire. Il était par conséquent légitime de mettre au centre de nos préoccupations ce rendez-vous qui fait rêver la jeunesse de notre pays, et parmi elle, les très nombreux élèves licenciés à l’UNSS. « Paris 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS » tel était le thème général, de la Commission Nationale des Chefs d’Etablissement 2018. Suite à la désignation de Paris, notre Président et Ministre a annoncé plusieurs mesures lors de la dernière JNSS : 1. Un réfèrent Education nationale sera nommé pour les jeux olympiques et paralympiques de 2024 ; 2. Un appel à projets « labellisation génération 2024 » sera lancé en partenariat avec le ministère des Sports à l’intention des écoles et établissements scolaires pour une mise en œuvre dès la rentrée 2018 avec un objectif d’une centaine de labels la première année ; 3. À l’école primaire, la pratique sportive sera dynamisée par le développement des AS ; 4. Au collège, le sport pour tous sera développé par la création de 1000 nouvelles sections sportives pour atteindre l’objectif de 4000 ; 5. En lycée professionnel, la création d’une filière de « métiers du sport » sera engagée ; 6. Grâce à l’UNSS, des « Olympiades scolaires » seront organisées en 2022. Cette compétition majeure de l’ISF sera organisée à la suite de plusieurs Championnats du Monde du sport scolaire : cross-country en 2018 à Paris, escalade en Ardèche et triathlon à Carcassonne en 2019 ; 7. Enfin, d’ici à 2024, 10 000 nouveaux jeunes officiels de l’UNSS seront formés pour rejoindre les 170 000 bénévoles actuels et pourront intégrer le pool de volontaires du CO de Paris 2024. Au-delà des déclarations du Ministre, les futures années scolaires seront rythmées jusqu’en 2024 par trois temps forts : Ce séminaire au siège social de la MGEN – partenaire privilégié de l’UNSS – réunissant les chefs d’établissement référents et les cadres régionaux de l’UNSS, a été l’occasion de valoriser les propositions émanant des commissions académiques des chefs d’établissement pour mobiliser, former et préparer la génération responsable de l’UNSS à l’organisation des Jeux de Paris 2024. Les propositions s’organisent autour des trois axes forts de développement de l’UNSS : A.I.R. 1 – ACCESSIBILITE : une AS ouverte à tous, voie de découvertes, de réussites et d’excellence 2 – INNOVATION : innover lors des 3 temps forts annuels de l’UNSS 3 – RESPONSABILITE : le comité directeur et le programme « Jeunes Officiels » pour expérimenter et certifier la prise de responsabilités Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 4
2. Le programme détaillé de la CNCE 2018 Le programme de la CNCE 2018, interactif et collaboratif, proposait aux chefs d’établissement référents : Une séquence de présentation de projets internes (cadres UNSS) Quatre séquence de travail par groupe (6 groupes) sur deux thématiques Deux séquences de retour des groupes Une séquence « focus sur la mise en œuvre des chefs d’établissement référents sport scolaire » Une séquence « Paris 2024 : les enjeux du sport scolaire – Héritage Paris 2024 » mêlant quatre intervenants Lundi 19 mars 2018 matin 09h00 à 10h00 Accueil à la MGEN Montparnasse (monter au 16ème étage) 10h00 à 10h05 Mot d’accueil de Roland BERTHILIER, président de la MGEN 10h05 à 10h25 180 secondes Génération 2024 : deux projets des cadres UNSS sélectionnés Alexandra SANANES (DSD Yvelines) et Aurélien CROMBEZ (DSRA Amiens) 10h30 à 11h45 Séquence n°1 (groupe) > identifier et présenter les propositions NUF (NUF : nouveau, utile, faisable) 11h45 à 12h35 Séquence n°2 (groupe) > dégager trois idées fortes et un slogan 12h40 à 13h50 Déjeuner Lundi 19 mars 2018 après-midi 14h00 à 14h50 Paris 2024 : les enjeux pour le sport scolaire - Héritage Paris 2024 Laurent PETRYNKA, directeur de l’UNSS et président de l’ISF Thierry TERRET, délégué ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques Bernard ANDRE, IGEN EPS Marie BARSACQ, directrice « impact et héritage » candidature Paris 2024 15h00 à 15h30 Les Chefs d’établissement référents sport scolaire : deux exemples académiques 15h40 à 16h30 Séquence n°3 (groupe) > préparer l’animation pour la plénière le 20/03 Préparer l’animation par les chefs d’établissement : un exposé en 180 secondes 16h35 à 17h30 Séquence n°4 (groupe) > la CACE : composition, missions, pilotage ? Préparer l’animation par les chefs d’établissement : un exposé en 180 secondes Mardi 20 mars 2018 matin 9h00 à 11h00 Séquence n°5 (plénière) > présentations en 180’’ puis échanges 5’ 09h00 à 09h15 Groupe 1 09h20 à 09h35 Groupe 2 09h40 à 09h55 Groupe 3 10h00 à 10h15 Groupe 4 10h20 à 10h35 Groupe 5 10h40 à 10h55 Groupe 6 11h00 à 11h15 Pause au salon plein ciel 11h15 à 12h15 Séquence N°6 (plénière) > cahier des charges de la CACE Propositions des 6 groupes en 180’’ 12h30 à 14h00 Déjeuner Mardi 20 mars 2018 après-midi 14h00 à 15h00 QUIZ KAHOOT sur les JOP 15h00 à 15h30 Clôture du séminaire par Laurent PETRYNKA, Signature convention FFDF-UNSS en présence de Franck LEYGUES (président FFDF) et Ludovic ROMANO (délégué technique UNSS). Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 5
3. « PARIS 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS » Les propositions qui émanent de la concertation de l’ensemble des Chefs d’Etablissement Référents Sport Scolaire des académies s’appuient sur : Le retour des CACE 2018 sur la thématique Paris 2024 : opportunité pour la génération responsable de l’UNSS La nécessité de créer du lien entre tous les acteurs dans la perspective des JOP de Paris 2024 Les interventions coordonnées de Marie BARSACQ, Thierry TERRET, Bernard ANDRE et Laurent PETRYNKA Marie BARASACQ Thierry TERRET Bernard ANDRE Laurent PETRYNKA Directrice « impact et héritage » Délégué ministériel aux Jeux Inspecteur Général de Directeur de l’UNSS candidature Paris 2024 Olympiques et Paralympiques l’Education nationale, EPS Président de l’ISF a. Nomination d’un délégué ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques Suite à la désignation de Paris pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, Thierry TERRET, historien français, spécialiste de l’histoire du sport, a été nommé délégué ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques, représentant le ministre de l’Education nationale et la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le 11 avril 2018. Retrouvez son Intervention complète lors de la CNCE en annexe 1 de ce document. b. Paris 2024 : impact et héritage Un héritage durable La magie de l’Olympisme se lit implicitement dans le regard des athlètes. Elle se mesure également, pour une ville, une région et un pays, en retombées directes et indirectes. Les Jeux Olympiques et Paralympiques possèdent ce pouvoir unique de changer la société, accélérer le développement d’un territoire, générer de l’activité économique et améliorer l’environnement. Leur impact et leur héritage se révèlent durables et intenses. A Paris, comme en Ile-de-France et dans le reste du pays, il y aurait un avant et après 2024. La France en serait transformée, pour toujours. Les Jeux, comme accélérateur économique et territorial Les Jeux constituent par leur retentissement, leur impact médiatique (3,7 milliards de téléspectateurs, 25000 journalistes) un formidable outil de promotion internationale pour le pays hôte. L’accueil des Jeux sera ainsi une opportunité exceptionnelle pour favoriser l’activité économique, promouvoir la France, ses territoires, ses savoir-faire, développer l'activité touristique et amplifier son rayonnement au niveau international. Les entreprises pourront exporter leurs expertises démontrées et mises en pratique à l’occasion des Jeux. En outre, l’excellence de l’organisation ouvrira de nouveaux marchés aux entreprises à l'international. C’est tout le secteur économique du pays hôte qui profitera pleinement de « l’effet Jeux » : l’emploi, l’investissement, la consommation… L’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques est également territorial. Le doute n’est pas permis : les Jeux laissent des traces durables partout où ils passent. Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 6
Les Jeux : un héritage territorial En 1992, à Barcelone, les Jeux ont permis d’aménager le littoral et d’ouvrir la ville vers la mer. A Sydney, en 2000, ils ont contribué à la création d’un nouvel espace de loisirs, de vie et de travail, Homebush, où sont aujourd’hui installées 130 entreprises employant 12 000 personnes. En 2012, à Londres, ils ont aidé à aménager et dynamiser un quartier tout entier, East London, où se dresse aujourd’hui le plus grand centre commercial d’Europe. A Paris, en 2024, les Jeux Olympiques et Paralympiques s'intègreraient parfaitement dans les plans à long terme du territoire, et en particulier de l'axe Paris Seine-Saint-Denis. Ils en accéléreraient le processus, notamment sur le plan des transports, offrant aux Franciliens un réseau plus dense et modernisé. Ils transformeraient de façon visible et durable la Seine-Saint-Denis, le territoire le plus jeune et le plus cosmopolite de France. En choisissant d’y bâtir le Centre aquatique, le village des athlètes et celui des médias, Paris 2024 a fait le pari d’en faciliter la mutation. Le quartier actuel de Pleyel Bords de Seine serait modernisé. Les 17 000 lits du Village Olympique et Paralympique et les 4 000 lits du Village des médias constitueraient l’un des signes les plus concrets de l’héritage des Jeux. Au total, pas moins de 5 000 logements nouveaux seront construits et mis au service de la population, au cœur d’un territoire qui présente une forte demande en logements. Les Jeux constitueront également un puissant levier au service des progrès des territoires attendus par la population. Les Jeux, comme facteur de progrès social Sept années s'écoulent entre la désignation d'une ville par le CIO et le début des épreuves. L’âge de raison, dit-on. Surtout, celui de nouer des relations plus fortes que jamais entre les différentes parties prenantes : les ministères chargés de l’Education nationale et de la Jeunesse et des Sports, le CNOSF, le CPSF et les fédérations sportives. Une période propice à la mise en place de dispositifs innovants à destination de la jeunesse pour promouvoir et développer le sport et ses valeurs. Citons, parmi les projets déjà identifiés par Paris 2024 et ses partenaires, un programme national d’éducation à la citoyenneté au travers des valeurs olympiques, un concours national autour de la culture olympique dans les établissements scolaires français, ou encore un plan national de promotion des valeurs de l’Olympisme à l’occasion des journées olympique et du sport scolaire, des compétitions de jeunes et des grands évènements sportifs organisés en France. Pour le mouvement associatif, traditionnellement très dynamique en France, accueillir des Jeux Olympiques et Paralympiques permet de décupler l’engagement bénévole. Les Jeux et l'engagement bénévole Aux Jeux de Sydney, en 2000, 50 000 volontaires avaient répondu à l’appel des organisateurs. Une mobilisation sans égale dans l’histoire du pays. A Sotchi, en 2014, les JO d’hiver ont contribué à initier au volontariat une population russe historiquement peu familière de l’engagement associatif. A Rio, pas moins de 70 000 volontaires ont été recrutés par le Comité d’organisation des Jeux de 2016. Développer l’engagement citoyen chez les jeunes, en le considérant comme une véritable matière dans le cursus scolaire et universitaire constitue par exemple un objectif auquel Paris2024 doit contribuer. Autre effet des Jeux sur la société : le développement de la pratique sportive. Les Jeux restent avant tout une fête du sport et de l’effort. Leur impact médiatique, avant et pendant l’événement, contribue à promouvoir les bienfaits du sport sur la santé, en termes de traitement et de prévention. A ce titre, l’opération « Sentez-vous sport » lancée par le CNOSF en 2010 pourra servir de levier pour poursuivre la progression. Elle vise à encourager les Français à pratiquer une activité physique régulière. Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 7
Enfin, enjeu majeur d’une organisation des Jeux : l’accessibilité des équipements. La France peut profiter de l’événement pour rattraper son retard dans ce domaine tellement important de la société. Les sept années de préparation des Jeux permettront de mettre le réseau de transport, les installations sportives, les édifices culturels, en conformité avec les règles d’accessibilité universelles. Ensuite, les deux semaines de Jeux Paralympiques contribueront à coup sûr à modifier le regard de la société sur le handicap. Les expériences passées l’ont démontré de façon souvent spectaculaire, les personnes en situation de handicap ne sont plus perçues avec le même regard après des Jeux Paralympiques. L’équipe de candidature de Paris 2024 a ainsi imaginé de proposer un vaste programme de manifestations sportives et culturelles sur le thème « Vivre ensemble, jouer ensemble », associant sport et théâtre et mêlant la population française dans son ensemble. Les Jeux, comme vecteur d’excellence environnementale Paris 2024 contribuera à avancer vers une société durable qui préserve son capital en mobilisant tous les savoir-faire français pour faire des Jeux un formidable laboratoire d’innovations durables. Le Village olympique et paralympique et le Village des médias seront ainsi des modèles exemplaires de la ville intelligente de demain. La Seine sera rendue propre à la baignade et servira de décor aux épreuves olympiques de Triathlon et de natation en eau libre pour lesquels les compétiteurs s’élanceront devant la Tour Eiffel pour le parcours de natation. « En 2024, les Jeux mettront Paris en Seine », a promis son maire, Anne Hidalgo. Belle formule. Formidable projet. Paris 2024 capitalisera également sur le pouvoir unique des Jeux et sur l’impact des athlètes auprès des plus jeunes pour sensibiliser au développement durable, et ainsi contribuer à changer les comportements. Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 8
c. Paris 2024 : enjeux pour le sport scolaire Les JOP de Paris 2024 constituent une opportunité exceptionnelle pour l’UNSS en termes de visibilité, de projets, d’innovations, de partenariats, d’émulation et d’échanges, notamment avec les pays étrangers. VISIBILITE PROJETS INNOVATIONS PARTENARIATS EMULATION ECHANGES Il y a beaucoup à gagner. Le plan national du sport scolaire actuel 2016-2020 laissera place à celui de l’Olympiade suivante 2020-2024. Les orientations et les mises en œuvre choisies seront décisives pour positionner l’UNSS au cœur du système sportif français : ses valeurs, ses métiers, son organisation, ses bénévoles, ses projets et bien entendu la pratique sportive pour tous et celle des athlètes de haut niveau. VALEURS METIERS DU SPORT ORGANISATION & PROJETS DU SPORT FRANÇAIS BENEVOLAT PRATIQUE SPORTIVE POUR TOUS HAUT NIVEAU PARTAGE et REUSSITE : Une stratégie définie en trois lettre : AIR Deux valeurs fondatrices de l’UNSS ACCESSIBILITE INNOVATION RESPONSABILITE Les objectifs de l’UNSS liés aux enjeux Asseoir le cycle 3 comme ciment de la continuité école-collège (organisation d’Olympiades du cycle 3) Mobiliser les AS autour des valeurs olympiques pour favoriser la continuité entre cycles Ouvrir les AS aux parents d’élèves et à d’autres animateurs de la communauté éducative Positionner le programme « vers une génération responsable » comme priorité d’AS Susciter des vocations dans les métiers du sport Augmenter le nombre des pratiquants surtout chez les filles Cibler les jeunes éloignés de la pratique Développer les échanges internationaux Mobiliser les lycées français de l’étranger en les incitant à participer aux JIJ et aux CF Développer les échanges d’élèves et d’expertise dans le cadres des accords bilatéraux avec les homologues étrangers du sport scolaire S’emparer de l’organisation de Grands Evènements Sportifs Internationaux Engager la candidature française sur la Gymnasiade 2022 (School Summer Games) Obtenir des résultats lors des compétitions internationales du sport scolaire Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 9
L’avis de Bernard ANDRE, IGEN EPS LISIBILITE, EDUCATION et AMBITION sont les trois mots à retenir : LISIBILITE o Nécessité de conserver l’aspect culturel des Activités Physiques Sportives et Artistiques o Dispositifs qui existent au sein de l’EPLE : SSS / AS / Complément /SHN / projets sportifs. o Aménager / allègement (Classe à Horaires Aménagés Danse, c’est aménagement allégé) o S’appuyer sur l’existant : ce qui se fait déjà en EPS o Faire fonctionner les COPIL (SSS, SHN) o Conventions EDUCATION o Le pratiquant, le spectateur averti et critique, le futur dirigeant, l’engagement associatif o Les 5 Compétences Générales : moteur, culture, santé, méthodologie, social / socle / bac 2021 o Interclasses projet olympiades o Parcours sport, olympique AMBITION o JOP PARIS 2024 : levier réel pour tout projet o Mention Complémentaire (MC) et voie professionnelle métiers du sport o Pratique physique et sportive pour tous et toutes Aujourd’hui : 25% de licenciés dans les collèges, 15% dans les lycées o 1000 SSS, CHAS (Classes à Horaires Aménagés Sport) La Mention Complémentaire Animation-gestion de projet dans le secteur du sport (MS) Parcoursup / taux de pression : Bordeaux avec 362 demandes, Poitiers avec 118 demandes, Lille 144 / mission plus large / BTS (cf demande des BPJEPS / blocs de compétences) MC MC et JO24 (rappel comité organisation Euro 2016 demande de jeunes formés / sécurité, accueil / hôtellerie …) MC / voie pro / sécurité ; accueil, vente, commerce, évènementiel (organisation, billetterie, sécurité, accueil, réception, environnement, communication, encadrement sportif) d. Propositions des 6 groupes de travail de la CNCE Les Chefs d’Etablissement Référents Académiques à la CNCE ont pris connaissance et sélectionné les meilleures propositions des Commissions Départementales des Chefs d’Etablissement (CDCE) et Commissions Académiques des Chefs d’Etablissement (CACE). Académies Groupe 1 DOM : Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte Groupe 2 Aix-Marseille, Nice, Corse, Grenoble, Lyon, Clermont-Ferrand Groupe 3 Bordeaux, Poitiers, Limoges, Montpellier, Toulouse Groupe 4 Orléans-Tours, Nantes, Rennes, Caen, Rouen Groupe 5 Lille, Amiens, Créteil, Paris, Versailles Groupe 6 Besançon, Dijon, Reims, Nancy-Metz, Strasbourg Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 10
Favoriser l’Accessibilité des Associations Sportives et de l’UNSS Proposition Accessibilité n°1 Ambassadeurs de l’AS Fraternité - inclusion de toute la communauté éducative S’engager au sein d’une AS, c’est aussi en être l’AMBASSADEUR. Notion d’ambassadeur, notion d’identité : 1 licencié élève / adulte, ou adulte / élève…F/G, Jeune en situation de handicap / valide, 1 nouvel arrivant/migrant… partenaire/licencié ou l’inverse… Liens inter-degrés. Chaque AS personnalise l’évènement Promouvoir par ses pairs pour ramener du monde dans le projet ESPRIT PARIS 2024 Projet AS / Semaine de l’olympisme PARRAINAGE par des élèves licenciés et futurs élèves non licenciés Implication en amont du projet et le jour même Proposition Accessibilité n°2 Guider – Associer – Partager PARRAINER pour changer de regard sur : le handicap, les allophones, la pratique féminine, les non licenciés Chaque licencié(e) est parrain (ou marraine) d’un(e) jeune en situation de handicap ou d’un(e) jeune allophone, d’un(e) jeune non licencié(e) Proposition Accessibilité n°3 Projets d’AS & de l’EPLE autour de l’Olympisme Mobiliser la communauté éducative sur les valeurs de l’Olympisme Favoriser les parrainages de toutes sortes L’Olympisme au cœur des projets imbriqués de l’AS et de l’EPLE Une AS ouverte sur le monde sportif, économique, culturel Travaux inter disciplinaires, temps forts au sein de l’établissement Solliciter les sportifs de haut niveau des établissements et / ou districts Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 11
Favoriser l’Innovation au sein des Associations Sportives affiliées à l’UNSS Proposition Innovation n°1 Développer la culture Olympique Profiter des trois temps forts de l’UNSS pour multiplier les animations autour de l’Olympisme Animations internes – entre un collège et les écoles de secteur – entre un lycée et les collèges de secteur Journée Nationale du Sport Scolaire fin septembre Semaine Olympique fin janvier Journée de l’Olympisme fin juin Proposition Innovation n°2 Organiser des Olympiades scolaires de l’AS avec le 1er degré Susciter l’envie auprès de tous les élèves. Organiser un évènement qui a pour but de permettre aux élèves de s’approprier les JOP Labellisation des SHN Evènement transversal avant et pendant les JOP Proposition Innovation n°3 Rédaction du Serment Olympique Rédaction par chaque AS de son serment Olympique (travail interdisciplinaire, écriture collaborative) Travail spécifique sur le serment Olympique (histoire, valeurs ...) Valoriser les productions d’élèves (exposition des productions lors des 3 temps forts) Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 12
Favoriser la Responsabilité des jeunes licenciés UNSS dans les AS Proposition Responsabilité n°1 : Former le jeune supporter Dans chaque AS, créer un groupe de supporters Former avant, pendant et après la manifestation Être un spectateur averti et actif (sécurité, secourisme, animation, création de banderoles, etc.) Proposition Responsabilité n°2 Intégrer Paris 2024 dans les 3 parcours Nourrir le parcours de l’élève par l’appropriation et le partage des valeurs de l’Olympisme Déclarer l’AS incontournable et valoriser le parcours et l’engagement du licencié Chaque AS est le support de ce projet : AS / Etablissement Mise en cohérence du projet d’AS avec le projet d’établissement Proposition Responsabilité n°3 Former les jeunes bénévoles Dans chaque AS, former des binômes de jeunes bénévoles en vue des JOP Paris 2024 1 CV de candidature (intégré dans Folios) Rayonner, diffuser, faire connaître Désigner un binôme (garçon / fille) référent Paris 2024 dans chaque AS Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 13
Annexe 1 intervention de Thierry TERRET, Délégué ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques « Quelques heures à peine après le feu d’artifice géant qui a clos les Jeux paralympiques de Pyeongchang, il n’est pas inutile de rappeler combien l’organisation d’un événement sportif majeur comme les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques crée pour celui qui en a la charge une obligation : offrir au monde les meilleures conditions d’expression du talent humain dans le domaine du sport. Mais cette contrainte, acceptée par le fait même d’avoir porté une candidature, est en réalité largement compensée par l’effet d’aubaine que constituent les Jeux. Par sa concentration dans le temps et l’espace, par sa puissance médiatique et économique, la parenthèse olympique est devenue un accélérateur d’histoire qui fait converger les attentes les plus diverses. Quels que soient les contextes qui, depuis les Jeux renouvelés d’Athènes en 1896, ont constitué leur arrière-plan, les Olympiades modernes ont ainsi fait l’objet d’enjeux sportifs, évidemment, mais aussi d’enjeux politiques et diplomatiques, d’enjeux économiques, industriels et touristiques, d’enjeux urbanistiques, environnementaux et d’aménagement du territoire, ou encore d’enjeux sociétaux et culturels. Il serait d’ailleurs bien présomptueux d’imaginer pouvoir tout maitriser ou anticiper d’abord parce que la confrontation de ces multiples perspectives entre elles n’est pas dénuée de contradictions et d’ambiguïtés. Telle ambition économique sera-t-elle par exemple toujours cohérente avec tel ou tel enjeu environnemental ou culturel ? Et un même volet peut en outre présenter de fortes incongruités selon les niveaux. Ainsi en est-il d’attentes en matière d’aménagement du territoire qui peuvent entrer en dissonance entre les niveaux local, régional et national. Ensuite parce que les attentes ne sont pas réduites au seul pays hôte et peuvent ainsi se retrouver en parfaite opposition, à commencer par les enjeux liés à la performance sportive elle-même. Enfin, parce que l’histoire même de ces rendez-vous quadriennaux a montré qu’existaient des effets escomptés et réalisés, des effets escomptés et non atteints ou largement différés, mais aussi des effets inattendus, parfois positifs, parfois négatifs, parfois les deux à la fois selon la position à partir de laquelle on considère l’événement ! Dans leur version anticipée, positive, durable et maitrisée, ces effets d’entraînement - ou ces impacts - sont pourtant désormais intégrés dans le cahier des charges que le CIO impose aux villes candidates l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, à travers ce que le langage olympique dénomme « héritage », qu’il s’agisse de l’héritage matériel, ou celui, bien plus délicat à appréhender, de l’héritage immatériel. Dans cet esprit, la candidature de Paris 2024 repose clairement sur le parti-pris de faire bénéficier la jeunesse française d’un « effet JOP », qui invite notamment l’Ecole à s’interroger sans attendre sur les opportunités à valoriser non seulement pendant les semaines olympiques, mais aussi et surtout pendant l’Olympiade et demi qui nous sépare encore de l’événement. Passerelle privilégiée entre le système scolaire et le mouvement sportif, le sport scolaire constitue à l’évidence l’un des leviers les plus pertinents à mobiliser. Pour l’UNSS, ces opportunités pourraient alors relever de trois grands registres au moins : celui des infrastructures, celui des pratiques, et celui des valeurs. La question de l’héritage des équipements sportifs, d’abord, suppose de distinguer les infrastructures directement liées à l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques sur les sites franciliens comme sur ceux des régions concernées, et les infrastructures dont la construction ou la réhabilitation est envisagée dans les prochaines années pour profiter d’un probable engouement supplémentaire pour la pratique sportive. Dans tous les cas, il ne pourra y avoir héritage pour le sport scolaire qu’à deux conditions. D’une part, que soit bien prise en compte l’adaptation des espaces et équipements à un public qui n’est pas celui de l’élite, mais celui de nos collèges et de nos lycées ; d’autre part, que soit pensée en amont l’accessibilité de ces infrastructures dans une problématique de mobilité pour les activités scolaires et périscolaires. Le second registre dont l’UNSS peut espérer tirer bénéfice avec l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques est celui de la pratique elle-même. L’histoire des grandes compétitions internationales nous l’a en effet largement démontré : dans le cas d’un sport donné, l’impact sur le nombre de licenciés pour le pays organisateur peut être très significatif dans la mesure où la médiatisation de l’événement est au rendez-vous, ce qui sera évidemment le cas pour les JOP ne 2024. Les mécanismes à l’œuvre sont ici connus, qui mêlent fierté nationale et identification aux champions dans une forme d’émulation qui peut, à certaines conditions, déclencher la décision individuelle de s’engager dans la pratique sportive, voire l’acte d’adhérer à une structure associative. Pierre de Coubertin lui-même avait d’ailleurs souligné combien la raison d’être des Jeux olympiques procédait de cette nécessité de promouvoir la pratique de masse, et non l’inverse : « Pour que 100 se livrent à la culture physique, affirmait-il en 1935 au crépuscule de sa vie, il faut que 50 fassent du sport ; pour que 50 fassent du sport, il faut que 20 se spécialisent ; pour que 20 se spécialisent, il faut que 5 soient capables de prouesses étonnantes ». Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 14
Mais les leçons de l’histoire sont plus ambiguës. Elles montrent que l’effet d’émulation sur la pratique sportive est limité dans le temps et peut même s’estomper un à deux ans après l’événement. Autrement dit, Paris 2024 pourrait bien constituer une opportunité pour le développement de la pratique sportive, associative comme scolaire, mais le levier olympique sera d’autant plus fort - et durable - que son impact aura été anticipé et qu’une politique d’accompagnement systématique en amont et en aval de l’événement aura été déployée. Enfin, la question des valeurs ne doit pas être négligée. Les valeurs promues par l’olympisme ont certes évolué ; elles ont fait et font toujours l’objet de réflexions divergentes, mais un corpus ressort néanmoins, qui place au cœur du projet olympique un certain nombre d’ambitions : perfectionnement personnel, respect, tolérance, paix, universalisme, inclusion, etc., que le CIO lui-même a tenté de définir en faisant de la trilogie « Excellence, respect, amitié » la nouvelle carte d’identité de l’Olympisme. Si l’on suit Konstantinos Georgiadis, alors doyen honoraire de l’Académie Internationale Olympique lorsqu’il affirmait que « l’Education olympique doit être une éducation qui façonne une conscience démocratique », alors pour l’UNSS, le repositionnement idéologique de l’institution olympique doit servir de stimulation pour poursuivre et renforcer son travail éducatif historique de mise en relation entre pratique sportive et éducation citoyenne, autrement dit d’émancipation. Le projet de formation de jeunes officiels en masse en constitue un excellent exemple. Et si les Jeux olympiques et paralympiques se détournent parfois des idéaux qui les ont portés, alors il ne faut pas hésiter à refonder la compétition sportive elle-même pour que s’y expriment plus et mieux les valeurs d’humanisme pour nos adolescents et adolescentes. Le CIO s’y est d’ailleurs essayé en mettant en place des Jeux olympiques de la Jeunesse dont le principe a été arrêté en 2007 pour une première édition trois ans plus tard à Singapour. Mais les Gymnasiades sont sans doute une occasion encore plus déterminante d’afficher et d’affirmer les valeurs de l’Olympisme pour la jeunesse. La France a organisé la Gymnasiade à quatre reprises dans l’histoire… soit autant de fois que les Jeux olympiques (Paris 1900, Paris-Chamonix 1924, Grenoble 1968, Albertville 1992) : à Orléans en 1976, à Lille en 1982, à Nice en 1986, à Caen en 2002. Il nous reste donc 6 ans pour envisager d’accueillir à nouveau la jeunesse du monde scolaire, comme un clin d’œil en même temps qu’un appel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Pour l’UNSS, on le voit, les défis sont multiples pour faire des JOP 2024 un levier : cela passera par un effort de formation des Jeunes officiels, de promotion des valeurs de citoyenneté sportive et de valorisation du savoir-faire organisationnel dans l’accueil de grandes manifestations. Mais cela pourrait aussi se traduire par une réflexion sur les contenus, les démarches et les conditions du développement du sport scolaire. L’organisation de temps forts dans le calendrier n’exclut évidemment pas le travail en profondeur, dans le quotidien des AS dont vous avez la responsabilité, mesdames et messieurs les chefs d’établissement. La réflexion sur le rôle des Commissions académiques, à laquelle vous êtes invités dans les ateliers de cette Commission nationale des chefs d’établissement, doit y contribuer. Je vous souhaite donc d’excellents travaux pour que l’UNSS tire bénéfice des JOP de Paris et, inversement, pour que la double manifestation olympique puisse profiter d’une image bienveillante et d’attentes positives chez nos élèves et nos enseignants. En ma qualité de délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, soyez assurés que je lirai vos conclusions avec le plus grand intérêt ». Thierry TERRET Jérôme GILOT, Directeur national adjoint en charge de la CNCE, mai 2018 15
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