PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs

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PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
PRENONS
RENDEZ-VOUS !
THÉÂTRE DES MARTYRS
20 | 21
PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
« Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous.»
Paul Eluard

Alors que je débutais l’exercice, la rédaction des quelques mots d’usage auxquels
nous sacrifions pour présenter les lignes de force de la saison à venir et ses accents
particuliers, je ne savais que vous écrire… tant l’incertitude du temps pèse. Je craignais
l’incantation naïve, l’affirmation intempestive, l’adjuration déplacée. Je n’avais pas non
plus envie d’appeler à la rescousse Coué et sa méthode ou encore Ray Ventura, ses
collégiens et sa marquise pour reprendre en chœur avec eux que « tout va très bien, tout
va très bien… »
Il était difficile de « faire comme si de rien n’était », c’est sûr, mais dans le même temps,
avais-je besoin de justifier qu’après une saison atrophiée par les conséquences d’un
imbroglio sanitaire sans précédent, nous ayons pris soin de construire la suivante, avec
ce double but que nous nous assignons, qui est de témoigner du réel par le prisme de
la fiction et de donner accès au plus grand nombre à « cette chose rare qu’est l’émotion
esthétique »1? J’hésitais…
J’ai alors songé à la page blanche, à vous offrir d’y griffonner dessins ou réflexions, choix
et notes pour en parler aux amis, pour le jour où vous reviendrez franchir le seuil du
théâtre, bientôt - du moins nous l’espérons.
Puis je me suis dit qu’il fallait aller de l’avant...
Même si ce n’est pas encore la fin de l’entracte, même si la sonnerie qui nous invite à
rapidement reprendre place reste muette, notre envie de vous retrouver reste intacte,
sachez-le.
Je vous invite donc à prendre rendez-vous.
Quelles que soient demain les conditions d’accès à ces moments que vous et nous
partagerons, je vous invite à découvrir tous les artistes de la prochaine saison, les objets
sensibles qu’elles et eux vous proposent, les récits imaginaires qu’elles et eux bâtissent,
où il sera question du singulier et du collectif et de leurs entrelacs respectifs, d’hier et
d’aujourd’hui et du dialogue qu’ils entretiennent ; de corps, de langue, de danse, de
musique et des duos, des trios, des quatuors qu’ils forment ; d’amours, du temps qui
passe et de leurs déclinaisons tantôt joyeuses, tantôt tristes ; de passions interdites, et
des ravages qu’elles suscitent ; du droit à la différence, de ces identités meurtrières
qui nous figent dans le regard de l’autre ; de la concupiscence de l’homme et du
consentement de sa proie ; de l’origine et de l’exil ; des combats face au père qu’un ogre
peut habiter : d’aventures au pays des mots oubliés ; de la force du poème tragique qui
offre à l’incarcéré de renaître ; d’interpellations et d’émotions ; d’affaires humaines en
quelque sorte.
« Prenons rendez-vous ! » le point d’exclamation n’étant pas la marque d’une injonction,
mais la traduction d’un désir généreux et bienveillant de vous retrouver dans nos salles,
vous, spectatrices et spectateurs, partenaires dont nous sommes aujourd’hui sevrés.
« L’art naît de la contrainte » écrivait André Gide. Vous et nous serons à la hauteur de ce
défi, nous en sommes persuadés.
Et merci déjà, de votre curiosité, de votre appétit, de votre soutien.
Merci aussi au photographe Gaël Maleux qui, bloqué dans son studio, nous a offert ces
moments d’un homme confiné, d’abord surpris d’être interpellé, puis laissant libre cours
à ses choix, à sa fantaisie et à son imaginaire, l’art du spectateur en fait.
Philippe SIREUIL
17.05.2020
1
  Pour reprendre les mots de Robert Abirached, écrivain et critique, professeur émérite des universités, directeur du Théâtre et des
Spectacles au Ministère de la Culture de France de 1981 à 1988.

                                                                                                                                       1
PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
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    CRÉATION
PRENONS RENDEZ-VOUS ! - 20 | 21 THÉÂTRE DES MARTYRS - Théâtre des Martyrs
MISS ELSE
D’après Arthur Schnitzler | Jeanne Dandoy

01 > 11.10
MATINÉE DI 11.10 15h00
BORD DE SCÈNE MA 06.10

Else a quinze ans. Un âge tendre, si tendre qu’il peut la désigner
comme proie à croquer, quand la chrysalide devient papillon, et                                          L’hôtel est
que le corps, en pleine métamorphose, tremble devant le désir ;
si tendre entre peur et audace, entre affirmation de soi et                                              loin, si loin.
incertitude, quand les rêves sont grands, les excès tentants, le
danger invisible, et que les fables qu’on s’invente, se heurtent                                         Des petits points
avec fracas au monde des adultes.
En vacances avec sa tante, Else reçoit un courrier de sa mère                                            lumineux
lui demandant d’intervenir auprès d’une connaissance de la
famille, le vicomte Von Dordsay, en villégiature lui aussi, et qui                                       d’un château irréel.
dispose de la fortune nécessaire pour sauver son père, au bord
de la faillite. Von Dorsday consent à la demande pour autant                                             Il abrite
qu’elle s’offre à lui. Else parait sensuelle, frivole, égocentrique,
curieuse de découvrir le monde, de s’émanciper de sa famille.                                            tant de
Ne doit-on voir, dans l’adolescente à la recherche d’elle-
même, qu’une apprentie séductrice ? Ou bien une jeune fille                                              salauds
peu armée, face à la violence de l’adulte ?
Dans cette réécriture du texte de Schniztler à l’heure                                                   parfaitement réels.
du « #metoo », c’est la question du consentement qui
sera, entre autres, examinée de plus près.

TEXTE Jeanne Dandoy, Lionel Ravira d’après le roman d’Arthur Schnitzler
JEU Epona Guillaume, Alexandre Trocki
MISE EN SCÈNE Jeanne Dandoy ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Judith Ribardière DRAMATURGIE Jeanne Dandoy, Lionel Ravira
SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRES Arié Van Egmond VIDÉO Lionel Ravira COSTUMES Emilie Jonet CRÉATION SONORE Harry Charlier
RÉGIE GÉNÉRALE Nicolas Oubraham CONSEIL PRODUCTION SERIALLILITH Manon Faure CONSTRUCTION DÉCOR Didier Rodot & Ateliers
du Théâtre de Liège CONFECTION COSTUMES Myriam Simenon & Ateliers du Théâtre de Liège
UN SPECTACLE de SERIALLILITH
COPRODUCTION Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre de Liège, La Servante & DC&J Création.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, du Tax Shelter du
Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.
                                                                                                                                                                   3
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PINK BOYS
    AND OLD LADIES
    Marie Henry | Clément Thirion

    15 > 23.10
    MATINÉE DI 18.10 15h00
    BORD DE SCÈNE MA 20.10

    Normand, qui n’est pas normand, est un petit garçon
    assez banal, mais Normand aime porter des robes. La
                                                                                                          Qu’est-ce
    sœur du père de Normand trouve ce comportement
    « limite limite » (elle redouble les mots dès qu’elle est
                                                                                                          qui
    gênée). La mère de Normand aimerait parfois trépaner
    son fils pour voir ce qui cloche à l’intérieur, ce qui
                                                                                                          rime avec
    est radical mais pas le plus pratique. Sa grand-mère
    maternelle - et pourquoi pas une cure d’hormones ?
                                                                                                          Yvonne ?
    - semble être la plus concrète mais Normand ne veut
    pas changer de sexe, Normand veut juste se sentir bien,
                                                                                                          (temps)
    dans cet entre-deux sans nom où il évolue. Le père de
    Normand, enfin, aimerait s’exprimer, mais ce qu’il dit
                                                                                                          (puis)
    « flotte ». Un jour, il décide d’accompagner son fils en
    robe à l’école ...
                                                                                                          Aucune réponse.
    Pink Boys and Old Ladies déploie une fresque
    familiale impressionniste et caustique, où chacun,
    empêtré dans cette situation délicate, exprime mal
    son malaise. On parle beaucoup dans cette famille,
    mais on parle surtout de rien, parce qu’on ne veut pas
    parler de tout.

    TEXTE Marie Henry
    JEU Gwen Berrou, Lucas Meister, Simon Thomas, Mélodie Valemberg, Mélanie Zucconi
    DRAMATURGIE Marie Henry ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Déborah Marchal MUSIQUE Thomas Turine
    SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRES & COSTUMES Katrijn Baeten, Saskia Louwaard VIDÉO & PHOTOGRAPHIE Julien Stroïnovsky RÉGIE GÉNÉRALE
    & DIRECTION TECHNIQUE Christophe Van Hove
    MISE EN SCÈNE Clément Thirion
    UN SPECTACLE de KOSMOCOMPANY
    COPRODUCTION Théâtre de Liège, Théâtre la Balsamine, Maison de la Culture de Tournai - maison de création, La Coop et Shelter Prod
    PRODUCTION DÉLÉGUÉE Mars, Mons arts de la Scène
    Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture, Service général des Arts de la scène, Service Théâtre, du Tax Shelter du
    Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter.
    DIFFUSION BLOOM Project - Stéphanie BARBOTEAU
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PHÈDRE
Jean Racine | Pauline d’Ollone

10 > 27.11
MATINÉE JE 19.11 14h00 & DI 22.11 15h00
BORD DE SCÈNE MA 17.11

Prendre Phèdre, cette histoire qu’on voyait si éloignée.
Visiter la langue de Racine et le jansénisme qui la travaille.                                      Le voici.
Regarder Phèdre comme une histoire de jeune gens furieux
dansant sur un volcan, où la rythmique des alexandrins                                              Vers
se laisse gagner par le flow du hip-hop, juxtaposant, aux
rivages de la Grèce antique, les arts urbains des banlieues                                         mon cœur
de nos grandes villes. Voir en Phèdre, une jeune femme
mariée trop jeune au roi Thésée et tourmentée par un                                                tout
amour interdit, qui se rêve comme veuve et libre.
Retrouver au présent la beauté de la langue                                                         mon sang
racinienne, l’âpreté de sa ferveur, la brutalité de ses
émotions.                                                                                           se retire. J’oublie,
Tels sont les desseins de Pauline d’Ollone dont nous
avions déjà programmé le splendide Reflets d’un banquet                                             en le voyant,
d’après Platon.
                                                                                                    ce que je viens lui
                                                                                                    dire.

TEXTE Jean Racine
JEU Habib Ben Tanfous, Leila Chaarani, Eric Domeneghetty, Lisbeth Kiebooms, Nelly Latour, Gaëtan Lejeune, Iliass Mjouti, Catherine Salée
DRAMATURGIE, SCÉNOGRAPHIE & COLLABORATION ARTISTIQUE Pierange Buondelmonte, Guillaume Toussaint Fromentin
LUMIÈRES Renaud Ceulemans COSTUMES Jackie Fauconnier CRÉATION MUSICALE Gabriel Govea Ramo
RÉGIE GÉNÉRALE Gaël Genette ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Lorena Spindler
CHORÉGRAPHIE Karine Ponties MISE EN SCÈNE Pauline d’Ollone
UN SPECTACLE de la Compagnie LES ETRANGERS et de LA SERVANTE
COPRODUCTION Les étrangers, La Servante, Dame de Pic, La Coop & Shelter Prod
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, du Centre des Arts
Scéniques, de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. Avec l’aide de la Commission Communautaire Française – Initiation Scolaire et Fonds
d’acteur. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.
                                                                                                                                                                       7
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LES PETITS HUMAINS
    Jessica Gazon | Thibaut Nève

    01 > 06.12
    MATINÉE JE 03.12 14h00 & DI 06.12 15h00
    BORD DE SCÈNE MA 01.12

    Ils sont quatre parents, déboussolés, débordés, épuisés,
    certains au bord de la crise de nerfs, car être parent, il faut
                                                                                                                La
    l’avouer, ça peut être formidable, mais aussi… catastrophique.
    La parentalité est remplie d’injonctions : des conseils se
                                                                                                                peur
    voulant avisés et mâtinés de « il faut » et de « il ne faut pas »
    qui vous tombent dessus à foison, assortis d’un regard tantôt
                                                                                                                peut être
    compassionnel tantôt intrusif. Tout le monde a son avis sur cette
    question liée à d’archaïques principes, à trop de vertu ou de
                                                                                                                source de
    psychologie.
    Naviguant à vue dans sa vie suite à une séparation, Jacques
                                                                                                                désir.
    crée un groupe de paroles où le quatuor vient y exprimer les
    soucis, tracas et imbroglios du rôle de parent : être mère ou père
                                                                                                                Et
    ça s’apprend chaque jour, ça peut être ingrat, ça nous pousse
    aux limites, ça demande force et vigilance, ça culpabilise, ça fait
                                                                                                                nos désirs,
    souffrir, etcetera.
    Nous tendant un miroir tantôt ludique ou dérangeant,
                                                                                                                la matrice
    tantôt subtil ou loufoque, tantôt émouvant ou drôle,
    Jessica Gazon et Thibaut Nève interrogent notre rapport à
                                                                                                                de nos peurs.
    l’éducation, en mode comédie féroce, et dans un décalage
    salvateur qui nous permet de rire de nos propres névroses.

    TEXTE Jessica Gazon avec la complicité des acteurs
    JEU Sébastien Fayard, Morena Prats, Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin
    VOIX OFF Véronique Dumont ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Hélène Collin CRÉATION SONORE Guillaume Istace
    SCÉNOGRAPHIE Vincent Bresmal CONSEIL ARTISTIQUE & LUMIÈRES Guillaume Toussaint Fromentin
    COSTUMES Élise Abraham CONSEIL EN PSYCHODRAME ANALYTIQUE Patrick Blauwart COACHING VOCAL Muriel Legrand
    MISE EN SCÈNE Jessica Gazon
    UN SPECTACLE de la COMPAGNIE GAZON-NÈVE
    COPRODUCTION Théâtre de la Vie, Bamp
    Avec le soutien de Libitum, CALQ (Conseil des Arts et des Lettres du Québec), LOJIQ (Les Offices Jeunesse Internationaux du Québec), OQWBJ (Office Québec Wallonie
    Bruxelles pour la Jeunesse).
    DIFFUSION La Charge du Rhinocéros
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9
10
© Johan Jacobs
CECI N’EST PAS
UNE FRAMBOISE FRIVOLE
10 > 31.12
                                                                                          HORS ABO
DI 13, 20 & 27.12 à 15h00
LE 31.12 à 19h00 & 22h00

La Framboise Frivole est à la musique ce que René Magritte
est au surréalisme belge. Berceau de ce mouvement artistique,             « La valeur
la Belgique a également vu naître ces deux virtuoses, une
association inclassable dans le monde de la création musicale.            de l’art est
Tels des artistes visionnaires et avant-gardistes, notre duo
prépare son nouveau spectacle, Ceci n’est pas une Framboise               en fonction
Frivole, qui sera une véritable union entre le réel et l’imaginaire.
Tout comme il n'est pas envisageable de fixer des limites claires         de son pouvoir
et objectives de l'activité surréaliste dans notre pays, il est tout
à fait impossible de fixer les limites de l’exploration musicale de       de révélation
La Framboise Frivole !
Tels des peintres comme Magritte et Dali, Bart et Peter ne                libératrice »
mêlent pas toujours les pinceaux de la créativité avec ceux de la         René Magritte
rationalité, car être frivole est tout un art !
Leur nouvel objectif : explorer toujours plus de partitions bizarres
mais nous les restituer cette fois, exactement comme elles ont
été écrites … selon eux.
Après leur dernier spectacle La Framboise frivole fête son
centenaire, ce nouvel opus sera une promenade musicale
internationale multi-genres, emplie d’œuvres populaires,
modernes et classiques ou totalement inconnues, mais toutes
revisitées par l’inventivité de nos deux virtuoses sur-vitaminés.
Le surréalisme n’est jamais fini en Belgique, La Framboise
Frivole en est la preuve.

TARIFS PARTICULIERS
30 € / 26 € (voir p.52)

CONCEPTION, INTERPRÉTATION & RÉALISATION Peter Hens & Bart Van Caenegem
Avec la collaboration artistique de Jean-Louis Rassinfosse
PRODUCTION Opus II & Panache Diffusion
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LE PROCÈS
     Franz Kafka | Hélène Theunissen

     14 > 29.01
     MATINÉE JE 21.01 14h00 & DI 24.01 15h00
     BORD DE SCÈNE MA 19.01

     Un matin comme presque tous les autres, celui de son
     trentième anniversaire, Josef K. est arrêté au réveil par
                                                                                                               Quelqu’un
     deux gardes et soumis à un interrogatoire. Il ne sait ni qui
     l’arrête, ni pourquoi. Il reste libre, continue à se rendre à
                                                                                                               avait
     son travail et à mener sa vie comme auparavant, mais il
     est désormais dans un labyrinthe sans issue, désorienté
                                                                                                               bien dû
     et plongé dans la crainte. Comique parfois, absurde et
     cauchemardesque souvent, le monde du Procès est un
                                                                                                               calomnier
     monde noir d'apparences trompeuses, se répétant à l’infini.
     Emboîter le pas à l'individu Josef K., c'est comprendre
                                                                                                               Josef K.,
     très vite que l'histoire de son destin est le miroir de
     celui de tout individu, c'est s'identifier à son esprit
                                                                                                               car un matin,
     de protestation contre tous les pouvoirs, qu’ils soient
     symboliques (la loi, la famille, l'art, la religion) - ou concrets
                                                                                                               sans qu’il
     (administration opaque et compliquée, justice corrompue ou
     laxiste) qui oppriment l'humanité.
                                                                                                               ait
     À l’origine de ce roman inachevé, dix cahiers laissés dans
     une malle : c’est cette matière, ce puzzle incomplet, qui est
                                                                                                               rien fait
     le champ exploratoire de Théâtre en Liberté, questionnant,
     sous la houlette d’Hélène Theunissen, l’œuvre et la société.
                                                                                                               de mal,
                                                                                                               il fut
                                                                                                               arrêté.

     TEXTE Franz Kafka TRADUCTION FRANÇAISE Jean-Pierre Lefebvre
     JEU Maxime Anselin, Jean-Pierre Baudson, Cédric Cerbera, Isabelle De Beir, Dolorès Delahaut, Bernard Gahide, Julie Lenain, Stéphane Ledune,
     Romain Mathelart, Sylvie Perederejew, Laurent Tisseyre, Aurélien Vandenbeyvanghe
     SCÉNOGRAPHIE Vincent Bresmal ASSISTANAT À LA SCÉNOGRAPHIE Matthieu Delcourt COSTUMES Laurence Hermant
     COLLABORATION COSTUMES Anne Compère ASSISTANAT À LA DRAMATURGIE & COIFFURES Laetitia Doffagne
     VIDÉO Vincent Pinckaers CADREUR Émile Scahaise LUMIÈRES Renaud Ceulemans CRÉATION SONORE & RÉGIE SON Geoffrey
     Sorgius DIRECTION TECHNIQUE Stéphane Ledune RÉGIE PLATEAU Luis Vergara Santiago RÉGIE LUMIÈRES Christophe Deprez
     ASSISTANAT & COLLABORATION À LA MISE EN SCÈNE Lara Ceulemans ADAPTATION & MISE EN SCÈNE Hélène Theunissen
     UN SPECTACLE de THÉÂTRE EN LIBERTÉ
     COPRODUCTION Théâtre en Liberté, Compagnie Biloxi 48, La Servante, La Coop & Shelter Prod
     Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles -Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING,
     du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.
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GIRLS AND BOYS
Dennis Kelly | Jean-Baptiste Delcourt

20.01 > 13.02
MATINÉE DI 07.02 15h00
BORD DE SCÈNE MA 26.01

 « J’ai rencontré mon mari dans la file d’embarquement d’un
vol Easyjet et je dois dire que cet homme m’a tout de suite                                               Personne
déplu ». Avec humour, une femme commence le récit de sa
rencontre avec son mari. Au fil de la conversation, elle égrène                                           n'est extraordinaire,
sa vie de couple et son ascension sociale, son parcours
face aux hommes qui tiennent les rênes et les succès des                                                  on est
documentaires qu'elle produit. Au fil des digressions, elle
glisse des instantanés sur sa vie de mère, s'adressant à ses                                              juste tous
enfants.
Telle une enquêtrice, elle recompose devant nous, et avec                                                 des
nous, le fil de sa propre vie, par fragments introspectifs, les
bribes de son histoire pour en arriver « peut-être » à survivre,                                          chimpanzés
car, peu à peu, l'ironie s'efface, et des fissures apparaissent,
jusqu'à ce que la tragédie se dévoile.                                                                    un peu
Dans ce texte écrit en zig-zag, Dennis Kelly, mêlant le
stand-up, le thriller et la fable sociale, aborde les                                                     bizarres.
méfaits du capitalisme, la violence du machisme, l'inné
et l'acquis, et décrypte le fonctionnement de la domination
masculine dans la société et le contrôle qu'elle exerce.

TEXTE Dennis Kelly TRADUCTION Philippe Le Moine
JEU France Bastoen
SCÉNOGRAPHIE & CRÉATION SONORE Matthieu Delcourt LUMIÈRES Renaud Ceulemans COSTUME Pauline Miguet
RÉGIE GÉNÉRALE Antoine Halsberghe
MISE EN SCÈNE Jean-Baptiste Delcourt
UN SPECTACLE de LA SERVANTE
COPRODUCTION La Servante, La Coop & Shelter Prod
Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.
                                                                                                                                    15
CE JOUR TE FERA
     NAÎTRE ET PERIR
     Inspiré de Sophocle | Camille Sansterre | Julien Lemonnier

     05 > 13.02
     MATINÉE DI 07.02 15h00 & JE 11.02 14h00
     BORD DE SCÈNE MA 09.02

     Une île désertée par ses habitants. Quatre prisonniers en
     fin de peine. Choisis pour une expérience pénitentiaire                                   Créon,
     d’une durée d’un an ; sans menottes ni barreaux, libres
     de leurs mouvements, ils dorment dans des chalets tenus                                   c’est pas
     par des gardiens sans armes. L’hiver, la neige les retient à
     l’intérieur d’un vieux théâtre. Un accompagnant débarque.                                 un abruti,
     Avec lui, une pile de tragédies de Sophocle.
     S’inspirant d’une prison humaniste basée en Norvège,                                      il est pas con
     Julien Lemonnier et Camille Sansterre ont imaginé cette
     histoire où quatre détenus, deux hommes et deux femmes,                                   le gars,
     vont vivre la dernière année de leur peine en participant à
     un atelier sur Sophocle.                                                                  il voit bien que ça
     En les confrontant aux récits tragiques d’hommes et de
     femmes qui, comme eux, ont chuté, connu le crime et                                       coince : pourquoi
     le sang, le spectacle questionne la tragédie et la poésie
     comme moyen de résilience.                                                                il ne revient pas en
     Comment se reconstruire après la chute ? Ou comment
     faire le pari de l’art, de ce qui nous interroge et nous                                  arrière ?
     bouleverse au plus profond, pour donner une colonne
     vertébrale à une existence mise à terre ?

     TEXTE Extraits de Œdipe Roi & d'Antigone de Sophocle TRADUCTION FRANÇAISE Sabine Baudson
     JEU Patrick Brüll, Olivier Constant, Mercedes Dassy, Wendy Piette, David Scarpuzza AVEC LES VOIX DE François Sauveur & Françoise Gillard
     ASSISTANAT A LA MISE EN SCÈNE Gentiane Van Nuffel, Soazig De Staercke CRÉATION LUMIÈRES Christophe Van Hove
     SCÉNOGRAPHIE Alice Panziera COSTUMES Delphine Coërs CRÉATION MUSICALE Julien Lemonnier RÉGIE Loïc Scuttenaire
     CRÉATION VIDÉO Robin Montrau MONTAGE VIDÉO Ayrton Heymans
     DRAMATURGIE ET MISE EN SCÈNE Julien Lemonnier, Camille Sansterre
     UN SPECTACLE de P H O S / P H O R
     COPRODUCTION Théâtre de la Vie, Théâtre des Martyrs
     Avec le soutien du Centre Culturel du Brabant Wallon et du Centre Culturel de Nivelles.
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     CRÉATION
SI J’ÉTAIS MOI
Mathias Simons

02 > 14.03
MATINÉE DI 14.03 15h00
BORD DE SCÈNE MA 09.03

Sven Punti est un homme d'affaires rusé, puissant et
dominant, héritier d’une longue lignée de propriétaires, de            Sven,
capitaines d’industrie et de barons de la finance. Dans cette
vieille famille, règne un tabou : l’alcool. Tout membre du clan        se dit Sven,
se garde d’être comme l’ancêtre quand il buvait : anarchiste
et contestant l’ordre établi, et tous craignent l’hérédité !           je ne sais
Sven Punti débarque à Bruxelles pour recevoir le prix de
la Commission Européenne pour son business soi-disant                  pas bien
écolo… Il y retrouve Emma, sa sœur un temps marginale et
Mat, ancien militant, engagé au service de Sven par Emma.              ce qui
S’inspirant de Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt
Brecht, Mathias Simons plonge Sven Punti l'impitoyable,                t'arrive, Sven, mais
dans un road trip improbable et surréaliste digne de
son ancêtre, dans une nuit où alcool et carnaval mènent                ta faiblesse
le bal. Mais quels masques, quelles comédies le « héros »
est-il prêt à jouer ? Et quand il rencontrera l’autre, l’homme         est
d'affaires venu de Chine maîtrisant comme nul autre les
arcanes de la virtualité, Sven Punti jouera-t-il les bons pions ?      la force
Un parcours épique, en forme de fable hallucinée, qui invite
à résister à l’idéologie dominante et à se moquer des travers          d'autrui.
de notre époque.

COPRÉSENTATION
THÉÂTRE NATIONAL WALLONIE-BRUXELLES / THÉÂTRE DES MARTYRS

TEXTE Mathias Simons
JEU & COLLABORATION À L'ÉCRITURE Marie-Hélène Balau, Fabrice Schillaci, Audric Chapus
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE N.N. SCÉNOGRAPHIE Aurélie Borremans CRÉATION SONORE Guillaume Istace LUMIÈRES N.N.
COSTUMES Marie-Hélène Balau RÉGIE N.N.
MISE EN SCÈNE Mathias Simons
COPRODUCTION Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre des Martyrs, La Coop et Shelter Prod
Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge.
                                                                                                                   19
PETER, WENDY,
     LE TEMPS, LES AUTRES
     Paul Pourveur | Camille Sansterre | Ilyas Mettioui

     09 > 21.03
     MATINÉE DI 21.03 15h00
     BORD DE SCÈNE MA 16.03

     Comment faire avec le temps qui passe ? Viendra-t-il
     ternir nos amours ? Amoindrira-t-il la force de nos                                                   Quand
     engagements ?
     Prenons Charles et Charlotte ou Peter et Wendy. Ils                                                   je te dis :
     sont jeunes, la trentaine, l’âge où il faut faire des choix.
     Charles préfère vivre dans le présent. Demain est incertain, il                                       je t'aime -
     aimerait ne pas devoir y penser. Pourtant, il aime l'angoisse
     qu'il ressent quand, par la fenêtre, il la regarde partir le matin ;                                  pour toi
     et si un jour elle ne revenait pas ? A cet instant précis, il lui
     appartient.                                                                                           où se trouve
     Charlotte, elle, aurait dû être assureuse, car, rien qu'à lire les
     définitions du mot « assurer », elle se sent mieux. Cependant,                                        le sentiment
     les « peut-être » et les « et si » foutent le bordel dans son
     esprit. Aujourd’hui n’a de sens que parce que l'on construit                                          d’amour ?
     demain.
     Les histoires d'amour finissent-elles donc toujours mal ?                                             Dans
     Pour les aider à démêler cette peur du temps qui passe,
     Charles et Charlotte invitent chaque soir des seniors à                                               la phrase ?
     partager la scène pour dépasser la fiction et laisser place à
     la transmission entre générations. Peter, Wendy, le temps, les                                        Chez toi ?
     Autres confronte les fantômes du passé aux fantasmes du
     futur, et s'ouvre à de nouvelles perspectives, aux imprévus                                           Chez moi ?
     et au changement.

     TEXTE Paul Pourveur
     JEU Camille Sansterre, Ilyas Mettioui, et deux invités en alternance (distribution en cours), Jean Bolle, Annette Baussart, Jacqueline Crabbe,
     Marc Kremer, Monique Marechal, Bruno Paternostre, Léon Poncin, Colette Scheenaerts, Jean-Pierre Snyers, Marc Van Nes
     CONCEPTION Camille Sansterre, Ilyas Mettioui DIRECTION DU JEU Julien Lemonnier
     SCÉNOGRAPHIE & PEINTURE DÉCOR Aurélie Borremans LUMIÈRES Loïc Scuttenaire CRÉATION MUSICALE Julien Lemonnier
     ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE David Scarpuzza COMMUNICATION Rhizom-art CONSTRUCTION DÉCOR Eric Degauquier, Jean-Philippe
     Hardy, Damien Zuidhoek RÉGIE GÉNÉRALE Manu Maffei RÉGIE SON & LUMIÈRE Damien Zuidhoek HABILLAGE Emmanuelle Froidebise
     DIRECTION TECHNIQUE Jacques Magrofuoco MISE EN SCÈNE Clémentine Colpin
     UN SPECTACLE de P H O S / P H O R et du BORÉAL
     COPRODUCTION Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre de la Vie, DC&J Création
     Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique, d’Inver Tax Shelter et du BAMP.
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ANACOLUTHE !
René Zahnd | Philippe Sireuil

13 > 17.03                                                                                                      HORS ABO
                                                                                                                                                À LA
                                                                                                                                             MONTAGNE
                                                                                                                                              MAGIQUE

Anacoluthe : rupture de la construction syntaxique, figure
stylistique et injure du Capitaine Haddock.                                                              Expression correcte,
Reprenant ce drôle de mot et lui adossant un point
d'exclamation, René Zahnd le choisit pour titre de sa pièce                                              expression correcte.
- vocabulaire déjanté convoqué pour raconter les aventures
d'un petit garçon, au cimetière des mots oubliés ainsi que le                                            Est-ce que
signale le sous-titre de la pièce.
Tom (dont on notera au passage que le prénom est                                                         j’ai une tête
l'anagramme de mot) est projeté, lors d'un violent bug
informatique, dans un capharnaüm labyrinthique, poussiéreux,                                             d’expression
presque inquiétant, où travaillent la tonitruante Dona Patakès
et la facétieuse Mère Weï, au classement des mots que le                                                 correcte ?
langage a oubliés, les funéraillant à la « cave à mots-morts ».
« Un truc de ouf » comme le dit Tom, désireux de prendre au
plus tôt la poudre d'escampette. Hélas pour lui : il apprendra
bien vite que son sort dépend d'un mystérieux nain (le Nain
Ternette, qui règne mille marches plus haut).
On n'en dira pas plus pour ne pas divulgâcher l'intrigue
- comme on dit à - Montréal, mais qu'on sache que Tom
tombera bientôt nez à nez avec Bénédicte, une jeune fille
habillée à la mode d'un siècle très ancien ...

HORAIRES & TARIFS PARTICULIERS
SA 13.03 à 19h30
LU 15.03 & MA 16.03 à 10h00 & 13h30
ME 17.03 à 10h00
9€/7€/4€
Les réservations ont lieu directement à La Montage Magique (voir p.52)

COPRÉSENTATION
THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS
TEXTE René Zahnd
JEU France Bastoen, Eliot Bülhmann, Hélène Firla, Fanny Kunztler SCÉNOGRAPHIE Vincent Lemaire CONSTRUCTION DÉCOR Stéphane Belka,
Maxime Fontannaz PEINTURE Fanny Courvoisier, Marc Hulmann ACCESSOIRES Luc-Etienne Gersbach, Marc Hulmann
COSTUMES Anna Van Brée COUTURE Eva Droz STAGIAIRE COSTUMES Lara Niklas MAQUILLAGES & PERRUQUES Julie Monot
RÉGIE TECHNIQUE Théo Serez DIRECTION TECHNIQUE Philippe Boteau ÉCLAIRAGES & MISE EN SCÈNE Philippe Sireuil
UN SPECTACLE du PETIT THÉÂTRE DE LAUSANNE
COPRODUCTION Petit Théâtre de Lausanne, Compagnie Sarraounia
Avec le soutien de Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Loterie Romande, Fondation Sandoz, Pourcent culturel Migros, Fondation suisse des artistes interprètes SIS, Ernst
Göhner Stiftung, Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature.
                                                                                                                                                                          23
LA VRAIE VIE
     Adeline Dieudonné | Georges Lini

     19 > 27.03
     MATINÉE DI 21.03 15h00
     BORD DE SCÈNE MA 23.03

     La vraie vie, c’est le récit d'une enfance volée, d'une famille
     impossible, de celles qui peuvent vous détruire ou vous                   Les histoires,
     armer ; c’est le combat d'une gamine qui veut redonner à
     son petit frère le goût de vivre, refuse de devenir comme                 elles servent à
     sa mère, une enveloppe vide, et veut modifier le cours du
     temps.                                                                    mettre dedans
     Mais comment échapper à cet univers familial où un
     père taciturne, violent et chasseur fait la loi et passe                  tout ce qui
     ses frustrations sur la mère ? Comment échapper à ce
     lotissement à l'architecture monotone ? Comment ne pas                    nous fait peur,
     finir dans la quatrième chambre du logis, celle où le père
     rassemble ses trophées de chasse ?                                        comme ça,
     Entre poésie de l'enfance et drame revêtu d'une noirceur
     sociale, Adeline Dieudonné imprime à son premier                          on est sûr que
     roman multi-distingué une atmosphère où l'étrange et le
     fantastique se mêlent à une réalité désespérée.                           ça n’arrive pas
     Georges Lini, met en scène ce manuel de survie d’une
     guerrière en milieu hostile, comme un conte pour                          dans la vraie vie.
     adultes où les enfants, pour résister au chaos, côtoient,
     affrontent et triomphent des ogres du quotidien.

     PRIX PREMIÈRE PLUME 2018 (FR), PRIX DU ROMAN
     FNAC 2018 (FR), PRIX FILIGRANES 2018 (BE), PRIX
     RENAUDOT DES LYCÉENS 2018 (FR), PRIX ROSSEL
     2018 (BE), PRIX GONCOURT 2018 (BE), PRIX PREMIER
     ROMAN-LECTURES PLURIELLES 2019 (CA)

     TEXTE Adeline Dieudonné
     JEU Isabelle Defossé, Adeline Dieudonné, Riton Liebman
     COLLABORATION DRAMATURGIQUE Nargis Benamor SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES Thibaut De Coster & Charly Kleinermann
     VIDÉO & SON Sébastien Fernandez LUMIÈRES & DIRECTION TECHNIQUE Jérôme Dejean
     MISE EN SCÈNE Georges Lini
     UN SPECTACLE de la Compagnie BELLE DE NUIT
     COPRODUCTION Belle de Nuit, Atelier Théâtral Jean Vilar, Théâtre des Martyrs, Maison de la Culture de Tournai
     Avec le soutien des Centres Culturels d’Ath et de Huy.
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CRÉATION   25
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LE DERNIER AMI
Eric Durnez | Thierry Lefèvre

24.03 > 03.04
MATINÉE DI 28.03 15h00
BORD DE SCÈNE MA 30.03

Le dernier ami, c’est une ode à la liberté, à la poésie, aux
paysages, contée par un narrateur vagabond qui s’arrête dans         J’avais
un petit patelin où le seul à lui ouvrir la porte est Sam. Sam,
c’est la porte ouverte sur l’imprévisible, c’est l’histoire d’un     perdu
bourlingueur mis à l’écart, marqué par un passé douloureux.
Sam sort de son isolement par l’écriture et la musique. Peu          l’habitude
à peu, il raconte son histoire, évoque sa grand-mère qui l’a
élevé et sa fin tragique. Deux autres figures apparaissent, une      d’entendre
mystérieuse jeune femme aux cheveux clairs et le vieux père
Simon, son landau et son vin.                                        le mot
Au fil de cette amitié qui se nourrit de grands silences, le
narrateur reconquiert des mots qu’il pensait avoir relégué aux       demain. D’ailleurs,
oubliettes, des mots comme demain. Comme quoi l’amitié ouvre
des perspectives.                                                    jusqu’à
Le dernier ami, c’est l’hommage de l’acteur Thierry Lefèvre
à un véritable ami, poète musicien - et il faut bien que ces         la mort
histoires essentielles se racontent et se transmettent.
Le dernier ami, c'est aussi un spectacle où tout, de l'écriture      de Sam,
d'Éric Durnez à la mise en scène et au jeu, est ciselé au couteau,
de ceux qui sont façonnés par des artisans aux mains rudes.          j’avais aussi
À voir, à entendre, à vivre, profondément.
                                                                     relégué
Prix de la Ville de Huy
& Coup de coeur presse des Rencontres de Huy 2014                    le mot
TOUT PUBLIC 10+
COPRÉSENTATION
                                                                     hier.
THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS

JEU Thierry Lefèvre
LUMIÈRES Laurence Drevard RÉGIE Aude Dierkens & Laurence Drevard
MISE EN SCÈNE Thierry Lefèvre & Delphine Veggiotti
UN SPECTACLE de la Compagnie UNE COMPAGNIE
                                                                                           27
L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor)
     Hervé Guerrisi | Grégory Carnoli | Quantin Meert

     30.03 > 02.04                                                                                                       HORS ABO
     MATINÉE JE 01.04 14h00
     BORD DE SCÈNE VE 30.03

     « D’où viens-tu ? » La question est-elle bien moins anodine
     qu’il n’y paraît ? Quel réflexe défensif se cache-t-il derrière sa                                                Je
     banalité ? Quelles sont les différences et les similitudes entre
     les migrations d’hier et celles d’aujourd’hui ? Que partagent les                                                 n'ai
     anciens et les nouveaux migrants ? Les migrations sont-elles
     comparables ? Avoir été soi-même immigré prémunit-il contre                                                       jamais
     le repli identitaire ? Entre théâtre documentaire, conférence
     caustique et espace de résistance, Hervé Guerrisi et Grégory                                                      vraiment compris
     Carnoli, tous deux acteurs petits-fils de migrants, nous invitent
     à voyager avec eux, au travers des histoires de famille et de nos                                                 ce que ça
     flux migratoires.
     Avec humour, générosité et bienveillance, le spectacle nous                                                       voulait dire : être
     conduit vers notre ancêtre commun, cette cellule dont
     nous descendons tous, de la langouste à l’ornithorynque :                                                         Italien belge
     L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor). Tous parents !
                                                                                                                       ou
     TARIFS PARTICULIERS
     7,50 € / 15 € (voir p.52)
                                                                                                                       Belge italien.
     COPRÉSENTATION
     THÉÂTRE LA MONTAGNE MAGIQUE / THÉÂTRE DES MARTYRS

     CONCEPTION, TEXTE ET JEU Grégory Carnoli & Hervé Guerrisi CO-MISE EN SCÈNE Quantin Meert ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE
     Laurence Briand REGARD EXTÉRIEUR Romain David MOUVEMENT Élia Lopez LUMIÈRES Antoine Vilain SON Ludovic Van Pachterbeke
     CRÉATION VIDÉO Antoine Vilain CONSULTANCE VIDÉO Arié Van Egmond COSTUMES Frédérick Deni RÉGIE LUMIÈRE ET VIDÉO Antoine
     Vilain, Remy Brans, Pierre Hendrickx (en alternance) RÉGIE SON Benoit Vanderyse, Thom Luyckx, Nicolas Oubraham (en alternance)
     UN SPECTACLE de la Compagnie ERANOVA
     PRODUCTION Théâtre de l’Ancre – Théâtre Royal
     COPRODUCTION Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre Jean Vilar Vitry-sur-Seine, La Coop, La Charge du Rhinocéros
     Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING, du
     Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. Avec le soutien de La Cité Maison de Théâtre & Cie, le Théâtre des Doms dans le cadre du programme « Le Réel Enjeu »,
     La Fabrique de Théâtre, 9-9bis-Le Métaphone, MCA Recycling sprl.
     DIFFUSION La Charge du Rhinocéros
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CECI N’EST PAS UN RÊVE
Christine Delmotte-Weber

16.04 > 12.05
MATINÉE DI 25.04 & 09.05 15h00
BORD DE SCÈNE MA 04.05

L'histoire de l’art, écrite par les hommes, a souvent gommé
les femmes, trop souvent réduites au rôle de muses alors                                                 C’est la
que dans le mouvement surréaliste, où André Breton réussit
longtemps à s'imposer comme son unique représentant,                                                     chambre noire
ont émergé de nombreuses peintres et écrivaines aussi
pertinentes que leurs congénères masculins, dont Leonora                                                 du rêve,
Carrington et Leonor Fini.
Ceci n’est pas une rêve, c’est l’histoire réinventée, dans les                                           qui
yeux d’Alice, une jeune photographe d’aujourd’hui, de ces
deux femmes, juste avant que n’éclate la Seconde Guerre                                                  nous
mondiale et qui nous brosse leur rencontre, entre poésie,
onirisme et sensualité qui tempèrent la lourdeur de l’époque :                                           permet de voyager
d’abord le bonheur partagé et les séductions réciproques
au bord de la rivière, puis les craintes, les conflits, enfin                                            entre les
l’enfermement de Max Ernst au Camp des Milles, la fuite de
Leonora Carrington vers l’Espagne et la folie meurtrière qui                                             différentes époques.
guette…
Entre passé et présent, comment écrit-on l'Histoire,                                                     Tout coexiste sans
quels cadres affectent nos regards, à qui fait-on place ?
                                                                                                         frontière apparente.

TEXTE Christine Delmotte-Weber
JEU Ana Rodriguez, Anne Sylvain, Stéphanie Van Vyve
SCÉNOGRAPHIE & COSTUMES Renata Gorka PHOTOS & VIDÉOS Alice Piemme CAMÉRAMAN & MONTAGE Rafael Serenellini
LUMIÈRES Benoît Théron CRÉATION SONORE Éric Ronsse RÉGIE GÉNÉRALE Pierre Hendrickx RÉGIE PLATEAU Cristian Gutiérrez Silva
ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Pauline Maréchal
MISE EN SCÈNE Christine Delmotte-Weber
UN SPECTACLE de la COMPAGNIE BILOXI 48
COPRODUCTION Compagnie Biloxi 48, La Coop & Shelter Prod
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles-Direction générale de la Culture - Service général des Arts de la scène - Service Théâtre, de Tax Shelter.be, ING,
du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. En partenariat avec le Théâtre des Martyrs.
                                                                                                                                                                         31
CYMBELINE
     William Shakespeare | Peggy Thomas

     20 > 30.04
     MATINÉE DI 25.04 15h00 & JE 29.04 14h00
     BORD DE SCÈNE MA 27.04

     Cymbeline, à la fois conte et comédie haletante, joue dans
     toute son intrigue entre apparence et faux-semblant : l’amour                                   Il faudrait
     impossible, le désir, la fraternité, la manipulation, l’ambition,
     le pouvoir, la trahison, l’orgueil, la magie, la nature, la cruauté,                            qu’on
     la bêtise nourrissent les arcanes de cette formidable machine
     théâtrale.                                                                                      ait
     Au centre de plusieurs conflits, Imogène, fille du roi Cymbeline :
     d’abord promise à un autre par son père, ensuite accusée à tort                                 tous
     d’infidélité, menacée de mort, elle échappe, travestie en homme,
     à tous les dangers pour rejoindre son mari Posthumus éloigné à                                  les mêmes
     Rome alors que la guerre couve. Après de nombreuses épreuves,
     tout rentre dans l’ordre : la paix est signée, les amoureux se                                  sentiments,
     retrouvent et Shakespeare s’impose comme conteur hors pair des
     passions et tourments humains, usant du merveilleux pour dénouer                                et
     les intrigues et dévoiler les identités cachées.
     « lmogène sur les routes d'Angleterre, écrit Peggy Thomas, c'est                                de bons
     l'incarnation d'un chemin solitaire mu par la force du désir. Aimer,
     être aimé, construire un monde à son image, en faisant fi des in-                               sentiments,
     jonctions paternelles ».
                                                                                                     mais
                                                                                                     ce serait
                                                                                                     la ruine
                                                                                                     des geôliers
                                                                                                     et des
                                                                                                     potences.
     TEXTE William Shakespeare
     JEU Quentin Chaveriat, Olivier Corcolle, Eric De Staercke, Simon Hommé, Aurélie Vauthrin-Ledent, Quentin Marteau, Leila Putcuyps, Philippe
     Rasse, Niccolò Scognamiglio DRAMATURGIE Renaud Van Camp SCÉNOGRAPHIE Emmanuelle Bischoff COSTUMES Annabelle Locks
     CRÉATION SONORE Marc Doutrepont ÉCLAIRAGES Renaud Ceulemans ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Jean-Marc Amé
     MISE EN SCÈNE Peggy Thomas
     UN SPECTACLE de L'AENCROPHONE
     COPRODUCTION L’Aencrophone, Théâtre de la Vie, Théâtre des Martyrs, La Coop & Shelter Prod
     Avec le soutien de Taxshelter.be, ING, du Tax-Shelter du Gouvernement fédéral belge.
32
CRÉATION   33
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TCHAÏKA
D’après Anton Tchekhov | Natacha Belova | Tita Iacobelli

20.04 > 01.05                                                                                                                                          AU
                                                                                                                                                    THÉÂTRE
                                                                                                                                                    NATIONAL

Dans les coulisses d’un théâtre, une vieille actrice au crépuscule
de sa vie ne sait plus ce qu’elle fait là. S’approchant d’elle,                                                    Je
une femme lui rappelle la raison de sa présence : interpréter
le rôle d’Arkadina dans La mouette de Tchekhov. Ce sera son                                                        t’ai dit que
dernier rôle. Sa mémoire fout le camp et si elle ne sait plus tout
à fait qui elle est, pas plus que son rôle, elle entend assurer la                                                 j’avais aussi
représentation. Dans sa déroute, fiction et réalité s’entrecroisent.
Elle tente de suivre la trame de la pièce. Suivent des dialogues                                                   interprété
avec son fils, les abandons répétés de Trigorine son amant, qui
la replongent dans son passé. Elle renoue avec la jeune actrice                                                    Nina ?
qu’elle fut, avec le rôle de Nina, celui qu’elle préfère, celui de la
jeune actrice qui vaille que vaille continue. Voilà Tchaïka luttant,                                               Quel
reprenant pied, se créant un nouveau théâtre, un autre espace
de jeu et de vie.                                                                                                  personnage
Comme dans La mouette, Tchaika est entre passé et futur, entre
désillusion et espoir, poursuivant la route, malgré la déglingue.                                                  touchant.
Conté sur la trame du rêve, au travers de la douce mélancolie
de l’évocation, Tita Iacobelli et Natacha Belova élèvent l’art de la
marionnette au rang de bouleversante performance.
La reprise d’un très grand succès de la saison dernière.

HORAIRES & TARIFS PARTICULIERS
Les mardis, jeudis, vendredis, samedis à 20h45
Les mercredis à 20h15 et le dimanche à 15h00
21 € / 17 € / 11 €
(voir p.52)

COPRÉSENTATION
THÉÂTRE NATIONAL WALLONIE-BRUXELLES / THÉÂTRE DES MARTYRS

TEXTE d’après Tchekhov
JEU Tita lacobelli
SCÉNOGRAPHIE Natacha Belova REGARD EXTÉRIEUR Nicole Mossoux ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE Edurne Rankin ASSISTANAT
À LA DRAMATURGIE Rodrigo Gijón ASSISTANAT À LA SCÉNOGRAPHIE Gabriela González ÉCLAIRAGES Gabriela González, Christian Halkin
CONSTRUCTION DÉCOR Aurélie Borremans, Guy Carbonnelle CRÉATION SONORE Gonzalo Aylwin, Simón González MUSIQUE Simón
González d'après la chanson La Pobre Gaviota de Rafael Hernández RÉGIE LUMIÈRE ET EFFETS Franco Peñaloza
MISE EN SCÈNE Natacha Belova & Tita lacobelli
UN SPECTACLE d’IFO
COPRODUCTION Festival au Carré - Mons arts de la scène, Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre des Martyrs
Avec le soutien de Financiamiento del Fondo Nacional para la Cultura y las Artes (Chili) et le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Arts
de la scène – Service interdisciplinaire.
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HISTOIRE
     DE L’IMPOSTURE
     Nicole Mossoux | Patrick Bonté

     04 > 09.05
     MATINÉE DI 09.05 15h00

     Tout navigue sous de faux pavillons, disait Kafka, et les « personnages »
     du spectacle sont les premiers à en témoigner… Et à ironiser sur la
     parfaite adaptation à l’artifice des postures sociales, des jeux de rôles,
     des normes conformistes qui nous façonnent et nous coulent dans des
     personnalités d’emprunt.
     Cinq danseurs prennent la pose. En costume, en tailleur, style
     cadre dynamique et executive woman, en costume Renaissance.
     Du chic et du toc. Prêts pour le shooting ? Sourires de circonstance,
     faire semblant d'être heureux, ou corps raides comme l’autorité, comme
     les apparats de la puissance, corps tordus, diffractés, retouchés à l'envi
     des magazines de mode …
     Tout n'est que simulacre, que l'on parade à la cour d'un roi ou sur papier
     glacé. Les corps peuvent-ils supporter ces cadrages qui les coupent
     d'eux-mêmes ? Comment s’échapper de l’imposture ? Comment jaillir
     hors du semblant, hors du faux, de l’à-peu-près, et de l’ambigu ?
     Travaillant sur « ce qui dérape » quand la contrainte se fait emprisonnante,
     le spectacle montre avec drôlerie comment l'inconscient arrive toujours
     à déjouer les prescrits de l’ordre social.

     CONCEPTION Patrick Bonté
     MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Patrick Bonté en collaboration avec Nicole Mossoux
     JEU Sébastien Jacobs, Leslie Mannes, Frauke Mariën, Maxence Rey, Marco Torrice MUSIQUE ORIGINALE Thomas Turine LUMIÈRES Patrick
     Bonté COSTUMES Colette Huchard, assistée de Patty Eggerickx MAQUILLLAGES Véronique Lacroix COIFFURES Fyl Sangdor
     SCÉNOGRAPHIE Didier Payen RÉALISATION DES COSTUMES Isabelle Airaud, Nalan Kosar, Catriona Petty CONSTRUCTION DU DÉCOR
     Olivier Waterkeyn, Alain-Max La Roche PEINTURE DU DÉCOR Eugénie Obolenski COUTURE DU DÉCOR Sylvie Tevenard RÉGIE LUMIÈRE
     Hugues Girard ASSISTANAT Céline Ohrel
     UN SPECTACLE de la COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ
     COPRODUCTION Charleroi Danses - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Rose des Vents - Scène nationale Lille Métro-
     pole, Villeneuve d’Ascq, Théâtre Paul Eluard - Scène conventionnée, Bezons (France).
     Avec le soutien du Théâtre Varia, Bruxelles, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse, de Wallonie-Bruxelles International et de la Commission Française
     de la Culture.
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Obsessions, troubles, sinuosités entre les disciplines, surprenantes anfractuosités. Les matières,
que manipulent et traitent Nicole Mossoux et Patrick Bonté, ont en commun de charrier une
inquiétante étrangeté. Elle, danseuse et chorégraphe, lui metteur en scène et dramaturge,
imaginent des univers se jouant des frontières. Leurs projets, pilotés alternativement et nourris
d'arts plastiques, de musique autant que de psychanalyse, embrassent l'inexploré, la sensibilité
et l'inconscient, s'adressant à notre imaginaire.
Marie BAUDET
Le Théâtre des Martyrs les accueille pour la première fois avec joie.

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A TASTE OF POISON
Nicole Mossoux | Patrick Bonté

25 > 29.05
MATINÉE SA 29.05 15h00
BORD DE SCÈNE MA 25.05

Chignons hygiéniques et crânes cliniquement rasés, cinq experts
se soumettent eux-mêmes, sérieusement et sans rire, à une série
d’expérimentations sur les comportements d’aujourd’hui, s'attachant à
montrer ce qui sépare la norme de l'inconvenant. Ils adoptent avec une
logique pseudo-scientifique une succession de conduites qui semblent
soulager les tensions : passages à l’acte, jeux de pouvoir, addictions,
comportements pervers, abus de glamour, pulsions libérées et tristes
passions.
Neuf tests rythment le spectacle. Petit à petit un point de vue plus
politique mais aussi plus délirant émerge de ces dissonances d’ordre
privé. Tout n’est-il pas lié, des dérives de l’intime au destin des sociétés ?
De la comédie humaine, A taste of poison tire des tableaux où le
grotesque et l'étrange offrent un regard grinçant sur les jeux de
rôles sociaux. Une lecture fantasmatique de notre univers au rythme
de plus en plus débridé, comme pour échapper à nos impasses et
illusions.

CONCEPTION Patrick Bonté
MISE EN SCÈNE ET CHORÉGRAPHIE Patrick Bonté en collaboration avec Nicole Mossoux
JEU Harold Henning, Sébastien Jacobs, Leslie Mannes, Frauke Mariën, Maxence Rey MUSIQUE ORIGINALE Thomas Turine
SCÉNOGRAPHIE Didier Payen COSTUMES Colette Huchard COIFFURES & PERRUQUES Rebecca Flores-Martinez
LUMIÈRES Patrick Bonté ASSISTANAT COSTUMES Camille Flahaux TRADUCTION & ADAPTATION Oonagh Duckworth
RÉGIE LUMIÈRE Hugues Girard ASSISTANAT Julie Goldsteinas
UN SPECTACLE de la COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ
COPRODUCTION La Rose des Vents (Scène Nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq) & Les Brigittines
Avec le soutien du Phare (Centre Chorégraphique National du Havre et de Haute Normandie), du Théâtre Paul Eluard (Scène Conventionnée - Bezons), du DSN (Scène
Nationale de Dieppe), du Théâtre de Châtillon et de la Biennale de Danse du Val-de-Marne (CDC La Briqueterie).
Avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse et Wallonie-Bruxelles International.

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