RAPPORT DE L'ATELIER - Common Wadden Sea Secretariat
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Initiative Voie de migration de la mer des Wadden Renforcement de la coopération et des sites inscrits au Patrimoine mondial le long de la Voie de migration Est-Atlantique en Afrique Atelier lors de la MOP 6 de l’AEWA au Campus des Nations Unies à Bonn le 13 novembre 2015 RAPPORT DE L’ATELIER 1
Contents 1. Ouverture de l’atelier et présentation des participants 3 2. Présentation de la WSFI 3 3. Sites du Patrimoine mondial 4 4. L’Initiative en faveur des oiseaux migrateurs de l’Arctique (AMBI) 4 5. Présentation des sessions des Groupes de travail 5 6. Résultats des groupes de travail 5 Groupe 1-Le concept de la WSFI: orientation technique et direction des futures activités de la WSFI 5 Groupe 2-Le partenariat de la WSFI: amélioration des réseaux, des partenariats, de la concertation et de la communication 8 Groupe 3-Les sites du patrimoine mondial: comment coopérer pour améliorer leur rôle dans la conservation des oiseaux migrateurs le long de la voie de migration Est-Atlantique 9 7. Étapes suivantes 10 8. Clôture de l’atelier 10 9. Participants à l’atelier de la WSFI 11 Abréviations JMOM Journée mondiale des oiseaux migrateurs JNCC Joint Nature Conservation Committee ABN Authorité du Bassin Niger MAVA MAVA Fondation pour la Nature AEWA Accord sur la conservation des oiseaux MBP Des oiseaux migrateurs pour les popula- d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie tions AMBI L’Initiative en faveur des oiseaux migra- MOP Réunion des Parties teurs de l’Arctique MdE ‘Mémorandum d’entente APLORI The A. P. Leventis Ornithological Research ODD Objectifs de développement durable Institute ONG Organisation non-gouvernementale BfN Agence fédérale pour la protection de la ONU Organisation des Nations Unies nature (Allemagne) OGUIPAR Office Guinéen des Parcs et Réserves BirdLife BirdLife International OMVG Organisation pour la Mise en Valeur du BMUB Ministère fédéral pour l’environnement, la Fleuve Gambie conservation de la nature, la construction OMVS Organisation pour la Mise en Valeur du et la sûreté nucléaire (Allemagne) fleuve Sénégal CD Comité Directeur ONCFS Office national de la chasse et de la faune CDB Convention sur la diversité biologique sauvage CMB/CMB2 Projet “ Conservation des Oiseaux Migra- PG Plan de gestion teurs en Afrique de l’Ouest” PM Patrimoine mondiale CMS Convention sur la conservation des es- PNBA Parc National du Banc d’Arguin pèces migratrices appartenant à la faune PNOD Parc National des Oiseaux du Djoudj sauvage PRW Programme Rich Wadden Sea CPM La Convention du patrimoine mondial Ramsar Convention des Zones Humides CWSS Common Wadden Sea Secretariat RSPB Royal Society for the Protection of Birds DIOE Dénombrements internationaux des SAP Plan d’action d’espèce oiseaux d’eau SOVON Sovon Vogelonderzoek Nederland EAAFP East Asian-Australasian Flyway Partner- TDR Termes de référence ship UNESCO Organisation des Nations Unies pour EAF Voie de migration Est-Atlantique l’Education, la Science et la Culture FdF Formation des formateurs WI Wetlands International FEM Fonds pour l’environnement mondial WIA Wetlands International Afrique GIS Système d’information géographique WOW FTK Wings over Wetlands Flyway Training Kit IBAP Instituto da Biodiversidade e das Áreas WSFI Initiative des Voies de Migration de la Protegidas (Guinea-Bissau) Mer des Wadden INBAC Instituto Nacional de Biodiversidade e ZICO Zone importante pour la conservation des Áreas de Conservação (Angola) oiseaux et de la biodiversité. IUCN Union internationale pour la conservation de la nature 2
1. Ouverture de l’atelier et présentation des • Renforcer les capacités entre la WSFI et les pays participants africains et créer de petites subventions afin de sou- tenir une meilleure gestion des sites et de la faune Jacques Trouvilliez (AEWA) a accueilli tout le monde et a sauvage. déclaré que la WSFI était une initiative phare en matière 2. Présentation de la WSFI de voies de migration dans la région de l’AEWA. Nicola Breier (Ministre fédéral de l’Environnement, de la conser- Gerold Lüerßen a informé les participants de l’impor- vation de la nature, de la construction et de la sûreté tance mondiale de la mer des Wadden pour les oiseaux nucléaire, Allemagne, BMUB) a souligné le besoin de sou- d’eau migrateurs et de la demande du Comité du patri- tien et de coopération afin de renforcer le réseau de la moine mondial de l’UNESCO de prendre en charge le WSFI. Rüdiger Strempel (Secrétariat commun de la mer renforcement de la coopération en matière de gestion des Wadden, CWSS) a fait remarquer qu’en seulement et d’activités de recherche avec les États parties le long quelques années, la WSFI avait déjà atteint des résul- de la Voie de migration Est-Atlantique. Il a également tats remarquables. Toutefois, il restait encore beaucoup présenté brièvement l’histoire de la WSFI en concluant à faire et il a encouragé toutes les personnes impliquées par son point de vue selon lequel « les oiseaux migrateurs à optimiser l’expertise et les forces intellectuelles mobi- trouvent un refuge durable le long de la Voie de migra- lisées dans la WSFI. tion Est-Atlantique depuis leurs zones de reproduction Les 49 participants se sont présentés (Annexe 1) et dans le nord en passant par leurs sites essentiels de repos certains d’entre eux ont partagé leurs attentes par rap- à la mer des Wadden jusqu’à la côte africaine, et inspirent port à l’atelier : et connectent les peuples pour les générations futures ». • Coopération entre les initiatives le long de la voie Cette vision souligne la nécessité d’actions futures, qui de migration constituait le sujet principal de l’atelier. • Définir des zones et actions claires de coopération Tim Dodman a présenté la partie renforcement/ges- entre les principaux partenaires impliqués dans la tion des capacités de la WSFI, soutenue par le Ministère conservation des oiseaux d’eau le long de la Voie fédéral allemand de l’environnement, de la protection de de migration Est-Atlantique (EAF = East Atlantic la nature, de la construction et de la sûreté nucléaire. Flyway) Un des principaux résultats était le Guide africain de la • Inclure les pays ayant été largement omis des projets Voie de migration Est-Atlantique, devant être publié en passés et leur apporter un soutien décembre 2015 et diffusé gratuitement tout le long de • Inspirer des idées afin d’améliorer la conservation le la voie de migration, du Maroc à l’Afrique du Sud. Plu- long de la Voie de migration Est-Atlantique, grâce à sieurs formations et projets pilotes avaient été organisés une gestion, des mesures, des recherches et un suivi en coopération avec BirdLife et Wetlands International. communs Parmi les principaux évènements l’on peut citer un atelier • Chercher un moyen de lier la WSFI aux actions de régional destiné aux gestionnaires de zones humides, qui restauration/conservation au sol et à d’autres do- s’est tenu au Sénégal en 2013, et un atelier sur les voies maines (par ex. défense côtière, gestion de l’eau, de migration pour les pays lusophones, organisé en coo- sociétés de pêche) pération avec l’AEWA. • Mettre en place/soutenir une station locale en Marc van Roomen a donné un aperçu général de la Afrique de l’Ouest afin d’échanger les expériences et composante de surveillance de l´initiative Voie de Migra- de former du personnel de terrain tion de la Mer de Wadden. Cette initiative, soutenue par le Programme “Rich Wadden Sea”, a coordonné le comp- tage des oiseaux d´eau, ainsi que la formation et sur- veillance, en coopération avec le projet de conservation des oiseaux migratoires en Afrique de l´Ouest “BirdLife”, et avec le projet “Recensement des Oiseaux d´Eau” de Wetlands International. Il fallait déterminer les raisons du déclin des oiseaux de la mer des Wadden, indiqué par les premiers résultats du suivi, alors que les niveaux de protection en mer des Wadden avaient été renforcés. Un atelier a été organisé début 2016 afin d’améliorer la méthode de suivi des menaces et l’utilisation des don- nées de suivi pour la gestion des sites et l’élaboration des mesures nationales relatives à l’environnement. Le coût estimatif des activités prévues pour la prochaine période 2016–2018 est de 450.000 €, ce qui inclut un nouveau comptage général en janvier 2017. Geoffroy Citegetse a fait un point sur le projet de Conservation des oiseaux migrateurs (CMB = Conserva- tion of Migratory Birds) de BirdLife International, financé par la Fondation MAVA. Le projet avait collaboré efficace- ment avec la WSFI et avait contribué à un renforcement Jacques Trouvilliez 3
des capacités et à des résultats de suivi conjoints. Le par lequel les ONG peuvent agir en tant que « membre projet ciblait sept pays en se concentrant principalement technique » du projet, tout en laissant un rôle important sur le renforcement des capacités des ONG (partenaires au gouvernement. Les flamants ont besoin d’un profil de potentiels de BirdLife). La deuxième phase (CMB2) avait conservation plus étendu en Afrique de l’Ouest. un budget d’1,5 millions de dollars sur trois ans et cible- Yarba Lemhaba (Mauritanie) a fait remarqué qu’il rait des actions sur le terrain dans trois pays : le Sénégal était très difficile de couvrir la totalité du PNBA au cours (Casamance), la Mauritanie (Aftout) & la Guinée-Bissau du suivi et qu’un support externe était nécessaire. (Orango), tandis que des activités transverses étaient Szabolcs Nagy (Wetlands International) a déclaré également prévues, dont du suivi et un renforcement des que la WSFI avait grandement contribué à améliorer les capacités. L’implication de l’Université de Gaston-Berger capacités et les données de la Voie de migration Est-At- (Sénégal) et d’APLORI (Nigéria) étaient envisagées, avec lantique, qui bénéficiait d’un statut très favorable par le soutien technique de l’Université de Groningen (Pays- rapport aux autres voies de migration. On notait une Bas). BirdLife a souhaité étendre un soutien similaire au augmentation de 50 % des espèces avec des données projet CMB au Nigéria, à l’Afrique du Sud et au Maroc et d’excellente qualité dans le 6ème AEWA Rapport sur le lier CMB2 aux activités organisées dans les pays médi- statut de conservation. terranéens. Hacen el-Hacen (Mauritanie) a indiqué que le princi- Discussion pal besoin était un fort renforcement des capacités. Charles Amankwah (Ghana) a recommandé qu’au sein Sidi Mohamed Lehlou (Mauritanie) a précisé que, confor- de la WSFI, nous devrions considérer la voie de migration mément à la CDB, nous avions une nouvelle stratégie de comme un seul grand bloc et ne pas perdre de vue la né- Plan d’action en Mauritanie, s’étendant au Banc d’Arguin cessité de soutenir des actions tout le long de la voie. Il a (PNBA) et à Diawling, afin d’atteindre 10 % de zones ma- suggéré de réfléchir à des sujets thématiques par groupe ritimes et 19 % de zones terrestres protégées. Diawling et de prioriser les activités. avait été agrandi afin d’englober Aftout es Saheli. Une stratégie nationale pour les Zones marines protégées et 3. Sites du Patrimoine mondial la zone côtière avait été élaborée. Barbara Engels a présenté la Convention sur la protection Selon Soulèye Ndiaye (Sénégal), l’Europe devrait ren- du patrimoine mondial (CPM), indiquant que les sites ins- forcer ses financements en matière de conservation des crits au Patrimoine mondial (PM) pouvaient être considé- oiseaux migrateurs. Il a ajouté que le gouvernement était rés comme « le sommet de la pyramide » en termes de dé- responsable de la gestion des habitats et que l’estuaire de signation des sites. Les sites inscrits au PM présentaient Saloum, au Sénégal, ne devait pas être oublié. d’excellentes opportunités de conservation grâce à leur : Kossi Agbeti (Togo) a indiqué que le Togo souhaitait • réputation être inclus dans un programme régional. La sécurité ma- • validation renforcée en matière de conservation ritime était très importante, à la lumière du premier Som- • rôle de symbole met africain sur la sécurité maritime à venir en 2016. Il • promotion d’engagements renforcés existait un projet de la Banque mondiale au Togo ciblant • accès au soutien potentiel du fonds du PM la gestion des catastrophes, certaines activités concer- • processus d’évaluation formel nant la gestion des zones humides. Le Togo a souhaité • examen obtenir du soutien pour la protection des oiseaux. Les sites inscrits au PM désignés pour les oiseaux Daf Ould Sehla Ould Daf (Mauritanie) a accueilli cha- migrateurs avaient une responsabilité conjointe pour les leureusement la participation de la Mauritanie au projet voies de migration qu’ils soutiennent. CMB2. Il a mis en avant le processus de décentralisation 4
4. L’Initiative en faveur des oiseaux Il a été noté que les résultats des ateliers devaient migrateurs de l’Arctique (AMBI) mener à une stratégie/des actions. La WSFI pourrait éga- lement envisager la manière dont les pays ayant signé la Nicola Crockford a présenté l’AMBI. Le plan de travail de vision pourraient s’impliquer davantage dans le soutien à l’AMBI a été validé par le Conseil de l’Arctique. Des coor- la mise en œuvre. dinateurs devaient à présent être recrutés. Une réunion Le processus de gestion influence les plans de gestion. a été prévue en février 2016 aux Pays-Bas afin de pour- suivre le développement de l’AMBI. L’AMBI n’avait pas de 6. Résultats des groupes de travail fonds/budget pour le moment. Groupe 1 - Le concept de la WSFI: orientation tech- 5. Présentation des sessions des Groupes de nique et direction des futures activités de la WSFI travail Simon Delany a présenté le concept et l’approche des ob- jectifs 3 et 4 de ce groupe et a rempli la fonction de rap- Tim Dodman a présenté les trois groupes de travail, donc porteur. Manon Tentij a présidé le débat et Tim Dodman les attentes sont les suivantes : a capturé les résultats sur un tableau de conférence. Le Groupe 1. Approche et direction techniques du ren- concept avait déjà été adopté par le Comité directeur de forcement et de la gestion des capacités la WSFI. Charles Amankwah a recommandé de partager les expertises et les leçons tirées. Une approche ascen- Le groupe doit identifier la niche de la WSFI ; priorisation dante serait la plus à même de réussir sur le long terme. du soutien à la WSFI, en suivant le concept existant de Il a été convenu de prendre chaque objectif et chaque la WSFI. Les besoins en renforcement des capacités, la activité principale du concept et de recommander des sensibilisation/l’implication potentielle des centres, les actions priorisées à différents niveaux. plans de gestion/Plans d’action par espèce peuvent tous être envisagés. Pour avoir une ligne directrice, le groupe a imaginé dans un premier temps un budget d’environ 100.000 € par an. Groupe 2. LRenforcement d’un réseau et de partenariats régionaux Le groupe pourra étudier la manière dont les partici- pants sont informés et chercher un moyen de renfor- cer un réseau régional. L’échange d’informations entre pays/l’apprentissage mutuel et la coopération le long de la voie de migration et au sein des pays africains sont importants. Y a-t-il lieu d’organiser toutes les quelques années un « atelier pour les managers dans le style de celui de Djoudj » ou tout autre forum visant à réunir les responsables ? Centres pour les zones humides ? Groupe 3. Sites inscrits au Patrimoine mondial Le groupe doit réfléchir à la manière de travailler en- semble afin d’améliorer le rôle des sites inscrits au PM dans la conservation des oiseaux d’eau migrateurs le long de la Voie de migration Est-Atlantique. Le statut et la coopération actuels seront évalués et un débat doit avoir lieu sur les échanges entre les sites et le soutien potentiel au développement du site des Bijagós pour le PM. 5
6 Projet tel que dans concept Actions proposées par le groupe Commentaires Objectif 3 : Renforcer les capacités le long de la Voie de migration Est-Atlantique en matière de conservation et de gestion des oiseaux d’eau migrateurs et de leurs sites critiques 3.1 Développer et mettre en place un programme intégré de renforcement des capacités le long de la Voie de migration Est-Atlantique, en particulier en Afrique et en Russie : 3.1.1/2/4 Formation sur site et 1. Il faut une formation de gestionnaire de • Il est possible d’établir des centres d’expertise et d’apprentissage… par ex. Chamy au PNBA pourrait méthodes de gestion site, qui pourrait inclure la promotion devenir un centre d’expertise régional. En outre, il pourrait y avoir un programme renouvelable avec des et de suivi des espèces d’ambassadeurs de sites. modules fixes pouvant être suivis n’importe où. par les communautés 2. Une formation supérieure et un soutien sont • Actuellement, il existe très peu d’expertise ouest-africaine en ornithologie. Les programmes de Master locales importants. doivent être soutenus. Les outils WOW FTK et ONCFS sont de formidables ressources à utiliser. 3. Renforcer le lien avec Les Oiseaux Migra- • Nécessité d’influencer les enfants. Rôle des centres d’interprétation. La WSFI doit collaborer avec le teurs pour les Humains (MBP = Migra- programme MBP. Une FdF pour le personnel du centre et autres formateurs/professeurs serait utile. tory Birds for People) afin de soutenir et • Les centres d’interprétation seraient très utiles au Ghana. d’agrandir le réseau des centres des zones • Les capacités des gestionnaires de sites et des ONG doivent être renforcées. Il doit y avoir une FdF fran- humides, y compris en renforçant le réseau cophone dans le cadre de l’Initiative africaine de l’AEWA, ainsi que dans les écoles pour la formation des institutionnel. spécialistes de la faune. 4. Utiliser les ressources/outils de formation • Les programmes d’ambassadeurs soutenus pour le personnel sur site peuvent être utiles et réduire la existants, y compris les outils FTK, ONCFS et rotation du personnel. le nouveau guide pratique. • La formation à la navigation dans le PNBA est un succès. 40 à 50 guides touristiques ont également été 5. Former des « éducateurs » (par ex. person- formés dans le cadre du projet WOW en l’espace de deux ans. nel du centre et professeurs) et des guides locaux. 3.1.3 Formation en promotion 1. Mettre à disposition un ensemble d’éléments • La promotion consiste à défendre des arguments pour provoquer un changement à un niveau supérieur. des voies de migration de promotion des voies de migration dans • Utile d’avoir un accès facile à des outils promotion. La WSFI pourrait réaliser des cartes/photos/films etc. et en politique de déve- les langues adéquates (par ex. films, cartes facilement disponibles sur le site web comme ressources pour tous. loppement de routes migratoires, « histoires », photos, • Un film de « 15 minutes » sur la migration en différentes langues serait très utile. impacts des développements côtiers, etc.) à • La radio constitue un autre outil de promotion utile. usage gratuit et général. • Il est important de garder à l’esprit les ODD de l’ONU pour le contexte et les langues. 2. Renforcer le niveau d’engagement au niveau • Les outils doivent souligner l’importance du patrimoine naturel pour les générations futures. politique supérieur, en particulier grâce à la • L’ignorance des politiciens peut être traitée avec des visites de sites ciblées. visite de sites et à des campagnes en faveur • La diplomatie est importante, tout comme la reconnaissance d’une bonne gestion de site, par ex. par le d’un aménagement durable du littoral. biais de remises de récompenses. 3. Soutenir les campagnes/réunions de sensi- • Adhésion à l’AEWA ! bilisation nationales visant à promouvoir la • Le message selon lequel un oiseau trouvé sur un site peut traverser plus de 40 pays est un message reconnaissance des valeurs de la nature et puissant. des sites primordiaux. • Bonne opportunité pour le développement des ressources en ligne. 4. Soutenir les ateliers pour les décideurs • Les ateliers nationaux constituent un bon moyen d’aller de l’avant. politiques. • Une étude des services écosystémiques fournis par les oiseaux d’eau. 5. Envisager de mener une étude des services • La WSFI doit promouvoir l’importance des sites. Impliquer les personnes clés au niveau national pour la écosystémiques fournis par les oiseaux d’eau promotion. (migrateurs). • Nécessité d’encourager les liens au niveau politique supérieur et de renforcer le niveau d’implication politique.
Projet tel que dans concept Actions proposées par le groupe Commentaires Objectif 4 : Promouvoir la conservation et la gestion rationnelle des ressources côtières et des oiseaux d’eau migrateurs de la Voie de migration Est-Atlantique 4.1 Soutenir la mise en place de 1. Mener une analyse de situation au niveau de la • Que peut faire la WSFI pour promouvoir une meilleure protection des habitats des oiseaux migrateurs ? réseaux de Zones protégées voie de migration du statut de gestion des sites. Certains Plans d’action ont déjà un plan de gestion (PG). L’apprentissage à travers des études de cas/le et développer et mettre en 2. Soutenir des analyses de chaque plan de gestion partage de réussites entre sites et les visites mutuelles sont très utiles. et mener un audit au niveau de la voie de • La plupart des PG sont anciens et ne traitent souvent pas des oiseaux migrateurs ; il faut les passer réé- œuvre des Plans de gestion migration. pour certaines zones humides 3. Fournir des directives/outils rapides d’évaluation. valuer. Il faut une sorte d’audit des PG. Les ZICO namibiennes ont été répertoriées il y a 20 ans ; il faut de la Voie de migration Est- 4. Créer un capital d’amorçage/un fonds de petites également les réévaluer. Les outils de suivi de l’efficacité de la gestion peuvent être bien utiles. Atlantique subventions afin de mettre en œuvre les actions • La plupart des sites n’ont toujours pas de désignation ; l’identification est une première étape important. de gestion importantes sur divers sites. Il faut un PG lors du processus de désignation. La partie réponse du suivi des ZICO peut mesurer l’effi- 5. Encourager les échanges pratiques entre sites. cacité. L’analyse de situation de l’UICN pour l’EAAFP pourrait constituer un modèle utile. Une évaluation 6. Soutenir la formation aux plans de gestion. rapide des sites est utile ; cf. souvent les PG sont trop complexes, par ex. en Europe. 4.2 Soutenir la mise en œuvre L’AEWA possède le mécanisme pour les SAP • Harmoniser les SAP ; rôle des coordinateurs SAP. Que peut faire le réseau de la WSFI pour mettre en des Plans d’action par espèce (Species Action Plans = Plan d’action par œuvre les SAP et garantir l’implication au sein des GT et avec eux ? La WSFI pourrait aider en mettant pour les oiseaux d’eau migra- espèce) pour les oiseaux d’eau. Nécessité de en œuvre les ressources. Un Plan d’action multi-espèces pour les échassiers des vasières serait utile recruter les coordinateurs SAP. La WSFI peut et pourrait impliquer tous les sites principaux. Au niveau national, il existe des difficultés de mise en teurs potentiellement jouer un double rôle : 1. Créer un système de petites subventions œuvre ; nécessité de renforcer les capacités/d’améliorer le socle de compétences ; manque fréquent de pour développer et mettre en œuvre les ressources humaines/financières ; les scientifiques invités ne font pas toujours de retour d’expérience. plans nationaux, en coordination avec Bir- En Mauritanie, le Plan d’action pour la spatule blanche était mis en œuvre, coordonné par Otto Overdijk dLife, l’AEWA et les autres. Les activités de (Pays-Bas), mais les actions n’ont pas été menées pendant trois ans. Il y avait trop de dépendance sur jumelage peuvent également y contribuer. une seule personne. Il serait utile d’avoir une liste des plans mis en œuvre dans différents pays et de 2. Envisager le potentiel pour un nouveau « ceux devant être mis en œuvre. Le Fonds des petites subventions de l’AEWA peut être utile. Les pays Plan d’action multi-espèces pour les vasières devraient proposer des responsables qui contribueraient à la mise en œuvre des Plans d’action nationaux » le long de la Voie de migration Est-Atlan- tique. Cela nécessiterait un atelier pour les ; à Madagascar, cela a permis de mettre en place un projet du FEM pour le crabier de Gray de Madagas- parties prenantes, l’élaboration d’un plan car. Il y a des pays riches le long de l’EAF avec d’importants Plans d’action ; utilisez les réseaux d’en- régional et la mise en œuvre. traide, les centres de zones humides et le jumelage. Est-il préférable de développer de nouveaux plans Les Plans d’action nationaux contribuent aux ou de soutenir la mise en œuvre de plans existants ? La gestion des vasières pourrait être une priorité. Plans d’action régionaux/par espèce. 4.3 Promouvoir les approches 1. Créer un mécanisme de liaison conjoint afin • BirdLife, WI & et les autres ont de l’expérience et doivent faire la liaison avec les agences de dévelop- de moyens de subsistance de renforcer l’implication des communau- pement international dans les pays de la mer des Wadden. Il faut garder à l’esprit le niveau de la voie durables dans certaines com- tés dans les principales actions sur site, en migration. particulier au sein des MdE du PM. • Il faut s’assurer que les aspects liés aux moyens de subsistance sont intégrés à la coopération avec le PM munautés afin d’encourager 2. Garantir que les aspects liés aux moyens de la gestion communautaire et subsistance soient mis en avant et intégrés (mer des Wadden, PNBA, Bijagós). de traiter de problèmes précis aux projets de gestion. • Il faut souvent décider d’une approche au niveau du site/national, par ex. la manière dont les commu- liés à la gestion non durable 3. Créer des accords de jumelage bien définis. nautés travaillent avec les autres parties prenantes. des ressources naturelles 4. Intégrer/reconnaître les actions de gestion • Un vrai jumelage de conservation sur le terrain peut bien fonctionner, même à petite échelle. Cela peut des risques de catastrophe et d’adaptation être un jumelage sur le long ou le court terme ; il faut des TDR pour que cela fonctionne. au changement climatique (à noter que celles-ci affectent souvent les communautés locales). 7
Groupe 2 - Le partenariat de la WSFI: amélioration • Il est essentiel que le point focal national AEWA des réseaux, des partenariats, de la concertation et (technique et/ou politique) et le coordinateur natio- de la communication nal se contactent et échangent aussi souvent que possible. Pierre Defos du Rau (France) a présidé le group de travail 2 sur le parténariat de la Voie de Migration de la Mer de Éventail d’actions et coopération Wadden. • Le niveau local n’est pas moins important que le Objectifs niveau régional • À l’échelle de la voie de migration et entre les pays : • S’appuyer sur le réseau de site clé qui doit être échanges d’expérience, notamment à travers des vi- amélioré par l’extension des sites clés et complété sites de sites, avec tous les acteurs clés (y compris d’autres sites les communautés locales) • Renforcer les capacités du réseau des gestionnaires • Établir des MoU (avec des annexes) des sites (clés et non clés) dans le domaine des suivis • Gestion transfrontalière et création de sites Ram- ornithologiques, de la fiabilisation, gestion et valori- sar tranfrontaliers : mutualisation des moyens, har- sation SIG des données, de la conservation des habi- monisation des textes et des politiques nationales, tats, de l’élaboration des plans de gestion notamment au niveau des agences de bassin : OMVS • Rationaliser la formation des gestionnaires de sites ONVG, ABN, Mono River (fiches) • Programme internationaux tels que les DIOE • Formation des formateurs • Communication, sensibilisation, éducation des com- • Renforcer les capacités du réseau des coordinateurs munautés locales nationaux et des têtes de réseaux, aux niveaux na- • Formation internationale pour les gestionnaires de tional (formation des observateurs locaux) et inter- sites (suivi de la formation de Djoudj de décembre national (perfectionnement des coordinateurs) 2013) • Promouvoir les synergies au niveau des sites trans- frontaliers Il faut noter l’importance de l’analyse et de la présen- • Renforcer l’équipement des gestionnaires et coordi- tation des données en tant qu’instrument politique, en nateurs, y compris informatique particulier afin de promouvoir les valeurs nationales et • Formation des gestionnaires, des agents de terrain l’utilisation des données. et des acteurs locaux avec soutien en matériel (in- formatique, nautique et optique) Moyens • Visites d’échanges d’expérience entre gestionnaires, réunions techniques et stratégiques périodiques de coordination, ateliers de formation, formation à dis- tance (dans le cas des formations des formateurs en gestion de bases de données) • Création et renforcement d’un cadre national de concertation et d’échange périodique en associant les différentes branches de l’administration • Responsabilisation des points focaux AEWA et Ram- sar et d’une institution nationale de centralisation des données mais aussi des coordinateurs nationaux des DIOE (et points focaux techniques) 8
Groupe 3 - Les sites du patrimoine mondial: com- des menaces à l’encontre des oiseaux migrateurs (tels ment coopérer pour améliorer leur rôle dans la que les ministères traitant de l’augmentation du niveau conservation des oiseaux migrateurs le long de la de la mer), sous l’égide du statut de Patrimoine mondial voie de migration Est-Atlantique ou à partir d’autres sources. Nicola Crockford a suggéré d’explorer l’idée d’un financement potentiel de l’AMBI via Sidi Mohamed Lehlou (Mauritanie) présidait le groupe de des fonds du Conseil de l’Arctique issus des Pays-Bas, du travail 3 « Sites inscrits au Patrimoine mondial : travailler Danemark et de l’Allemagne. ensemble afin d’améliorer leur rôle dans la conservation Meio Dia Sepa Maria Ié Co et Joãozinho Sá (Guinée- des oiseaux migrateurs le long de la Voie de migration Bissau) ont indiqué que la candidature des Bijagós au Est-Atlantique ». Nicola Crockford a rempli la fonction Patrimoine mondial en tant que site culturel et naturel de rapporteur. mixte avait été reportée par le CPM en 2012 avec les Yarba Lemhaba (Mauritanie) a expliqué l’importance recommandations suivantes : du statut de Patrimoine mondial pour la protection des • La zone de réserve de biosphère mise en candidature sites critiques pour les oiseaux migrateurs. Toutefois, a besoin d’un statut juridique plus solide même les sites inscrits au PM, tel que le Banc d’Arguin • La zone est trop grande et ne remplit pas les condi- (PNBA), devaient faire face à des menaces émergentes ou tions d’intégrité ; des doutes existaient sur la capa- croissantes, telles que la croissance de la population et la cité de la GB à gérer le site protection des exploitations de gaz naturel et de pétrole. • Il faut un plan/système de gestion avec une stra- Certains impacts pouvaient être traités avec des zones tégie claire et un financement et une coordination tampons, mais l’organisation d’une surveillance adéquate adéquats posait un problème de ressources. • Il faut développer une stratégie de tourisme durable Sidi Mohamed Lehlou a indiqué que la dernière éva- • Il faut renforcer l’analyse comparative avec d’autres luation de l’UNESCO du PNBA s’était conclue en 18 re- sites du patrimoine mondial commandations, qui avaient entraîné l’organisation d’un • La gestion de la protection doit être plus efficace atelier dans le PNBA sur ces recommandations avec tous • Garantir qu’aucune activité d’exploitation ou route les ministères concernés. Un des aspects était la culture maritime ne soit autorisée directement dans la zone forte et la tradition de la pêche, confrontées à nouveau à • Renforcer suffisamment les capacités humaines et de nombreuses pressions (pétrole et gaz). de gestion, ainsi que les ressources financières Yarba Lemhaba a déclaré qu’il fallait davantage de coopération le long de l’EAF et qu’un partenariat entre le La Guinée-Bissau renverra une candidature au CPM PNBA et les Bijagós en Guinée-Bissau serait préférable. en 2018, mais cette fois-ci seulement en tant que site Rüdiger Strempel (CWSS) a mis en avant le MdE avec naturel. Une ébauche de projet de candidature de l’IBAP le PNBA et a suggéré qu’il serait efficace pour la protec- (Institut de la biodiversité et des zones protégées) avait tion de l’EAF d’étendre le MdE entre la mer des Wadden été envoyée à la MAVA afin de finaliser la candidature et le PNBA aux Bijagós en Guinée-Bissau. au Patrimoine mondial. Le gouvernement de la Guinée- Le groupe de travail a accueilli favorablement l’ex- Bissau avait adopté une stratégie visant à inscrire les tension du MdE et a déclaré qu’un nouveau mécanisme Bijagós au Patrimoine mondial. Les organes gouverne- de financement créatif devait être mobilisé, tel qu’une mentaux et la population des Bijagós ont été inclus dans fondation ou un fonds d’affectation. Les ministères res- le processus de nomination et une participation directe a ponsables des pays de la mer des Wadden ne pouvaient été proposée par de nombreuses organisations. pas lever de fonds permanents afin de soutenir un MdE Les participants de la Guinée-Bissau ont affirmé que trilatéral élargi, mais l’argent pouvait probablement être les Bijagós avaient besoin d’un soutien pratique de la trouvé au sein d’autres ministères traitant indirectement 9
part de ses partenaires ; la WSFI pourrait jouer un rôle • A examiné la proposition d’inclure le partenariat de important et il fallait davantage de coopération. Les Bi- Wetlands International entre des sites en Russie, à la jagós étaient importants pour les hommes, les oiseaux (et mer des Wadden et au Sénégal dans l’AMBI autres ressources naturelles/biodiversité) et les touristes • A pris note que la Gambie a insisté sur la connexion (ce qui pourrait potentiellement devenir un problème). Il entre de nombreux sites et pas seulement entre les était important de garantir qu’un véritable lien soit créé trois sites inscrits au PM entre la mer des Wadden, le PNBA et les Bijagós. Le partenariat entre le Djoudj / le Diawling et la Né- Résumé du groupe de travail 3 : nétsie (Arctique) constitue un bon exemple de jumelage • A félicité le PNBA pour avoir réussi à maintenir le réussi. Banc d’Arguin en tant que site du Patrimoine mon- dial, malgré de grands défis 7. Étapes suivantes • A félicité la Guinée-Bissau sur ses progrès considé- L’atelier a fourni d’excellents résultats concrets. Le CWSS rables dans la nouvelle nomination des Bijagós au inclura ces actions recommandées dans un rapport d’ate- Patrimoine mondial (en cours pour site naturel du lier en français et en anglais, qui sera diffusé aux partici- PM en 2018) pants de l’atelier afin de recueillir leurs commentaires. Le • A convenu d’élargir le MdE CWSS-PNBA afin d’in- rapport final fournira un modèle pour les actions futures clure les Bijagós – une voix plus forte ensemble de la partie renforcement/gestion des capacités de la • A convenu de soutenir le développement de la pro- WSFI. position de l’IBAP à la MAVA (échéance en décembre 2015), y compris les liens vers d’autres initiatives 8. Clôture de l’atelier • A convenu d’examiner la manière dont l’AMBI pou- Gerold Lüerßen a remercié tous les participants pour vait compléter la proposition de l’IBAP à la MAVA leurs excellentes contributions et leur implication de (fonds, promotion, renforcement des capacités) haut niveau. Il a également remercié le Secrétariat de • A convenu de soutenir la nouvelle nomination des l’AEWA pour avoir permis à l’atelier d’avoir lieu pendant Bijagós au PM grâce à un partenariat renforcé entre la MOP de l’AEWA, et a remercié les traducteurs et les la WSFI, l’AMBI, la MAVA, le CMB et l’AEWA techniciens de l’atelier pour leur soutien. • Comité directeur pour la proposition de coordination AMBI/WSFI au CWSS afin d’inclure les représentants du PNBA et des Bijagós, ainsi que l’UNESCO, l’AEWA, Ramsar, l’UICN, BirdLife, WI (lié au CD de la WSFI) [réunion AMBI prévue aux Pays-Bas en février 2016] • AMBI/WSFI coordinator at CWSS • A convenu d’envisager de renforcer l’approche de la WSFI via un projet de plan d’action multi-espèces de l’AEWA pour les limicoles côtiers de l’arctique • A pris note de la demande du Sénégal d’inclure éga- lement le site de Djoudj inscrit au Patrimoine mon- dial au partenariat 10
9. Participants à l’atelier de la WSFI Work- Title Prename Name Country Email Organisation/position shop 2 Mr Kossi Agbeti Togo agbetimaurice@yahoo.fr Service de l’eau et des forêts 1 Mr Charles Amankwah Ghana ccamankwah@yahoo.com Division de la Faune de la Commission des forêts, Wetlands Unit 2 Mr Zouhair Amhaouch Morocco zouhairamhaouch@yahoo.fr Chef de Division des Parcs et Réserves Naturelles 3 Mr Bernard Baerends The Netherlands B.Baerends@minez.nl Ministère des affaires économiques, CD de la WSFI N Mr Robert Baluku Uganda robbaluku@gmail.com Institut de recherche et de formation sur la faune sauvage de l’Ouganda 2 Mr Frédéric Bockandza- Congo pacobockandza@ymail.com Ministère de l'Économie Forestière et du Paco Développement Durable N Ms Nicola Breier Germany Nicola.breier@bmub.bund.de Ministère fédéral pour l’environnement, la conservation de la nature, la construction et la sûreté nucléaire (BMUB) 1 Mr Dan Brown UK daniel.brown@rspb.org.uk RSPB (Coordinateur de l’ISSAP pour le courlis cendré) 1 Mr Geoffroy Citigetse Senegal Geoffroy.Citegetse@birdlife.org BirdLife International (CMB2), CD de la WSFI 3 Ms Nicola Crockford UK nicola.crockford@rspb.org.uk RSPB / AMBI 1 Mr Simon Delany The Netherlands simondelany3@gmail.com Consultant, Delany Environmental 3 Ms Clémence Deschamps France deschamps@tourduvalat.org Tour du Valat 2 Mr Faye Djedjo Guinea-Bissau faidjedjo@yahoo.com.br Directeur de Service de la Faune 1 Mr Tim Dodman UK tim@timdodman.co.uk Consultant, WSFI 2 Mr Pierre Defos du Rau France pierre.defosdurau@oncfs.gouv.fr ONCFS & AEWA Groupe d’appui technique 2 Mr Hacen El Hacen Mauritania e.h.m.el.hacen@rug.nl Parc National du Banc d'Arguin (Recher- che) N Ms Barbara Engels Germany barbara.engels@bfn.de Agence fédérale pour la protection de la nature (BfN) 2 Mr Ward Hagemeijer The Netherlands ward.hagemeijer@wetlands.org Wetlands International 1 Ms Dagmar Hanz Germany Dagmar.Hanz@BfN.de Ministère fédéral pour l’environnement, la conservation de la nature, la construction et la sûreté nucléaire (BMUB) 1 Mr Richard Hearn UK Richard.Hearn@wwt.org.uk Migratory Birds for People 1 Ms Stefanie Hedtkamp Germany Stefanie.Hedtkamp@bmub.bund.de CD de la WSFI, Ministère fédéral pour l’environnement, la conservation de la na- ture, la construction et la sûreté nucléaire (BMUB) 3 Mr Mawdo Jallow The Gambia mawdoj@gmail.com Service de gestion des parcs et de la faune sauvage 1 Mr Holger Kolberg Namibia holgerk@afol.com.na Ministère de l’Environnement & du Tourisme 3 Mr Sidi Mo- Lehlou Mauritania lehlou2007@yahoo.fr Ministère de l'Environnement Mauritanie hamed 3 Mr Yarba Lemhaba Mauritania ouldyarba@yahoo.fr Parc National du Banc d'Arguin (Chef du département Observatoire) 3 Ms Jutta Leyrer Germany jutta.leyrer@nabu.de NABU Allemagne 3 Mr Gerold Lüerßen Germany luerssen@waddensea-secretariat.org CD de la WSFI, Common Wadden Sea Secretariat (CWSS) 2 Mr Bakary Mangas- Guinea magassoubab@gmail.com Office Guinéen des Parcs et Réserves souba (OGUIPAR) 2 Mr Santiago Martin Equatorial santiagomartin1970@yahoo.es Ministerio de Pesca y Medio Ambiente Guinea 1 Mr Mohamed Menna Mauritania menna208@yahoo.fr Parc National du Banc d'Arguin (Com- Saleh munication) 1 Ms Evelyn Moloko Germany evelyn.moloko@unep-aewa.org AEWA, Coordinateur Initiative Africaine 1 Mr Jean-Yves Mondain- France jean-yves.mondain-monval@oncfs.gouv.fr Tour du Valat Le Sambuc Monval 1 Mr Szabolcs Nagy The Netherlands szabolcs.nagy@wetlands.org Wetlands International 2 Col Abdoulaye Ndiaye Senegal andiaye@wetlands-africa.org AEWA Groupe d’appui technique 2 Col Soulèye Ndiaye Senegal ndiayesouleye@yahoo.fr Directeur des Parcs nationaux 2 Dr Daf Ould Sehla Mauritania ouldaf@yahoo.fr Directeur, Parc Nacional du Diawling Ould Daf 2 Mr Joãozinho Sá Guinea-Bissau joaozinhosa311061@gmail.com Directeur, Gabinet da Planificacão Costeira 1 Ms Irene Sabiniarz UK irene.sabiniarz@rspb.org.uk RSPB (A.P. du Directeur des Opérations Internationales) 3 Mr Meio Dia Sepa Maria Guinea-Bissau meiodiasepamariaieco@gmail.com Instituto da Biodiversidade e das Áreas Ié Co Protegidas (IBAP) 3 Mr Jan Steinbring Denmark jsj@nst.dk CD de la WSFI, Nature Agency Jensen 3 Mr Rüdiger Strempel Germany strempel@waddensea-secretariat.org Common Wadden Sea Secretariat (CWSS) 1 Dr David Stroud UK David.Stroud@jncc.gov.uk Joint Nature Conservation Committee (JNCC) 1 Mr Peter Südbeck Germany peter.suedbeck@nlpv-wattenmeer.nied- Parc national mer des Wadden Basse Saxe ersachsen.de 1 Ms Manon Tentij The Netherlands manon.tentij@vogelbescherming.nl Programme Rich Wadden Sea (PRW), CD de la WSFI N Mr Jaques Trouvilliez Germany jtrouvilliez@unep.de AEWA, Secrétaire exécutif 3 Mr Merijn van Leeu- The Netherlands merijn.vanleeuwen@wetlands.org Wetlands International wen N Mr Marc van Roomen The Netherlands marc.vanroomen@sovon.nl Consultant, WSFI, SOVON 1 Mr Miguel Xavier Angola miguel_xavier2003@yahoo.com.br INBAC, Gestion de la biodiversité 2 Mr Kouakou Yao Côte d’Ivoire yaobertinkouakou@yahoo.fr Ministère des Eaux et Forêts 11
Arctic - Arctique Western Europe Europe occidentale Wadden Sea West Africa Afrique de l’Ouest Banc d’Arguin M 0K Bijagòs 5 .0 0 Southern Africa Afrique australe KM 000 Breeding Zone de reproduction 10. Haltes migratoires Staging et zones d’hivernage and wintering > 100>000 oiseaux 100.000 birds > 1 000>1.000.000 000 oiseauxbirds Éditeur Common Wadden Sea Secretariat (CWSS), Wilhelmshaven, Germany Photographes Aydin Bahramlouian Tim Dodman Gerold Lüerßen 12
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