REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 18 juillet 2018 Outre-mer - Les services de l ...

 
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
 Mercredi 18 juillet 2018

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A LA UNE
 BUDGET OUTRE-MER;
Pages, 8 à 10, 19 à 20, 55 à 58.
Outre-mer, Annick Girardin annonce 700 millions de crédits
supplémentaires d'ici 2022. L’abattement fiscal de 30 % fait
débat.

 REFERENDUM;
Pages, 11, 40 à 44.

Nouvelle-Calédonie, le gouvernement n'est pas "arbitre"
mais "partie" du référendum, rappelle Philippe.

 ELECTION LEGISLATIVE PARTIELLE;
Pages, 60 à 63.
La Réunion, La France Insoumise veut la 7ème circonscription.

 BUDGET COMMUNE;
Pages, 64 à 67.
La Réunion, Saint-Louis menacée de mise sous tutelle. Une
nouvelle rencontre avec le préfet mardi prochain.

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L’OUTRE-MER

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DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Outre-mer: Annick Girardin annonce 700 millions de crédits supplémentaires d'ici 2022

Paris, France | AFP | mardi 17/07/2018 - 17:01 UTC+3 | 230 mots

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a indiqué mardi que son portefeuille bénéficierait de "700 millions
(d'euros) de crédits supplémentaires" d'ici à 2022, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Je tiens ici à réaffirmer que le +Livre bleu+ n'est pas un catalogue d'annonces non financées, c'est une
dynamique, une dynamique nouvelle, c'est une voie ouverte à des solutions innovantes, c'est aussi une méthode
de construction", a expliqué la ministre, qui répondait à la députée de Polynésie Nicole Sanquer (UDI, Agir et
Indépendants).

Fin juin, le président de la République avait présenté le "Livre bleu Outre-mer", déclinaison de la politique
gouvernementale pour les territoires ultramarins.

"Je vous rassure, (cela se traduira) dans le projet de loi de finances 2019 par une augmentation des moyens du
ministère des Outre-Mer et vous serez appelés à en débattre ici", a répondu la ministre devant la représentation
nationale.

"D'ici 2022, c'est donc pour le seul ministère des Outre-Mer 700 millions de crédits supplémentaires, ça lui
permettra effectivement d'accroître son intervention en faveur des ultramarins", a-t-elle ajouté.

Annick Girardin a par ailleurs estimé que "le +Livre bleu+ et l'ensemble des mesures, c'est aussi l'ensemble du
gouvernement qui priorise désormais son action pour répondre aux besoins des populations et soutenir surtout
les projets, vos projets dans les territoires", en citant notamment "l'aide au déploiement du câble" qui "sera enfin
mis en place" en Polynésie.

pab/chr/nm

© Agence France-Presse

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17/07/2018

Outre-mer : Annick Girardin annonce 700 millions de crédits supplémentaires d'ici
2022

Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi 17 juillet, Annick Girardin, a indiqué que
son portefeuille bénéficierait de "700 millions (d'euros) de crédits supplémentaires" d'ici à 2022.

© FRANCOIS GUILLOT / AFP Annick Girardin, ministre des Outre-mer, à l'Assemblée nationale (juillet 2018).

       La1ère.fr (avec AFP)

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a indiqué mardi que son portefeuille bénéficierait de "700 millions (d'euros)
de crédits supplémentaires" d'ici à 2022, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"Le Livre bleu n'est pas un catalogue d'annonces"
"Je tiens ici à réaffirmer que le -Livre bleu- n'est pas un catalogue d'annonces non financées, c'est une dynamique, une
dynamique nouvelle, c'est une voie ouverte à des solutions innovantes, c'est aussi une méthode de construction", a
expliqué la ministre, qui répondait à la députée de Polynésie Nicole Sanquer (UDI, Agir et Indépendants).

700 millions de crédits supplémentaires
Fin juin, le président de la République avait présenté le "Livre bleu Outre-mer", déclinaison de la politique
gouvernementale pour les territoires ultramarins. "Je vous rassure, (cela se traduira) dans le projet de loi de finances
2019 par une augmentation des moyens du ministère des Outre-Mer et vous serez appelés à en débattre ici", a répondu
la ministre devant la représentation nationale.
"D'ici 2022, c'est donc pour le seul ministère des Outre-Mer 700 millions de crédits supplémentaires, ça lui permettra
effectivement d'accroître son intervention en faveur des ultramarins", a-t-elle ajouté.

En Polynésie
Annick Girardin a par ailleurs estimé que "le -Livre bleu- et l'ensemble des mesures, c'est aussi l'ensemble du
gouvernement qui priorise désormais son action pour répondre aux besoins des populations et soutenir surtout les
projets, vos projets dans les territoires", en citant notamment "l'aide au déploiement du câble" qui "sera enfin mis en
place" en Polynésie.

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17/07/2018

Budget Outre-mer 2019: La Ministre des Outre-mer Annick
Girardin annonce 700 millions de crédits supplémentaires d’ici
2022

© Capture d’écran

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a indiqué mardi que son portefeuille bénéficierait de « 700
millions (d’euros) de crédits supplémentaires » d’ici à 2022, lors des questions au gouvernement à
l’Assemblée nationale.

« Je tiens ici à réaffirmer que le Livre bleu n’est pas un catalogue d’annonces non financées, c’est une
dynamique, une dynamique nouvelle, c’est une voie ouverte à des solutions innovantes, c’est aussi une méthode
de construction », a expliqué la ministre, qui répondait à la députée de Polynésie Nicole Sanquer (UDI, Agir et
Indépendants).

Fin juin, le président de la République avait présenté le « Livre bleu Outre-mer », déclinaison de la politique
gouvernementale pour les territoires ultramarins. « Je vous rassure, (cela se traduira) dans le projet de loi de
finances 2019 par une augmentation des moyens du ministère des Outre-Mer et vous serez appelés à en débattre
ici », a répondu la ministre devant la représentation nationale. « D’ici 2022, c’est donc pour le seul ministère
des Outre-Mer 700 millions de crédits supplémentaires, ça lui permettra effectivement d’accroître son
intervention en faveur des ultramarins », a-t-elle ajouté.

Annick Girardin a par ailleurs estimé que « le Livre bleu et l’ensemble des mesures, c’est aussi l’ensemble du
gouvernement qui priorise désormais son action pour répondre aux besoins des populations et soutenir surtout
les projets, vos projets dans les territoires », en citant notamment « l’aide au déploiement du câble » qui « sera
enfin mis en place » en Polynésie.

Avec AFP

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Nlle-Calédonie: le gouvernement n'est pas "arbitre" mais "partie" du référendum, rappelle Philippe

Paris, France | AFP | mardi 17/07/2018 - 17:38 UTC+3 | 318 mots

Le gouvernement n'est pas "l'arbitre" mais "une partie" du processus menant au référendum sur l'indépendance
de la Nouvelle-Calédonie, a souligné mardi Edouard Philippe en assurant que l'Etat jouerait son "rôle" après le
vote.

Interpellé par le député de Polynésie Moetai Brotherson qui appelait à "l'impartialité de l'arbitre" lors du
référendum du 4 novembre prochain, le Premier ministre a rappelé avoir "indiqué que le gouvernement n'était
pas un arbitre".

Il est "une partie au processus de Matignon", a-t-il insisté, et "nous entendons jouer notre rôle en accord avec
les autres parties (...), respectueusement du résultat démocratique du 4 novembre mais avec le souci constant de
faire en sorte que la paix demeure et prévale en Nouvelle-Calédonie".

Interrogé sur "le plan du gouvernement sur l'après-référendum, que le oui ou le non l'emporte", M. Philippe est
convenu que "ce sera un exercice délicat". "Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui
continueront à se dresser sur le chemin", a-t-il ajouté.

"Le 5 novembre, quel que soit le résultat, les signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en
sorte qu'au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d'autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse
construire l'avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou", a plaidé M.
Philippe.

"Ce référendum s'organise", a-t-il encore mis en avant, "et nous avons, avec le Parlement, pris l'ensemble des
dispositions qui permettent l'organisation la plus fine, la plus respectueuse, de la capacité de chacun à prendre
part à cette consultation essentielle".

"Vous savez que nous avons organisé des méthodes pour permettre le vote à distance, que nous avons organisé
des bureaux de vote pour ceux qui ne pourraient pas retourner chez eux. Tout cela était pensé, conçu par les
signataires et repris par l'Assemblée nationale et le Sénat dans, d'ailleurs, un souci d'unanimité tout à fait
admirable", a-t-il encore fait valoir.

jmt/chr/mpf

© Agence France-Presse

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17/07/2018

Déserts médicaux : les Outre-mer à la peine pour recruter des praticiens
hospitaliers

     Au 1er janvier 2018, le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers (CNG) dénombre 44.534
praticiens hospitaliers en exercice. Un chiffre en augmentation mais qui ne peut occulter le taux de vacance des
               postes. Il atteint 37% en Outre-mer, soit 10% au-dessus de la moyenne nationale.

Les trois régions comptant le plus grand nombre de praticiens hospitaliers pour 100.000 habitants en France sont la
Martinique (82,4), les Hauts-de-France (74,0) et la Guadeloupe (72,8), , selon le rapport d'activité 2017 du Centre
national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG)
.

La difficulté à pourvoir les postes
Si le nombre de patriciens hospitaliers à temps plein progresse, le taux de vacance statutaire des postes continue, lui
aussi, d'augmenter pour atteindre une moyenne nationale de 27,4% (27% en métropole et 37,7% dans les
départements et collectivités d'outre-mer). Ce taux de vacance est plus élevé encore pour les praticiens hospitaliers à
temps partiel, avec une moyenne nationale de 47%, soit près d'un poste sur deux vacant. Dans les Outre-mer, les taux
de vacance vont de 26,2% à La Réunion et 38,7% en Guadeloupe, à 42,7% à Mayotte et 58,7% en Guyane. Le record
appartient à Saint-Pierre et Miquelon qui atteint 77,8%, en considérant néanmoins que ce territoire ne compte que neuf
postes statutaires de Praticien Hospitalier.

 Les disciplines les plus touchées par le phénomène de vacance chez les praticiens hospitaliers à temps plein sont la
radiologie et l'imagerie médicale (40% de postes vacants), la psychiatrie (28,7%) et la médecine (28,6%). A l'inverse, les
moins touchées sont la biologie (15,4%) et la pharmacie (10%). Le CNG précise toutefois que les postes vacants peuvent
être occupés par des personnels temporaires et que le taux de vacance statutaire n'est donc pas le taux de vacance réel.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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16/07/2018

L'Algaclean, nouvelle solution contre les sargasses

La Région est intéressée par l’Algaclean, un engin capable d’avaler les algues sargasses en grande quantité en
mer et sur terre. Reste maintenant à finaliser le mode d’exploitation et le plan de financement de cet outil, dont
le coût est estimé à 1,5 million d'euros.

© PB

       Sébastien Gilles

La Région Guadeloupe est sur le point de faire l’acquisition d’un dispositif de pompage des algues brunes en mer.

Une réelle solution ?
Il s'agit d'un bateau amphibie nommé "Algaclean" produit par une société vendéenne. Il est capable, dans certaines
versions, de collecter les sargasses jusqu'à 500 mètres des côtes et sur terre, un volume de 750m3 d’algues par heure.

Un coût conséquent
Le cout d’achat du dispositif avoisine 1,5 million d'euros, auquel il faut ajouter pour l’entretien et la formation du
personnel quelques 300 000 d'euros par an. Le plan de financement serait assumé par des fonds européens, d'autres
venant de l'Etat et des fonds régionaux.
Des sommes conséquentes qui incitent à une étude approfondie de la rentabilité du matériel, surtout les années où
nous aurons peu de sargasses.
Car, certes en période de "bloom" (crue), comme en ce moment, elle semble justifiée. L’est-elle encore en période
creuse comme entre 2015 et 2017 ?
La réponse consiste, selon Sylvie Gustave dit Duflo, la vice présidente de la Région en charge de la Commission
Environnement, en la mise en place du fond de solidarité que les élus appellent de leurs vœux.

Du 23 au 27 juillet, les responsables de la société produisant l'Algaclean, seront en Guadeloupe afin de faire l'expertise
des sites d'échouage, en coordination avec la cellule Pulsar, le plan d'urgence local sargasses.

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GUYANE

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MARTINIQUE

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MAYOTTE

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Lejournaldemayotte
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Un incendie ravage une vingtaine de cases en tôle à
Kawéni
Ce mardi matin, un incendie s’est déclaré dans un quartier de Kawéni. Une vingtaine de cases en tôle ont été
ravagées par les flammes. Seuls deux blessés légers sont à déplorer.

                                                           Une partie du quartier de Mahabourini a été détruite

                                                     Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. Un
                                                     incendie s’est déclaré ce mardi matin dans le quartier
                                                     Mahabourini. « Des travaux mécaniques dans un
                                                     banga au niveau bas de l’incendie seraient à l’origine
                                                     du sinistre », explique « avec une grande réserve », le
                                                     lieutenant-colonel Frédéric Robert du SDIS de
                                                     Mayotte. Seuls deux blessés légers sont à déplorer.
                                                     Une jeune fille incommodée par les fumées a été
évacuée au CHM. Un second blessé, légèrement égratigné, a été soigné sur place.

                                      Fakihaou, Mouzouna et Farida ont prêté main forte aux secours

                                      Le pire a été évité grâce à une forte mobilisation des habitants, puis des
                                      pompiers. L’étroitesse de ce quartier haut de Kawéni a rendu
                                      particulièrement difficile l’intervention des véhicules de secours. « On a
                                      eu de gros problèmes d’accès, en particulier pour amener l’eau »
                                      témoigne un pompier en intervention. La lance à incendie a dû se frayer
                                      un passage entre petits interstices, ruelles larges de 50 centimètre et
                                      maison en construction.

Tôles enchevêtrées

« Tout le monde dans le quartier est très vite intervenu et tous les habitants ont pu sortir à temps » rapporte
Farida Salim-Youssouf, membre de l’association de quartier SOT pour « solidarité obéissance et protection » et
gilet jaune sur les épaules. Pour parer à l’urgence, les habitants ont ouvert des tuyaux de conduite d’eau pour
arroser, à la chaîne, le cœur de l’incendie. Les habitants ont eu le bon réflexe de détruire des bangas de tôle
encore indemnes pour circonscrire l’incendie et éviter sa propagation dans tout le quartier. Les éléments n’ont
pourtant pas joué en la faveur des secours. L’embrasement a été total à cause des fortes alizés. A la fin de
l’intervention des pompiers vers 13h il ne restait plus qu’un amas de tôles calciné. Ça et là des documents
détrempés, d’autres en partis brûlés jonchent le sol. « Rien n’a pu être récupéré », déplore Farida.

La densité des habitations est un réel problème pour l’accès des secours et la vitesse de propagation des
flammes en cas d’incendie. « Si les maisons étaient séparées, il n’y aurait pas eu ces dégâts », témoigne
Mouzouna Omar et Fakihaou Hamidou, également bénévoles du collectif SOT. En effet s’il y avait une
vingtaine de bangas en tôle dans cet espace tous étaient joints par un toit continu. En trois ans, c’est le
troisième incendie qui ravage ce même espace. En 2015, les cases en contrebas avaient été détruites, à quelques
mètres de l’incendie du jour, en 2016 les habitations du haut avaient été ravagées. Les trois amies l’affirment,
« pour ceux qui ont un peu les moyens, il faut 3 à 4 jours pour reconstruire.»

Axel Lebruman
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NOUVELLE-CALÉDONIE

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17/07/2018

Référendum en Nouvelle-Calédonie : Le député Moetai Brotherson demande au
Premier ministre le « plan du gouvernement pour l’après-référendum »
©Capture

Ce mardi 17 juillet lors des questions au gouvernement de l’Assemblée nationale, le député polynésien
                                               Moetai Brotherson (GDR) a demandé au Premier
                                               ministre d’exposer le « plan du gouvernement pour l’après-
                                               référendum (en Nouvelle-Calédonie, ndlr), que le oui ou le
                                               non l’emporte ».
                                                  « Plusieurs étapes ont ponctué l’Histoire de la Nouvelle-
                                                  Calédonie », a rappelé le député, membre de la mission
                                                  parlementaire d’information sur l’avenir de l’archipel. Pour
                                                  Moetai Brotherson, « le chemin ne se termine pas » au
                                                  lendemain du référendum d’indépendance prévu le 4 nombre
                                                  prochain, « c’est le commencement d’une refondation
                                                  institutionnelle et sociétale à laquelle nous devons tous
penser maintenant ».
« Pouvez-vous nous faire un point sur l’État des relations du G10 en Nouvelle-Calédonie ? Pouvez-vous nous
éclairer sur l’évolution de la régularisation des listes électorales ? Enfin, pouvez-vous nous exposer le plan du
gouvernement pour l’après-référendum (en Nouvelle-Calédonie, ndlr), que le oui ou le non l’emporte », a-t-il
demandé au Premier ministre. « Comment comptez-vous accompagner la transition de la Nouvelle-Calédonie
vers l’accession à la personnalité juridique de droit international ou vers les référendums suivants ? », a aussi
interrogé le député indépendantiste, qui a salué « l’implication » du Premier ministre dans le processus. Moetai
Brotherson a conclut en appelant à « l’impartialité de l’arbitre » lors du référendum.
« Nous avons, avec le Parlement, pris l’ensemble des dispositions qui permettent l’organisation la plus fine, la
plus respectueuse de la capacité de chacun à prendre part à cette consultation essentielle », a répondu le
Premier ministre Édouard Philippe, rappelant notamment l’organisation autour des bureaux de vote délocalisés
et des procurations. « Cette consultation aura lieu. Le résultat sera clair, je ne sais pas dans quel sens (…),
mais ce que je sais c’est qu’il y aura un 5 novembre », poursuit-il. « Quel que soit le résultat », les élus
calédoniens indépendantistes et non-indépendantistes « devront se parler pour construire la suite pour faire en
sorte qu’au-delà de ce moment binaire où certains diront oui et d’autres non, la Nouvelle-Calédonie puisse
construire l’avenir avec un peuple qui souhaite, au fond, vivre et vivre en paix sur le Caillou » a déclaré le
Premier ministre.
« Le gouvernement est une partie » du processus de colonisation, a insisté Edouard Philippe, « nous
entendons jouer notre rôle en accord avec les autres parties (…), respectueusement du résultat démocratique
du 4 novembre mais avec le souci constant de faire en sorte que la paix demeure et prévale en Nouvelle-
Calédonie ». « Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui continueront à se dresser sur le
chemin », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes calédoniens au sein du G10 s’est rompu,
et les indépendantistes du Parti Travailliste ont appelé à la non-participation au référendum. « Au moment où,
aux appels au boycott du dialogue de certains partis non-indépendantistes (Rassemblement, Les Républicains
Calédoniens) répond un appel au boycott de la consultation par le parti travailliste, il est important que le chef
du Gouvernement rappelle que la responsabilité des Calédoniens est « de dialoguer pour construire le meilleur
» », s’est félicité le député calédonien non-indépendantiste Philippe Gomès (UDI, Calédonie ensemble).

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17/07/2018

Référendum en Nouvelle-Calédonie - Edouard Philippe: le gouvernement n'est pas
"arbitre", mais "partie" au processus de Matignon

Interrogé par le député polynésien Moetai Brotherson à l'Assemblée nationale lors des questions d'actualité le
17 juillet 2018, le Premier ministre s'est exprimé sur l'après-référendum en Nouvelle-Calédonie expliquant que
                                                                                 l'Etat "jouerait" son rôle après
                                                                                 le vote.

                                                                                         © Alain Jocard / AFP

                                                                                         Le football, Coupe du monde
                                                                                         oblige, est dans tous les esprits.
                                                                                         C'est donc via une métaphore
                                                                                         sur le rôle de l'arbitre, que le
                                                                                         député polynésien
                                                                                         Moetai Brotherson a questionné
                                                                                         à l'Assemblée nationale le
                                                                                         Premier ministre à propos du
                                                                                         référendum du 4 novembre
                                                                                         prochain sur l'indépendance en
                                                                                         Nouvelle-Calédonie. Le député
l'a questionné sur "l'impartialité de l'arbitre".

La réponse d'Edouard Philippe
En réponse au député de Polynésie, le Premier ministre a expliqué que le référendum du 4 novembre "sera un exercice
délicat". Voici un extrait de sa réponse :

Le référendum du 4 novembre aura lieu. Le résultat sera clair. Je ne sais pas dans quel sens et je ne veux préjuger
d'aucun résultat. Mais ce que je sais, c'est qu'il y aura un 5 novembre, et le 5 novembre, quel que soit le résultat, les
signataires devront se parler pour construire la suite, pour faire en sorte qu'au delà de ce moment binaire, la Nouvelle-
Calédonie puisse construire l'avenir avec un peuple qui souhaite vivre en paix sur le Caillou. Ce sera un exercice délicat.
Je ne méconnais en rien les difficultés qui se dressent et qui continueront à se dresser sur le chemin. Le gouvernement
pour sa part n'envisage pas son rôle comme celui d'un arbitre. J'ai indiqué lors de mon premier discours de politique
générale que le gouvernement n'est pas un arbitre, il est une partie, au processus de Matignon. Et nous entendons
jouer notre rôle, en accord avec les autres parties du processus de Matignon, pour construire ce lien dans le futur,
respectueusement du résultat démocratique du 4 novembre, mais avec le souci constant que la paix prévale et demeure
en Nouvelle-Calédonie.

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Suite à l'inéligibilité du député Thierry Robert

La France Insoumise veut la 7ème circonscription

Par la voix de Jean-Hugues Ratenon, vice-président, France Insoumise annonce vouloir se présenter à l'élection
législative partielle prévue dans la 7ème circonscription de La Réunion. Une élection qui fait suite à l'inéligibilité du
député Thierry Robert. Nous publions ci-dessous le communiqué du député de la 5ème circonscription

Le Conseil constitutionnel a déclaré démissionnaire d’office le député en exercice de la 7e circonscription de La
Réunion. En conséquence, les électeurs et les électrices de cette circonscription seront à nouveau appelés aux
urnes dans un délai qui reste à définir.

Dès aujourd’hui, la France insoumise peut annoncer qu’elle sera présente dans cette circonscription, où son
candidat était arrivé en 3 e position lors du scrutin précédent. Fidèle à l’orientation de la France insoumise et à
l’esprit du programme consacré aux Outremer élaboré par les Insoumis, le candidat désigné par notre
organisation portera dans le peuple les orientations suivantes :

- combat sans concession contre les mesures anti-sociales prises par le Gouvernement en place, notamment
contre les personnes âgées, les jeunes, les chômeurs et les personnes en attente d’un logement.
- combat pour un véritable service de santé, contre la fermeture des lits hospitaliers et la privatisation des soins
destinés aux malades en général et aux diabétiques et dialysés en particulier.
- combat pour la prise en charge de nos anciens, qui ont travaillé toute leur vie, dans des maisons de retraites
dignes de ce nom ou à domicile. Personne ne peut vieillir dignement avec les retraites de misères ou les
quelques dizaines d’euros du minimum vieillesse !
- combat pour des prix justes sur la viande, le poisson, le riz, le lait, les couche-culottes, les produits d’hygiène
féminine et les préservatifs masculins.
- combat pour protéger les petits commerces et les artisans, en limitant la taille des grandes surfaces et de leur
rayon alimentation et en contrôlant l’installation de nouvelles grandes surfaces.
- combat pour un meilleur partage des richesses et pour la justice des revenus de tous les salariés, du secteur
public et du secteur privé et contre ceux qui veulent nous diviser.
- combat contre l’habitat insalubre et pour des loyers justes, adaptés à la taille des familles réunionnaises

- combat pour la défense des agriculteurs, des planteurs et des éleveurs : pour la protection des fruits et légumes
péï, pour des prix justes sur la canne et le sucre, pour la protection de la viande péï.
- combat pour la diversification agricole et l’autosuffisance alimentaire en développant les filières d’excellence
(rhums, vanille, café, cacao, ananas...) et les cultures vivrières.
- combat pour la survie des zones rurales, oubliées du développement, en y renforçant les services publics et y
en réduisant la fracture numérique.

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- combat pour la réussite scolaire et la formation des jeunes Réunionnais à La Réunion par l’investissement
prioritaire dans les écoles et la formation des enseignants à la culture réunionnaise.
- combat contre l’insécurité, contre le désengagement de l’État et par une meilleure répartition des forces de
l’ordre sur le territoire de La Réunion.
- combat pour l’embauche préférentielle à La Réunion des habitants de notre Département.
- combat contre toutes les discriminations et contre toutes les formes de
racisme, sans distinction de couleur, d’origine, ou de classe.
- combat pour la conservation de notre terre, menacée par le pillage des roches, du patrimoine de nos
agriculteurs et de nos tisaneurs.
- combat contre les méga carrières qui vont saccager La Réunion au profit exclusif des multinationales.
- combat pour un accès harmonieux de tous à l’environnement naturel : par la sécurisation des plages contre les
requins et les accapareurs et par la lutte contre la privatisation des Hauts.
- combat pour sortir notre île de la dépendance énergétique en diversifiant les sources d’énergies renouvelables
afin de les substituer
aux énergies polluantes.
- combat contre la pollution, contre les incinérateurs et le monopole du
traitement des déchets.

- combat pour un tourisme vert, populaire, accessible à tous les Réunionnais et les Réunionnaises ainsi qu’à
tous les touristes respectueux de la nature. Pour la protection des gîteurs, des savoir-faire traditionnels et de
l’authenticité de nos terroirs.
- combat pour une continuité territoriale élargie, un meilleur rapatriement à La Réunion des Réunionnais
décédés dans l’hexagone et une plus grande mobilité des Réunionnais dans la zone Océan indien.

Tous ces combats se rejoignent dans la résistance à un gouvernement injuste, que les Réunionnaises et les
Réunionnais peuvent sanctionner à
l’occasion de cette élection partielle. Il faut renforcer la première force d’Opposition à la politique menée par
Macron et son Gouvernement.

Dans cette 7 ème circonscription, il faut absolument faire barrage à toute forme de " Macron compatible " et à
titre personnel il me faut un renfort à l’Assemblée Nationale.

Votez pour la justice, le développement et pour la paix sociale, votez contre la casse sociale du Gouvernement
Macron !

Jean Hugues Ratenon, député de la Réunion, Vice Président du Groupe la France insoumise

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Il n'y aurait pas de déficit des finances communales

Saint-Louis ne comprend pas l'analyse de la Chambre régionale des comptes

Conduite par le maire Patrick Malet, une délégation d'élus municipaux de Saint-Louis a été reçue en préfecture ce
mardi après-midi 17 juillet 2018. Il s'agissait pour ces édiles de convaincre le préfet de leur capacité à gérer eux-
mêmes les affaires de la commune. Le préfet s'est donné encore une semaine pour réfléchir. Il a ainsi donné un
nouveau rendez-vous au maire, prévu mardi prochain.

A l'issue de son entretien avec le préfet qui a duré plus d'1h30, Patrick Malet a argumenté face au représentant
de l'Etat. Lui qui ne comprend pas l'analyse de la Chambre régionale des comptes a de nouveau affirmé que le
déficit de sa commune était résorbé.

Nouveau rendez-vous avec le préfet mardi prochain

"Nous revoyons le préfet la semaine prochaine, il reprendra sa décision à l'issue des discussions" a déclaré
Patrick Malet qui a considéré les échanges avec le représentant de l'Etat "encourageantes".

"Nous avons hérité d'une commune ruinée en 2014 avec un déficit de 9,4 millions d'euros. En 2017, la Chambre
nous faisons comme prescriptions d'être à l'équilibre au 31 décembre 2018. Nous y sommes arrivés au 31
décembre 2017. Soit un an avec l'échéance prévu" a rappelé le maire saint-louisien.

"Divergences d'appréciation"

Il a ajouté : "Il y a des divergences d'appréciation au niveau de la Chambre régionale des comptes (CRC), nous
sommes venus expliquer notre position au préfet. Nous nous revoyons la semaine prochaine pour finaliser la
discussion".

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18/07/2018

Jacques Ecormier : "Il pourrait neiger à La Réunion cette semaine"

                                                       Antenne Réunion

                                   C’est le deuxième front froid de
                                   l’année. Un phénomène
                                   accompagné d’une forte houle et de
                                   pluies, principalement dans les
hauteurs de La Réunion. Jacques Ecormier, chef prévisionniste chez
Météo France, précise la situation sur l’île.

La Réunion est victime d’une vague de froid sur son territoire. Depuis quelques jours déjà, que ce soit dans les
Hauts de l’île ou dans les bas, les Réunionnais ont froid.

La température toujours en baisse

Jacques Ecormier, chef prévisionniste chez Météo France, explique : "Mardi, on a eu le deuxième front froid
de l’année qui est passé sur La Réunion." De la pluie, du vent et de fortes houles, c’est le quotidien des
Réunionnais ces derniers jours. Un état qui n’est pas prêt de se calmer.

"Ce front froid a porté des pluies sur le Sud avec 100 millimètres à Grand Coude. Du vent également, des
rafales de vent qui ont atteint les 95 km/h à Piton Sainte-Rose et 87 km/h sur les plages de l’Ouest", ajoute le
chef prévisionniste.

En plus du vent une forte houle avec des vagues allant jusqu’à 7 mètres de haut se sont abattues sur les côtes
Ouest et Sud de La Réunion. Une baisse des températures est donc prévue pour la nuit prochaine selon
Jacques Ecormier. "Ces températures qui sont basses depuis quelques semaines vont perdre à peu près 2
degrés. On devrait avoir des températures entre -1° et 0° sur la région du Piton des Neiges ou sur le Pas de
Bellecombe."

Un risque de chute de neige

Pour les prochaines nuits, Jacques Ecormier ajoute : "Jusqu’à dimanche, il y a un risque ou une probabilité
pour qu’on ait des chutes de précipitations solides à La Réunion, sur les plus hauts sommet notamment."

Le froid est également présent sur le littoral, "la nuit dernière on a relevé 13° à Saint-Benoît, ce qui est
relativement bas pour la saison. Et même sur Saint-Denis, il faudra s’attendre à des températures de 15 à 16
degrés."

Les prochains jours seront assez froid sur l’ensemble de l’île, les Réunionnais vont devoir se couvrir de plus en
plus.

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SAINT-MARTIN

SAINT-BARTHELEMY

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