PROGRAMMATION second semestre 2018 - Relations Media
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PROGRAMMATION second semestre 2018 LA GALERIE PARTICULIÈRE, PARIS - 16 & 11 RUE DU PERCHE - 75003 PARIS - FRANCE PLACE DU CHATELAIN, 14 - 1050 BRUXELLES - BELGIQUE W W W. L A G A L E R I E PA R T I C U L I E R E . C O M - I N F O @ L A G A L E R I E PA R T I C U L I E R E . C O M
16 rue du Perche, Paris Mathieu Dufois & Kate MccGwire 06 septembre-20 octobre 2018 Claudine Doury 25 octobre-24 novembre 2018 en parallèle de l’exposition au Palais de l’Institut de France vernissage 26 octobre 2018 Jean-Michel Fauquet 29 novembre 2018-mi-janvier 2019
hors les murs, Paris Anne-Lise Broyer Jean-Michel Fauquet Laurent Millet 8-11 novembre 2018 Paris Photo - Grand Palais
événements hors les murs Levi van Veluw 01 juillet - 04 novembre 2018 Domaine de Kerguéhennec, Bignan Ethan Murrow ouverture septembre 2018 Currier Museum, Manchester, États-Unis Anne-Lise Broyer 06 octobre - 02 décembre 2018 Domaine de George Sand, Nohant-Vic
MATHIEU DUFOIS Sur papier, que peut-on enregistrer du réel ? Par le dessin, Mathieu Dufois ausculte le passé, les souvenirs et les images qui en découlent, presque comme une démarche archéologique. Dans la Harde (2017), ses dessins s’inspirent de ses photographies d’animaux prises de nuit dans la forêt de Lascaux ou le parc de Thot : ceux-là mêmes qui ornent les grottes préhistoriques.
Après l’obtention, en 2007, d’un diplôme à l’École supérieure des beaux-arts du Mans, Mathieu Dufois a commencé par réaliser, lors de Cours d’Assises, des portraits d’accusés pour les journaux locaux. Il s’agissait déjà, par le dessin, de chercher à retranscrire la mémoire d’une scène, d’un événement, d’une personne. Sur papier, que peut-on enregistrer du réel ? Par ce médium, il ausculte le passé, les souvenirs et les images qui en découlent. Cette exploration passe notamment par la réappropriation de séquences de films ou de photographies d’archives : un décryptage, presque comme une démarche archéologique, qui fouillerait dans les différentes strates de l’image afin de les faire remonter à la surface. On songe par exemple aux dessins des séries Façade (2012) et Lumières (2016), ou encore à ceux de la Harde (2017), pour lesquels il s’inspire notamment de peintures rupestres. Quelles traces persistent encore de ces lieux, époques, existences ? Passionné de cinéma, Mathieu Dufois en a fait l’une de ses matières premières. Il s’inspire de films noirs et iconiques des années 1950-60, fasciné par leurs atmosphères et leurs personnages à la marge. De séquences de quelques minutes – souvent des moments de tension particulière –, il extrait plusieurs clichés puis, à la pierre noire, il transforme ces derniers, les recompose, les colle et les assemble pour finalement créer son propre montage, comme on peut le voir dans sa série de dessins intitulée l’Éclipse (2013-17). Les œuvres de Mathieu Dufois procurent une impression de déjà-vu, cependant, ses images étant construites de toutes pièces, elles laissent diffuses leurs sources d’origine, qui ont donc souvent tendance à nous échapper. Ses dessins deviennent des mises en abîme – en copiant le cinéma qui lui-même copie le réel –, particulièrement sensibles dans ses Movie Theaters mettant en scène des salles de projection désaffectées. Prises de nuit, influencées par le roman noir, ses propres photographies peuvent aussi lui servir de point de départ, tout comme ces images de famille extraites de films souvenirs, tournés en Super 8, à partir desquelles il dessine sa série Hors Vue (2015-17), ou ces clichés d’animaux qu’il prend dans la forêt de Lascaux ou le parc du Thot, et qui aboutissent à la création de la Harde (2017). Mathieu Dufois réalise également des courts métrages – succession de dessins projetés –, entre animation et expérimentation, où les décors eux-mêmes deviennent des sujets, les maquettes des studios de cinéma, les personnages, dessinés puis découpés, des acteurs. On pense ici à sa Trilogie des Vertiges (2012-17), qu’il consacre à différents âges d’une ville inconnue – la Conservation de l’éclat (2012), Par les ondes (2014), Sauf la lumière (2017) –, mais ausi à Eidôlon (2017), dont le cadre se situe entre le plateau de tournage et la réserve de musée. Dans ces films qui réactivent une histoire tout en la transfigurant, les figures ont une présence quasi surréelle, entre l’apparition et le fantôme. En effet, la pratique de Mathieu Dufois s’attache à ce lien que les images ont toujours entretenu avec le monde des défunts, autrement dit, l’image dans son rapport à l’absence et à la mort.
La Harde est une série de quatre dessins à la pierre noire. Chacun de ces dessins est inspiré de plusieurs photographies prises dans la forêt de Lascaux ou au sein du parc du Thot. Mathieu Dufois n’a cessé d’y photographier les animaux, qu’ils soient à l’état sauvage ou domestiqués. Cervidés, aurochs, bouquetins et bisons y sont repré- sentés : ceux-là mêmes qui ornent les parois des grottes préhistoriques. Agencés pour ne faire qu’un seul corps, ils se révèlent aussi monstrueux que fascinants, comme des bêtes surgissant d’une forêt noire, empreints de cette magie que nos ancêtres ont tenté de traduire à travers les peintures rupestres.
Sans titre 01, série La Harde, 2017, pierre noire sur papier, 108 x 144 cm Sans titre 02, série La Harde, 2017, pierre noire sur papier, 108 x 144 cm
Sans titre 03, série La Harde, 2017, pierre noire sur papier, 108 x 144 cm Sans titre 04, série La Harde, 2017, pierre noire sur papier, 108 x 144 cm
KATE MCCGWIRE À partir de plumes patiemment récoltées, nettoyées et assemblées, Kate MccGwire crée toute une faune inédite de formes entrelacées, comme douées de vie. Ce bestiaire, tout droit sorti d’un livre de contes de fées, nous ramène à des temps obscurs, primaires et incertains, tout en nous semblant d’une incroyable familiarité.
Perihelion, 2014, technique mixte & plumes de faisan sous dôme ancien, 50 x 45 x 28 cm
Kate MccGwire évolue dans une monde fascinant et fantastique. Enchanteresse pour certains, sorcière pour les autres, elle joue sur tant de registres que ses œuvres ne laissent personne indifférent. À partir de plumes de pigeons patiemment récoltées, nettoyées et assemblées, elle crée depuis 2004 toute une faune inédite de formes mêlées, entrelacées, animées de mouvements, d’ondulations qui semblent douées de vie et d’expansion. Ce bestiaire tout droit sorti d’un livre de contes de fées, qui s’enroule sur lui-même, et dont on ne saurait trouver ni commencement ni fin, réussit l’exploit de nous ramener à des temps obscurs, primaires et incertains tout en nous semblant d’une incroyable familiarité. Et c’est bien dans ce phénomène surprenant que se dévoilent les axes principaux du travail de Kate MccGwire : en jouant tout à la fois sur l’emploi de matériaux communs et facilement identifiables, mais inusités, Kate MccGwire reprend en partie le concept freudien «Unheimlich» (l’étrange, ou littéralement, l’inhospitalier), c’est-à-dire l’idée d’un espace où le familier peut en quelque sorte susciter la peur. La nature première du matériau persiste dans nos esprits et vient comme troubler, tout au moins parasiter notre vision. De plus, en s’appuyant sur l’imaginaire collectif, les associations d’idées et les oppositions conscientes ou inconscientes, Kate MccGwire cherche également à questionner la notion même de beauté (un sentiment du beau indépendant de tout principe d’esthétisme, une beauté qui serait problématique, complexe, et même repoussante), et à rendre beau ce qui, a priori, ne l’est pas. L’artiste joue sans cesse avec nos perceptions jusqu’à sacraliser ces « curiosités » par la préciosité des vitrines antiques. Enfin, Kate MaccGwire place aussi au centre de son questionnement la relation de l’œuvre au spectateur : dès les premiers croquis au crayon, les formes circulaires ou en spirales, récurrentes créent une sorte de « champ d’attraction », qui incitent le spectateur à se rapprocher au plus près de l’œuvre, à casser la distance naturelle que l’on observe avec une chose nouvelle. Face à ces œuvres indéfinissables, nous sommes comme aimantés, et que nous aimions, ou au contraire que nous rejetions ce qui nous est donné à voir, nous sommes englobés par l’œuvre dont le souvenir restera longtemps ancré en nous.
Kate MccGwire immerses us in a world that is at once fascinating and fantastical. Enchanting, spell-binding, the work operates on so many levels that its power is impossible to ignore. MccGwire has been making animal-like forms since 2008, fashioning new hybrid creatures with ‘limbs’ that coil and twist around themselves, as if they might at any moment rouse themselves to life. Made from pigeon feathers, which she patiently collects, cleans and sorts, this ‘bestiary’ looks as if it has come straight from a book of fairy-tales; the sinuous forms have neither an identifiable beginning or end and appear to return us to some primal age of uncertainty while at the same time appearing incredibly familiar. Using everyday materials that are easy to identify but rarely utilized, MccGwire plays with Freud’s concept of the ‘Uncanny’ (‘Das Unheimliche’), in other words with the idea of a space in which the familiar can somehow provoke a sense of fear. The essential nature of the material lingers in our minds, to the point where it disrupts or even interferes with our vision. As well as drawing on our collective imagination, on the association of ideas and conscious and unconscious use of opposites, Kate MccGwire also seeks to question the very notion of beauty (an idea of beauty independent of aesthetic principles – one which is problematic, complex and even repugnant) and to make beautiful that which inherently is not. MccGwire constantly plays with our perceptions and even goes so far as to enshrine her curios by placing them in precious-looking, antique vitrines. Central to MccGwire’s practice is her questioning of the relationship of the work to the spectator: starting out as pencil sketches, her recurring circular or spiral forms generate a kind of field of attraction which serves to draw the spectator in, recalibrating the usually observed distance between viewer and object. We find ourselves sucked in like magnets – and whether ultimately we are repelled or seduced by what we see, the work absorbs us, rooting itself deep within our memory.
Introvert, 2016, technique mixte & plumes de faisan sous dôme ancien, 29 x 42 x 32 cm
Evacuate, 2010, installation, divers matériaux & plumes de faisan, 400 x 350 x 120 cm
CV DES ARTISTES Mathieu Dufois Né en 1984 à Chartres. Vit et travaille à Tours. EXPOSITIONS PERSONNELLES (depuis 2010) 2017 - Faux-semblants, Pôle international de la préhistoire, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil 2016 - L’Image et non le réel, École d’Arts du Choletais, Cholet - Celles qui restent, La Galerie Particulière, Paris 2015 - La Mémoire des images, Galerie de l’Étrave, Thonon-les-Bains - Mathieu Dufois, Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, Tours 2013 - Griffin Gallery, Londres, Angleterre 2011 - L’Image après l’oubli, École supérieure des beaux-arts du Mans, Le Mans - Memento Mori, Galerie ALFA, Paris 2010 - Une image n’est jamais seule #6, La Vénerie - Centre culturel de Watermael-Boitsfort, Bruxelles, Belgique - GraphitoScope, Musée des beaux-arts de Mulhouse, Mulhouse EXPOSITIONS COLLECTIVES (depuis 2010) 2018 - Drawing Now, stand La Galerie Particulière, Le Carreau du Temple, Paris 2017 - SOON Paris - Salon de l’œuvre originale numérotée, Bastille Design Center, Paris
- Stationnement, La Nouvelle Galerie, Espace 9, Bergerac - Drawing Now, stand La Galerie Particulière, Le Carreau du Temple, Paris - Projection de trois courts métrages, programmation Drawing Now, Silencio, Paris 2016 - Sélection et diffusion du film Par les ondes, site du Drawing Center, New York, États-Unis - 61e Salon de Montrouge, Le Beffroi, Montrouge - Drawing Now, stand La Galerie Particulière, Le Carreau du Temple, Paris - Projection du film Par les ondes, programmation Drawing Now, Silencio, Paris 2015 - Ver/stige, Silicone - Espace d’art contemporain, Bordeaux - FIVA, sélection officielle du film Par les ondes, Buenos Aires, Argentine - La Triennale de Vendôme, Manège Rochambeau, Vendôme. - Short Film Corner, Marché du film, Festival de Cannes - Échosystèmes, Prix Sciences Po pour l’art contemporain, Paris - Vidéoformes, sélection officielle du film Par les ondes, Clermont-Ferrand 2014 - Images secondes, École et Espace d’art contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge - As-tu un DVD du film ?, projection de courts métrages d’animation proposés par Richard Nègre, Cinéma Agnès Varda, Juvisy-sur-Orge - Arte Video Night #6, projection du film La Conservation de l’éclat, Palais de Tokyo, Paris, suivie d’une diffusion sur la chaîne ARTE 2013 - Lauréats Concours Pasolini Roma, Cinémathèque française, Paris - Arte Video Night #5, projection du film Memento Mori, Palais de Tokyo, Paris, suivie d’une diffusion sur la chaîne ARTE - This is the end #2, Hôtel Marron de Meillonnas, Bourg-en-Bresse - Drawing Now - Salon du Dessin Contemporain, Carrousel du Louvre, Paris - Art Paris/Art Fair - Foire d’Art Moderne et Contemporain, Grand Palais, Paris 2012 - Screen/Play, salle d’exposition de la ville de Guyancourt - Art Paris/Art Fair - Foire d’Art Moderne et Contemporain, Grand Palais, Paris - The Armory Show - Foire d’Art Moderne et Contemporain, New York, États-Unis - Armory Film : Short Stories, sélection du film Memento Mori, New York, États-Unis - Two Days Video, Centre d’art de l’Yonne, Auxerre - Diffusion du film Memento Mori, 27e Marché du film court de Clermont-Ferrand 2011 - Bulle it, Espace musique et cinéma - Médiathèque Simone de Beauvoir, Athis-Mons - Arte Video Night #3, projection du film Memento Mori, Gaîté Lyrique, Paris, suivie d’une diffusion sur la chaîne ARTE - Urban Jungle, Galerie Mineur, Blanzy
- Drawing Now - Salon du Dessin Contemporain, Carrousel du Louvre, Paris 2010 - Dialogue, CRAC Languedoc-Roussillon, Sète - Blitz, Galerie ALFA, Paris - Salon du Dessin Contemporain, Carrousel du Louvre, Paris - The Armory Show - Foire d’Art Moderne et Contemporain, New York, États-Unis PRIX, RÉSIDENCES & BOURSES 2017 - Résidence d’artiste de trois mois, dispositif « Résidences de l’Art en Dordogne », Pôle international de la Préhistoire, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil - Lauréat FID Prize, 8th International Drawing contest, Paris 2015 - Lauréat du 1er Prix SOON PARIS & Editions R.L.D., Design Bastille Center, Paris - Nominé pour le Prix Sciences Po pour l’art contemporain, Paris 2013 - Lauréat 2ème prix du Concours Pasolini Roma, Cinémathèque française, Paris - Aide individuelle à la création, Région Centre 2012 - Aide individuelle à la création, DRAC Centre 2009 - Nominé pour le Prix Slick Arte, Centquatre, Paris 2008 - Lauréat Prix de la jeune création, Foire de Mulhouse PUBLICATIONS (sélection) 2017 - Marie-Sarah Bouleau, « A Body of Art », Le Figaro, 14 juin 2017 - E. Lequeux, « À Drawing Now, le dessin a montré sa meilleure mine », Le Monde, 23 mars 2016 - Entretien avec Philippe Piguet, « Entre-deux », Art Absolument, n°72, juillet-août - Marie Chênel, « 61e Salon de Montrouge : une édition de choix », Le Quotidien de l’art, n°1060, 09 mai - Vincent Delaury, « Mathieu Dufois - en galerie », L’Œil, n°690, mai 2015 - Philippe Piguet, « La Mémoire des images », Revue Semaine, n°393, 40.15, 09 octobre
- Bernard Marcelis, « La Biennale de Vendôme mise sur la région Centre », Le Quotidien de l’art, n°915, 07 octobre - Pascale Lismonde, « La Triennale de Vendôme », Art Absolument, n°66, juillet-août - Interview, « Un entretien bercé par le cinéma avec Mathieu Dufois », AMA Newsletter, juin - G. Kraemer, « Triennale de Vendôme ! Une dynamique irruption », Le Curieux des arts, 17 juin - Vincent Delaury, « Un vent de nouveauté souffle sur Vendôme », L’Œil, n°681, juillet-août - Hors série Triennale de Vendôme, Revue Laura, mai 2013 - « Photographiez votre ville à la manière de Pasolini : les sept lauréats du concours », Télérama, n°3336, 21 décembre 2011 - Jean-Max Colard, « Dialogue », Les Inrockuptibles, n°786-787, décembre 2010 - janvier 2011 Kate MccGwire Née en 1964. Vit et travaille à Londres. EXPOSITIONS (depuis 2010) 2018 - DICHOTOMY: Kate MccGwire, The Harley Gallery, Welbeck, Nottinghamshire, UK - DOVECOTE: Kate MccGwire, commission for the Aldeburgh Festival 2018, Snape Maltings, Suffolk, UK - MATERIAL EARTH: Myth, Material and Metamorphosis, Messums Wiltshire, UK 2017 - DOING IDENTITY: The Reydan Weiss Collection, Kunstmuseum Bochum, Germany - ICONOCLASTS: ART OUT OF THE MAINSTREAM, Saatchi Gallery, London, UK - PROOF OF LIFE, The Weserburg, Bremen, Germany - ERWARTEN SIE WUNDER! The Museum as Cabinet of Curiosity and Wunderkammer, Museum Ulm, Germany - ENTANGLED: Threads & Making, Turner Contemporary, Margate, Kent, UK - GLASSTRESS BOCA RATON, Boca Raton Museum of Art, Florida, USA - THE HIGH LOW SHOW, curated by Paul Carey-Kent, Laure Genillard, London, UK - FORCE OF NATURE, curated by James Putnam, The Art Pavilion, Mile End, UK - Aloys Zötl & Kate MccGwire: Bestiarien der eigenen Art, Galerie Haas AG Zürich, Switzerland 2016 - SECRETE: Kate MccGwire, Galerie Huit, Hong Kong - SCISSURE: Kate MccGwire, La Galerie Particulière, Paris, France - CREATIVE DIFFERENCES: Dyslexia and Neurodiversity in Science, Art and Design, Royal
College of Art, London, UK - I PREFER LIFE: The Reydan Weiss Collection, Weserburg, Bremen, Germany - GLASSFEVER: Contemporary Art in Glass, DordtYart, Dordrecht Museum, Dordrecht, Netherlands - FORCE OF NATURE, curated by James Putnam, Gallery Valérie Bach, Brussels, Belgium - RARE BIRD: John James Audubon and Contemporary Art, Berman Museum of Art | Pennsylvania, United States 2015 - PETER RANDALL-PAGE & KATE MccGWIRE, RWA Bristol - GLASSTRESS, 56th Venice Biennale, Italy - SECRETE: SOLO SHOW, Galerie Michael Haas, Berlin - BEAUTY OF THE BEAST, Museum Arnhem, Holland 2014 - AKRAM KHAN: ONE SIDE TO THE OTHER, The Lowry, Manchester - SOLO SHOW, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris - REAL MARAVILLOSO, La Galerie Particulière, Brussels - HUNTING FOR LOST CRAFTS, Inverness Museum and Art Gallery - COASTAL CURRENTS FESTIVAL, St Mary the Castle, Hastings - THE WONDER OF BIRDS, Norwich Castle Museum & Art Gallery - THE TOURISTS, Felbrigg Hall, National Trust, UK - ART AND ALCHEMY, Museum Kunstpalast, Düsseldorf, Germany - SOLO SHOW, The Beaney, House of Art & Knowledge, Canterbury, UK - BIRDS OF PARADISE, MoMu, Antwerp, Belgium 2013 - THE VIEWING ROOM, No. 1 Marylebone, Curated by All Visual Arts, London - OPEN WEST 2013, Cheltenham Art Gallery + Museum, UK - DISQUIET: SOLO SHOW, Le Royal Monceau, Raffles/ La Galerie Particulière, Paris - LURE: SOLO SHOW, Cheongju International Craft Biennale 2013, South Korea - IN BETWEEN - INNER AND OUTER WALKSCAPES, Gaasbeek Castle, Belgium - OPEN WEST 2013, Newark Park, National Trust, UK - LURE: SOLO SHOW, The Gallery, Winchester Discovery Centre, UK - IN DREAMS, Cob Gallery, London, UK - SHOWcabinet, SHOWstudio, London, UK 2012 - WONDERFUL, Humboldt, Krokodil & Polke - AUGURI, La Galerie Particulière, Paris - La Nuit Blanche - parcours officiel, Muséum d’Histoire Naturelle, Paris - METAMORPHOSIS, Portland Place, Lonodon, curated by AVA - LURE, All Visual Arts, Londres - The Front Room, St Martins Lane, London - Curated by Crane TV - MEMORIES OF THE FUTURE, The Thomas Olbricht Collection, Maison Rouge, Paris 2011 - ELEVENTH PLATEAU, Archaeological Association of Athens, Grèce, Curated by Sozita Goudouna, Out of the Box Intermedia - NOW & THEN, Harris Lindsay, London - HOUSE OF BEASTS, Attingham Park, National Trust, Shrewsbury, Shropshire, Curated by Meadow Arts - ELEVENTH PLATEAU, Hydra Historical Archives Museum, Grèce, Curated by Out of the Box Intermedia
- BOUND: Alice Anderson & Kate MccGwire, All Visual Arts, London, Curated by All Visual Arts - HOST, Pertwee, Anderson and Gold, London, Curated by Kate MccGwire and Pertwee, Anderson & Gold 2010 - VANITAS: The Transience of Earthly Pleasures, Exhibition by All Visual Arts, Curated by Joe La Placa and Mark Saunders - STRANGENESS AND CHARM, Viktor Wynd Gallery, London, Curated by Richard Ducker - TATTON PARK BIENNIAL, Cheshire, Curated by Danielle Arnaud/ Jordan Kaplan - CONCRETE AND GLASS, London, Curated by Flora Fairbairn and Paul Hitchman - DEAD OR ALIVE, Museum of Art & Design, New York, Curated by David Revere McFadden RÉSIDENCES & PRIX 2013 - Judge of the Aesthetica Art Prize - Inaugural member of the Perrier-Jouet Art Salon 2008 - Winner of the ‘Heart of Glass’ Award - Art Omi International Artists Residency, New York 2006 - Shenghua Art Centre, Nanjing, China COLLECTIONS Saatchi Collection Thomas Olbricht collection Reydan Weiss Collection Shenghua Art Centre, Nanjing, China University College for the Creative Arts Art Omi collection Hampshire County Council collection Various private collections in UK, Middle East and USA
CLAUDINE DOURY 25 octobre-24 novembre en parallèle de l’exposition au Palais de l’Institut de France, Paris à partir du 26 octobre « En retrouvant des familles nanaï, outlouches et nivkhes le long du fleuve Amour, je voudrais poouvoir témoigner à la fois du passage du temps sur ces familles rencontrées alors, mais aussi des changements qui ont pu s’opérer à plus grande échelle sur ces peuples vulnérables. »
En parallèle de l’exposition qui se tiendra à partir du 26 octobre 2018 au Palais de l’Institut de France, La Galerie Particulière consacrera une exposition à la série Une odyssée sibérienne de Claudine Doury. Claudine Doury a remporté le Prix de photographie Marc Ladreit de Lacharrière - Académie des beaux-arts 2017 pour son projet Une odyssée sibérienne, consacré à son retour sur les traces de peuples qu’elle a photographiés, il y a vingt ans, le long du fleuve Amour. « En retrouvant des familles nanaï, outlouches et nivkhes le long du fleuve Amour, je voudrais poouvoir témoigner à la fois du passage du temps sur ces familles rencontrées alors, mais aussi des changements qui ont pu s’opérer à plus grande échelle sur ces peuples vulnérables. » Claudine Doury, Le Fleuve Amour à Nergen, série Une odyssée sibérienne, 2018
Le portrait de ces populations permettra de redéfinir les contours d’un territoire qui porte les traces de son histoire – de la conquête de l’Est en passant par les cosaques jusqu’au peuplement russe au cours des siècles – et de prendre la mesure des changements qui s’opèrent sur ces terres à la frontière de la Chine, ce puissant voisin qui redessine à grands pas la géopolitique de la région. En documentant la vie de ces familles, Claudine Doury cherche à faire reconnaître, malgré leur fragilité, la permanence de ces cultures tout en questionnant le destin de ces peuples. La photographe Claudine Doury, née à Blois, vit et travaille à Paris. Après des études en journalisme dans les années 1980, Claudine Doury travaille comme éditrice photo à Paris pour l’agence Gamma, l’agence Contact Press à New-York puis pour le journal Libéra- tion. En 1989, elle devient photographe et rejoint l’agence VU. Elle s’attache alors à pho- tographier ce qui lui importe principalement : la transition et la vulnérabilité, au travers de nombreux voyages, à la découverte de peuples peu étudiés, voire inconnus, notamment en Union soviétique, et de recherches autour des rites de passage de l’adolescence. Son travail se développera par la suite sur ces notions de transition et d’identité dans une approche à la fois artistique et documentaire. En 1999, sa série Peuples de Sibérie lui vaut le prestigieux prix Leica Oscar Barnack et un World Press Award. Entre 1994 et 2003, elle séjourne régulièrement dans un camp de vacances en Crimée où se retrouvent les adolescents de la nomenklatura russe. Une jeunesse dorée que la photographe saisit avec beaucoup de finesse. Intitulé Artek, un été en Crimée, le livre paraît aux éditions La Martinière en 2004. La même année, Claudine Doury reçoit le Prix Niépce, équivalent du Goncourt pour les photographes. Entretemps, elle a publié Loulan Beauty aux éditions du Chêne, une série sur la jeunesse en Asie Centrale et elle poursuit ses recherches sur les rites de passage de l’adolescence, allant photographier à Cuba les Quinceaneras, les Sweet Sixteen aux États-Unis et les bals de débutantes dans différents pays d’Europe. Dans les années 2000, c’est sur sa fille, Sasha, qu’elle va concentrer son attention, délaissant les ri- tuels sociaux pour ceux, plus secrets, de la fin de l’enfance. À partir de 2010 et jusqu’à 2015, c’est sur les jeunes hommes qu’elle porte son regard sensible et délicat nous révélant un « Homme nouveau » bien éloigné du modèle viril prôné par Poutine : « en prenant des hommes comme modèles, je faisais l’étude du genre masculin un peu à la façon d’un entomologiste… J’ai vu des êtres fragiles et désarmés mais aussi les prémisses d’un nouvel être, la fabrication d’un homme où le masculin et le féminin sont encore mêlés ». Un ouvrage, l’Homme nouveau, paraît aux éditions Filigranes en 2017. Claudine Doury est représentée par la Galerie Particulière à Paris et à Bruxelles. Elle est membre de l’agence VU. Ses photographies sont exposées en France et à l’étranger, et se trouvent dans différentes collections, publiques et privées dont le FNAC. L’Académie des beaux-arts a créé le Prix de photographie en 2007 à l’initiative de Marc Ladreit de Lachar- rière, membre de l’Académie. Ce prix a pour vocation d’aider des photographes confirmés à réaliser un projet significatif et à le faire connaître au public. D’un montant de 15 000 euros, il récompense un pho- tographe français ou étranger travaillant en France, sans limite d’âge, auteur d’un projet photographique réalisé et exposé à l’Institut de France dans l’année suivant son attribution.
Claudine Doury, Dasha, Nergen, série Une odyssée sibérienne, 2018
Claudine Doury Né en 1959. Vit et travaille à Paris. EXPOSITIONS PERSONNELLES (depuis 2010) 2018 - Adolescences, Festival du regard, Le Carreau, Cergy-Pontoise 2016 - L’Homme Nouveau, La Galerie Particulière, Bruxelles, Belgique - L’Homme Nouveau, La Galerie Particulière, Paris 2014 - Loulan Beauty et Artek, Espace Saint Cyprien, Toulouse - Sasha, Galerie Dityvon, Angers - Peuples de Sibérie, Bibliothèque de Bobigny 2012 - Sasha, La Galerie Particulière, Paris - Sasha, Galerie Box, Bruxelles, Belgique - Sasha, Galerie Confluence, Nantes 2012-2011 - Pavillon Carré de Baudoin, Paris 2010 - La Fabrique du Pont d’Aleyrac, Saint-Pierreville - Théâtre de Brétigny-sur-Orge EXPOSITIONS COLLECTIVES (depuis 2010) 2018 - Jeunes Générations - Série 1er Acte, La Friche Belle de Mai, Marseille 2015 - Loulan Beauty, Sifest, Savignano, Italie - Sasha, Bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône, Marseille
2014 - Paris Photo Los Angeles, La Galerie Particulière, Los Angeles, États-Unis - Art Rotterdam, La Galerie Particulière, Rotterdam, Pays-Bas - Art Paris, La Galerie Particulière, Paris 2013 - Passages, Forum Meyrin, Genève, Suisse - Pulse Miami Art Fair, Miami, États-Unis 2012 - Sasha, Pulse Miami Art Fair, Miami, États-Unis - Sasha, Les Photaumnales, Beauvais - Passages, La petite biennale de la photographie, Blain - Vues en ville II, Artothèque de la Roche-sur-Yon - L’Art de voir les choses, Galerie Camera Obscura, Paris - Art Paris, Art Fair 2012, Paris - Vu à Paris, Institut Culturel Français, Rabat, Maroc 2011 - Paris Photo, Le Grand Palais, Paris - Vu à Paris, Institut Culturel Français, Rabat, Maroc 2010 - Paris Photo, Carrousel du Louvre, Paris - Rétrospective des Lauréats du Prix Niépce, Musée du Montparnasse, Paris BOURSES & PRIX 2004 - Prix Niépce - Prix Yann Arthus Bertrand 2000 - Prix World Press Photo, Amsterdam, Pays-Bas, catégorie « Nature and environment stories » 1999 - Prix Leica Oscar Barnack 1997 - Fiacre, Ministère de la Culture, France 1996 - Villa Médicis hors les murs, Italie
COLLECTIONS - Fonds National d’Art Contemporain, Paris, France - L’Imagerie, Lannion, France - Encontros da imagem, Braga, Portugal - Artothèque, La Rochelle, France - Agnès B., Paris, France - Le Théâtre de la Passerelle, Gap, France COLLECTIONS - L’Homme nouveau, Éditions Filigranes, 2016 - Texte de Dominique Baqué - Sasha, Le Caillou Bleu, 2011 - Textes de Christian Caujolle & Melanie McWhorter - Loulan Beauty, Éditions du Chêne, 2007 - Artek, un été en Crimée, Éditions de la Martinière, 2004 - Peuples de Sibérie, Éditions du Seuil, 1999
JEAN-MICHEL FAUQUET 29 novembre-mi-janvier Les œuvres de Jean-Michel Fauquet en appellent au dessin, à la peinture et à la sculpture, avant de donner lieu à des photographies proches de l’estampe. Ses procédés de tirage, autant que l’utilisation de papiers ou de supports particuliers, en font un alchimiste des temps modernes. Le sujet est quant à lui prétexte à un récit que le spectateur élabore à partir de sa propre mémoire et de son imagination.
Sans titre, 2012, tirage argentique rehaussé à l’huile sur papier baryté, 50 x 40 cm
En parallèle de l’accrochage que nous proposerons à ParisPhoto autour de Jean- Michel Fauquet, et à l’occasion de son arrivée dans notre galerie, nous sommes très honorés de présenter des séries d’œuvres encore inédites pour la plupart. Né en 1950 à Lourdes, Jean-Michel Fauquet grandit à Bordeaux où débarque, avec Sigma dans les années 1960, le Living Theatre, accompagné d’une cohorte d’artistes d’avant-garde en provenance d’Amérique du Nord. Ces événements artistiques précurseurs inaugurent des temps de bouleversements en France et en Europe. Ces nouveaux langages venus d’ailleurs fascinent et sont autant d’appels au départ. Jean-Michel Fauquet émigre alors vers les États- Unis et le Canada en 1970. Cet exil impose très tôt la nécessité de constituer l’écriture d’une mémoire. À son retour en France dans les années 1980, il installe son atelier à Paris au cœur d’un village planétaire, le Sentier, que Claude Lévi-Strauss signale comme point de départ vers « les mondes perdus » de ses Tristes Tropiques. Ce quartier plein d’une activité manufacturière va irriguer dans ses heures blanches la construction d’un proto-monde qui se constitue jour après jour durant cette double vie, partagée entre une activité au Centre national de la cinématographie et son travail artistique. Des espaces canadiens au resserrement urbain parisien, Jean-Michel Fauquet profite de ces nouvelles contraintes pour installer une œuvre qui cherche sa place et son inscription dans ce nouvel exil au centre de la capitale, lent processus nocturne qui s’élabore dans une chronologie, une économie et la rigueur d’une méthode qui se nourrit des moyens dont elle se prive. Ses travaux résultent de procédures très distinctes qui font appel au dessin et à la sculpture et donnent lieu à des photographies proches de l’estampe. Il s’agit essentiellement d’un travail d’atelier où le sujet fabriqué à partir de matériaux pauvres est un prétexte qui suscite chez le spectateur un récit que celui-ci élabore à partir de sa propre mémoire et de son imaginaire. Jean-Michel Fauquet est présent dans les grandes collections publiques (Fonds national d’art contemporain, Bibliothèque nationale de France, Maison européenne de la photographie, Musée national d’art moderne). Il a publié une vingtaine de livres et de catalogues.
Born 1950 in Lourdes, France, Jean-Michel Fauquet lives and works in Paris. Jean-Michel Fauquet’s work is a closed cosmos directed by the artist. He created over the last thirty years a complex work that is situated in the fields of photography, painting and sculpture. During his nightly expeditions, he collects cardboard boxes, which are processed in his studio to archaic sculptures. Fauquet staged them like strange fetishes for his b/w photographs. The narrowness of his studio allows only limited technical aids. He uses simple plates or roll film cameras. The long exposure in low light creates a chiaroscuro, reminiscent of Baroque painting, as well as to the Film Noir. Besides these interieurs, occur landscape motifs and staged portraits. The effect of this photographic imagery reinforces Fauquet often by overpainting the silver gelatin prints with thin layers of dark oil paint. In the diffuse light of the images, the size and materiality of the objects remain undetermined. Even in his landscapes and portraits specific features in favor of an almost archetypal imagery are eliminated. The artist thus creates its own universe of so much fascination that the viewer can hardly escape. Jean-Michel Fauquet’s work is found in major public collections such as Fonds National d’art Contemporain, Bibliothèque Nationale de France, Maison Européenne de la Photographie and Musée national d’art moderne. Fauquet has published more than twenty books and catalogues.
Sans titres, tirages argentiques rehaussés à l’huile sur papier baryté
Sans titres, tirages argentiques rehaussés à l’huile sur papier baryté
Jean-Michel Fauquet EXPOSITIONS PERSONNELLES (depuis 2010) 2017 - Musée de la photographie Charles Nègre, Nice 2016 - Musée de la Vallée de la Creuse, Eguzon 2015 - Galerie Claude Bernard, Paris - Traces of being, galerie WILLAS contemporary, Oslo, Norvège 2014 - L’oeil du Signe, Maison Européenne de la photographie, Paris - Galerie Conrads, Düsseldorf 2013 - Le Grand Séparateur, Rencontres Photographiques d’Arles - Grande Chaudronnerie, Paris Photo 2011 - Poids et mesures de l’obscur, Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne 2010 - Le Grand Séparateur, Galerie Pierre Brullé, Paris - Images telluriques, Base sous-marine, Bordeaux EXPOSITIONS COLLECTIVES (depuis 2010) 2016 - Photos, Galerie Claude Bernard, Paris 2014 - Confrontation, Galerie Le Minautore, Paris - APC Pékin, Chine 2013 - Autoportraits 1929-2010, Galerie le Minautore, Paris - APC Lishui, Chine - Taipei Art Photo Show, Expo Dome Tapei - Paris Photo, Galerie VU, Grand Palais, Paris 2012 - L’arbre et le photographe, ENSBA, Paris
- Paris Photo, Galerie VU, Grand Palais Paris COLLECTIONS Fonds National d’Art Contemporain, Paris Bibliothèque nationale de France, Paris Maison européenne de la photographie, Paris Musée national d’art moderne, Paris BIBLIOGRAPHIE (sélection) La Multiplication photographique, Fonds National d’Art Contemporain, 1988 Stravaganza, texte de Bernard Delvaille, Fata Morgana, 1994 Au jour consumé, texte de Pierre Bergounioux, Filigranes, 1995 Grande Nuit de Toussaint, texte de Sylvie Germain, Le Temps qu’il fait, 2000 Chronique du Carré, Francis Cohen, Fin, n° 9, Pierre Brullé, 2001 Ordalies, texte de Pierre Bergounioux, Filigranes, 2002 Le Chien noir, Pierre Brullé, 2003 (texte de Jacques Laurans) «Les objets telluriques de Jean-Michel Fauquet», Jacqueline Caux, Art Press, n°296, décembre 2003 «L’art et la matière de Jean-Michel Fauquet», Dominique Charnay, Le Cahier dessiné, n°4, Buchet Chastel, 2004 M.T.P. - Le Festin de Balthazar, Pierre Brullé, texte de Francis Cohen, 2006 Kaïros de Jean Daive et Positive into negative de Lyle Rexer, cat. Haim Chanin Fine Arts, texte de Jean Daive, 2007 Catalogue exposition Château de Tours, avec Pierre Bergounioux, 2008 ZIP (Zones d’Intervention Précaire), avec Francis Cohen, Filigranes, 2009 Traviole n°15, Pierre Bergounioux Catalogue exposition Galerie Pierre Brullé, Paris, texte de Pierre Brullé, 2010 «Jean-Michel Fauquet», Judith Brouste, Art Press, n° 368, juin 2010 Le Grand Séparateur, Filigranes, 2010 Singeries pour Jacques Dupin, Francis Cohen, 2010 Ligne 13, n°1, Francis Cohen, 2010 Ligne 13, n°2, Francis Cohen, 2011 Catalogue exposition Maison d’art Bernard Anthonioz, Nogent-sur-Marne, texte d’Annie Le Brun, 2011 Le Mont Né, Filigranes, 2011 Mes yeux sont d’aveugles ciels, Filigranes, 2012 Le Chien Noir, Filigranes, 2013 FILMOGRAPHIE Iddu, l’atelier de Jean-Michel Fauquet, d’Henry Colomer (52’) Retour à la base, d’Emérance Dubas (12’) Ouvre tes yeux, d’Anne Kerner (15’)
LA GALERIE PARTICULIÈRE hors les murs
ANNE-LISE BROYER JEAN-MICHEL FAUQUET 08-11 novembre 2018 LAURENT MILLET Pour cette nouvelle édition de ParisPhoto, nous présenterons le travail de trois photographes français, en mettant l’accent sur les techniques singulières qui caractérisent leurs travaux et l’unicité de la plupart de leurs œuvres : Jean- Michel Fauquet, Laurent Millet et Anne-Lise Broyer. Les œuvres de Jean-Michel Fauquet résultent de procédés qui font appel au dessin, à la peinture et à la sculpture, avant de donner lieu à des photographies proches de l’estampe. Il s’agit essentiellement d’un travail d’atelier, où le sujet, fabriqué à partir de matériaux pauvres, est un prétexte qui suscite chez le spectateur un récit que celui-ci élabore à partir de sa propre mémoire et de son imaginaire. Ses procédés de tirage autant que l’utilisation de papiers ou de supports particuliers en font un alchimiste des temps modernes. Les photographies présentées, réhaussées d’encres et de lavis, sont des œuvres uniques créées spécialement pour cette nouvelle édition de ParisPhoto, ou jamais présentées à Paris. Photographe et plasticien, Laurent Millet compose les chapitres d’une encyclopédie imaginaire, peuplée d’objets qu’il construit puis photographie dans des décors naturels ou dans son atelier. Ses assemblages sont des hybrides d’objets traditionnels, scientifiques, architecturaux, ou d’œuvres d’artistes dont il affectionne le travail. Chacune de ces constructions est l’occasion de questionner le statut de l’image : son histoire, sa place, les phénomènes physiques qui s’y rattachent et ses modes d’apparition. Nous montrerons pendant ParisPhoto ses deux nouvelles séries, l’Astrophile et Cyanomètre – ensemble de 12 photographies inspirées d’un instrument inventé par Saussure au 18ème siècle afin de mesurer le bleu du ciel. Ces séries seront complétees par des pièces uniques que sont ses ambrotypes. Anne-Lise Broyer déclare que c’est en lectrice qu’elle aborde le monde. Elle va plus loin en prétendant que l’expérience de la photographie se confond avec celle de la lecture. Son œil circulerait dans le paysage de la manière dont il circule dans le livre, traquant la présence qui saisit, requiert, effraie ou ravit. Là où l’écrivain sortirait son carnet, Anne-Lise Broyer sort son appareil et fabrique une image. Paysages ou portraits, natures mortes, des images pensives plutôt que pensées. Mélange de photographie et de dessins, la série Regard de l’Égaré, que nous exposerons en partie, cherche également à rendre hommage à la photographie et son histoire. Ainsi, les dessins qui viennent réhausser la photographie, en en faisant une œuvre unique, créent une surface brillante qui s’apparente à celle des plaques de daguerréotype. Un simple déplacement de l’angle du regard modifie donc la perception.
Jean-Michel Fauquet, Sans titre, tirage argentique rehaussé à l’huile sur papier baryté Laurent Millet, Somnium 01, 2015, ambrotype, 50 x 40 cm Anne-Lise Broyer, Abbadia #5, 2016, mine graphite sur tirage gelatino sur papier Ilford mat, 80 x 120 cm
ÉVÉNEMENTS hors les murs
01 juillet - 04 novembre 2018 Domaine de Kerguéhennec, Bignan LEVI VAN VELUW La Galerie Particulière est heureuse de vous annoncer l’exposition la Ma- tière de la relativité de Levi van Veluw au Domaine de Kerguéhennec, Bignan, du 1er juillet au 03 novembre. Artiste protéiforme (vidéo, installation, photographie, dessin), Levi van Veluw est une figure centrale de la jeune scène artistique néerlandaise. L’installation, créée en 2015 pour la Marres House of Contemporary Culture, sera présen- tée pour la première fois en France au Domaine de Kerguéhennec et proposera, au 1er étage du château, une déambulation dans un dédale de chambres obscures et de corridors où le visiteur est invité à pénétrer au cœur de l’œuvre et de la pensée de l’artiste : un lieu où les repères habituels qui constituent notre relation à l’espace et au temps disparaissent. IMPORTANT / Pour découvrir cette installation dans les meilleures conditions, l’entrée est limitée à 18 personnes toutes les 15 minutes. La réservation sera donc obligatoire et se fera dès la mi-juin 2018 sur le site internet du Domaine de Kerguéhennec (l’entrée est gratuite). Levi van Veluw, The Relativity of Matter, 2015, installation
06 octobre - 02 décembre 2018 Domaine de George Sand, Nohant-Vic ANNE-LISE BROYER Après un premier chapitre, « Je vous envoie un nouveau roman* », installa- tion inédite dans les collections permanentes du Musée de la vie romantique (tirages, dessins et objets), Paris, du 22 juin au 23 septembre, à l’occasion de sa réouverture, 1’exposition madame Air d’Anne-Lise Broyer se poursuit au Domaine de George Sand, Nohant-Vic, avec son second chapitre, « Laissez verdure... », 06 octobre au 02 décembre. Deux chapitres comme des mises en lumière et en perspective de la vie intime de George Sand. Si le chapitre 1. rend plus compte de la vie intime de l’écrivaine, « Laissez verdure... » sera plus métaphorique et prendra la forme d’un théâtre bucolique. Procèdant de la même fémi- nité, il s’agira là de montrer l’endroit où l’écriture a éclôt. C’est comme retourner dans un terrain sauvage, celui de l’enfance de l’écrivaine. C’est fouler ce territoire, ce paysage, ce domaine de la Champagne Berrichonne, c’est parler du paysage comme un lieu d’écriture, comme une distance qui relierait des livres entre eux, des moments de vie. Dans ce Berry, si doux en sa mélancolie, persiste, comme attaché aux lieux-mêmes et aux choses, le vivant souvenir de l’écriture de George Sand. Tout ce pays est rempli d’elle ; c’est un chemin abandonné qui ne conduit nulle part : l’herbe y a poussé, ver- doyante et haute, au pied des peupliers ébranchés qui montent vers le ciel gris et des chênes taillés sans cesse qui marquent de leurs corps robustes et difformes les limites des champs. * 8 juin 1876, derniers mots prononcés par George Sand avant sa mort. Anne-Lise Broyer, Nohant, 2016, dessin à la mine graphite sur tirage argentique, 50 x 75 cm
Domaine de George Sand Posée « au bord de la place champêtre sans plus de faste qu’une habitation villageoise » : ainsi George Sand évoque-t-elle sa demeure de Nohant, située au fond d’une cour entourée de dépendances. Construit à la fin du XVIIIe siècle pour le gouverneur de Vierzon, ce petit château fut acquis en 1793 par Mme Dupin de Francueil, grand-mère de George Sand, qui l’entoura d’un vaste parc. C’est dans ce cadre que se déroulèrent l’enfance et l’adolescence de la petite Aurore Dupin. Devenue plus tard une auteure majeure du XIXe siècle, elle y écrivit la majeure partie de son oeuvre et y reçut nombre d’hôtes illustres : Liszt et Marie d’Agoult, Balzac, Chopin, Flaubert, Delacroix qui y eut son atelier... L’intérieur de la maison a conservé le décor que l’écrivain connut jusqu’à sa mort : salle à manger, chambre bleue, petit théâtre et théâtre de marionnettes. La maison de George Sand à Nohant est ouverte au public par le Centre des monuments nationaux. En 2017, 38 401 visiteurs y ont été accueillis. Anne-Lise Broyer Étudiante à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’Atelier national de recherches typographiques, Anne-Lise Broyer fréquente les bibliothèques et les salles de cinéma. Cette formation l’amène notamment à interroger la relation qu’entretient la pho- tographie avec les autres arts. Elle explique faire véritablement l’expérience de la littérature par le regard. Dans cette même logique de dialogue, elle questionne les zones de frotte- ments et d’intersection entre le dessin à la mine graphite et la photographie argentique afin d’atteindre une zone de trouble dans la perception. Cherchant à tendre vers des images plus pensives que pensées, Anne-Lise Broyer souhaite faire du lieu de révélation que représente la photographie ou le dessin l’analogon d’un espace mental où quelque chose prendrait corps, un souvenir, une réminiscence ou une vision, un fantasme… Le travail d’Anne-Lise Broyer véhicule une part de mystère, mais peut-être que son secret ne réside pas tant du côté de la chose vue que du côté de celui qui regarde. Cette expérience de l’image dit toute la sensibi- lité qui s’engage lorsqu’on se met à vivre dans l’écriture. Ses ouvrages sont publiés aux éditions Filigranes, aux éditions Nonpareilles, et aux éditions Verdier. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. Son travail est représenté par La Galerie Particulière à Paris et à Bruxelles.
Et bientôt plus d’informations sur : ETHAN ouverture septembre 2018 Currier Museum, Manchester, États-Unis MURROW Ethan Murrow, Cloud Flower Theft, graphite sur papier, 2018
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