Romans post-apocalyptiques Bibliographie
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Horaires d’ouverture Mardi 15h-18h30 Mercredi 10h-12h00 16h – 18h30 Jeudi 15h – 18h30 Vendredi 15h – 18h30 2
Le genre post-apocalyptique est un sous-genre de la science-fiction. Il fait généralement référence à un monde dévasté par une crise majeure (nucléaire, naturelle ou chimique). Dans ce genre bien particulier, la crise mondiale a souvent déjà eu lieu. Les quelques survivants essayent désespérément de s'organiser pour survivre à leurs nouvelles conditions de vie. Présenté comme un nouveau départ, ce genre permet aux protagonistes de débuter une nouvelle civilisation sur les cendres chaudes de l'ancien monde. Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. Il met en scène une confrontation de la réalité sociale (négociable, relative, corrompue, de servitude et dépassant l’échelle d’un seul homme) à la dure réalité physique (immédiate, intraitable, libre, individuelle). C’est à la fois la fin du monde et un nouveau départ. Une contradiction pleine de richesse qui permet de développer un discours original sur le monde réel. Dans la multitude d’œuvres post-apocalyptiques, deux critères essentiels se retrouvent à chaque fois : la société a été détruite et les protagonistes vivent dans les vestiges de l’ancienne civilisation. Ces deux critères autorisent également un large panel de situations. La plupart des œuvres offrent une vision où la société est détruite, ses valeurs oubliées ou bafouées, et 90 % de l’humanité a disparu. C’est le cas des films classiques tels que Mad Max 2, ou encore le roman la route (de Cormac McCarthy). Mais d’autres auteurs privilégient un monde plus ambigu et plus proche du nôtre, où des sociétés ont été reconstruites, avec des lois et des règles (le premier Mad Max, ou la bande dessinée Jeremiah) ou même des situations identiques aux nôtres, où seule l’autorité centrale de l’État a disparu (Jericho). Les vestiges de l’ancienne civilisation vont de la ville intacte de Jericho aux détails ensevelis de La planète des singes. Les deux décors les plus représentés sont le désert et la ville en ruine ou abandonnée. Les survivants vivent parfois au milieu de vestiges technologiques sans les comprendre (Niourk). Au-delà des thèmes classiques de la survie, de la violence, de l’environnement hostile à l’homme, la plupart des œuvres post-apocalyptiques se servent de ce décor pour amener une réflexion sur la place de l’homme par rapport à ses semblables et à la société. Hors du carcan des lois, les hommes révèlent leur vraie nature, et le panel de caractères et de comportements vrais (non biaisés par la société) créent une sorte de laboratoire social où l’auteur expérimente sur les rapports humains. On trouve régulièrement les thèmes du solitaire contre le groupe, de la coexistence des comportements altruistes, égoïstes et agressifs, ou le télescopage des nostalgiques de l’ancienne civilisation, des aficionados de l’anarchie nouvelle, et des visionnaires voulant créer une nouvelle manière de fonctionner. Le choix du type d’apocalypse, finalement un détail secondaire, est également intéressant car il reflète les craintes de la société à l’époque ou l’œuvre a été conçue, au même titre que les films catastrophe. La crainte du nucléaire pendant la guerre froide, les catastrophes écologiques ou industrielles dans les années 1980, la pandémie dans les années 1990, tandis que les années 2000 semblent craindre les catastrophes naturelles ou les actes de terrorisme à grande échelle. 3
ADAMS Douglas – Le guide du voyageur galactique – Gallimard, 2009 – (H2G2 ; 1) Comment garder tout son flegme, quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la planète Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Accroc, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés. AR ADA (secteur ado) ADAMS Douglas – Le dernier restaurant avant la fin du monde – Gallimard, 2012 – (H2G2 ; 2) AR ADA (secteur ado) AGARMEN Pit – La nuit a dévoré le monde – R. Laffont, 2012 Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures démoniaques, avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n'a pu les arrêter, ni la police, ni l'armée. Ils ont tout ravagé. Antoine Verney est un survivant par hasard. Il n'a rien d'un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains. Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer et qu'il a même un certain talent pour ça. C'est un double combat qu'il va devoir mener, pour s'inventer une nouvelle vie et ne pas sombrer dans la folie. Pit Agarmen est le pseudonyme d'un écrivain français qui a publié de nombreux romans et essais. Il reprend ici les codes du roman d'horreur pour mieux les subvertir. SF AGA ALDISS Brian Wilson – Le monde vert – Gallimard, 2009 Le Monde vert décrit un avenir lointain dans lequel la Terre, qui ne tourne plus, s'est transformée en une gigantesque serre dominée par les végétaux. Ceux-ci ont formidablement évolué et acquis des capacités prédatrices redoutables. L'homme a régressé tant en taille qu'en connaissances et doit lutter farouchement pour survivre dans cette jungle. SF ALD 4
ANDREVON Jean-Pierre – Le monde enfin : récits d’une fin de monde annoncée – Pocket, 2010 La France est déserte, vidée de ses habitants, suite à une pandémie. Quelques survivants ont échappé à la première frappe du fléau : deux jeunes garçons et une petite fille qui ont délivré les animaux d'un zoo, à la campagne une femme qui cherche à avoir un enfant, un commandant du service scientifique des armées qui a été cryogénisé et mis au secret dans un bunker en Arizona. SF AND ANDREVON Jean-Pierre – La maison qui glissait – le Bélial’, 2010 Les résidents d'une barre HLM se retrouvent coupés du monde par un mur cotonneux impénétrable qui semble abriter de terrifiantes créatures. Cette réclusion forcée les contraint à s'organiser pour faire face à un ennemi invisible et révèle la vraie nature de chacun. SF AND ANDREVON Jean-Pierre – Un horizon de cendres – Pocket, 2008 Aux quatre coins du monde, petit à petit, les morts se réveillent et se mettent à errer, apathiques et sans but, au royaume des vivants. Ce roman, à travers une inconcevable fin du monde vécue du point de vue d'un unique personnage, aborde des problèmes actuels (écologie, intégration) et livre une analyse sur l'altérité. Une invasion zombie est souvent prétexte à explorer les travers de notre société et les déviances du comportement humain. Roméro est passé maître en la matière, dénonçant tour à tour société de consommation, militarisme, dérives scientifiques, médias et internet. Le roman s’inscrit dans cette veine, parce que l’auteur a l’intelligence de recaler la population zombiesque au second plan. Andrevon se focalise plus sur le comportement d’un homme face à un monde qui change, et la perception évolutive qu’il a en a. Dans cette optique, le récit se scinde en deux parties distinctes. La première raconte l’évolution de la contamination. Le phénomène prend de l’ampleur, les piliers de la civilisation s’effondrent, les autorités sont débordées, aucune réponse à l’attaque n’est possible. Cette première partie est plus contemplative, le héros occupant la position de témoin privilégié de cette fin du monde annoncée. Il prend le temps de consigner toutes ses observations dans un carnet, dont on se demande bien qui pourra le lire. La deuxième moitié du livre est l’exacte opposée de la première. Le héros se retrouve de plus en plus seul, jusqu’à devenir le dernier survivant d’une espèce éteinte. Il devient actif, organisant la lutte pour sa propre survie dans un monde apocalyptique. Andrevon convoque ici le Richard Matheson de Je suis une légende. Les pages plient sous le poids du désespoir, même si l’humour n’y est pas totalement absent. L’auteur fait de son personnage principal un employé de crématorium, ce qui s’avèrera très pratique lorsqu’il faudra incinérer quelques revenants. (Les pages fantastiques) SF AND 5
BALLARD James Graham – Le monde englouti suivi de sécheresse – Denoël, 2008 – (Lunes d’encre) Dans un futur proche, à cause d'explosions solaires suivies d'un réchauffement climatique, une élévation du niveau des océans est à l'origine d'immenses bancs de vase et de lagunes. A Londres, il ne reste plus que le sommet de trois tours. Dans Sécheresse, la Terre est ravagée par le fléau de la chaleur. Une poignée de rescapés essayent de survivre aux abords d'un lac asséché. Il s'inscrit dans la série des romans catastrophes, dite Les Quatre apocalypses, qu'il écrivit au début des années 1960. Celle-ci, outre le Monde englouti, comprend : le Vent de nulle part (1962), Sécheresse (1965) et la Forêt de cristal (1966). Chaque roman de cette série met en scène une catastrophe différente venant détruire la civilisation humaine : l'inondation dans le Monde englouti ; les tempêtes dans le Vent de nulle part ; la canicule dans Sécheresse ; la fossilisation des choses et des gens dans la Forêt de cristal. Ce dernier roman, pour la plupart des critiques, est d'ailleurs considéré comme l'un des plus beaux qu'il ait jamais écrit. SF BAL BARJAVEL René - Une rose au paradis – Pocket, 1999 (...) la Concorde des millions de femmes enceintes venues dénoncer les effets de la bombe U. Mais il est déjà trop tard... Le cataclysme se déclenche. La planète Terre est réduite à néant. Cependant, Lucie, l'une des manifestantes, échappe mystérieusement à la déflagration. Seize ans plus tard... Lucie vit avec son mari et ses enfants dans un univers étrange où le temps n'existe plus, où il suffit d'appuyer sur un bouton pour obtenir vêtements et nourriture. Que s'est-il passé ? Pourquoi ont-ils échappé au cataclysme ? Qui est l'énigmatique Monsieur Gé que les enfants assimilent confusément à un Dieu ? Dans ce roman qui se déroule à l'aube des années 90, la science-fiction rejoint nos préoccupations les plus profondes. SF BAR 6
BARJAVEL René – Ravage – Gallimard, 1972 Panne générale d'électricité, incendie infernal et épidémie de choléra, cette triple manifestation de la colère de Dieu contre les hommes ravage en peu de jours la civilisation. A la tête de quelques survivants, le jeune François décide de créer un monde nouveau... Ravage reste saisissant par sa description vivante de l'effondrement soudain de la civilisation machiniste, le retour immédiat de la barbarie et le passage brutal d'un monde aseptisé à la peste du Moyen Âge, aux pillages, aux meurtres et aux incendies monstres. Certaines descriptions sont très prophétiques et n'ont pas vieilli, et, comme chez tous les bons auteurs de SF, on mesure l'intérêt d'une œuvre au nombre d'idées originales qu'elle contient, celle de la fin générale de l'électricité n'étant pas la moindre. Dans Le Voyageur imprudent, suite de Ravage publiée la même année, le personnage principal, voyageant dans le temps, assiste ainsi à quelques-uns des événements décrits dans ce roman-ci. SF BAR BAXTER Stephen – Déluge – Presses de la cite, 2009 2016 : Lily, Helen, Gary et Piers, quatre scientifiques retenus en otages depuis cinq ans, sont libérés. À leur sortie, ils découvrent avec stupeur un monde au bord du chaos : le niveau des eaux est monté d'un mètre, provoquant une inondation sans précédent à Londres, l'engloutissement de l'Opéra de Sidney et la disparition pure et simple des îles du Pacifique... Tout en luttant pour leur survie, ils vont chercher à comprendre la cause de cette apocalypse aux dimensions bibliques afin d'endiguer la catastrophe. La construction d'arches géantes, initiée par un milliardaire controversé, semble être la seule échappatoire. Mais il n'y aura pas de place pour tout le monde... Diplômé en mathématiques et en ingénierie, Stephen Baxter est l'auteur de plusieurs romans considérés comme des chefs-d'œuvre de la science-fiction moderne, dont la trilogie Les Enfants de la destinée parue aux Presses de la Cité. Dans Déluge, il allie une fois de plus avec pertinence science et imaginaire en abordant un thème qui nous concerne tous : le dérèglement climatique. SF BAX 7
BAXTER Stephen – Arche – Presses de la cité, 2010 En 2052, après une ultime inondation, la fin du monde a eu lieu. Quelques années auparavant, le gouvernement américain a construit une arche. Non pas un bateau, mais une navette spatiale conçue pour accueillir une poignée d'individus choisis pour fonder une colonie humaine dans l'espace. Les élus entament le voyage en direction de la nouvelle Terre, située à des milliards de kilomètres... SF BAX BAXTER Stephen – Poussière de lune – J’ai lu, 2003 – (Millénaires) Quand Henry Meacher, géologue travaillant pour la NASA, est chargé d'aller étudier, à Edimbourg, un échantillon de roche lunaire rapporté trente ans plus tôt par la dernière mission Apollo, il lui semble qu'on le met à l'écart, que sa carrière s'engage dans une voie de garage. Or rien ne pourrait être plus loin de la réalité : la poussière provenant de l'échantillon, répandue accidentellement sur le basalte d'un cône volcanique, réveille les volcans d'Ecosse, éteints depuis des millions d'années. Et c'est le début d'une irrémédiable série de catastrophes géologiques... Bientôt, c'est l'existence même de la Terre qui est menacée. Une course contre la montre s'engage alors, en vue de sauver l'être, et seul Henry détient — peut-être — la solution du drame en train de se jouer... SF BAX BILAL Enki – Animal’z – Casterman, 2009 Dans ce monde dont on ne sait trop s’il est l’émanation d’une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s’est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l’eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l’obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur situation géographique particulière, ont réussi à préserver un semblant d’ordre social. On ne peut les rejoindre que par la mer, immense; l’unique milieu naturel, peut-être, qui conserve quelque chance de perdurer en ces temps d’incertitude absolue… Tel est le décor, fascinant, qui sert d’écrin à Animal’z, le nouveau récit futuriste d’Enki Bilal. Fidèle à ses thèmes de prédilection (la fiction conjecturale, en étroite résonance avec les convulsions et les névroses collectives de notre présent), l’auteur de La trilogie Nikopol explore les conséquences possibles des dommages infligés au climat, dans un registre graphique nerveux qui comblera les attentes de ses très nombreux fidèles. Déroutant, surprenant, passionnant : un one-shot d’une centaine de pages à savourer sans retenue. Du très grand Bilal. BD BIL 8
BOULLE Pierre – La planète des singes – Pocket, 2001 Un grand classique de la science-fiction et du roman d'aventures, paru pour la première fois en 1964. Sur une nouvelle planète habitée par des singes, un homme doit faire la preuve de son humanité... SF BOU Découvert par Hollywood, La planète des singes fait rapidement l'objet d'une adaptation cinématographique de la part de Franklin J. Schaffner, laquelle consacre l'un des plus grands rôles de Charlton Heston. Il est nécessaire ici de rappeler que la réalisation devait initialement échoir à Blake Edwards (Diamants sur canapé, La panthère rose), mais que Charlton Heston aurait imposé Franklin Schaffner, qui l'avait précédemment dirigé dans Le seigneur de la guerre. L'esprit de l'œuvre originale est formidablement bien conservé, même si le scénario s’en écarte quelque peu. On notera que le roman originel de Pierre Boulle ne parle pas d'apocalypse nucléaire, la prise de pouvoir des singes restant un mystère. C'est bien le film de 1968 qui amène ce paramètre pour choquer les consciences. Le film de 2011 La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) de Rupert Wyatt indique au contraire une pandémie, risque semblant devenir plus grand que les bombes nucléaires durant la guerre froide. DVD SCH (Discothèque) CHAPOUTON Anne-Marie – Quand la terre gémit – Hachette, 1991 Un écureuil sauta d'un pin à l'autre. La nature semblait si tranquille. Pourtant le monde se défaisait, se détraquait... A partir de 12 ans. R CHA (section jeunesse) 9
CHATTAM Maxime – L’alliance des trois – A. Michel, 2008 – (Autre monde ; 1) Matt et Tobias vivent à New York et sont amateurs de jeux de rôles. Lorsque la ville est balayée par une tempête qui décime les hommes ou les transforme en mutants, ils fuient sur une île et rejoignent une communauté de 77 survivants, appelés les Pans. Leurs ennemis sont les Gloutons ou les Cyniks. Avec Ambre, ils forment l'Alliance des trois et cherchent à comprendre leurs dons surnaturels. SF CHA CHATTAM Maxime – Malronce – A. Michel, 2009 – (Autre monde ; 2) SF CHA CHATTAM Maxime – Le cœur de la terre – A. Michel, 2010 – (Autre monde ; 3) SF CHA CHATTAM Maxime – Entropia – A. Michel, 2011 – (Autre monde ; 4) SF CHA CHATTAM Maxime – Oz – A. Michel, 2012 - (Autre monde ; 5) SF CHA CHRISTOPHER John – Terre brûlée – Omnibus, 2005 Un virus détruisant toutes les récoltes, la famine s’installe dans les villes. Publié en 1956, à une époque de forte tension lors de la guerre froide, le roman reste original, car il est bien loin de la hantise de la bombe. Le roman combine deux thèmes : celui de la catastrophe, qu'affectionnent les auteurs anglais depuis Wells et que Ballard a porté ultérieurement à la perfection onirique, et un autre plus lié à l'actualité de la guerre froide, celui de la survie. Comment survivre quand la panique va s'installer ? SF CAT 10
COLLINS Suzanne – Hunger games – Pocket jeunesse, 2009 Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature... R COL (secteur ado) DISCH Thomas – Génocides – Omnibus, 2005 Des extra-terrestres ont ensemencé notre planète d'une plante qui a bientôt recouvert la moindre parcelle disponible, entraînant destructions, bouleversements et famines. L'espèce humaine est quasi décimée et les rares rescapés tentent de survivre, disputant leur espace vital à cette plante immense et prolifique et à ses mystérieux gardiens. SF CAT 11
HELLER Peter – La constellation du chien – Actes sud, 2013 Quelque part dans le Colorado, neuf ans après la Fin de Toute Chose, dans le sillage du désastre. L'art de survivre est devenu un sport extrême, un jeu de massacre. Soumis aux circonstances hostiles, Hig, doux rêveur tendance chasse, pêche et poésie chinoise, fait équipe avec Bangley, vieux cow- boy chatouilleux de la gâchette. Une routine de l'enfer. Bangley défend la baraque comme un camp retranché. Hig "sécurise le périmètre", à coups de méthodiques vols de surveillance à bord de "la Bête", solide petit Cessna 182 de 1956 toujours opérationnel. Partage des compétences et respect mutuel acquis à force de se sauver mutuellement la vie, ils ont fini par constituer un vieux couple tout en virilité bourrue et interdépendance pudique. Mais l'homme est ainsi fait que, tant qu'il est en vie, il continue à chercher plus loin, à vouloir connaître la suite. À la fois captivant roman d'aventures, grand huit des émotions humaines, hymne à la douloureuse beauté de la nature et pure révélation littéraire, La Constellation du Chien est tour à tour contemplatif et haletant, déchirant et hilarant. Peter Heller orchestre son premier roman comme une virée de la dernière chance pleine de surprises, une réflexion sur la création autant que sur la destruction. Lumineuse et rocailleuse, son écriture semble réapprivoiser le monde à travers la reconquête du langage - comme si pour se sauver, l'humain devait avant tout recouvrer l'art de (se) raconter. Écrivain "de plein air", Peter Heller collabore régulièrement avec la presse magazine. Bien qu'il soit new-yorkais, qu'il ait étudié dans le Vermont et le New Hampshire et qu'il vive aujourd'hui à Denver, son CV correspond à celui de tout bon auteur du Montana qui se respecte : il a été plongeur, maçon, bûcheron, pêcheur en mer, moniteur de kayak, guide de rivière et livreur de pizzas. Coup d'essai, coup de maître, La Constellation du Chien est son premier roman SF HEL HOWEY Hugh – Silo – Actes sud, 2013 - (Exofiction) Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo. Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine. SF HOW 12
JOHNSON Adam – Des parasites comme nous – Denoël, 2006 – (Lunes d’encre) Hank Hannah, professeur à l'université du Dakota du Sud, a connu son heure de gloire en publiant Les Exterminateurs, un livre fort controversé dans lequel il soutenait que les populations asiatiques ayant colonisé les deux Amériques sont à l'origine de la disparition de la plupart des grands mammifères américains. Aujourd'hui tout le monde a oublié Les Exterminateurs, et Hank s'intéresse surtout à l'expérience d'un jeune étudiant millionnaire, Eggers, qui, depuis un an maintenant, vit comme un homme des cavernes. Un jour, sur un chantier, Eggers découvre un squelette vieux de douze mille ans ainsi qu'une urne contenant ce qui semble être du maïs. Fous de joie à l'idée d'avoir fait la découverte de leur vie, Hank et Eggers ouvrent la boîte de Pandore et scellent le destin de l'humanité. SF JOH KING Stephen – Le fléau – Lattès, 1991 Dans ce livre, une pandémie de grippe créée en laboratoire se répand à travers les États-Unis et décime la plus grande partie de la population. Les survivants vont alors se scinder en deux camps aux buts diamétralement opposés, reproduisant ainsi la lutte éternelle du Bien contre le Mal. SF KIN KING Stephen – Cellulaire – A. Michel, 2006 Cellulaire (titre original Cell) est un roman de Stephen King paru en 2006. Dans ce roman, un signal transmis via les téléphones portables transforme ses utilisateurs en fous furieux qui attaquent à vue les autres êtres humains et s'en nourrissent. Le roman se veut être à la fois un hommage aux films de zombies (il est dédicacé à George Romero) et une charge contre l'utilisation massive des téléphones portables. SF KIN 13
LEBOULANGER Camille – Enfin la nuit - l’Atalante, 2011 « Le ciel était embrasé. On avait bien donné des explications à la télévision, histoires de guerres, de catastrophes, d’ennemis, d’alliés. Des noms, d’autres, beaucoup de noms qui se croisaient sans grande cohérence entre eux. Alors, du coup, les gens étaient dans la rue, le regard plongé dans le feu du ciel. Le grand embrasement. Ravage. La nuit était plus claire que le plein jour. Les lampadaires devenaient inutiles. Le ciel s’était allumé le 23 janvier, sur le coup de 22 h 30. Et si, sur le moment, personne ne comprenait vraiment ce qu’il se passait, il faudrait bien admettre, une semaine plus tard, que la nuit ne retomberait plus jamais. » Un flic, Thomas, et une adolescente, Sophie, se mettent en route vers le sud. Pour aller où ? Peu importe, ils sont vivants, ils avancent, dans ce monde aveuglant où la nuit a disparu et où le jour continuel rend fou. Peu à peu, Thomas laisse derrière lui une tombe sur un rond- point et une maison en cendres, passe la frontière… Dans ce roman envoûtant, à la fois road movie et expérience post-apocalyptique, la violence le dispute à l’humour noir. SF LEB MASINI Béatrice – Enfants de la forêt – la Joie de lire, 2012 Après l'explosion de la bombe atomique, des enfants tentent de survivre. Parqués dans un camp, la Base, ils n'ont rien pour se nourrir et sont livrés à eux-mêmes sous l'œil d'inquiétantes caméras. Bientôt naît l'idée de s'enfuir... AR MAS MATHESON Richard – Je suis une légende – Le livre relate le destin tragique du dernier homme sur Terre, seul être humain à ne pas avoir subi les affres d'une pandémie ayant inexorablement transformé les victimes infectées en créatures présentant toutes les caractéristiques des vampires. SF MAT 1964 : Je suis une légende (L'ultimo uomo della Terra, The Last Man on Earth) avec Vincent Price. 1971 : Le Survivant (The Omega Man), avec Charlton Heston et Anthony Zerbe. 2007 : Je suis une légende (I am Legend), film américain de Francis Lawrence avec Will Smith. 14
McCARTHY Cormac – La route – l’Olivier, 2008 « Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant. » Voici donnés l'atmosphère, le décor, la tonalité générale dans laquelle baigne ce grand roman. Donnée aussi, une idée de la scansion singulière et admirable de la phrase de Cormac McCarthy - un rythme qui, joint au mystère dont est emprunt ce récit, à son austère lenteur, à sa lugubre beauté, confère véritablement à La Route la grâce d'un long poème métaphysique, funeste et envoûtant. Un poème tout ensemble initiatique et sépulcral, où se trouvent condensées, cristallisées, dégagées de toute tentation d'euphémisme, les obsessions et les hantises de McCarthy, sans cesse revisitées, de livre en livre, depuis plus de quarante ans : la violence des hommes, le rude combat que se livrent en ce monde le Bien et le Mal - la victoire de plus en plus manifeste de celui-ci, la promesse d'éternelle douleur et d'infini chagrin à quoi se réduit le sort de l'espèce humaine. Laquelle humanité, dans La Route, est plus proche que jamais de l'extinction - même s'il lui reste assez de force pour continuer de nuire, de s'infliger à elle-même souffrances et offenses. Il ne demeure pourtant manifestement plus grand monde à la surface de la terre. On ne sait pas très bien ce qui s'est produit - apocalypse nucléaire ou colère de Dieu ? Quoi qu'il en soit, voici un homme et son jeune fils, seuls. Au fil des « nuits obscures au-delà de l'obscur », des « jours chaque jour plus gris que celui d'avant », ils arpentent un continent désolé, des campagnes ruinées, des villes mortes. L'homme et l'enfant marchent vers le sud -- sans doute les choses ne vont pas mieux là-bas, mais il y fait moins froid. Ils ont faim, ils ont peur. Des hommes qu'ils croisent parfois, ils se cachent : ce sont des hordes de barbares, esclavagistes et anthropophages. La nuit, tandis qu'il veille sur le sommeil de l'enfant, l'homme est visité par des visions effroyables - des morts-vivants, une Bête menaçante qui n'a d'égal en monstruosité que celle des Ecritures. Il pense : « Qu'avaient-ils fait ? L'idée lui vint qu'il se pourrait même dans l'histoire du monde qu'il y eût plus de châtiments que de crimes mais il n'en tirait guère de réconfort. » L'enfant, lui, accepte stoïquement la situation. Et quand il interroge son père, c'est pour vérifier s'ils sont bien, père et fils, « du côté des gentils », et non de celui des brutes, des monstres. Entre roman d'épouvante et parabole eschatologique, La Route s'offre à lire aussi comme un roman d'amour - cet amour qui unit l'adulte et l'enfant, et qui peut-être préserve l'homme de glisser vers la barbarie. Ce sentiment, McCarthy lui confère une intensité telle que les ténèbres alentours ne parviendront pas à l'étouffer et l'éteindre. R McC 15
MERLE Robert – Malevil – Gallimard, 1983 - (Folio ; 1444) À la suite d'une explosion, sans doute nucléaire, qui a selon toute vraisemblance ravagé la Terre entière, Emmanuel Comte et six compagnons font du château de Malevil, dont la profonde cave leur a permis de survivre, la base de départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui passera également par l'affrontement avec d'autres groupes de survivants, que ce soient des bandes errantes ou des groupes structurés nomades ou sédentaires. La qualification de science-fiction peut être considérée comme exagérée, concernant ce roman, puisque seule la situation de départ (la destruction de la civilisation humaine par une explosion d'origine inconnue) rejoint le thème post-apocalyptique, alors très populaire en science-fiction. Tout le reste du roman raconte comment un groupe de survivants miraculés relève le défi de la reconstruction d'une société humaine. De ce point de vue, on peut dire que le roman relève du genre de la robinsonade. R MER MINARD Céline – Le dernier monde – Gallimard, 2009 – (Folio ; 4926) Une station spatiale ordinaire tourne en orbite autour de la Terre. À l’intérieur, des cosmonautes de différentes nationalités accomplissent des missions scientifiques ou publicitaires. Après un incendie à bord, l’évacuation est ordonnée. Seul un membre de l’équipage, Jaume Roiq Stevens, décide de rester sans tenir compte des avertissements de la base terrestre. Très vite pourtant, il est intrigué par des changements à la surface la planète : des explosions suivies d’un calme étrange, avec une atmosphère purifiée. Et surtout, silence radio depuis la base. Plus rien. Stevens décide de s’éjecter de la station. Revenu sur la base terrestre, il ne rencontre pas âme qui vive. La côte ouest des Etats-Unis semble vide d’hommes. Stevens ne trouve que des vêtements abandonnés sur les plages, dans les pièces, et des voitures vides, qu’il emprunte pour rouler dans ce désert. En revanche les animaux pullulent, rats, chiens, espèces sauvages. Stevens doit se rendre à l’évidence : l’espèce humaine a disparu. Malgré ses recherches sur des bandes vidéo ou depuis sa base sibérienne, il ne trouvera jamais plus qu’un début d’explication. Fou de désespoir et comme possédé par une sorte d’ivresse schizophrénique, il entreprend alors, des plaines d’Asie centrale à la Chine, en passant par l’Inde, l’Alto Paraná et l’Afrique, un voyage hallucinant dans l’espace mais aussi le temps et la culture de tous ces mondes disparus. Une idée fixe habite Stevens : « nettoyer la station » c’est-à-dire la planète. Pour cela, il emploie les méthodes les plus étranges : lancer un troupeau de dix mille porcs, guidés par hélicoptère, sur les grandes villes d’Asie centrale. Ou détruire, à coup de missiles air-sol, les grands barrages du monde. Inclassable, alliant un suspense très efficace à une poésie singulière, ce roman, qui n’appartient pas du tout au genre de la science-fiction, apparaît comme l’un des plus inspirés, des plus originaux de ces dernières années. Cette odyssée du dernier homme sur la Terre emprunte avec une étonnante puissance verbale à la technologie contemporaine comme aux plus anciennes sagas de l’humanité. R MIN 16
MIYAZAKI Hayao – Nausicaä de la vallée du vent – Glénat, 2000 Dans le futur, mille ans après un conflit meurtrier appelé « les sept jours de feu », la Terre est devenue complètement inhospitalière, envahie à 90% d’une étrange forêt exhalant des vapeurs mortelles et abritant nombre de créatures monstrueuses. La princesse Nausicaä, héritière d’un royaume pacifique protégé des vents nocifs par une chaîne de montagnes, ne partage pourtant pas les croyances de ses congénères. Intriguée par cet écosystème, elle entreprend de l’étudier, persuadée qu’il cache un secret d’importance… Jusqu’au jour où un vaisseau militaire appartenant à un royaume voisin vient s’écraser dans sa vallée, libérant une créature gigantesque plongée dans une profonde léthargie. Nausicaä va se retrouver embarquée malgré elle dans une guerre sans merci pour le contrôle de la forêt toxique… MAN MIY (secteur ado) MIZIO Francis – On ne tire pas sur une ambulance – Ed. In 8, 2011 Nouvelle d'anticipation sociale qui dessine une société divisée entre des Fuyards convaincus qu’approche l’Apocalypse et des Sceptiques demeurés rétifs aux discours alarmistes. SF MIZ MOORCOCK Michael – La goélette des glaces – Omnibus, 200 Suite à une guerre atomique qui a entraîné un hiver nucléaire, le climat se refroidit durablement. La Terre se recouvre uniformément d'une immense couche glacée. Les océans et la végétation disparaissent. Les rares humains survivants migrent vers l'équateur, mais là aussi la glace finit par tout envahir. Plusieurs centaines d'années plus tard, la civilisation se résume à huit cités souterraines concurrentes. Aménagées dans de profondes crevasses, elles occupent l'emplacement de l'actuel Mato Grosso. SF CAT 17
OTOMO Katsuhiro – Mother Sarah – Delcourt, 1996 Au XXIe siècle, un conflit nucléaire ayant contaminé une partie de la planète, les habitants de la Terre en sont réduits à se réfugier dans les stations orbitales qui gravitent autour d'elle. Par ailleurs, une "bombe propre" est utilisée pour modifier son axe de façon à recouvrir la partie contaminée par la calotte glacière, une opération qui doit mettre deux ans à se réaliser. Mais une attaque terroriste oblige les colons à revenir en catastrophe sur la terre blessée. Dans la confusion créée par cette action, une mère, Sarah, voit son mari tué et se retrouve séparée de ses deux enfants, Harato et Tsurumi. Dans cette nouvelle donne, deux factions politiques rivales, Epoque et Mother Earth, s'opposent dans une guerre sans merci générant une société où la dictature militaire est le seul modèle politique de référence. BD OTO 18
PFEFFER Susan Beth – Chroniques de la fin du monde – Pocket jeunesse, 2012 Un énorme astéroïde percute la Lune et la dévie de son axe. Elle se rapproche de plus en plus de la Terre et provoque un enchaînement de catastrophes naturelles, bouleversant la vie à jamais. A Nex York, Alex Morales voit sa vie bouleversé. Sans parents, il doit s'occuper de ses deux petites sœurs et prendre des décisions qui changeront son destin à jamais. Une question sur toutes les lèvres : qui survivra dans ce monde transformé ? SF PFE (secteur ado) RABU Emmanuel – Futur fleuve – L. Scheer, 2011 Une catastrophe nucléaire se produit et l’humanité se retrouve condamnée à la survie. Un groupe de personnes quittent leur ville détruite pour chercher un endroit vivable. Durant leur périple, ils vont découvrir des paysages apocalyptiques, alors que les animaux domestiques vivent une nouvelle liberté. SF RAB ROBINSON Kim Stanley – Les quarante signes de la pluie – Presses de la cité, 2006 Le premier tome d’un triptyque consacré à la menace du réchauffement climatique global, par l’auteur de la trilogie martienne. Il est suivi de 50° au-dessous de zéro et de 60 jours et après. Kim Stanley Robinson est un auteur de SF américain, né en 1952 dans l’Illinois, mais habitant la Californie, région du globe à laquelle il donne souvent une grande importance dans ses textes. Toujours très rigoureux scientifiquement – bien qu’il ne soit pas lui-même scientifique-, il allie une force romanesque à la défense de valeurs fortes, comme l’écologie, et à l’analyse du comportement humain et de sa psychologie. SF ROB ROBINSON Kim Stanley – 50° au-dessous de zéro – Presses de la cité, 2007 SF ROB ROBINSON Kim Stanley – 60 jours et après – Presses de la cité, 2008 SF ROB 19
SCHÄTZING Frank – Abysses – Presses de la cité, 2008 Des bancs de méduses extrêmement toxiques envahissent les plages de l'Europe. Des millions de vers étranges s'agglutinent au large de la Norvège. Des baleines attaquent les touristes sur la côte canadienne. Et si toutes ces catastrophes étaient liées ? C'est ce qu'affirment un biologiste norvégien et une poignée de chercheurs aux quatre coins du monde sans réussir à se faire entendre. Jusqu'au jour où un gigantesque tsunami ravage les côtes de l'Europe...Quand la nature se révolte, c'est la survie de l'humanité tout entière qui est menacée. Le compte à rebours a commencé... SF SCH SPITZ Jacques – La guerre des mouches – Ombres, 1997 Ecrit en 1938, ce classique de la science-fiction raconte l'invasion et la domination de notre planète par une espèce de mouche mutante et intelligente. Le remarquable d'abord de La Guerre des mouches tiens à l'idée de départ qui est cette opposition de l'homme avec une race qu'on imagine mal devenir intelligente. Cependant, Spitz met tout en œuvre pour décrire la guerre impitoyable que se livre les deux espèces L'adversaire, la mouche si éloignée d'une ressemblance anthropomorphique, est une idée simplement brillante et qui permet des choses folles. Si au départ, le récit est tout ce qu'il y a de plus crédible, de la ponte des femelles dans des zones en arrière des lignes de front jusqu'à la constitution de différents types d'essaims, on s'aperçoit bien vite que l'auteur aime à jouer avec ses idées et son lecteur, en décrivant des mouches habillées par des tricots pour supporter le froid des zones tempérées ou encore des mouches assassins, il apparaît clairement une note d'humour dans ce texte. SF SPI THEROUX Marcel – Au nord du monde – 10-18, « Ici, dix mois par an, le climat mord la peau. Le silence règne, désormais. La ville est plus vide que le paradis.» Au nord du monde, la terre s'étend à perte de vue, anéantie par un cataclysme. Parmi les décombres, le shérif Makepeace erre. La route porte ses pas, à la recherche d'un temps qui n'existe plus et d'une humanité à reconstruire. Ravivant à l'horizon la lueur d'une rédemption...Un roman visionnaire et obsédant sur la beauté du monde et sa fragilité. SF THE 20
WALKER Karen Thompson – L’âge des miracles – Presses de la cité, 2012 Et si nos journées commençaient à s'allonger, d'abord de quelques minutes, puis de plusieurs heures, jusqu'à ce que le jour devienne la nuit et la nuit le jour ? Une journée d'octobre apparemment comme les autres, l'humanité découvre avec stupeur que la vitesse de rotation de la Terre a ralenti. Les jours atteignent progressivement vingt- six, vingt-huit puis trente heures. La gravité est modifiée, les oiseaux, désorientés, s'écrasent, les marées se dérèglent et les baleines s'échouent... Tandis que certains cèdent à la panique, d'autres, au contraire, s'accrochent à leur routine, comme pour nier l'évidence que la fin du monde est imminente. En Californie, Julia, est le témoin de ce bouleversement, de ses conséquences sur sa communauté et sa famille. Adolescente à fleur de peau, elle est à l'âge où son corps, son rapport aux autres et sa vision du monde changent : l'âge des miracles. Entre roman d'anticipation et roman d'apprentissage, L'Age des miracles est un livre visionnaire, sur la capacité d'adaptation de l'homme, poussée ici à son paroxysme. SF WAL WEISMAN Alan – Homo disparitus – Flammarion, 2007 En se basant sur l'hypothèse d'une disparition brutale de l'espèce humaine, Weisman s'intéresse au travers de nombreux exemples précis à l'impact, durable, de l'humanité sur notre planète et l'ensemble de ses écosystèmes. En se basant sur des entretiens avec des spécialistes et experts en divers domaines, elle décrit ainsi comment se détérioreraient les vestiges de toutes sortes laissés par l'espèce humaine — infrastructures et constructions diverses, villes, complexes industriels, déchets plastiques, chimiques et radioactifs, armes, etc. — ainsi que l'évolution induite de la faune et de la flore. 577.27 WEI WELLS H.G. - La guerre des mondes – Gallimard, 1972 La Guerre des mondes (The War of the Worlds) est un roman de science- fiction écrit en 1898 par le Britannique H. G. Wells. Dans ce livre, le narrateur, à la recherche de son épouse, raconte son errance dans la banlieue de Londres, tandis que la Terre est envahie par des Martiens. C'est l'un des premiers ouvrages qui met en scène un affrontement entre l'humanité et une espèce extra-terrestre. SF WEL 21
WESTERFELD Scott – V-Virus – Milan, 2007 Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d'une seule nuit d'amour, la première, pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d'une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu'ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d'un genre nouveau... Porteur presque sain d’un parasite redoutable, Cal est devenu traqueur officiel de celles qu’il a involontairement contaminées. La scène s’ouvre sur la chasse de sa première véritable petite amie devenue vampire et cannibale. Un être repoussant et violent : une « peep » entourée de ses milliers de rats, eux aussi contaminés. Mais le jeune homme veut retrouver celle qui lui a transmis le v-virus. C’est sur ses traces qu’il se lance alors, comme dans une enquête policière, allant de découvertes macabres en surprises, toutes assez peu ragoûtantes. Lacey, une jeune fille qui croise son chemin durant l’enquête, va se trouver impliquée, elle aussi, d’une manière inattendue et le pousser à poursuivre coûte que coûte ses investigations. AR WES (secteur ado) WESTERFELD Scott – A-Apocalypse – Milan, 2008 Le mythe du vampirisme revisité dans un New York contemporain, mêlé aux accents désespérés du rock underground. Un thriller musical sur fond de menace pour l’espèce humaine. Dans un New York sombre, un conflit caché mais très violent oppose les vampires, les « gentils » munis de leur V-Virus, aux vers géants qui remontent des profondeurs, et dont l’unique but est de parasiter l’espèce humaine jusqu’à son extinction complète et définitive. Cinq jeunes ados fondent un groupe de rock dans la mouvance intitulée « new sound ». Deux guitaristes qui se connaissent depuis le lycée, une jolie musicienne à lunettes au clavier, une ravissante chanteuse et une SDF vaguement autiste qui joue de la batterie dans la rue. Leur tournée déclenche une hystérie collective (on pense aux Beatles…), et se transforme peu en peu en croisade contre les parasites qui menacent l’humanité tout entière AR WES (secteur ado) WILSON Robert Charles - Darwinia – Denoël, 2000 - (Lunes d’encre) En 1912 un événement complètement inexplicable change littéralement la face du monde : la moitié de l'Angleterre, la France, l'Allemagne et les trois quarts du reste de l'Europe disparaissent pour faire place à une jungle luxuriante et extrêmement dangereuse, peuplée d'animaux inconnus mais mortels. Pourquoi? Comment? Ces questions sont secondaires par rapport à l'autre interrogation qui taraude des milliers de familles rescapées: où sont passés les gens qui vivaient là? Guilford Law est l'un de ceux qui participent à une expédition chargée de découvrir les indices d'une explication à tout cela, au cœur même du continent... SF WIL 22
WILSON Robert Charles – Spin – Denoël, 2007 – (Lunes d’encre) La Terre, dans un futur proche. Par une nuit d'octobre, le ciel devient soudainement d'un noir opaque et les étoiles paraissent s'être dérobées. Bientôt l'humanité s'aperçoit qu'elle est entourée d'une barrière, que la postérité appellera « Spin », à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule cent millions de fois plus vite que sur Terre. La transformation du Soleil en géante rouge n'est plus qu'une question de décennies, condamnant la planète à une destruction certaine. Tyler Dupree, Jason Lawton et sa sœur jumelle Diane ont été témoins de la disparition des étoiles. Jason n'aura plus qu'un seul but : trouver qui a édifié cette barrière et dans quel but. Une quête aussi aveugle que déterminée, dans laquelle Tyler et Diane joueront un rôle déterminant. Prix Hugo 2006 SF WIL WILSON Robert Charles – Axis – Denoël, 2009 – (Lunes d’encre) Axis se déroule trente ans après la fin des événements de Spin, avec de nouveaux personnages mais la même quincaillerie SF. SF WIL WUL Stefan – Niourk - Gallimard, 1987 – (Folio junior) Au XXVe siècle. Depuis une catastrophe écologique majeure, survenue environ cinq cents ans auparavant et qui a provoqué l'assèchement des océans, la Terre est redevenue une planète où les hommes vivent à nouveau à l'état primitif. Parmi ceux-ci, une tribu a élu domicile dans l'ancien Golfe du Mexique, aux abords du continent nord-américain. Le sorcier de la tribu, appelé Le Vieux, décide de se rendre à Santiago de Cuba, que les hommes considèrent comme le domaine des dieux. À son retour, l'unique enfant à la peau noire de la tribu devra être mis à mort. Cependant, au bout de plusieurs jours, le Vieux ne réapparaît pas. L'enfant noir décide alors de partir à sa recherche, loin de se douter que son périple va lui faire redécouvrir les vestiges de la civilisation que fut celle du XXe siècle... SF WUL WYLIE Philip – La fin du rêve – Omnibus, 2005 En cet an 2023, 90 p. 100 de la population mondiale a péri. Et il ne reste guère d'espoir pour les survivants. Il n'y a pas eu de conflit généralisé. La bombe, les gaz ou les virus n'ont pas été nécessaires. Dès 1970, tout était joué. Tout s'est enchaîné, puis déchaîné. Dès 1970, les pétroliers n'ont pas cessé de polluer les océans et les mers. Les rivières recueillaient chaque jour de nouveaux effluents toxiques. La Méditerranée agonisait. Les usines ne parvenaient plus à traiter les ordures. Les centrales ne savaient plus où mettre leurs déchets. Les lacs mouraient, les saisons devenaient folles. Dès 1970, le scénario était irréversible. Ce livre totalement effrayant est le constat à la fois minutieux et convaincant du dernier demi-siècle de l'homme. Un livre-testament qui, selon la critique américaine, doit être lu par tous ceux qui s'intéressent à la vie. SF CAT 23
YANCEY Rick – La 5e vague – R. Laffont, 2013 À l'aube de la 5e vague, sur une autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper... Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés. Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins si Evan est bien celui qu'il prétend... SF YAN Sources : Le cafard cosmique Noosphère Wikipedia Actusf Scifi-universe 14.11.201 24
Bibliographies : Le rire Robinsonnades Gastronomie & gourmandise Littérature nordique Littérature russe Littérature italienne Romans & cinéma Polars ésotériques Uchronies Océans, mers & plages Inde Le Japon Romans historiques Jardins Romans souterrains ... 25
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