PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
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« Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.» Paul Eluard Alors que je débutais l’exercice, la rédaction des quelques mots d’usage auxquels nous sacrifions pour présenter les lignes de force de la saison à venir et ses accents particuliers, je ne savais que vous écrire… tant l’incertitude du temps pèse. Je craignais l’incantation naïve, l’affirmation intempestive, l’adjuration déplacée. Je n’avais pas non plus envie d’appeler à la rescousse Coué et sa méthode ou encore Ray Ventura, ses collégiens et sa marquise pour reprendre en chœur avec eux que « tout va très bien, tout va très bien… » Il était difficile de « faire comme si de rien n’était », c’est sûr, mais dans le même temps, avais-je besoin de justifier qu’après une saison atrophiée par les conséquences d’un imbroglio sanitaire sans précédent, nous ayons pris soin de construire la suivante, avec ce double but que nous nous assignons, qui est de témoigner du réel par le prisme de la fiction et de donner accès au plus grand nombre à « cette chose rare qu’est l’émotion esthétique »1? J’hésitais… J’ai alors songé à la page blanche, à vous offrir d’y griffonner dessins ou réflexions, choix et notes pour en parler aux amis, pour le jour où vous reviendrez franchir le seuil du théâtre, bientôt - du moins nous l’espérons. Puis je me suis dit qu’il fallait aller de l’avant... Même si ce n’est pas encore la fin de l’entracte, même si la sonnerie qui nous invite à rapidement reprendre place reste muette, notre envie de vous retrouver reste intacte, sachez-le. Je vous invite donc à prendre rendez-vous. Quelles que soient demain les conditions d’accès à ces moments que vous et nous partagerons, je vous invite à découvrir tous les artistes de la prochaine saison, les objets sensibles qu’elles et eux vous proposent, les récits imaginaires qu’elles et eux bâtissent, où il sera question du singulier et du collectif et de leurs entrelacs respectifs, d’hier et d’aujourd’hui et du dialogue qu’ils entretiennent ; de corps, de langue, de danse, de musique et des duos, des trios, des quatuors qu’ils forment ; d’amours, du temps qui passe et de leurs déclinaisons tantôt joyeuses, tantôt tristes ; de passions interdites, et des ravages qu’elles suscitent ; du droit à la différence, de ces identités meurtrières qui nous figent dans le regard de l’autre ; de la concupiscence de l’homme et du consentement de sa proie ; de l’origine et de l’exil ; des combats face au père qu’un ogre peut habiter : d’aventures au pays des mots oubliés ; de la force du poème tragique qui offre à l’incarcéré de renaître ; d’interpellations et d’émotions ; d’affaires humaines en quelque sorte. « Prenons rendez-vous ! » le point d’exclamation n’étant pas la marque d’une injonction, mais la traduction d’un désir généreux et bienveillant de vous retrouver dans nos salles, vous, spectatrices et spectateurs, partenaires dont nous sommes aujourd’hui sevrés. « L’art naît de la contrainte » écrivait André Gide. Vous et nous serons à la hauteur de ce défi, nous en sommes persuadés. Et merci déjà, de votre curiosité, de votre appétit, de votre soutien. Merci aussi au photographe Gaël Maleux qui, bloqué dans son studio, nous a offert ces moments d’un homme confiné, d’abord surpris d’être interpellé, puis laissant libre cours à ses choix, à sa fantaisie et à son imaginaire, l’art du spectateur en fait. Philippe SIREUIL 17.05.2020 1 Pour reprendre les mots de Robert Abirached, écrivain et critique, professeur émérite des universités, directeur du Théâtre et des Spectacles au Ministère de la Culture de France de 1981 à 1988. 1
MISS ELSE D’après Arthur Schnitzler | Jeanne Dandoy 01 > 11.10 MATINÉE DI 11.10 15h00 BORD DE SCÈNE MA 06.10 Else a quinze ans. Un âge tendre, si tendre qu’il peut la désigner comme proie à croquer, quand la chrysalide devient papillon, et L’hôtel est que le corps, en pleine métamorphose, tremble devant le désir ; si tendre entre peur et audace, entre affirmation de soi et loin, si loin. incertitude, quand les rêves sont grands, les excès tentants, le danger invisible, et que les fables qu’on s’invente, se heurtent Des petits points avec fracas au monde des adultes. En vacances avec sa tante, Else reçoit un courrier de sa mère lumineux lui demandant d’intervenir auprès d’une connaissance de la famille, le vicomte Von Dordsay, en villégiature lui aussi, et qui d’un château irréel. dispose de la fortune nécessaire pour sauver son père, au bord de la faillite. Von Dorsday consent à la demande pour autant Il abrite qu’elle s’offre à lui. Else parait sensuelle, frivole, égocentrique, curieuse de découvrir le monde, de s’émanciper de sa famille. tant de Ne doit-on voir, dans l’adolescente à la recherche d’elle- même, qu’une apprentie séductrice ? Ou bien une jeune fille salauds peu armée, face à la violence de l’adulte ? Dans cette réécriture du texte de Schniztler à l’heure parfaitement réels. du « #metoo », c’est la question du consentement qui sera, entre autres, examinée de plus près. TEXTE Jeanne Dandoy, Lionel Ravira d’après le roman d’Arthur Schnitzler JEU Epona Guillaume, Alexandre Trocki MISE EN SCÈNE Jeanne Dandoy ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Judith Ribardière DRAMATURGIE Jeanne Dandoy, Lionel Ravira SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRES Arié Van Egmond VIDÉO Lionel Ravira COSTUMES Emilie Jonet CRÉATION SONORE Harry Charlier RÉGIE GÉNÉRALE Nicolas Oubraham CONSEIL PRODUCTION SERIALLILITH Manon Faure CONSTRUCTION DÉCOR Didier Rodot & Ateliers du Théâtre de Liège CONFECTION COSTUMES Myriam Simenon & Ateliers du Théâtre de Liège UN SPECTACLE de SERIALLILITH COPRODUCTION Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre de Liège, La Servante & DC&J Création. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs. 3
PINK BOYS AND OLD LADIES Marie Henry | Clément Thirion 15 > 23.10 MATINÉE DI 18.10 15h00 BORD DE SCÈNE MA 20.10 Normand, qui n’est pas normand, est un petit garçon assez banal, mais Normand aime porter des robes. La Qu’est-ce sœur du père de Normand trouve ce comportement « limite limite » (elle redouble les mots dès qu’elle est qui gênée). La mère de Normand aimerait parfois trépaner son fils pour voir ce qui cloche à l’intérieur, ce qui rime avec est radical mais pas le plus pratique. Sa grand-mère maternelle - et pourquoi pas une cure d’hormones ? Yvonne ? - semble être la plus concrète mais Normand ne veut pas changer de sexe, Normand veut juste se sentir bien, (temps) dans cet entre-deux sans nom où il évolue. Le père de Normand, enfin, aimerait s’exprimer, mais ce qu’il dit (puis) « flotte ». Un jour, il décide d’accompagner son fils en robe à l’école ... Aucune réponse. Pink Boys and Old Ladies déploie une fresque familiale impressionniste et caustique, où chacun, empêtré dans cette situation délicate, exprime mal son malaise. On parle beaucoup dans cette famille, mais on parle surtout de rien, parce qu’on ne veut pas parler de tout. TEXTE Marie Henry JEU Gwen Berrou, Lucas Meister, Simon Thomas, Mélodie Valemberg, Mélanie Zucconi DRAMATURGIE Marie Henry ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Déborah Marchal MUSIQUE Thomas Turine SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRES & COSTUMES Katrijn Baeten, Saskia Louwaard VIDÉO & PHOTOGRAPHIE Julien Stroïnovsky RÉGIE GÉNÉRALE & DIRECTION TECHNIQUE Christophe Van Hove MISE EN SCÈNE Clément Thirion UN SPECTACLE de KOSMOCOMPANY COPRODUCTION Théâtre de Liège, Théâtre la Balsamine, Maison de la Culture de Tournai - maison de création, La Coop et Shelter Prod PRODUCTION DÉLÉGUÉE Mars, Mons arts de la Scène Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture, Service général des Arts de la scène, Service Théâtre, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter. DIFFUSION BLOOM Project - Stéphanie BARBOTEAU 4
PHÈDRE Jean Racine | Pauline d’Ollone 10 > 27.11 MATINÉE JE 19.11 14h00 & DI 22.11 15h00 BORD DE SCÈNE MA 17.11 Prendre Phèdre, cette histoire qu’on voyait si éloignée. Visiter la langue de Racine et le jansénisme qui la travaille. Le voici. Regarder Phèdre comme une histoire de jeune gens furieux dansant sur un volcan, où la rythmique des alexandrins Vers se laisse gagner par le flow du hip-hop, juxtaposant, aux rivages de la Grèce antique, les arts urbains des banlieues mon cœur de nos grandes villes. Voir en Phèdre, une jeune femme mariée trop jeune au roi Thésée et tourmentée par un tout amour interdit, qui se rêve comme veuve et libre. Retrouver au présent la beauté de la langue mon sang racinienne, l’âpreté de sa ferveur, la brutalité de ses émotions. se retire. J’oublie, Tels sont les desseins de Pauline d’Ollone dont nous avions déjà programmé le splendide Reflets d’un banquet en le voyant, d’après Platon. ce que je viens lui dire. TEXTE Jean Racine JEU Habib Ben Tanfous, Leila Chaarani, Eric Domeneghetty, Lisbeth Kiebooms, Nelly Latour, Gaëtan Lejeune, Iliass Mjouti, Catherine Salée DRAMATURGIE, SCÉNOGRAPHIE & COLLABORATION ARTISTIQUE Pierange Buondelmonte, Guillaume Toussaint Fromentin LUMIÈRES Renaud Ceulemans COSTUMES Jackie Fauconnier CRÉATION MUSICALE Gabriel Govea Ramo RÉGIE GÉNÉRALE Gaël Genette ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Lorena Spindler CHORÉGRAPHIE Karine Ponties MISE EN SCÈNE Pauline d’Ollone UN SPECTACLE de la Compagnie LES ETRANGERS et de LA SERVANTE COPRODUCTION Les étrangers, La Servante, Dame de Pic, La Coop & Shelter Prod Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, du Centre des Arts Scéniques, de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. Avec l’aide de la Commission Communautaire Française – Initiation Scolaire et Fonds d’acteur. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs. 7
LES PETITS HUMAINS Jessica Gazon | Thibaut Nève 01 > 06.12 MATINÉE JE 03.12 14h00 & DI 06.12 15h00 BORD DE SCÈNE MA 01.12 Ils sont quatre parents, déboussolés, débordés, épuisés, certains au bord de la crise de nerfs, car être parent, il faut La l’avouer, ça peut être formidable, mais aussi… catastrophique. La parentalité est remplie d’injonctions : des conseils se peur voulant avisés et mâtinés de « il faut » et de « il ne faut pas » qui vous tombent dessus à foison, assortis d’un regard tantôt peut être compassionnel tantôt intrusif. Tout le monde a son avis sur cette question liée à d’archaïques principes, à trop de vertu ou de source de psychologie. Naviguant à vue dans sa vie suite à une séparation, Jacques désir. crée un groupe de paroles où le quatuor vient y exprimer les soucis, tracas et imbroglios du rôle de parent : être mère ou père Et ça s’apprend chaque jour, ça peut être ingrat, ça nous pousse aux limites, ça demande force et vigilance, ça culpabilise, ça fait nos désirs, souffrir, etcetera. Nous tendant un miroir tantôt ludique ou dérangeant, la matrice tantôt subtil ou loufoque, tantôt émouvant ou drôle, Jessica Gazon et Thibaut Nève interrogent notre rapport à de nos peurs. l’éducation, en mode comédie féroce, et dans un décalage salvateur qui nous permet de rire de nos propres névroses. TEXTE Jessica Gazon avec la complicité des acteurs JEU Sébastien Fayard, Morena Prats, Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin VOIX OFF Véronique Dumont ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Hélène Collin CRÉATION SONORE Guillaume Istace SCÉNOGRAPHIE Vincent Bresmal CONSEIL ARTISTIQUE & LUMIÈRES Guillaume Toussaint Fromentin COSTUMES Élise Abraham CONSEIL EN PSYCHODRAME ANALYTIQUE Patrick Blauwart COACHING VOCAL Muriel Legrand MISE EN SCÈNE Jessica Gazon UN SPECTACLE de la COMPAGNIE GAZON-NÈVE COPRODUCTION Théâtre de la Vie, Bamp Avec le soutien de Libitum, CALQ (Conseil des Arts et des Lettres du Québec), LOJIQ (Les Offices Jeunesse Internationaux du Québec), OQWBJ (Office Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse). DIFFUSION La Charge du Rhinocéros 8
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CECI N’EST PAS UNE FRAMBOISE FRIVOLE 10 > 31.12 HORS ABO DI 13, 20 & 27.12 à 15h00 LE 31.12 à 19h00 & 22h00 La Framboise Frivole est à la musique ce que René Magritte est au surréalisme belge. Berceau de ce mouvement artistique, « La valeur la Belgique a également vu naître ces deux virtuoses, une association inclassable dans le monde de la création musicale. de l’art est Tels des artistes visionnaires et avant-gardistes, notre duo prépare son nouveau spectacle, Ceci n’est pas une Framboise en fonction Frivole, qui sera une véritable union entre le réel et l’imaginaire. Tout comme il n'est pas envisageable de fixer des limites claires de son pouvoir et objectives de l'activité surréaliste dans notre pays, il est tout à fait impossible de fixer les limites de l’exploration musicale de de révélation La Framboise Frivole ! Tels des peintres comme Magritte et Dali, Bart et Peter ne libératrice » mêlent pas toujours les pinceaux de la créativité avec ceux de la René Magritte rationalité, car être frivole est tout un art ! Leur nouvel objectif : explorer toujours plus de partitions bizarres mais nous les restituer cette fois, exactement comme elles ont été écrites … selon eux. Après leur dernier spectacle La Framboise frivole fête son centenaire, ce nouvel opus sera une promenade musicale internationale multi-genres, emplie d’œuvres populaires, modernes et classiques ou totalement inconnues, mais toutes revisitées par l’inventivité de nos deux virtuoses sur-vitaminés. Le surréalisme n’est jamais fini en Belgique, La Framboise Frivole en est la preuve. TARIFS PARTICULIERS 30 € / 26 € (voir p.52) CONCEPTION, INTERPRÉTATION & RÉALISATION Peter Hens & Bart Van Caenegem Avec la collaboration artistique de Jean-Louis Rassinfosse PRODUCTION Opus II & Panache Diffusion 11
LE PROCÈS Franz Kafka | Hélène Theunissen 14 > 29.01 MATINÉE JE 21.01 14h00 & DI 24.01 15h00 BORD DE SCÈNE MA 19.01 Un matin comme presque tous les autres, celui de son trentième anniversaire, Josef K. est arrêté au réveil par Quelqu’un deux gardes et soumis à un interrogatoire. Il ne sait ni qui l’arrête, ni pourquoi. Il reste libre, continue à se rendre à avait son travail et à mener sa vie comme auparavant, mais il est désormais dans un labyrinthe sans issue, désorienté bien dû et plongé dans la crainte. Comique parfois, absurde et cauchemardesque souvent, le monde du Procès est un calomnier monde noir d'apparences trompeuses, se répétant à l’infini. Emboîter le pas à l'individu Josef K., c'est comprendre Josef K., très vite que l'histoire de son destin est le miroir de celui de tout individu, c'est s'identifier à son esprit car un matin, de protestation contre tous les pouvoirs, qu’ils soient symboliques (la loi, la famille, l'art, la religion) - ou concrets sans qu’il (administration opaque et compliquée, justice corrompue ou laxiste) qui oppriment l'humanité. ait À l’origine de ce roman inachevé, dix cahiers laissés dans une malle : c’est cette matière, ce puzzle incomplet, qui est rien fait le champ exploratoire de Théâtre en Liberté, questionnant, sous la houlette d’Hélène Theunissen, l’œuvre et la société. de mal, il fut arrêté. TEXTE Franz Kafka TRADUCTION FRANÇAISE Jean-Pierre Lefebvre JEU Maxime Anselin, Jean-Pierre Baudson, Cédric Cerbera, Isabelle De Beir, Dolorès Delahaut, Bernard Gahide, Julie Lenain, Stéphane Ledune, Romain Mathelart, Sylvie Perederejew, Laurent Tisseyre, Aurélien Vandenbeyvanghe SCÉNOGRAPHIE Vincent Bresmal ASSISTANAT À LA SCÉNOGRAPHIE Matthieu Delcourt COSTUMES Laurence Hermant COLLABORATION COSTUMES Anne Compère ASSISTANAT À LA DRAMATURGIE & COIFFURES Laetitia Doffagne VIDÉO Vincent Pinckaers CADREUR Émile Scahaise LUMIÈRES Renaud Ceulemans CRÉATION SONORE & RÉGIE SON Geoffrey Sorgius DIRECTION TECHNIQUE Stéphane Ledune RÉGIE PLATEAU Luis Vergara Santiago RÉGIE LUMIÈRES Christophe Deprez ASSISTANAT & COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE Lara Ceulemans ADAPTATION & MISE EN SCÈNE Hélène Theunissen UN SPECTACLE de THÉÂTRE EN LIBERTÉ COPRODUCTION Théâtre en Liberté, Compagnie Biloxi 48, La Servante, La Coop & Shelter Prod Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles -Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs. 12
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GIRLS AND BOYS Dennis Kelly | Jean-Baptiste Delcourt 20.01 > 13.02 MATINÉE DI 07.02 15h00 BORD DE SCÈNE MA 26.01 « J’ai rencontré mon mari dans la file d’embarquement d’un vol Easyjet et je dois dire que cet homme m’a tout de suite Personne déplu ». Avec humour, une femme commence le récit de sa rencontre avec son mari. Au fil de la conversation, elle égrène n'est extraordinaire, sa vie de couple et son ascension sociale, son parcours face aux hommes qui tiennent les rênes et les succès des on est documentaires qu'elle produit. Au fil des digressions, elle glisse des instantanés sur sa vie de mère, s'adressant à ses juste tous enfants. Telle une enquêtrice, elle recompose devant nous, et avec des nous, le fil de sa propre vie, par fragments introspectifs, les bribes de son histoire pour en arriver « peut-être » à survivre, chimpanzés car, peu à peu, l'ironie s'efface, et des fissures apparaissent, jusqu'à ce que la tragédie se dévoile. un peu Dans ce texte écrit en zig-zag, Dennis Kelly, mêlant le stand-up, le thriller et la fable sociale, aborde les bizarres. méfaits du capitalisme, la violence du machisme, l'inné et l'acquis, et décrypte le fonctionnement de la domination masculine dans la société et le contrôle qu'elle exerce. TEXTE Dennis Kelly TRADUCTION Philippe Le Moine JEU France Bastoen SCÉNOGRAPHIE & CRÉATION SONORE Matthieu Delcourt LUMIÈRES Renaud Ceulemans COSTUME Pauline Miguet RÉGIE GÉNÉRALE Antoine Halsberghe MISE EN SCÈNE Jean-Baptiste Delcourt UN SPECTACLE de LA SERVANTE COPRODUCTION La Servante, La Coop & Shelter Prod Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs. 15
CE JOUR TE FERA NAÎTRE ET PERIR Inspiré de Sophocle | Camille Sansterre | Julien Lemonnier 05 > 13.02 MATINÉE DI 07.02 15h00 & JE 11.02 14h00 BORD DE SCÈNE MA 09.02 Une île désertée par ses habitants. Quatre prisonniers en fin de peine. Choisis pour une expérience pénitentiaire Créon, d’une durée d’un an ; sans menottes ni barreaux, libres de leurs mouvements, ils dorment dans des chalets tenus c’est pas par des gardiens sans armes. L’hiver, la neige les retient à l’intérieur d’un vieux théâtre. Un accompagnant débarque. un abruti, Avec lui, une pile de tragédies de Sophocle. S’inspirant d’une prison humaniste basée en Norvège, il est pas con Julien Lemonnier et Camille Sansterre ont imaginé cette histoire où quatre détenus, deux hommes et deux femmes, le gars, vont vivre la dernière année de leur peine en participant à un atelier sur Sophocle. il voit bien que ça En les confrontant aux récits tragiques d’hommes et de femmes qui, comme eux, ont chuté, connu le crime et coince : pourquoi le sang, le spectacle questionne la tragédie et la poésie comme moyen de résilience. il ne revient pas en Comment se reconstruire après la chute ? Ou comment faire le pari de l’art, de ce qui nous interroge et nous arrière ? bouleverse au plus profond, pour donner une colonne vertébrale à une existence mise à terre ? TEXTE Extraits de Œdipe Roi & d'Antigone de Sophocle TRADUCTION FRANÇAISE Sabine Baudson JEU Patrick Brüll, Olivier Constant, Mercedes Dassy, Wendy Piette, David Scarpuzza AVEC LES VOIX DE François Sauveur & Françoise Gillard ASSISTANAT A LA MISE EN SCÈNE Gentiane Van Nuffel, Soazig De Staercke CRÉATION LUMIÈRES Christophe Van Hove SCÉNOGRAPHIE Alice Panziera COSTUMES Delphine Coërs CRÉATION MUSICALE Julien Lemonnier RÉGIE Loïc Scuttenaire CRÉATION VIDÉO Robin Montrau MONTAGE VIDÉO Ayrton Heymans DRAMATURGIE ET MISE EN SCÈNE Julien Lemonnier, Camille Sansterre UN SPECTACLE de P H O S / P H O R COPRODUCTION Théâtre de la Vie, Théâtre des Martyrs Avec le soutien du Centre Culturel du Brabant Wallon et du Centre Culturel de Nivelles. 16
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SI J’ÉTAIS MOI Mathias Simons 02 > 14.03 MATINÉE DI 14.03 15h00 BORD DE SCÈNE MA 09.03 Sven Punti est un homme d'affaires rusé, puissant et dominant, héritier d’une longue lignée de propriétaires, de Sven, capitaines d’industrie et de barons de la finance. Dans cette vieille famille, règne un tabou : l’alcool. Tout membre du clan se dit Sven, se garde d’être comme l’ancêtre quand il buvait : anarchiste et contestant l’ordre établi, et tous craignent l’hérédité ! je ne sais Sven Punti débarque à Bruxelles pour recevoir le prix de la Commission Européenne pour son business soi-disant pas bien écolo… Il y retrouve Emma, sa sœur un temps marginale et Mat, ancien militant, engagé au service de Sven par Emma. ce qui S’inspirant de Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, Mathias Simons plonge Sven Punti l'impitoyable, t'arrive, Sven, mais dans un road trip improbable et surréaliste digne de son ancêtre, dans une nuit où alcool et carnaval mènent ta faiblesse le bal. Mais quels masques, quelles comédies le « héros » est-il prêt à jouer ? Et quand il rencontrera l’autre, l’homme est d'affaires venu de Chine maîtrisant comme nul autre les arcanes de la virtualité, Sven Punti jouera-t-il les bons pions ? la force Un parcours épique, en forme de fable hallucinée, qui invite à résister à l’idéologie dominante et à se moquer des travers d'autrui. de notre époque. COPRÉSENTATION THÉÂTRE NATIONAL WALLONIE-BRUXELLES / THÉÂTRE DES MARTYRS TEXTE Mathias Simons JEU & COLLABORATION À L'ÉCRITURE Marie-Hélène Balau, Fabrice Schillaci, Audric Chapus ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE N.N. SCÉNOGRAPHIE Aurélie Borremans CRÉATION SONORE Guillaume Istace LUMIÈRES N.N. COSTUMES Marie-Hélène Balau RÉGIE N.N. MISE EN SCÈNE Mathias Simons COPRODUCTION Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre des Martyrs, La Coop et Shelter Prod Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. 19
PETER, WENDY, LE TEMPS, LES AUTRES Paul Pourveur | Camille Sansterre | Ilyas Mettioui 09 > 21.03 MATINÉE DI 21.03 15h00 BORD DE SCÈNE MA 16.03 Comment faire avec le temps qui passe ? Viendra-t-il ternir nos amours ? Amoindrira-t-il la force de nos Quand engagements ? Prenons Charles et Charlotte ou Peter et Wendy. Ils je te dis : sont jeunes, la trentaine, l’âge où il faut faire des choix. Charles préfère vivre dans le présent. Demain est incertain, il je t'aime - aimerait ne pas devoir y penser. Pourtant, il aime l'angoisse qu'il ressent quand, par la fenêtre, il la regarde partir le matin ; pour toi et si un jour elle ne revenait pas ? A cet instant précis, il lui appartient. où se trouve Charlotte, elle, aurait dû être assureuse, car, rien qu'à lire les définitions du mot « assurer », elle se sent mieux. Cependant, le sentiment les « peut-être » et les « et si » foutent le bordel dans son esprit. Aujourd’hui n’a de sens que parce que l'on construit d’amour ? demain. Les histoires d'amour finissent-elles donc toujours mal ? Dans Pour les aider à démêler cette peur du temps qui passe, Charles et Charlotte invitent chaque soir des seniors à la phrase ? partager la scène pour dépasser la fiction et laisser place à la transmission entre générations. Peter, Wendy, le temps, les Chez toi ? Autres confronte les fantômes du passé aux fantasmes du futur, et s'ouvre à de nouvelles perspectives, aux imprévus Chez moi ? et au changement. TEXTE Paul Pourveur JEU Camille Sansterre, Ilyas Mettioui, et deux invités en alternance (distribution en cours), Jean Bolle, Annette Baussart, Jacqueline Crabbe, Marc Kremer, Monique Marechal, Bruno Paternostre, Léon Poncin, Colette Scheenaerts, Jean-Pierre Snyers, Marc Van Nes CONCEPTION Camille Sansterre, Ilyas Mettioui DIRECTION DU JEU Julien Lemonnier SCÉNOGRAPHIE & PEINTURE DÉCOR Aurélie Borremans LUMIÈRES Loïc Scuttenaire CRÉATION MUSICALE Julien Lemonnier ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE David Scarpuzza COMMUNICATION Rhizom-art CONSTRUCTION DÉCOR Eric Degauquier, Jean-Philippe Hardy, Damien Zuidhoek RÉGIE GÉNÉRALE Manu Maffei RÉGIE SON & LUMIÈRE Damien Zuidhoek HABILLAGE Emmanuelle Froidebise DIRECTION TECHNIQUE Jacques Magrofuoco MISE EN SCÈNE Clémentine Colpin UN SPECTACLE de P H O S / P H O R et du BORÉAL COPRODUCTION Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre de la Vie, DC&J Création Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique, d’Inver Tax Shelter et du BAMP. 20
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ANACOLUTHE ! René Zahnd | Philippe Sireuil 13 > 17.03 HORS ABO À LA MONTAGNE MAGIQUE Anacoluthe : rupture de la construction syntaxique, figure stylistique et injure du Capitaine Haddock. Expression correcte, Reprenant ce drôle de mot et lui adossant un point d'exclamation, René Zahnd le choisit pour titre de sa pièce expression correcte. - vocabulaire déjanté convoqué pour raconter les aventures d'un petit garçon, au cimetière des mots oubliés ainsi que le Est-ce que signale le sous-titre de la pièce. Tom (dont on notera au passage que le prénom est j’ai une tête l'anagramme de mot) est projeté, lors d'un violent bug informatique, dans un capharnaüm labyrinthique, poussiéreux, d’expression presque inquiétant, où travaillent la tonitruante Dona Patakès et la facétieuse Mère Weï, au classement des mots que le correcte ? langage a oubliés, les funéraillant à la « cave à mots-morts ». « Un truc de ouf » comme le dit Tom, désireux de prendre au plus tôt la poudre d'escampette. Hélas pour lui : il apprendra bien vite que son sort dépend d'un mystérieux nain (le Nain Ternette, qui règne mille marches plus haut). On n'en dira pas plus pour ne pas divulgâcher l'intrigue - comme on dit à - Montréal, mais qu'on sache que Tom tombera bientôt nez à nez avec Bénédicte, une jeune fille habillée à la mode d'un siècle très ancien ... HORAIRES & TARIFS PARTICULIERS SA 13.03 à 19h30 LU 15.03 & MA 16.03 à 10h00 & 13h30 ME 17.03 à 10h00 9€/7€/4€ Les réservations ont lieu directement à La Montage Magique (voir p.52) COPRÉSENTATION THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS TEXTE René Zahnd JEU France Bastoen, Eliot Bülhmann, Hélène Firla, Fanny Kunztler SCÉNOGRAPHIE Vincent Lemaire CONSTRUCTION DÉCOR Stéphane Belka, Maxime Fontannaz PEINTURE Fanny Courvoisier, Marc Hulmann ACCESSOIRES Luc-Etienne Gersbach, Marc Hulmann COSTUMES Anna Van Brée COUTURE Eva Droz STAGIAIRE COSTUMES Lara Niklas MAQUILLAGES & PERRUQUES Julie Monot RÉGIE TECHNIQUE Théo Serez DIRECTION TECHNIQUE Philippe Boteau ÉCLAIRAGES & MISE EN SCÈNE Philippe Sireuil UN SPECTACLE du PETIT THÉÂTRE DE LAUSANNE COPRODUCTION Petit Théâtre de Lausanne, Compagnie Sarraounia Avec le soutien de Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Loterie Romande, Fondation Sandoz, Pourcent culturel Migros, Fondation suisse des artistes interprètes SIS, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature. 23
LA VRAIE VIE Adeline Dieudonné | Georges Lini 19 > 27.03 MATINÉE DI 21.03 15h00 BORD DE SCÈNE MA 23.03 La vraie vie, c’est le récit d'une enfance volée, d'une famille impossible, de celles qui peuvent vous détruire ou vous Les histoires, armer ; c’est le combat d'une gamine qui veut redonner à son petit frère le goût de vivre, refuse de devenir comme elles servent à sa mère, une enveloppe vide, et veut modifier le cours du temps. mettre dedans Mais comment échapper à cet univers familial où un père taciturne, violent et chasseur fait la loi et passe tout ce qui ses frustrations sur la mère ? Comment échapper à ce lotissement à l'architecture monotone ? Comment ne pas nous fait peur, finir dans la quatrième chambre du logis, celle où le père rassemble ses trophées de chasse ? comme ça, Entre poésie de l'enfance et drame revêtu d'une noirceur sociale, Adeline Dieudonné imprime à son premier on est sûr que roman multi-distingué une atmosphère où l'étrange et le fantastique se mêlent à une réalité désespérée. ça n’arrive pas Georges Lini, met en scène ce manuel de survie d’une guerrière en milieu hostile, comme un conte pour dans la vraie vie. adultes où les enfants, pour résister au chaos, côtoient, affrontent et triomphent des ogres du quotidien. PRIX PREMIÈRE PLUME 2018 (FR), PRIX DU ROMAN FNAC 2018 (FR), PRIX FILIGRANES 2018 (BE), PRIX RENAUDOT DES LYCÉENS 2018 (FR), PRIX ROSSEL 2018 (BE), PRIX GONCOURT 2018 (BE), PRIX PREMIER ROMAN-LECTURES PLURIELLES 2019 (CA) TEXTE Adeline Dieudonné JEU Isabelle Defossé, Adeline Dieudonné, Riton Liebman COLLABORATION DRAMATURGIQUE Nargis Benamor SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Thibaut De Coster & Charly Kleinermann VIDÉO & SON Sébastien Fernandez LUMIÈRES & DIRECTION TECHNIQUE Jérôme Dejean MISE EN SCÈNE Georges Lini UN SPECTACLE de la Compagnie BELLE DE NUIT COPRODUCTION Belle de Nuit, Atelier Théâtral Jean Vilar, Théâtre des Martyrs, Maison de la Culture de Tournai Avec le soutien des Centres Culturels d’Ath et de Huy. 24
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LE DERNIER AMI Eric Durnez | Thierry Lefèvre 24.03 > 03.04 MATINÉE DI 28.03 15h00 BORD DE SCÈNE MA 30.03 Le dernier ami, c’est une ode à la liberté, à la poésie, aux paysages, contée par un narrateur vagabond qui s’arrête dans J’avais un petit patelin où le seul à lui ouvrir la porte est Sam. Sam, c’est la porte ouverte sur l’imprévisible, c’est l’histoire d’un perdu bourlingueur mis à l’écart, marqué par un passé douloureux. Sam sort de son isolement par l’écriture et la musique. Peu l’habitude à peu, il raconte son histoire, évoque sa grand-mère qui l’a élevé et sa fin tragique. Deux autres figures apparaissent, une d’entendre mystérieuse jeune femme aux cheveux clairs et le vieux père Simon, son landau et son vin. le mot Au fil de cette amitié qui se nourrit de grands silences, le narrateur reconquiert des mots qu’il pensait avoir relégué aux demain. D’ailleurs, oubliettes, des mots comme demain. Comme quoi l’amitié ouvre des perspectives. jusqu’à Le dernier ami, c’est l’hommage de l’acteur Thierry Lefèvre à un véritable ami, poète musicien - et il faut bien que ces la mort histoires essentielles se racontent et se transmettent. Le dernier ami, c'est aussi un spectacle où tout, de l'écriture de Sam, d'Éric Durnez à la mise en scène et au jeu, est ciselé au couteau, de ceux qui sont façonnés par des artisans aux mains rudes. j’avais aussi À voir, à entendre, à vivre, profondément. relégué Prix de la Ville de Huy & Coup de coeur presse des Rencontres de Huy 2014 le mot TOUT PUBLIC 10+ COPRÉSENTATION hier. THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS JEU Thierry Lefèvre LUMIÈRES Laurence Drevard RÉGIE Aude Dierkens & Laurence Drevard MISE EN SCÈNE Thierry Lefèvre & Delphine Veggiotti UN SPECTACLE de la Compagnie UNE COMPAGNIE 27
L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor) Hervé Guerrisi | Grégory Carnoli | Quantin Meert 30.03 > 02.04 HORS ABO MATINÉE JE 01.04 14h00 BORD DE SCÈNE VE 30.03 « D’où viens-tu ? » La question est-elle bien moins anodine qu’il n’y paraît ? Quel réflexe défensif se cache-t-il derrière sa Je banalité ? Quelles sont les différences et les similitudes entre les migrations d’hier et celles d’aujourd’hui ? Que partagent les n'ai anciens et les nouveaux migrants ? Les migrations sont-elles comparables ? Avoir été soi-même immigré prémunit-il contre jamais le repli identitaire ? Entre théâtre documentaire, conférence caustique et espace de résistance, Hervé Guerrisi et Grégory vraiment compris Carnoli, tous deux acteurs petits-fils de migrants, nous invitent à voyager avec eux, au travers des histoires de famille et de nos ce que ça flux migratoires. Avec humour, générosité et bienveillance, le spectacle nous voulait dire : être conduit vers notre ancêtre commun, cette cellule dont nous descendons tous, de la langouste à l’ornithorynque : Italien belge L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor). Tous parents ! ou TARIFS PARTICULIERS 7,50 € / 15 € (voir p.52) Belge italien. COPRÉSENTATION THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS CONCEPTION, TEXTE ET JEU Grégory Carnoli & Hervé Guerrisi CO-MISE EN SCÈNE Quantin Meert ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Laurence Briand REGARD EXTÉRIEUR Romain David MOUVEMENT Élia Lopez LUMIÈRES Antoine Vilain SON Ludovic Van Pachterbeke CRÉATION VIDÉO Antoine Vilain CONSULTANCE VIDÉO Arié Van Egmond COSTUMES Frédérick Deni RÉGIE LUMIÈRE ET VIDÉO Antoine Vilain, Remy Brans, Pierre Hendrickx (en alternance) RÉGIE SON Benoit Vanderyse, Thom Luyckx, Nicolas Oubraham (en alternance) UN SPECTACLE de la Compagnie ERANOVA PRODUCTION Théâtre de l’Ancre – Théâtre Royal COPRODUCTION Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre Jean Vilar Vitry-sur-Seine, La Coop, La Charge du Rhinocéros Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. Avec le soutien de La Cité Maison de Théâtre & Cie, le Théâtre des Doms dans le cadre du programme « Le Réel Enjeu », La Fabrique de Théâtre, 9-9bis-Le Métaphone, MCA Recycling sprl. DIFFUSION La Charge du Rhinocéros 28
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CECI N’EST PAS UN RÊVE Christine Delmotte-Weber 16.04 > 12.05 MATINÉE DI 25.04 & 09.05 15h00 BORD DE SCÈNE MA 04.05 L'histoire de l’art, écrite par les hommes, a souvent gommé les femmes, trop souvent réduites au rôle de muses alors C’est la que dans le mouvement surréaliste, où André Breton réussit longtemps à s'imposer comme son unique représentant, chambre noire ont émergé de nombreuses peintres et écrivaines aussi pertinentes que leurs congénères masculins, dont Leonora du rêve, Carrington et Leonor Fini. Ceci n’est pas une rêve, c’est l’histoire réinventée, dans les qui yeux d’Alice, une jeune photographe d’aujourd’hui, de ces deux femmes, juste avant que n’éclate la Seconde Guerre nous mondiale et qui nous brosse leur rencontre, entre poésie, onirisme et sensualité qui tempèrent la lourdeur de l’époque : permet de voyager d’abord le bonheur partagé et les séductions réciproques au bord de la rivière, puis les craintes, les conflits, enfin entre les l’enfermement de Max Ernst au Camp des Milles, la fuite de Leonora Carrington vers l’Espagne et la folie meurtrière qui différentes époques. guette… Entre passé et présent, comment écrit-on l'Histoire, Tout coexiste sans quels cadres affectent nos regards, à qui fait-on place ? frontière apparente. TEXTE Christine Delmotte-Weber JEU Ana Rodriguez, Anne Sylvain, Stéphanie Van Vyve SCÉNOGRAPHIE & COSTUMES Renata Gorka PHOTOS & VIDÉOS Alice Piemme CAMÉRAMAN & MONTAGE Rafael Serenellini LUMIÈRES Benoît Théron CRÉATION SONORE Éric Ronsse RÉGIE GÉNÉRALE Pierre Hendrickx RÉGIE PLATEAU Cristian Gutiérrez Silva ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Pauline Maréchal MISE EN SCÈNE Christine Delmotte-Weber UN SPECTACLE de la COMPAGNIE BILOXI 48 COPRODUCTION Compagnie Biloxi 48, La Coop & Shelter Prod Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs. 31
CYMBELINE William Shakespeare | Peggy Thomas 20 > 30.04 MATINÉE DI 25.04 15h00 & JE 29.04 14h00 BORD DE SCÈNE MA 27.04 Cymbeline, à la fois conte et comédie haletante, joue dans toute son intrigue entre apparence et faux-semblant : l’amour Il faudrait impossible, le désir, la fraternité, la manipulation, l’ambition, le pouvoir, la trahison, l’orgueil, la magie, la nature, la cruauté, qu’on la bêtise nourrissent les arcanes de cette formidable machine théâtrale. ait Au centre de plusieurs conflits, Imogène, fille du roi Cymbeline : d’abord promise à un autre par son père, ensuite accusée à tort tous d’infidélité, menacée de mort, elle échappe, travestie en homme, à tous les dangers pour rejoindre son mari Posthumus éloigné à les mêmes Rome alors que la guerre couve. Après de nombreuses épreuves, tout rentre dans l’ordre : la paix est signée, les amoureux se sentiments, retrouvent et Shakespeare s’impose comme conteur hors pair des passions et tourments humains, usant du merveilleux pour dénouer et les intrigues et dévoiler les identités cachées. « lmogène sur les routes d'Angleterre, écrit Peggy Thomas, c'est de bons l'incarnation d'un chemin solitaire mu par la force du désir. Aimer, être aimé, construire un monde à son image, en faisant fi des in- sentiments, jonctions paternelles ». mais ce serait la ruine des geôliers et des potences. TEXTE William Shakespeare JEU Quentin Chaveriat, Olivier Corcolle, Eric De Staercke, Simon Hommé, Aurélie Vauthrin-Ledent, Quentin Marteau, Leila Putcuyps, Philippe Rasse, Niccolò Scognamiglio DRAMATURGIE Renaud Van Camp SCÉNOGRAPHIE Emmanuelle Bischoff COSTUMES Annabelle Locks CRÉATION SONORE Marc Doutrepont ÉCLAIRAGES Renaud Ceulemans ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Jean-Marc Amé MISE EN SCÈNE Peggy Thomas UN SPECTACLE de L'AENCROPHONE COPRODUCTION L’Aencrophone, Théâtre de la Vie, Théâtre des Martyrs, La Coop & Shelter Prod Avec le soutien de Taxshelter.be, ING, du Tax-Shelter du Gouvernement fédéral belge. 32
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TCHAÏKA D’après Anton Tchekhov | Natacha Belova | Tita Iacobelli 20.04 > 01.05 AU THÉÂTRE NATIONAL Dans les coulisses d’un théâtre, une vieille actrice au crépuscule de sa vie ne sait plus ce qu’elle fait là. S’approchant d’elle, Je une femme lui rappelle la raison de sa présence : interpréter le rôle d’Arkadina dans La mouette de Tchekhov. Ce sera son t’ai dit que dernier rôle. Sa mémoire fout le camp et si elle ne sait plus tout à fait qui elle est, pas plus que son rôle, elle entend assurer la j’avais aussi représentation. Dans sa déroute, fiction et réalité s’entrecroisent. Elle tente de suivre la trame de la pièce. Suivent des dialogues interprété avec son fils, les abandons répétés de Trigorine son amant, qui la replongent dans son passé. Elle renoue avec la jeune actrice Nina ? qu’elle fut, avec le rôle de Nina, celui qu’elle préfère, celui de la jeune actrice qui vaille que vaille continue. Voilà Tchaïka luttant, Quel reprenant pied, se créant un nouveau théâtre, un autre espace de jeu et de vie. personnage Comme dans La mouette, Tchaika est entre passé et futur, entre désillusion et espoir, poursuivant la route, malgré la déglingue. touchant. Conté sur la trame du rêve, au travers de la douce mélancolie de l’évocation, Tita Iacobelli et Natacha Belova élèvent l’art de la marionnette au rang de bouleversante performance. La reprise d’un très grand succès de la saison dernière. HORAIRES & TARIFS PARTICULIERS Les mardis, jeudis, vendredis, samedis à 20h45 Les mercredis à 20h15 et le dimanche à 15h00 21 € / 17 € / 11 € (voir p.52) COPRÉSENTATION THÉÂTRE NATIONAL WALLONIE-BRUXELLES / THÉÂTRE DES MARTYRS TEXTE d’après Tchekhov JEU Tita lacobelli SCÉNOGRAPHIE Natacha Belova REGARD EXTÉRIEUR Nicole Mossoux ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Edurne Rankin ASSISTANAT À LA DRAMATURGIE Rodrigo Gijón ASSISTANAT À LA SCÉNOGRAPHIE Gabriela González ÉCLAIRAGES Gabriela González, Christian Halkin CONSTRUCTION DÉCOR Aurélie Borremans, Guy Carbonnelle CRÉATION SONORE Gonzalo Aylwin, Simón González MUSIQUE Simón González d'après la chanson La Pobre Gaviota de Rafael Hernández RÉGIE LUMIÈRE ET EFFETS Franco Peñaloza MISE EN SCÈNE Natacha Belova & Tita lacobelli UN SPECTACLE d’IFO COPRODUCTION Festival au Carré - Mons arts de la scène, Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre des Martyrs Avec le soutien de Financiamiento del Fondo Nacional para la Cultura y las Artes (Chili) et le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Arts de la scène – Service interdisciplinaire. 35
HISTOIRE DE L’IMPOSTURE Nicole Mossoux | Patrick Bonté 04 > 09.05 MATINÉE DI 09.05 15h00 Tout navigue sous de faux pavillons, disait Kafka, et les « personnages » du spectacle sont les premiers à en témoigner… Et à ironiser sur la parfaite adaptation à l’artifice des postures sociales, des jeux de rôles, des normes conformistes qui nous façonnent et nous coulent dans des personnalités d’emprunt. Cinq danseurs prennent la pose. En costume, en tailleur, style cadre dynamique et executive woman, en costume Renaissance. Du chic et du toc. Prêts pour le shooting ? Sourires de circonstance, faire semblant d'être heureux, ou corps raides comme l’autorité, comme les apparats de la puissance, corps tordus, diffractés, retouchés à l'envi des magazines de mode … Tout n'est que simulacre, que l'on parade à la cour d'un roi ou sur papier glacé. Les corps peuvent-ils supporter ces cadrages qui les coupent d'eux-mêmes ? Comment s’échapper de l’imposture ? Comment jaillir hors du semblant, hors du faux, de l’à-peu-près, et de l’ambigu ? Travaillant sur « ce qui dérape » quand la contrainte se fait emprisonnante, le spectacle montre avec drôlerie comment l'inconscient arrive toujours à déjouer les prescrits de l’ordre social. CONCEPTION Patrick Bonté MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Patrick Bonté en collaboration avec Nicole Mossoux JEU Sébastien Jacobs, Leslie Mannes, Frauke Mariën, Maxence Rey, Marco Torrice MUSIQUE ORIGINALE Thomas Turine LUMIÈRES Patrick Bonté COSTUMES Colette Huchard, assistée de Patty Eggerickx MAQUILLLAGES Véronique Lacroix COIFFURES Fyl Sangdor SCÉNOGRAPHIE Didier Payen RÉALISATION DES COSTUMES Isabelle Airaud, Nalan Kosar, Catriona Petty CONSTRUCTION DU DÉCOR Olivier Waterkeyn, Alain-Max La Roche PEINTURE DU DÉCOR Eugénie Obolenski COUTURE DU DÉCOR Sylvie Tevenard RÉGIE LUMIÈRE Hugues Girard ASSISTANAT Céline Ohrel UN SPECTACLE de la COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ COPRODUCTION Charleroi Danses - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Rose des Vents - Scène nationale Lille Métro- pole, Villeneuve d’Ascq, Théâtre Paul Eluard - Scène conventionnée, Bezons (France). Avec le soutien du Théâtre Varia, Bruxelles, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse, de Wallonie-Bruxelles International et de la Commission Française de la Culture. 36
Obsessions, troubles, sinuosités entre les disciplines, surprenantes anfractuosités. Les matières, que manipulent et traitent Nicole Mossoux et Patrick Bonté, ont en commun de charrier une inquiétante étrangeté. Elle, danseuse et chorégraphe, lui metteur en scène et dramaturge, imaginent des univers se jouant des frontières. Leurs projets, pilotés alternativement et nourris d'arts plastiques, de musique autant que de psychanalyse, embrassent l'inexploré, la sensibilité et l'inconscient, s'adressant à notre imaginaire. Marie BAUDET Le Théâtre des Martyrs les accueille pour la première fois avec joie. 37
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A TASTE OF POISON Nicole Mossoux | Patrick Bonté 25 > 29.05 MATINÉE SA 29.05 15h00 BORD DE SCÈNE MA 25.05 Chignons hygiéniques et crânes cliniquement rasés, cinq experts se soumettent eux-mêmes, sérieusement et sans rire, à une série d’expérimentations sur les comportements d’aujourd’hui, s'attachant à montrer ce qui sépare la norme de l'inconvenant. Ils adoptent avec une logique pseudo-scientifique une succession de conduites qui semblent soulager les tensions : passages à l’acte, jeux de pouvoir, addictions, comportements pervers, abus de glamour, pulsions libérées et tristes passions. Neuf tests rythment le spectacle. Petit à petit un point de vue plus politique mais aussi plus délirant émerge de ces dissonances d’ordre privé. Tout n’est-il pas lié, des dérives de l’intime au destin des sociétés ? De la comédie humaine, A taste of poison tire des tableaux où le grotesque et l'étrange offrent un regard grinçant sur les jeux de rôles sociaux. Une lecture fantasmatique de notre univers au rythme de plus en plus débridé, comme pour échapper à nos impasses et illusions. CONCEPTION Patrick Bonté MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Patrick Bonté en collaboration avec Nicole Mossoux JEU Harold Henning, Sébastien Jacobs, Leslie Mannes, Frauke Mariën, Maxence Rey MUSIQUE ORIGINALE Thomas Turine SCÉNOGRAPHIE Didier Payen COSTUMES Colette Huchard COIFFURES & PERRUQUES Rebecca Flores-Martinez LUMIÈRES Patrick Bonté ASSISTANAT COSTUMES Camille Flahaux TRADUCTION & ADAPTATION Oonagh Duckworth RÉGIE LUMIÈRE Hugues Girard ASSISTANAT Julie Goldsteinas UN SPECTACLE de la COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ COPRODUCTION La Rose des Vents (Scène Nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq) & Les Brigittines Avec le soutien du Phare (Centre Chorégraphique National du Havre et de Haute Normandie), du Théâtre Paul Eluard (Scène Conventionnée - Bezons), du DSN (Scène Nationale de Dieppe), du Théâtre de Châtillon et de la Biennale de Danse du Val-de-Marne (CDC La Briqueterie). Avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse et Wallonie-Bruxelles International. 39
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