Plaisance Revue de Presse Septembre 2017 - L'UNAN

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Plaisance Revue de Presse Septembre 2017 - L'UNAN
Port de plaisance de Joinville-le-Pont ( LP/C.N)

  Plaisance
Revue de Presse
Septembre 2017
            Ministère de la Transition écologique et solidaire

 Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques
                 Tour Séquoia – 92055 La Défense Cedex
                 csnpsn@developpement-durable.gouv.fr
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Revue de Presse

                                        SOMMAIRE

Fiscalité :-------------------------------------------------------------------------1
Grande plaisance
Nautisme :------------------------------------------------------------------------2
ENVSN
Industrie Nautique : -----------------------------------------------------------8
Embellie ; Zodiac ; emplois
Ports de Plaisance :-----------------------------------------------------------11
Port-Brétignolles ; Porto-Vecchio ; Centuri ; Jard Bourguenay
Environnement----------------------------------------------------------------20
Corse; Arguin ; Porquerolles
Fluvial :-------------------------------------------------------------------------23
Meaux ; Basse-Ham ; Joinville-le-Pont ; Wanbrechies
Grande Plaisance :------------------------------------------------------------30
Yachting ; Sète ; Corse
Salons :--------------------------------------------------------------------------40
Cannes
International :-----------------------------------------------------------------42
Ibiza ; Tanger ; Canada

         Revue de Presse Plaisance du CSNPSN – Septembre 2017
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Fiscalité

 Le décret sur la grande plaisance suspendu, l'industrie nautique
                   obtient des garanties de l'État

Catherine Lioult 12/09/2017

Les professionnels du nautisme rassurés, après une réunion interministérielle. / ©
PATRICE COPPEE / AFP La fédération des industries nautiques ( la FIN ) a le sourire.
Elle a expliqué sur son site qu'elle avait reçu des garanties de l'Etat concernant un
décret qui faisait grincer des dents depuis le début de l'été. L'application du décret est
suspendue, dans l'attente d'un nouveau texte, dans les semaines à venir.
Il s'agit d'une décision de principe, annoncée par le premier ministre Edouard Philippe
à l’issue d’une première réunion interministérielle qui s’est tenue vendredi 8
septembre.

        Un décret qui vide les ports de la méditerranée selon les professionnels

Le quai des milliardaires au port Vauban à Antibes / © France 3 Côte d'Azur

Les professionnels du nautisme déploraient l'application stricte par la France d'un arrêt
européen sur la taxation du gasoil et un récent décret de mars 2017 imposant aux
armateurs de cotiser pour leurs marins résidents en France au delà de trois mois.
La conséquence a été immédiate : les propriétaires de bateaux de grande plaisance sont
partis cet été vers l'Italie ou l'Espagne, où la fiscalité et la réglementation sociale est
plus avantageuse.
                   120.000 emplois en Provence-Alpes-Côte-d'Azur

La filière Grande Plaisance ou Yachting représente, dans le monde, 5 600 yachts de
plus de 30 mètres qui génèrent 27 milliards d'euros de retombées économiques. En
France, 1/3 de la flotte mondiale évolue entre Provence Alpes Côte d'Azur et Corse.
Cette annonce tombe à pic, le jour de l'ouverture du Cannes Yachting festival et
avant la Monaco Classic Week.
            Une participation de tous les acteurs, pour un texte consensuel

Une prochaine réunion interministérielle se tiendra dans une dizaine de jours.
La FIN appelle ses partenaires et l’ensemble du monde de la Grande plaisance à
participer activement à ses côtés à cette nouvelle réforme qui devrait être entérinée lors
du projet de loi de finances de la sécurité sociale en novembre prochain.

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Nautisme

               Et si on réinventait la façon d’aller en mer ?

Sep 14, 2017

Il est difficile de comparer les américains et les français dans leur façon d’aller la mer
et distribuer les bons et les mauvais points n’est pas le sujet du jour. Par contre,
observer ce qui se passe de part et d’autre de l’Atlantique peut se révéler être très
intéressant.
L’engouement pour le stand up paddle , de même que la passion pour la pêche sont
deux points commun entre l’Europe et les Etats-Unis. On peut cependant mettre au
crédit de nos cousins américains un savant mélange d’enthousiasme et de pragmatisme
et une capacité à ne pas s’embarrasser de préjugés ou de considérations périphériques
qui bloquent souvent les réflexions européennes pour ne pas dire françaises. Résultat,
imaginer partir à la pêche sur une planche de stand up ne leur pose pas de problème
bien au contraire, il transforme cette envie en opportunité de développer un engin
adapté.
On pourrait faire rapidement la liste des points discutables bien que ça nous semble un
peu stérile :
    •   il n’y a pas de lien entre le SUP et la pêche
    •   les américains mettent des moteurs partout
    •   c’est un jet ski
    •   c’est moins stable qu’un Zodiac
    •   il y a déjà des kayaks équipés pour la pêche
    •   Limité aux plans d’eau plat
Si on le jugeait comme une nouvelle proposition, une matière à réflexion :
    • voyons le comme un bateau ultra-léger. Il a plus petit moteur que la plupart des
      embarcations. Peut devenir électrique
    • son prix peut être plus accessible que le plus petit des semi-rigides
    • il peut être utilisé à la rame
    • la pêche est un loisir grand public en plein renouvellement.
    • Evidemment, c’est limité au beau temps. Mais la plupart des gens pratiquent en
      été
    • c’est une nouvelle proposition. Le nautisme doit s’adresser aux non-clients,
      renouveler son imaginaire
Cette vidéo produite par la marque BOTE, au delà de son petit coté débridé est
instructive à plus d’un titre, c’est notre point de vue. Nous sommes vraisemblablement
à une époque charnière en ce qui concerne les loisirs nautiques. Aussi passionnante et
emblématique soit la voile, elle souffre aujourd’hui pour plusieurs raisons : difficulté
d’accès, complexité, coût d’achat et d’entretien. Par ailleurs, la surexposition
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Nautisme
médiatique et culturelle de la navigation à la voile a, en quelque sorte, imposé un récit
et un style de pratique qui n’est tout simplement pas (ou de moins en moins) à la
portée du plus grand nombre et ce ne sont pas les sites de partages de bateaux qui
changeront la donne. Le résultat ? La réalité du marché français est depuis longtemps
celle du petit bateau à moteur de moins de huit mètre et que toute forme de divergence
est assez mal accueillie. L’innovation existe, mais elle n’est pas très inconoclaste,
bloquée par des schémas trop traditionnels (l’indéboulonnable pêche-promenade, la
bateau familiale avec les portes cannes et la glacière mais aucune personnalité) ou trop
élitistes (aujourd’hui le foil).
C’est dans cette optique qu’il faut voir ce petit film marrant. Rien ne laisse entrevoir
que ce genre d’engin puisse trouver un écho en France justement à cause des
préjugés culturels, mais avouez que c’est carrément enthousiasmant. Qui n’aurait pas
envie de tester ce Bote Rover autour de Porquerolles ou des Glénans, voire dans le
golf du Morbihan ? Seul ou à deux. Ou en flotte… Ce type d’engins légers qui propose
un autre type de pratique pourrait rencontrer le succès. La France n’est pas la Floride
mais elle regorge de plans d’eau calmes, de baies magnifiques, de plages de rêves, de
criques fabuleuses. Qui ne rêverait pas d’avoir une petite embarcation en phase avec
l’air du temps (peu polluante car peu motorisée), polyvalente, facile à utiliser, dans
l’absolu moderne car innovante.
N’y a t-il pas en France la possibilité de promouvoir la pratique maritime d’une autre
façon qu’en mettant en avant le bateau habitable, l’indéboulonnable Laser ou le bateau
à moteur (qui doit être habitable aussi quand la majeure partie des utilisateurs sortent à
la journée) qui hésite entre le suréquipement pour la famille, la surpuissance, le luxe à
outrance mais qui jamais ne sort de son formatage.
En envisageant aussi le stand up paddle comme un engin propre à la navigation, les
américains font table rase des formats et des schémas et surtout cette vidéo donne à
voir une façon de l’envisager qui pourrait tout à fait se dupliquer en France ou en
Europe.

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Nautisme

                   Vents mauvais à l'ENVSN Quiberon

27 septembre 2017

L'Ecole nationale de voile de Quiberon est aujourd'hui dans la tourmente : des choix
sans doute douloureux devront être faits.

 L'Ecole nationale de voile de Quiberon est menacée de fermeture après un rapport de
   la Cour des Comptes qui pointe la perte de sa vocation d'école nationale, sa sous-
 activité chronique et le coût de fonctionnement de cet établissement public lancé en
                                         1970.

L'enquête
La cour a donc examiné les comptes et la gestion de la Fédération française de voile
(FFV) et de l'École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) pour les
exercices 2005 à 2014. Elle a actualisé ses contrôles par une enquête en 2016 sur les
soutiens de l'État aux sports de voile.

Le rapport
Le rapport conclut que la FFVoile a « trouvé sa place » mais que l'ENSV, surnommée
la « belle endormie » par ses détracteurs, « voit son activité décliner ». Selon le
rapport, l'ENSV, où les changements d'équipes de direction ont été fréquents et où les
taux d'absentéisme et de maladie sont élevés depuis 2012, ne remplit plus ses
différentes missions, notamment de formation. Que, depuis 2014, les équipes
nationales ne s'y entraînent plus. En clair, que l'Ecole nationale n'est plus un outil
adapté, qu'elle se retrouve en concurrence avec la FFVoile et surtout qu'elle manifeste
une dépendance croissante aux subventions de l'État.

Les chiffres
L'Etat finance l'ENVSN Quiberon et la FFVoile, à hauteur de 4,1 M€ pour la première
et 7,4 M€ pour la deuxième. Or, les ressources de l'Ecole nationale tournent autour de
1 M€ pour un budget de fonctionnement de 5,3 M€, dont 70 % de masse salariale (70
salariés). Depuis 2009, l'Etat a augmenté son soutien de 26,5 %, soit un taux de
dépendance à la subvention de 80 %, alors que le taux moyen d'occupation des
chambres est de 30 %.
L'avenir
L'ENSV n'a plus le choix. Soit elle évolue, soit elle ferme. C'est ce que préconise le
rapport qui propose une solution : « La Cour recommande de définir, conjointement
avec le Conseil régional de Bretagne, les modalités d'un rattachement organique de
l'école au Campus de l'excellence sportive de Bretagne (NDLR : ex-Creps de Dinard)
». La Région Bretagne y est favorable, l'ENVSN pourrait intégrer le campus en tant
que membre. « On doit trouver des synergies entre l'ENVSN et le campus. Un
rapprochement oui, mais il faut définir les conditions. On attend les nouvelles
directives de la ministre », explique Pierre Pouliquen, vice-président de la Région
Bretagne, en charge des Sports et de la Jeunesse.
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Nautisme

L'avis de la ministre
La ministre des Sports, Laura Flessel, s'est exprimée sur le sujet le 11 septembre. Elle
soutient le rapprochement avec le campus et souhaite que l'Ecole nationale reste à
Quiberon. « Ce transfert de compétences devra obligatoirement être associé à la mise
en place des mesures de compensation financière au bénéfice de la région », écrit-elle.
Mais la championne olympique à l'épée en 1996 a aussi prévenu : « Je n'exclus pas la
fermeture si l'opération de transfert venait à échouer ». Jean-Yves Le Déroff, à la tête
de l'ENVSN Quiberon depuis juillet 2016 et ex-directeur du Campus de Bretagne et
Nicolas Hénard, fraîchement élu à la tête de la FFVoile, tous deux sacrés champions
olympiques de Tornado à Séoul en 1988, vont devoir trouver des solutions...

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Nautisme

   Nicolas Hénard : « L’ENV peut devenir l’INSEP de la voile »

27/09/2017

Recueilli par Olivier CLERC.
Le référé de la Cour des comptes au sujet de l’École nationale de voile de Quiberon,
que Ouest-France a publié hier mardi en exclusivité, n’a pas manqué de produire les
vagues attendues. Parmi les voix qui s’expriment sur une éventuelle fermeture de
l’établissement, celle de Nicolas Hénard.
Le président de la Fédération française de voile a usé ses premiers cirés dans les
dériveurs de cet antre de l’excellence qui s’est étiolé avec le temps. Il entretient aussi
une solide amitié avec le directeur de l’ENV, Jean-Yves Le Déroff. Ensemble, les deux
régatiers ont décroché le titre olympique en Tornado (JO de Séoul, 1988). Ça crée des
liens. Entretien.
Nicolas Hénard, que vous inspire cette menace de fermeture de l’ENV ?
Je suis un enfant de l’ENV. J’y ai effectué mon premier stage de détection et mon
premier stage de haut niveau, quand j’étais au collège. L’École nationale de voile a
donc pour moi une saveur particulière, d’autant que c’était la très, très grande époque
de l’ENV. Il y avait des stages de voile pour des petits jeunes comme moi, mais aussi
pour le haut niveau, les équipes de France, à l’époque on y faisait aussi de la recherche
avec des moyens colossaux, il y avait les meilleurs pédagogues et c’était magique pour
des gamins comme moi qui débarquaient de bases de voile de bien plus petit format.
Tout ce qui se joue en ce moment, et je suis au courant depuis plusieurs semaines, fait
que je vais me battre pour qui est annoncé n’arrive pas. Parce que j’ai cette relation
particulière avec cette École, avec son directeur, parce que les Jeux olympiques de
2024 arrivent en France, et parce que la Fédération a plein de projets avec l’École.
Mais ce référé de la Cour des comptes…
Le rapport de la Cour des comptes constitue un constat à un certain moment. Elle dit
que l’École doit évoluer, évidemment ! Comme tout le monde ! Mais évolution n’est
pas exctinction. Dans la vie de l’École, il y a eu des hauts et des bas : ça a dépendu de
qui la dirigeait, de qui dirigeait la Fédé, de qui était DTN et Directeur des Sports au
ministère… Je souhaite qu’il y ait à nouveau des très, très hauts avec de la recherche,
de la formation, une ouverture plus forte sur l’environnement économique de demain.
Ça fait quelques semaines que j’explique au ministère qu’il y a tout à faire pour un
établissement de ce niveau-là. Il faut réfléchir à son évolution, pas l’éteindre, et surtout
ouvrir la réflexion aux différentes parties prenantes.
Et entre ENV et FFV, les rôles ont parfois été troubles, avec presque une
concurrence initiée par la seconde !
Entre l’École et la Fédé, il y a eu comme au sein d’une même famille des hauts et des
bas. Ça a été lié d’un côté au président de la FFV, à son DTN et à l’équipe technique,
et de l’autre au ministre, à la Direction des Sports et à la direction de l’École. Selon les
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Nautisme
trajectoires personnelles des uns et des autres, il y a eu ces hauts et ces bas. J’ai connu
les hauts, et aussi les bas, quand des DTN nous disaient : « On n’y va plus, on est mal
accueillis, ce n’est plus comme avant… » C’est dommage, et ça nous amène à cette
situation très paradoxale pour moi. Je suis un enfant de l’École, aujourd’hui président
de la FFV, et je suis amené à gérer une crise alors que je suis convaincu que tout est à
faire, à reconstruire. L’École et la Fédé, c’est la même famille. Il n’y a pas de
compétition.
Mais ce paradoxe peut devenir un atout !
J’ai toute la motivation pour me battre, faire que l’ENV survive dans un
environnement qui a changé. Et ce truc incroyable qui nous arrive, c’est comme par
hasard quand Jean-Yves Le Déroff – très certainement le meilleur directeur que l’ENV
puisse avoir et je suis bien placé pur mesurer sa détermination – et moi-même nous
retrouvons pour nous battre ensemble, en tandem resté très, très proche depuis Séoul.
Et on a envie de faire monter d’autres personnes dans le bateau, pour constituer un
équipage qui va fonctionner.
Quel a été le rôle de l’État ?
Des choix ont été faits de diversifier les sites d’entraînement de l’équipe de France,
mais encore très récemment l’ENV a été base d’entraînement pour les planches RS : X
et les Nacra et une base arrière de formation. C’est aussi l’État qui a ouvert tout ça à la
concurrence, et fait que l’ENV a moins été la référence de formation que par le passé
comme pour les brevets d’État 2e et 3e degré… Tout a changé avec le nouveau modèle
d’organisation du sport en France, et l’ENV n’a pas su trouver de second souffle.
Depuis des mois, j’affirme qu’il faut qu’on réagisse par rapport à cette fréquentation.
Je dis « Non » à cette fatalité. Il y a juste à prendre l’environnement en compte et à se
battre. En matière de mesure de voiles, de lattes, de poids des bateaux, les mâts
carbone, l’École est au top, et c’est indispensable aux équipes de France. Cet outil est
incroyable pour nous.
Quid d’une situation géographiquement excentrée, que pointela Cour, et qui
pénaliserait le double-cursus études-sport de haut niveau ?
La Cour des comptes a raison de dire qu’il n’y a pas d’université tout à côté de l’ENV,
mais avec les moyens modernes on n’est pas obligé d’aller en cours en amphi à
Rennes, Paris ou New York. On peut imaginer un tas de choses, et ça peut devenir un
INSEP de la voile avec cursus d’insertion professionnelle, voire une INSEP de la
Bretagne : régionalisée, multi-sports pour la Région, en rapport avec le Campus
d’excellence de Bretagne ! Ça peut aussi devenir un outil de recherche et
développement en matière d’industrie nautique en général, avec des formations
pluridisciplinaires pour le nautisme de demain. On pleure à la Fédé parce qu’on n’a
pas assez de moniteurs de voile l’été, mais si on trouve des formations bivalentes avec
construction et vente de bateaux l’hiver, et stages de voile l’été, ça peut aussi apporter
des réponses à des questions d’emploi. C’est ça que j’ai envie d’explorer avec le
ministère qui reste décideur en la matière.
Et il y a quelque 70 emplois en jeu…
Et chacun devra accepter d’évoluer. Parce que ce qui s’est passé, c’est que l’École
s’est aussi enfoncée par attitude, manque de motivation des salariés, des profs de
l’ENV, que j’ai vu parfois refuser des décisions qui étaient pourtant salutaires. Il faut
que ça change. Ce n’est pas en ne faisant rien qu’on va régler le problème parce qu’un
jour on va se heurter à une administration, à un gouvernement qui dira : « C’est
insupportable. »

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Industrie Nautique

              Embellie pour l'industrie nautique française
    •
    • Par Charles Gautier      05/09/2017

Les bateaux à moteur sont en nette progression 164243486/martine - stock.adobe.com
L'industrie de la plaisance française est portée par des vents favorables. En France, les
ventes de bateaux neufs sont au beau fixe et l'exercice qui débute s'annonce bien .
Plus 13 % pour les bateaux à moteur, plus 12 % pour les voiliers! A quelques semaines
des salons de La Rochelle et de Cannes, la Fédération des industries nautiques (FIN) a
présenté ce mardi ses premières statistiques de l'exercice 2016-2017.
Traditionnellement, début sptembre, alors que les vacanciers replient leurs voiles, la
Fédération des industrie nautiques (FIN) déploie ses premières estimations. Celles
pour les engins neufs sont donc très bonnes . Elles font état d'une hausse des ventes en
France de 13% pour les bateaux à moteur, grâce aux petits modèles et de 12% pour les
bateaux à voile, sous l'influence notamment des ventes de multicoques.
«Cette saison 2017 apporte beaucoup de satisfactions, note Yves Lyon-Caen , président
de la FIN, cette double hausse permet de déduire une hausse de 10% du chiffre
d'affaires des ventes de bateaux neufs. L'exercice qui débute devrait permettre de
poursuivre dans cette direction». Il s'agit d'une hausse sensible puisque ces ventes en
France attendraient 300 millons contre 280 Lors de l'exercice 2015-2016.
                             Europe et Etats-Unis en hausse

«Si l'on tient compte de tous les postes, production négoce et services, le chiffre
d'affaires du nautisme sur le seul marché français est de l'ordre de 3 milliards d'euros ,
c'est un chiffre à affiner car il n'existe pas d'étude sur les exportations des
équipementiers» , précise Guillaume Arnauld des Lions, délégué général adjoint de la
FIN.
Toutefois les 10 000 unités prévues sont encore à des années-lumière des 22000
bateaux vendus en 2008, avant la crise financière qui a bouleversé le secteur. Loin des
records les raisons pour la FIN d'être optimiste subsistent: l'absence, au moins pour
l'instant de conséquence du Brexit ou de la crise turque, la bonne tenue du marché de
l'occasion, et surtout la croissance de certains marchés étrangers sont aussi de bonnes
nouvelles.
«Les deux grands marchés, l'Europe et l'Amérique du Nord sont en nette hausse,
poursuit Yves Lyon-Caen. Aux Etats-Unis, on attend une hausse de 5% et l'Europe
promet de faire encore mieux, compte-tenu de la situation compliquée en Asie, nous
nous espérons une croissance mondiale de l'ordre de 3 à 5 %». Les bateaux français
sont vendus à 75% à l'exportation.

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Industrie Nautique

  Retour sous pavillon français pour les bateaux professionnels
                         Zodiac Milpro
Anne-Katell Mousset Nautisme

07/09/2017
   Le fonds de capital investissement Argos Soditic annonce dans un communiqué
     l'acquisition de Zodiac Milpro, spécialiste des embarcations semi-rigides et
 pneumatiques pour les professionnels. L'ex-entité du groupe Zodiac avait été achetée
    en 2013 par la société d'investissement américaine Oaktree.Le montant de la
                           transaction n'a pas été dévoilé.

Des secours à New York durant l'ouragan Sandy © DVIDSHUB CC Flickr
Après avoir racheté Lampe Berger à la fin du mois d'août, Argos Soditic ramène à
nouveau cette semaine une entreprise sous pavillon français. Le fonds de capital
investissement a annoncé ce 7 septembre le rachat de Zodiac Milpro à l'américain
Oaktree. Le montant de la transaction reste inconnu.
Présent dans le monde entier
Zodiac Milpro est une ancienne entité du groupe Zodiac, rachetée en 2013 par
Oaktree. Ce fabricant de bateaux semi-rigides et gonflables est basé à Paris. Il emploie
330 personnes et a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 56 millions d'euros.
Zodiac Milpro est présent en Australie, Canada, Italie, Royaume-Uni, Etats-Unis,
Singapour, et Espagne. Il est développe et fabrique des bateaux pour les pompiers,
sauveteurs en mer, gardes côtes ou encore les armées.
"L'entreprise a de solides atouts : une position de leader sur un marché de niche avec
des barrières d'entrée élevées, un leadership technologique", relate dans le
communiqué Louis Godron, d'Argos Soditic. Dans le document, le fonds explique
vouloir accompagner le développement, notamment en Asie et au Moyen-Orient, "afin
de renforcer et développer davantage la gamme de produits et d'apporter des services
supplémentaires aux clients". Argos Soditic envisage également des opérations de
croissance externe.
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Industrie Nautique

             Recrutement : la vague des emplois maritimes

27/09/2017

 L'industrie nautique recrute massivement. Les ventes de bateaux à voile et à moteur
   sont en hausse de 13% cette année. Mais pour construire 10 000 navires l'année
            prochaine, les fabricants peinent à trouver de la main-d'œuvre.

Les ateliers tournent à plein régime. Ce chantier nautique fabrique des catamarans. En
deux ans, son activité a doublé. 100 personnes ont été embauchées ; elles n'étaient que
70 auparavant. "J'ai d'abord été mécanicien auto, avant serveur, et je me suis reconverti
   dans le nautisme. J'arrive à rentrer dans les cadences et tout ce qu'il faut donc je
pense qu'il n'y aura pas de souci pour le CDI", explique Charles Marchais, intérimaire.
 Cette année, la vente de bateaux neufs a connu une croissance à deux chiffres : +13%
                                       en France.

                            Deux à trois mois de formation

Ici, l'entreprise cherche encore à recruter 20 à 30 personnes supplémentaires. "Il y a
beaucoup de demandes et il faut savoir y répondre. Pour cela, on a besoin de former
les gens et assez rapidement sur des périodes de deux à trois mois de formation, et
intégrer ces personnes-là dans l'entreprise le plus rapidement possible", indique
Bertrand Boitelle, directeur industriel de la société Nautitech. Les prochains salons
nautiques en France et à l'étranger devraient confirmer la tendance au beau fixe pour
les industriels de l'Hexagone.

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Ports de Plaisance

 La fédération des ports de plaisance soutient Port-Brétignolles

05/09/2017

    •
        Serge Pallarès, président de la Fédération française des ports de plaisance, est
        venu soutenir Christophe Chabot et le projet de Port-Brétignolles. | Ouest-
        France
La Fédération française des ports de plaisance a tenu son conseil d'aministration dans
les locaux de la mairie de Brétignolles-sur-mer ce mardi matin. Une façon de montrer
son implication dans l'aboutissement du projet de port à la Normandelière porté par le
maire Christophe Chabot et son équipe.
« Je me suis toujours positionné en faveur de ce projet de port qui est un projet
de territoire, un projet de vie pour une population. » Pour sa deuxième visite à
Brétignolles sur mer, le président de la Fédération française des ports de plaisance
(FFPP), Serge Pallarès, a de nouveau plaidé en faveur de la création du port de
plaisance à la Normandelière.
« C'est un accompagnateur déterminant qui a pu nous faire bénéficier de ses
conseils et de son expertise pour le montage du dossier sur le port », a précisé
Christophe Chabot, maire de Brétignolles-sur-mer et président de la Communauté de
communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, qui peut compter sur la FFPP pour
appuyer le projet de port auprès des instances d'Etat.
Pour l'association la Vigie, la venue de la FFPP est simplement un coup de
communication. Mais rien ne change dans le fond et le nouveau dossier déposé à la
préfecture le 26 juin n'est pas plus solide que le précédent pour Jean-Baptiste Durand,
président de la Vigie. « Il n'est pas substantiellement différent, ça ne passera pas. »
La mairie de Brétignolles-sur-mer attend désormais une date pour la mise en enquête
publique du projet qui doit être décidée par le préfet.
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Ports de Plaisance
Pour rappel
Le projet Port-Brétignolles date des années 2000. Ce sujet très polémique n’a cessé
d’opposer pro et anti-port. Une première enquête publique, en 2011, avait atteint une
participation record avec plus de 5 200 avis recueillis. Elle avait débouché sur sept
avis négatifs des commissaires-enquêteurs.
Depuis, la mairie de Brétignolles a revu sa copie. Le projet se chiffre désormais à
42 millions d’euros (contre 35 millions d’euros à l’époque). C'est ce dossier-là qui a
déposé en préfecture fin juin.

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Ports de Plaisance

 Porto-Vecchio : le port de plaisance a le vent en poupe et affiche
                              complet

Par P.C.18 septembre 2017

Le port de plaisance affiche souvent complet, c'était à peu près le cas durant tout l'été :
baromètre optimal pour la fréquentation.
Photo pierre claverie

Hier, c'est le golfe tout entier qui ressemblait à un port de plaisance.
Photo pierre claverie
A la faveur d'une météo agitée, les bateaux de plaisance entraient nombreux au
port de plaisance qui, d'ores et déjà, affiche une très belle fréquentation alors que
sa saison est loin d'être achevée
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Ports de Plaisance
Le vent se lève et les bateaux entrent au port : le principe des vases communicant joue
également entre météo et plaisance. C'était le cas, hier, avec l'entrée d'un bateau à
l'architecture étonnante. Un "petit" yacht de location de 43, 5 m (battant pavillon
maltais), le Philmi. L'accueil est limité ici à 50 mètres. Au-delà, les unités se rendent
au port de commerce.
L'arrivée la plus spectaculaire, c'était en 2016 avec cinq bateaux du même propriétaire.
"Deux étaient au mouillage, deux au port de plaisance et le cinquième au port de
commerce. Ce dernier était le Katara de l'émir du Qatar (124, 4 m)... Mais bon, ce
n'est pas tous les jours comme cela. Cette année, ce qui est remarquable, c'est la
fréquentation de la clientèle italienne. Elle est même la première suivie de l'allemande
et l'anglaise... La location est majoritaire, elle se fait souvent depuis l'Italie où la
législation (concernant la location) est plus facile. Donc, quelle que soit la
nationalité, on loue en Italie et on arrive en Corse", expliquent Mathieu et Jean,
personnels affectés au port de plaisance.
                                   Une belle équipe

Ils sont un peu plus d'une dizaine en saison et ont parfois toutes les peines du monde à
absorber cette fréquentation à la hausse. Cependant, ils le font toujours avec beaucoup
d'enthousiasme et de savoir-faire emmenés par leur maître de port, Batiste Valli.
Avec ses 380 anneaux, le port de plaisance de Porto-Vecchio, en saison et sûrement
bien au-delà, a donc affiché complet tout au long de l'été. L'accueil a été quasiment
doublé grâce à l'exploitation privée hors les murs du port de plaisance.
C'est un secteur économique très important car le golfe dans son intégralité constitue
un abri évident, aux mouillages aisés, comme cela pouvait se vérifier remarquablement
hier, y compris pour la croisière...
L'exiguïté de la structure est évidente d'autant plus que les bateaux accueillis
"grandissent" sans cesse et nécessitent parfois plus de deux anneaux, sans oublier la
multiplication des loueurs, etc. Créé en 1969, ce port de plaisance affichait 30 000
entrées en 2007, il devrait avoisiner les 50 000 aujourd'hui en admettant l'accueil privé
hors les murs de la petite structure actuelle.

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Ports de Plaisance

   David Brugioni : « On me menace parce que je veux rétablir
            l’ordre et le droit dans ma commune ! »

20 Septembre 2017

Une rafale de chevrotines sur la façade de la maison du maire, des menaces, des
invectives, des intimidations, des insultes… Les cordages du bateau du plus vieux
marin du village coupés, la piscine du président de l’association des plaisanciers
remplie de goudron, l’épouse du maire insultée… Depuis l’accession d’une nouvelle
municipalité en mars 2014, la commune de Centuri est sous tension. Les incidents se
multiplient, les plaintes s’accumulent, le climat s’envenime. En cause, hier le PLU,
aujourd’hui la gestion du port, l’attribution des anneaux et l’occupation du domaine
public… Pour David Brugioni, maire de Centuri, dont la seule ambition est « de
remettre de l’ordre et de la légalité dans la gestion municipale », trop, c’est trop ! Face
à ces détracteurs et aux insinuations « malveillantes », il a décidé de dire sa vérité.

David Brugioni, maire de Centuri.

- Samedi, face aux personnes venues vous soutenir, vous avez évoqué « un climat
délétère d’alerte cyclonique ». De quoi s’agit-il exactement ?
- Depuis mon accession à la mairie, il y a trois ans, je subis, au quotidien, des menaces
verbales, des intimidations, des insultes… étalées sur la place publique et même
jusqu’aux terrasses des cafés. Les pressions sont allées crescendo jusqu’à des tirs
contre ma maison. Cette violence est aussi déployée gratuitement contre ma famille.
J’ai même été menacé devant les gendarmes ! J’ai déposé plusieurs dizaines de

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Ports de Plaisance
plaintes. En vain ! J’ai même écrit au nouveau procureur de Bastia pour dénoncer ce
climat et ce désordre.

- Qui vous menace ?
- L'entourage d'une partie de l'ancienne municipalité et des gens extérieurs à la
commune sont derrière ces agissements. On veut nous intimider et nous faire lâcher
prise, mais ça fait l’effet inverse ! On veut faire tomber mon Conseil municipal par
tous les moyens et se préparer pour les prochaines élections. On se targue du soutien
d'un mouvement nationaliste au pouvoir à la région et même de soutiens haut-placés
dans la sphère publique. Cela crée une ambiance mafieuse !

- Pourquoi vous menace-t-on ?
- Parce que je veux rétablir l’ordre et le droit dans ma commune. Depuis notre
accession à la mairie, nous avons découvert toutes sortes d’infractions graves et
dénoncé publiquement un système clientéliste et de passe-droits qui concernait
l'occupation du domaine public, le PLU (Plan local d’urbanisme), l’aménagement, la
gestion municipale du port et l’attribution des anneaux de plaisance... Nous avons
constitué un très gros dossier et porté plainte. C’est sûr que dénoncer des dérives
affairistes, ça dérange ! Surtout certains intérêts particuliers ! Mais, nous ne voulions
pas être comptables, ni judiciairement, ni politiquement, parce que ne pas dénoncer,
c’est être complice ! Nous avons entrepris d’assainir la gestion de la commune. Ça ne
plait pas à tout le monde !

- Cet été, la tension s’est cristallisée autour de la gestion du port. Où est le
problème ?
- Le port n’a jamais été géré ! C’était l’anarchie ! Le problème est de faire prendre
conscience aux habitants de Centuri que la gestion du port est impérative pour le
développement de la commune. Et surtout de faire comprendre à certains que les
pratiques du passé sont révolues ! Notamment les passe-droits concernant le mode
d’attribution des anneaux sur le port de plaisance. Le port de Centuri est un port
départemental exclusivement réservé à la pêche. L’année dernière, nous avons passé
avec le département une Délégation de service public (DSP) et obtenu, pendant un an,
la gestion du port, ouvert à la plaisance. Nous avons pu, ainsi, légaliser la présence des
plaisanciers dans le port.

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Ports de Plaisance

- Cette présence n’était-elle pas légale avant ?
- Non ! La plaisance ne disposait d’aucun cadre légal pour occuper un anneau. Dans
les faits, elle occupait des anneaux, sans droit, ni titre, ni aucune garantie d’être
assurée si jamais sa responsabilité était engagée. Et, bien entendu, sans payer
l’anneau ! Du moins sans le payer au gestionnaire public. Pour certains, c’était un
business ! On s’arrangeait entre amis, on se passait l’anneau… Certains habitants se
plaignaient de ne jamais réussir à avoir une place au port. Nous avons enlevé ces
passe-droits. Nous avons rétabli l'équité. Ceux, qui en profitaient, n’ont pas apprécié
que ça change ! Les actes d’incivisme se sont répétés et sont montés crescendo
pendant l’été.

- Lesquels par exemple ?
- Fin juillet, les amarrages du bateau du doyen des pêcheurs, qui est la figure
emblématique du Cap Corse et aussi mon grand-oncle, ont été coupés. J’ai fait une
réunion publique pour expliquer la nouvelle gestion, soutenu par le CLUPIPP (Comité
local des usagers permanents des installations portuaires de plaisance) et l’association
CAPENSE, et rappelé que, dans tous les autres ports, l’occupation du domaine public
est payante, c’est la loi ! Il n’y avait que Centuri qui sortait de ce cadre-là, nous avons
juste rétabli la légalité, comme nous l’avons fait avec les commerçants. Quelques jours
après, la piscine du président du CLUPIPP a été badigeonnée de goudron. Dans la
foulée, ma femme s’est faite insultée par quelqu’un qui a été exclu du port. Trois
plaintes ont été déposées.

- Qu’est-ce qui a changé depuis un an concernant le port ?
- Nous avons voulu mettre en place une gestion nouvelle et transparente pour obtenir
des recettes et réaliser, pour 2018, des aménagements nécessaires sur le port dans
l’intérêt général pour les pêcheurs et les plaisanciers. Aujourd’hui, il n’y a aucun
équipement sur le port de Centuri ! Il n’est même pas électrifié ! Nous allons, d’ici à la
fin de l’année, amener le réseau électrique. La même chose au niveau des réseaux
d’eau avec une station de lavage. Plus nous aurons de recettes, plus nous pourrons
réaliser des investissements. La chaine mer, c’est-à-dire un système d’amarrage
conforme, sera installée à la fin de l’année par le département. Une opération de
dragage, ou au moins de nettoyage, pourrait être, également, effectuée.

- Vos adversaires réclament des comptes sur la gestion. Allez-vous les donner ?
- Les comptes, j’ai obligation de les rendre au département qui les transmettra au
contrôle de légalité de la préfecture. Ils seront, ensuite, consultables par tous. Je suis
en train de donner les comptes 2016 et je donnerai en 2018 les comptes de 2017. Je
peux déjà dire que les recettes du port avoisinent, cette année, 50 000 €. L’an dernier,
elles étaient de 47 000 €. Mais le problème n’est pas là, il est sur le mode d’attribution
des anneaux de plaisance, surtout des anneaux à l’année. Il y a des récalcitrants qui ne
voulaient pas payer ! La mairie les a mis en demeure, ils sont tous rentrés dans le rang.
Le problème se pose aussi avec certains commerçants qui ont profité par le passé de
largesses pour l'occupation du domaine public. Le retour à la légalité ne plaît pas à tout
le monde. Certains mènent une campagne de désinformation en disant qu’on ne fait
pas preuve de transparence. C'est un comble ! Ça, c’était peut-être l’ancienne
mandature, pas la nouvelle ! Depuis que je suis élu, tous les conseils municipaux ont
lieu, sont ouverts au public et font l'objet d'une campagne d'information.

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Ports de Plaisance
- Vous parlez aussi de pressions au niveau de l’urbanisme. Sont-elles dues à
l’abrogation du PLU ?
- Le PLU a été abrogé suite à une mise en demeure de la préfecture le 28 juillet 2015.
Une première mise en demeure avait déjà été signifiée en 2009, avant que le PLU soit
approuvé en 2010. Il aurait du être attaqué au Tribunal administratif par le Préfet qui
ne l’a pas fait. Ce PLU était illégal, il portait atteinte aux dispositions du PADDUC
dans les espaces remarquables et les espaces agricoles, et à la loi Littoral dans les
espaces proches du rivage. Il ouvrait à l’urbanisation des zones non viabilisées, non
desservies ni par les réseaux d’eau potable et d’assainissement, ni par les réseaux
électriques et la route. La commune devait, donc, réaliser les travaux alors qu’elle
ployait sous une dette d'un million d'euros. C’était impossible ! L’abrogation du PLU a
gelé ces terrains, surtout autour du port où la pression spéculative est forte. Ça a
contrarié des intérêts ! Mais, nous n’y sommes pour rien ! On m’a reproché un certain
immobilisme, mais comment faire autrement ! Il fallait, d’abord, remettre de l''ordre
dans les finances et réaliser certains aménagements, notamment au niveau du réseau
d'eau potable.

- Samedi dernier, vous avez symboliquement ôté votre écharpe de maire. Pourquoi ?
- Pour faire un geste fort, pour protester contre l’absentéisme des pouvoirs publics et
judiciaires bastiais. Je n'ai plus confiance dans la justice ! Je me sens abandonné par
l'Etat ! Comment peut-on croire encore à l’impartialité de la justice lorsque des
dossiers explosifs et toxiques sont classés ? Comment croire en l’Etat de droit quand
ce même Etat a laissé faire sous l'ancienne mandature, que le contrôle de légalité n'a
pas été effectué correctement ? La population peut légitimement se demander
pourquoi ! Dès le mois de mai, j’ai informé le nouveau préfet du climat délétère et
malsain, du désordre et de la violence qui montaient crescendo à Centuri, lui
demandant de venir sur la commune. Il est venu... non pas me rencontrer, mais
déguster la langouste ! Heureusement, j’ai reçu de nombreux soutiens de gens que je
remercie et d’élus qui subissent aussi ce genre de pressions. Nous devons tous
ensemble dire qu’il faut que ça change !

Propos recueillis par Nicole MARI.

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Ports de Plaisance

   Les ports de Jard et Bourgenay deviennent communautaires

28/09/2017

Les maires de Jard et Talmont, Mireille Gréau et Maxence de Rugy, ont confirmé que
les deux ports de plaisance deviendraient communautaires au 1er janvier 2018.
Pourquoi ? Comment ?
Pourquoi une gestion intercommunale pour les ports ?
Souhaitant aller au-delà d’une stricte application des préconisations de la loi NOTRe
sur le sujet de la gestion des ports et porter un projet nautique ambitieux pour le
territoire, les élus communautaires, en concertation avec les communes de Jard-sur-
Mer et de Talmont-Saint-Hilaire, ont décidé de confier la gestion des deux ports de
plaisance à la communauté de communes Vendée Grand Littoral, dès le 1er janvier
2018.
Fort de ses 630 places sur pontons, le port de Bourgenay devait effectuer un transfert
de compétences, dans le cadre de la loi et en raison de son activité économique.
Celui de Jard s’appuie sur les retombées touristiques, en augmentant sa possibilité
d’accueil.

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Environnement

           En Corse, "les yachts détruisent les fonds marins"

C. MARCELIN 12 septembre 2017

Le 31 août, mouillage sauvage d'un yacht de 83 mètres à Asprettu. "Ses 200 mètres de chaînes
qui raguent sur son cercle ravagent la posidonie", déplore Jean-André Simonetti, le directeur
du port Tino-Rossi.
Chaque année, les yachts sont de plus en plus gros, constatent unanimement les directeurs des
ports insulaires.
La gestion de leurs déchets devient problématique. "Nous voyons arriver des pneumatiques
remplis de poubelles. Ils nous les laissent sans rien payer. Et, de notre côté, nous ne pouvons
pas tout contrôler", déplore le directeur du port de Propriano.
Mais ce sont les mouillages sauvages qui sont principalement pointés du doigt. La plupart des
bateaux de luxe jettent l'ancre en mer, à quelques mètres des côtes. Outre le fait qu'ils ne paient
ainsi pas leur place au port, plusieurs raisons expliquent leur choix : l'envie de rester entre soi,
loin du bruit et des regards des badauds du port, estime Frédéric Verrons, représentant de la
FIN et dirigeant de la société Corsica Yacht Service ainsi qu'un sentiment renforcé de sécurité,
selon le directeur du port de Bonifacio.
S" 'ils mouillent sur des fonds sableux, cela ne pose pas de problème, poursuit Michel
 Mallaroni. En revanche, les dégâts générés dans les mouillages qui se font dans des zones
 protégées sont énormes. Aussi, il est impératif que nous réussissions à structurer et organiser
 les mouillages de grande plaisance au niveau de l'ensemble du territoire." "L'ancre de ces
 bateaux est énorme, quand ils la jettent, elle racle le fond et dévaste les posidonies qui mettent
 plus de cent ans à se reconstituer, tonne Jean-André Simonetti, le directeur de Tino-Rossi.
 Nous avons lancé une étude avec l'office de l'environnement pour la conception d'un coffre
 d'amarrage relié à un corps-mort, au large. Les bateaux n'auront ainsi plus à jeter l'ancre. Et
 le coffre serait un habitat pour les poissons. S'il se réalise, ce projet permettrait de répondre à
 la demande tout en préservant l'environnement."

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Environnement

Revue de Presse Plaisance du CSNPSN – Septembre 2017   21
Environnement

12 sept 2017

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Fluvial

         Meaux est la halte fluviale préférée des plaisanciers

5 septembre 2017

 La halte fluviale de Meaux fait partie d’un réseau de quatorze ports de plaisance et
haltes fluviales gérés par les Voies navigables de France en Seine-et-Marne. Elle peut
                           accueillir jusqu’à dix-sept bateaux.

« Être sur un bateau, c’est toute ma vie », lance Yves Gahou, qui a jeté l’ancre à la
halte de Meaux depuis trois heures. Cet habitué des voyages sur l’eau est venu du port
voisin de Poincy pour une petite croisière organisée pour les 90 ans de son oncle.

Cinq haltes fluviales et deux ports de plaisance sont implantés sur la Marne, en
Seine-et-Marne. Sept autres sont répartis sur la Seine dans le département. LPI
Cent cinquante-cinq bateaux de plaisance ont passé les écluses de Meaux en août
2016, faisant de la halte meldoise l’une des plus fréquentées de Seine-et-Marne. « Les
chiffres de cet été ne sont pas encore disponibles mais la fréquentation est toujours
plus importante en août », assure Corinne Spiner, responsable communication des
Voies navigables de France.
La halte de Meaux accueille, d’avril à octobre, environ 60 % de plaisanciers français et
40 % de marins d’eau douce étrangers. Notamment des Néerlandais, des Britanniques,

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Fluvial
des Australiens et des Néozélandais. Cette clientèle est essentiellement estivale. Elle
prend le temps de visiter la ville où elle peut faire escale. Et en ce début septembre, la
saison est loin d’être terminée.
« Ici, à la halte de Meaux, les plaisanciers sont au coeur de la ville, proches de la gare
et des commerces », indique Cécile Berthou, chargée de communication à l’Office de
Tourisme du Pays de Meaux. Selon une étude des Voies navigables de France de 2015,
chaque plaisancier débourse en moyenne 30 € par jour en dépenses alimentaires ou
portuaires.
Les touristes aiment venir à Meaux pour « déguster le fameux brie et en acheter avant
de poursuivre leur navigation », poursuit Cécile Berthou. Ces derniers peuvent rester
jusqu’à 48 heures à la halte qui ne leur coûte « que » 4,50 € par jour et par bateau pour
l’eau et l’électricité.
La halte fluviale de Meaux peut accueillir jusqu’à dix-sept bateaux, pour des gabarits
de 19 mètres maximum. Celui d’Yves Gahou mesure dix mètres et reste amarré à la
halte quelques heures. Cet été, il s’est accordé trois « semaines de paradis » pour se
balader en bateau sur la Marne. « Nous sommes venus pour le pique-nique » précise le
navigateur en détachant les amarres avant de remonter la rivière jusqu’au port de
Poincy. « A bord, ils sont tous ravis de cette petite croisière », sourit-il.
Laurie Colinet leparisien.fr

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