1.1 Dijon métropole Plan local d'Urbanisme intercommUnal Habitat déPlacements - Dijon Métropole
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Dijon métropole Plan Local d’Urbanisme intercommunal Habitat Déplacements 1.1 Rapport de présentation TOME A Diagnostic territorial et environnemental Vu pour être annexé à la délibération du Conseil métropolitain en date du 20 décembre 2018 Le Président, Pour le Président, le 1er vice-Président, Pierre PRIBETICH
Conformément aux nouvelles dispositions des articles L. 123-1 et L. 123-6 du code de l’urbanisme telles qu’issues de la loi portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2) du 12 juillet 2010 et de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) du 24 mars 2014, Dijon Métropole doit élaborer, à son initiative et sous sa responsabilité, un plan local d’urbanisme couvrant l’intégralité de son territoire. A ce titre, le Conseil de communauté du Grand Dijon, alors Communauté urbaine, Métropole depuis le 28 avril 2017, a prescrit par délibération du 17 décembre 2015, l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) valant programme local de l’habitat (PLH) et plan de déplacements urbains (PDU). les étapes du plui-HD étape 1 le diagnostic territorial et environnemental étape 2 premier volet du rapport de présentation les objectifs Projet d’aménagement diagnostic état initial et de urbain de développement habitat L‘environnement durabLes déplacement (PADD) Orientations d’aménagement et de évaluation programmation environnementale (OAP) programmes d’orientations et reglement d’actions et zonage explication habitat et déplacements étape 3 étape 4 les règles applicables l’explication du PLUi et orientations à mettre en et son impact sur le territoire oeuvre second volet du rapport de présentation 2 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
le plui-HD : une nouvelle définition de l‘urbanisme à l’échelle intercommunale Dijon Métropole nouvelle définition le plui-HD : un point de convergence des politiques territoriales SRU Grenelle i & ii ALUR un cadre réglementaire protocole évolutif de Kyoto PROJET DE cop 21 TERRITOIRE des enjeux planétaires SCOT DU DIJONNAIS une compatibilité ET UNE ARTICULATION PLH des démarches natura srce avap 2000 et Pdu znieff protections à intégrer UNESCO PCAET plan de gestion le PLUi au coeur sdage de sa galaxie PPRN aoc RLPI srcae SLGRI sage peb PPRT 3
Le diagnostic territorial et environnemental Le « diagnostic territorial et environnemental » constitue le premier volet du rapport de présentation, où est traité conjointement ce qui relève d’un « état initial de l’environnement » et d’un « diagnostic urbain / habitat / déplacements ». Dans un esprit de synthèse et de transversalité, il doit permettre d’identifier les grands enjeux qui vont guider l’élaboration du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD), mais également d’anticiper le volet opérationnel et réglementaire : ce qui doit être préservé, ce qui doit être transformé, les dynamiques à poursuivre, les tendances à infléchir. Le diagnostic est organisé autour de 6 parties, organisées en 3 chapitres qui correspondent à 3 «points de vue » : • Vue d’en haut : comprendre le territoire, ses dynamiques passées et en cours, vers quoi il se dirige : c’est le premier chapitre «Dijon Capitale» qui regroupe : 1. les dynamiques de développement 2. les dynamiques socio-démographiques et résidentiellles Il permet d’appréhender les atouts et les fragilités du territoire pour demain. • A vue d’œil : les masses, les ensembles, les qualités et les fractures, c’est-à-dire, l’identité du territoire par le prisme du paysage, de ses lieux, de ses formes et fonctions. Ce qui crée un «Paysage à vivre» que l’on comprend au regard des dynamiques abordées dans le premier chapitre. Il se compose des parties : 3. le socle paysager 4. les fragments urbains Il permet d’identifier ce qui doit être préservé, ce qui peut, ce qui doit évoluer. • Voir demain : les réponses possibles aux défis du développement durable. C’est le fonctionnement du territoire, ses cycles courts sur le temps long, l’interaction entre les « dynamiques » et le « socle » des 2 premiers chapitres, qui forme un «écosystème urbain» . Il aborde : 5. les déplacements 6. le métabolisme Il cadre les enjeux sur ce qui doit mieux fonctionner, ce qui doit être anticipé pour le futur. Chacune des 6 parties fait l’objet d’un rappel synthétique des constats, enjeux ou perspectives. Au fil de l’analyse, des «focus» ponctuent le rapport sur des thématiques spécifiques, transversales, ou relatives aux 4 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
territoire Hauteville lès Dijon Ahuy Daix fontaine lès Dijon saint Plombières talant apollinaire lès Dijon Dijon quetigny bressey sur tille chevigny corcelles saint les monts sauveur sennecey chenôve lès dijon LONGVIC Marsannay neuilly la Côte lès dijon crimolois magny flavignerot sur tille Perrigny ouges lès Dijon Fénay Bretenière Dijon métropole : 24 communes Ahuy Hauteville-lès-Dijon Bressey-sur-Tille Longvic Bretenière Magny-sur-Tille Chenôve Marsannay-la-Côte Chevigny-Saint-Sauveur Neuilly-lès-Dijon Corcelles-les-Monts Ouges Crimolois Perrigny-lès-Dijon Daix Plombières-lès-Dijon DIJON Quetigny Fénay Saint-Apollinaire Flavignerot Sennecey-lès-Dijon Fontaine-lès-Dijon Talant 5
CHAPITRE 1 Dijon capitale 9 1. Les dynamiques de développement 11 de la capitale à la métropole 12 focus Dijon Métropole, comparée aux autres agglomérations 14 des équipements et des projets structurants 16 focus La Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin 18 focus Les Climats, patrimoine mondial 19 le cadre de vie, nouveau ressort d’attractivité 20 une coopération intercommunale porteuse d’ambitions 22 focus Le projet de territoire 23 le tissu économique et l’emploi 24 Un foncier économique en développement 26 focus Des filières d’excellence, des filières émergentes 28 focus Les commerces 29 focus L’urbanisme des lieux d’activités 30 focus Grands équipements et activités : une armature urbaine en mouvement 31 focus L’équilibre emploi / population dans les communes 32 synthèse et perspectives 33 2. Les dynamiques SOCIO-DéMOGRAPHIQUES ET RéSIDENTIELLES 35 UNE DYNAMIQUE DéMOGRAPHIQUE POSITIVE A maintenir SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE 37 UN phénomène de vieillissement de la population inhérent à l’évolution des classes d’âge 38 UNE DYNAMIQUE SOUTENUE DE DéVELOPPEMENT ET DE RENOUVELLEMENT DU PARC DE LOGEMENTS 40 focus La production de logements 42 DES OFFRES QUI RESTENT FINANCIÈREMENT difficilement ACCESSIBLES POUR UNE PARTIE DES Ménages 50 DES EFFORTS SIGNIFICATIFS EN MATIÈRE DE Rééquilibrage de l’offre d’habitat 59 focus Une dynamique engagée en faveur des équilibres d’attribution dans le parc à loyer modéré 62 Le logement des publics ayant des besoins spécifiques 69 focus La réalisation d’un recensement exhaustif du potentiel foncier dans le cadre de l’élaboration du PLUi-HD pour préparer la programmation future des opérations de logements 73 synthèse et perspectives 75 focus La consommation d’espace 76 focus Les documents d’urbanisme communaux et les zones à urbaniser 78 focus Regards croisés : les extensions urbaines et le potentiel agronomique des sols 80 CHAPITRE 2 paysages à vivre 81 3. Le socle paysager 83 Le socle physique 84 focus Une valorisation du terroir et de nouvelles approches agricoles 96 La VALORISATION DU SOCLE PAYSAGER : vues et itinéraires 102 La VALORISATION Des cours d’eau 104 focus L’Ouche et le canal de Bourgogne, un axe vert et bleu traversant le territoire 108 le coeur de métropole : un espace à haute valeur paysagère et patrimoniale 110 focus Les orientations cadre relatives au paysage 112 Une richesse remarquable de biodiversité 114 focus La trame verte et bleue et les orientations cadres pour la biodiversité 116 UNE TRAME FORESTIèRE TRES DEVELOPPéE, D’IMPORTANCE REGIONALE 118 UNE TRAME PELOUSES SECHES AVEC DE FORTES POTENTIALITéS 122 UNE TRAME PRAIRIES D’UNE PRéSENCE LIMITéE SUR LE TERRITOIRE, à RESTAURER 124 UNE TRAME AQUATIQUE ET HUMIDE RICHE, à PRéSERVER ET A RENFORCER 126 la nature en ville 128 focus Les secteurs de franges urbaines à l’Est du territoire, des liens de nature entre le coeur d’agglomeration et la plaine agricole 138 focus La necessite de restauration du chevelu d’eau de la plaine agricole 140 synthèse et perspectives : UNE TRAME VERTE ET BLEUE RICHE, à PRESERVER ET à DEVELOPPER 142 synthèse et perspectives : Des paysages variés, entre reliefs, plaine vallée, à préserver et valoriser 145 6 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
4. Les fragments urbains 149 Dijon, une ville façonnée par son histoire 150 une diversité des patrimoines 152 focus Les démarches de protection et de mise en valeur du patrimoine et des paysages urbains 154 LA mosaïque urbaine 156 les TISSUs anciens 162 les TISSUs des faubourgs dijonnais 164 les ensembles collectifs 168 LES TISSUs périphériques 169 grille d’évaluation / GRILLE D’évolution 179 focus Les hauteurs 180 focus Les quartiers pavillonnaires début XXeme 182 LES centralités et les proximités 184 LES espaces publics et collectifs 186 LEs grands axeS et les entrées de ville 188 focus L’entrée Sud 192 focus La frange des grands équipements 194 synthèse et perspectives 196 CHAPITRE 3 écosystèmes urbains 199 5. les déplacements 200 la politique des déplacements de Dijon Métropole 202 la mobilité en 2016 206 Les transports collectifs 212 Le réseau ferroviaire 214 focus L’articulation transport collectif / urbanisation 220 le réseau routier 222 le stationnement 226 focus L’intermodalité 230 focus Capacité de stationnement et de mutualisation 232 la marche 234 le vélo 236 focus L’accidentologie 240 focus Les nouveaux services de mobilité 241 synthèse et perspectives 242 6. le métabolisme du territoire 245 focus Les orientations cadre relatives à la performance environnementale du territoire 246 des usages importants de l’eau à satisfaire 248 des défis en matière d’économie d’énergie et de production d’énergies renouvelables 250 UN POTENTIEL DE PRODUCTION D’ÉNERGIES RENOUVELABLES 252 UNE PRODUCTION IMPORTANTE DE DÉCHETS VALORISABLES 254 UNE QUALITÉ DE L’AIR GLOBALEMENT SATISFAISANTE 256 UNE RESSOURCE EN EAU IMPACTEE PAR LES ACTIVITES DU TERRITOIRE 258 UN PASSé INDUSTRIEL RESTREINT 260 focus Carrières 262 DES NUISANCES SONORES LIÉES AUX FLUX ROUTIERS 264 DES RISQUES D’INONDATION 266 DES RISQUES DE MOUVEMENTS DE TERRAIN ET UN RISQUE SISMIQUE À PRENDRE EN COMPTE 268 synthèse et perspectives : QUELS IMPACTS DES CHOIX DE DÉVELOPPEMENT SUR LA SANTÉ ? 270 ANNEXE 1 / les Sites NATURA 2000 présents sur le territoire 272 ANNEXE 2 / les enjeux du DIAGNOSTIC AGRICOLE 280 ANNEXE 3 / le bilan du plh 282 7 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
8 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
chapitre 1 Dijon capitale DYNAMIQUES, PROSPECTIVE, armature Ce premier chapitre apporte un éclairage sur les grandes dynamiques récentes et en cours à prendre en compte pour définir les ressorts du développement des années à venir, ses perspectives, ses fragilités à anticiper. Il constitue un cadrage des grands enjeux relatifs à l’attractivité et aux politiques territoriales, à l’économie, à la démographie et l’habitat. En fin de chapitre, 3 «focus» croisent les perspectives de développement et de peuplement avec la question de la consommation d’espace.
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1. chapitre 1 dijon capitale Les dynamiques de développement Appréhender les leviers de l’attractivité de la capitale régionale Les dynamiques de développement reposent sur une imbrication de différents leviers qui ont autant attrait à l’économie, au cadre de vie, qu’à la conduite de politiques publiques structurantes. Il s’agit dans cette section d’appréhender les transformations récentes, les mutations en cours et les perspectives d’avenir du territoire. 11 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
À ces liens s’ajoute en Bour- Montbéliard 162 300 65 500 33 21 gogne-Franche-Comté une dimension Chalon-sur-Saône 133 600 57 400 17 21 transfrontalière : près de 7 200 actifs habi- Synthèse Belfort 114 100 45 700 14 25 tant Les une dynamiques de la aire urbaine de développement région travaillent Nevers* 95 400 40 000 14 20 Dijon : en Suisse. Auxerre 92 300 40 200 14 21 2 Dijon et Besançon sont, 68 de 000loin, les aires urbaines les plus peuplées de la région de la aires capitale à la métropole une des composantes des liaisons entre les Mâcon* urbaines et des réseaux de villes qui en Dole 37 200 Population, emplois des aires urbaines de Bourgogne-Franche-Comté 13 23 Dijon et Besançon animent les découlent. Ils contribuent à rapprocher actifs Population 65 300 25 000 Emplois 20 15 Évolutions 2007-2012 échanges deetpopulationemplois ; ils participent ainsi à l’ajustement Sens 62 200 24 300 20 18 Part des Un statut quidu évolue, marchéune stature du travail. Ilsqui constituent de fait des Vesoul se confirme Rhin-Rhône Aires urbaines en 2011. Nombre 59 Dijon 500 se trouve Nombre ainsi 27à Part200 1h30 de de Paris 17 et fonctions de la popula- 18 de l'emploi leviers de développement économique d’au- d'habitants l'industrie tion Les aires urbaines de Dijon et de Besançon Lons-le-Saunier Dijon, capitale historique des Ducs de Bourgogne, figure parmi à moins de 2 heures des principales 58 100 agglomérations de l’Est 26 200 métropolitaines 15 20 tant que ces actifs, par leur quiconsommation sur de la France et des hubs45 aéroportuaires (Paris, Lyon, Genève, sont les grandes les agglomérations plus françaises peuplées leur lieu de destructurent travail, contribuent Bour- l’espace au développe- Montceau-les-Mines 100 15(%)400 19 (%) (% par an) 16(% par an) national, dont le statut a été confirmé dès les premières lois de Dijon Bâle/Mulhouse). Cette 377 600 accessibilité 167 700 et cette12 proximité des25 + 0,4 gogne-Franche-Comté. Elles ment de l’offre constituent aussi Le Creusot de services. 38 100 14 700 28 21+ 0,1 décentralisation de 1982 en tant que capitale administrative Besançon grandes agglomérations246 800 sont un104atout 800 pour13 le développement 22 + 0,4 + 0,1 les deux pôlesÀ de la Bourgogne. ces liens s’ajoute en Bour- Beaune économiques Le passage en majeurs janvier 2016 de de 22la gogne-Franche-Comté une dimension Chalon-sur-Saôneà 13 Montbéliard économique et 162 300 35 500 l’implantation 65 500 d’entreprises 1733700 extérieures, 15 21 mais + 0,0 22 - 1,5 région desquels partent oula:arrivent Pontarlier 133 600 30 60057 400 1417000 17 21 + 0,2 18 - 0,2 grandes régions, fusionnant transfrontalière près de 7 quotidien- Bourgogne avec 200 la Franche- actifs elles entraînent également des «flux sortants» notamment habi- Belfort 114 100 45 700 14 25 + 0,2 nement deréaffirme nombreux tantleune actifs. aire urbaine de la derégion centraleEnsemble travaillent vers Parisdeset16 Lyon1 s’agissant 684 500 des actifs 723 100 16 22 - 0,5 Comté, statut de capitale Dijon, plus Nevers* aires urbaines* 95 400 40 000 14 des fonctions 20 - 0,4 - 1,0 en Suisse. Dijonet (1) entretient plus peuplée surtout des que Besançon. liens Dijon Cependant, avecneles fait pas Auxerre métropolitaines supérieures Mâcon* 92 300 68 000 et 40 des 200 étudiants. 14 21 0,0 - 0,7 partie des 13 Métropoles actées par l’Etat en 2015, droit alors * Les aires urbaines sont prises en 37 200 pour13leur partie située compte 23 en Bourgogne-Franche-Comté. + 0,1 + 0,4 aires urbaines situées Dijon le long deaniment et Besançon la vallée lesEllede la Source Un nouvel espace65régional Dole : Insee, Recensements 300 deàla25 structurer 000 population 20 de 2007 et 2012. 15 + 0,2 - 0,3 réservé aux EPCI de plus de 400 000 habitants. reste alors Saône. Une zone d’échanges préférentiels échanges de population Sens Dijon reste néanmoins 62 200 24 300 20 18 + 0,1 - 0,7 une des seules capitales des nouvelles grandes régions (avec Vesoul 59 500le principal 27 200bassin d’emploi 17 (429 240 18 + 0,2 - 0,1 interconnecte Lesainsi Orléans) à ne pas airesdevenue être Dijon, urbaines de Dijon Métropole. Beaune et deLons-le-Saunier et deinadéquation Cette Besançon nombreux hab) et la principaleétudiants 58 aire 100 urbaine de ces236 26 (383 200 quatre hab.) deaires 15 20 l’autre la région, + 0,2 entre + 0,2 Besanço Chalon-sur-Saône. s’achève avecsont les leplus la validation peuplées2016 15 novembre Bour-deurbaines. dedu projet avec une En Montceau-les-Minesforteparticulier, 45 100 de rayonnement capacité les 15 400jeunes 19surde unSens 16 Besançon territoire - 0,4 et Dole. - 1,2 Ces gogne-Franche-Comté. Elles constituent aussi Le élargi Creusot et une polarisation38 100 14flux 700 en provenance 28 21 - 0,4 - 0,8 Ces loi trois aireslesurbaines permettant résistent à Dijon de devenir plutôt Métropole deux pôles économiques majeurs de la Beaune au bien 1er janvieret Auxerre viennent s’installer davantage à 35 500 des 17 700 15 d’autres 22 grande + 0,6part des + 0,5emplo aires urbaines. Dijon entretient surtout des liens avec les aires à la crise économique 2018. Outre le transfert de région desquels partent : laou arrivent compétences population de la Région et du quotidien- Dijon qui relève de leur académie qu’à Pontarlier 30 600 14 000 17 18 marchands destinés + 0,1 - 0,1 à Département vers Dijon Métropole, la question métropolitaine urbaines Ensemble dessituées 16 1 le long 684 500 de la 723 vallée 100 de la 16 Saône. (Beaune 22 + 0,2 - 0,3 augmente entre 2007 et 2012 et le nombre Paris, nement de nombreux actifs. pourtant plus proche mais où l’accès nistration, enseignem aires urbaines* engage le territoire Dijon (1)vers une plus entretient surtoutgrande des liensvisibilité, avec les plus et Chalon-sur-Saône) tandis que Besançon maintient son d’emplois croîtaires d’attractivité et ou se de urbaines maintient. rayonnement. Située situées le long de la vallée de la au au * Les logement aires urbaines influence sur esten compte sontl’espace prises moins pour leur facile franc-comtois. partie Sisituée un en etBourgogne-Franche-Comté. plus mobilités domicile-t développement Source : Insee, Recensements de la population de 2007 et 2012. centre de ce réseau, Saône. Une Beaune est davantage zone d’échanges préférentiels onéreux. de la périurbanisation est constaté à l‘échelle régionale, s’ajoutent des migrati Une position interconnecte à affirmer dansainsi l’Est français Dijon,urbainesBeaune et delenombreux tournée vers les deux autres aires L’aire urbaine phénomène étudiants de de déprisede ces quatre Besançon des airesanime centres l’autreconcerne urbains entre Besançon un lien avec et Vesoul, l’offreentre de f Dijon bénéficie d’une localisation stratégique, au centre urbaines. En particulier, les jeunes de Sens Chalon-sur-Saône. Besançon et Dole. Ces actifs sont pour une plusd’un peuplées et dans Ces lesquelles trois aires triangle Paris-Lyon-Stasbourg, urbaines les emplois résistent à l’articulation plutôt grandsréseau de bien l’ensemble et Auxerreen des étoile viennent villes de l’axe avec davantage s’installer Rhin-Rhône celles àde grande à l’exception Vesoul, de part des proposée employés desdans servicesl’aire non ur Dijon. Le processus de métropolisation s’établit dès lors un sontaxes plusd’échanges nombreux à la et diversifiés. crise à l’échelle nationale et européenne (Paris-Dole, économique : la population Dijon qui Pontarlier relève de leur et Lons-le-Saunier. académie qu’à marchands Plus destinés jeunes en provenance à la population (admi- peu moins surplus les bases d’un réseau de villes, mais davantage le sens augmente DansMéditerrannée /Beaune-Dijon, entre 2007 et 2012 et le nombre Paris, axe Rhin-Rhône). Si le comme territoire ne dans dispose pasd’un pourtant d’emplois croît ou se maintient. Située au ausurlogement millierest d’actifs une polarisation proche mais autourfacile où l’accès se etdéplacent des grandes nistration, agglomérations enseignement, santé...). À ces ainsi domicile-travail viennent s’y installer moins plus mobilités avec quotidiennes l’autre sens, centre d’un aéroport les demigrations proposant des vols commerciaux alternantes(uniquementchaque jour dans un sens comme dans ce réseau, Beaune est davantage onéreux. la recherche de complémentarités entre Dijon s’ajoutent et Besançon des migrations résidentiellesleurs pour poursuivre en d’affaires, sanitaires et touristiques), elleairesbénéficie d’un L’aire urbaine de Besançon anime un concernent environ 1 400 personnes. Entre tournée vers les deux autres urbaines (en termes de recherche et de formation universitaire, lien avec l’offre de de formation supérieure plus autoroutier peuplées et et dans lesquelles ferroviaire 3 Les en déplacements étoile avec cellesdomicile-travail dessinent des liens économ sontles emplois intense maillage d’une desserte réseau de Vesoul, proposée dans l’aire urbaine bisontine : des Beaune et Chalon-sur-Saône, elles moin- spécialisation des emplois, d’offre culturelle...). confortée par sont la mise plusennombreux branche Est de la LGVentre service deetladiversifiés. Dole, les aireseturbaines Pontarlier Lons-le-Saunier. Plus jeunes en provenance de toute l’académie dres, 750 dansDans le sens le sensnord-sud, Beaune-Dijon, 600 comme en sensdans d’un millier d’actifs se déplacent ainsi viennent s’y installer dès le premier cycle, inverse. AuLes l’autre total, sens, lesemplois migrationsde alternantes Nombre de navettes domicile-travail poursuivreentre leurslesétudes. aires urbaines françaises dynamiques régionaLesl’aire 12 % des chaque jour dansParis un sens comme dans pour et impliquant au moins une des 16 aires de Bourgogne-Franche-Com concernent environ 1 400 personnes. Entre urbaine de de Variation Beaune densité ensont occupés Bourgogne Beaune et Chalon-sur-Saône, par elles Franche-Comté desentre actifs sont 2007 et 20123 Les déplacements moin- entre les aires domicile-travail Flux domicile-travail dessinent entre les aires urbaines (fluxliens des d'au économiques moins 100 actifs)quotidiens urbaines résidant dans les dres, deux aires 750 dans urbaines le sens nord-sud, voisines. 600 en sens Nombre de navettes domicile-travail entre les aires urbaines françaises inverse. Au total, 12 % des emplois de l’aire Troyes Pour ces trois urbaineaires urbaines, une part élevée Paris et impliquant au moins une des 16 aires de Bourgogne-Franche-Comté Strasbourg de Beaune sont occupés par des actifs (flux d'au moins 100 actifs) (partie française) des déplacements résidant concerne dans les deux desairesactifs urbainesexer- voisines. Sens Troyes çant des fonctions Pour ces métropolitaines trois aires urbaines,(33 une part% élevée en des déplacements concerne des actifs exer- Sens moyenne), c’est-à-dire des emplois souvent çant des fonctions métropolitaines (33 % en Auxerre Vesoul Mulhouse qualifiés, considérés commedesporteurs moyenne), c’est-à-dire emplois souvent de Auxerre Vesoul Belfort qualifiés, considérés croissance. Du fait des distances parcourues, la comme porteurs de Dijon Mo croissance. Du fait des distances parcourues, la Dijon Montbéliard Besançon voiture est le voiture modeestdele mode transport privilégié de transport privilégié Besançon dans les échanges dans les avec l’aire échanges avecdel’aire Beaune, de Beaune, lesles © IGN - Insee 2016 Dole Bourges Bourges Nevers Pontarlier Dole transports en commun sont davantage sollici- Beaune transports en commun sont davantage tés entre Dijon et Chalon-sur-Saône : ils sollici- Nevers Le Creusot Chalon- Le Creusot Lons- Beaune Pontar tés entre Dijon et Chalon-sur-Saône 28 % des navetteurs. : ils sur-Saône le-Saunier Chalon- concernent Montceau- les-Mines Lons- sur-Saône le-Saunier Moulins concernent 28 % des navetteurs. Les liens sont plus lâches entre Dijon et les Montceau- Mâconles-Mines aires plus éloignées de Nevers, Sens, Mâcon Nombre de navetteurs Moulins Bourg- Les liens sont etplus lâches entre Dijon et les Auxerre. Toutefois, l’offre de formation 5 360 1 790 en-Bresse Mâcon aires plus éloignées de Nevers, de l’enseignement Sens, supérieur surMâcon Dijon attire TypeNombre de flux de navetteurs Internes à la région Bourg- en-Bresse Sortants5 de 360 la région et Auxerre. supérieurToutefois, à(1)+Pour 2,17faciliter hab/km²l’offre la lecture, lesde de 0formation aires urbaines à - 0,31seront, hab/km² par Entrants dans la région 1 790 Lyon la suite, souvent désignées par le nom de leur Type de flux de l’enseignement de + 0.65 à + 2,17 supérieur sur Dijon attire hab/km² ville-centre. de - 0,31 à -0,77 hab/km² Source : Insee, Recensement de la population Internes 2012. à la région de 0 à + 0,65 hab/km² inférieur à - 0,77 hab/km² Sortants de la région Lyon (1) Pour faciliter la lecture, les aires urbaines seront, par Entrants dans la région Source : INSEE - Liens entre les aires urbaines en Insee Dossier Bourgogne-Franche-Comté n° 01 - Mars 2016Bourgogne-Franche-Comté - Mars 2016 la suite, souvent désignées par le nom de leur 12 ville-centre. Source : Insee, Recensement de la population 2012. plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental Insee Dossier Bourgogne-Franche-Comté n° 01 - Mars 2016
dijon : capitale au centre des réseaux Autoroutes Nouvelles capitales régionales Nouvelle région Lignes à grande vitesse Bourgogne Franche-Comté Agglomérations > 100 000 hab. Autres voies ferrées Autres agglomérations structurantes Aires urbaines communes dont au moins 40 % de la Aéroport international population résidente travaille dans le pôle urbain Périmètres UNESCO ROUTE Train des Climats de Bourgogne PARIS 3 h 00 1 h 35 15 AR / Jour LYON 2 h 05 1 h 45 20 AR / Jour Triangle 2 h 00 2 AR / Jour Paris - Lyon - Strasbourg STRASBOURG 3 h 35 MULHOUSE / BÂLE 2 h 15 1 h 05 10 AR / Jour NANCY 2 h 20 2 h 30 2 AR / Jour BESANçon 1 h15 0 h 45 25 AR / Jour 13 plui-hd dIJON METROPOLE / rapport de présentation tome A / diagnostic territorial et environnemental
L’analyse croisée des indicateurs observés Accès à l’emploi versus dans le développement régional. IE OBSERV’AGGLO TYPOLOGIE OBSERV’AGGLO (taux de chômage, taux d’activités des marché du travail LLE PLACE DES AGGLOMÉRATIONS QUATRE PROFILS D’AGGLOMÉRATIONS femmes de 25 à 54 ans, déclassement) fait ressortir 4 groupes d’agglomérations. S LES NOUVELLES RÉGIONS ? érations (400 000 habitants) et Tours (300 000 appartiennent à cette dernière catégorie où VIS-À-VIS DE L’EMPLOI ■ ■ Le groupe 1 se caractérise par un taux de chômage faible avec des taux d’activités ntre dans habitants). Quant à la région Grand Est, elle le poids des agglomérations est faible : du redécoupage des régions résultant de la réforme territoriale n’est pas sans des femmes de 25 à 54 ans élevés et un faible ns pèsent dispose d’un réseau dense constitué essen- moins de 20% du potentiel régional. Bien ence sur le poids que représentent les agglomérations dans l’espace régional. niveau de déclassement. La plupart des démogra- tiellement « moyennes » agglomérations que Bordeaux Métropole soit la quatrième L’analyse croisée des indicateurs observés Accès à l’emploi versus considéré comme la locomotive du développement local, le réseau d’agglomérations agglomérations de ce groupe (Lyon, Gre- la région comptant un peu plus de 200 000 habitants agglomération régionale (taux (737 de000 habi- taux d’activités des chômage, marché du travail posent aujourd’hui les régions est très disparate. Une situation nouvelle qui appelle noble, Tours, Nantes et Rennes) et dans une Dijon Métropole, comparée aux autres ation avec (Nancy, Metz, Mulhouse, Reims). Le chef de tants), elle se retrouve en tête d’une vaste ns à se repositionner et à s’interroger sur le rôle qu’elles entendent faire jouerfemmes de 25 à 54 ans, déclassement) fait moindre mesure Dijon connaissent une crois- égion n’a filedans gglomérations focus régional, l’Eurométropolerégional. le développement de Strasbourg région où seule Limoges ressortir dépasse 4 groupes lesd’agglomérations. sance significative de l’emploi. Seules Nancy erritoriale est proche d’un demi-million d’habitants. 200 000 habitants. Quant ■ ■ àLeBourgogne- groupe 1 se caractérise par un taux agglomérations et Orléans évoluent dans un contexte plus ède trois ■ Faible poids des agglomérations dans Franche-Comté, une seule agglomération de chômage faible avec des taux d’activités défavorable de l’emploi. , 9e etdes ntral l’espace régional. 11e).agglomérations (400 000 Les régions habitants) Nouvelle et Tours (300 000 dépasse appartiennentle seuil à cettedes 200 dernière des 000femmes catégorie habitants où de 25 à: 54 ans élevés et un faible ■ ■ Le groupe 2 comprend un ensemble mérations, on. Une seule région où les Aquitaine agglomérations entre dans ethabitants). pèsent Bourgogne-Franche-Comté dispose d’un Quant à la région Grand Est, elle Dijon réseau dense constitué essen- moins Emploi (250 le poids de des000 20% du habitants). agglomérations potentiel niveau est faible régional. de: déclassement. La plupart des Bien d’agglomérations plus hétérogènes. Toutes étropoles agglomérations de ce groupe (Lyon, Gre- a moitié du potentiel démogra- tiellement « moyennes » agglomérations que Bordeaux Métropole soit la quatrième ont comme point commun un taux de chô- ur) jouent noble, Tours, Nantes et Rennes) et dans une onomique régional : la région comptant un peu plus de 200 000 habitants agglomération régionale (737 000 habi- mage inférieur ou égal à la moyenne nationale ment nstat àlocal. La place mettre en relation avec des agglomérations (Nancy, Metz, Mulhouse, Reims). Le chef de tants), elle se retrouve en tête moindre d’une vaste mesure Dijon connaissent une crois- et la plupart (Bordeaux, Lorient) présentent onspérimètre avecde cette région Les dans les n’a cartographies nouvelles file régions régional, l’Eurométropoleci-dessous de Strasbourg et les données TYPOLOGIE région où seule ci-contre OBSERV’AGGLO Limoges sont les issues dépassesignificative sance de l’étude de l’emploi. Seules OBSERV’AGGLO, Nancy 50 indicateurs pour décrypter les dynamiques des taux de déclassement significativement erné par la réforme territoriale est proche d’un demi-million d’habitants. 200 000 habitants. Quant à Bourgogne- fsion) de etfile. catégorie ons des grandes agglomérations, publiée QUATRE PROFILS D’AGGLOMÉRATIONS par qu’elle possède trois ■ Faible poids des agglomérations dans Franche-Comté, une seule agglomération importantes (la 1re, 9e et 11e). l’espace régional. Les régions Nouvelle dépasse le seuil des 200 000 la Fédérationet Orléans défavorable Nationale évoluent habitants : de l’emploi. des dans Agences un contexte supérieursd’Urbanisme plus en septembre à ceux du groupe 1 sauf Angers, 2016, moyenne urs, VIS-À-VIS DE L’EMPLOI ces trois agglomérations, Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté Dijon (250 000 habitants). ■ ■ Le groupe 2 comprend un ensemble elles figurent deux métropoles Caen et Strasbourg qui se distinguent par un taux d’activités des femmes relativement phique et d’agglomérations plus hétérogènes. Toutes e et Nice-Côte d’Azur) jouent faible. Seules Saint- Étienne et dans une bien l. dans ur Il s’agit le développementLa place local. des La agglomérations dans place des agglomérations L’analyse croisée des indicateurs ont comme point observés commun Accès Accès à à l’emploi l’emploi un taux de chô- versusmoindre mesure Brest cumulent faible taux dans les nouvelles régions s, Occita- ense d’agglomérations avec les nouvelles régions (taux de chômage, taux d’activités magedes inférieur ou égaldu marché versus àmarché la moyenne travail nationale dud’activité métropole en chef de file. femmes de 25 à 54 ans, déclassement) fait des femmes et taux de déclasse- sentent le et la plupart (Bordeaux, travail Lorient)ment présentent s entrent dans cette catégorie ressortir 4 groupes d’agglomérations. élevé. Angers et Caen sont proches du s régions mérations pèsent en moyenne des taux de déclassement significativement ■ ■ Le groupe 1 se caractérise par un taux groupe 1 et ne se différencient que par un un réseaudémographique et du potentiel de chômage faible avec des tauxsupérieurs d’activités à ceux du groupe 1 sauf Angers, de l’espace régional. Il s’agit taux de chômage plus élevé. 5) avec des femmes de 25 à 54 ans élevésCaen et un faible et Strasbourg qui se distinguent par un Auvergne Rhône-Alpes, Occita- niveau de déclassement. La plupart des ■ ■ Le groupe 3 se caractérise principale- es métro-Elles présentent le -de-France. taux d’activités des femmes relativement agglomérations de ce groupe (Lyon, Gre- ment par un taux de chômage supérieur à la ançaise), un d’être toutes des régions noble, Tours, Nantes et Rennes) et faible. dans une Seules Saint- Étienne et dans une bien es et de disposer d’un réseau moyenne nationale sans phénomène marqué moindre mesure Dijon connaissentmoindre une crois- mesure Brest cumulent faible taux glomérations (4 ou 5) avec sance significative de l’emploi. Seules Nancy de déclassement. Ces agglomérations pré- ons de filedans des plus grandes métro- d’activité des femmes et taux de déclasse- et Orléans évoluent dans un contexte plus sentent des taux d’activité des femmes plu- ns(2e appar- agglomération française), défavorable de l’emploi. ment élevé. Angers et Caen sont proches du louse (5e ). tôt bas. Il s’agit de Mulhouse, Montbéliard, Le agglomé- ■ ■ Le groupe 2 comprend ungroupe ensemble1 et ne se différencient que par un yen des agglomérations dans d’agglomérations plus hétérogènes. Toutes Havre, Aix-Marseille et dans une moindre quième et régions appar- taux de chômage plus élevé. gional. Quatre ont comme point commun un taux de chô- mesure de Lille. Toulouse et Rouen font phique ette catégorieet où les agglomé- mage inférieur ou égal à la moyenne ■ Le groupe 3 se caractérise principale- ■nationale exceptions dans ce groupe puisque seul un ssentent régions entre un cinquième et et la plupart (Bordeaux, Lorient) ment présententpar un taux de chômage supérieur à la potentiel démographique et des taux de déclassement significativement taux de chômage supérieur à la moyenne ographie arégional. Loire et t restées Bretagne, Il s’agit des régions Pays de la Loire et moyenne supérieurs à ceux du groupe 1 sauf Angers, Caen et Strasbourg qui se distinguent de déclassement. par un nationale sans phénomène Ces agglomérations pré- marqué nationale les distingue du groupe 1. UNE PROGRESSION DE L’EMPLOI QUI CACHE D ■ ■ Le groupe 4 s’oppose très nettement au eau troislimité dernières sont restées et possèdent un réseau limité stions chefs de Richesse et précarité faible. Seules Saint- Étienne et dans sentent des taux d’activité des femmes plu- taux d’activités des femmes relativement une bien tôt bas. Il s’agit de Mulhouse, Montbéliard, Le groupe 1. Il se caractérise par des taux de chô- Entre 2007 et 2013, l’emploi Reims sont les zones les plu (2 ou 3) et leurs chefs de moindre mesure Brest cumulent faible taux mage élevés avec des taux d’activités des progresse au rythme de concernées. Elles se situen randes IE »: OBSERV’AGGLO agglomérations « grandes » : d’activité des femmes et taux deHavre, déclasse- Aix-Marseille et dans une moindre femmes de 25 à 54 ans faibles et ne 0,30% dans les zones pour la plupart dans le 00Rennes 000 habitants), Rennes ment élevé. Angers et Caen sont prochesmesure du de Lille. Toulouse et Rouen font d’emploi de notre échantillon Nord-Nord-Est de la France S PROFILS DE DYNAMIQUES groupe 1 et ne se différencient TYPOLOGIE OBSERV’AGGLO que par un exceptions dans ce groupe puisque seul un connaissent pas de déclassements marqués. À l’exception de l’axe Nîmes-Montpellier-Per- contre 0,11% par an national. Cette moyenne au niveau mais concernent aussi Nîm Nice dans le Sud. Elles OGRAPHIQUES taux de chômage plus élevé. taux de chômage supérieur à la moyenne OBSERVÉ CINQ PROFILS D’AGGLOMÉRATIONS ■ ■ Le groupe 3 se caractérise principale- ment par un taux de chômage supérieur nationale à la les distingue du groupe 1. pignan, ces agglomérations connaissent une cache de fortes disparités. La moitié des zones d’emploi cumulent plus de 85 000 pertes d’emplois. À l’oppos évolution défavorable de UNEl’emploi. Il comprend DE L’EMPLOI QUI CACHE DE VRAIES PROGRESSION pulation de l’EPCI dans la population régionale. SOURCE : INSEE RP 2012 (PÉRIMÈTRE 2016) moyenne nationale sans phénomène ■■ marqué Le groupe 4 s’oppose très nettement au connaissent desmoyen Niveau de vie évolutions des ménages 11DISPARITÉS lesnet- zones ayant un taux d nt croissance Taux démographique de croissance démographique Des dynamiques de déclassement. Ces agglomérations pré- Richesse et Nice précarité et Toulon au sud, des agglomérations du négatives. Montbéliard, croissance supérieur plois de l’EPCI dans les emplois de la région. SOURCE : INSEE RP 2012 démographiques contrastées L’analyse croisée des quatre groupe 1. indicateurs Il se caractérise par Position relativedes taux de chô- Entre 2007 et 2013, l’emploi Reimstement supérieur sont les à laplus zones les moyenne, pauvreté emplois. Les plus fortes à 0,30 el – solde migratoire fait appa- s la population régionale. annuel moyen entre 2007 et 2012 sentent des taux d’activité des femmes plu- observés (niveau de vie, taux de pauvreté, des aglomérations Grand Est (Reims et Metz) et progresse des au Hauts-de- rythme de Le moins Havre, concernées. présente Metz, Elles se et inégalités Mulhouse, situent relative- par hausses an ont créé, sur concernent le la Sudmêm du pes de territoires : SOURCE : INSEE RP 2012 (PÉRIMÈTRE Taux de croissance 2016) mage élevés tôt bas. Il s’agit de Mulhouse, Montbéliard, Le avecselon desletaux d’activités des croisement ment peu marquées. grandes métropoles emplois de la région. SOURCE : INSEEdémographique RP 2012 annuel moyen inégalité de revenus et part de la popula- France (Lens, Béthune,0,30%Dunkerque). dans les zones Limoges, pour la Dunkerque, plupart dans le Béthune, période, pays, plusAtlantique la façade de 240 000 et la mérations RV’AGGLO « en panne JUIN 2016de crois- entre 2007 et 2012 Havre, Aix-Marseille et dans une femmes moindre de 25 àdes54 ans faibles et ne 4 indicateurs de 400 000 à 800 000 habitants à tion en quartier politique de la ville) permet retenus d’emploi de notre échantillon Nord-Nord-Est de la France région Auvergne-Rhône-Alpes gré un solde naturel positif, mesure de Lille. Toulouse et Rouen font l’exception de Dijon et Clermont. habitants du fait d’un solde de mettre en perspective les connaissent exceptions dans ce groupe puisque seul un aggloméra- pas de déclassements marqués. contre 0,11% par an au niveau mais concernent aussi Nîmes, Parmi ces zones d’emploi, rtement négatif. tions ayant des profils statistiques taux de chômage supérieur à laÀmoyenne proches. de l’axe Nîmes-Montpellier-Per- l’exception CE QUI EST OBSERVÉ national. Cette moyenne Nice dans le Sud. Elles Toulouse, Bordeaux, 6 Agglomérations Cette typologie propose une partition en Faible précarité et peu d’inégalités, nationale les distingue du groupepignan, ces agglomérations connaissent cache de fortes disparités. cumulent plus de 85 000 Aix-en-Provence, Nantes, Lille, deune mérations faiblement dyna- 1. « en panne cinq groupes. UNE PROGRESSION DE TauxL’EMPLOI croissance QUI CACHE annuel moyen des DE VRAIES zones d’emploi. SOURCE DISPARITÉS revenu : INSEEdisponible ESTIMATIONS médian par unité LOCALISÉES D’EMPLOI EN FRANCE MÉTROPOLITAINE la croissance est exclusive- ■ ■ Le groupe 4 s’oppose très nettement au La moitié des zones d’emploi pertes ded’emplois. À l’opposé, proche de laRennes, Montpellier, Lyon de croissance ». ■ Le premier type regroupe 8évolution des agglomé- défavorable de l’emploi. Il comprend (2016 - NOUVELLES SÉRIES DU 31/12/1998 AU 31/12/2013) consommation moyenne. par des logiques endogènes groupe 1. Il se caractérise par des taux de chô- Entre 2007 et 2013, l’emploi Reims sont les zones lesconnaissent plus des emplois. Lesévolutions plus fortes les 11 zones ayant un taux de connaissent des croissances Solde naturel positif rations étudiées. Dans ce groupe, Niceleet niveau Toulon auprogresse sud, des agglomérations au rythme de Voir pages duprécédentes concernées. pour lehausses Elles se situent taux de chômage, concernent taux le Sud du d’activités des femmes de 25 à 54 ans, le déclassement. l positif qui compense un solde mage élevés avec des taux d’activités des négatives. Montbéliard, croissance supérieur à 0,30% de l’emploi comprises entre qui ne compense pas de vie moyen des ménages est nettement 0,30% dans les zones pour la plupart dans le pays, la façade Atlantique et la indicateurs de pauvreté et de niveau égatif). femmes de 25 à 54 ans faibles Grand et neEst (Reims et Metz) de notre et des Hauts-de- Le Havre, Metz, Mulhouse, par andeont mérations attractives quiun solde migratoire pré- supérieur à la moyenne, la pauvreté est connaissent pas de déclassements marqués. d’emploi échantillon Nord-Nord-Est de la France région Auvergne-Rhône-Alpes. vie,créé, sur la proches demême la moyenne,0,75% et 1,35% par an. fortement négatif moins présente et les inégalités France (Lens, Béthune, sont relati- contre 0,11% Dunkerque). par an au niveau mais concernent aussi Nîmes,Limoges, Dunkerque, Parmi Béthune, ces zones d’emploi, période, qui plus de 240 masquent 000 des inégalités très soldes naturels et surtout Agglomérations positifs. Cela est particulière- À l’exception de l’axe Nîmes-Montpellier-Per- vement peu marquées. À l’exception de Dijon pignan, ces agglomérations connaissent une 26 national. Cette moyenne cache de fortes disparités. Nice dans le Sud. Elles OBSERV’AGGLO cumulent plus de 85 000 Toulouse, Bordeaux, JUIN 2016 Aix-en-Provence, Nantes, Lille, importantes. faiblement et Clermont, il s’agit de grandes métropoles La moitié des zones d’emploi pertes d’emplois. À l’opposé, Rennes, Montpellier, Lyon our Montpellier, Rennes et évolution défavorable de l’emploi. Il comprend dynamiques. de 400 000 à 800 000 habitants. Nice et Toulon au sud, des agglomérations du CE QUI EST OBSERVÉ connaissent des évolutions les 11 zones ayant un taux de connaissent des croissances Situations de pauvreté et d’inégalités ■ Le type 2 comporte 11 agglomérations, négatives. Montbéliard, croissance supérieur à 0,30% de l’emploi comprises entre assez fortes. Niveau de vie légèrement Solde naturel positif Grand Est (Reims et Metz) et des Hauts-de- Le Havre, Metz, Mulhouse, par an ont créé, sur la même 0,75% et 1,35% par an. qui compense un plutôt de taille intermédiaire. IlTaux de croissance se caracté- annuel moyen des zones d’emploi. SOURCE : INSEE ESTIMATIONS LOCALISÉES D’EMPLOI EN moindre FRANCEqu’ailleurs. MÉTROPOLITAINE ET DANS LES DOM France (Lens, Béthune, Dunkerque). Limoges, Dunkerque, Béthune, période, plus de 240 000 solde migratoire rise par une faible précarité et peu (2016d’inéga- - NOUVELLES SÉRIES DU 31/12/1998 AU 31/12/2013) négatif lités, le revenu disponible médian Voirpar unitéprécédentes pour le taux de chômage, taux d’activités des femmes de 25 à 54 ans, le déclassement. pages Faible niveau vie. Taux de pauvreté ATIONS CE deQUI EST OBSERVÉ consommation est proche de la moyenne. supérieur à la moyenne, mais inégalités DE CROISSANCE : Agglomérations HÉRIE AUSSI ? ■ Les 5 agglomérations de la troisième plutôt moins marquées qu’ailleurs. Reve- attractives. Taux de croissance annuel moyen des zones d’emploi. SOURCE : INSEE ESTIMATIONS LOCALISÉES D’EMPLOI EN FRANCE MÉTROPOLITAINE ET DANS LES DOM classe sont de taille très différente. Dans ce nu médian par unité de consommation Soldes naturels 26 (2016 - NOUVELLES SÉRIES DU 31/12/1998 AU 31/12/2013) ations perdent des habitants entre et migratoires Mais qu’en est-il de leur aire urbaine groupe, Voir les indicateurs pages précédentes pour ledetauxpauvreté de chômage, OBSERV’AGGLO et taux de d’activités des femmesJUINde 252016 à 54 ans, le déclassement. très en dessous de la moyenne, taux de Est-ce une question de simple positifs niveau de vie, proches de la moyenne, n’at- pauvreté très élevé. démographique » sur la périphérie tirent pas l’attention mais masquent des attractivité de l’ensemble du alyse comparative de l’évolution 26inégalités très importantes. OBSERV’AGGLO JUIN 2016 e de l’intercommunalité centrale ■ Le quatrième type, se caractérise par des erritoire de l’aire urbaine apporte Le Havre situations de pauvreté et d’inégalités assez Distance de la moyenne de airages. Dunkerque fortes. Le niveau de vie est légèrement chaque type à la moyenne générale Metz des agglomérations observées agglomérations en « panne de Agglomérations moindre qu’ailleurs. 6 agglomérations L’analyse comparative de Dijon Métropole dans le jeu, parfois moins négatif que celui des agglomérations de taille similaire de Nice oir diagramme ci-contre), huit « en panne de croissance » Lens appartiennent à ce groupe au sein duquel partiennent à des aires urbaines Solde naturel positif Brest s habitants. En l’occurrence, Reims Marseille se distingue nettement, elle est concurrentiel, un solde migratoire des grandes agglomérations françaises permet l‘Est français. qui ne compense pas émographique de la couronne Nancy plus précaire et plus inégalitaire que les fortement négatif Montbéliard nt compenser la perte enregistrée Saint-Étienne autres agglomérations. d’identifier les forces et tral : il est plus question d’effet les faiblesses du territoire, ainsi qu’un Caen ■ Les cinq agglomérations du type 5 se icant » entre territoires que de ivité résidentielle. Aix Béthune caractérisent par la faiblesse du niveau vie - Un niveau de vie supérieur à la moyenne et de plus faibles re semble pâtir d’un déficit premier cadrage des grands Dijon enjeux liés à l’attractivité du territoire. des habitants. Le taux de pauvreté est supé- sidentielle : celui de l’aire urbaine 8%) dont l’agglomération centrale Rouen Marseille rieur à la moyenne mais les inégalités sont disparités sociales qu’ailleurs, qui se lisent notamment au travers Agglomérations Toulon plutôt moins marquées qu’ailleurs. Il s’agit évin) perd près de 4 000 habitants 8%) et ne bénéficie pas d’un gain Sont à noter : faiblement dynamiques Clermond-Ferrand Tours d’agglomérations de petite taille (de 200 000 à 260 000 habitants). Au sein de d’un taux de chômage maîtrisé, des revenus médians élevés ainsi ans le reste du territoire qui Solde naturel positif Angers POUR ALLER PLUS LOIN i une légère baisse de la population qui compense un solde Lorient Limoges ce groupe, Lens-Liévin apparaît plus pré- qu’un bon niveau de formation. - Un poids démographique au sein de l’espace régional un peu migratoire négatif Mulhouse caire : revenu médian par unité de consom- es urbaines connaissent aussi une Les données de comparaison bancaires, surendettement…), Les études menées au niveau Aix-Marseille Provence mation très en dessous de la moyenne, taux disponibles n’ont permis que les difficultés de logement national montrent que ts : celle du Havre et de Dunkerque Strasbourg EPCI centraux enregistrent une du nombre d’habitants : -2,5% en deçà des autres agglomérations, lié à la structure urbainepauvreté Lille Orléans de monétaire. - De Mais bonsénergétiques, indicateurs de pauvreté très élevé. bruit…). économiques de manière générale avec sont beaucoup plus fortes d’avoir une mesure de la (surpeuplement, frais les inégalités de patrimoine Grenoble la pauvreté comporte bien Il pourrait aussi être que les inégalités de revenus t -2% pour Dunkerque. Mais ici, émographique de la périphérie la région avec d’une Bordeaux part Valence la présence de Besançon et d’autre part quelques d’autres dimensions qui nuances intéressant cependant d’appréhender sur et qu’elles ont les emplois des fonctions tendance er une partie des pertes de apporteraient peut-être une la pauvreté subjective, et à s’accroître. Agglomérations Nîmes n. La couronne périphérique du amique (+6%), compense la moitié d’un nombre attractives important de villes moyennes sur l’axe Dijon-Belfort Nantes Toulouse métropolitaines supérieures autre lecture territoriale : la pauvreté en condition de vie, et leest un poids facteur de l’économie productive analyser la perception des De plus, la détention de ménages sur leurs conditions patrimoine EPCI central (+3 000 contre Soldes naturels Lyon qui s’intéresse aux carences de vie et les difficultés déterminant de l’accession et dans la vallée de la Saône. (non-présentiels). et migratoires positifs Perpignan constat à Dunkerque où la ou difficultés rencontrés par qu’ils rencontrent, qu’elles à la propriété. Disposer Rennes les ménages comme par qu’en soient les causes. de telles informations nous 5%) compense le tiers des pertes Montpellier ’agglomération (+1 400 contre exemple les restrictions Par ailleurs, pour compléter permettrai de compléter (sur les vacances, sur ces statistiques sur les notre analyse des marchés - Un taux de croissance démographique relativement faible, avec - Des atouts en matière de qualité de vie, tant du point de vue de la 0% -0,6% -0,4% -0,2% 0% 0,2% 0,4% 0,6% 0,8% 1% 1,2% 1,4% l’alimentation, les dépenses revenus disponibles, il nous immobiliers au-delà du de santé…), les contraintes semblerait utile de disposer croisement entre les prix un taux de croissance annuel oscillant entre 0,1 et 0,2% au cours qualité de l’air que de la fréquentation des transports en commun budgétaires (retards d’informations sur le de marché et les revenus JUIN 2016 OBSERV’AGGLO 13 de paiement, découverts patrimoine des ménages. des ménages. de la dernière décennie, qui remonte cependant ces dernières (malgré un réseau de transports en site propre moins dense que 38 OBSERV’AGGLO JUIN 2016 années à 0,3%. Dijon Métropole dispose d’un solde migratoire dans d’autres agglomérations). 14
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