Romans post-apocalyptiques Bibliographie

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Romans post-apocalyptiques Bibliographie
Romans post-apocalyptiques
       Bibliographie

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Romans post-apocalyptiques Bibliographie
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Romans post-apocalyptiques Bibliographie
Le genre post-apocalyptique est un sous-genre de la science-fiction. Il fait généralement
référence à un monde dévasté par une crise majeure (nucléaire, naturelle ou chimique).
Dans ce genre bien particulier, la crise mondiale a souvent déjà eu lieu. Les quelques
survivants essayent désespérément de s'organiser pour survivre à leurs nouvelles
conditions de vie. Présenté comme un nouveau départ, ce genre permet aux
protagonistes de débuter une nouvelle civilisation sur les cendres chaudes de l'ancien
monde.

Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose
sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. Il met en
scène une confrontation de la réalité sociale (négociable, relative, corrompue, de
servitude et dépassant l’échelle d’un seul homme) à la dure réalité physique (immédiate,
intraitable, libre, individuelle). C’est à la fois la fin du monde et un nouveau départ. Une
contradiction pleine de richesse qui permet de développer un discours original sur le
monde réel.

Dans la multitude d’œuvres post-apocalyptiques, deux critères essentiels se retrouvent à
chaque fois : la société a été détruite et les protagonistes vivent dans les vestiges de
l’ancienne civilisation. Ces deux critères autorisent également un large panel de
situations. La plupart des œuvres offrent une vision où la société est détruite, ses valeurs
oubliées ou bafouées, et 90 % de l’humanité a disparu. C’est le cas des films classiques
tels que Mad Max 2, ou encore le roman la route (de Cormac McCarthy). Mais d’autres
auteurs privilégient un monde plus ambigu et plus proche du nôtre, où des sociétés ont
été reconstruites, avec des lois et des règles (le premier Mad Max, ou la bande dessinée
Jeremiah) ou même des situations identiques aux nôtres, où seule l’autorité centrale de
l’État a disparu (Jericho). Les vestiges de l’ancienne civilisation vont de la ville intacte de
Jericho aux détails ensevelis de La planète des singes. Les deux décors les plus
représentés sont le désert et la ville en ruine ou abandonnée. Les survivants vivent
parfois au milieu de vestiges technologiques sans les comprendre (Niourk).

Au-delà des thèmes classiques de la survie, de la violence, de l’environnement hostile à
l’homme, la plupart des œuvres post-apocalyptiques se servent de ce décor pour amener
une réflexion sur la place de l’homme par rapport à ses semblables et à la société. Hors
du carcan des lois, les hommes révèlent leur vraie nature, et le panel de caractères et de
comportements vrais (non biaisés par la société) créent une sorte de laboratoire social
où l’auteur expérimente sur les rapports humains. On trouve régulièrement les thèmes
du solitaire contre le groupe, de la coexistence des comportements altruistes, égoïstes et
agressifs, ou le télescopage des nostalgiques de l’ancienne civilisation, des aficionados de
l’anarchie nouvelle, et des visionnaires voulant créer une nouvelle manière de
fonctionner. Le choix du type d’apocalypse, finalement un détail secondaire, est
également intéressant car il reflète les craintes de la société à l’époque ou l’œuvre a été
conçue, au même titre que les films catastrophe. La crainte du nucléaire pendant la
guerre froide, les catastrophes écologiques ou industrielles dans les années 1980, la
pandémie dans les années 1990, tandis que les années 2000 semblent craindre les
catastrophes naturelles ou les actes de terrorisme à grande échelle.

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ADAMS Douglas – Le guide du voyageur galactique – Gallimard,
                       2009 – (H2G2 ; 1)
                       Comment garder tout son flegme, quand on apprend dans la
                       même journée : que sa maison va être abattue dans la minute
                       pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la planète
                       Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence
                       malheureuse, sur le tracé d'une future voie express
                       intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement
                       décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et
                       s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ?
                       Pas de panique ! Car Arthur Accroc, un Anglais extraordinairement
                       moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide galactique pour
                       l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux
                       moyennement contrôlés.
                       AR ADA (secteur ado)

ADAMS Douglas – Le dernier restaurant avant la fin du monde – Gallimard, 2012 – (H2G2 ;
2)
AR ADA (secteur ado)

AGARMEN Pit – La nuit a dévoré le monde – R. Laffont, 2012
Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en
créatures démoniaques, avides de chair et de sang. On a vite
compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n'a pu les
arrêter, ni la police, ni l'armée. Ils ont tout ravagé. Antoine
Verney est un survivant par hasard. Il n'a rien d'un héros. Il se
retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble
parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent
les derniers humains. Du haut de sa tour, tel Robinson sur son
île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé
d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer et qu'il a
même un certain talent pour ça. C'est un double combat qu'il va
devoir mener, pour s'inventer une nouvelle vie et ne pas
sombrer dans la folie.
Pit Agarmen est le pseudonyme d'un écrivain français qui a publié de nombreux romans et
essais. Il reprend ici les codes du roman d'horreur pour mieux les subvertir.
SF AGA

                ALDISS Brian Wilson – Le monde vert – Gallimard, 2009
                Le Monde vert décrit un avenir lointain dans lequel la Terre, qui ne tourne
                plus, s'est transformée en une gigantesque serre dominée par les
                végétaux. Ceux-ci ont formidablement évolué et acquis des capacités
                prédatrices redoutables. L'homme a régressé tant en taille qu'en
                connaissances et doit lutter farouchement pour survivre dans cette jungle.
                SF ALD

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ANDREVON Jean-Pierre – Le monde enfin : récits d’une fin de monde
annoncée – Pocket, 2010
La France est déserte, vidée de ses habitants, suite à une pandémie.
Quelques survivants ont échappé à la première frappe du fléau : deux
jeunes garçons et une petite fille qui ont délivré les animaux d'un zoo, à la
campagne une femme qui cherche à avoir un enfant, un commandant du
service scientifique des armées qui a été cryogénisé et mis au secret dans
un bunker en Arizona.
SF AND

               ANDREVON Jean-Pierre – La maison qui glissait – le Bélial’, 2010
               Les résidents d'une barre HLM se retrouvent coupés du monde par un mur
               cotonneux impénétrable qui semble abriter de terrifiantes créatures. Cette
               réclusion forcée les contraint à s'organiser pour faire face à un ennemi
               invisible et révèle la vraie nature de chacun.
               SF AND

ANDREVON Jean-Pierre – Un horizon de cendres – Pocket,
2008
Aux quatre coins du monde, petit à petit, les morts se réveillent
et se mettent à errer, apathiques et sans but, au royaume des
vivants. Ce roman, à travers une inconcevable fin du monde
vécue du point de vue d'un unique personnage, aborde des
problèmes actuels (écologie, intégration) et livre une analyse
sur l'altérité.
Une invasion zombie est souvent prétexte à explorer les travers
de notre société et les déviances du comportement humain.
Roméro est passé maître en la matière, dénonçant tour à tour
société de consommation, militarisme, dérives scientifiques,
médias et internet. Le roman s’inscrit dans cette veine, parce
que l’auteur a l’intelligence de recaler la population
zombiesque au second plan. Andrevon se focalise plus sur le comportement d’un homme
face à un monde qui change, et la perception évolutive qu’il a en a. Dans cette optique, le
récit se scinde en deux parties distinctes. La première raconte l’évolution de la
contamination. Le phénomène prend de l’ampleur, les piliers de la civilisation s’effondrent,
les autorités sont débordées, aucune réponse à l’attaque n’est possible. Cette première
partie est plus contemplative, le héros occupant la position de témoin privilégié de cette fin
du monde annoncée. Il prend le temps de consigner toutes ses observations dans un carnet,
dont on se demande bien qui pourra le lire. La deuxième moitié du livre est l’exacte opposée
de la première. Le héros se retrouve de plus en plus seul, jusqu’à devenir le dernier
survivant d’une espèce éteinte. Il devient actif, organisant la lutte pour sa propre survie dans
un monde apocalyptique. Andrevon convoque ici le Richard Matheson de Je suis une
légende. Les pages plient sous le poids du désespoir, même si l’humour n’y est pas
totalement absent. L’auteur fait de son personnage principal un employé de crématorium,
ce qui s’avèrera très pratique lorsqu’il faudra incinérer quelques revenants. (Les pages
fantastiques)
SF AND
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BALLARD James Graham – Le monde englouti suivi de
sécheresse – Denoël, 2008 – (Lunes d’encre)
Dans un futur proche, à cause d'explosions solaires suivies d'un
réchauffement climatique, une élévation du niveau des océans
est à l'origine d'immenses bancs de vase et de lagunes. A
Londres, il ne reste plus que le sommet de trois tours.
Dans Sécheresse, la Terre est ravagée par le fléau de la chaleur.
Une poignée de rescapés essayent de survivre aux abords d'un
lac asséché.
Il s'inscrit dans la série des romans catastrophes, dite Les
Quatre apocalypses, qu'il écrivit au début des années 1960.
Celle-ci, outre le Monde englouti, comprend : le Vent de nulle
part (1962), Sécheresse (1965) et la Forêt de cristal (1966).
Chaque roman de cette série met en scène une catastrophe
différente venant détruire la civilisation humaine : l'inondation dans le Monde englouti ;
les tempêtes dans le Vent de nulle part ; la canicule dans Sécheresse ; la fossilisation des
choses et des gens dans la Forêt de cristal. Ce dernier roman, pour la plupart des
critiques, est d'ailleurs considéré comme l'un des plus beaux qu'il ait jamais écrit.
SF BAL

BARJAVEL René - Une rose au paradis – Pocket, 1999
(...) la Concorde des millions de femmes enceintes venues dénoncer les effets de la bombe
U. Mais il est déjà trop tard... Le cataclysme se déclenche. La planète Terre est réduite à
                      néant. Cependant, Lucie, l'une des manifestantes, échappe
                      mystérieusement à la déflagration.
                      Seize ans plus tard... Lucie vit avec son mari et ses enfants dans un
                      univers étrange où le temps n'existe plus, où il suffit d'appuyer sur un
                      bouton pour obtenir vêtements et nourriture.
                      Que s'est-il passé ? Pourquoi ont-ils échappé au cataclysme ? Qui est
                      l'énigmatique Monsieur Gé que les enfants assimilent confusément à
                      un Dieu ?
                      Dans ce roman qui se déroule à l'aube des années 90, la science-fiction
                      rejoint nos préoccupations les plus profondes.
                      SF BAR

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BARJAVEL René – Ravage – Gallimard, 1972
                                Panne générale d'électricité, incendie infernal et épidémie
                                de choléra, cette triple manifestation de la colère de Dieu
                                contre les hommes ravage en peu de jours la civilisation. A la
                                tête de quelques survivants, le jeune François décide de
                                créer un monde nouveau...

                              Ravage reste saisissant par sa description vivante de
                              l'effondrement soudain de la civilisation machiniste, le retour
                              immédiat de la barbarie et le passage brutal d'un monde
                              aseptisé à la peste du Moyen Âge, aux pillages, aux meurtres
                              et aux incendies monstres. Certaines descriptions sont très
                              prophétiques et n'ont pas vieilli, et, comme chez tous les
                              bons auteurs de SF, on mesure l'intérêt d'une œuvre au
                              nombre d'idées originales qu'elle contient, celle de la fin
                              générale de l'électricité n'étant pas la moindre.
                              Dans Le Voyageur imprudent, suite de Ravage publiée la
même année, le personnage principal, voyageant dans le temps, assiste ainsi à quelques-uns
des événements décrits dans ce roman-ci.
SF BAR

                                BAXTER Stephen – Déluge – Presses de la cite, 2009
                                2016 : Lily, Helen, Gary et Piers, quatre scientifiques retenus
                                en otages depuis cinq ans, sont libérés. À leur sortie, ils
                                découvrent avec stupeur un monde au bord du chaos : le
                                niveau des eaux est monté d'un mètre, provoquant une
                                inondation sans précédent à Londres, l'engloutissement de
                                l'Opéra de Sidney et la disparition pure et simple des îles du
                                Pacifique... Tout en luttant pour leur survie, ils vont chercher
                                à comprendre la cause de cette apocalypse aux dimensions
                                bibliques afin d'endiguer la catastrophe. La construction
                                d'arches géantes, initiée par un milliardaire controversé,
                                semble être la seule échappatoire. Mais il n'y aura pas de
                                place pour tout le monde...
                                Diplômé en mathématiques et en ingénierie, Stephen Baxter
                                est l'auteur de plusieurs romans considérés comme des
chefs-d'œuvre de la science-fiction moderne, dont la trilogie Les Enfants de la destinée
parue aux Presses de la Cité. Dans Déluge, il allie une fois de plus avec pertinence science et
imaginaire en abordant un thème qui nous concerne tous : le dérèglement climatique.
SF BAX

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Romans post-apocalyptiques Bibliographie
BAXTER Stephen – Arche – Presses de la cité, 2010
                        En 2052, après une ultime inondation, la fin du monde a eu lieu.
                        Quelques années auparavant, le gouvernement américain a
                        construit une arche. Non pas un bateau, mais une navette spatiale
                        conçue pour accueillir une poignée d'individus choisis pour fonder
                        une colonie humaine dans l'espace. Les élus entament le voyage en
                        direction de la nouvelle Terre, située à des milliards de kilomètres...
                        SF BAX

                         BAXTER Stephen – Poussière de lune – J’ai lu, 2003 – (Millénaires)
                         Quand Henry Meacher, géologue travaillant pour la NASA, est
                         chargé d'aller étudier, à Edimbourg, un échantillon de roche lunaire
                         rapporté trente ans plus tôt par la dernière mission Apollo, il lui
                         semble qu'on le met à l'écart, que sa carrière s'engage dans une
                         voie de garage.
                         Or rien ne pourrait être plus loin de la réalité : la poussière
                         provenant de l'échantillon, répandue accidentellement sur le
                         basalte d'un cône volcanique, réveille les volcans d'Ecosse, éteints
                         depuis des millions d'années. Et c'est le début d'une irrémédiable
                         série de catastrophes géologiques... Bientôt, c'est l'existence même
                         de la Terre qui est menacée. Une course contre la montre s'engage
alors, en vue de sauver l'être, et seul Henry détient — peut-être — la solution du drame en
train de se jouer...
SF BAX

                          BILAL Enki – Animal’z – Casterman, 2009
                          Dans ce monde dont on ne sait trop s’il est l’émanation d’une
                          histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le
                          dérèglement climatique s’est brutalement généralisé. La
                          catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète
                          dévastée, martyrisée, l’eau potable est soudain devenue un trésor,
                          et la survie individuelle l’obsession de chacun. Désormais, les
                          transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires.
                          Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur
                          situation géographique particulière, ont réussi à préserver un
                          semblant d’ordre social. On ne peut les rejoindre que par la mer,
immense; l’unique milieu naturel, peut-être, qui conserve quelque chance de perdurer en
ces temps d’incertitude absolue… Tel est le décor, fascinant, qui sert d’écrin à Animal’z, le
nouveau récit futuriste d’Enki Bilal. Fidèle à ses thèmes de prédilection (la fiction
conjecturale, en étroite résonance avec les convulsions et les névroses collectives de notre
présent), l’auteur de La trilogie Nikopol explore les conséquences possibles des dommages
infligés au climat, dans un registre graphique nerveux qui comblera les attentes de ses très
nombreux fidèles. Déroutant, surprenant, passionnant : un one-shot d’une centaine de
pages à savourer sans retenue. Du très grand Bilal.
BD BIL
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Romans post-apocalyptiques Bibliographie
BOULLE Pierre – La planète des singes – Pocket, 2001
Un grand classique de la science-fiction et du roman d'aventures, paru pour la première fois
en 1964. Sur une nouvelle planète habitée par des singes, un homme doit faire la preuve de
son humanité...
SF BOU

Découvert par Hollywood, La planète des singes fait
rapidement l'objet d'une adaptation cinématographique
de la part de Franklin J. Schaffner, laquelle consacre l'un
des plus grands rôles de Charlton Heston. Il est nécessaire
ici de rappeler que la réalisation devait initialement échoir
à Blake Edwards (Diamants sur canapé, La panthère rose),
mais que Charlton Heston aurait imposé Franklin
Schaffner, qui l'avait précédemment dirigé dans Le
seigneur de la guerre. L'esprit de l'œuvre originale est
formidablement bien conservé, même si le scénario s’en
écarte quelque peu.
On notera que le roman originel de Pierre Boulle ne parle
pas d'apocalypse nucléaire, la prise de pouvoir des singes
restant un mystère. C'est bien le film de 1968 qui amène
ce paramètre pour choquer les consciences. Le film de
2011 La Planète des singes : Les Origines (Rise of the
Planet of the Apes) de Rupert Wyatt indique au contraire
une pandémie, risque semblant devenir plus grand que les bombes nucléaires durant la guerre
froide.
DVD SCH (Discothèque)

                 CHAPOUTON Anne-Marie – Quand la terre gémit – Hachette, 1991
                 Un écureuil sauta d'un pin à l'autre. La nature semblait si tranquille.
                 Pourtant le monde se défaisait, se détraquait... A partir de 12 ans.
                 R CHA (section jeunesse)

                                                                                          9
Romans post-apocalyptiques Bibliographie
CHATTAM Maxime – L’alliance des trois – A. Michel, 2008 – (Autre monde ; 1)
Matt et Tobias vivent à New York et sont amateurs de jeux de rôles. Lorsque la ville est
balayée par une tempête qui décime les hommes ou les transforme en mutants, ils fuient sur
une île et rejoignent une communauté de 77 survivants, appelés les Pans. Leurs ennemis
sont les Gloutons ou les Cyniks. Avec Ambre, ils forment l'Alliance des trois et cherchent à
comprendre leurs dons surnaturels.
SF CHA

CHATTAM Maxime – Malronce – A. Michel, 2009 – (Autre monde ; 2)
SF CHA

CHATTAM Maxime – Le cœur de la terre – A. Michel, 2010 – (Autre monde ; 3)
SF CHA

CHATTAM Maxime – Entropia – A. Michel, 2011 – (Autre monde ; 4)
SF CHA

CHATTAM Maxime – Oz – A. Michel, 2012 - (Autre monde ; 5)
SF CHA

CHRISTOPHER John – Terre brûlée – Omnibus, 2005
Un virus détruisant toutes les récoltes, la famine s’installe dans les villes. Publié en 1956, à
une époque de forte tension lors de la guerre froide, le roman reste original, car il est bien
loin de la hantise de la bombe.
Le roman combine deux thèmes : celui de la catastrophe, qu'affectionnent les auteurs
anglais depuis Wells et que Ballard a porté ultérieurement à la perfection onirique, et un
autre plus lié à l'actualité de la guerre froide, celui de la survie. Comment survivre quand la
panique va s'installer ?
SF CAT

                                                                                             10
COLLINS Suzanne – Hunger games – Pocket jeunesse, 2009
Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le
peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre
téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène :
survivre, à tout prix.
Quand sa petite sœur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas
une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été
confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...
 R COL (secteur ado)

DISCH Thomas – Génocides – Omnibus, 2005
Des extra-terrestres ont ensemencé notre planète d'une plante qui a bientôt recouvert la
moindre parcelle disponible, entraînant destructions, bouleversements et famines. L'espèce
humaine est quasi décimée et les rares rescapés tentent de survivre, disputant leur espace
vital à cette plante immense et prolifique et à ses mystérieux gardiens.
SF CAT

                                                                                             11
HELLER Peter – La constellation du chien – Actes sud, 2013
                             Quelque part dans le Colorado, neuf ans après la Fin de Toute
                             Chose, dans le sillage du désastre. L'art de survivre est devenu
                             un sport extrême, un jeu de massacre. Soumis aux
                             circonstances hostiles, Hig, doux rêveur tendance chasse,
                             pêche et poésie chinoise, fait équipe avec Bangley, vieux cow-
                             boy chatouilleux de la gâchette. Une routine de l'enfer.
                             Bangley défend la baraque comme un camp retranché. Hig
                             "sécurise le périmètre", à coups de méthodiques vols de
                             surveillance à bord de "la Bête", solide petit Cessna 182 de
                             1956 toujours opérationnel. Partage des compétences et
                             respect mutuel acquis à force de se sauver mutuellement la
                             vie, ils ont fini par constituer un vieux couple tout en virilité
                             bourrue et interdépendance pudique. Mais l'homme est ainsi
                             fait que, tant qu'il est en vie, il continue à chercher plus loin, à
                             vouloir               connaître                la             suite.
À la fois captivant roman d'aventures, grand huit des émotions humaines, hymne à la
douloureuse beauté de la nature et pure révélation littéraire, La Constellation du Chien est
tour à tour contemplatif et haletant, déchirant et hilarant. Peter Heller orchestre son
premier roman comme une virée de la dernière chance pleine de surprises, une réflexion sur
la création autant que sur la destruction. Lumineuse et rocailleuse, son écriture semble
réapprivoiser le monde à travers la reconquête du langage - comme si pour se sauver,
l'humain     devait    avant       tout      recouvrer       l'art     de      (se)    raconter.

Écrivain "de plein air", Peter Heller collabore régulièrement avec la presse magazine. Bien
qu'il soit new-yorkais, qu'il ait étudié dans le Vermont et le New Hampshire et qu'il vive
aujourd'hui à Denver, son CV correspond à celui de tout bon auteur du Montana qui se
respecte : il a été plongeur, maçon, bûcheron, pêcheur en mer, moniteur de kayak, guide de
rivière et livreur de pizzas. Coup d'essai, coup de maître, La Constellation du Chien est son
premier roman
SF HEL

                     HOWEY Hugh – Silo – Actes sud, 2013 - (Exofiction)
                     Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de
                     survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages.
                     Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les
                     couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance
                     des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. Les
                     citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y
                     trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent,
                     avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui
                     retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur
                     sur un grand écran, à l’intérieur du silo. Ces images rappellent aux
                     survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à
penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement
dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
SF HOW

                                                                                              12
JOHNSON Adam – Des parasites comme nous – Denoël, 2006 –
(Lunes d’encre)
Hank Hannah, professeur à l'université du Dakota du Sud, a connu
son heure de gloire en publiant Les Exterminateurs, un livre fort
controversé dans lequel il soutenait que les populations asiatiques
ayant colonisé les deux Amériques sont à l'origine de la disparition
de la plupart des grands mammifères américains. Aujourd'hui tout
le monde a oublié Les Exterminateurs, et Hank s'intéresse surtout à
l'expérience d'un jeune étudiant millionnaire, Eggers, qui, depuis
un an maintenant, vit comme un homme des cavernes. Un jour,
sur un chantier, Eggers découvre un squelette vieux de douze mille
ans ainsi qu'une urne contenant ce qui semble être du maïs. Fous
de joie à l'idée d'avoir fait la découverte de leur vie, Hank et Eggers
ouvrent la boîte de Pandore et scellent le destin de l'humanité.
SF JOH

KING Stephen – Le fléau – Lattès, 1991
Dans ce livre, une pandémie de grippe créée en laboratoire se répand à travers les États-Unis
et décime la plus grande partie de la population. Les survivants vont alors se scinder en deux
camps aux buts diamétralement opposés, reproduisant ainsi la lutte éternelle du Bien contre
le Mal.
SF KIN

                  KING Stephen – Cellulaire – A. Michel, 2006
                  Cellulaire (titre original Cell) est un roman de Stephen King paru en 2006.
                  Dans ce roman, un signal transmis via les téléphones portables transforme
                  ses utilisateurs en fous furieux qui attaquent à vue les autres êtres
                  humains et s'en nourrissent. Le roman se veut être à la fois un hommage
                  aux films de zombies (il est dédicacé à George Romero) et une charge
                  contre l'utilisation massive des téléphones portables.
                  SF KIN

                                                                                           13
LEBOULANGER Camille – Enfin la nuit - l’Atalante, 2011
« Le ciel était embrasé. On avait bien donné des explications à la télévision, histoires de
guerres, de catastrophes, d’ennemis, d’alliés. Des noms, d’autres, beaucoup de noms qui se
croisaient sans grande cohérence entre eux. Alors, du coup, les gens étaient dans la rue, le
regard plongé dans le feu du ciel. Le grand embrasement. Ravage. La nuit était plus claire
que le plein jour. Les lampadaires devenaient inutiles. Le ciel s’était allumé le 23 janvier, sur
le coup de 22 h 30. Et si, sur le moment, personne ne comprenait vraiment ce qu’il se
passait, il faudrait bien admettre, une semaine plus tard, que la nuit ne retomberait plus
jamais. »
Un flic, Thomas, et une adolescente, Sophie, se mettent en route vers le sud. Pour aller où ?
Peu importe, ils sont vivants, ils avancent, dans ce monde aveuglant où la nuit a disparu et
où le jour continuel rend fou. Peu à peu, Thomas laisse derrière lui une tombe sur un rond-
point et une maison en cendres, passe la frontière… Dans ce roman envoûtant, à la fois road
movie et expérience post-apocalyptique, la violence le dispute à l’humour noir.
SF LEB

                    MASINI Béatrice – Enfants de la forêt – la Joie de lire, 2012
                    Après l'explosion de la bombe atomique, des enfants tentent de survivre.
                    Parqués dans un camp, la Base, ils n'ont rien pour se nourrir et sont livrés
                    à eux-mêmes sous l'œil d'inquiétantes caméras. Bientôt naît l'idée de
                    s'enfuir...
                    AR MAS

MATHESON Richard – Je suis une légende –
Le livre relate le destin tragique du dernier homme sur Terre, seul être humain à ne pas avoir
subi les affres d'une pandémie ayant inexorablement transformé les victimes infectées en
créatures présentant toutes les caractéristiques des vampires.
SF MAT

1964 : Je suis une légende (L'ultimo uomo della Terra, The Last Man on Earth) avec
Vincent Price.
1971 : Le Survivant (The Omega Man), avec Charlton Heston et Anthony Zerbe.
2007 : Je suis une légende (I am Legend), film américain de Francis Lawrence avec Will
Smith.

                                                                                              14
McCARTHY Cormac – La route – l’Olivier, 2008
« Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant. »
Voici donnés l'atmosphère, le décor, la tonalité générale dans laquelle baigne ce grand
roman. Donnée aussi, une idée de la scansion singulière et admirable de la phrase de
Cormac McCarthy - un rythme qui, joint au mystère dont est emprunt ce récit, à son austère
lenteur, à sa lugubre beauté, confère véritablement à La Route la grâce d'un long poème
métaphysique, funeste et envoûtant. Un poème tout ensemble initiatique et sépulcral, où se
trouvent condensées, cristallisées, dégagées de toute tentation d'euphémisme, les
obsessions et les hantises de McCarthy, sans cesse revisitées, de livre en livre, depuis plus de
quarante ans : la violence des hommes, le rude combat que se livrent en ce monde le Bien et
le Mal - la victoire de plus en plus manifeste de celui-ci, la promesse d'éternelle douleur et
d'infini    chagrin     à    quoi     se   réduit      le     sort     de    l'espèce   humaine.
                                             Laquelle humanité, dans La Route, est plus
                                             proche que jamais de l'extinction - même s'il lui
                                             reste assez de force pour continuer de nuire, de
                                             s'infliger à elle-même souffrances et offenses. Il
                                             ne demeure pourtant manifestement plus grand
                                             monde à la surface de la terre. On ne sait pas très
                                             bien ce qui s'est produit - apocalypse nucléaire
                                             ou colère de Dieu ? Quoi qu'il en soit, voici un
                                             homme et son jeune fils, seuls. Au fil des « nuits
                                             obscures au-delà de l'obscur », des « jours
                                             chaque jour plus gris que celui d'avant », ils
                                             arpentent un continent désolé, des campagnes
                                             ruinées, des villes mortes. L'homme et l'enfant
                                             marchent vers le sud -- sans doute les choses ne
                                             vont pas mieux là-bas, mais il y fait moins froid.
                                             Ils ont faim, ils ont peur.
                                             Des hommes qu'ils croisent parfois, ils se cachent
                                             : ce sont des hordes de barbares, esclavagistes et
                                             anthropophages. La nuit, tandis qu'il veille sur le
                                             sommeil de l'enfant, l'homme est visité par des
                                             visions effroyables - des morts-vivants, une Bête
                                             menaçante qui n'a d'égal en monstruosité que
                                             celle des Ecritures. Il pense : « Qu'avaient-ils fait ?
                                             L'idée lui vint qu'il se pourrait même dans
l'histoire du monde qu'il y eût plus de châtiments que de crimes mais il n'en tirait guère de
réconfort. » L'enfant, lui, accepte stoïquement la situation. Et quand il interroge son père,
c'est pour vérifier s'ils sont bien, père et fils, « du côté des gentils », et non de celui des
brutes, des monstres.
Entre roman d'épouvante et parabole eschatologique, La Route s'offre à lire aussi comme un
roman d'amour - cet amour qui unit l'adulte et l'enfant, et qui peut-être préserve l'homme
de glisser vers la barbarie. Ce sentiment, McCarthy lui confère une intensité telle que les
ténèbres      alentours      ne    parviendront       pas      à    l'étouffer    et   l'éteindre.
R McC

                                                                                                 15
MERLE Robert – Malevil – Gallimard, 1983 - (Folio ; 1444)
À la suite d'une explosion, sans doute nucléaire, qui a selon toute vraisemblance ravagé la
                        Terre entière, Emmanuel Comte et six compagnons font du château
                        de Malevil, dont la profonde cave leur a permis de survivre, la base
                        de départ de leurs efforts de reconstruction de la civilisation, qui
                        passera également par l'affrontement avec d'autres groupes de
                        survivants, que ce soient des bandes errantes ou des groupes
                        structurés nomades ou sédentaires.
                        La qualification de science-fiction peut être considérée comme
                        exagérée, concernant ce roman, puisque seule la situation de départ
                        (la destruction de la civilisation humaine par une explosion d'origine
                        inconnue) rejoint le thème post-apocalyptique, alors très populaire
                        en science-fiction. Tout le reste du roman raconte comment un
                        groupe de survivants miraculés relève le défi de la reconstruction
d'une société humaine. De ce point de vue, on peut dire que le roman relève du genre de la
robinsonade.
R MER

MINARD Céline – Le dernier monde – Gallimard, 2009 – (Folio ; 4926)
Une station spatiale ordinaire tourne en orbite autour de la Terre. À l’intérieur, des
cosmonautes de différentes nationalités accomplissent des missions scientifiques ou
                       publicitaires. Après un incendie à bord, l’évacuation est ordonnée. Seul
                       un membre de l’équipage, Jaume Roiq Stevens, décide de rester sans
                       tenir compte des avertissements de la base terrestre. Très vite
                       pourtant, il est intrigué par des changements à la surface la planète :
                       des explosions suivies d’un calme étrange, avec une atmosphère
                       purifiée. Et surtout, silence radio depuis la base. Plus rien. Stevens
                       décide          de         s’éjecter         de        la         station.
                       Revenu sur la base terrestre, il ne rencontre pas âme qui vive. La côte
                       ouest des Etats-Unis semble vide d’hommes. Stevens ne trouve que des
                       vêtements abandonnés sur les plages, dans les pièces, et des voitures
                       vides, qu’il emprunte pour rouler dans ce désert. En revanche les
                       animaux pullulent, rats, chiens, espèces sauvages. Stevens doit se
rendre à l’évidence : l’espèce humaine a disparu. Malgré ses recherches sur des bandes
vidéo ou depuis sa base sibérienne, il ne trouvera jamais plus qu’un début d’explication.
Fou de désespoir et comme possédé par une sorte d’ivresse schizophrénique, il entreprend
alors, des plaines d’Asie centrale à la Chine, en passant par l’Inde, l’Alto Paraná et l’Afrique,
un voyage hallucinant dans l’espace mais aussi le temps et la culture de tous ces mondes
disparus.
Une idée fixe habite Stevens : « nettoyer la station » c’est-à-dire la planète. Pour cela, il
emploie les méthodes les plus étranges : lancer un troupeau de dix mille porcs, guidés par
hélicoptère, sur les grandes villes d’Asie centrale. Ou détruire, à coup de missiles air-sol, les
grands                         barrages                        du                        monde.
Inclassable, alliant un suspense très efficace à une poésie singulière, ce roman, qui
n’appartient pas du tout au genre de la science-fiction, apparaît comme l’un des plus
inspirés, des plus originaux de ces dernières années. Cette odyssée du dernier homme sur la
Terre emprunte avec une étonnante puissance verbale à la technologie contemporaine
comme aux plus anciennes sagas de l’humanité.
R MIN
                                                                                              16
MIYAZAKI Hayao – Nausicaä de la vallée du vent – Glénat, 2000
Dans le futur, mille ans après un conflit meurtrier appelé « les sept
jours de feu », la Terre est devenue complètement inhospitalière,
envahie à 90% d’une étrange forêt exhalant des vapeurs mortelles
et abritant nombre de créatures monstrueuses. La princesse
Nausicaä, héritière d’un royaume pacifique protégé des vents nocifs
par une chaîne de montagnes, ne partage pourtant pas les
croyances de ses congénères. Intriguée par cet écosystème, elle
entreprend de l’étudier, persuadée qu’il cache un secret
d’importance… Jusqu’au jour où un vaisseau militaire appartenant à
un royaume voisin vient s’écraser dans sa vallée, libérant une
créature gigantesque plongée dans une profonde léthargie. Nausicaä va se retrouver
embarquée malgré elle dans une guerre sans merci pour le contrôle de la forêt toxique…
MAN MIY (secteur ado)

MIZIO Francis – On ne tire pas sur une ambulance – Ed. In 8, 2011
Nouvelle d'anticipation sociale qui dessine une société divisée entre des Fuyards convaincus
qu’approche l’Apocalypse et des Sceptiques demeurés rétifs aux discours alarmistes.
SF MIZ

MOORCOCK Michael – La goélette des glaces – Omnibus, 200
Suite à une guerre atomique qui a entraîné un hiver nucléaire, le climat se refroidit
durablement. La Terre se recouvre uniformément d'une immense couche glacée. Les océans
et la végétation disparaissent. Les rares humains survivants migrent vers l'équateur, mais là
aussi la glace finit par tout envahir. Plusieurs centaines d'années plus tard, la civilisation se
résume à huit cités souterraines concurrentes. Aménagées dans de profondes crevasses,
elles occupent l'emplacement de l'actuel Mato Grosso.
SF CAT

                                                                                              17
OTOMO Katsuhiro – Mother Sarah – Delcourt, 1996
Au XXIe siècle, un conflit nucléaire ayant contaminé une partie de la planète, les habitants
de la Terre en sont réduits à se réfugier dans les stations orbitales qui gravitent autour
d'elle. Par ailleurs, une "bombe propre" est utilisée pour modifier son axe de façon à
recouvrir la partie contaminée par la calotte glacière, une opération qui doit mettre deux
ans à se réaliser. Mais une attaque terroriste oblige les colons à revenir en catastrophe sur
la terre blessée. Dans la confusion créée par cette action, une mère, Sarah, voit son mari
tué et se retrouve séparée de ses deux enfants, Harato et Tsurumi. Dans cette nouvelle
donne, deux factions politiques rivales, Epoque et Mother Earth, s'opposent dans une
guerre sans merci générant une société où la dictature militaire est le seul modèle politique
de référence.
BD OTO

                                                                                           18
PFEFFER Susan Beth – Chroniques de la fin du monde – Pocket jeunesse, 2012
Un énorme astéroïde percute la Lune et la dévie de son axe. Elle se rapproche de plus en
plus de la Terre et provoque un enchaînement de catastrophes naturelles, bouleversant la
vie à jamais. A Nex York, Alex Morales voit sa vie bouleversé. Sans parents, il doit s'occuper
de ses deux petites sœurs et prendre des décisions qui changeront son destin à jamais. Une
question sur toutes les lèvres : qui survivra dans ce monde transformé ?
SF PFE (secteur ado)

              RABU Emmanuel – Futur fleuve – L. Scheer, 2011
              Une catastrophe nucléaire se produit et l’humanité se retrouve condamnée à
              la survie. Un groupe de personnes quittent leur ville détruite pour chercher un
              endroit vivable. Durant leur périple, ils vont découvrir des paysages
              apocalyptiques, alors que les animaux domestiques vivent une nouvelle
              liberté.
              SF RAB

ROBINSON Kim Stanley – Les quarante signes de la pluie – Presses de la cité, 2006
Le premier tome d’un triptyque consacré à la menace du réchauffement climatique global,
par l’auteur de la trilogie martienne. Il est suivi de 50° au-dessous de zéro et de 60 jours et
après.
Kim Stanley Robinson est un auteur de SF américain, né en 1952 dans l’Illinois, mais habitant
la Californie, région du globe à laquelle il donne souvent une grande importance dans ses
textes. Toujours très rigoureux scientifiquement – bien qu’il ne soit pas lui-même
scientifique-, il allie une force romanesque à la défense de valeurs fortes, comme l’écologie,
et à l’analyse du comportement humain et de sa psychologie.
SF ROB

ROBINSON Kim Stanley – 50° au-dessous de zéro – Presses de la cité, 2007
SF ROB

ROBINSON Kim Stanley – 60 jours et après – Presses de la cité, 2008
SF ROB

                                                                                            19
SCHÄTZING Frank – Abysses – Presses de la cité, 2008
Des bancs de méduses extrêmement toxiques envahissent les plages
de l'Europe. Des millions de vers étranges s'agglutinent au large de la
Norvège. Des baleines attaquent les touristes sur la côte canadienne.
Et si toutes ces catastrophes étaient liées ? C'est ce qu'affirment un
biologiste norvégien et une poignée de chercheurs aux quatre coins du
monde sans réussir à se faire entendre. Jusqu'au jour où un
gigantesque tsunami ravage les côtes de l'Europe...Quand la nature se
révolte, c'est la survie de l'humanité tout entière qui est menacée. Le
compte à rebours a commencé...
SF SCH

                      SPITZ Jacques – La guerre des mouches – Ombres, 1997
                      Ecrit en 1938, ce classique de la science-fiction raconte l'invasion et la
                      domination de notre planète par une espèce de mouche mutante et
                      intelligente. Le remarquable d'abord de La Guerre des mouches tiens à
                      l'idée de départ qui est cette opposition de l'homme avec une race
                      qu'on imagine mal devenir intelligente. Cependant, Spitz met tout en
                      œuvre pour décrire la guerre impitoyable que se livre les deux espèces
                      L'adversaire, la mouche si éloignée d'une ressemblance
                      anthropomorphique, est une idée simplement brillante et qui permet
                      des choses folles. Si au départ, le récit est tout ce qu'il y a de plus
crédible, de la ponte des femelles dans des zones en arrière des lignes de front jusqu'à la
constitution de différents types d'essaims, on s'aperçoit bien vite que l'auteur aime à jouer
avec ses idées et son lecteur, en décrivant des mouches habillées par des tricots pour
supporter le froid des zones tempérées ou encore des mouches assassins, il apparaît
clairement une note d'humour dans ce texte.
SF SPI

                       THEROUX Marcel – Au nord du monde – 10-18,
                       « Ici, dix mois par an, le climat mord la peau. Le silence règne,
                       désormais. La ville est plus vide que le paradis.» Au nord du monde, la
                       terre s'étend à perte de vue, anéantie par un cataclysme. Parmi les
                       décombres, le shérif Makepeace erre. La route porte ses pas, à la
                       recherche d'un temps qui n'existe plus et d'une humanité à
                       reconstruire. Ravivant à l'horizon la lueur d'une rédemption...Un
                       roman visionnaire et obsédant sur la beauté du monde et sa fragilité.
                       SF THE

                                                                                             20
WALKER Karen Thompson – L’âge des miracles – Presses de la cité, 2012
Et si nos journées commençaient à s'allonger, d'abord de quelques minutes, puis de
                         plusieurs heures, jusqu'à ce que le jour devienne la nuit et la nuit le
                         jour ?
                         Une journée d'octobre apparemment comme les autres, l'humanité
                         découvre avec stupeur que la vitesse de rotation de la Terre a ralenti.
                         Les jours atteignent progressivement vingt- six, vingt-huit puis trente
                         heures. La gravité est modifiée, les oiseaux, désorientés, s'écrasent,
                         les marées se dérèglent et les baleines s'échouent... Tandis que
                         certains cèdent à la panique, d'autres, au contraire, s'accrochent à
                         leur routine, comme pour nier l'évidence que la fin du monde est
                         imminente. En Californie, Julia, est le témoin de ce bouleversement,
                         de ses conséquences sur sa communauté et sa famille. Adolescente à
                         fleur de peau, elle est à l'âge où son corps, son rapport aux autres et
                         sa vision du monde changent : l'âge des miracles.
Entre roman d'anticipation et roman d'apprentissage, L'Age des miracles est un livre
visionnaire, sur la capacité d'adaptation de l'homme, poussée ici à son paroxysme.
SF WAL

                          WEISMAN Alan – Homo disparitus – Flammarion, 2007
                          En se basant sur l'hypothèse d'une disparition brutale de l'espèce
                          humaine, Weisman s'intéresse au travers de nombreux exemples
                          précis à l'impact, durable, de l'humanité sur notre planète et
                          l'ensemble de ses écosystèmes.
                          En se basant sur des entretiens avec des spécialistes et experts en
                          divers domaines, elle décrit ainsi comment se détérioreraient les
                          vestiges de toutes sortes laissés par l'espèce humaine —
                          infrastructures et constructions diverses, villes, complexes
                          industriels, déchets plastiques, chimiques et radioactifs, armes, etc.
                          — ainsi que l'évolution induite de la faune et de la flore.
                          577.27 WEI

WELLS H.G. - La guerre des mondes – Gallimard, 1972
La Guerre des mondes (The War of the Worlds) est un roman de science-
fiction écrit en 1898 par le Britannique H. G. Wells. Dans ce livre, le
narrateur, à la recherche de son épouse, raconte son errance dans la
banlieue de Londres, tandis que la Terre est envahie par des Martiens.
C'est l'un des premiers ouvrages qui met en scène un affrontement
entre l'humanité et une espèce extra-terrestre.
SF WEL

                                                                                             21
WESTERFELD Scott – V-Virus – Milan, 2007
                           Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais
                           tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante
                           du campus. Il aura suffi d'une seule nuit d'amour, la première,
                           pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d'une
                           étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la
                           lumière du jour, fuient ceux qu'ils ont aimés et ont une fâcheuse
                           tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d'un genre
                           nouveau...
                           Porteur presque sain d’un parasite redoutable, Cal est devenu
                           traqueur officiel de celles qu’il a involontairement contaminées.
                           La scène s’ouvre sur la chasse de sa première véritable petite
                           amie devenue vampire et cannibale. Un être repoussant et violent
: une « peep » entourée de ses milliers de rats, eux aussi contaminés. Mais le jeune homme
veut retrouver celle qui lui a transmis le v-virus. C’est sur ses traces qu’il se lance alors,
comme dans une enquête policière, allant de découvertes macabres en surprises, toutes
assez peu ragoûtantes. Lacey, une jeune fille qui croise son chemin durant l’enquête, va se
trouver impliquée, elle aussi, d’une manière inattendue et le pousser à poursuivre coûte que
coûte ses investigations.
AR WES (secteur ado)

WESTERFELD Scott – A-Apocalypse – Milan, 2008
Le mythe du vampirisme revisité dans un New York contemporain,
mêlé aux accents désespérés du rock underground. Un thriller musical
sur fond de menace pour l’espèce humaine. Dans un New York
sombre, un conflit caché mais très violent oppose les vampires, les «
gentils » munis de leur V-Virus, aux vers géants qui remontent des
profondeurs, et dont l’unique but est de parasiter l’espèce humaine
jusqu’à son extinction complète et définitive. Cinq jeunes ados
fondent un groupe de rock dans la mouvance intitulée « new sound ».
Deux guitaristes qui se connaissent depuis le lycée, une jolie
musicienne à lunettes au clavier, une ravissante chanteuse et une SDF
vaguement autiste qui joue de la batterie dans la rue. Leur tournée déclenche une hystérie
collective (on pense aux Beatles…), et se transforme peu en peu en croisade contre les
parasites qui menacent l’humanité tout entière
AR WES (secteur ado)

WILSON Robert Charles - Darwinia – Denoël, 2000 - (Lunes d’encre)
                   En 1912 un événement complètement inexplicable change
                   littéralement la face du monde : la moitié de l'Angleterre, la France,
                   l'Allemagne et les trois quarts du reste de l'Europe disparaissent pour
                   faire place à une jungle luxuriante et extrêmement dangereuse,
                   peuplée d'animaux inconnus mais mortels. Pourquoi? Comment? Ces
                   questions sont secondaires par rapport à l'autre interrogation qui
                   taraude des milliers de familles rescapées: où sont passés les gens qui
                   vivaient là? Guilford Law est l'un de ceux qui participent à une
                   expédition chargée de découvrir les indices d'une explication à tout
                   cela, au cœur même du continent...
                   SF WIL
                                                                                                22
WILSON Robert Charles – Spin – Denoël, 2007 – (Lunes d’encre)
                   La Terre, dans un futur proche. Par une nuit d'octobre, le ciel devient
                   soudainement d'un noir opaque et les étoiles paraissent s'être dérobées.
                   Bientôt l'humanité s'aperçoit qu'elle est entourée d'une barrière, que la
                   postérité appellera « Spin », à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule
                   cent millions de fois plus vite que sur Terre. La transformation du Soleil
                   en géante rouge n'est plus qu'une question de décennies, condamnant la
                   planète à une destruction certaine. Tyler Dupree, Jason Lawton et sa
                   sœur jumelle Diane ont été témoins de la disparition des étoiles. Jason
n'aura plus qu'un seul but : trouver qui a édifié cette barrière et dans quel but. Une quête
aussi aveugle que déterminée, dans laquelle Tyler et Diane joueront un rôle déterminant.
Prix Hugo 2006
SF WIL

WILSON Robert Charles – Axis – Denoël, 2009 – (Lunes d’encre)
Axis se déroule trente ans après la fin des événements de Spin, avec de nouveaux
personnages mais la même quincaillerie SF.
SF WIL

                      WUL Stefan – Niourk - Gallimard, 1987 – (Folio junior)
                      Au XXVe siècle. Depuis une catastrophe écologique majeure, survenue
                      environ cinq cents ans auparavant et qui a provoqué l'assèchement des
                      océans, la Terre est redevenue une planète où les hommes vivent à
                      nouveau à l'état primitif. Parmi ceux-ci, une tribu a élu domicile dans
                      l'ancien Golfe du Mexique, aux abords du continent nord-américain. Le
                      sorcier de la tribu, appelé Le Vieux, décide de se rendre à Santiago de
                      Cuba, que les hommes considèrent comme le domaine des dieux. À son
                      retour, l'unique enfant à la peau noire de la tribu devra être mis à mort.
                      Cependant, au bout de plusieurs jours, le Vieux ne réapparaît pas.
                      L'enfant noir décide alors de partir à sa recherche, loin de se douter que
son périple va lui faire redécouvrir les vestiges de la civilisation que fut celle du XXe siècle...
SF WUL

WYLIE Philip – La fin du rêve – Omnibus, 2005
                      En cet an 2023, 90 p. 100 de la population mondiale a péri. Et il ne
                      reste guère d'espoir pour les survivants. Il n'y a pas eu de conflit
                      généralisé. La bombe, les gaz ou les virus n'ont pas été nécessaires.
                      Dès 1970, tout était joué. Tout s'est enchaîné, puis déchaîné. Dès
                      1970, les pétroliers n'ont pas cessé de polluer les océans et les mers.
                      Les rivières recueillaient chaque jour de nouveaux effluents toxiques.
                      La Méditerranée agonisait. Les usines ne parvenaient plus à traiter les
                      ordures. Les centrales ne savaient plus où mettre leurs déchets. Les
                      lacs mouraient, les saisons devenaient folles. Dès 1970, le scénario
                      était irréversible.
Ce livre totalement effrayant est le constat à la fois minutieux et convaincant du dernier
demi-siècle de l'homme. Un livre-testament qui, selon la critique américaine, doit être lu
par tous ceux qui s'intéressent à la vie.
SF CAT
                                                                                                23
YANCEY Rick – La 5e vague – R. Laffont, 2013
À l'aube de la 5e vague, sur une autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper... Eux, ces
êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant
quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de
résistance et dispersé les quelques rescapés.
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce
qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son
ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins si Evan est bien celui qu'il prétend...
SF YAN

                                                                                        Sources :
                                                                             Le cafard cosmique
                                                                                     Noosphère
                                                                                       Wikipedia
                                                                                           Actusf
                                                                                   Scifi-universe

                                                                                      14.11.201

                                                                                              24
Bibliographies :

            Le rire
       Robinsonnades
Gastronomie & gourmandise
    Littérature nordique
      Littérature russe
    Littérature italienne
     Romans & cinéma
     Polars ésotériques
          Uchronies
  Océans, mers & plages
             Inde
           Le Japon
    Romans historiques
            Jardins
    Romans souterrains
               ...

                            25
Bibliothèque municipale annexe des Petits-Bois
            6 rue Bernard de Jussieu
                78000 Versailles
               Tel. : 01 39 50 55 55
     bibliotheque.petits-bois@versailles.fr

                                                 26
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