Protéger l'avenir Sondage canadien sur les services bancaires de détail 2013
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Protéger l’avenir Sondage canadien sur les services bancaires de détail 2013
Executive summary Contenu Contexte du sondage 1 Sommaire 3 Constatations principales sur l’évolution de l’expérience client 9 1. Solidifier les fondements 13 2. Adopter une approche personnalisée dans la prestation des services bancaires personnalisés 17 3. Changer les canaux offerts aux clients 21 Répercussions sur les institutions financières canadiennes 23 Méthode 23 2
Contexte du sondage Les institutions bancaires canadiennes ne sont pas à l’abri de l’incertitude économique mondiale continue. La pression intense qui s’exerce sur les marges, la faible croissance de la situation financière, des perspectives économiques incertaines et un marché extrêmement concurrentiel obligent les institutions bancaires à porter toute leur attention sur leur actif le plus important : leur clientèle. Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre le comportement des clients, leurs attitudes et leurs exigences pour présenter une meilleure part de portefeuille et une meilleure rentabilité. Dans notre premier sondage canadien sur les services bancaires de détail aux clients, qui prend la relève de notre sondage 2012 sur les services bancaires mondiaux aux clients, nous avons sondé les points de vue de plus de 2 400 clients des services bancaires et des coopératives d’épargne et de crédit canadiens. Notre sondage cherchait à fournir des informations privilégiées sur : • Le degré de satisfaction des clients relativement à la relation qu’ils entretiennent avec leur banque principale. • Les probabilités qu’un client quitte sa banque principale — et si c’est le cas, les raisons qui le poussent à le faire. • Les canaux privilégiés par les clients? • Les facteurs sur lesquels s’appuie la satisfaction du client. • La manière dont les institutions financières canadiennes peuvent mieux fidéliser les clients et faire progresser les recommandations des clients. Nous espérons que ce rapport saura vous informer et qu’il vous permettra d’étayer vos stratégies orientées vers le client. Nous vous invitons à discuter de nos résultats plus en détail. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller EY ou avec l’un des professionnels inscrits à la fin de ce rapport. Paul Battista Associé, Leader canadien des Services consultatifs en services financiers 1
Executive summary «Elles font tout très bien… à l’exception de leurs frais élevés. Je fais confiance au service qu’elles offrent.» «Je pense qu’elles font un travail exceptionnel dans la succursale où j’obtiens des services et je n’ai aucune suggestion de changement à faire. Qu’elles continuent leur bon travail et qu’elles cultivent ce sentiment que la priorité est donnée aux clients.» 2
Sommaire Partout dans le monde, l’attention des banques de détail se porte de plus en plus sur leurs clients, et les banques canadiennes ne font pas exception. Cette attention est une réponse à une série d’impératifs, dont le besoin de croissance interne durable et la pression de la réglementation pour que les transactions des institutions bancaires avec leur clientèle soient menées avec une plus grande impartialité et une plus grande clarté. Les institutions bancaires comprennent, et ce, sans équivoque, que sans une attention bien réfléchie et durable qu’elles doivent porter à l’évolution des besoins de leurs clients, elles ne réussiront pas. Parallèlement, les institutions bancaires font face à des enjeux liés aux clients, dont de nouvelles menaces provenant des nouveaux concurrents sur le marché ou des concurrents non traditionnels, ainsi que le besoin de mieux exploiter la technologie et d’améliorer l’intégration des canaux de prestation. Mais surtout, les institutions financières canadiennes, tout comme les autres à l’échelle mondiale, reconnaissent qu’elles ont besoin d’offrir un meilleur service personnalisé pour créer un avantage durable sur le marché. Messages clés de la part des clients Tout d’abord, la bonne nouvelle. En général, les clients sont satisfaits de leur institution financière principale, les résultats de notre sondage indiquant qu’environ 70 % d’entre eux sont très satisfaits de leur banque principale ou de leur coopérative d’épargne et de crédit et que 71 % d’entre eux entretiennent leur relation principale depuis plus de dix ans. Ainsi, de manière générale, les résultats de notre sondage démontrent clairement que les institutions financières canadiennes peuvent, à juste titre, être fières du degré de satisfaction et de fidélité qu’elles ont réussi à obtenir auprès de leur clientèle. Cependant, malgré le degré de satisfaction global que les Canadiens entretiennent à l’égard de leurs institutions financières, notre sondage a souligné quelques constatations importantes pour ces institutions qui cherchent à faire mieux. En résumé, nous croyons que la mesure la plus importante que ces institutions ont besoin d’adopter différemment pour fidéliser davantage et faire croître leur clientèle dans le secteur très concurrentiel des banques de détail au Canada, c’est d’améliorer l’expérience client. La question clé est de savoir comment. En se fondant sur les observations glanées dans notre sondage, notre rapport résume les trois domaines clés sur lesquels les institutions financières devraient se concentrer et qui auront les plus grandes répercussions sur l’amélioration de l’expérience client. Solidifier les fondements Même si le pourcentage de clients perdus des institutions financières canadiennes est l’un des plus bas parmi toutes les institutions à l’échelle mondiale — comme en fait foi notre sondage — il arrive aux clients des institutions bancaires canadiennes de changer de fournisseur. Plus précisément, les constatations de notre sondage démontrent qu’au cours des cinq dernières années, environ quatre millions de Canadiens ont changé de banque principale et, fait tout de même étonnant, la majorité (70 %) de ceux qui ont changé dit que le passage s’est effectué facilement. 3
Sommaire Étant donné le contexte extrêmement concurrentiel des banques de détail — et la relative facilité du processus de changement d’après ceux qui l’ont vécu — les institutions financières canadiennes ne peuvent se permettre de donner à leurs clients la moindre raison de même considérer changer pour un concurrent. Pour éviter que ne se réveillent des idées de changement dans l’esprit de leurs clients, les institutions financières trouveront dans les résultats de notre sondage des indications claires sur les premières étapes les plus importantes à prendre pour retenir la clientèle et la fidéliser : solidifier les fondements. Les répondants à notre sondage l’ont rendu clair : lorsque les fondements du service à la clientèle s’étiolent, leur intérêt à changer augmente considérablement. Plus précisément, selon notre recherche : • 87 % des répondants changeraient probablement d’institution financière si la leur ne réussissait pas à protéger leurs données; • 85 % des répondants changeraient probablement d’institution financière s’il leur fallait communiquer avec la leur de nombreuses fois pour résoudre un problème; • 70 % des répondants changeraient probablement d’institution si des erreurs se glissaient pendant le processus d’adhésion aux services. Les clients s’attendent à juste titre à ce que les services bancaires de base soient assurés correctement chaque fois, et leur confiance en leur institution financière principale s’effrite lorsqu’ils vivent des ratés dans ces services, ce qui les rend d’autant plus ouverts aux offres des concurrents et susceptibles d’y répondre. Des services bancaires personnalisés et attentionnés Tandis que la satisfaction globale des Canadiens pour leurs institutions financières est bonne, notre sondage a relevé un certain nombre d’écarts entre leurs expériences actuelles et les expériences qu’ils souhaitent ardemment — certaines d’entre elles étant assez précieuses à leurs yeux qu’ils seraient prêts à quitter leur fournisseur principal de services bancaires pour en bénéficier. Maintenant plus que jamais, les Canadiens s’attendent à des transactions plus personnalisées avec leurs institutions financières. Les expériences bancaires uniformes dont «le modèle unique convient à tous» ne sont plus alignées sur les attentes des clients et les institutions financières qui ne parviennent pas à adapter leurs modèles d’affaires enregistreront un déclin de la satisfaction des clients et des pertes de clientèles plus fortes. Notre sondage a tout particulièrement souligné un certain nombre de domaines dans lesquels les Canadiens souhaitent trouver une personnalisation plus importante de la part de leurs institutions financières, y compris : • Les clients croient fermement qu’ils devraient être récompensés pour leur loyauté. Selon notre recherche, 61 % des Canadiens changeraient probablement de banque s’ils avaient la possibilité de regrouper les produits en vue d’obtenir de plus grands rabais. Le regroupement de produits, même si ce n’est pas une nouvelle caractéristique pour le marché, fournit des possibilités plus étendues pour les banques de récompenser la loyauté par des offres novatrices tout en renforçant la fidélisation des clients et en améliorant les ventes croisées. • Les clients veulent des services plus personnalisés. Il ne s’agit pas de produits ciblés conçus pour une personne en particulier, mais il s’agit bien pour la banque de connaître son client, d’être au courant de sa relation actuelle et passée avec elle et, si la relation le justifie, d’attribuer au client un représentant des services financiers attitré. Redéfinir les canaux offerts aux clients Notre sondage souligne un nombre d’informations privilégiées importantes par rapport à la façon dont les Canadiens accèdent à leurs services bancaires. De manière générale, notre sondage canadien renforce un thème clé issu de nos résultats au sondage mondial : le modèle «omnicanal» – qui tient pour acquis que le client décidera du canal le plus approprié pour répondre à un besoin bancaire en particulier à un moment donné – continue à évoluer. Notre sondage a tout particulièrement souligné les résultats importants suivants en ce qui concerne le canal. 4
Executive summary «Fournissez de meilleures offres incitatives [comme des milles de récompense], pas juste celles de la banque.» «Parlez-moi, présentez-moi des offres groupées et faites- moi bénéficier de rabais. Mes trois enfants m’ont suivie à ma banque, l’un avec un prêt hypothécaire, des prêts étudiants, une carte de crédit et un REEE, et deux autres avec des cartes de crédit; pourtant la loyauté n’est pas récompensée.» 5
Executive summary «Favorisez la résolution de problèmes par téléphone plutôt que par une visite à la succursale avec prise de rendez-vous.» J’obtiens un très bon service de ma succursale, mais dans d’autres, je suis traité comme un parfait étranger.» 6
Sommaire • La succursale occupe toujours une place très importante, mais son rôle évolue. La succursale demeure un canal principal par lequel les Canadiens peuvent solliciter des conseils et obtenir des produits, en particulier lorsqu’il s’agit de grandes décisions comme des prêts hypothécaires et le financement d’autres achats majeurs. Toutefois, les clients recherchent les innovations qui rendent les services bancaires au moyen de ce canal plus pratiques. Les banques qui voient à long terme ont ici une possibilité de tirer profit de ces attentes et de se distinguer sur le marché. • Les médias sociaux présentent un avantage unique. Les Canadiens figurent parmi les personnes les plus engagées dans les médias sociaux au monde; cependant, de nombreuses organisations ont du mal à trouver une façon de faire participer leurs clients. D’après notre étude, 43 % des répondants ne veulent avoir aucune interaction avec leur banque principale par la voie des médias sociaux. • Les clients souhaitent une meilleure expérience multicanaux. Tandis que la succursale demeure le canal privilégié pour les conseils et les achats, les clients apprécient beaucoup les canaux en ligne pour les transactions plus simples. Par conséquent, la capacité de passer sans heurt d’un canal à l’autre revêt une importance de plus en plus grande. Selon notre recherche, par exemple, 47 % des répondants adopteraient une institution bancaire qui offrirait la possibilité de commencer l’achat d’un produit en utilisant un canal de distribution et de le compléter à l’aide d’un autre. Tandis que les banques soutiendraient qu’elles offrent cette possibilité aujourd’hui, la réalité est que dans l’ensemble, l’expérience n’est pas harmonieuse et n’offre pas aux clients la fluidité d’expérience qu’ils recherchent. Répercussions sur les institutions financières canadiennes Nos résultats l’affirment sans l’ombre d’un doute : les clients en veulent plus de la part de leurs banques. Quelle serait pour ces dernières la meilleure façon de réagir? Elles devront réexaminer leur façon d’interagir avec leur clientèle en s’assurant qu’elles mettent le client au cœur de leur modèle d’affaires qui évolue, en adoptant les mesures clés suivantes. Attention portée sur les interactions essentielles avec les clients. Les banques qui cherchent à améliorer le service au quotidien devraient porter tous leurs efforts de transformation sur les interactions les plus essentielles, comme l’ouverture d’un compte, les cartes volées ou perdues et les plaintes. La transformation de ces interactions essentielles fera plus que bonifier les fondements, elle diminuera aussi le coût de servir puisque les taux d’erreur et les interventions manuelles sont réduits. Les banques devraient considérer comme inacceptable la piètre satisfaction de la clientèle à l’égard des services de base comme les paiements et la protection antifraude. Il est crucial également d’améliorer la rapidité et l’efficacité de la gestion des plaintes. Les améliorations apportées à d’autres interactions quotidiennes essentielles devraient former un cercle vertueux, avec réduction de la tension sur le traitement des plaintes et d’autres sujets traités avec les clients. Approfondir les informations privilégiées sur la clientèle et en tirer meilleur parti. Dans un marché plus étendu où les attentes de la clientèle sont de plus en plus grandes en ce qui concerne la personnalisation de ses expériences et des offres qui lui sont faites, les institutions financières canadiennes ont besoin de mieux comprendre leurs clients. Pour maximiser les revenus tout en gardant le contrôle sur les coûts, les banques de détail ont besoin de mieux comprendre qui sont leurs clients les plus loyaux et les plus rentables, pour investir différemment dans leur manière d’interagir avec eux et de les servir. Mais les informations privilégiées sur la clientèle et la segmentation doivent progresser au-delà des dimensions de base que constituent la rentabilité, le revenu, l’âge et la région géographique. Pour réussir, les institutions financières devront enrichir leurs analyses traditionnelles d’une meilleure compréhension du comportement, du style de vie, des attitudes, des réseaux et des cercles d’influence des clients. Quoique cette plus grande personnalisation devienne un moyen important de se distinguer et une façon de récompenser la loyauté des clients, tout le monde s’entend pour dire que sa concrétisation posera des défis importants sur les plans du comportement, des données et du système. 7
Sommaire Offrir les services en interrelation. Les banques doivent utiliser les données des clients d’un canal à l’autre pour offrir l’expérience parfaitement intégrée des services entre canaux recherchée par les clients. Et elles doivent favoriser l’usage du numérique pour les transactions simples, permettant ainsi à la succursale de mieux porter son attention sur l’importance de fournir la valeur ajoutée recherchée par les clients — notamment, les conseils. Les succursales demeureront un élément clé de la proposition au client. À l’apogée du boom Internet, il existait un consensus de plus en plus présent selon lequel la technologie rendrait désuets les services en succursale. Pourtant, comme notre sondage le démontre, les rumeurs sur la fin des succursales étaient tout à fait exagérées. La succursale revêt une importance croissante à l’heure où les banques de détail se font concurrence pour obtenir de nouveaux clients à rentabilité élevée. Les clients reconnaissent le rôle de la succursale dans leurs relations avec leur banque. Sept répondants sur dix disent que la majorité de leurs achats de produits ont lieu par le réseau des succursales ou en personne. Pourtant, malgré le fait que les réseaux de succursales soient des canaux de distribution essentiels pour les ventes et les conseils, ils auront besoin de se transformer. En réorientant le réseau des succursales comme un canal de distribution qui génère des revenus, plutôt que comme un centre de coûts ou de services, les banques de détail peuvent améliorer le coefficient d’exploitation de leurs réseaux de succursales. Il peut s’agir du remaniement des succursales pour accentuer leur attention sur les ventes et les conseils, de la réattribution des ressources aux succursales où la présence des clients est plus forte, ou de l’intégration de la technologie dans les succursales pour s’assurer que les transactions simples peuvent toujours s’effectuer de façon rentable et efficiente. De même, le plus grand rôle confié aux ventes et aux conseils dans les réseaux de succursales nécessitera de nouvelles habiletés et de la formation parmi les employés qui entretiennent des relations en personne. Pourtant, le besoin d’adopter une approche sans heurt sur les canaux multiples sera encore plus essentiel que d’avoir les bonnes ressources dans les bons canaux. Dans un contexte «omnicanal», les clients s’attendront de plus en plus à être capables de passer sans heurt d’un canal à l’autre et ils réclameront de plus en plus un service constant par la voie d’un centre d’appels ou d’une succursale, qu’ils aient choisi ou pas d’effectuer une transaction en ligne. Marche à suivre Dans leur ensemble, ces mesures représentent une transformation de la manière dont les institutions financières ont traditionnellement exploité leurs services bancaires au Canada. Ainsi, cette transformation doit être dirigée depuis le haut de la banque de détail, et en comprendre l’ensemble : salle des marchés, suivi de marché et service de post-marché. Il peut être nécessaire de redéfinir fondamentalement le modèle d’affaires pour créer le projet d’une réussite à venir. L’établissement d’une culture et d’un ton qui viennent du haut sera essentiel pour obtenir l’assurance que le client est placé au centre de tout ce qu’accomplit la banque, comme de définir la détention des processus clés interbancaires par les membres de la haute direction qui stimule la performance et fournit les fondements exigés par les clients. Comme avec toutes les transformations, le recours à des capacités technologiques sera aussi déterminant – les investissements deviendront de plus en plus importants dans le domaine des informations privilégiées sur la clientèle, de l’automatisation des processus et de l’intégration multicanaux. Au moment où les banques s’inquiètent de l’augmentation des coûts et de la baisse de la croissance, les plus grandes occasions d’utiliser la technologie offrent une possibilité rare d’améliorer le service à la clientèle et de réduire l’assiette de coûts. Pour les institutions financières qui réussissent à mettre en œuvre cette transformation, les possibilités sont importantes et leur permettront d’assurer la croissance de la clientèle, la rentabilité et la valeur pour les actionnaires à l’avenir. 8
Généralement satisfaits de leur banque Les institutions financières canadiennes peuvent être fières du degré de satisfaction et de loyauté qu’elles ont atteint parmi leur clientèle Le degré de satisfaction global à l’égard des banques est élevé, 70 % des Canadiens affirmant qu’ils sont très satisfaits de leur institution financière principale. Cela contribue en partie aux niveaux réputés élevés de la loyauté des Canadiens à l’égard de leurs banques — 71 % sont avec leur institution financière depuis plus de dix ans. Les résidents du Canada Atlantique et du Québec apparaissent comme les plus loyaux, avec respectivement 68 % et 62 %, et reçoivent des services bancaires de la même institution depuis plus de 15 ans. Satisfaction générale à l’égard de l’institution financière principale (par groupe d’âge) 100 % Pas satisfaits Satisfaits 80 % 85 % 74 % 60 % 65 % 66 % 64 % 63 % 40 % 20 % 0% 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65+ 9
Generally happy with their banks Client de l’institution financière actuelle (par groupe d’âge) 100 % 15 ans et plus 31,9 % 34,3 % 52,3 % 67,4 % 77,4 % 83,2 % 10-14 ans 80 % 5-9 ans 1 an à 4 ans 60 % Mois d’un an 40 % 20 % 0% 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65+ 10
Généralement satisfaits de leur banque Malgré un haut degré de satisfaction, les clients recherchent toujours une meilleure expérience bancaire Même si le degré de satisfaction et de loyauté est élevé, certains clients partent. Environ 14 % des répondants — la plupart d’entre eux étant âgés de 18 à 44 ans — ont changé de banque principale au cours des cinq dernières années. Et malgré les perceptions sur les enjeux posés par le déplacement des produits financiers d’une institution financière à l’autre, la plupart de ceux qui ont effectué le changement, soit 70 % d’entre eux, disent que le passage s’est fait facilement. Dans ce contexte extrêmement concurrentiel des banques de détail, et avec cette facilité de changement, les institutions financières ne peuvent se permettre de donner à leurs clients une raison de changer leur relation bancaire pour se tourner vers un concurrent. Ont changé d’institution au Ont changé d’institution au cours cours des cinq dernières des cinq dernières années années (par groupe d’âge) 25 % 14 % 20 % 15 % 10 % 5% 0% 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65+ 11
Les banques devraient cibler trois thèmes clés ¿=f[Yk\]\a^^j]f\k Yn][\]k[da]flk$d]k afklalmlagfkZYf[Yaj]k \gan]fld]kljYal]j\] ^Y gfimalYZd]&À Exemple d’intervention sur le marché : Une banque de détail internationale a investi dans un logiciel d’entreprise spécialisé dans le traitement des plaintes qui lui a permis de les consigner, de les gérer et de les analyser, parvenant ainsi à améliorer l’efficacité de son service à la clientèle et à rehausser grandement le niveau de satisfaction de ses clients. 12
Les banques devraient cibler trois thèmes clés Solidifier les fondements La sécurisation des renseignements personnels, le règlement rapide des problèmes de la clientèle et le processus d’accueil des nouveaux clients sont les fondements essentiels que les banques doivent maîtriser avant de commencer à envisager l’élaboration de stratégies capables d’«épater» leur clientèle. Les clients qui envisagent de changer d’institution financière principale attachent une importance particulière à la sécurisation de leurs renseignements personnels et au règlement de leurs problèmes. Plus de 85 % des répondants déclarent qu’ils seraient susceptibles de changer de banque principale si elle ne parvenait pas à sécuriser adéquatement leurs renseignements personnels et si jamais une fuite accidentelle de renseignements personnels venait à se produire. De même, plus de 85 % des répondants ont indiqué qu’ils se tourneraient vers une autre banque si leur institution bancaire actuelle n’arrivait pas à régler un problème après qu’ils l’en eurent avisée une première fois ou à de multiples reprises et si elle n’en effectuait pas le suivi. Environ 70 % des répondants changeraient d’institution financière principale si elle commettait une erreur à l’ouverture ou à la fermeture de l’un de leurs comptes bancaires. 1 13
Les banques devraient cibler trois thèmes clés Les institutions financières doivent se concentrer sur les principales interactions avec leurs clients, notamment à l’ouverture de comptes bancaires, à l’occasion de la perte ou du vol de cartes de débit ou de crédit et dans le cadre du traitement des plaintes. Les institutions financières qui savent répondre aux besoins fondamentaux de leur clientèle à chaque prise de contact clé disposent de solides fondements pour aller au-delà et se doter de nouvelles stratégies à valeur ajoutée qui peuvent les aider à fidéliser leurs clients et à en attirer de nouveaux. Probabilité de changer d’institution financière dans le cas où telle situation se produirait : % des répondants L’institution financière n’a pas Premiers suivi les directives à l’ouverture 70,5 % 29,5 % contacts ou à la fermeture d’un compte et a fait une erreur. Résolution A communiqué de nombreuses fois avec l’institution financière de problème relativement à un problème sans 85,3 % 14,7 % obtenir de réponse. L’institution financière n’a pas Sécurité des assuré correctement la sécurité données de vos informations financières, 87,8 % 12,4 % compromettant ainsi votre compte. 0 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Probable Peu probable 14
Les banques devraient cibler trois thèmes clés 15
Les banques devraient cibler trois thèmes clés ¿D]kZYfim]k\]njYa]fl ljYal]jd]mjk[da]flk\] ^Y gfd]mj\egflj]j imÌadkkgflaehgjlYflk]l imÌ]dd]kYhhj[a]fld]mj dgqYml&À Exemple d’intervention sur le marché : Une institution bancaire internationale propose à ses clients un compte de dépôts compensatoires mettant en lien leur compte d’épargne et leur prêt hypothécaire résidentiel. Les sommes qui y sont déposées sont affectées à leurs remboursements hypothécaires et permettent de réduire le montant d’intérêt à payer. 16
Les banques Banks shoulddevraient focus on three cibler trois keythèmes themes clés Adopter une approche personnalisée dans la prestation de services bancaires personnalisés De nos jours, les clients considèrent avoir des besoins qui leur sont propres et s’attendent à ce que leur institution financière les satisfasse en adoptant une approche personnalisée et en leur offrant des produits et services à un tarif adapté en fonction de leur loyauté, de même que des conseils et un service à la clientèle personnalisés. Près des deux tiers (61 %) des répondants seraient susceptibles de changer de banque si une institution financière concurrente leur donnait la possibilité de regrouper de multiples produits de façon à bénéficier d’escomptes supplémentaires. À notre époque, les clients estiment qu’on leur propose souvent de nouveaux produits sans les récompenser pour leur loyauté. Ce sont surtout les répondants du groupe des 25 à 34 ans, qui en sont à constituer leur patrimoine et qui achètent une première maison, et ceux du groupe des 45 à 54 ans, qui sont parvenus au sommet de leur carrière et qui peuvent détenir des placements importants auprès de leur banque, qui trouvent à s’en plaindre. Probabilité de changer 70 % d’institution financière 64,2 % 63,6 % si un concurrent vous 60 % 58,6 % donnait la possibilité 57,3 % 53 % 54,4 % de regrouper de 50 % multiples produits 40 % pour recevoir un rabais (par groupe d’âge) 30 % 20 % 10 % 0% 2 18–24 25–34 35–44 45–54 55–64 65+ 17
Les banques devraient cibler trois thèmes clés Pour fidéliser leur clientèle et faire en sorte qu’elle reste satisfaite, les institutions bancaires doivent chercher les occasions d’établir des programmes visant à récompenser les clients loyaux et d’accroître les possibilités de ventes croisées. Pour les institutions bancaires, le défi consiste à comprendre les relations que les clients entretiennent avec elles et à orchestrer les stratégies à l’égard de leurs produits et tarifs à l’échelle de leurs multiples gammes de services et de produits. Les Canadiens insistent sur l’importance de fournir un service et des conseils personnalisés et se montrent disposés à transférer leurs affaires dans une institution bancaire qui, selon eux, sont en mesure de répondre à leurs attentes à cet égard. Plus de 65 % des répondants affirment qu’il est important pour eux de faire affaire avec un représentant bancaire personnel qui comprend leurs besoins particuliers, qui est au fait de leurs relations actuelles avec l’institution bancaire et qui est parfaitement au courant des conversations qu’ils ont eues antérieurement avec elle. En outre, 67 % des répondants affirment que les autres représentants bancaires devraient aussi être au fait des gammes de produits qu’utilisent les clients ainsi que des échanges qu’ils ont eus par le passé avec l’institution bancaire, dans la mesure où ils pourraient obtenir ainsi de meilleurs conseils et un meilleur service. Plus de 40 % des répondants affirment qu’ils seraient disposés à quitter leur institution financière principale pour se tourner vers une autre banque qui leur affecterait un représentant bancaire personnel et dont les autres représentants se tiendraient au courant de leurs interactions passées avec celle-ci. Pour pouvoir mettre au point des tactiques personnalisées axées sur la satisfaction des besoins de chaque client, il est essentiel que les institutions bancaires comprennent leur clientèle. Les analyses par segmentation reposant sur les renseignements habituels sur l’âge, le revenu et le lieu de résidence des clients doivent évoluer de façon à intégrer de l’information relativement à leurs habitudes de consommation, à leur mode de vie, à leurs attitudes, à leurs réseaux et aux influences auxquelles ils sont soumis. Les institutions financières qui comprennent bien leur clientèle et son importance du point de vue de la rentabilité seront en mesure de lui offrir des conseils et un service personnalisés qui favorisent la création d’une expérience client hautement différenciée, tout en leur permettant de maîtriser leurs coûts. Importance de l’offre de services particuliers de la part de l’institution financière principale : L’information sur les produits et services bancaires que vous utilisez est accessible à différentes personnes de votre institution financière pour qu’elles puissent vous 65 % fournir les meilleurs conseils en se fondant sur votre situation personnelle. Les représentants de votre institution financière sont au courant des conversations précédentes que vous 67 % avez eues avec d’autres personnes de votre institution financière pour que vous n’ayez pas à vous répéter constamment. Votre institution financière vous attribue un représentant des services bancaires personnel qui 65 % vous connaît et qui connaît vos besoins particuliers. 0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Services qui amèneraient les Canadiens à changer de banque s’ils pouvaient s’en prévaloir dans l’institution financière concurrente : On attribue un représentant des services bancaires personnel qui vous connaît et qui 44 % connaît vos besoins uniques. Les représentants de l’institution financière sont au courant des 43 % conversations précédentes pour que vous n’ayez pas à vous répéter. Un représentant de l’institution financière communique avec vous de temps en temps pour 29 % vous informer des nouveaux produits qui sont mieux adaptés à vos besoins particuliers. 0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Important Pas important 18
Les banques devraient cibler trois thèmes clés «Je m’attends d’une banque qu’elle réponde à mes besoins de façon proactive, qu’elle tienne compte de mon mode de vie ou de l’évolution de celui-ci au fur et à mesure que j’avance en âge, et qu’elle soit à mon écoute.» Exemple d’intervention sur le marché : Une banque d’envergure mondiale a distribué des étiquettes d’identification par radiofréquences auprès des clients de ses services bancaires privés, de façon à permettre leur identification à leur succursale et à pouvoir ainsi leur offrir un service plus différencié et personnalisé. 19
Les banques devraient cibler trois thèmes clés ¿D]kafklalmlagfkZYf[Yaj]k \]njYa]fl\YnYflY_] j]f\j]Y[[]kkaZd]k]fda_f] gmhYjldh`gf]\]k k]jna[]kimaf]kgfl g^^]jlkimÌ]fkm[[mjkYd]k&À Exemple d’intervention sur le marché : Une grande société de gestion d’actifs européenne a investi dans une solution de gestion des processus d’affaires permettant aux clients de ¿D]kafklalmlagfkZYf[Yaj]k commencer le processus d’achat \gan]flg^^jaj\]khjg\malk de produits en utilisant un canal de distribution et, au besoin, de ]lk]jna[]kh]jlaf]flk& compléter leurs achats à l’aide SHYj]p]ehd]$Ud]k d’un autre. Yhhda[YlagfkZYf[Yaj]k egZad]kh]je]ll]fl \ÌY[[\]j]fda_f]\]k dg_a[a]dk\ÌlYZdakk]e]fl\] Zm\_]lk&À Exemple d’intervention sur le marché : Plusieurs institutions bancaires et caisses d’épargne et de crédit canadiennes ont déjà lancé, ou sont en voie de lancer, un service permettant à leurs clients dedéposer des chèques en les prenant en photo au moyen de leur téléphone intelligent ou de leur tablette électronique. 20
Les banques devraient cibler trois thèmes clés Changer les canaux offerts aux clients Plutôt que d’utiliser tout autre canal de distribution, les Canadiens préfèrent se présenter à leur succursale bancaire pour demander des conseils et obtenir des produits, particulièrement lorsqu’ils doivent prendre des décisions importantes, notamment en ce qui a trait à leurs prêts hypothécaires et au financement de leurs autres achats majeurs. De même, ils préfèrent se rendre sur place pour ouvrir un compte chèques, un compte d’épargne ou tout autre type de compte de dépôt. Financement d’une nouvelle maison 64 % Demander Financement d’autres achats importants 62 % conseils Sélectionner le compte le plus approprié 59 % 82 % Nouvelle hypothèque Obtenir des 74 % Marge de crédit produits 71 % Comptes chèques/d’épargne/de dépôt Bien que la succursale reste le canal de distribution privilégié pour les clients qui ont besoin de conseils et qui cherchent à obtenir des produits, pour créer des expériences clients différenciées, les institutions bancaires doivent user de prudence dans l’intégration des nouveaux canaux de distribution reposant sur les technologies mobiles et les applications libre-service. Les clients sont en quête d’innovations qui facilitent l’utilisation des services bancaires. Les institutions bancaires ont ainsi l’occasion de tirer parti de la situation et de se démarquer sur le marché en proposant des services tels que le «porte-monnaie électronique», qui leur permet d’effectuer leurs opérations en ligne. Les deux tiers (67 %) des répondants du groupe d’âge des 18 à 44 ans qui ont un téléphone intelligent souhaitent pouvoir utiliser un porte-monnaie électronique. La majorité des répondants (88 %) de ce groupe d’âge possèdent actuellement un téléphone intelligent. 3 21
Les banques devraient cibler trois thèmes clés L’avènement des nouveaux canaux de distribution en libre-service obligera les institutions bancaires à repenser le mode d’achat qu’utilisent les clients pour souscrire leurs produits bancaires. Le Canada est l’un des pays du monde où le taux de pénétration des réseaux sociaux est le plus élevé. Toutefois, bien que les Canadiens soient de grands utilisateurs de médias sociaux, les institutions financières du pays en sont encore à se demander comment elles pourraient utiliser ces médias pour interagir avec leurs clients. Notre étude révèle que 43 % des répondants – dont la plupart sont âgés de 45 ans et plus – ne souhaitent aucunement utiliser des médias sociaux pour échanger avec leur principale institution bancaire. Les clients sont en quête d’une expérience multicanaux transparente. Près de la moitié (47 %) des répondants seraient disposés à se tourner vers une autre institution financière qui leur permettrait de commencer le processus de souscription à des produits bancaires en utilisant un canal de distribution, puis de le terminer au moyen d’un autre canal de distribution. En tirant parti des données sur leurs clients, quel que soit le canal de distribution utilisé, les institutions financières pourront concevoir et fournir une expérience client entièrement intégrée. La conception rigoureuse d’une expérience client multicanaux peut favoriser non seulement l’offre de services bancaires plus pratiques et la prestation d’un service et de conseils différenciés, mais également une réduction considérable des coûts liés au service à la clientèle, du fait que les institutions financières pourront ainsi orienter leur clientèle vers des canaux de distribution plus économiques pour ses opérations de base, tout en amenant leur réseau de succursales à se concentrer sur des activités plus lucratives. À quelle fréquence utilisez-vous les médias sociaux suivants? 80 % 70 % 66 % 60 % 50 % 40 % 27 % 30 % 24 % 20 % 14 % 15 % 13 % 10 % 0% oo x rn s au s el ux ) ) eb iau fe , T es d s x. lo s te m ci le er k) . e êt e on el et , Y ca x Li In oru x. gu itt (p tér oup so as ac oc ec rtu p) w ia e p . e lo ,F s F , S vi in r (p B x. ux d’ G éd lis x. x .e a . e eu m ’uti s (p ése (p J N R Utilise les médias sociaux au moins une fois par semaine 22
Conclusion Répercussions sur les institutions financières canadiennes Les habitudes de consommation, les attitudes et les attentes des clients des institutions bancaires canadiennes continuent d’évoluer. Notre sondage indique que celles-ci peuvent, à juste titre, être fières du degré de loyauté et de satisfaction de leurs clients. Toutefois, sur ce marché hautement concurrentiel et difficile, elles ne peuvent pas se contenter d’être passives; pour rester prospères, elles doivent continuer d’investir dans leur clientèle. On assiste aussi à la naissance de nouvelles tendances mondiales concernant le recours à des institutions bancaires multiples et la menace de voir des prestataires de services autres que financiers faire leur entrée sur le marché des services bancaires de détail, ce qui a pour effet d’accentuer davantage les pressions exercées sur les clients, dont la loyauté risque ainsi d’être compromise, d’où la nécessité pour les institutions bancaires canadiennes de réévaluer leurs stratégies orientées clients. Les institutions bancaires doivent certes répondre aux besoins de base de leur clientèle, mais, surtout, elles doivent apprendre à bien connaître leurs clients, les récompenser pour leur loyauté et leur permettre d’interagir avec elles en toute transparence, quand bon leur semble, peu importe le lieu où ils se trouvent et le canal de distribution qu’ils privilégient. Pour réunir les conditions favorables à leur future réussite, les institutions financières devront revoir de fond en comble l’ensemble de leurs services bancaires de détail. Leur culture organisationnelle et le ton donné par la direction doivent intégrer une approche orientée clients. Pour qu’elles puissent améliorer leur performance et obtenir les résultats escomptés, il faudra nécessairement que leurs cadres s’approprient leurs principaux processus interfonctionnels. Les technologies sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important, car elles permettront aux institutions financières d’acquérir une connaissance approfondie des besoins et préférences de leurs clients ainsi que de créer et d’améliorer une expérience client différenciée, tout en favorisant la réduction de leur assiette de coûts. Méthode Le présent rapport présente les résultats d’un sondage en ligne réalisé auprès de plus de 2 400 clients d’institutions bancaires canadiennes âgés de 18 ans et plus. Ce sondage commandé par EY a été réalisé en décembre 2012 par la maison de sondage TNS. Les résultats présentés sont pondérés suivant une répartition de la population réelle du Canada selon la région, le sexe, l’âge et le revenu des ménages, d’après des données de Statistique Canada. 23
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