REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 5 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 5 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
Mercredi 5 septembre 2018

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A LA UNE

 VISITE MINISTERIELLE;
Pages, 3, 8 à 9, 42 à 45.

Guyane, Girardin et Belloubet dressent le bilan d'étape
du “rattrapage” structurel. Un accord de coopération
signé avec le Suriname voisin.

 REMANIEMENT MINISTERIEL;
Pages, 3, 10 à 14.
Outre-mer, montagne d’or, sargasses et chlordécone :
les dossiers qui attendent François de Rugy, nouveau ministre
de la Transition écologique et solidaire.

 CATASTROPHE NATURELLE;
Pages, 15 à 24, 84 à 85.
Saint-Martin, Saint-Barthélemy, un an après l’ouragan Irma.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Girardin et Belloubet dressent le bilan d'étape du “rattrapage” structurel en Guyane

cayenne, France | AFP | mercredi 05/09/2018 - 04:13 UTC+3 | 361 mots

Les ministres de la justice et des Outre-mer ont fait un point d'étape mardi du "plan d'urgence" pour la Guyane
d'avril 2017 dans lequel sécurité, justice, éducation, routes sont au cœur des décisions.

En déplacement depuis quatre jours en Guyane, Nicole Belloubet et Annick Girardin ont fait un point mardi à
Cayenne devant la presse de "l'état d'avancement des mesures" du Plan d'urgence pour la Guyane de 1,08 Md €.

Pour Annick Girardin, ministre des Outre-mer, un an et demi après les premières mesures, “tout ne va peut-être
pas aussi vite qu'on le souhaite, mais on avance”.

La garde des Sceaux, a annoncé pour “2024” la livraison d'une prison de 500 places à Saint-Laurent du Maroni
et la construction d'une “cité judiciaire à Cayenne”.

Nicole Belloubet a aussi évoqué la création à St Laurent du Maroni, bassin de 90.000 habitants, d'un “tribunal
de grande instance", “dès lors que le volume des affaires sera suffisant”.

Contre l'alarmant trafic de cocaïne entre le Suriname, Cayenne et la métropole, la ministre de la justice a
demandé “au préfet et au procureur” d'établir “un plan d'action pour le 1er décembre 2018”.

Les discussions foncières ne sont “pas engagées” de l'avis de militants autochtones, à qui le gouvernement avait
promis la rétrocession de “400.000 hectares”, (5% du territoire guyanais). Christophe Pierre, vice-président du
grand conseil coutumier, a précisé que “la dernière réunion du comité de suivi” date de “l'année dernière”.

"Les 500 frères", leader de la contestation populaire en 2017, ont estimé qu' "on ne peut pas se satisfaire
uniquement de la mise en oeuvre du plan d'urgence".

Pour la ministre des Outre-mer, une enveloppe additionnelle sera apportée par les “Assises des Outre-mer” et
par le “Livre bleu" présenté fin juin au président de la République (1 Md€ pour l'ensemble des territoires
ultramarins).

Enfin, le gouvernement s'était engagé en Guyane à organiser “à court terme” aux côtés de la collectivité
territoriale une consultation populaire sur l'évolution statutaire. Mais pour Annick Girardin, le statut “n'est pas
le débat du jour”.

Le plan d'urgence avait été signé entre le gouvernement et le kolektif pou Lagwiyann dékolé (KPLD) le 21 avril
2017 à l'issue d'un mouvement social d'ampleur.

mb/sma

© Agence France-Presse

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Guyane : un accord de coopération signé avec le Suriname voisin

Saint-Laurent du Maroni, France | AFP | mardi 04/09/2018 - 20:30 UTC+3 | 312 mots

Un accord de coopération entre la France et le Suriname a été signé lundi à la frontière avec la Guyane,
notamment en matière de santé et pour la construction d'un nouveau bac international sur le fleuve Maroni, a-t-
on appris auprès du ministère des Outre-mer.

La Guyane et le Suriname partagent 520 km de frontière commune le long du fleuve.

"Une coopération régionale avec les États voisins de la Guyane est une condition indispensable à la sécurité et
au développement du territoire", a tweeté la ministre des Outre-mer Annick Girardin, mardi.

La ministre s'est rendue lundi après-midi à Albina, ville frontalière surinamienne, et a signé, avec la Ministre
des Affaires Étrangères du Suriname Ydlik Pollack-Beighle, un accord cadre de l'amitié et une convention pour
la construction du futur bac international de Saint-Laurent-du-Maroni.

"On ne peut penser notre avenir qu’en commun", a insisté la ministre en visite en Guyane depuis samedi. Ydlik
Pollack-Beighle a salué la signature de cet "accord historique" qui a vocation à pérenniser "une relation
bilatérale avec la France vieille de plusieurs siècles".

Les délégations ont aussi installé la première commission franco-surinamienne en charge du futur hôpital
d’Albina financé "à hauteur de 15 millions d'euros" par l’Association française de développement (AFD) et
dont l'ouverture est prévue en "novembre 2018", selon l'ambassadeur délégué à la coopération régionale, Jean-
Bernard Nilam Ribal.

Une convention a également ratifié l’accord de coopération entre les deux pays pour la construction du nouveau
bac international qui assure la liaison entre Saint-Laurent-du-Maroni et Albina. "Nous avons dix-huit mois pour
réaliser ce bac qui pourra accueillir jusqu’à 18 voitures et 6 camions", a déclaré le président de la Collectivité
Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre.

En novembre 2017, un accord de coopération avait déjà été signé à Paris entre les deux pays, fixant les limites
de compétences maritimes dans l'estuaire du fleuve Maroni, pour lutter contre les trafics et la pêche illégale.

mac/caz/al

© Agence France-Presse

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Rugy : le projet minier Montagne d'or (Guyane) est à "reprendre"

Paris, France | AFP | mercredi 05/09/2018 - 10:48 UTC+3 | 305 mots

Le nouveau ministre de la Transition écologique François de Rugy a déclaré mercredi qu'il fallait "reprendre
d'une façon ou d'une autre" le projet de mine aurifère "Montagne d'Or" en Guyane, qui ne peut pas être mené
"comme envisagé".

"C'est un des dossiers chauds, comme on dit, qui est sur mon bureau comme sur celui de l'ensemble du
gouvernement", a souligné le successeur de Nicolas Hulot sur France Inter.

La Commission nationale du débat public, qui a organisé un débat sur ce projet, va rendre son rapport "dans
quelques jours ou quelques semaines". "Rien que le débat a montré que ce projet ne pouvait pas être mené tel
qu'il avait été envisagé. Donc il faudra le reprendre, d'une façon ou d'une autre". Je vais y travailler de façon
précise", a-t-il indiqué.

"Ma conviction est déjà qu'on ne peut pas le faire tel quel. C'est clair et net", a indiqué François de Rugy.

"Le débat public a montré à quel point cela suscitait des tensions, des oppositions en Guyane. Il faut reprendre
les choses mais en respectant les élus locaux de Guyane qui se sont engagés, en respectant les uns et les autres
qui ont travaillé, que ce soit en pour ou en contre", a-t-il poursuivi.

Ce projet Montagne d'or, décrié par les associations environnementales, prévoit l'exploitation à ciel ouvert d'une
mine aurifère d'une superficie de 8 km2, à partir de 2022, au sud de Saint-Laurent du Maroni, en forêt tropicale,
via un procédé de récupération de l'or par cyanuration en circuit fermé.

Le projet, financé par les multinationales de l’or Nordgold (Russie) et Columbus Gold (Canada), a a fait l'objet
d'un débat public qui s'est achevé le 7 juillet.

En juin dernier, Nicolas Hulot avait fait part de ses réticences au sujet de ce projet, qu'Emmanuel Macron a
soutenu quand il était ministre de l'Economie.

pcm/fpo/nas

© Agence France-Presse

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4/09/2018

Montagne d’or, sargasses et chlordécone : les dossiers qui attendent François de
Rugy Outre-mer

François de Rugy remplace Nicolas Hulot au ministère de la Transition écologique et solidaire. A peine
nommé, l'ex-président de l'Assemblée nationale sera confronté à des dossiers brûlants Outre-mer. Y sera-t-il
attentif ? Tour d’horizon.

                                                                   © MIGUEL MEDINA / AFP François de Rugy

                                                                         Par Cécile Baquey

                                                                   #1 Le projet Montagne d’or
                                                                 C’est le sujet qui agite le monde politique et associatif en
                                                                 Guyane. Ce projet de mine à ciel ouvert de 2,5 kilomètres
                                                                 de long et 400 mètres de profondeur, serait situé à 125
                                                                 kilomètres de Saint-Laurent-du-Maroni, d'où 82 tonnes
d'or environ pourraient être extraites. Nordgold et Colombus Gold, un consortium russo-canadien, sont les promoteurs
actuels de ce qui pourrait être le plus gros projet aurifère en France.

Lors de sa visite en Guyane, Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire a annoncé le 27
juillet 2018 la venue d’une commission interministérielle consacrée aux projets miniers en Guyane et en premier lieu
celui de la Montagne d’Or. Les conclusions de cette mission sont attendues avant la fin de cette année.

© AFP Futur site industriel aurifère de Montagne d'Or en
Guyane

Les éléments recueillis seront transmis au gouvernement
et au chef de l’Etat afin de permettre de prendre la
décision finale de la réalisation ou non de cette mine
aurifère. François de Rugy sera donc en première ligne
sur un dossier qui divise la population guyanaise.

En juin 2018, alors président de l’Assemblée nationale,
François de Rugy déclarait sur franceinfo :

Si vraiment il y a trop de dégâts avec ce projet sur l'environnement, il faut mieux ne pas le faire, même si on
doit se priver pour cela d'une ressource".

"Je ne sais pas si c'est un bon ou un mauvais projet. Je n'ignore pas les critiques environnementales qui sont faites", a-t-il
précisé, même si "je ne suis pas ministre de l'Ecologie, député de Guyane, élu local en Guyane", déclarait-il alors sans se
douter de ce que l’avenir lui réservait.

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4/09/2018

#2 Le fléau des sargasses
Après avoir longtemps tardé, Nicolas Hulot et Annick Girardin, ministre des Outre-mer se sont rendus en Martinique et
en Guadeloupe les 11 et 12 juin 2018. Depuis 2011, les algues sargasses empoisonnent régulièrement la vie des
Martiniquais, Guadeloupéens et Guyanais. Ces algues s’amassent sur les côtes par nappes. S’en débarrasser relève à
chaque fois du défi pour les communes concernées.

                                                                    En Pourrissant, les algues dégagent un gaz toxique, le
                                                                    sulfure d’hydrogène qui a des conséquences sur la
                                                                    santé des riverains. Les machines électriques,
                                                                    électroniques ainsi que tous les objets en métaux
                                                                    sont attaqués par ce gaz.

                                                                    Face à cette situation de crise, Nicolas Hulot, alors
                                                                    ministre de la Transition écologique avait annoncé le
                                                                    11 juin en Guadeloupe un plan de 10 millions d’euros
                                                                    pour lutter contre les sargasses.

Il faut qu’à la prochaine saison on puisse atteindre l’objectif de ramassage quarante-huit heures après les
échouages", avait déclaré les services du ministère.

© Twitter Nicolas Hulot Nicolas Hulot lors de son
passage en Martinique en juin 2018.

Une mission avait été alors confiée au sénateur
Théophile dans le but de rechercher des solutions
de ramassage et de valorisation dans les îles
voisines, mais aussi dans l’optique de favoriser
une coopération régionale.

                                                            © capture d'écran SENAT Le Sénateur Dominique Théophile

                                                           Les premiers résultats de cette mission seront présentés à
                                                           Fort-de France lors d’une rencontre internationale en
                                                           octobre prochain "pour aborder cette problématique au
                                                           niveau régional et au niveau international", déclarait en juin
                                                           2018 Nicolas Hulot. François de Rugy prendra-t-il la mesure
                                                           du problème des sargasses ? L’ex-président de l’Assemblée
                                                           nationale ne peut méconnaître le sujet. Plusieurs députés
                                                           d’Outre-mer ont interpellé à de nombreuses reprises le
gouvernement sur la crise sargasses lors des questions au gouvernement.

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4/09/2018

#3 Un poison nommé chlordécone
Nicolas Hulot est resté particulièrement muet sur le chlordécone quand il était ministre de la Transition écologique et
solidaire. En visite en juin 2018 en Martinique et en Guadeloupe dans le cadre de la crise des sargasses, il avait refusé de
répondre à une question à ce sujet.

Le chlordécone, cette molécule utilisée de 1972 à 1993 pour lutter contre le charançon dans les plantations de bananes
en Guadeloupe et en Martinique a pollué les sols, les rivières et la mer pour des siècles (jusqu’à 600 à 700 ans). Il se
retrouve dans certains tubercules très consommés localement ainsi que dans certaines sources d’eau. Les populations
sont inquiètes des effets de cet insecticide sur leur santé.

                                                                                 © DR Le chlordécone, un poison durable

                                                                                 Le 21 février une réunion
                                                                                 interministérielle s’était tenue sur ce
                                                                                 dossier. Trois ministres y participaient :
                                                                                 Agnès Buzyn (Santé), Stéphane Travert
                                                                                 (Agriculture) et Annick Girardin (Outre-
                                                                                 mer). Mais le ministère de la transition
                                                                                 écologique dirigé par Nicolas Hulot n’y
                                                                                 était point.

© DR

Le gouvernement avait alors annoncé
une conférence ouverte à tous au cours
de l’année 2018 sur les territoires pour
informer la population des actions du
plan chlordécone III. François de Rugy
s’emparera-t-il de ce sujet ô combien lié
à l’environnement ? Réponse dans les
semaines à venir.

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4/09/2018

  Les dossiers ultramarins du nouveau ministre de la
        transition écologique François de Rugy

© Facebook François de Rugy

Après une semaine de suspense et de tractations, l’Elysée a dévoilé ce 4 septembre le successeur de
Nicolas Hulot au Ministère de la Transition écologique. Il s’agit de l’actuel Président de l’assemblée
Nationale, François de Rugy.

Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin, le président de la République a finalement fait le
choix de l’ancien EELV et actuel président de l’Assemblée François de Rugy pour être à la tête du ministère de
la Transition écologique, laissé une semaine plus tôt par Nicolas Hulot.

A 44 ans, François de Rugy obtient pour la première fois un portefeuille ministériel. L’ancien parlementaire de
Loire-Atlantique est dépeint comme le chantre depuis toujours d’une écologie « réformiste ». Entre la question
des sargasses aux Antilles, le projet de la méga-mine industrielle la Montagne d’Or et celui du forage pétrolier
en Guyane sans oublier les déclinaisons Outre-mer du plan biodiversité, le nouvel ministre aura fort à faire.

Pour rappel, le Président de l’Assemblée nationale François de Rugy avait effectué une visite à Saint-Martin,
Saint-Barthélemy et en Guadeloupe du 23 au 25 novembre dernier. En 2015, François de Rugy, invité
d’Opinions 1ere avait déclaré « Ily a un enjeu et une opportunité formidable à propos de l’auto suffisance
énergétique Outre-mer ». Il s’était également prononcé sur « l’absence de l’aide de l’Etat » dans l’affaire des
algues sargasses sous la présidence Hollande. « Il faut prendre le problème à bras le corps, comme nous l’avons
fait avec les algues vertes en Bretagne. Dans le dossier des sargasses, on pense que l’effet de serre et le
réchauffement climatique jouent un rôle. »

Réagissant au départ de Nicolas Hulot, François de Rugy avait déclaré sur Facebook « l’écologie, cela ne peut
pas être que des grands discours d’analyse, de dénonciation ou même de propositions mais bien de l’action,
encore de l’action et toujours de l’action. On ne peut plus se dérober devant la nécessité de l’action…Celui ou
celle qui lui succèdera à cette difficile responsabilité devra justement avoir pour lui, la possibilité d’agir dans la
durée. »

« Agir » est bel et bien le credo que devra adopter François de Rugy pour gérer les dossiers ultramarins laissés
en suspens par son prédécesseur.

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Après Irma, Saint-Barth se reconstruit, mais la population ne veut pas être oubliée

Papier d'angle Gustavia, France | AFP | mercredi 05/09/2018 - 08:53 UTC+3 | par Valentine AUTRUFFE

Un an après le passage d'Irma, la reconstruction de Saint-Barthélemy a bien avancé mais l'île connaît une grave
crise du logement et la population, traumatisée par l'ouragan dévastateur, se sent quelque peu oubliée par
rapport à sa voisine Saint-Martin. Sur l'île où Johnny Hallyday est enterré, les travaux sont omniprésents début
septembre, et les dégâts, estimés à 823 millions d'euros par le ministère des Outre-mer, pour un territoire de 21
km2, sont de moins en moins visibles. Les finances publiques "n'ont pas été significativement impactées", a
assuré le président de la Collectivité, Bruno Magras (Les Républicains), lors de son allocution annuelle, donnée
chaque 24 août pour la fête de la Saint-Barthélemy.

"Sous réserve que nous ne soyons pas touchés par un nouveau phénomène, les indicateurs qui me parviennent
laissent espérer une prochaine saison touristique bien orientée", a-t-il ajouté, en considérant que "le bilan un an
après Irma est plutôt rassurant sur la capacité de Saint-Barthélemy à faire face".

Un constat partagé par le délégué interministériel à la reconstruction, Philippe Gustin: "La saison touristique va
pouvoir se dérouler dans des conditions excellentes" et "l'île connaît déjà des sollicitations très fortes
d'investisseurs car elle a réussi à remonter très vite la pente". Si quelques-uns des 9.700 habitants ont toujours
des difficultés à faire réparer leurs maisons, faute de main d'œuvre disponible ou de finances suffisantes, la
plupart attendent désormais la réouverture des hôtels de luxe et la véritable reprise de l'activité touristique,
poumon économique de Saint-Barth.

- "La débrouille" -

Les chantiers sur les grands hôtels, qui ont quasiment tous annoncé leur date de réouverture entre octobre et
décembre, s'intensifient. Beaucoup ont voulu reconstruire plus résistant et se sont lancés dans d'importants
travaux, à l'instar de l'emblématique hôtel Eden Rock, dans la baie de Saint-Jean, qui installe ses nouvelles
cuisines à l'intérieur d'un rocher, protégées par une porte de sous-marin. Mais la crise du logement, déjà
présente avant l'ouragan, s'est accentuée depuis un an. Certains hôteliers font monter les enchères, proposant
des loyers exorbitants aux propriétaires pour loger leur main d'œuvre. De nombreuses familles, dont certaines
installées de longue date à Saint-Barth, ont dû quitter le rocher faute de pouvoir s'y loger.

"Tout va bien pour faire revenir les touristes, les hôtels et villas de location sont la priorité", décrit Julie,
habitante de Saint-Barth depuis trois ans, qui passe de logement en logement depuis l'ouragan. "Je travaille sur
l'île depuis trois ans et je n'ai plus d'endroit à moi où vivre depuis Irma. Si je ne trouve pas rapidement, je serai
obligée de rentrer en métropole", fait-elle valoir.

La trentenaire loge chez des amis, dans des locations de dépannage, en attendant. Son logement a été détruit par
le cyclone et le propriétaire n'était pas assuré - il n'a pas encore fait réparer. La jeune femme se montre amère:
"Ici, c'est la débrouille. Pas d'aide, si tu n'as pas de maison, tu t'en vas. Mais j'ai vécu Irma, j'ai aidé au
nettoyage, je travaille, ma vie est ici", explique-t-elle.

La population se sent aussi oubliée par rapport à sa voisine, et vit dans ce qu'elle considère être un manque de
considération de l'épreuve qu'elle a subie. "Les médias en France ne parlent que de Saint-Martin, jamais de
Saint-Barth, à part pour dire que c'est une île de riches, ce qui est faux, il n’y a pas que ça", dénonce son amie
Stéphanie. "C'est sûr que la situation est différente à Saint-Martin, mais on a aussi été tous marqués par Irma.
Ma voisine a passé le cyclone dans sa citerne, elle a du mal à s'en remettre", assure-t-elle. "On voit que les gens
sont fatigués, stressés. Et beaucoup ont été obligés de quitter l'île parce qu'ils ont perdu leur emploi".

val/caz/pab/cam/shu/mcj

© Agence France-Presse

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Le tourisme se relance doucement à Saint-Martin un an après Irma
Papier d'angle Marigot, France | AFP | mercredi 05/09/2018 - 08:43 UTC+3 | par Karim ROSAZ et Cécile AZZARO
Le tourisme, moteur économique de Saint-Martin, se relance doucement un an après le passage dévastateur de
l'ouragan Irma, les professionnels espérant profiter de la reconstruction pour améliorer leur offre. "Le territoire
a une belle notoriété, et un lien affectif avec sa clientèle, constituée à 70-80% de Nord-Américains", assure
Patrick Seguin, président de l'association des hôteliers de Saint-Martin : "Les touristes qui auront le culot de
venir" quand la saison reprendra pleinement en décembre "vont avoir des plages paradisiaques des Caraïbes
pour eux tous seuls".
Selon M. Martin, environ 40% de l'offre d'hébergement en hôtels proposée avant Irma sera disponible en
décembre. Daniel Gibbs, président de la collectivité de Saint-Martin, parle lui d'environ 800 chambres (hôtels,
chambres d'hôte, villas en location, etc.) opérationnelles, soit "la moitié de ce qui existait" avant le passage de
l'ouragan.
Dans une île qui vit à 95% du tourisme et où les hôtels et restaurants étaient le plus souvent situés sur le littoral
et ont donc été fortement touchés par les submersions et les vents violents, beaucoup de professionnels du
tourisme ont dû attendre, comme les particuliers, les indemnisations des assurances, et affronter le manque de
main d’œuvre pour reconstruire et les difficultés d'approvisionnement en matériaux. "Tout le monde est en
surpression. Résultat: ça prend plus de temps, et c'est plus cher", souligne M. Seguin.
Autre difficulté, l'aéroport international de Juliana, dans la partie néerlandaise de l'île bi-nationale, a été
gravement endommagé par l'ouragan, et ne sera pleinement opérationnel que "fin 2019-début 2020". Mais "peu
d'hôteliers ont véritablement fermé leurs portes", se réjouit Daniel Gibbs, président de la collectivité. "Il y a
encore de gros travaux prévus l'année prochaine, je pense qu'il faut attendre deux à trois ans pour avoir une
bonne saison touristique".
-"Mieux qu'avant Irma"-
A l'Office du tourisme de Saint-Martin, on relève des signes positifs, comme la reprise prochaine à l'Anse
Marcel, au nord de l'île, "d'une chaîne d'hôtels de standing de très haut niveau", ou la réouverture de trois
restaurants de plage à Baie Orientale, haut-lieu du tourisme avec ses grandes plages aux eaux turquoises, qui
présentait encore un paysage apocalyptique en mars.
Autre bonne nouvelle, "la croisière a augmenté de 15% en juillet par rapport à juillet 2017. Selon les
estimations, 1,7 million de croisiéristes auront débarqué à Philipsburg (le port en eaux profondes de la partie
hollandaise, ndlr) cette année", selon la même source. Saint-Martin, qui s'était concentré sur un tourisme de
masse, à l'inverse de l'île voisine de Saint-Barthélemy qui a misé sur le luxe, avait déjà quasiment perdu la
moitié des chambres au cours des dix dernières années, rappelle Philippe Gustin, délégué interministériel à la
reconstruction. "Le secteur touristique était déjà malade avant Irma, avec des hôtels souvent vieillissants, ne
répondant plus aux attentes des touristes".
"Il y a aujourd'hui une volonté d'améliorer ce qui existait (...), d'être dans une logique de montée en gamme en
termes de qualité, mais aussi de développement durable et de sécurité. C'est une réalité qui entraîne des délais
plus longs parce qu'il ne s'agit pas de refaire rapidement n'importe quoi", ajoute M. Gustin. "Saint-Martin se
doit d'offrir une prestation de qualité", confirme Patrick Seguin, qui prévoit lui-même pour son hôtel submergé
par les flots à Marigot, une "rénovation majeure" d'ici 2020. Il se dit "convaincu" qu'après reconstruction, "l'île
sera même mieux qu'avant Irma". "En 1995 après l'ouragan Luis, on a eu dix très belles années pour le
tourisme", se souvient-il.
Autre conséquence positive de l'ouragan: une meilleure coopération entre les parties française et néerlandaise
de l'île pour promouvoir la destination et éviter la concurrence qui se jouait jusqu'alors pour attirer les touristes.
"Les deux côtés ont intérêt à travailler ensemble. Le côté +french touch+ a une belle notoriété, mais le port de
croisière et l'aéroport international sont du côté néerlandais", souligne M. Seguin.
krz-caz/cs/sma/mcj

© Agence France-Presse

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L’OUTRE-MER
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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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Guyane : Un accord de coopération signé avec le Suriname voisin

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                                                                                  Un accord de coopération
                                                                                  entre la France et le
                                                                                  Suriname a été signé lundi à
                                                                                  la frontière avec la Guyane,
                                                                                  notamment en matière de
                                                                                  santé et pour la construction
                                                                                  d’un nouveau bac
                                                                                  international sur le fleuve
                                                                                  Maroni, a-t-on appris auprès
                                                                                  du ministère des Outre-mer.

                                                                                   La Guyane et le Suriname
                                                                                   partagent 520 km de frontière
                                                                                   commune le long du fleuve.
« Une coopération régionale avec les États voisins de la Guyane est une condition indispensable à la sécurité
et au développement du territoire », a tweeté la ministre des Outre-mer Annick Girardin, mardi. La ministre
s’est rendue lundi après-midi à Albina, ville frontalière surinamienne, et a signé, avec la Ministre des Affaires
Étrangères du Suriname Ydlik Pollack-Beighle, un accord cadre de l’amitié et une convention pour la
construction du futur bac international de Saint-Laurent-du-Maroni.

« On ne peut penser notre avenir qu’en commun », a insisté la ministre en visite en Guyane depuis samedi avec
la garde des Sceaux et ministre de la Justice, Nicole Belloubet. Ydlik Pollack-Beighle a salué la signature de cet
« accord historique » qui a vocation à pérenniser « une relation bilatérale avec la France vieille de plusieurs
siècles ». Les délégations ont aussi installé la première commission franco-surinamienne en charge du futur
hôpital d’Albina financé « à hauteur de 15 millions d’euros » par l’Association française de développement
(AFD) et dont l’ouverture est prévue en « novembre 2018″, selon l’ambassadeur délégué à la coopération
régionale, Jean-Bernard Nilam Ribal.

Une convention a également ratifié l’accord de coopération entre les deux pays pour la construction du nouveau
bac international qui assure la liaison entre Saint-Laurent-du-Maroni et Albina. « Nous avons dix-huit mois
pour réaliser ce bac qui pourra accueillir jusqu’à 18 voitures et 6 camions », a déclaré le président de la
Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre. En novembre 2017, un accord de coopération avait
déjà été signé à Paris entre les deux pays, fixant les limites de compétences maritimes dans l’estuaire du fleuve
Maroni, pour lutter contre les trafics et la pêche illégale. Dans la même journée, la ministre des Outre-mer a
assisté à une réunion du comité de suivi du Plan d’urgence pour la Guyane, « dont 90% des mesures ont d’ores
et déjà été réalisées » a-t-elle assuré.

Avec AFP.

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MARTINIQUE

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4/09/2018

Plus de 400 étudiants martiniquais sans affectation : que
fait la CTM ? Que font nos parlementaires ?

Billet du Jour / Ti kourilet - Billet du jour

  Cette rentrée scolaire et surtout universitaire à la Martinique est un vrai scandale qui apparemment laisse de
marbre nos chers (es) élus (es) de la majorité comme de l'opposition tout autant que nos chers (es)
parlementaires (députés et sénateurs) qui sont aux abonnés absents

   Suppressions massives de postes et suppression d'emplois aidés dans le primaire et le secondaire,
impossibilité de s'inscrire pour plus de 400 étudiants sur le campus de Schoelcher ! Pourtant, c'est motus et
bouche cousue du côté de ceux que nous avons élus de quelque bord qu'ils soient.
   Le scandale le plus énorme est celui de ces 400 et quelques étudiants qui s'étaient préinscrits sur
PARCOURSUP (sur Internet donc) dans de nouvelles filières et qui se retrouvent en rade aujourd'hui parce que
le Ministère de l'Enseignement Supérieur n'a pas avalisé leur création. C'est le cas d'une seule filière sur le Pôle
Guadeloupe de l'Université des Antilles contre 5 (cinq) sur le Pôle Martinique !!!
   On est en droit de trouver étrange, sinon suspect, cette disproportion. Les projets de création des filières
martiniquaises ont-ils été correctement défendus à Paris lors des arbitrages ? On est en droit d'en douter. Mais
quoiqu'il en soit, le problème est ailleurs. Il est de savoir si le Pôle Martinique est défendu ou non par nos élus.
Si ces derniers se mouillent pour défendre ce pôle dont l'autonomie est régulièrement bafouée depuis près de
trois ans. LA REPONSE EST TRES CLAIREMENT : NON.
   Résultat des courses : plus de 400 étudiants martiniquais se retrouvent sans affectation en cette rentrée ou
alors contraints de s'inscrire dans une filière qu'ils n'ont pas choisie. MERCI LA CTM ! MERCI NOS
DEPUTES ET SENATEURS PPM/EPMN. Après ça, vous viendrez tenir de beaux discours sur la jeunesse
martiniquaise, son avenir et bla-bla-bla...

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4/09/2018

Jusqu'où ira la balkanisation de la vie politique
martiniquaise ?
Billet du Jour / Ti kourilet - Billet du jour

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                                                                       1.200km2 de superficie.

                                                                           On aurait pu penser qu'au grand
                                                                       maximum 3 ou 4 partis politiques se
                                                                       partagent le paysage politique d'un si
                                                                       petit territoire. Celui qu'Aimé CESAIRE
                                                                       qualifiait avec humour et tendresse tout à
                                                                       la fois tantôt de "plus petit canton de
                                                                       l'univers" tantôt de"ce petit rien
                                                                       ellipsoïdal".

                                                                         Or, il n'en va pas du tout ainsi !

  Un recensement non-exhaustif (c'est-à-dire ne tenant pas compte des mouvements ou partis communaux) fait
état d'une bonne douzaine d'organisations, mouvements ou partis politique, la Droite étant la plus sage en la
matière sans doute pour deux raisons à savoir qu'elle n'a toujours eu qu'un seul et unique discours (le maintien
du statu quo) et parce qu'elle s'est beaucoup affaiblie au cours des deux dernières décennies.

  La palme revient donc à la Gauche et l'extrême-Gauche, aux patriotes, nationalistes, souverainistes et autres
écologistes. Surtout aux nationalistes et à l'extrême-gauche où une espèce de fièvre obsidionale, un mouvement
apparemment inarrêtable de scissiparité ou d'auto-division, semble les agiter depuis des lustres. On voit donc
régulièrement surgir de nouveau partis qui forcément peinent à émerger et à s'imposer sur la scène politique.

  Quant à cette plaie que sont les partis communaux, il y aurait beaucoup à en dire tant elle diffuse les gènes
néfastes du localisme, voire du tribalisme, chose qui fait que si l'on n'est pas né dans une commune, on n'a
quasiment aucune chance d'y être élu maire. Ce qui est, à nouveau ridicule, pour un si petit territoire. Il n'y a
guère qu'Aimé CESAIRE (natif de Basse-Pointe et maire de Fort-de-France et Rodolphe DESIRE, natif de
Saint-Pierre et maire du Marin) à être parvenus à franchir cet obstacle rédhibitoire pour tous les autres
postulants au siège de premier édile.

  Et voici qu'on nous annonce la création d'un nouveau parti !

  Qu'est-ce que cela apportera à la Martinique ? Est-ce que cela permettra de trouver des solutions aux graves
problèmes qui l'assaillent (vieillissement, trafic de drogue, chlordécone, sargasses, destruction du foncier
agricole etc.) ? Est-ce que cela mettra un frein à la corruption envahissante (CEREGMIA, SODEM, ODYSSI
etc.) ? Est-ce qu'on pourra ainsi redéfinir nos rapports avec notre puissance de tutelle, chose indispensable pour
sortir de l'impasse actuelle ?

  Il est permis fortement d'en douter...

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4/09/2018

Laura Flessel démissionne du gouvernement [Réactions]

Laura Flessel a annoncé dans un communiqué sa démission du gouvernement. Cette annonce a pris de court le
monde politique. La championne olympique était l'un des membres les plus populaires du gouvernement
d'Edouard Philippe. Les réactions sont nombreuses. Tour d'horizon.

                                                                © LUDOVIC MARIN / AFP Laura Flessel

                                                                       CB et PL

                                                                Après l'annonce de la démission de Laura Flessel, les
                                                                réactions de la classe politique se multiplient.

Ericka Bareigts
Ericka Bareigts a très rapidement réagi sur son compte twitter. L'ex-ministre des Outre-mer de François Hollande,
aujourd'hui députée de La Réunion "salue la décision courageuse de Laura Flessel. C'est un nouveau signal d'alerte
pour le gouvernement : le sport, comme l'écologie, ne sont pas des variables d'ajustement budgétaires".

Eric Ciotti
Le député LR Eric Ciotti rend hommage à Laura Flessel en considérant qu'elle était "sûrement trop tolérante pour le
sectarisme du monde macroniste":

Olivier Serva
Dans un communiqué, le député de la Guadeloupe (LREM) "regrette le départ de l'escrimeuse guadeloupéenne Laura
Flessel du gouvernement". A ce poste, "elle avait su impulser la dynamique qui la caractérise en amenant à leur terme de
grands projets sportifs comme la candidature de la France pour la coupe du monde de Rugby en 2023, celle de Paris pour
les Jeux Olympiques de 2024, ou encore la campagne Zéro Discrim".

Eric Coquerel
Le député de la France insoumise Eric Coquerel se montre perplexe sur "les raisons personnelles" évoquées par Laura
Flessel pour justifier sa démission du ministère des Sports:

Pierre Kanuty
Le conseiller régional (PS) d'Ile-de-France estime que la démission de Laura Flessel a aussi "un sens politique". Il est
"inacceptable", selon cet élu originaire de la Martinique, "de laisser sabrer les budgets pour le sport".

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MAYOTTE

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4/09/2018

Une mère mahoraise met fin à ses jours, son bébé dans les bras, en se jetant sous un
train

Le drame s’est déroulé à la gare de Combs-la-ville dans la banlieue sud de Paris. Une maman originaire de
Mayotte qui tenait dans ses bras un petit garçon âgé d’un mois s’est jetée sous un train. Percutés par une rame
du RER D, ils ont été tués sur le coup.

© wikipedia Gare de Combs-la-ville

       CB

Les faits se sont produits lundi 3 septembre 2018 dans la gare de Combs-la-ville vers 10h30 selon le Parisien. Une
maman originaire de Mamoudzou qui tenait dans ses bras un petit garçon d’un mois s’est jetée sous un train. Ils sont
morts sous le coup, fauchés par une rame du RER D.

Rentrée scolaire
Personne n'a pu empêcher la maman de mettre fin à ses jours. Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de
Moissy-Cramayel. Les premiers éléments laissent à penser qu'il s'agit bien d'un suicide. Juste avant son geste, la victime
avait accompagné son fils aîné pour qu’il fasse sa rentrée scolaire.

Guy Geoffroy, le maire de Combs-la-Ville, a expliqué à Alain Rosalie d’Outre-mer 1ère que la famille venait tout juste
d'emménager dans sa commune. Ecoutez ci-dessous son témoignage :
La maman mahoraise était venue inscrire son fils aîné à l’école vendredi dernier. Le maire de Combs-la ville a appris
avec "stupeur et infinie tristesse" cette tragédie et se dit "abasourdie et très triste" après ce drame.

Hospitalisée à Mamoudzou
Selon nos confrères de Mayotte la 1ère, le mari de cette jeune maman mahoraise l’avait quitté. Après l’annonce du
décès de sa fille et de son petit-fils, la mère de la jeune femme sous le choc a été hospitalisée mardi matin à l’hôpital de
Mamoudzou.

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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5/09/2018

                                               Écrit par Rédaction

Suite à l’affichage dans les communes, le 31 août, de la électorale spéciale pour la consultation, le haut-
commissariat annonce dans un communiqué publié hier soir que 174 154 électeurs sont inscrits pour
participer au référendum le 4 novembre. Retrouvez le détail par province et par commune.

La liste électorale spéciale pour la consultation (LESC) définitive compte donc 174 154 électeurs inscrits, selon
le haut-commissariat qui attendait les retours des 33 communes de Nouvelle-Calédonie avant d’annoncer le
chiffre définitif.

La plus petite des provinces, la province des îles Loyauté compte donc 21 366 inscrits dont 10 443 pour la
commune de Lifou, 6 572 pour Maré et 4 351 électeurs inscrits pour Ouvéa.

En Province Nord, 40 160 personnes sont inscrites sur les la liste spéciale. 916 pour Bélep, 3 381 pour Canala,
2 389 pour Hienghène, 3 583 pour Houaïlou et 1 622 pour Kaala-Gomen, 4 157 pour Koné, 2 663 pour
Koumac, 2 148 pour Ouegoa, 4 064 pour Poindimié, 2 600 pour Ponerihouen, 2 326 pour Pouébo, 1 383 pour
Pouembout, 1 365 pour Poum, 2 246 pour Poya, 1 903 pour Touho, 2 297 pour Voh et 1 117 pour Kouaoua.

En province Sud, la plus peuplée, 112 628 personnes sont inscrites. Les communes du Grand Nouméa comptent
à elle quatre déjà 95 835 électeurs, dont 50 791 rien que pour Nouméa, 17 366 pour le Mont-Dore, 16 552 pour
Dumbéa et 11 126 pour Païta. Le reste des électeurs de la province Sud se répartis ainsi : 2 642 pour
Boulouparis, 3 937 pour Bourail, 1 697 pour l’île des Pins, 2 895 pour La Foa, 2 103 pour Thio, 1 716 pour
Yate. Enfin, les trois plus petites communes en nombre d’inscrits sont Moindou avec 750 électeurs, Farino avec
 548 et Sarramea avec 505 inscrits.

Le haut-commissariat tient à rappeler que cette liste est consultable en mairie depuis le 31 août et Thierry
Lataste invite les Calédoniens à vérifier auprès de leur commune qu’ils sont bien inscrits. Après, il sera trop
tard.

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Feu vert pour la carrière des Orangers

SAINT-BENOÎT. C'est à l'unanimité hier soir que la majorité a voté en faveur de l'ouverture de la carrière des
Orangers (Teralta, ex-Lafarge)). Au terme de plusieurs prises de parole de l'opposition, le groupe de Patrice
Selly a voté contre, les autres élus de l'opposition, Jean-Luc Julie d'un côté, Monique Marimoutou-Tacoun et
Eric Caritchy, se sont eux abstenus. Pour rappel, le projet porte sur l'ouverture d'une carrière alluvionnaire de
46 ha pour une durée de 15 ans et l'extraction de 15,6 millions de tonnes de matériaux (notre édition du 3/09).
Elle engendrera un trafic de 340 camions par jour de 7h à 20h (rotation de 170 poids-lourds) à l'horizon 2020 –
soit un camion toutes les deux minutes - une fois installée sur place une station de traitement. Le trafic est
estimé à 280 camions par jour à l'ouverture de la carrière, courant 2019. « J'ai de grandes inquiétudes sur ce
projet et pas seulement moi mais aussi des membres de la majorité qui m'ont contacté suite à la réunion de votre
groupe lundi dernier pour me faire part de leurs inquiétudes et me demander d'intervenir à ce conseil », lance
Patrice Selly dans l'opposition. Pas de réaction de Jean-Claude Fruteau, le visage fermé.

L'ex-adjoint et candidat déclaré aux municipales s'interroge sur « l'intérêt du projet pour la ville pour son
développement et son aménagement, quels seront les bénéfices et les contreparties financières ? ». Le trafic à
venir des poids-lourds l'inquiète « alors que chacun se rend bien compte que le carrefour de Bras-Canot est déjà
embouteillé de 15h30 jusqu'à 18h. Vous êtes d 'accord pour encore aggraver la circulation ? Les élus de Sainte-
Anne n'ont rien à dire ? Ce projet n'a aucun intérêt pour notre ville ». Le carrier rappelle son engagement à créer
18 postes directs qui seront réservés à des « locaux ». Il chiffre à 70 le nombre d'emplois indirects généré.
« Quelle garantie que ce sont des personnes de Saint-Benoît qui seront embauchées ? », intervient Patrice Selly.
Pas d'engagement précis de Teralta qui rappelle son intérêt à embaucher demain des gens du secteur, résidant au
plus près de la future carrière.

Il chiffre à 2,5 millions d'euros son investissement dont 100 000 euros pour l'installation de feux au niveau du
carrefour de la RD3 et de la RN2. Là où déboucheront les poids-lourds. Teralta relativise leur impact sur la
circulation en chiffrant l'apport à 4% du trafic de la RN2. « Vous nous faites perdre un temps infini en posant
des questions sans attendre les réponses, je ne vais pas polémiquer avec vous », rétorque Jean-Claude Fruteau à
son désormais opposant. Il chiffre à 100 000 euros par an les redevances versées depuis janvier 2014 par le
carrier à la mairie dans le cadre du contrat de fortage.

Pour le PLR, Monique Marimoutou-Tacoun s'inquiète d'une modélisation des risques obsolète car ne prenant
pas en compte le réchauffement climatique et le risque de tempête type Fakir. « Les estimations ont été
réalisées par rapport aux plus gros phénomènes connus ces 100 dernières années, les risques sont calculés par
rapport à une crue centennale », répondent les représentants de Teralta.

Interrogé sur le bruit pour les maisons les plus proches (120, 180 et 285 mètres) par l'opposante, le carrier
indique que les trois études acoustiques menées donnent des résultats « en dessous de ce qu'impose la
réglementation ». Jean-Luc Julie s'inquiète lui pour la « sécurité routière » sur le quartier de Petit Saint-Pierre,
les conséquences pour l'agriculture, mais également de la « dévitalisation de terrains qui ont déjà subis
l'enlèvement des andains ».

Pour Teralta, les gains de production seront améliorés une fois les terrais agricoles remis en culture (diminution
des pentes, épierrement...). Un basin de stockage de 25 000 m3 permettra de collecter et de stocker les eaux de
ruissellement en amont. Les eaux transitant sur la plateforme seront également collectées et dirigées vers deux
bassins de rétention/décantation. L'avis de la mairie va rejoindre le dossier d'enquête publique. Cette dernière
terminée depuis vendredi, le commissaire-enquêteur doit remettre son rapport et son avis d'ici la fin du mois. Ce
sera ensuite au préfet de trancher. A noter que Maurice Chane-Fat démissionnaire, c'est Jules Very, suivant sur
la liste, qui a pris sa place hier en tant que conseiller municipal. Reste à savoir qui récupéra les délégations de
l'ex-adjoint.

P.M.
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LE JOURNAL DE L’ILE REUNION

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7ème circonscription : Gilles Leperlier décline son programme

La préfecture a fait connaître, vendredi soir, la liste complète des candidats à l'élection législative partielle dans
la 7ème circonscription. Treize candidats se sont déclarés : Jean-Luc Poudroux, Jonathan Rivière, Perceval
Gaillard, Gilles Leperlier, Emmanuel Séraphin, Pierrick Robert, Aurélien Centon, Jean-François
Nativel, Ulrich Quinot, Michelle Lartin-Graja, Mathieu Hoarau, Fabien Dijoux et Jean-Pierre Marchau.

La campagne a officiellement démarré lundi. Le même jour, Gilles Leperlier (PCR) et sa suppléante Jessie
Caro ont donné une conférence de presse pour présenter leur programme.

Gilles Leperlier donne la priorité à "l’adaptation, des lois, des règlements et des moyens financiers pour La
Réunion". Le candidat annonce également que le pouvoir d’achat est également au coeur de son projet "avec la
défense d’une revalorisation des aides pour les personnes bénéficiant de bas revenus".

Gilles Leperlier met aussi l'accent sur le développement économique durable. Le candidat a clairement affiché
être contre la fermeture de l'hôpital de Saint-Louis et contre la carrière de Bois Blanc.

Pour rappel la législative partielle aura lieu les 23 et 30 septembre.

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"La SAFER se fait de l’argent sur le dos des agriculteurs"
Le cas est inédit en France et pourrait faire jurisprudence. Un agriculteur a obtenu gain de
cause devant le Tribunal de Grande Instance, après que sa parcelle, sous-évaluée à la vente a
été reprise par la SAFER (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural).

                                                        L’histoire de Clarel Coindin Virama est sans précédent et pourrait
                                                        bien faire jurisprudence. Pris par les dettes en 2016, l’agriculteur
                                                        de la Saline les Hauts envisage de mettre à la vente sa parcelle de
                                                        plus de 5 hectares à Vue Belle.

                                                        Une dévaluation de près de 25.000 euros

                                                      La SAFER faisant autorité dans toute transaction et estimation de
                                                      foncier agricole, l’agriculteur demande une estimation. Première
estimation à 130.000 euros. Clarel Coindin trouve un acquéreur et officialise donc une promesse de vente devant le
notaire pour ce montant. Sauf qu’au moment de passer à la caisse, la SAFER se ravise. "J’ai reçu un courrier de la SAFER,
revoyant l’expertise 106.000 euros" explique l’Agriculteur.

Perte nette pour l’agriculteur: 14.000 euros

Il fait donc revoir son bien par un expert, qui lui, estime la parcelle à 145.00 euros. "Je suis donc allé voir la SAFER pour
leur demander d’enlever leur droit de préemption car votre prix n’est pas le bon. Ils m’ont alors indiqué qu’ils voulaient
racheter le bien malgré tout, pour la somme de 145.000 euros. Le jour de la signature, j’enlève mon bien de la vente. La
SAFER a donc racheté à ce prix, pour revendre directement à 154.000 euros". Soit un manque à gagner de 14.000 euros
pour l’agriculteur.

"La SAFER se fait de l’argent sur le dos des agriculteurs"

"Il y a un gros souci, la SAFER se fait de l’argent sur le dos des agriculteurs" avance Clarel Coindin Virama. L’affaire
portée devant le tribunal de Grande Instance de Saint-Denis, ce dernier estime qu’ "il s’agit d’une manière indéniable
d’un détournement de pouvoir, d’un abus dans l’exercice du droit de préemption."

L’arbre qui cache la forêt

Entre temps, la parcelle a trouvé acquéreur et des investissents non-négligeables ont été réalisés, et l’affaire ne va pas
se terminer puisque la SAFER a fait appel de la décision du TGI. "C’est une situation inédite. Je pense qu’il y a beaucoup
de choses qui ont été réglées de cette manière. J’espère que mon cas servira à ouvrir les yeux. Beaucoup d’agriculteurs se
retrouvant en difficulté financière ne sont pas regardants et j’espère que la SAFER fera son travail correctement à
l’avenir". La vente a donc été annulée mais l’agriculteur regarde en arrière et tire le constat. "Entre 106.000 euros et
154.000 euros, il y a un sacré manque à gagner! Oû va cet argent? Il y a des questions à se poser…" s’interroge
aujourd’hui Clarel Coindin. Contacté par la rédaction, le directeur par intérim de la SAFER, Ariste Lauret a précisé, "Nous
avons fait appel de cette décision de Tribunal. Au moment de la Déclaration d'intention d'aliéner (DIA), nous n’avons pris
en compte que le foncier et pas la récolte et les aménagements. Le décalage réside dans l’expertise du propriétaire, qui
prenait en compte la récolte pendante", précise Ariste Lauret. Quant à la décision du TGI, la SAFER estime "que chaque
tribunal a une décision différente. Je vais reprendre le dossier, qui a été réglé sous l’ancienne direction et nous allons voir
les points à éclairer pour que le juge puisse prendre sa décision", conclut donc Ariste Lauret.
Laurence Gilibert - laurence.gilibert@zinfos974.com

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