RAPPORT D'ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2017 - Chelles
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Sommaire Note synthétique .................................................................................. page 3 Données chiffrées : Données de synthèse : rétroprospective des grandes masses de la section de fonctionnement ............................................................................................... page 10 Eléments caractéristiques de la fiscalité locale................................................ page 11 Eléments caractéristiques de la dette.............................................................. page 12 Programmation pluriannuelle des investissements .......................................... page 13 Données relatives aux ressources humaines .................................................. page 14 2
Rapport d’Orientations Budgétaires 2017 Préambule Conformément à la loi NOTRe et ses textes d’applications, ce rapport a pour vocation de présenter les grandes tendances structurant le budget de la commune de Chelles, à l’appui des éléments qui permettent d’en saisir les contextes et les dynamiques dans lesquels il s’inscrit. Parmi ces éléments traditionnellement présents, un développement supplémentaire est proposé pour préciser les données relatives aux ressources humaines. I - L’environnement macro-économique et les perspectives 2017 1) Contexte économique international Dans ses « Perspectives de l’économie mondiale », le FMI a ramené ses prévisions de croissance à un niveau de 3,4%, très légèrement supérieur à la quasi-totalité des autres organismes (OCDE, Commission Européenne…) qui s’accorderaient sur une valeur de 3,2%. Ainsi selon l’OCDE, la croissance des plus importantes économies avancées sera ralentie, voire « atone ». Aux États-Unis, où la forte progression de la consommation et de l’emploi est neutralisée par l’atonie de l’investissement, la croissance s’établira, d’après les estimations, à 1.4 % cette année et à 2.1 % en 2017. La croissance de la zone euro devrait atteindre 1.5 % en 2016 (contre une prévision initiale de 2,1%) et 1.4 % en 2017. Comme le souligne le FMI, l’issue du référendum sur le Brexit accentue fortement l’incertitude économique, politique et institutionnelle, ce qui devrait avoir des répercussions macroéconomiques négatives, notamment dans les pays européens avancés Dans cette tendance européenne, l’Allemagne devrait se situer à 1.8 % en 2016 et à 1.5 % en 2017 et, la France à 1,3% en 2016 et 2017. 3
2) Contexte économique national retenu au sein du Projet de Loi de Finances (PLF) Les hypothèses économiques contenues dans le projet de Loi de Finances élaboré par le Gouvernement font état pour 2017 : - D’un Produit Intérieur Brut qui pourrait se situer à + 1,5 % en 2017, - D‘une inflation hors tabac qui devrait se situer autour de + 0,8% (avec une prévision de 0,1% pour l’année 2016) - D’un déficit prévu d’être ramené sous les 3% du PIB en 2017. Si la prévision d’inflation est appréciée comme raisonnable par le Haut Conseil des Finances Publiques, son avis rendu le 29 septembre dernier pointe cependant dans des termes assez sévères le caractère (trop) favorable et donc incertain de l’ensemble des autres hypothèses retenues, permettant d’afficher in fine une prévision de déficit public sous les 3% du PIB. Il indique ainsi, en synthèse, que le scenario global porté par le PLF 2017 « tend à s’écarter du principe de prudence qui permet au mieux le respect des objectifs et des engagements pris en matière de finances publiques ». 3) Les principales mesures concernant les Collectivités prévues dans le Projet de Loi de Finances 2017 La Contribution au Redressement des Finances Publiques (CRFP) se poursuivra avec cependant une « baisse de la baisse » initialement prévue. Elle sera donc réduite de moitié en 2017 pour les collectivités du « bloc local », soit une réduction de 1,03 milliard en 2017 contre 2 milliards les années précédentes. La réforme de la DGF est reportée à une loi de financement spécifique, le PLF abrogeant purement et simplement l'article 150 de la loi de finances pour 2016 qui détaillait les modalités de la réforme qui auraient dû s'appliquer au 1er janvier 2017. Il est envisagé un projet de loi de financement des collectivités territoriales pour 2018, qui serait débattu à l'automne 2017. Les systèmes de péréquation évoluent de façon différente : - « Gel » de la péréquation horizontale, avec une enveloppe globale du FPIC en 2017 à hauteur de 1 milliard d’euros, car les effets cumulé de la baisse des dotations de l’Etat, des implications financières liées aux évolutions des périmètres sur la répartition du fonds (qui affectent tant les contributeurs que les bénéficiaires) rend difficile une progression de ce fonds. - Progression des dotations de péréquation verticale de 317 millions d’euros dont 180 millions pour la dotation de solidarité urbaine (DSU), à côté d’une dotation nationale de péréquation (DNP) maintenue à son niveau de 2016. A noter cependant que : La notion de progression de la péréquation dite « verticale » est toute relative car les fonds complémentaires versés au bénéfice de la DSU seront pris sur les variables d’ajustement (-22 %). A ce titre, de nombreuses inconnues demeurent sur les modalités d’utilisation de ces variables. L’augmentation de la DSU profitera de façon plus homogène à un nombre restreint de communes (avec 668 communes de + de 10 000 habitants bénéficiaires contre 751 en 4
2016), dont le « classement » prendra en compte de façon plus importante le critère revenu par habitant (de 10 à 25%) que le critère potentiel financier (de 45 à 30%). Le coefficient de revalorisation forfaitaire des bases fiscales a finalement été fixé à + 0,4% et sera corrélé pour les exercices suivants à la valeur réelle de l’inflation mesurée en N-1. II - La situation financière de la Ville de Chelles Le redressement de la situation financière est patent puisque nous avons constaté lors de l’approbation du dernier compte administratif que le niveau d’épargne nette est de nouveau positif avec + 200 000 €. Ce montant reste modeste, et s’il reste loin d’être garanti pour 2016 et sur les années suivantes, il constitue en soi, une « marge » qui est bien la marque d’une consolidation structurelle du budget de la Ville menée depuis le 2ème semestre 2014. Cependant l’augmentation des charges liées non à la gestion propre de la Ville de Chelles mais à l’application de dispositions nationales (augmentation du point d’indice, mesures catégorielles, augmentation des cotisations sociales,…), ainsi que la baisse encore significative de la dotation forfaitaire de la DGF, fragilisent l’usage nécessaire de ces marges en faveur de l’entretien ou de la construction des équipements nécessaires à la population chelloise, ainsi qu’à l’ambition de services à la population du projet « Chelles 2020 ». Notre trajectoire budgétaire, malgré les efforts importants de chaque secteur dans la rationalisation de ses actions, la recherche de l’efficience de la dépense, la recherche des financements, pourrait donc laisser apparaître une période d’épargne nette négative à court terme. Cette tendance reste cependant circonscrite sur un temps court, et s’inscrit bien structurellement dans un retour à des valeurs positives au terme des trois prochains exercices. Il faut comprendre qu’après avoir réussi à rétablir dans un délai très court la solvabilité et la crédibilité de notre commune, l’arbitrage assumé d’une dégradation relative de notre niveau d’épargne nette n’est potentiellement envisagé que sous les seules conditions : - qu’elle soit circonscrite à son plus faible niveau possible, - qu’elle ne soit pas installée dans une trajectoire continue. Enfin, il faut noter que le budget sera proposé dans un cadre qui ne tient pas compte pour l’instant du périmètre de certaines compétences intercommunales qui feront retour à la commune pour l’exercice 2017, et pour lesquelles les Commissions Locales d’Evaluation des Charges Transférées (CLETC) sont au travail. Le principe de « neutralité budgétaire » accompagnant ces mesures, avec le transfert des charges et des produits concomitamment aux compétences reprises, nous amènera à procéder aux ajustements budgétaires nécessaires par voie de Décision Modificative traitant spécialement de ce sujet lors de l’exercice 2017. 1) Les éléments de cadrage de la section de fonctionnement 5
Grâce à la stabilisation structurelle des trajectoires budgétaires, l’évolution des dépenses et des recettes pourra donc permettre l’utilisation raisonnée de quelques marges de manœuvre. L’exécution budgétaire qui traduira la mise en œuvre des projets Chelles 2020 restera cependant sous vigilance en 2017. Les services tendront ainsi à préserver, chaque fois que cela sera sans conséquence sur le niveau de service validé, une partie des crédits ouverts. a) Les dépenses de fonctionnement Au bénéfice d’un allègement des charges financières et d’une stabilisation globale des autres postes, elles devraient pour leur total être en retrait par rapport à leur niveau 2016. Charges à caractère général Maintenues à leur niveau 2016 à périmètre constant, elles pourront connaître des évolutions à la hausse quand elles relèveront d’un secteur de service à la population dont le coût de revient (recettes d’exploitation – dépenses d’exploitation) n’en est pas (ou marginalement) affecté. Au sein de politiques publiques revisitées et conformes au projet Chelles 2020, cela permet la validation de pistes d’optimisation et de développement maitrisé, travaillées par les services municipaux et les élus de secteur. Par ailleurs, la renégociation « offensive » des contrats avec les prestataires d’énergie continue d’être menée pour dégager de nouvelles économies. Dépenses de personnel Toujours premier poste de dépenses de la collectivité (65% des dépenses), le chapitre 012 reste un des leviers principaux pour agir en masse sur le volume des dépenses de fonctionnement. L’évolution entre 2016 et 2017 profitera des résultats d’une gestion très rigoureuse pour l’exercice 2016, et s’appuiera sur les opportunités de rationalisation du fonctionnement des services, nourrie par un examen approfondi de gestion prospective des compétences et des effectifs mené depuis plusieurs mois. L’objectif 2017 de maintien global du volume financier ou de faible évolution de ce dernier intègrera cependant les besoins de renforcement des effectifs voués à la sécurité dans le contexte actuel qui nous oblige. Les intérêts de la dette seront diminués grâce à la stratégie de désendettement résolument engagée depuis 2015 et d’un marché de taux bas dont la commune profite d’autant plus que la qualité de sa signature s’est améliorée de façon significative (cf : annexe éléments caractéristiques de la dette). b) Les recettes de fonctionnement Au total, elles pourraient connaître une baisse supérieure à celles des dépenses de fonctionnement. Le volume des dotations restera affecté par une baisse à nouveau importante de la dotation forfaitaire au sein de la Dotation Globale de Fonctionnement. Même si son poids devrait reculer de moitié par rapport à la ponction initiale, cela représentera cependant une minoration de près de 600 000€. 6
Le bénéfice du Fonds de Péréquation Intercommunal (FPIC), après consultation de la Communauté d’Agglomération Paris Vallée de la Marne, est prévu à son niveau de 2016 pour un peu plus de 1,1 M€. En ce qui concerne les recettes fiscales, l’évolution des bases de l’exercice 2017 et leur revalorisation forfaitaire au sein de la LFI 2017 devrait pouvoir générer une augmentation de produit atteignant à peine 1%, correspondant environ à 300 000€ de produit supplémentaire. Les taux des impôts locaux pour 2017 seront une nouvelle fois maintenus au même niveau que les années précédentes. Enfin, l’optimisation des sources de recettes continuera d’avoir ses effets dans le courant de l’exercice 2017, comme par exemple : - l’accord trouvé avec le Conseil Départemental et son pendant espéré avec le Conseil Régional pour la mise à disposition des installations sportives de la Ville aux collèges et lycées, - la revalorisation des loyers du parc privé de la commune au regard de la rénovation qui est faite dans ces locaux. L’évolution des produits des services viendra en soutien d’une consolidation des équilibres, pour des hausses raisonnées et motivées. Ainsi, les conditions de stabilisation des épargnes restent conservées, et cela même si ponctuellement ces dernières pourraient être temporairement être « mises à contribution ». Dans un contexte national d’évolution à la baisse des capacités d’autofinancement des collectivités territoriales, cette tendance pour la Ville de Chelles reste donc dans une norme acceptable, et supportable, puisqu’elle sera limitée dans le temps. 2) Les éléments de cadrage de la section d’Investissement En son sein, le remboursement du capital de la dette restera une contrainte dont le montant est cependant enfin stabilisé. Ainsi, sur l’exercice 2016 le solde « capital d’emprunt nouveau contracté - remboursement de l’annuité en capital » sera proche de zéro, confirmant une baisse de l’endettement dont le niveau d’encours sera passé de 74 M€ à moins de 68 M€ au 31/12/2016. Parmi les engagements pris, les principales dépenses d’équipement seront fléchées une nouvelle fois dans les domaines de l’éducation et de la sécurité des chellois. Ainsi, le financement de la 3ème tranche de l’Ecole Pasteur, l’abondement du financement du nouveau groupe scolaire Place des martyrs de Chateaubriand et de la rénovation thermique du groupe scolaire des Aulnes sont prévus. L’entretien et la rénovation des équipements existants, cibleront les priorités identifiées par les élus. Les axes de priorités d’un arbitrage qui devrait se faire dans une enveloppe d’au moins 4 M€ seront les suivants : - la mise en sécurité des bâtiments, dont en particulier les points ciblés en concertation avec la Police Nationale et l’Education Nationale pour le renforcement de la protection anti-terroriste, évalués entre 600 000 et 900 000€€. Cet effort sera aussi accompagné du déploiement anticipé d’une grande partie des caméras de vidéoprotection 7
positionnées à l’entrée des bâtiments scolaires qui avaient initialement été prévu en 2018 et 2019 - la concentration sur un ou quelques sites pour favoriser les effets d’amélioration des performances énergétiques qui produisent des effets de retour sur investissement par une baisse des coûts de consommation. Par ailleurs, la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et leur adaptation aux normes règlementaires est retenu au sein d’un volet 2016 de l’Ad’AP dont le volume maximum est estimé à un peu plus de 400 000€. L’arbitrage des autres projets de dépenses sera directement lié à la capacité de financement dont la Ville pourra disposer. L’autofinancement Après avoir retrouvé structurellement des trajectoires garantes d’une épargne nette sur le mandat, l’exercice 2017 pourra bénéficier au mieux des sources de financement propre à la section d’investissement, dont un montant de FCTVA de plus d’1,1 M€. Les subventions et les participations des partenaires financeurs. Les concours financiers liés aux équipements projetés seront recherchés pour leur plus haut niveau possible. A ce sujet, la signature de la convention d’appui financier reconnaissant Chelles comme l’un des « 500 territoires à énergie positive » devrait pouvoir permettre d’abonder pour près d’1,3 M€ le budget de la commune de Chelles, pour financer un montant prévu de près de 2 M€ TTC d’actions prévues conventionnellement. Ces montants seront phasés en inscription sur les exercices 2017 et 2018. L’accompagnement en cours de négociation auprès de la Société du Grand Paris devrait permettre de bénéficier de près de 1,5 M€ d’ici 2022, dont vraisemblablement un peu plus de 1 M€ d’ici fin 2017 pour faire face au remplacement des équipements sportifs affectés par les travaux, de façon définitive (lieu de vie pétanque et installations saut à la perche couvertes) ou provisoire (plateau multisport). Enfin, les dossiers d’éligibilité à une nouvelle enveloppe de 600 M€ devant être mise à disposition des collectivités pour soutenir l’investissement local seront transmis au Préfet, en espérant que le cas de la Ville de Chelles soit examiné dans des conditions plus sérieuses que précédemment. Pour les équipements scolaires projetés, les financements des partenaires « habituels » resteront faibles car à priori « non éligibles ». Ces derniers, au sein de ressources qui sont aussi sous contraintes, redéfinissent les modes de contractualisation de leur soutien. Plus particulièrement, la CA PVM est attendue comme pilote du dispositif du Contrat Départemental, dont le montant pour les 3 prochaines années se profile à hauteur de 10 M€ ; A cet effet la commune de Chelles a déjà communiqué une dizaine de projets subventionnables pour un accompagnement espéré entre 1,5 M€ et 2 M€. Il est aujourd’hui peu probable qu’un soutien sur ressources propres (fonds de concours) de la CA PVM soit envisageable. L’Emprunt Le recours à un volume d’emprunt nouveau pour 2017 sera reconduit avec l’objectif toujours affirmé d’un désendettement au terme du mandat. 8
Cependant, les financements nécessaires à la construction du groupe scolaire de centre-ville vont nous amener sur les 2 prochaines années à avoir un solde d’encours de dette qui va temporairement augmenter, tout en restant bien en dessous du stock de plus de 74 M€ de la mandature précédente. L’inscription d’emprunts nouveaux pour 2017 pourrait ainsi se situer autour de 4 M€ au sein de programme de financement « à taux bonifiés » (Prêt Croissance Verte sur enveloppe BEI, Prêt à Taux Zéro…), chaque fois que cela sera possible (cf : annexe éléments caractéristiques de la dette).. 9
Données de synthèse : Rétroprospective des grandes masses de fonctionnement 10
Eléments caractéristiques de la fiscalité locale variation Bases Taux appliqués par Produit voté par le Variation entre produits Bases prévisionnelles Variation de taux entre Contributions prévisionnelles 2016/ décision du Conseil Conseil Municipal en réel 2015 et produit notifiées 2016 2015 et 2016 bases taxées 2015 Municipal 2016 voté 2016 Taxe d'habitation 72 289 000 € 1,72% 19,90% 0,00% 14 385 511 € 1,72% Taxe foncière sur les 64 658 000 € 1,32% 24,35% 0,00% 15 744 223 € 1,32% propriétés bâties Taxe foncière sur les 141 000 € -0,98% 86,12% 0,00% 121 429 € -0,98% propriétés non bâties TOTAL 137 088 000 € 1,53% 30 251 163 € 1,50% 11
Eléments caractéristiques de la dette Capital restant dû (CRD) au 26/10/2016 Taux moyen (ExEx,Annuel) Durée de vie résiduelle Durée de vie moyenne 67 193 801 € 3,02% 13 a ns 7 a ns et 1 moi s Dette par type de risque Type Encours % d'exposition Taux moyen (ExEx,Annuel) Fi xe 43 593 318 € 64,88% 3,99% Fi xe à pha s e 3 533 023 € 5,26% 0,76% Va ri a bl e 18 241 819 € 27,15% 1,11% Li vret A 814 125 € 1,21% 1,75% Ba rri ère 1 011 517 € 1,51% 4,54% Ensemble des risques 67 193 801 € 100,00% 3,02% Dette par prêteur Prêteur CRD % du CRD SFIL CAFFIL 29 055 205 € 43,24% CREDIT FONCIER DE FRANCE 9 576 181 € 14,25% CAISSE D'EPARGNE 9 056 383 € 13,48% CACIB ex BFT CREDIT AGRICOLE 5 542 010 € 8,25% CREDIT MUTUEL 5 525 426 € 8,22% Autres prêteurs 8 438 597 € 12,56% Ensemble des prêteurs 67 193 801 € 100,00% 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la Chelles de la strate strate strate strate strate strate strate strate strate Annuité en euros / habitant 131,78 153,00 136,86 158,00 144,47 159,40 147,66 ND 147,49 ND 144,35 ND 139,19 ND 140,77 ND 144,94 ND Encours de dette / Recettes 121,58 83,03 122,44 84,90 118,58 85,07 112,85 ND 114,07 ND 121,91 ND 121,06 ND 118,66 ND 116,42 ND de fonctionnement (en %) Encours de dette en euros / 1 382,31 1 238,00 1 399,96 1 282,00 1 391,42 1 321,93 1 289,45 ND 1 274,26 ND 1 347,45 ND 1 343,69 ND 1 326,80 ND 1 309,91 ND habitant Ratio de désendettement (en 13,56 7,20 16,24 7,72 15,50 8,93 11,85 ND 12,37 ND 14,18 ND 13,90 ND 12,59 ND 11,64 ND années) 12
Inscriptions Pluriannuelles d’investissement PRINCIPAUX PROGRAMMES D'INVESTISSEMENT PROJETES 2016 2017 2018 2019 2020 Lise London (dernière tranche) 500 000 Construction Groupe scolaire"Place des m artyrs de 1 200 000 4 000 000 3 300 000 chateaubriant" Groupe scolaire Les Aulnes Rénovation therm ique pilote 614 000 1 400 000 Réhabilitation Groupe scolaire Pasteur 320 000 300 000 Program m e "école num érique", équipem ents des classes 102 000 217 000 217 000 élém entaires construction gym nase du futur collège 4 000 000 Program m e d'équipem ent sécurité vidéo 665 000 250 000 250 000 250 000 dépenses récurrentes (rem placem ent) cam éras de vidéo 205 000 415 000 protectionrem placem ent Installation poste de Police m unicipale Coudreaux 364 000 Reconfiguration et em bellissem ent entrée parc du souvenir côté 300 000 300 000 300 000 300 000 avenue résistance (1ère tranche) Reconfiguration équipem ents connexes stade Duport (1ère 715 000 tranche) Interventions foncières Ville de Chelles 300 000 Réhabilitation Musée Bonno 50 000 550 000 300 000 Participation ville aux am énagem ents pôle Médiathèque 752 000 Dépenses récurrentes - interventions travaux sur patrim oine et 4 600 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 acquisitions de m obiliers et m atériels Travaux et acquisitions m atériels du program m e "Transition 1 000 000 700 000 660 000 Energétique" 2017/2020 PAVE 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 Ad'AP 175 212 417 186 210 624 329 772 361 362 Participation am énagem ent Liaison sud (convention avec le 350 000 Conseil Général) 13
Données relatives aux ressources humaines LA STRUCTURE DES EFFECTIFS La répartition de l’effectif sur emploi permanent par catégorie et par statut % DE L'EFFECTIF CATÉGORIES CONTRACTUELS FONCTIONNAIRES PAR CATÉGORIE HIÉRARCHIQUES HIÉRARCHIQUE A 2% 5% 7% B 2% 11% 13% C 7% 73% 80% % DE L'EFFECTIF PAR 11% 89% 100% STATUT LES DÉPENSES DE PERSONNEL 2016 Dépenses de rémunération : (titulaires, non titulaires, contrats aidés, Nbi, Sft, Ir) : 22 998 509, 85€ Cotisations sociales : 11 236 186, 75€ Autres dépenses : 275 771, 78€ Total : 34 510 468,38€ 14
LA POLITIQUE DE REMUNERATION DE LA COLLECTIVITE Rémunération des personnels par typologie (hors cotisations sociales et médecine du travail) 23 264 408,65 100,00% Dont : éléments principaux constitutifs des 20 154 505,85 86,63% rémunérations Régime indemnitaire 2 519 534,28 10,83% Heures supplémentaires 503 229,72 2,16% Avantages en nature 87 138,80 0,37% Le nouveau dispositif indemnitaire de référence « Régime indemnitaire tenant compte des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel » (RIFSEEP) », impliquera pour la collectivité de revoir la politique de rémunération qui se substituera au système actuel de primes. La collectivité mettra en œuvre ce nouveau dispositif dès publication de l’ensemble des arrêtés. LA DURÉE EFFECTIVE DU TRAVAIL DANS LA COMMUNE L’année 2016 a été marquée par la refonte de l’organisation des jours de congés et autorisations d’absences alloués au personnel. La réflexion a été ainsi menée, tenant compte des observations de la cour des comptes dans son rapport du 31 octobre 2014 et en coordination avec les organisations syndicales. Le projet visait un double objectif : - améliorer l’écart entre la durée annuelle légale du travail et celle appliquée au personnel de la ville de Chelles - accroitre le temps de travail des agents au service des administrés Le temps de travail effectif en 2016 s’élevait à 1540 heures annuelles. 15
L’ÉVOLUTION PRÉVISIONNELLE DE LA STRUCTURE DES EFFECTIFS ET DES DÉPENSES DE PERSONNEL Au 13 décembre 2016 Emplois pourvus en ETP Titulaires Non titulaires Total Filière administrative 18 15 33 Filière technique 4 1 5 Filière sociale 0 0 0 A Filière sportive 0 0 0 Filière culturelle 2 0 2 Filière police municipale 1 0 1 Filière médico-sociale 4 0,7 4,7 Total 29 16,7 45,7 Filière administrative 33 5 38 Filière technique 13 1 14 Filière sociale 12 0 12 B Filière sportive 6 0 6 Filière animation 16 0 16 Filière culturelle 3 6 9 Filière police municipale 4 0 4 Total 87 12 99 Filière administrative 86 4 90 Filière technique 271 29,8 300,8 Filière sociale 28 0 28 Filière sportive 0 0 0 C Filière animation 92 21 113 Filière culturelle 2 0 2 Filière police municipale 30 0 30 Filière médico-sociale 32,5 0 32,5 Total 541,5 54,8 596,3 Emplois fonctionnels 4 0 4 Collaborateurs de cabinet 0 3 3 4 3 Sur la base du plan pluriannuel sur 3 ans de suivi des effectifs établi en 2016 et dans une continuité avec les stratégies mises en place en 2016 des arbitrages seront rendus à chaque départ. Certains ont déjà été posés dans le sens d’une suppression de poste pour les quelques départs en retraite, les mutations et les départs en congé de disponibilité qui ont été d’ores et déjà confirmés en 2017. D’autres départs sont l’occasion de remaniements en termes d’organisation des services et de reconfiguration des postes. Par ailleurs, les postes vacants seront réservés prioritairement aux agents en redéploiement ou ouverts de manière privilégiée à la mobilité interne et ce, dans la continuité des actions menées en 2016. 16
A ce titre, 3 agents du CCAS en situation de surnombre pourraient être redéployés sur la Ville au gré des vacances de poste correspondant à la qualification de ces agents. LA DÉMARCHE DE GESTION PRÉVISIONNELLE DES EMPLOIS ET DES COMPÉTENCES Enjeux et contexte : Le double objectif de modernisation du service public local et de maîtrise de la masse salariale conduit la DRH à dépasser la logique statutaire de la fonction publique pour développer une politique visant à prioriser l’adaptabilité et le maintien de l’employabilité des agents. D’autant que démographiquement, les effectifs de la commune connaissent actuellement un vieillissement significatif : l’âge moyen des agents s’élève à 45 ans en 2016 et près de 36 % ont plus de 50 ans. Ces tendances amplifient la nécessité d’anticiper les situations d’usure professionnelle, de préparer les fins de carrière et le remplacement des agents. La démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des effectifs se doit d’intégrer l’ensemble des enjeux évoqués ci-dessus pour optimiser la gestion des ressources humaines au sein de la collectivité. On peut ainsi attendre de la démarche de GPEC : Une articulation de la logique statutaire et de la « logique métiers » ; Un questionnement sur l’évolution des métiers et des activités de la collectivité ; L’amélioration de la qualité des prestations rendues par la professionnalisation des agents ; La clarification des missions et la valorisation des contributions des agents ; L’impulsion d’un dialogue régulier avec les agents, les services, les partenaires sociaux ; La proposition aux agents d’un cadre d’évolution professionnelle ; Un renforcement du dialogue avec les directions opérationnelles permettant leur meilleure implication. Ainsi définie, la démarche de GPEC constitue une stratégie qui se répercute sur l’ensemble de la politique RH, et impacte tant les questions d’emploi (recrutement, mobilité, formation), que des domaines plus larges (rémunération, conditions de travail, etc.). Les stratégies d’emploi : recrutement, formation, mobilité L’enjeu essentiel est de travailler avec les services opérationnels à l’articulation de leurs besoins et des ressources détenues par leurs collaborateurs. Recrutement et suivi des arrivées et départs : La politique de recrutement de la Ville intègre la dimension GPEC par un arbitrage constant afin de garantir un équilibre entre : mobilité en interne d’un agent dont les compétences avérées ou le potentiel d’évolution permettront à terme une maîtrise du poste ; recrutement en externe. 17
Chaque décision de recrutement s’accompagne d’une analyse fine des besoins de la collectivité, des enjeux particuliers du poste, et du profil de remplacement. Elle est l’occasion d’une actualisation de la fiche de poste, permettant ainsi de faire évoluer le profil du poste en lien avec l’évolution des besoins. Cette décision est collégiale (Commission technique de recrutement notamment) et peut conduire au cas par cas au choix de ne pas renouveler l’ensemble des postes qui deviennent vacants, par souci de maîtrise de la masse salariale. Le niveau d’exigence a par ailleurs été renforcé avec l’élaboration et la passation de tests de recrutement validant à la fois un niveau d’expertise métier et de formation générale pour les agents de catégorie C, et notamment les animateurs périscolaires. Une campagne de recrutement en juin 2016 pour pourvoir 6 emplois d’animateurs a été l’occasion de les mettre en pratique. Au plan macro, l’anticipation des sorties de l’effectif relève principalement des départs en retraite, et par conséquent d’une analyse de la pyramide des âges, même si les décisions de départ se prennent de plus en plus tardivement. Ainsi, un plan pluriannuel sur 3 ans a été établi sur la base des projections de départs en retraite des agents à l’âge de 62 ans, précisant les cas de non remplacements éventuels ou de transformations du poste. Formation et développement des compétences : Dans un contexte de complète réorganisation des services opérée en septembre 2015, et de mise en œuvre du Projet Chelles 2020, un ambitieux projet pluriannuel de renforcement des compétences des managers a été élaboré en concertation avec le CNFPT et mis en place depuis fin 2015. Il s’est poursuivi en 2016 avec la mise en place de modules centrés sur les tableaux de bord et l’entretien professionnel avec la participation de l’ensemble de la ligne hiérarchique. En parallèle, les responsables de service sont invités à avoir une vision plus « macro » et prospective des besoins de formation de leurs collaborateurs au travers d’un document de recueil et d’analyse spécifique. Il s’agit de favoriser la transversalité autant que faire se peut et de renforcer ainsi la part des formations collectives. Le plan de formation de la Ville traduit cette orientation stratégique de la collectivité et dépasse le seul recensement des besoins individuels des agents, en ciblant l’effort sur les priorités et sur l’évolution des métiers. La participation régulière de l’ensemble des agents à des actions de formation permet par ailleurs de maintenir leurs compétences sur le poste, d’en développer de nouvelles, d’acquérir une expertise, voire, grâce à des plans individuels de formation, de les accompagner vers un nouvel emploi, dans un objectif de mobilité, d’évolution ou de reconversion, bien au-delà du seul respect des obligations réglementaires (en matière d’hygiène et de sécurité ou de formation d’intégration et de professionnalisation). Une initiative innovante vient d’être lancée avec une opérationnalité prévue en 2017 : mobiliser les cadres pour « tutorer » les agents par une préparation aux épreuves écrites et orales des concours et examens professionnels. Mobilités et reclassements : L’identification des souhaits de mobilité dans le cadre des entretiens professionnels constitue une première source d’information pour la Direction des ressources humaines afin d’identifier les agents prêts à évoluer. Un cadre au sein de la DRH, rattaché au Pôle Emplois et Compétences, est plus spécifiquement dédié à l’accompagnement des agents inscrits dans 18
une démarche de mobilité, et à ce titre, reçoit les agents en entretien individuel à leur demande. La collectivité vient de se doter d’un nouvel outil, Performanse, questionnaires d’auto- évaluation outils de recrutement et de gestion de carrières très utilisés par les cabinets de recrutement et d’outplacement. 3 cadres au sein de la DRH y ont été formés. Des agents ont été inscrits au parcours Mobilité CNFPT de 12 jours, d’autres invités à participer aux ateliers Mobilité prévus par les INSET dont la DRH a assuré la promotion. Des projets de formation diplômants ou de VAE sont étudiés au cas par cas : ainsi, une auxiliaire de puériculture a obtenu son diplôme d’aide-soignante et été autorisée à prendre un congé de disponibilité pour convenances personnelles pour exercer son nouveau métier dans le secteur privé. Des agents ont été inscrits à un nouveau parcours de formation spécifique de 14 jours prévu par le CNFPT se déroulant sur 2015/2016 Un forum « La mobilité, quelles passerelles entre les métiers » a été organisé en novembre pour sensibiliser les agents et les encourager à être acteurs de leur carrière. En matière de reclassement médical, la Commission Préventive de Santé au Travail mensuelle permet d’avoir un suivi des situations des agents ayant des problématiques de santé selon une approche pluridisciplinaire et transversale (médecine du travail, Pôle GPEC, Cellule sociale, Conseiller en prévention des risques professionnels). Des études ergonomiques ont été diligentées, du matériel acquis avec une priorité, les ATSEM, qui constituent le public le plus concerné par les reclassements médicaux au sein de la Ville ; des responsables de service sont invités pour échanger autour de certaines situations sensibles ; des plans d’action individuels concertés établis. 19
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