Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) - Travail sur une entreprise

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Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) - Travail sur une entreprise
Travail sur une entreprise
Collège du Sartay - Sciences économiques 4ème année
             Année académique 2013-2014
                Professeur : A. Dumont

   Louise Tassin & Sophie Lina (4C)

 Radio-Télévision belge de la
Communauté française (RTBF)
Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) - Travail sur une entreprise
Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF)
                                       15 janvier 2014

Introduction

       La Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) est une
entreprise publique autonome à caractère culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Elle fabrique des contenus belges-francophones et dispose actuellement de trois services :
une offre radio (six chaînes), une offre télévisuelle (quatre chaînes) et une offre Internet.
Nous sommes allées visiter Média Rives à Liège le 15 janvier 2014. C’est Stéphane
Delhougne, producteur pour l’entreprise et ancien directeur de la partie jeunesse, qui nous
a reçues.

Chapitre 1 : La situation géographique de l’entreprise

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Implantation liégeoise de la RTBF (inaugurée le 6 mai 2011) – Média Rives :

        La raison principale de l’implantation de Média Rives là où elle se trouve est la
proximité avec le public. Le public Liégeois? Oui mais pas seulement les Liégeois de la
ville, les Liégeois de la province! Le bâtiment est loin d’être petit et est donc plutôt voyant.
De plus, beaucoup de passage se fait dans le coin ; il y a énormément de trafic et la
Médiacité se trouvant juste à côté, beaucoup de personnes passent du temps à proximité
des locaux. Ceux-ci comportent d’ailleurs de gigantesques vitres de façon à établir un lien
entre l’intérieur et l’extérieur, autrement dit, entre la RTBF et son public. Cela vient aussi
du fait que le pouvoir subsidiant est la Fédération Wallonie-Bruxelles.

        Une autre raison de cette implantation est que l’entreprise se situe au cœur du projet
industriel : la Cité des Médias. Il s’agit de plusieurs entreprises du secteur de l’audiovisuel
installées dans la tour Belgacom avec qui la RTBF collabore. Elles louent du matériel
audiovisuel, recherchent des endroits susceptibles d’être « utilisés » pour des tournages
divers, ...

        Pour « attirer » les clients, la RTBF a pensé à tout ! Cela peut paraître anodin, mais
le fait qu’une ligne de bus TEC passe à proximité de Média Rives n’est pas un hasard. On
peut également remarquer que la gare des Guillemins n’est pas bien loin et qu’il est facile
d’y accéder à pied. D’autant plus qu’un projet en vue de construire une passerelle créant
ainsi une liaison avec le parc de la Boverie est en préparation.

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Chapitre 2 : L’histoire de l’entreprise

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       L’institut national de radio diffusion (INR, ou NIR en NLDS) est créé grâce à la
loi du 10 juin 1930. Paul-Henri Spaak en est le fondateur. L’INR se voit attribuer l’usage
exclusif des trois longueurs d’ondes accordées à la Belgique. Deux d’entre elles diffusent
des émissions francophones et l’autre, des émissions néerlandophones. Dès 1960, l’INR
devient la Radio-Télévision belge (RTB).

       Les premières couleurs apparaissent sur les écrans belges en 1971. En 1976, la
RTBF crée des centres régionaux de production à Liège et à Charleroi. En 1979, c’est
Bruxelles qui accueille à son tour un de ces centres.

       La Radio-Télévision belge francophone (RTBF) naît suite à la création des trois
communautés linguistiques en 1977 (décret du Conseil culturel de la Communauté
française de Belgique). Alors que la RTBF et la BRF (Belgischer Rundfunk, Communauté
Germanophone) gardent le “B” de “Belgique”, en 1998, la Belgische Radio- en
Televisieomroep (BRT) devient la Vlaamse Radio- en Televisieomroep (VRT).

       La RTBF reçoit l’autorisation par la Communauté française (décret du 4 juillet
1989) de diffuser des publicités. La commercialisation ainsi que la gestion de ces publicités
sont assurées par la TVB (société commune à la RTBF et RTL-TVI).

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       Malgré tous ces changements, l’entreprise va devoir faire face à la concurrence des
chaînes privées belges mais aussi des chaînes de télévision et de radio française. Afin de
réduire les coûts salariaux, l’entreprise va mettre en place le plan Horizon 97 en 1993
(celui-ci prévoit des prépensions pour le personnel statutaire). Ce n’est que le 8 juillet 1997
que la Communauté française fera de la RTBF une entreprise publique autonome
(autonomie financière). Un deuxième plan, le plan Magellan, suivant les mêmes principes
que le précédent tout en prévoyant également un repositionnement des chaînes, est
approuvé le 9 octobre 2002 par le conseil d’administration de la RTBF. Celui-ci prendra
fin en mai 2005.

       Suite à la crise économique des années 2008, le budget prévu pour la RTBF par la
Communauté française est revu à la baisse.

       L’administrateur général, Jean-Paul Philippot, annonce le 12 janvier 2010 un
nouveau changement pour l’entreprise : la RTBF s’appellera dès lors RTBF.be. Ce
changement minime à pour but de “promouvoir” le pôle internet que l’entreprise souhaite
développer.

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Chapitre 3 : La production

       Etant donné le nombre de contenus produits par l’entreprise, nous avons décidé de
nous concentrer sur la production télévisuelle. Voici un schéma de l’historique et
l’évolution des chaînes de télévision de la RTBF :

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       Ceci étant encore fort vaste, nous nous sommes focalisées sur la production d’une
seule émission de télévision : les « Niouzz ». Ce journal télévisé pour enfants est réalisé à
Liège et diffusé chaque jour sur La Trois à dix-sept heures dix (huit minutes d’émission
diffusée six jours sur sept, quarante-deux semaines par an). Il est bien sûr possible de
retrouver toutes les émissions sur le Web, la télévision à la demande, etc.
       Réaliser une émission est un travail d’équipe ! Nous avons d’ailleurs été étonnées
de voir qu’autant de travail est nécessaire à la réalisation d’une émission de seulement huit
minutes.

       Nous devons passer par plusieurs étapes et différents métiers afin de produire ce
« mini journal ». Voici comment se répartit le travail dans l’équipe des Niouzz :

- Les « Classes Niouzz » (élèves et professeurs des écoles en partenariat) : ils utilisent
les caméras (relativement petites et faciles à manipuler) qui sont fournies par la RTBF. Ils
tournent en général dans leurs locaux et, de temps en temps, en extérieur. Une fois les
mini-reportages terminés, ils rendent les caméras à l’entreprise qui utilisera certaines des
séquences filmées pour les Niouzz.

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- Les journalistes : ils sont au nombre de quatre et doivent être issus d’une université.
Aujourd’hui, les journalistes doivent être le plus polyvalent possible : savoir tenir un micro
(rôle d’un preneur de son), une caméra (rôle du cameraman) et savoir faire un montage
(rôle du monteur).

- La monteuse : elle assemble les images venant des enfants, des journalistes, des
graphistes, d’achats de séquences, etc.

- Le scripte : il gère la continuité de l’émission, vérifie l’origine des images et s’occupe de
la gestion du temps des séquences.

- L’assistante : elle est le lien avec l’extérieur, gère la page web, prend les rendez-vous
avec les « classes Niouzz », répond aux courriers/courriels, etc.

- Le réalisateur : il aide les journalistes à scénariser les séquences, c'est-à-dire, qu’il fait
en sorte qu’elles soient le plus attractif possible. Il décide de la coupe des plans, du rythme,
des valeurs de plans, du choix des musiques ou d’écrans partagés, etc. Il est donc le
« metteur en images ».

- Le producteur : il s’occupe de la gestion des finances, il est responsable de la finalité du
projet au niveau de la forme et du fond.

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- Les graphistes : ils enrichissent le contenu et le propos des journalistes à l’aide d’images
en 2D ou en 3D.

Tous ces métiers nécessitent du matériel divers : ordinateurs performants, logiciels
modernes, caméras high tech, etc.

        En fin de journée, dans le processus de création de la bande antenne des Niouzz, en
salle de montage, l’équipe se rassemble pour le « Play out ». Le but est de regarder la
matière et vérifier le fil conducteur avant l’exportation (vérifier les lancements, les sujets,
mettre les sous-titres, etc.). Et l’éditeur dit aux journalistes ce qu’il faut corriger.

        Lorsque l’émission est terminée, elle est stockée sur un serveur. Mais cela n’est
évidemment pas simple ! Les moyens de stockage ont beaucoup évolué : il y a peu de
temps, tout était encore enregistré sur des cassettes. A présent, il n’y a plus de support, on
utilise des fichiers qui existent sous des centaines de formats différents. Chacun décide de
ce qu’il archive selon la valeur ou l’importance des documents. Ceux-ci pourront peut-être
être utilisés ou revendus dans les années à suivre. Les programmes sont conservés sur des
serveurs et il est donc possible de récupérer le fichier d’une séquence afin d’utiliser les
images, la bande son, etc. On peut également utiliser des séquences achetées ou reçues
(séquences toutes faites ou rushs, c'est-à-dire des images filmées mais pas encore montées,
etc.) via des échanges internationaux (abonnements dans des agences de presse, échanges
entre télévisions européennes publiques, etc.). Il faut évidemment vérifier l’origine des
séquences et les droits dont on dispose.

        Le budget alloué à la production des Niouzz est de 1 100 000 euros par saison.
Cela inclut le salaire du personnel, l’amortissement du matériel (caméras, frais externes
comme le carburant, les hôtels, les déplacements à l’étranger, l’achat de reportages, etc.).

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Chapitre 4 : Finance et comptabilité

Quels éléments le bilan de l’entreprise nous dévoile-t-il ? :

       Les immobilisations, les financements, les investissements, les cautionnements et
les créances pour le bilan. On peut aussi s'apercevoir qu'une grande partie est déjà amortie.
Pour le compte de résultats, il nous annonce plutôt les résultats comme son titre l'avance;
avec différentes catégories comme l'exploitation ou le financier et ceux-ci eux-mêmes
divisés par les charges et les produits.

Chiffre d’affaires des 5 dernières années :
2012 - 88.269.750,54 €
2011 - 87.090.049,23 €
2010 - 84.100.949,00 €
2009 - 83.176.154,00 €
2008 - 96.901.853,00 €

Bénéfice (ou perte) des 5 dernières années :
2012 - perte de 2.998.855,69 €
2011 - perte de 3.681.584,20 €
2010 - bénéfice de 8.414.764 €
2009 - perte de 1.151.806,00 €
2008 - perte de 636.555,00 €

Moyens de financement :
       La RTBF étant une entreprise publique autonome, son pouvoir subsidiant est donc
la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Nature des investissements récents à venir :

        La RTBF n’a pas vraiment de projets d’investissements concrets à venir mis à part
le fait de rester le plus possible « connecté » au Web ainsi que d'investir dans des bâtiments
de plus en plus écologiques. Elle va donc devoir s’adapter à l’évolution technologique.

        Mais qu’est-ce qui empêche la RTBF d’investir dans plus de chaînes de télévision,
de radios, d’émissions, … ? Le manque d’argent évidemment ! Chaque secteur de
« production » a un budget qu’il doit respecter.

Chapitre 5 : Commerce
        La publicité à la télévision est apparue en 1989. Elle est maintenant présente dans
tous les domaines, que ce soit au niveau des émissions de télévision, des différentes radios
ou sur le Web (site internet de la RTBF, les réseaux sociaux, …).

        L’implantation du bâtiment à Liège est aussi, d’un certain point de vue, un moyen
de publicité. La population ressent la présence de la RTBF partout (le web, télé, radio, …)
et elle peut donc facilement rentrer en contact avec celle-ci grâce à sa proximité et sa
visibilité.

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Publicités d’émissions de la RTBF :

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Qui sont les clients de l’entreprise ? :
       - Nous en tant que téléspectateurs/auditeurs : enfants, adolescents, adultes et seniors,
chacun y trouve son compte. De part le fait que la RTBF soit une entreprise publique qui
appartient à l’Etat, la « contrainte » est de produire des émissions qui « plaisent à tout le
monde ».
       - Nous en tant qu’internautes : il s’agit d’une partie moins importante des clients
par rapport aux téléspectateurs/auditeurs car, même si la plupart des gens ont un accès
Internet, il n’y a pour le moment qu’une petite partie des clients qui interagissent sur le
web (bien que les chiffres évoluent de jours en jours).
       - D’autres entreprises : grâce au rachat de programmes tournés/enregistrés et
archivés au préalable.

Etudes de marché en cours :
       Afin de s’adapter à la demande du public, la RTBF doit tenir compte de caractères :
- quantitatifs : l’audience qu’elle réalise (elle est calculée par le CIM, une entreprise
indépendante et neutre qui mesure la totalité de l’audience belge) et la durée de
consommation.
- qualitatifs : toucher une grande variété de public ; pour ce faire, il faut donc connaître les
clients (métiers (et      revenus),   origine des     personnes,    occupations,   localisation
géographique, …).

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Dimension du marché (pour les Niouzz) :
       Le public cible est l’ensemble des enfants de 8 à 12 ans, ce qui représente moins de
200 000 individus (en Belgique). De cet ensemble, 10% seulement font partie des
téléspectateurs des Niouzz. La concurrence est constituée de toutes les chaînes télévisuelles
qui proposent des programmes pour enfants. Le « classement » étant : 1. Nickelodeon
(40% des parts du marché) 2. TF1 (14%) 3. RTBF => OufTivi (10%) 4. Autre (Disney
Channel, Club RTL, etc.).
Mais la concurrence est aussi présente sous d’autres formes : les jeux et consoles vidéo, les
chaînes thématiques, ainsi que les Smartphones / tablettes.

Technique de vente (pour la partie jeunesse de la RTBF) :
       Une technique de vente est de faire de plusieurs programmes, potentiellement tous
de marques différentes, une seule et unique marque qui regroupe toute l’offre jeunesse :
OufTivi. Autour de cette même marque se créent des personnages, des univers, … qui
intéressent les enfants. De plus, l’équipe des Niouzz se déplace chaque semaine à la
rencontre de son public. Par an, environ 1 000 enfants sont interpellés et passent à la
télévision.

Département marketing :
       Il s’occupe de l’évolution du logo qui « s’adapte » en fonction des saisons, des
festivités, des événements exceptionnels, etc. Le département crée aussi des outils de
communication (T-shirts, autocollants, etc.) qui plongent les enfants dans l’univers de leurs
dessins animés préférés. D’autres groupes, comme Studio 100 ou encore Disney poussent
cet univers immersif encore plus loin en rendant réels leurs personnages, en leur consacrant
des parcs d’attraction, etc. (Ploperdeploperdeplop !).

Objectifs actuels :
       Arriver à s’adapter aux attentes du public et à respecter la grammaire télévisuelle
propre à chacun. En d’autres termes, en adaptant le découpage des séquences, la rapidité, le
contenu des plans, etc. au public ciblé.

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Chapitre 6 : Les ressources humaines

Organigramme :

Personnel :
       Etant donné la dimension de l’entreprise et le nombre de sous-traitants travaillant
pour la RTBF, nous nous sommes concentrées sur le nombre d’employés nécessaires à la
production de l’émission les « Niouzz » ; ce point est abordé au chapitre 3 (La production).
La répartition du temps de travail diffère en fonction du métier exercé, mais les horaires de
travail sont la plupart du temps des temps plein en horaire de journée (8-17h).

Recrutement :
       La RTBF est composée d’une multitude de professions différentes. C’est la
direction des ressources humaines qui fait le point sur les profils recherchés. Certains
métiers sont fort demandés, (les journalistes, …) mais il y en a d’autres dans lesquels on
investit de moins en moins car ce sont des métiers qui tentent à disparaître (illustrateur
sonore, preneur de son, etc.). De temps en temps, des examens sont organisés afin
d’embaucher ou de faire des réserves de recrutement. En interne, il existe aussi la « RTBF
Académie » qui propose des formations afin de se spécialiser dans certains nouveaux
domaines pour pouvoir suivre les nouvelles technologies.

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Chapitre 7 : Développement durable

        La RTBF s’inscrit dans le développement durable. L’entreprise investit dans de
nouveaux bâtiments plus écologiques et mieux conçus : mieux isolés, moins énergivores,
etc. Le nouveau bâtiment dont elle dispose à Liège (Média Rives) a d’ailleurs été conçu de
la sorte. Ce bâtiment dispose tout d’abord d’une chaudière dite “high-tech” qui repose sur
le principe de géothermie ainsi que d’un parc automobile abritant des voitures/vélos
électriques et des voitures hybrides. L’eau qui sert au fonctionnement des douches, éviers,
toilettes et autres provient de la récupération d’eau de pluie provenant du toit. Si un jour,
vous vous rendez dans les locaux de la RTBF, vous remarquerez également qu’il n’y a pas
d'interrupteur. Chaque pièce est munie de capteurs de mouvements qui allument la pièce
uniquement quand c’est nécessaire. Pour que l’entreprise continue à évoluer
écologiquement, il existe des groupes de réflexion inter- et intranet où chacun peut donner
des idées s’il trouve une façon de rendre la société plus écologique.

Chapitre 8 : Questions libres
Les difficultés de l’entreprise :
       Il faut être à l’écoute et rester en contact avec le public pour savoir répondre aux
        attentes de celui-ci afin de réaliser une réelle plus-value.

       Notre société est devenue individualiste. C'est-à-dire que chacun veut pouvoir
        regarder ce qu’il souhaite quand il le souhaite ! Par le passé, la télévision était
        « linéaire », chacun regardait ses programmes en fonction de la programmation et
        chacun en parlait le lendemain avec ses proches, cela créait des liens sociaux.
        Dorénavant, c’est la télévision qui doit adapter sa grille de programmation aux
        circonstances (exemple : en été, lorsqu’il fait beau, l’audience diminue et la
        programmation de certaines émissions est donc faite en fonction de l’horaire du
        public). Il faut donc aussi que les programmes soient disponibles via le web/les
        réseaux sociaux (souvent sous des formats plus courts), la télé à la demande, télénet,
        belgacom, etc.

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    De plus, le public demande des programmes individualisés. L’offre est alors de plus
    en plus segmentée et il faut pouvoir répondre à celle-ci en créant plus de chaînes de
    radio (cinq actuellement) et de télévision (quatre) sur lesquelles la RTBF augmente
    ses audiences en touchant un large public.

   Le public veut pouvoir regarder des programmes sur n’importe quels écrans (écrans
    de haute qualité d’image et de son ou écrans de qualité plus médiocre). La RTBF
    doit donc proposer des formats différents car la qualité doit être au rendez-vous !

   La concurrence évolue et est mondiale. Chacun peut créer des contenus
    audiovisuels et se procurer ce qu’il souhaite là où cela se trouve. La RTBF doit
    donc sans cesse créer des contenus originaux. Les acheter et les diffuser ne suffit
    plus car ils se trouvent déjà sur le web parfois moins chers et plus rapide d’accès
    « à la source ».

   Et enfin, un des gros défis, est l’évolution technologique qu’il faut suivre sans
    cesse !

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Conclusion

Nos impressions :

SOPHIE :

       Nous avions choisi la RTBF car l’entreprise nous intéressait réellement et, en plus,
la visite était vraiment impressionnante ! Nous en avons appris beaucoup et nous avons
souvent été étonnées de l’ampleur du travail et du bâtiment. Nous avons été très bien
accueillies ! A chaque endroit où nous passions, les personnes présentes nous expliquaient
leur travail (en passant du producteur des Niouzz, des graphistes et monteurs à l’animateur
radio, Michel Vincent). Une des étapes de la visite qui m’a vraiment plu était d’ailleurs la
visite du studio de la radio Vivacité. En effet, lors du passage d’une séquence
préenregistrée, ils nous expliquaient le déroulement de la journée puis, presque sans
prévenir et tout naturellement, ils ont repris le direct en notre présence.

       Par la suite, le travail pour tout retranscrire était par contre un peu moins amusant
(il faut bien l’avouer !). Cela nous a vraiment pris beaucoup de temps, mais grâce à
Stéphane, que nous remercions énormément, nous avions toutes les informations qu’il nous
fallait (et même plus !).

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Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF)
                                        15 janvier 2014

       Ainsi, travailler à la RTBF me plairait donc vraiment ! Tout d’abord, l’ambiance
semble géniale et ensuite, en entendant Stéphane parler de son expérience dans l’entreprise,
qui ne voudrait pas en faire partie ? Le métier de producteur m’intéresserait ; le producteur
a une certaine liberté dans son travail (point de vue artistique, innovation, recherche
d’idées de programmes, etc.) mais, bien sûr, tout en respectant son budget. Cela doit être
un beau challenge ! Et puis …, c’est « le boss » d’une équipe (Hugo ? Non, lui c’est
Stéphane !). Sans oublier le nombre de voyages que l’on réalise (sans blague ! Boire un
verre avec Clint Eastwood à Cannes, c’est tentant !).
       Mais évidemment, tout chouette métier demande des études : études universitaires
en communication, journalisme, etc. Dur ! Dur !

LOUISE :
       La visite des locaux de la RTBF m’a encore plus impressionnée que prévu ! Je me
doutais bien sûr que derrière cette grande entreprise se cachait énormément de travail mais
j’étais à mille lieues d'imaginer que le processus de création se déroulait de la sorte. J’ai
donc été fortement étonnée par diverses choses lors de cette visite (mais dans le bon sens,
rassurez-vous !). La RTBF m’est également apparue comme une espèce de grande famille.
Tout le monde travaille sérieusement dans une ambiance (plus ou moins) décontractée.
Nous avons été reçues par des personnes pleines d’énergie ayant un grand sourire aux
lèvres (c’est qu’ils ont la banane ces gens là !). Contrairement à ce que l’on pourrait croire,
ils ne nous ont pas du tout donné l’impression d’être de simples étudiantes qui sont là pour
un « bête » projet scolaire mais bien pour deux jeunes filles qui s'intéressent à leur travail
et avec qui ils ont passé un bon moment.
       L’endroit qui m’a le plus impressionné est le noyau du bâtiment, le Studio 40.
Qu’est-ce que cet endroit peut paraître petit et sombre (bien que le plafond se trouve à
quatorze mètres de haut !). Difficile de s’imaginer que, quelques jours plus tôt, les quatre
fauteuils rouges de l’émission « The Voice Belgique » se trouvaient là …

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Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF)
                                        15 janvier 2014

       En conclusion, cela me plairait évidemment beaucoup de travailler dans cette
entreprise. Aimant énormément le théâtre, j’apprécierai très fort d’être présentatrice
d’émissions « ludiques » programmées en soirée, de jeux télévisés, etc. Mais mon côté
journaliste en herbe m’enverrait bien vers le journalisme « de terrain » (pour couvrir
l’information) et ferait éventuellement de moi la « Claire Chazal » de la RTBF ! Le seul
souci étant que pour faire ces métiers forts convoités, un parcours universitaire ainsi qu’un
« strict » recrutement sont de mise !

       Nous remercions énormément Stéphane Delhougne et ses collègues pour le
temps qu’ils nous ont accordé et pour avoir répondu à toutes nos questions aussi
précisément.

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Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF)
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Bibliographie :
- Le site de la RTBF : http://www.rtbf.be
- Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Radio-
t%C3%A9l%C3%A9vision_belge_de_la_Communaut%C3%A9_fran%C3%A7aise
- Stéphane Delhougne : producteur à la RTBF.

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