PRIX DE CESSION DES 100 DERNIERES TRANSACTIONS DE CABINETS DENTAIRES - Interfimo
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PRIX DE CESSION DES 100 DERNIERES TRANSACTIONS DE CABINETS DENTAIRES étudiées par Interfimo Edition de janvier 2018 disponible sur www.interfimo.fr Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957) 1
SOMMAIRE INTRODUCTION CARACTERISTIQUES DES TRANSACTIONS 1. Typologie des transactions 2. Statut des acquéreurs 3. Profil des acquéreurs 4. Quelques données économiques PRIX DE CESSION 1. Critères géographiques 2. Dispersion des prix 3. Prix de cession selon la typologie des transactions 4. Autres critères pouvant influer sur les prix 5. Prix et rentabilité ZOOM SUR LES ORTHODONTISTES EXCLUSIFS LEXIQUE ET METHODOLOGIE 2 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
INTRODUCTION Interfimo a été créé il y a près de 50 ans par les syndicats des professions libérales pour financer leurs besoins professionnels, notamment leurs actifs incorporels. Aujourd’hui filiale détenue majoritairement par LCL et partenaire de CREFIDENT, nous comptons toujours parmi nos actionnaires la CNSD et l’UJCD et contribuons à la fluidité des transmissions et des associations entre chirurgiens-dentistes, en rendant compte des prix de marché des clientèles qui ressortent de nos dossiers de crédit. Le déséquilibre démographique de la profession dentaire est un phénomène bien connu. C’est la seule profession de santé dont les effectifs sont inférieurs à ceux de l’année 2000 (résultat d’un numerus clausus annuel de 800 étudiants pendant plus de 10 ans – désormais porté à 1200), mais des données nouvelles sont à prendre en compte * et notamment l’allongement de la durée des carrières libérales (8285 praticiens de plus de 60 ans en 2014), ainsi que l’afflux de « diplômés à l’étranger » (environ 3500 exercent actuellement) qui s’installent souvent à un âge « mûr » en rachetant des cabinets. Il reste que ce déséquilibre a provoqué une chute spectaculaire de la valeur vénale des cabinets en quelques années, qui peut aller jusqu’à l’impossibilité pure et simple de céder pour bon nombre de praticiens partant à la retraite – Interfimo ne pouvant rendre compte, par définition, que des prix de cabinets qui ont trouvé preneurs. Au regard du faible niveau de valorisation constaté dans cette étude, nous comprenons difficilement que de nombreux jeunes praticiens se risquent à faire des créations plutôt que de reprendre des cabinets existants ou de s’associer. L’approche comparative de cette étude a néanmoins ses limites, car la profession dentaire est hétérogène et les circonstances conduisant à valoriser l’incorporel sont diverses : installations, intégrations de collaborateurs, cessions entre associés… . Il est donc souhaitable de la compléter, cas par cas, d’une approche intrinsèque fondée sur des critères économiques et financiers. Notre pratique nous conduit à calculer la valeur qui permettrait à l’acquéreur d’une clientèle de rembourser l’emprunt qu’il sollicite, tout en conservant un revenu proche de celui auquel il pourrait prétendre en restant salarié. Cette appréciation de la capacité d’endettement est un moyen simple d’approcher la valeur économique d’un cabinet. Pour faire ce calcul, il faut d’abord reconstituer le niveau de rentabilité intrinsèque du cabinet après retraitement de certains frais généraux spécifiques au cédant, puis en soustraire : la rémunération usuelle d'un chirurgien-dentiste d’une expérience professionnelle équivalente dans la spécialité considérée ; la charge de remboursement d’un emprunt aux conditions du marché finançant 100% du prix ; une charge fiscale particulière qui tient au fait que seuls les intérêts de ce type de crédit sont déductibles. A cet effet, Interfimo met à votre disposition sur interfimo.fr un outil de simulation pour les hypothèses les plus simples et se propose, d’une manière générale, de réfléchir avec vous à la patrimonialité de vos cabinets. * Se reporter au rapport socio-économique de la branche dentaire réalisé par la CNSD. 3 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
CARACTERISTIQUES DES TRANSACTIONS Notre étude porte sur les 100 dernières transactions entre chirurgiens-dentistes dont nous avons accepté le financement : 91 concernent des acquisitions de fonds libéraux ou des acquisitions partielles de patientèles, et 9 des participations dans des sociétés d’exercice dont le fonds libéral a été revalorisé, par nos soins, d’après le prix des parts. I. TYPOLOGIE DES TRANSACTIONS (voir lexique page 16) Installation de l'acquéreur 42% Vente entre associés 3% Association d'un collaborateur 7% OBO (owner buy out) ou vente à 48% soi-même 0 10 20 30 40 50 60 L’installation d’un acquéreur – collaborateur du cédant ou tiers – concerne plus de 40% des transactions. Ce type d’opération fait suite à un départ en retraite dans près de 80% des cas. Les OBO (cessions à des sociétés dans lesquelles les cédants restent largement majoritaires) se multiplient. Elles concernent : soit des passages de BNC en SEL, soit des cessions de SEL à des holdings (ou SPFPL), généralement pour faciliter l’intégration de nouveaux associés. 38% des cédants sont en phase de départ en retraite : 34% départs en retraite immédiats 4% départs progressifs en retraite. Les autres cédants (hors opérations d’OBO et association d’un collaborateur) sont soit des praticiens qui cessent d’exercer – réorientation, départ pour l’étranger –, soit des professionnels en situation de mobilité interne. 45% des acquéreurs sont en phase de 1ère installation. Une fois sur 2, ces 1ères installations concernent des acquéreurs qui s’installent ou s’associent dans les cabinets au sein desquels ils collaboraient. 4 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
II. STATUT DES ACQUEREURS Statuts choisis par les acquéreurs de fonds 42% 58% En nom propre SELARL / SELURL / SELAS Acquisition de fonds libéraux Les acquéreurs de fonds libéraux sont de plus en plus nombreux à choisir la SEL : 58% contre 35% dans notre précédente étude. Il s’agit presque exclusivement de SELARL à associé unique ou avec un associé ultra majoritaire. Rappelons que le nombre de chirurgiens-dentistes en SEL connaît une croissance régulière depuis plusieurs années : ces derniers représentent environ 15% des praticiens libéraux. Plus de 40% des acquisitions de fonds libéraux sont encore réalisées par des personnes physiques. Lorsque le cabinet comprend plusieurs praticiens, ceux-ci exercent souvent de façon indépendante, avec des moyens matériels mis en commun via une association en SCM. L’acquéreur achète alors, en parallèle à l’acquisition du fonds, les parts de SCM appartenant au cédant. Acquisition de parts de SEL : moins d’une transaction sur 10 La plupart de ces participations sont acquises par des Sociétés de Participations Financières de Professions Libérales (SPFPL), sous la forme de SARL. 5 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
III. PROFIL DES ACQUEREURS 20-29 28% 30-39 32% 40-49 16% 50-59 17% 60 et + 1% associés d'âges disparates 6% 0 10 20 30 40 L’âge moyen des chirurgiens-dentistes acquéreurs s’établit à 37 ans ½ : il est de 29 ans pour les chirurgiens-dentistes en phase de 1ère installation, 45 ans pour les praticiens qui cèdent leur activité en nom propre à des SELARL qu’ils contrôlent (OBO). Les moins de 40 ans représentent 60% des acquéreurs. Femmes Hommes 32% 68% 32% des acquéreurs sont des femmes, alors que la profession est féminisée à 40% (chez les libéraux). 6 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
IV. QUELQUES DONNEES ECONOMIQUES Chiffre d’affaires des cabinets dentaires cédés (ou dont les parts ont été cédées) : Nombre de cabinets Nombre de cabinets Chiffre d’affaires Etude 2018 Rappel étude 2015 sur données 2017 sur données 2014 < 250 K€ 17 40 >= 250 K€ et < 350 K€ 33 25 >= 350 K€ et < 450 K€ 20 16 >= 450 K€ et < 650 K€ 16 12 >= 650 K€ 14 7 100 100 Le chiffre d’affaires moyen des cabinets dentaires cédés s’établit à 450 K€ en 2017 contre 330 K€ en 2014. Le chiffre d’affaires moyen d’un omnipraticien se situe autour de 350 K€, celui d’un chirurgien-dentiste spécialisé en implantologie s’établit en moyenne à 650 K€. Excédent Brut d’Exploitation retraité des cabinets dentaires cédés (cf méthodologie p 16) : Chiffre d’affaires EBE en % du CA < 250 K€ 46,8% >= 250 K€ et < 350 K€ 44,5% >= 350 K€ et < 450 K€ 45,3% >= 450 K€ et < 650 K€ 51,3% >= 650 K€ 47,7% 46,6% L’EBE moyen, retraité des rémunérations des associés, se situe autour de 47% du chiffre d’affaires. 7 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
Rémunérations nettes des chirurgiens-dentistes exerçant en SEL (hors charges sociales): Pourcentage de CD 20% 16% 12% 8% 4% 0%
PRIX DE CESSION Le prix de cession moyen, France entière, s’établit à 43% du chiffre d’affaires*, 60% des transactions s’inscrivant dans une fourchette de 24% à 60%. Rappel étude 2015 : moyenne France entière 35% du CA, 60% des transactions dans une fourchette de 19% à 49%. Globalement, le prix de cession moyen a progressé de 8 points depuis notre dernière étude et la dispersion des prix est plus importante. Mais cette augmentation globale du prix de vente moyen s’explique par une modification de la typologie des opérations étudiées : Les opérations de ventes à soi-même – ou OBO – valorisées à des coefficients plus élevés, ont été multipliées par 2 : 23% des transactions en 2015 à 48% en 2018. En revanche, les rachats liés à des installations de praticiens, dont les prix sont plus faibles, sont moins nombreux. * Le chiffre d’affaires des chirurgiens-dentistes est exonéré de TVA. 9 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
I. CRITERES GEOGRAPHIQUES IDF NORD-EST 43% 49% NORD-OUEST PRIX DE CESSION 60% des transactions région 35% % entre IDF 43% 25% 59% NORD EST 49% 30% 71% NORD OUEST 35% 18% 52% SUD EST 45% 30% 60% SUD OUEST 43% 25% 58% SUD-OUEST SUD-EST TOTAL 43% 24% 60% 43% 45% Le critère régional est peu discriminant : les moyennes régionales se situent à plus ou moins 1 ou 2 points de la moyenne nationale sauf : dans le quart nord-ouest où le prix de cession moyen est inférieur de 8 points mais la part des OBO y est plus faible qu’ailleurs ; dans le nord-est qui affiche un prix de cession moyen supérieur de 6 points : dans ce secteur où peu de transactions ont été enregistrées, quelques cessions fortement valorisées ont tiré la moyenne vers le haut. A noter : les cessions intervenues à des prix exceptionnels (- de 10% ou + de 100% du CA) n’ont pas été retenues. 10 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
II. DISPERSION DES PRIX Les prix de cession moyens masquent des disparités importantes : pourcentage de cessions 20% 15% 10% 5% 0% PV/CA en %
III. PRIX DE CESSION SELON LA TYPOLOGIE DES TRANSACTIONS Prix de cession moyen 43% du CA Installation de l'acquéreur 29% (42% des transactions) Vente entre associés 53% (3 % des transactions) Association d'un collaborateur 44% (7 % des transactions) OBO (owner buy out) ou vente à soi-même 54% (48 % des transactions) 20% 30% 40% 50% 60% Les OBO, qui présentent pour partie un aspect patrimonial, sont les opérations les plus fortement valorisées et tirent la moyenne vers le haut. A l’inverse, dans les opérations d’installation de l’acquéreur, les cabinets dentaires se négocient à des prix largement inférieurs à la moyenne. Ces opérations font suite à un départ définitif du cédant, départ en retraite dans la plupart des cas. Les associations de collaborateurs - peu nombreuses - sont plus fortement valorisées que les installations : les acquéreurs vont bénéficier le plus souvent d’une patientèle assurée, d’autant que ces associations sont généralement proposées par le cédant en raison d’une activité en forte croissance. 12 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
IV. AUTRES CRITERES POUVANT INFLUER SUR LES PRIX Prix de cession et niveau de chiffre d’affaires : Chiffre d’affaires Prix de cession =250 K€ et =350 K€ 51% Le prix de cession moyen semble augmenter avec la taille du cabinet. Cependant, cette constatation est à prendre avec prudence, car c’est dans les plus gros cabinets que l’on trouve aussi les opérations d’OBO qui sont les plus fortement valorisées. Prix de cession et localisation du cabinet : Localisation du cabinet Prix de cession Zone rurale 38% Zone urbaine 44% Les cabinets situés en zone rurale sont en moyenne moins valorisés que ceux situés en zone urbaine. Prix de cession et spécialité du cabinet : Spécialité Prix de cession Omnipraticien 38% Implantologie dominante 52% Les praticiens qui ont développé l’implantologie vendent leur cabinet plus cher que les omnipraticiens. A noter que leur plateau technique est aussi plus sophistiqué. Les ventes de cabinets d’orthodontie exclusive ont été sorties de notre échantillon et traitées à part en raison des chiffres d’affaires et des rentabilités très différents de ceux des omnipraticiens. Autres critères pouvant avoir une incidence sur la valorisation d’un cabinet : Notoriété du cabinet Son emplacement Etat du local et qualité du matériel Accompagnement du cédant. A noter : Plus de la moitié des installations de chirurgiens-dentistes s’accompagne de l’achat des locaux. 13 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
V. PRIX ET RENTABILITE PV/EBE 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 PV/CA en % 0,0 0 % 20 % 40 % 60% 80 % Deux ratios ont été comparés par les analystes d’INTERFIMO : le prix de cession par rapport au Chiffre d’Affaires, le prix de cession par rapport à l’Excédent Brut d’Exploitation retraité (avant rémunérations et cotisations sociales des titulaires). Chaque point représente la cession d’un cabinet dentaire dont le prix a été exprimé : en pourcentage du CA HT en abscisse en multiple de l’EBE retraité en ordonnée. Le prix de vente des cabinets dentaires s’établit en moyenne à 1 fois l’EBE retraité, 60% des transactions se situant entre 0,5 et 1,3 fois l’EBE retraité. La dispersion du nuage de point témoigne d’une certaine hétérogénéité du marché au regard du critère Prix / Rentabilité, et sa configuration non horizontale démontre que les cabinets qui sont les mieux valorisés au regard du chiffre d’affaires ne sont pas toujours les plus rentables. 14 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
ZOOM SUR LES ORTHODONTISTES EXCLUSIFS Etude de 31 transactions entre orthodontistes exclusifs dont nous avons accepté le financement. Données économiques : Chiffre d’affaires moyen EBE retraité moyen EBE / CA 680 K€ 343 K€ 50% du CA Prix de cession : PV en pourcentage du CA PV en multiple de l’EBE retraité 53% 1,1 60% des transactions entre : 60% des transactions entre : 37% et 70% 0,7 et 1,5 Prix de cession selon la typologie des transactions : Nombre de Typologie de l’opération PV / CA % transactions Installation de l’acquéreur 13 38% Croissance externe de 2 67% l’acquéreur Association d’un 5 62% collaborateur OBO ou vente à soi-même 11 64% Total 31 53% Comme observé chez les omnipraticiens, dans les opérations d’installation de l’acquéreur, les cabinets d’orthodontie se négocient à des prix inférieurs à la moyenne. Partagez notre expérience et saisissez en ligne votre demande de financement en toute sécurité sur www.interfimo.fr 15 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
LEXIQUE ET METHODOLOGIE LEXIQUE : terminologie utilisée par INTERFIMO pour qualifier les transactions de fonds libéral ou de parts de sociétés de cabinets dentaires Installation de l’acquéreur : acquisition d’un cabinet par un collaborateur ou par un tiers, en 1ère installation ou en réinstallation Croissance externe de l’acquéreur : acquisition d’un nouveau cabinet - ou de sa clientèle - par un cabinet existant. Vente entre associés : cession de clientèle entre confrères associés dans un même cabinet Association d’un collaborateur : constitution d’une association entre un (des) titulaire(s) et son (leur) collaborateur libéral par la cession partielle de sa (leur) clientèle. OBO (owner buy out) : cession à une société dans laquelle le cédant est associé unique ou largement majoritaire. METHODOLOGIE : Chiffre d’affaires retenu : Le chiffre d’affaires pris en compte correspond au chiffre d’affaires du titulaire auquel nous ajoutons la part de rétrocession versée par le collaborateur – si collaboration il y a – comme c’est l’usage dans la profession. Valorisation du fonds libéral à partir des acquisitions de parts : La valeur de 100% des parts (au prorata du prix de la participation acquise) est comparée aux fonds propres qui figurent au passif du bilan de la société ; l’écart qui en résulte (écart de réévaluation) est rajouté aux immobilisations incorporelles et corporelles qui figurent à l’actif du bilan pour leur valeur historique. Ce total représente la nouvelle valeur du fonds libéral correspondant au prix des parts acquises. Le ratio « fonds libéral réévalué » / CA est ensuite calculé, comme dans le cas de la cession d’un cabinet dentaire en nom propre. Excédent Brut d’Exploitation retraité : Les EBE sont retraités de manière à neutraliser le coût des charges sociales et / ou des rémunérations des dirigeants dans le cas des exercices en SEL afin de créer un indicateur commun à toutes formes d’exercice. Cabinets en nom propre ou sociétés à l’IR : EBE retraité = EBE comptable + charges sociales du dirigeant. Sociétés à l’IS : EBE retraité = EBE comptable + rémunération et charges sociales du ou des dirigeants. 16 Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’INTERFIMO (loi du 11 mars 1957)
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