Press'tiv@l questionne l'histoire du journalisme - Press'tiv@l INFO
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Offert par votre journal Cahier n°2 du mardi 30 octobre 2018 Ne peut être vendu séparément. Press’tiv@l questionne l’histoire du journalisme JEAN-MICHEL DELAGE À Château-Gontier, Laval, Angers et Paris, du 7 au 30 novembre. EHPAD Euphrasie Pelletier 9 rue Brault – 49100 Angers MADE IN mayenne Avec le soutien de l’État - DRAC des Pays de la Loire
2 Press'tiv@l 2018 Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 Hervé Brusini : « Hier ressemble à aujourd’hui » Reporter pendant 25 ans, ex-rédacteur en chef du 20 h de France 2, Hervé Brusini s’occupe des rédactions web de France TV Info. Il vient présenter l’expo Histoire(s) d’éthique journalistique. suis dit que nous avions une sorte de reste de la société et qu’il faut faire en Entretien cousinage historique à travers le sorte que les jeunes générations ne Hervé Brusini, journaliste, temps, entre la fin du XIXe siècle où soient pas « livrées à elles-mêmes prix Albert Londres 1991, nait le journalisme et aujourd’hui. Hier » face à la multiplication de l’image. directeur de France TV.Info. ressemble finalement à aujourd’hui. Les questions que l’on (se) pose, les Expliquer le journalisme En parallèle de Histoire(s) d’éthi- rapports de pouvoir, entre journalis- par un journaliste, que journalistique, vous présen- tes, politiques ou industriels, sont n’est-ce pas critiquable ? tez les modules Retour vers le finalement les mêmes qu’à l’époque. Il faut simplement ne pas être ce jour- futur de l’info, sur la chaine Fran- naliste doté d’œillères, il faut avoir ce info. Comment est née cette Il faut donc expliquer l’esprit critique sur son propre travail, double idée ? le journalisme ? parce que la vérité est primordiale. Elle est née parce qu’en juillet 1918, Ce n’est pas important de l’expliquer, Les mots sont tellement à double certains journalistes se sont dit : « On c’est essentiel ! Le journalisme est un tranchant, comme le dit Thomas est dans une période de défiance élément de la démocratie. Le citoyen Legrand (éditorialiste à France épouvantable pour la presse (corrup- informé peut prendre des décisions Inter) : « Non pas que je ne sais rien tion, scandales, accusations de bour- et élire des représentants qui pren- mais je sais que le journalisme n’est rage de crâne, pots-de-vin…), il faut se nent des décisions pour la cité. pas une science exacte, il est une doter d’une charte éthique, d’une Aujourd’hui, l’information est pro- science terriblement humaine. » déontologie professionnelle ! » Ils ont duite par les citoyens eux-mêmes. Le journalisme est un agent du constitué le fameux SNJ (syndicat Ce changement de dimension est débat, pas une vérité définitive. C’est national des journalistes) et rédigé les crucial, c’est ce qui fait – à titre per- ce mélange d’humilité et de nécessité dix commandements des journalis- sonnel – que je plaide pour un ensei- qui fait l’importance de cette exposi- tes. gnement dans les établissements Hervé Brusini sera présent, pour la tion : une société sans journalistes est Avec le Centenaire de cette créa- scolaires du journalisme. Je pense Grande soirée du Press’tival, le 23 une société totalitaire. Le journalisme tion, et comme nous vivons nous-mê- qu’il faut l’inclure dans les program- novembre. NATHALIE GUYON est lié à la liberté. mes une crise profonde, avec le mes ! Les problématiques mondia- numérique ou les fausses nouvelles les, les réseaux sociaux et leurs importe du changement. Je crois que Propos recueillis par devenues fausses informations, je me impacts, les fake news : tout cela les journalistes doivent s’ouvrir sur le Timothée GIGAN SANCHEZ. Un festival en constante évolution Chaunu : « Le vrai combat, il est dans l’unité » « C’est un partenariat qui durera. » Philippe Henry, maire de Château- Gontier et président de la commu- vité porte ce rendez-vous, c’est uni- que en France. Mais on reste à notre dimension, même si on accueille « On fait partie d’un des rares pays à avoir la capitale et tout le reste qui n’est que province. Ce truc « provin- nauté de communes du Pays de Châ- des journalistes nationaux, syriens ce/capitale », c’est vraiment la mala- teau-Gontier, assure le Press’tiv@l de ou colombiens. » Surtout, le Pres- die française. Et les Français ne s’en son soutien. « La confiance, née avec s’tiv@l a su s’entourer, avec de nou- rendent pas compte, ils sont fascinés le festival du Scoop, jusqu’en 2012, veaux partenariats, constuits sur le par cette idée que tout est pyramidal. on l’a gardée avec l’indépendance temps : France TV, Premières Lignes, Il est là le vrai combat, il est dans du Press’tival. Ce moment est Ouest-France, l’ECPAD ou l’AFP en l’unité, que vous dessiniez pour vous Chaunu sera au Press’tiv@l, vendredi important, avec des rencontres, des sont. ou pour le premier quotidien de Fran- 23 novembre. | CRÉDIT PHOTO : VINCENT AMIOT expositions, des projections et des Après l’investigation, thématique ce. Ouest-France est idéal pour tou- débats, pour tous les publics. » traitée en 2017, le Press’tiv@l s’inté- cher le plus grand monde car on resse au « Journalisme, toute une His- s’adresse à plein de catégories socia- nées au grand public, des personnali- Toute une histoire toire ». « On va évoquer l’évolution du les… Sauf les jeunes. tés qui viennent et un vrai travail de Pour le vice-président du Pays de journalisme, à travers son histoire, Arriver à parler du métier de journa- réflexion. Avec le Press’tival, on est Château-Gontier, Serge Guilaumé : « et se rendre compte des similitudes liste, de l’actualité, de l’information : dans l’anti métropole. C’est le grand Le Press’tival permet de compren- entre la propagande d’il y a 150 ans c’est primordial. Que le Press’tival se combat politique des prochaines dre les codes du journalisme. Si on et les fake news d’aujourd’hui », passe à Château-Gontier, dans une années. Sans faire du Jean-Pierre prend le temps de les découvrir, annonce Jean-Marie Mulon. ville intermédiaire, dans un départe- Pernaut, il faut reprendre les idéaux alors on pourra mieux décrypter Deux nouveaux temps forts sont ment avec une identité assez forte, de la Révolution. Parce que c’est un l’information et le travail des journa- également prévus, cette année, les c’est vraiment bien. Ce festival est un pays qui a raté son aventure, un listes.» 14 et 22 novembre : les Presstivalien- laboratoire, avec des choses don- grand pays qui a une espèce de Le Press’tiv@l Info poursuit son che- nes. « Comme une méridienne, on nées au grand public, des personnali- maladie psychiatrique par rapport à min, du 7 au 30 novembre, avec une s’installe, on profite et on se fait tés qui viennent et un vrai travailde son territoire. Peu de gens l’analy- 7e édition « courageuse, selon Jean- bronzer l’esprit », conclut le délégué réflexion. Avec le Press’tivà@l, on est sent… Car les élites sont à Paris. Le Marie Mulon, délégué général du fes- général. dans l’anti métropole. Ce festival est Press’tival, lui, tente d’analyser. » tival de journalisme. Qu’une collecti- T. G. S. un laboratoire, avec des choses don- Recueilli par T. G. S. LE LIVRE EN PAYS DE LA LOIRE c’est créer, s’évader, s’enrichir, partager, transmettre.
Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 3 Quand la protection de l’enfance « déraille » Le journaliste et réalisateur Pierre Chassagnieux sera au Presst’iv@l, le 16 novembre. Avec Stéphanie Thomas il présentera un film sur la dérive de la protection de l’enfance en Angleterre. qu’il y a une injustice bien réelle et L’histoire que, même si les travailleurs sociaux Comment des enfants peuvent-ils essayent d’être fidèles à leurs enga- être enlevés à leurs parents ? C’est la gements professionnels, il y a un question posée en toile de fond du système qui ne va plus.» documentaire Les enfants volés d’Angleterre. Dans ce film, diffusé « La situation de ces parents pour la première fois le 15 novembre est fixée, terminée » 2016, sur France 5, les journalistes Ce système, le duo a choisi de le met- Stéphanie Thomas et Pierre Chas- tre en lumière, inspiré de travaux de la sagnieux s’interrogent sur « le soup- journaliste Florence Bellone. Tourné çon de maltraitance future ». en 2016, le film a été diffusé outre- « L’Angleterre a pour ambition de Manche, via les réseaux sociaux. « Il a protéger les plus faibles, notam- été vu par les familles mais les chaî- ment les enfants, présente Pierre nes anglaises ne l’ont pas acheté, Chassagnieux. Mais depuis le Chil- regrette Pierre Chassagnieux. Nous dren Act de 1989, le pays protège les n’avons pas la certitude que les Dans le film, on découvre l'histoire de Colin Racey (34 ans en 2016, dépendant enfants en dépit du bon sens. Il les autorités l’aient vu mais on sait que des aides sociales) et Claire Fox (24 ans, qui souffre d'épilepsie). Le couple a protège de leurs parents ! » Les tra- certains travailleurs sociaux réflé- perdu sa fille, retirée par les services sociaux trois jours après sa naissance. vailleurs sociaux anglais ont le droit chissent là-dessus.» Un rapport des DREAM WAY PRODUCTIONS d’enlever des enfants, au sein de la Nations-Unies a d’ailleurs alerté les cellule familiale, s’ils estiments qu’ils pouvoirs publics britanniques, les réalisateur. Leurs enfants sont enle- demment, vous vous en doutez, ce courent un risque… futur. « Evidem- questionnant sur cette politique de vés et placés à l’adoption. Ils n’ont n’est pas reluisant ! » ment, à la base, ça a été fait pour le protection de l’enfant. Pour donner une chance de les revoir qu’à leur Avant cette suite (titrée provisoire- bien de l’enfant. Mais il arrive parfois suite à ce premier volet qui s’intéresse majorité, les autres sont trop jeunes ment Les enfants perdus d’Angleter- que le système déraille », résume le à ces parents, sous le coup du Chil- pour revenir vers leurs parents biolo- re), le Press’tiv@l met à l’honneur ce réalisateur. Associé à son amie Sté- dren Act, qui se voient arbitrairement giques. » Avec Stéphanie Thomas, le premier volet, vendredi 16 novembre, phanie Thomas pour la deuxième enlever leurs enfants, selon la loi, le journaliste s’est donc « intéressé à à 20 h, au cinéma Le Palace de Châ- fois, Pierre Chassagnieux explique : « duo travaille sur une suite. « Malheu- ces enfants placés, pour savoir com- teau-Gontier. On aurait pu faire parler les services reusement, la situation de ces ment ils avaient été protégés, con- sociaux. Notre point de vue était parents est fixée, terminée, statue le naître leurs parcours et, bien évi- Timothée GIGAN SANCHEZ. Arnaud Roiné : « C’est aux jeunes qu’il faut qu’on s’adresse » d’EPS). « Avec mes collègues, on Reportage organise des ateliers, entre 12 h et Quatorze. C’est le nombre d’élèves 14 h, note cette dernière. Cette présents, le 1er octobre, dans la salle année, on s’intéresse à la photo et la de documentation du collège Le vidéo, et on alimente la page Face- Grand Champ, à Grez-en-Bouère. book du collège, en parlant de tout Midi approchant, Jean-Marie Mulon, ce qu’il se passe dans ce groupe délégué général du Press’tiv@l, rap- d’élèves volontaires. » pelle aux élèves présents de 5e, 4e et Pour la venue d’Arnaud Roiné, des 3e que « pour savoir où l’on va, il faut volontaires ont fait « une présentation forcément savoir d’où l’on est ». de l’exposition, où on voit plein de Ce message, il le délivre devant un lieux de l’Elysée, les chambres, les habitué du festival : Arnaud Roiné. Lui salons, les jardins, commencent Ali- sait bien que l’éducation et l’accès à cia et Chloé, élèves de 3e. On expli- la culture peuvent donner envie À Grez-en-Bouère, grâce au Press’tiv@l, quatorze élèves ont pu rencontrer Arnaud que combien il y a de photos, qui est d’aller plus loin. Pendant dix ans, le Roiné, à l’origine des clichés sur l’Elysée. TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ le photographe.» Lisa et Emma pour- Lavallois a été photographe officiel de suivent : « On a eu des informations l’Elysée, avant de se rendre sur les ter- public-là. C’est aux jeunes qu’il faut tion aux médias », rappelle Jean-Ma- écrites, on a été voir sur plusieurs rains de guerre. « Là, les élèves peu- qu’on s’adresse si on veut faire bou- rie Mulon. À Grez-en-Bouère, le festi- sites.» Et à la question "Comment fai- vent voir des photographies prises ger les choses sur le travail des jour- val se repose, notamment, sur le tes-vous pour déceler le vrai du faux en 2002, à l’intérieur du Palais de nalistes.» Le Press’tiv@l « conduit travail de Corinne Châtelain (profes- ?", elles rétorquent que « ce qui est l’Elysée, présente le photojournaliste. des actions en direction de 25 éta- seure-documentaliste), qui enseigne faux, c’est souvent évident mais il Comme pour toutes mes exposi- blissements scolaires des Pays-de- l’éducation aux medias et à l’informa- faut faire attention.» tions, j’ai pensé mon travail pour ce la-Loire, toutes axées sur l’éduca- tion, et d’Estelle Rabeau (professeure T. G. S. Complément d’enquête © Nathalie GUYON Le magazine d’investigation à (re)voir sur Présenté par Jacques Cardoze Le jeudi à 22.55
4 Press'tiv@l 2018 Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 AFP PHOTO GABRIEL BOUYS / AFP JEWEL SAMAD / AFP « On va vous raconter une histoire complète » Récent partenaire du Press’tiv@l, l’Agence France Presse met le football à l’honneur via l’expo Les Bleus dans les yeux des photojournalistes de l’AFP, du 7 au 30 novembre. Entretien rend compte de l’évolution du maté- Pierre Fernandez, responsable riel et des prises de vue. Par exemple, de la valorisation des contenus on a vécu en 1998 un moment char- multimédias à l’AFP. nière : on a décidé de basculer au tout numérique. C’était l’édition avec Comment est née cette la première stabilisation du matériel exposition sur l’équipe sur une compétition, couverte de de France ? bout en bout. En 2018, on n’était plus On l’a d’abord montée en partenariat sur la question numérique mais sur la avec les Assises internationales du variété des angles. Maintenant, on journalisme de Tours. En mars 2018, photographie au-dessus du toit des Jérôme Bouvier, son directeur, est stades (avec des robots télécomman- venu nous dire qu’il serait opportun dés et des photographes en haut). En de retracer l’aventure de l’équipe de Russie, on a donc eu des clichés à vol France de football, depuis la première d’oiseau qui venaient s’ajouter aux édition de la Coupe du monde, en boitiers télécommandés et aux pho- 1930, à Montevideo (Uruguay). Cette tographes derrière les buts, ou dans expo permet de vivre et suivre tout le les tribunes. parcours de cette équipe. Et, par chance, de raconter la deuxième étoi- Quelles photos le et cette folle aventure de l’été der- vous ont marquées ? nier, en Russie, avec la désormais Je crois incontestablement que le fameuse image de Kylian Mbappé coup de tête de Zidane, en 2006, m’a sous la pluie battante. marqué. On avait demandé à John MacDougall, l’auteur, de ne pas Pierre Fernandez était rédacteur en chef du département photo de l'AFP, lors de Cette image est si marquante ? lâcher Zinédine Zidane, pendant cet- la coupe du monde 1998. MARTIN BUREAU / AFP À Bayeux, nous avons une opération te finale de Coupe du monde. Le nommée Regard des jeunes de 15 joueur était au sommet de son art, renommée. Puis, le football est dans tout. Ce qui différencie l’histoire d’hier ans (12 000 élèves de 3e, en France personne ne s’attendait à pareil scé- et en dehors du stade, avec les sup- et d’aujourd’hui, c’est que, désor- et à l’international, votent pour une nario ! Il y a aussi une photo mer- porters, sur les regards de l’entrai- mais, on va vous raconter une histoire des vingt photos proposées, NDLR). veilleuse d’un autre temps : Just Fon- neur et des remplaçants, dans les complète. C’est cette photo pour l’AFP signée taine (ci-dessus, à gauche), porté sur yeux des téléspectateurs, dans les vil- Franck Fife qui a été primée. C’est les épaules de ses camarades. Si on les qui réagissent aux matchs. Ne Propos recueillis par drôle car notre photographe suivait veut se projeter vers l’avant, il y a Plati- parlons même pas des personnalités, Timothée GIGAN SANCHEZ. les Bleus, à Clairfontaine, quand il a ni et sa bicyclette. Platini, Zidane et comme Maradona et ses grands ges- appris la nouvelle. Les gens de l’équi- Mbappé, voilà trois très grands tes lors de la dernière Coupe du mon- Du 7 au 30 novembre, au jardin des « pe de France étaient très heureux du joueurs par la photo, le talent et la de. Le photographe doit être sur senteurs de Château-Gontier. choix des collégiens. Quand je suis entré dans cette agence, en 1985, un reportage consistait à Comment se fait le choix développer des films et à en faire des tirages. Aujourd’hui, on n’investit pas sur des photos exposées ? Chronologiquement, avec des aléas une pellicule et tout le monde fait vraiment ce qu’il veut. Mais il n’y a pas plus de grandes photos ! La qualité de regard et l’excellence des photographes, » de qualité, de distance par rapport au terrain et aux joueurs. Montrer les évolutions technologiques est mer- c’est ce qui fait la différence, pas le matériel. veilleux. On conte une histoire et on Pierre Fernandez. © Charles Hermand
Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 5 Des expositions pour se souvenir L’une des photos d’Arnaud Roiné, prise le 27 mars 2017 dans le désert de « Ramallah, ville normale », de Jean-Michel Delage, montre un quotidien banal Timétrine (Mali). Elle fait partie de l’exposition « Des aires de solitudes » visible dans un contexte anormal. Exposition visible à l’Hôtel de Ville et de Pays de Châ- à la médiathèque de Pontmain, jusqu’au 30 novembre. ARNAUD ROINÉ teau-Gontier, du 7 au 30 novembre. JEAN-MICHEL DELAGE Cette photo, montrant « une cuisine roulante capturée aux Allemands », fait partie de l'expo « Nourrir au front », présentée après le Press'tival, du 3 au 21 décembre, au Musée d'art et d'histoire, à Château-Gontier. ARCHIVES NATONALES « Noël 1916, à Beaulevrier.» L'une des superbes photographies de l'exposition « Louis Vallet : les yeux de la Grande guerre », à découvrir dans la chapelle Saint-Julien du centre hospitalier du Haut-Anjou. ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LA MAYENNE « Harbonières (Somme), août 1916 : sortie de l'obus du wagon à munitions.» Avec « Images interdites de la Grande guerre », l'ECPAD s'ouvre au public, tout au long du festival, dans et à l'extérieur de la chapelle Saint-Julien. PIERRE PANSIER/ECPAD « Une choc du 24 septembre 1869 sur le massacre de Pantin.» Visible dans « His- toire(s) d'éthique journalistique », l'histoire du journalisme, d'hier à aujourd'hui, du 7 au 30 novembre, à la médiathèque du Pays de Château-Gontier. BNF Les Bleus dans les yeux des photojournalistes de l’AFP Du mercredi 7 au vendredi 30 novembre 2018 Jardins des senteurs à Château-Gontier
6 Press'tiv@l 2018 Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 La Grande Guerre comme on ne l'a jamais vue L'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) revient avec un film rare, le 8 novembre, puis avec une exposition photographique, du 7 au 30 novembre. des images ? Trois questions à... François Borot et les documentalis- Gilles Ciment, directeur-adjoint tes, responsables des fonds de de l’ECPAD. 14-18, ont choisi des images assez rares pour leur intérêt et parce que Vous venez présenter le film beaucoup n’avaient jamais été mon- Fragments de la Grande guerre. trées. Car, souvent, les réalisateurs et Quel est-il ? producteurs viennent chercher ce Il a été réalisé par François Borot à qu’ils connaissent déjà. Avec ce film, partir de nos archives. Docteur en même ici on a découvert des visages Histoire, François Borot est entré à qu’on ne connaissait pas du tout. l’ECPAD comme documentaliste, en 1979. Depuis une quinzaine L’ECPAD présente également d’années, il a signé plusieurs films, l’exposition Images interdites de souvent commandés. Là, il s’agit la Grande guerre, 52 images d’une initiative de l’établissement, à jamais vues car censurées... « Fragments de la Grande guerre » sera projeté jeudi 8 novembre, à 20 h, l’occasion du Centenaire. Beaucoup On pense toujours à cette « censure », au cinéma Le Palace de Château-Gontier. SPCA / ECPAD de productions ont exhumé nombre quel que soit le conflit. Il est évident d’images de nos archives. Mais cer- qu'il y a un enjeu stratégique à mon- relations diplomatiques avec les pays vice cinématographique était pluriel- taines restaient dans l’ombre. Frag- trer ou pas certaines choses. Là, on a non engagés. On voulait garder le le. Il s’agissait de faire de la propagan- ments... est une déambulation dans voulu voir ces images, interdites à moral général. Autre exemple : dans de, de constituer des images comme les archives photographiques et filmi- l’époque, en se demandant pourquoi ces fonds censurés, on trouve beau- preuves pour l’après-conflit, de don- ques de la SPCA (Section photogra- elles l’étaient. Par exemple, on mon- coup d’images de blessés, d’ampu- ner du crédit et de garder la mémoire phique et cinématographique de trait plus facilement des cadavres tés, d’internés mais on a aussi des du conflit. Aujourd’hui encore, il faut l’Armée). Il ne s’agit pas de retracer d’Allemands que de Français car il militaires, aptes au combat, dont l’atti- montrer l’information, faire de la com- l’histoire de 14-18, mais de l’évoquer fallait montrer qu’on mettait « la pâté à tude n’était pas conforme à l’image munication, constituer des preuves et à travers des thèmes : les femmes, les l’ennemi ». On faisait des images de qu’on voulait donner des poilus. On établir une mémoire visuelle de animaux, le moral des troupes... tout, puis on décidait de les diffuser ne les montrait pas car ça pouvait ali- l’engagement des forces armées. ou pas. On ne voulait pas non plus menter des polémiques sur d’éven- Propos recueillis par Timothée Comment s’est fait le choix fragiliser l’intérieur de la France ou les tuels « planqués ». La mission du ser- GIGAN SANCHEZ. Louis Vallet, le poilu mayennais qui photographiait des lieux emblématiques, notam- L'histoire ment à l'est du pays. » Louis Vallet : les yeux de la Grande Soldat de la classe 1907, Louis Val- guerre est l'exposition proposée par let n'avait aucun droit de photogra- les Archives départementales de la phier, il était en contravention avec les Mayenne. Apparue pour la première réglements militaires « mais en fois en mai 2018 au festival Ménil'Ima- même temps, on ne lui a rien dit, ge, elle sera de nouveau visible avec indique Benoit Daydé. Surtout, il le Press'tival, du 7 au 30 novembre, n'était pas un passionné de la photo dans et à l'extérieur de la chapelle et pourtant ses clichés sont d'une Saint-Julien du centre hospitalier du qualité rare et permettent de docu- Haut-Anjou. menter sur tous les aspects de la vie « Un fonds de photographies com- au front.» Pour le soldat, le conflit me celui-là, c'est vraiment génial », Aux Archives départementales de la Mayenne, Cyril Daydé et Benoit Morant s'est arrêté le 18 juillet 1918. « Il a été s'enthousiasme Benoit Morant, en annoncent « une exposition extraordinaire ». TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ capturé puis détenu, notamment à charge de la conception scientifique Stettin, en Allemagne, relève Benoit et culturelle de l'exposition. « Avant père. » Dans le cadre de la Grande tisserands et a géré une filature, à Morant. Il n'en reviendra qu'en 1919. notre arrivée, le fonds Louis Vallet collecte, les Archives ont notamment Laval, jusqu'en 1954.» » Avec cette exposition labellisée Mis- avait déjà été ouvert, poursuit Cyril récupéré six albums de photogra- Mort à Laval en 1972, à l'âge de 85 sion Centenaire, les Archives lui ren- Daydé, directeur des Archives. C'est phies, prises par Louis Vallet lui-mê- ans, Louis Vallet a laissé 1 200 cli- dent hommage et dévoilent 30 tira- son petit-fils, Dominique Vallet, qui me. « Le soldat Vallet du 124e Régi- chés, tous numérisés, pris pendant ges photographiques « à destination nous a permis de numériser un nom- ment d'infanterie de Laval, Sarthois les quatre années de guerre. « Il nous du grand public mais aussi de cher- bre impressionnant de clichés et de d'origine, a vécu l'essentiel de sa vie permet de voir la guerre telle qu'il la cheurs spécialisés dans la photo- documents, à partir de l'automne en Mayenne, présente Benoit vit et telle qu'il la voit, reprend Benoit graphie des tranchées ». 2013, appartenant tous à son grand- Morant. Il était issu d'une famille de Morant. Ses clichés ont été pris dans T. G. S.
Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 Press'tiv@l 2018 7 La photo de l’affiche « est née d’une histoire » Jean-Michel Delage signe l'affiche du festival. Il raconte l’histoire de cette photo, en marge de Ramallah, ville normale, exposition visible à l'hôtel de Pays, du 7 au 30 novembre. Portrait en 2002 par le joueur de violon alto et Jean-Michel Delage est photogra- de bouzouq, Ramzi Aburedwan, phe. À 54 ans, l'homme s'est frayé un l'association aide des écoles de musi- chemin dans une profession qui ne que en Cisjordanie, notamment à tra- lui tendait pas forcément les bras. « vers l’envoi d’instruments récupérés. Je vis à Angers, depuis 2008. J’habi- « Ramzi est d'ailleurs un ancien tais à Saint-Denis. Quand mon fils a gamin des camps de réfugiés de eu 2 ans, on est partis pour un Ramallah, à l’époque de la première meilleur cadre de vie, en Maine-et- intifada (1987-1992), qui, après avoir Loire.» Fils de maçon et de secrétaire, joué un jour sur un violon, a été Jean-Michel Delage a deux passions sélectionné pour venir au conserva- « depuis gamin : le voyage et la pho- toire d’Angers.» to. Jeune, je faisais les 3x8 dans une En 2014, Al Kamandjâti a permis à grosse imprimerie, se souvient-il. Un Shehada Shelaldeh, 24 ans, de jour, on a imprimé un magazine en séjourner six semaines auprès de arabe. Je n’y comprenais rien mais il Patrick Robin, maître luthier aux y avait des photos du nord de l’Inde. Ponts-de-Cé (49), pour fabriquer son Je voulais y aller !» premier violon d’art. Doté d'un CAP d'ouvrier-imprimeur, Depuis, il est devenu le premier le jeune homme a une proposition luthier palestinien spécialisé dans les d'embauche mais décide, en 1985, Dans l'exposition « Ramallah, ville normale », Jean-Michel Delage présente 28 violons et violoncelles. « J’en ai fait de partir trois mois au Sri-Lanka, en photos « faites avec mon téléphone portable, en 2013, 2016 et 2017 ». une histoire, j’ai suivi la fabrication et Inde et au Népal. « J'avais déjà voya- | CRÉDIT PHOTO : JEAN-MICHEL DELAGE ça devait s’arrêter là, continue Jean- gé mais je n’étais pas photographe Michel Delage. Mais je voulais aller encore. À 22 ans, je voulais le deve- tais pas encore prêt, pondère l'Ange- le l’émission et « deux jours après, jusqu’au bout. Patrick Robin partait nir.» Trois ans plus tard, après avoir vin. Puis un jour, en 1991, j’ai lu par j’étais dans un studio avec lui. J'ai dans l’école de musique de Ramal- sillonné l'Asie pendant 18 mois, il hasard une offre de stage en photo- suivi Faudel pendant longtemps, ça lah, je l’ai accompagné, j’avais trou- tombera dans un magasin de photo- journalisme, avec Yan Morvan (pho- m’a permis de vendre beaucoup de vé une autre histoire à faire. Juste graphie... en Australie. « J’ai entendu tographe de guerre). C’était peut- photos.» avant Noël, ils ont terminé les fini- un mec avec un accent français, il être ma dernière chance.» tions du violon, dans le local de She- m’a mis en contact avec un autre L'homme y gagnera connaissances Voyages en Palestine hada. L'instrument était destiné à Français qui avait monté son agen- et confiance. Il deviendra freelance, Puis vint la photo à l'affiche du servir à de très bons musiciens. ce. Je lui ai vendu quelques photos dès 1994, et s’installe à Paris. « Des Press'tiv@l. « Cette photo, elle est mais la première à en jouer… fut puis j’ai travaillé pour eux, je faisais rencontres m’ont facilité la née d’une histoire qui naît d’un pre- Alla, la sœur de Shehada. » C'est cet- du people, des starlettes locales tâche, explique-t-il. Un jour de 1996, mier voyage à Ramallah (Palestine), te image qui fait l'affiche du », se souvient Jean-Michel Delage. Le je passais l’aspirateur et j’ai entendu en 2010, avec l'association angevine Press'tiv@l. début d'une carrière ? « Quand je à la télé la voix d’un gamin de 14 ans Al Kamandjâti ("le violoniste" en ara- suis rentré en France, je ne me sen- : Faudel.» Jean-Michel Delage appel- be) », explique le photographe. Créée Timothée GIGAN SANCHEZ. Loïc Méjean redonne la parole à Joseph Wresinski, l’Angevin « J’ai un parcours atypique mais longue peine, de toxicomanes, d’ado- Cela m’a amené à créer le Festival assez cohérent, dans le fond. » Voilà lescents en foyer d’accueil ou d’adul- des 37, dans le Pays de Craon (festi- comment Loïc Méjean définit sa car- tes en situation de handicap mental. val de cinéma avec et pour les habi- rière, en une phrase. « J’ai commen- « Le théâtre est un outil de libération tants, N.D.L.R.), porté par l’associa- cé par le théâtre, puis j’ai obtenu un de la parole pour ceux qui n’osent tion L’Autre vie du papillon. » diplôme d’éducateur spécialisé pas la prendre ou en sont privés », Il sera présent au Press’tiv@l, mer- (1987) puis j’ai fait 30 ans de théâtre juge-t-il. Ainsi, le néo-Castrogontérien credi 14 novembre, de 14 h 30 à non-stop », introduit l’homme de a passé un master Culture et Socié- 16 h 30, au collège Paul-Emile-Victor 58 ans. Trente années en tant que té (2011) avant d’engager une thèse de Château-Gontier. « On diffusera comédien et metteur en scène qui le de doctorat (2013), se demandant Paroles de Wresinski, annonce le mèneront de Cholet à Paris, en pas- « en quoi la pratique artistique favo- co-réalisateur dudit film avec Thier- Le 14 novembre, LoÏc Méjean évoque- sant par Laval. « J’ai beaucoup joué, rise-t-elle la requalification sociale ry Charrier et Marc Chevalier. Un ra aussi « Histoire de café », réalisé par continue-t-il, mais chaque année, je de personnes en situation de préca- documentaire sur la parole de la Lavalloise Ãnanda Safo. faisais au moins une intervention rité ». Joseph Wresinski, né à Angers en TIMOTHÉE GIGAN SANCHEZ dans des lieux plus ou moins com- Désormais chercheur en sciences 1917, mort en 1988, et ce qu’il en res- pliqués. » humaines et sociales, Loïc Méjean ne te ». Il poursuit : « Ce prêtre hyper laï- plus puissante que l’Abbé Pierre. » Loïc Méjean multiplie les créations joue plus mais crée et met en scène. que a juste mis des mots sur la pau- Débat ouvert, pour la première Pres- de spectacles auprès de jeunes « Mes pratiques ont formé un fil con- vreté et les moyens de la vaincre. À stivalienne. délinquants récidivistes ou détenus ducteur autour du social, résume-t-il. mon sens, sa parole était beaucoup T. G. S. Harmonie Mutuelle, votre partenaire santé Contactez-nous : relation.partenaire@groupe-vyv.fr Harmonie Mutuelle, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculée au répertoire Sirene sous le numéro Siren 538 518 473, numéro LEI 969500JLU5ZH89G4TD57. Siège social : 143, rue Blomet - 75015 Paris.
8 Press'tiv@l 2018 Ouest-France Mardi 30 octobre 2018 Tout le programme du Press’tiv@l Info 2018 Le festival de journalisme du Pays de Château-Gontier étend sa présence. Conférences, débats, rencontres, et expositions sont prévus à Château-Gontier, Laval, Pontmain, Segré, Angers et Paris. Depuis le 3 octobre, Arnaud Roiné maltraitance future. présente sa nouvelle exposition. Des À Château-Gontier, à 20 h, au ciné- aires de solitudes donne notamment ma Le Palace. Entrée gratuite sans un visage à des militaires français réservation dans la limite des places bien loin de chez eux, engagés au disponibles. Mali ou en Centrafrique, chargés de surveiller des territoires immenses et Lundi 19 novembre de maintenir la stabilité, en 2013. Soirée spéciale autour de l’émission À Pontmain, à la médiathèque, jus- Vert de Rage. Journaliste à Cash qu’au 30 novembre. Gratuit. Investigation pendant cinq ans, Mar- tin Boudot anime désormais une Du 7 au 30 novembre série d’enquêtes sur de grands scan- Jean-Michel Delage présente l’expo- dales environnementaux, sur France sition Ramallah, ville normale, regard 5. Le lauréat du Grand prix vidéo Gil- sur un quotidien banal qui n’a pas les Jacquier (Press’tiv@l 2015) vien- objet d’occulter l’occupation et les dra expliquer sa démarche. déboires de tout le peuple palesti- À Laval, à 20 h, à L’Avant Scène. nien. Entrée gratuite sans réservation dans À Château-Gontier, à l’hôtel de ville la limite des places disponibles. et de Pays (1er étage). Gratuit. ■ L’Établissement de communica- Jeudi 22 novembre tion et de production audiovisuelle de Presstivalienne #2. Projection du film la Défense (ECPAD) présente l’expo- Aviation : l’héritage de 14-18, du sition d’Images interdites de la Gran- Mayennais Nicolas Jallot et Jean- de Guerre, dévoilées pour la première Baptiste Lucchini. Ou comment la fois. Parallèlement, les Archives Grande Guerre a transformé l’engin départementales présentent Louis La grande soirée du Press'tiv@l devrait à nouveau faire salle comble. volant en véritable arme redoutable. Vallet : les yeux de la Grande Guerre, | CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES PRESS’TIV@L À Laval, de 14 h 30 à 16 h 30, aux des clichés uniques pris au front par Archives départementales de la un poilu mayennais. Mercredi 7 novembre Hamoud (protagoniste du film et jour- Mayenne. Entrée libre et gratuite. À Château-Gontier, à la chapelle Pré-lancement du Press’tiv@l, avec le naliste syrien) et Julia Pascual (jour- Saint-Julien du centre hospitalier du témoignage du journaliste d’investi- naliste du Monde). Vendredi 23 novembre Haut-Anjou. Gratuit. gation Laurent Richard sur l’associa- À Angers, à 20 h 15, au cinéma 400 Grande soirée du Press’tiv@l 2018. ■ Histoire(s) d’éthique journalisti- tion Forbidden Stories, qui protége et coups. Entrée gratuite sans réserva- Son thème : « Journalisme : toute une que revient sur l’histoire du journalis- poursuit les sujets de journalistes qui tion dans la limite des places disponi- Histoire ». Jacques Cardoze (journa- me, d’hier à aujourd’hui. Une exposi- sont ou pourraient être menacés. bles. liste de France 2) est l’invité d’hon- tion proposée par France TV et le site À Paris, à 18 h 45, au Press Club de neur. D’autres invités sont attendus : de presse de la Bibliothèque nationa- France. Mercredi 14 novembre Bastien Hugues (France Info), Hervé le de France. Presstivalienne #1. Projection de Brusini et Amel Cogard (France Télé- À Château-Gontier, à la médiathè- Jeudi 8 novembre Paroles de Wresinski, qui met en visions). Le dessinateur de presse que. Gratuit. Projection inédite du film Fragments lumière la parole laïque importante Chaunu croquera les interventions, ■ Les Bleus dans les yeux des pho- de la Grande Guerre, une déambula- sur la pauvreté du prêtre angevin en direct et avec humour. tojournalistes de l’AFP. L’exposition tion dans les archives de la SPCA Joseph Wresinski, disparu en 1988. À Château-Gontier, à 20 h, au théâ- retrace, en 80 photographies, le par- (Section photographique et filmique Le comédien ligérien Loïc Méjean, tre des Ursulines. Entrée gratuite. cours de l’équipe de France de foot- de l’Armée) pour évoquer 14-18. En co-réalisateur du film, sera présent. Il Ouverture des portes à 19 h 15. Piè- ball en Coupe du monde, avec qua- présence du réalisateur, François évoquera aussi sa participation au ce d’identité obligatoire. Réservation torze participations depuis 1930 et Bodot, et des responsables de film de la Lavalloise Ãnanda Safo : à l’office de tourisme : deux étoiles. En partenariat avec les l’ECPAD. Histoire de café. 02 43 70 42 74 ou tourisme@sud Assises internationales du journalis- À Château-Gontier, à 20 h, au ciné- À Château-Gontier, de 14 h 30 à mayenne.com me de Tours et l’Agence France Pres- ma Le Palace. Entrée gratuite sans 16 h 30, au collège Paul-Emile Victor. se. réservation dans la limite des places Entrée libre et gratuite. Du 3 au 21 décembre À Château-Gontier, aux jardins de disponibles. Avec l’exposition Nourrir au front, la Source et des Senteurs. Gratuit. Vendredi 16 novembre l’association Comme en 14 et le ■ La photographe Mélanie Challe Mardi 13 novembre Projection du film Les enfants volés ministère de l’Économie évoquent la présente son exposition Vision inté- Projection de Les réfugiés de Saint- d’Angleterre, en présence de Stépha- Grande Guerre, en 250 images, à tra- rieure, réalisée dans huit pays et qua- Jouin, présentant un petit village nor- nie Thomas et Pierre Chassagnieux. vers les questions de ravitaillement et tre continents (Asie, Afrique, Améri- mand qui choisit, en septembre Un documentaire poignant sur la d’alimentation des soldats. que, Europe), sur la question de la 2015, d’accueillir une famille de dérive de la protection de l’enfance À Château-Gontier, au Musée d’art rencontre. migrants. En présence d’Ariane Dou- outre-Manche, avec des enfants enle- et d’histoire. Renseignements au À Segré, au Pôle Santé. Gratuit. blet (réalisatrice), de Muaoya vés à leurs parents pour soupçon de 02 43 70 42 74. Gratuit. Louis Vallet Les yeux de la grande guerre L Exposition proposée par jusqu’au 30 novembre à la Chapelle Saint-Julien les Archives départementales du Centre hospitalier du Haut-Anjou (Château-Gontier) dela mayenne et sur les grilles extérieures
Vous pouvez aussi lire