Regula Rytz est prête pour les élections au Conseil des États de 2019

 
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Point de presse relatif à la candidature au Conseil des États, 19.12.2018

Communiqué de presse

Regula Rytz est prête pour les élections au Conseil des États de 2019
La Conseillère nationale Regula Rytz a annoncé aujourd’hui qu’elle est prête à se porter candidate
des Verts du Canton de Berne à l’élection au Conseil des États de 2019. L’ancien Conseiller d’État
Bernhard Pulver renonce à poser sa candidature. Le 15 janvier 2019, les délégués des Verts du
Canton de Berne désigneront leur candidat au Conseil des États.

Aujourd’hui, Bernhard Pulver et Regula Rytz ont communiqué ensemble leur décision relative à une
candidature des Verts au Conseil des États. L’ancien Conseiller d’État Bernhard Pulver a annoncé qu’il
renonçait à poser sa candidature à l’élection au Conseil des États. Dès 2019, il désire avant tout se
consacrer au positionnement du groupe de l’hôpital de l’Ile comme leader des groupes hospitaliers
suisses. Il estime en outre que 2019 est une année propice à l’élection des femmes. « L’égalité des
chances pour tous les êtres humains sans égard à leur sexe et à leur forme de vie est une de mes
préoccupations les plus importantes. Il est grand temps que les femmes, après leur longue exclusion
de la démocratie en Suisse, trouvent enfin une place égale – aussi au Conseil des États. » déclare
Bernhard Pulver. « Les Verts ont toujours été à l’avant-garde de la politique de l’égalité des chances et
ils le resteront. Comme, avec Regula Rytz, une candidate expérimentée et disposant d’un large réseau
au niveau politique est à disposition, j’ai décidé de renoncer. Je soutiendrai Regula Rytz de toutes mes
forces dans la campagne électorale. Elle serait au sein du Conseil des États la forme idéale d’expérience
et de renouvellement. »

En tant que politicienne de longue date, Regula Rytz dispose d’une vaste expérience à tous les niveaux
de la communauté. Depuis son retrait de son poste de Conseillère municipale de la Ville de Berne, elle
s’est fortement engagée au sein du Conseil national dans la politique de l’environnement, de
l’économie et de l’égalité des chances et elle a remporté des succès importants. Au cours de cette
législature et sous sa présidence, les Verts ont gagné beaucoup de terrain lors des élections au niveau
cantonal et communal et ils sont, du point de vue du pourcentage, les plus forts gagnants. Les succès
obtenus, notamment l’adoption de la stratégie énergétique 2050 et la sortie du nucléaire, revêtent
une importance primordiale. « Ma disponibilité pour une candidature au Conseil des États représente
pour moi un attachement à un Canton de Berne fort et moderne. Dans ma campagne électorale, le veux
souligner le rôle central que joue la région de la capitale pour la Confédération et encourager l’esprit
novateur bernois. Je m’engage depuis longtemps dans des réseaux innovants tels que, par exemple,
l’Association Bern NEU gründen », a déclaré Regula Rytz à la conférence de presse. « Les élections 2019
concerneront le climat. Une élection pour le destin de l’environnement, mais aussi pour le climat social
dans notre pays. »

Jan Remund, Co-Président des Verts du Canton de Berne, est ravi de la candidature de cette
politicienne expérimentée. Regula Rytz dispose d’un large réseau au niveau politique et, en raison de
sa compétence professionnelle et de sa capacité de dialogue, elle est très bien acceptée par toutes les
couleurs politiques. C’est ainsi que lors des élections de 2015, elle a obtenu le deuxième meilleur bilan
de panachage de tous les Conseillers et Conseillères nationales dans le Canton de Berne. « Le moment
est venu de renforcer les Verts. Nous apportons des réponses convaincantes à la crise climatique, à la
division de la société et à l’affaiblissement de la démocratie. Le Conseil des États joue ici un rôle central.
Au cours des trois dernières années, il a souvent apporté des corrections importantes et doit continuer
de le faire à l’avenir. Pour ceci, il convient de consolider les forces écologiques et sociales et, bien
entendu, celles des femmes. Nous, les Verts, voulons apporter notre contribution. Nous voulons pro-
gresser lors des élections nationales d’octobre 2019 et consolider ainsi notre influence au sein du Palais
fédéral. »

En tant que quatrième force politique du Canton de Berne, les Verts veulent poser leur candidature au
Conseil des États, comme ils l’ont fait en 2011 et 2015. Le 9 janvier 2019, le Comité formulera sa
recommandation de nomination à l’attention de l’assemblée des délégués. Les délégués procéderont
à la nomination officielle le 15 janvier.

Pour tous renseignements:

Regula Rytz, Conseillère nationale, 079 353 86 38

Bernhard Pulver, ancien Conseiller d‘État, 078 698 91 21

Jan Remund, Co-Président des Verts du Canton de Berne, 079 917 15 29

Natalie Imboden, Co-Présidente des Verts du Canton de Berne, 079 706 62 84
Point de presse relatif à la candidature au Conseil des États, 19.12.2018

Referat Bernhard Pulver

Ich bin seit Juni nicht mehr im Regierungsrat – es war der Start in ein neues Leben. Wie angekündigt
mache ich bis Ende Januar eine Auszeit und die fühlt sich toll an.

Ab nächstem Jahr gibt es wieder neue Projekte. Sie wissen es: Ab 1. Februar 2019 werde ich Präsident
des Verwaltungsrates der Inselgruppe, auch sonst gibt es noch einige Anfragen. Das freut mich, denn
ich will meine Erfahrungen weiterhin für das Gemeinwohl einsetzen.

Eine der mir in den letzten Monaten am meisten gestellten Fragen war: Will ich für den Ständerat
kandidieren? So wie viele ehemalige Regierungsrät*innen vor mir? Eine verlockende Vorstellung. Der
Ständerat ist die „Chambre de Reflexion“ in unserer Demokratie. Er pflegt einen politischen Stil, der zu
mir passen würde. Sachbezogen, weitsichtig, eher parteiübergreifend als parteisoldatisch. Man hört
einander zu, man lässt andere Meinungen gelten, man macht kein Theater für die Medien, man
arbeitet in die Tiefe, wie in einer Exekutive, man vertritt neben seinen persönlichen Werten und
Überzeugungen auch einen Kanton.

Ich habe diese Frage gut überlegt. Einerseits bietet ein Ständeratsmandat enorme Gestaltungs-
möglichkeiten und Verantwortung für das Gemeinwohl. Auf der anderen Seite habe ich mit dem VRP
der Inselgruppe nun eine grosse Aufgabe angenommen, die gerade auch zu Beginn meine Kraft fordern
wird. Ich habe den Entscheid deshalb sorgfältig geprüft und komme klar zum Schluss, dass ich im
Herbst 2019 nicht für den Ständerat kandidieren möchte: es ist für mich einfach nicht der richtige
Moment.

Dies aus zwei Gründen:

    -   Die persönliche Situation: Ich will mithelfen, die Inselgruppe als führende Spitalgruppe in
        der Schweiz zu stärken. Die Insel ist die grösste Arbeitgeberin im Kanton Bern und eine
        Schlüsselinstitution für die Weiterentwicklung des Standorts Bern. In meinem „Entwicklungs-
        dialog“ für den Kanton habe ich als Regierungspräsident festgestellt, dass die Insel als
        Schnittstelle zwischen hochspezialisierter Medizin, universitärer Forschung und Grund-
        versorgung ein Anker ist für die wirtschaftliche Zukunft des Kantons. Gleichzeitig sind die vielen
        Anspruchsgruppen und Anliegen nicht so einfach unter einen Hut zu bringen. Dieses Präsidium
        braucht deshalb einiges an Kraft. Dazu passt ein anstrengender Wahlkampf und ein anspruchs-
        volles Ständeratsmandat schlecht. Und es kommen sicher auch noch andere Aufgaben dazu –
        am Schluss hätte ich zusammen mit einem Ständeratsmandat dann wieder weit über 100 %
        Arbeitspensum.

    -   Zweitens die politische Situation: Das Jahr 2019 ist ein Frauenwahljahr. Die Chancen-
        gleichheit aller Menschen unabhängig von Geschlecht und Lebensform war immer ein
        grosses Anliegen von mir. Es ist höchste Zeit, dass die Frauen nach dem langen Ausschluss aus
        der Demokratie in der Schweiz endlich einen gleichberechtigten Platz einnehmen. Auch im
        Ständerat. Als ich lesen musste, dass im Oktober 2019 mit Brigitte Häberli nur noch eine der
        heutigen Ständerätinnen antreten will, da war es für mich klar: Jetzt müssen gerade die
        Grünen Gegensteuer geben. Wir waren immer die Avantgarde der Gleichstellungspolitik und
        werden es bleiben. Und weil mit Regula Rytz eine erfahrene und breit vernetzte Kandidatin zur
        Verfügung steht, habe ich entschieden: Die Grünen müssen mit Regula Rytz antreten.
Sie werden mich wohl fragen, ob das nun mein definitiver Abschied von der Politik sei. Das kann ich
Ihnen verneinen. Ich bin ein politischer Mensch und die gegenwärtigen Entwicklungen in der Politik all
überall machen mir Sorgen. Ob, wie und wann ich neben den angesprochenen Mandaten für die
öffentliche Sache auch wieder politische Arbeit im engeren Sinne mache, weiss ich noch nicht.

Was ich aber jetzt schon weiss: ich unterstütze die Kandidatur von Regula Rytz voll und werde sie in
der Wahlkampagne mit aller Kraft unterstützen. Wir müssen in diesem Land - und nicht nur da - die
Kräfte stärken, die die Probleme nicht nur bewirtschaften, sondern bereit sind, Verantwortung zu
übernehmen und mitzuhelfen, die Probleme zu lösen. Die Grünen zeigen in ganz Europa, dass sie dazu
bereit und fähig sind. Sie sind zu Hoffnungsträgern für viele geworden.

Ich bin sehr froh, dass Regula Rytz bereit ist, zu kandidieren. Das ist nicht selbstverständlich. Regula
Rytz hat gezeigt, was sie kann, als Gemeinderätin, als Nationalrätin, als Parteipräsidentin.

Und ich werde sie in der Wahlkampagne mit aller Kraft unterstützen.

    -   Regula Rytz wäre im Ständerat die ideale Verbindung von Erfahrung und Erneuerung. Sie
        kennt den Kanton Bern wie ihre Westentasche und sie hat sich als Gemeinderätin der Stadt
        Bern einen ausgezeichneten Namen gemacht – ich werde immer noch auf ihre Amtszeit
        angesprochen. Als fachlich sattelfeste, hochanständige, überzeugende und parteiübergreifend
        geschätzte Nationalrätin und Parteipräsidentin hat Regula die Grünen auch auf der Bundes-
        ebene zu neuen Höhenflügen geführt.

    -   Wer sie kennt, weiss, dass ihr die Kammermusik eigentlich lieber ist als die Eitelkeiten des
        Scheinwerferlichts. „Man soll Stärke nie mit Lautstärke verwechseln“, habe ich einmal in einer
        Zeitung von Regula gelesen. Vielleicht schafft sie es gerade deshalb, die Grünen als
        konstruktive und innovative Kraft zu positionieren. Mit starken Werten und klaren
        Haltungen. Aber auch mit Sinn fürs Machbare und den nötigen Zwischenschritten.

    -   Ich bin sicher: Regula würde den ganzen Kanton Bern in der kleinen Kammer ideal vertreten.
        Die Ständeratsarbeit passt sehr gut zu ihr: Sachbezogen, weitsichtig, authentisch, eher
        parteiübergreifend als parteisoldatisch dem Ziel verpflichtet. Das tönt für eine Partei-
        präsidentin etwas ungewöhnlich – aber aufgrund der parteiinternen Amtszeitbeschränkung
        wird Regula dieses Amt in der nächsten Legislatur weitergeben. Es ist der Moment für einen
        nächsten Schritt.

Wir brauchen solche Menschen im Ständerat.
Point de presse relatif à la candidature au Conseil des États, 19.12.2018

Texte Regula Rytz

En 2019, on élit le climat !

Dans moins d’une année, les élections parlementaires auront lieu en Suisse. Tous les signaux sont au
vert. En Belgique, au Luxembourg, en Bavière, dans le Canton de Zoug, à Thoune, à Seedorf: partout
les forces écologiques ont gagné du terrain au cours de cet automne électoral. Les résultats des
sondages sont aussi réjouissants. Si on votait demain en Suisse, ce sont les Verts qui progresseraient
le mieux de tous les partis. Cette tendance confirme les progrès réels réalisés dans les Cantons, les
villes et les communes. L’élection d’Andrea de Meuron comme première représentante des Verts à la
Municipalité de Thoune est le dernier coup en date.

Ce bond en avant n’est pas dû au hasard. Les temps ont changé au cours de ces dernières années.
Toujours plus de gens prennent conscience des effets de la crise climatique. Ils soutiennent les forces
qui s’engagent avec ténacité et d’une manière compétente en faveur des moyens d’existence naturels,
de l’ouverture d’esprit, de la diversité et du respect. La canicule estivale de cette année m’a aussi
donné une motivation maximale pour affronter les élections de 2019. Je suis plus convaincue que
jamais : si nous voulons réussir l’entrée dans l’ère post fossile, nous devons aussi toujours lier la
protection de l’environnement à l’équilibre social et au renforcement de la démocratie, des droits de
l’homme et de la cohésion sociale. La politique verte doit être juste et clairvoyante – sinon nous serons
bloqués par la crainte de l’avenir, comme c’est le cas actuellement en France.

Depuis plus de 30 ans, je m’engage dans la politique, pour les gens et la nature : ça n’a jamais été aussi
nécessaire et judicieux qu’aujourd’hui. C’est pourquoi je ressentirais une grande joie et un grand
honneur si les Verts du Canton de Berne me désignaient en janvier comme candidate à l’élection au
Conseil des États. Après deux législatures au Conseil national, je suis prête au passage dans la Chambre
haute. J’apporte beaucoup d’expérience politique et suffisamment de force de persuasion pour nouer
des alliances en faveur des améliorations sociales, écologiques et économiques à réaliser. Par
exemple, j’œuvre actuellement à la tête d’une alliance inhabituelle allant de l’UDC aux Verts en faveur
du maintien du studio radio de Berne. Mais aussi pour l’avenir du Musée alpin et pour une
représentation appropriée des femmes et des hommes dans la politique. Sur ces deux derniers points,
des beaux succès ont été réalisés au cours de la session d’hiver.

Ma disponibilité pour une candidature au Conseil des États représente aussi pour moi un attachement
à un Canton de Berne fort et moderne. C’est pourquoi, dans ma campagne électorale, je veux aussi
souligner le rôle central que joue la région de la capitale pour la Confédération. Au Palais fédéral, le
Canton de Berne n’a malheureusement pas la réputation d’être particulièrement innovant et il est
souvent considéré comme „le Canton qui encaisse“ dans le cadre de la péréquation financière. Le rôle
primordial joué par Berne lors de la création de l’État fédératif et son importante fonction de liaison
entre les régions linguistiques sont aujourd’hui beaucoup trop peu présents.

C’est pourquoi il est maintenant grand temps de remettre en mémoire les forces et l’esprit de pionnier
du Canton de Berne et de continuer à le développer. À ce sujet, au cours de son temps passé au Conseil
d’État, Bernhard Pulver a donné le coup d’envoi à un « dialogue sur le développement » très remarqué,
que j’aimerais bien répercuter sur la politique nationale. Je suis certaine : pour faire avancer notre
Canton sur le plan social et économique, nous avons besoin d’investissements ciblés sur la formation,
la recherche et l’innovation. Nous avons besoin de liens plus étroits entre les régions et de davantage
de bilinguisme. Mais nous avons aussi besoin d’une stratégie réaliste pour la transformation de toutes
les sphères de vie vers l’ère post fossile. Qui, comme moi, a grandi avec la vue sur le Niesen et la
Blüemlisalp ne peut pas rester indifférent à la fonte des glaciers et à l’effritement des montagnes. Nous
devons faire face maintenant aux défis et, partant de la protection de l’environnement, donner une
chance aux PME locales et à l’agriculture. En bref, nous avons besoin de solutions, de clairvoyance et
de larges alliances. Comme dans l’Association "Bern NEU gründen", dont j’ai coopéré il y a dix ans à la
fondation et qui veut renforcer l’union plutôt que la division dans la région urbaine de Berne. Nous
avons ainsi plus de poids dans la Berne fédérale.

En 2019, on élira le climat. Les élections décideront de la mise en vigueur du traité climatique de Paris,
mais aussi du climat social dans notre pays. Dans ma campagne pour le Conseil national et
éventuellement pour le Conseil des États, j’aimerais démontrer que l’on peut aborder positivement les
changements. Que l’on peut être à la fois conséquent et constructif. Que la politique peut aussi être
incorruptible et honnête. Et parce que la curiosité et les rencontres personnelles sont le fondement de
toutes solutions, je serai en route dans tout le Canton jusqu’au 20 octobre – à l’écoute des gens,
ouverte et attentive.

Mon chemin:

    -   Née et grandi à Thoune (1962)
    -   Institutrice et historienne
    -   Membre du Grand Conseil bernois pendant 11 ans (focus politique éducative et économique)
    -   Conseillère municipale de la Ville de Berne pendant 8 ans (travaux publics, transports et
         espaces verts)
    -   Depuis novembre 2011 Conseillère nationale et Présidente des Verts suisses.

Mes engagements:

    -   Membre du Conseil d’administration des transports publics biennois
    -   Présidente de la commission cantonale de l’égalité du Canton de Berne
    -   Co-Présidente de l’Association "Bern NEU gründen"
    -   Forum pour l’Université et la société
    -   Membre du Comité du Lötschberg
    -   Membre du Comité de l’initiative pour la protection des Alpes
    -   Membre du Comité de l’ATE du Canton de Berne

«Je soutiens Regula Rytz, parce qu’elle dispose de deux talents qui apparaissent rarement ensemble:
elle sait parler et elle sait écouter.» Pedro Lenz, écrivain.
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