Planète Terre (Planet Earth)
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Cinq ans de tournage, l’un des plus gros budgets documentaires de la BBC. « L’ultime portrait » de notre planète. Planète Terre (Planet Earth) Une série documentaire d’Alastair Fothergill (11x43mn) à suivre le lundi 16 juin 2008 à 19.00 et 20.15, puis du mardi 17 au vendredi 27 juin à 20.15 à l’unanimité, la meilleure série documentaire sur la faune et la flore sauvages jamais réalisée.
© Jason C Roberts Planète Terre (Planet Earth) Une série documentaire d’Alastair Fothergill (Royaume-Uni, 2006, 11x43mn) Production : BBC, Discovery Channel, NHK, CBC Cinq ans de tournage, 2 000 jours sur le terrain et 71 ours polaires dont le comportement est en pleine mutation cameramen dans 62 pays auront été nécessaires pour (pour s’adapter aux changements qui les menacent alors réaliser un des plus gros budgets documentaires de la que leur habitat naturel, la banquise, fond irrémédiable- BBC : Planète Terre. Périple spectaculaire à travers les ment). Malgré cette réalité en toile de fond, la série montre saisons, cette série qui nous transporte de l’océan Arc- également les merveilles de la nature, comme par exemple tique au printemps, à l’Antarctique en plein hiver se veut le spectaculaire plumage nuptial des paradisiers de Nouvel- « l’ultime portrait de notre planète ». Les toutes dernières le-Guinée ou la rencontre inespérée avec des léopards du technologies en matière de prise de vue en haute défi- fleuve Amour, espèce presque éteinte, dont il reste à peine nition ont permis de tourner des images d’une beauté à trente spécimens à l’état sauvage… couper le souffle. Un phoque luttant pour échapper à un grand requin blanc, Planète Terre fait suite à La Planète bleue, succès mondial des macaques nageant dans le delta du Gange, des oies couronné par plusieurs prix. Sortie début 2007, Planète Terre des neiges regroupées en troupeaux par centaines de mil- est considérée comme l’une des meilleures séries documen- liers, des lions qui attaquent un éléphant dans une surpre- taires sur la faune et la flore sauvages jamais réalisée. Cha- nante séquence de nuit, un colugo des Philippines (aussi cun des épisodes traite d’une zone géographique et/ou d’un appelé « lémurien volant ») qui plane dans les airs, des pois- habitat naturel bien déterminé : montagnes, grottes, déserts, sons et des serpents alliés pour la chasse dans la barrière mers peu profondes, forêts saisonnières, etc. Au final, c’est de corail en Indonésie, le « vampire des enfers » biolumines- un magnifique voyage autour de la planète, illustré par des cent évoluant dans les profondeurs abyssales… ce ne sont sons et des images plus étonnants les uns que les autres. que quelques-uns des innombrables temps forts de Planète La série met souvent l’accent sur l’urgence à protéger l’envi- Terre. ronnement, le meilleur exemple étant la situation critique des Photo couverture © wdr / robert caputo / aurora photo
© BBC-Ben Osborne Lundi 16 juin à 19.00 – Episode 1 D’un pôle à l’autre Cet épisode considère notre planète dans son ensemble Les saisons sont à l’origine du plus grand spectacle sur ter- et analyse les facteurs déterminants qui ont influé sur re : les migrations massives d’animaux. Nous suivons ainsi son histoire naturelle. un troupeau d’un million de caribous qui traversent les terres Le soleil règne en maître sur tous les animaux et les plantes de l’Arctique, attaqués en chemin par des meutes de loups. de la planète. C’est dans l’Arctique, au printemps, que l’on Dans le désert du Kalahari, ce sont des centaines d’élé- assiste à l’exemple le plus charmant de cette emprise du phants qui migrent en direction des marais de l’Okavango. soleil sur la vie animale. Une femelle ours polaire sort de sa Enfin, au milieu de l’océan, nous observons, au ralenti, un tanière, où elle a passé l’hiver, suivie de ses deux petits. Elle grand requin blanc attraper un phoque en sautant hors de n’a que deux semaines pour les préparer pour un dangereux l’eau. Cette scène spectaculaire, ralentie quarante fois, ré- périple à travers la banquise avant que celle-ci ne fonde et vèle pour la première fois la puissance et la technique du qu’ils ne se retrouvent tous coincés. Planète Terre les suit plus redoutable prédateur de l’océan. durant ce moment critique, réalisant ainsi le portrait le plus intime et le plus complet jamais vu d’une famille d’ours po- laires. Multidiffusion le 23 juin à 16.50
© Jeff Turner Lundi 16 juin à 20.15 – Episode 2 Les montagnes Cet épisode est consacré aux forces géologiques et vol- de la planète. Dans les Rocheuses, les grizzlis doivent faire caniques qui ont façonné le relief et donné naissance face aux violentes avalanches : ils passent l’hiver dans leur aux chaînes de montagnes. tanière, sur ces pentes dangereuses, qu’ils remontent, l’été, à la recherche de mites, qu’ils dévorent par milliers. Nous partons à la découverte des massifs les plus impres- sionnants qui soient, en commençant par la naissance d’une Cet épisode nous emmène également dans les profondeurs montagne à un des endroits les moins élevés du globe pour d’un glacier, dans les Alpes, avant de découvrir le léopard finir au sommet de l’Everest. Les montagnes abritent quel- des neiges, le prédateur évoluant à l’altitude la plus élevée. ques-unes des espèces les plus timides et les plus farou- Nous découvrons aussi des images étonnantes et totale- ches, qui se sont parfaitement adaptées à la haute altitude. ment inédites de ce félin chassant dans les montagnes du Pakistan. En Ethiopie, nous plongeons au cœur d’un volcan à la dé- couverte d’un des phénomènes les plus rares au monde : un Le spectacle de la faune se poursuit avec, pour la première lac de lave qui se maintient depuis plus de cent ans. Ce sont fois, les images d’une femelle panda géant s’occupant de les mêmes forces qui ont fait surgir les montagnes du Parc son bébé d’une semaine, à l’abri de leur tanière, dans les national du Simien, qui abrite des babouins gelada, presque montagnes de Chine, puis un voyage dans les airs aux côtés mille au total. Dans les Andes, une famille de cinq pumas des grues demoiselles qui tentent de passer la plus haute lutte pour survivre au climat montagneux le plus instable chaîne de montagne du monde, l’Himalaya. Multidiffusion le 23 juin à 12.00
© Staffan Widstrand Mardi 17 juin à 20.15 – Episode 3 Les eaux vives L’eau douce ne représente que 3% du volume total d’eau ges du Grand Canyon, le réseau de canyons le plus redouté de notre planète : elle est par conséquent notre ressour- du monde, en nous faisant descendre à plus d’un kilomètre ce la plus précieuse. Cet épisode nous entraîne au fil des de profondeur. Nous partons ensuite explorer un territoire rivières, depuis les montagnes où elles prennent leur moins connu, en Sibérie, briser la glace du lac Baïkal, le source, jusqu’aux mers où elles se jettent, et présente la plus profond du monde, et plonger dans ses eaux gelées. faune surprenante que cachent leurs profondeurs inex- Celui-ci abrite la seule espèce de phoque d’eau douce et plorées. des amphipodes préhistoriques géants. Nous découvrons aussi d’autres formes de vie étranges comme la salamandre L’épisode commence par la découverte des mystérieux an- géante, un monstre bien réel originaire des rivières isolées ciens «tepuy» au sud du Venezuela, une série de plateaux des montagnes du Japon, et le boto, le seul dauphin d’eau montagneux isolés servant de toile de fond au roman d’Ar- douce, que l’on trouve uniquement dans l’Amazone. thur Conan Doyle Le monde perdu. Les pluies torrentielles gonflent les rivières qui débordent et dévalent un précipice, Nous assistons à des scènes uniques et sensationnelles : en pour arriver 980 m plus bas dans le Canyon du Diable, for- Inde, des groupes de loutres à pelage lisse en pleine épreu- mant ainsi le Salto Angel, les plus hautes chutes d’eau du ve de force face à des crocodiles venus les dévorer ; en Afri- monde. que, le spectacle incroyable d’un groupe de crocodiles du Le voyage se poursuit en descendant le courant jusqu’aux Nil qui surgissent des eaux pour attraper un gnou, filmé pour lacs et rivières les plus spectaculaires qui soient, comme la première fois avec une caméra ultra-rapide. En Indonésie, par exemple les Chutes d’Iguaçu, les plus larges au monde, des macaques à longue queue sont filmés pour la première avec leur grondement incessant et les eaux dangereuses de fois en pleine plongée à la recherche de nourriture. Enfin, la plus grande zone humide de la planète, le Pantanal au dans les marais salants de l’est des Etats-Unis, le spectacle Brésil. d’un troupeau de 400 000 grandes oies des neiges, est filmé Planète Terre propose également de toutes nouvelles ima- pour la première fois dans les airs. multidiffusion le 24 juin à 12.00
© BBC Mercredi 18 juin à 20.15 – Episode 4 Les mondes souterrains Les grottes sont l’un des seuls habitats qui ne soient pas Le Puits des Hirondelles, au Mexique, est un puits à la ver- directement soumis à l’influence du soleil, mais ce n’est ticale de 400 m de profondeur. Il est suffisamment profond pas pour autant qu’elles n’abritent aucune forme de vie. pour engloutir l’Empire State Building, et, pourtant, peu sont Cet épisode et révèle le monde souterrain totalement in- au courant de son existence. La grotte de Lechuguilla, aux connu des grottes, cavernes et autres tunnels… Etats-Unis, fait 193 km de long et 500 m de profondeur. Elle contient de nombreuses cavités, pleines de cristaux absolu- Pour la première fois, nous accédons à un monde secret, ment incroyables, certains d’eux mesurant pas moins de six en traversant des grottes toxiques ou inondées, remplies de mètres. C’est un lieu extraordinaire, et pourtant le nom de Le- stalactites, stalagmites, de formations bactériennes mucifor- chuguilla est quasiment inconnu. mes et d’espèces troglodytes. Nous découvrons ainsi tout un Filmé pour la toute première fois, le poisson « ange des ca- monde inexploré, peuplé d’animaux les plus étonnants et les vernes », vit, quant à lui, exclusivement dans les chutes d’eau plus bizarres, de la salangane des cavernes, qui traverse les souterraines. Il est peut-être la créature qui s’est le mieux grottes, plongée dans l’obscurité la plus totale, en s’orientant adaptée à son milieu. En effet, il s’accroche à la paroi grâce grâce à l’écho de ses cris, et bâtit son nid avec de la salive, aux minuscules crochets situés sur ses nageoires aplaties. aux espèces troglodytes, créatures étranges qui ne voient ja- La grotte de Deer, à Bornéo, sert de refuge, le jour, à cinq mais la lumière du jour et ne viennent jamais sur le rivage. millions de chauves-souris. Leurs excréments abritent une Certaines espèces, comme la salamandre aveugle du Texas communauté entière de créatures : il suffit de braquer une lu- et le poisson ange albinos de Thaïlande, n’ont pas d’yeux et mière sur un tas d’excréments pour le voir grouiller de millions leur peau est dépourvue de pigmentation. L’aire de répartition d’insectes coprophages. de ces deux espèces se limite à quelques grottes : Multidiffusion le 25 juin à 12.00
© Graham Hatherley Jeudi 19 juin à 20.15 – Episode 5 Les déserts Ils ne forment pas moins de 30% de la surface de la pla- une surface de 160 km de long et de 65 km de large, deux nète. Vus de l’espace, ils ont l’air vide et inhabité. Mais situations spectaculaires qui ne se produisent qu’une fois en y regardant de plus près, c’est tout le contraire… Les tous les trente ans. déserts sont caractérisés par l’absence de pluie, or ils constituent l’écosystème le plus varié de notre planète. Autre temps fort de cet épisode : un voyage dans les airs au- Le désert de Gobi, en Mongolie, est habité par les chameaux dessus des dunes et des escarpements rocheux du désert sauvages de Bactriane, un des rares mammifères sur terre de Namibie. Depuis cette perspective aérienne, il nous est qui survive en mangeant de la neige au lieu de boire de l’eau. possible, pour la première fois, de suivre des animaux qu’on Au Chili, dans le désert d’Atacama, le plus aride du monde, ne s’attend pas à trouver en plein désert : des éléphants qui les guanacos survivent en léchant les gouttes de rosée sur entreprennent un long voyage en quête de nourriture, ou en- les épines des cactus. core, séquence la plus surprenante parmi toutes, des lions Planète Terre nous invite également à assister à certains du désert qui parcourent les sables à la recherche de trou- phénomènes peu filmés jusqu’à présent, comme par exem- peaux d’oryx errants. ple des tempêtes de sable dans le Sahara avec des tour- billons de près d’un kilomètre de haut, ou des rivières qui ap- Planète Terre lève donc le voile sur les secrets de la survie paraissent dans les déserts et coulent l’espace d’une seule dans le désert et, pour la première fois sur une aussi grande journée. Aux Etats-Unis, la brève floraison dans la Vallée de zone, montrant ainsi le caractère très éphémère de cet envi- la Mort donne lieu à une invasion de criquets pèlerins sur ronnement dynamique. Multidiffusion le 26 juin à 12.00
© Nikita Ovsyanikov Vendredi 20 juin à 20.15 – Episode 6 Les régions glacières Cet épisode nous embarque pour un voyage en direction robustes qui traversent la banquise pour se reproduire. Grâce des deux pôles de notre planète, l’Arctique et l’Antarcti- au procédé de chronophotographie, les caméras révèlent des que, continents pris dans la glace la plus grande partie de comportements nouveaux pour les scientifiques : on observe l’année. Lorsque le soleil quitte un pôle pour aller réchauf- la colonie se transformer en un seul et même organisme dy- fer l’autre, ce dernier subit les changements saisonniers namique. les plus extrêmes sur terre : l’hiver polaire, avec ses ténè- bres et ses températures glaciales, fait place à l’été et ses Lorsque le soleil commence à briller dans l’Arctique, l’immen- nuits blanches où le soleil ne se couche jamais. se banquise entourée par les continents commence à chan- ger. Un ours polaire mâle a passé l’hiver à chasser le phoque Sur les traces des grands explorateurs, les équipes de Pla- depuis la banquise, mais à présent son monde de glace est nète Terre se sont rendues dans les contrées les plus reculées littéralement en train de fondre sous ses pattes. Planète Terre de la planète. A bord du navire HMS Endurance et avec l’aide montre des images inédites de l’ours, filmé depuis les airs, des hélicoptères de la Royal Navy, les caméramen ont saisi, qui parcourt plus de cent kilomètres à la nage à la recher- depuis les airs, des images incroyables de baleines à bosse che d’un morceau de banquise où reprendre la chasse. On le en quête de nourriture. Une équipe de plongeurs filment en voit plonger jusqu’à deux minutes en apnée, révélant ainsi sa même temps les baleines sous l’eau et nous montrent com- vraie nature aquatique – une espèce aussi à l’aise sous l’eau ment celles-ci fabriquent un réseau de bulles pour capturer que sur terre. Finalement, la faim le conduit sur une île où une leur proie, de minuscules crevettes. colonie de morses est venue se reproduire. Dans un acte de désespoir, il engage le combat et, à l’issue d’un duel de titans, A la fin de l’été dans l’Antarctique, le soleil quitte le pôle pour s’en tire au plus mal… se diriger vers le nord. La mer qui entoure le continent gèle Deux ans après les avoir vu sortir de leur tanière, nous retrou- et la couche de glace commence à s’étendre : la superficie vons les deux oursons filmés dans le premier épisode de la de l’Antarctique double. Alors que chacun quitte la région et série. Sans leur mère et face au changement climatique qui prend la route du nord, les manchots empereurs font leur arri- transforme ces mondes de glace tout autour d’eux, ils doivent vée. Pendant plus de neuf mois, nous avons suivi ces oiseaux à présent relever des défis quotidiens pour leur survie. Multidiffusion le 27 juin à 12.00
© BBC-Ben Osborne Lundi 23 juin à 20.15 – Episode 7 Les grandes plaines Les grandes étendues de la savane africaine, des step- sin du lapin vivant à la surface du sol, habitent ces plaines pes de l’Asie, de la toundra de l’Arctique et des prairies austères. Le renard du Tibet, animal insaisissable à l’appa- d’Amérique du Nord, sont les plaines les plus vastes de rence étrange, est filmé pour la toute première fois en train toute la planète : elles représentent plus d’un quart des de chasser le pika. terres émergées du globe. Le même organisme vivant est au cœur de chacune d’elles : l’herbe. Cette simple plante Les hautes plaines herbeuses du nord de l’Inde, trempées nourrit les plus vastes troupeaux de toutes les espèces par les pluies de la mousson et baignées par le soleil des animales de la planète. tropiques, abritent des espèces très variées : éléphants, rhi- nocéros, ou encore le très rare sanglier nain, le plus petit co- Le « travailleur à bec rouge », l’oiseau le plus représenté au chon sauvage qui existe. Comme les plaines de l’Inde, la sa- monde, forme des colonies qui parcourent la savane afri- vane tropicale africaine se couvre d’une végétation luxurian- caine et dévorent les graines de prairie ; chaque année, des te pendant la saison des pluies, mais, quand vient la saison troupeaux entiers de gnous se déplacent en masse vers l’est sèche, elle devient une immense étendue de poussière. Au de l’Afrique à la recherche de nouveaux pâturages ; dans Botswana, d’immenses troupeaux de buffles et d’éléphants l’Arctique, les caribous parcourent,eux, plus de 3 000 km à parcourent des centaines de kilomètres à la recherche d’eau travers la toundra pour trouver de quoi brouter. Après trois et de pâturages. ans de tournage, nous avons finalement réussi à filmer l’ani- mal de pâturage le plus mystérieux de tous : la très farouche Planète Terre a suivi pendant six semaines un groupe de gazelle de Mongolie. Selon les scientifiques, cette région re- trente lions, un des plus importants en Afrique, et les a filmés culée de l’Asie en compterait deux millions, mais rien n’est en train d’essayer de chasser les éléphants autour de l’un moins sûr. Seule une poignée de personnes ont été témoins des quelques points d’eau restants. Nuit après nuit, tenaillés de leur migration annuelle. par la faim, les lions jaugent la force des différents éléphants. En utilisant du matériel de prise de vue nocturne très sophis- C’est à 6 000 m d’altitude, sur les pâturages les plus élevés tiqué, les équipes filment de très près les affrontements ter- de la planète, le plateau tibétain, que l’on trouve les mammi- ribles qui s’ensuivent, jusqu’à ce que le groupe de lions jette fères vivant à la plus haute altitude sur terre. Bien que le sol son dévolu sur un jeune éléphant assoiffé et le tue. soit gelé et aride, le yack, l’âne sauvage et le pika, un cou- Multidiffusion le 30 juin à 12.00
© Kristen Mosher Mardi 24 juin à 20.15 – Episode 8 La jungle Si la jungle ne couvre pas plus de 3% de la surface de à filmer, dans la forêt Ngogo, en Ouganda, le plus grand notre planète, elle abrite cependant 50% des espèces groupe de chimpanzés du monde, regroupant 150 indivi- existantes. Située autour de la zone équatoriale, chaude dus : on les voit défendre leur territoire contre un groupes de et ensoleillée, la jungle forme l’habitat le plus productif chimpanzés voisins, et même tuer et dévorer un jeune lors sur terre. De magnifiques prises de vue aériennes nous d’un tour de garde. présentent les panoramas forestiers les plus spectacu- laires au monde et les caméras haute définition offrent Dans la jungle, la spécialisation reste la meilleure stratégie des plans inédits sur les espèces qui vivent sur le sol de à adopter. L’araignée-crabe rouge – l’araignée la plus spé- la jungle et que la végétation dense prive de la lumière cialisée au monde – passe toute sa vie sur une fleur gorgée du soleil. d’eau : la sarracénie pourpre. Elle se nourrit en partie de lar- ves de moustique qu’elle attrape en nageant vers le fond Toutes les conditions sont réunies pour que la vie prospère, de la fleur. Quant au cordyceps, groupe de champignons mais survivre dans la jungle est loin d’être facile. Trouver à parasites à l’allure extraterrestre, il envahit un insecte, le dé- manger au milieu d’une forêt tropicale humide est un perpé- vore de l’intérieur puis le fait exploser en ressortant de son tuel défi, surtout pour les gros animaux. L’éléphant survit en corps… complétant son régime avec des minéraux qu’il extrait des cuvettes remplies d’eau dans les clairières. Pour trouver les meilleurs minéraux, l’éléphant doit creuser avec sa trompe et se débarrasser de la couche superficielle de limon. Planète Terre est le premier documentaire d’histoire naturelle Multidiffusion le 1er juillet à 12.00
© Peter Scoones Mercredi 25 juin à 20.15 – Episode 9 Les mers peu profondes Les barrières de corail découvertes récemment en Indo- nésie s’avèrent compter parmi les plus riches au monde. Grâce à de tout nouveaux procédés de photographie sous- Elles abritent des créatures sorties tout droit de l’ima- marine en accéléré, spécialement développés pour Planète ginaire, comme par exemple l’hippocampe pygmée, le Terre, nous assistins à des séquences normalement trop clam «électrique» et des serpents à queue plate, filmés lentes à vitesse réelle pour être enregistrées. Des colonies pour la première fois en train de chasser en groupe d’une d’oursins abattent des fucus géants formant de véritables trentaine d’individus en adoptant une stratégie très as- forêts aquatiques, des étoiles de mer saccagent tout. L’oc- tucieuse. casion aussi de voir la plus grande étoile de mer qui existe, l’étoile soleil géante, un monstre parmi son espèce. Cet épisode nous fait découvrir de mystérieuses colonies géantes d’oiseaux marins nichant dans le désert brûlant de Ces nouveaux procédés de photographie ultra rapide nous la Péninsule arabique et des dauphins ingénieux, qui ont ap- permettent aussi de voir au ralenti l’attaque éclair d’un pho- pris à hydroplaner jusque sur la plage tels des surfeurs, afin que par un grand requin blanc, alors que celui-ci bondit d’attraper leurs proies. Nous plongeons aux côtés des élé- hors de l’eau pour attraper sa proie. D’autres images sont gantes otaries parmi l’immense tourbillon des bancs d’an- à couper le souffle : d’énormes otaries mâles à fourrure s’en chois servant d’appât ; les groupes les plus nombreux, dans prennent à des manchots royaux, qui, malgré leur gabarit tout l’océan, d’oiseaux marins et de baleines sont filmés pour nettement inférieur, se défendent avec un courage rarement la première fois en train de dévorer du krill. vu à l’écran. Multidiffusion le 2 juillet à 12.00
© Toshiji Fukada Jeudi 26 juin à 20.15 – Episode 10 Les forêts saisonnières Cet épisode dévoile les plus beaux paysages forestiers 4 000 ans, ils sont antérieurs à la construction des pyrami- de la planète, des forêts sempervirentes du Grand Nord des d’Egypte. aux forêts sèches caducifoliées de l’Equateur. Les forêts feuillues d’Amérique du Nord et d’Europe foison- Au bord de l’Arctique, la taïga est un monde silencieux formé nent d’êtres vivants. L’image la plus surprenante de cette de conifères rabougris recouverts par la glace et la neige. richesse n’apparaît qu’une fois tous les dix-sept ans, lorsque Les arbres ont beau paraître petits, les images prises depuis les nymphes de cigales, arrivées à maturité, sortent du sol l’hélicoptère et par satellite révèlent l’immensité de la taïga : pour éclore, donnant lieu à la plus importante naissance si- c’est une véritable ceinture tout autour du globe, seulement multanée d’insectes. interrompue ça et là par les océans, et qui regroupe un tiers de tous les arbres de la planète. Durant le court été, la taïga Dans les forêts de l’est de la Russie, le léopard du fleuve produit tellement d’oxygène qu’elle modifie l’atmosphère. Amour, espèce très rare, tente de survivre malgré les tem- Si les forêts s’étendent à perte de vue, les animaux qui les pératures glaciales. Il reste moins de quarante membres de peuplent sont rares : seuls quelques prédateurs solitaires, cette espèce de félin à l’état sauvage. Des scènes extraor- comme le lynx ou le glouton, habitent la taïga. dinaires nous plongent dans l’intimité d’une femelle léopard qui se bat pour nourrir son petit. Nous poursuivons plus au sud, en Californie, où nous sur- volons les arbres les plus grands de la planète, comme Les forêts de baobabs de l’île de Madagascar regroupent les séquoias géants, hauts de plus de cent mètres, parmi les arbres les plus étranges de la planète. Ces arbres bi- lesquels le Général Sherman, qui fait dix fois la taille de la zarres, poussant à l’envers, stockent l’eau dans leur tronc baleine bleue, est le plus grand organisme vivant sur terre. gonflé et abritent des espèces tout aussi curieuses, comme Les pins à cône épineux des montagnes Rocheuses sont les le minuscule lémurien souris. plus anciens organismes encore vivants : vieux de plus de Multidiffusion le 3 juillet à 12.00
© Simon Nash Vendredi 27 juin à 20.15 – Episode 11 Les abysses Bien qu’ils recouvrent deux tiers de la planète, les océans restent en grande partie inexplorés. Pour les animaux, En s’enfonçant dans les abysses, nous sommes témoins de qu’ils vivent à la surface ou dans les profondeurs abys- techniques surprenantes pour conserver son énergie : les sales, trouver sa nourriture et conserver son énergie pieuvres des grands fonds donnent l’impression de voler en sont la priorité. battant des ailes, le vampire des enfers, créature bizarre, utilise la bioluminescence pour créer un extraordinaire éven- Au large du Venezuela, un requin baleine de trente tonnes tail de couleurs, destiné à effrayer les prédateurs les plus est filmé en train de dévorer un banc de poissons entier, une redoutables. exception à son régime composé normalement de plancton : il nous prouve ainsi que l’adaptation et le changement sont Au large du Mexique, les profondeurs océaniques grouillent la clé de la survie. Le terrible requin océanique, en passe tout autant de vie : dans une séquence en accéléré tournée de devenir une espèce rare autour du globe, chasse seul pour la première fois à 2 000 m de profondeur, nous voyons parmi les cent premiers mètres de profondeur de l’océan ; des anguilles, des crabes et des isopodes géants, ressem- des groupes de centaines de dauphins nagent, rapides blant à des cloportes, dévorer la carcasse d’un gros animal ; comme l’éclair, en quête de nourriture. Grâce à une caméra en l’espace de trois heures, celle-ci est complètement en- transportée par hélicoptère, nous saisissons les incroyables gloutie. prouesses aquatiques des dauphins vivant dans les océans, et qui peuvent nager à plus de 30km/h. S’ils veulent survivre dans l’océan, ces êtres vivants doivent savoir quand conserver leurs réserves et quand s’en servir La nuit tombée, la vie pullule toujours autant au fond de pour se propulser à travers les eaux : le voilier, qui, lorsqu’il l’océan. Près de Hawaï, les raies manta géantes, tapies dans chasse, semble se livrer à un duel avec sa proie, en est les ténèbres, attendent avec impatience la migration noctur- l’exemple le plus flagrant. Enfin, des images sensationnelles ne, vers la surface, de millions d’organismes planctoniques. nous montrent un groupe de plus de cent de ces poissons Au Costa Rica, la nuit, des groupes de calmars tentent dé- magnifiques, mesurant trois mètres de long, fondre sur leur sespérément d’échapper au sonar du dauphin tacheté qui proie à tour de rôle, dans un ballet de la mort parfaitement les a pris en chasse. chorégraphié. Multidiffusion le 4 juillet à 12.00
ARTE France Direction de la Communication 8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux Contact presse Nadia Refsi Marie-Charlotte Ferré 01 55 00 70 23 / 73 25 n-refsi@artefrance.fr mc-ferre@artefrance.fr Dossier de presse en ligne sur www.artepro.com
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