Sainte Thérèse retrouve sa place à l'entrée du lycée
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avec le soutien de LYCÉE HÔTELIER SAINTE-THÉRÈSE DE LA GUERCHE-DE-BRETAGNE 14 031 Sainte Thérèse retrouve Lycée Sainte Thérèse sa place à l’entrée du lycée Numéro 7 - Janvier 2013 Sculpture sur glace Voyage en Chine Concours : une table page 4 page 9 presque parfaite page 11
Page de communication JDL Enfin un bon moyen de progresser ! • Une évaluation précise de vos connaissances • Un programme d’entraînement qui s’adapte à vos difficultés • Des exercices progressifs conçus par des enseignants ENCART_MEC_210X148 A5 paysage.indd 1 08/11/2012 11:31:44
Editorial 3 2013, année d’espérance, de bonheur... Beaucoup d’événements heureux ont jalonné l’année qui vient de s’écouler, et l’équipe de rédaction du Feuilleté de Canard a su vous en relater les plus importants. Nous commençons cette nou- velle année sous les auspices du chiffre 13. Signe néfaste ou porte-bonheur, phobie hé- ritée de l’Antiquité ou jour de chance, symbole particuliè- rement expressif le vendredi 13... Mais cette année nouvelle a commencé un mardi, non un vendredi ! Quelles que soient nos inter- prétations, nos interrogations, nos doutes ou nos certitudes, que rien ne nous empêche de souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse an- née 2013. 2013 sclupté dans la glace par les élèves du lycée En numérologie, le chiffre 13 symbolise la fin de quelque ou le mauvais disparaissent, ment personnel et aux succès Espérance et joie : 9 et 4 = voilà qui est treize chose, ou le commencement pour laisser la place à l’Espé- dans leurs études. 13 lettres... encourageant. d’autre chose . En ce début rance, au bonheur, et, pour Et si vous croyez aux signes Sous la protection de sainte d’année, que le moins bon nos jeunes, à l’épanouisse- (voir notre page 11) : Thérèse : 6 + 7 = 13 encore ! Gérard Blot Ils ont brûlé les planches ! Six élèves de 1ère S2C2 ont par- était jouée en anglais. Même sante alors que je m’attendais ticipé, avec une troupe d’ac- si certains élèves avaient déjà à avoir le trac. En tout cas, le teurs irlandais, anglais et gal- une expérience de la scène, public a semblé apprécier la lois, à une pièce de théâtre. c’était une difficulté supplé- pièce, il y avait de l’animation : «Panic in Trinity College : the mentaire. Après la répétition, public et comédiens ont chan- Music teacher has disappeared les comédiens nous avaient té ensemble le «grand air» de Lycée Sainte Thérèse and the exam papers have been concocté de drôles d’activi- Grease - woaw ! stolen !» (ou : panique à Trinity tés pour nous déstresser : imi- College, la prof de musique a ter des cris d’animaux (lion, Alexandra LOQUEN. disparu et les sujets d’examen girafe, aigle…), et des exer- ont été volés). Eh oui, vous cices corporels. Et finalement, l’avez compris : cette pièce ça a été une expérience amu- De gauche à droite : Corentin Cadot, Jimmy Monaghan, Tim Aitken-Smith, Cédric Macé, Océane Gavard, Claire Guislard, Jessica Martin, Alexandra Loquen, Evelyn Shaw. Les CAP1 à Saint-Malo Association pour le développement du Journal des Lycées 10 rue du Breil, 35 051 Rennes Cedex Tél. : 02 99 32 67 47, jdl@journaldeslycees.fr Lycée Hôtelier Sainte-Thérèse 1 rue du 8 mai - BP 73 028 35 130 La Guerche-de-Bretagne Tél. : +[33] (0) 2 99 96 39 39 Fax +[33] (0) 2 99 96 11 13 Mail : accueil@lyceehotelier.com Site : www.lyceehotelier.com Lycée Sainte Thérèse Directeur de la publication : Gérard Blot Réalisation : Bayard Service Édition Ouest - Tél. : 02 99 77 36 36 Publicité : Bayard Service Régie - Tél. : 02 99 77 36 39 Imprimerie : Atimco (35 Combourg) Les élèves de CAP1 ont passé une journée à Saint-Malo, Papier : 80 g terraprint couché mat PEFC (ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts gérées de façon responsable) bl ) ils ont déjeuné avec Jean-Louis Bordier, le célèbre maître beurrier (au centre).
Vie du lycée 4 Ice School : le nouvel Age de Glace Recette de la cane coin-coin Le 8 octobre au salon des métiers de bouche à Niort, Nicolas Corneau et Thomas Ingrédients Tessier, élèves pâtissiers Une cane, deux beaux au lycée, ont participé coings, des navets, une à une démonstration patate douce, des carottes de sculpture sur glace, rouges et jaunes, oignons, accompagnés de Vincent échalotes, des aromates Boué et de Didier Stéphan. (herbes de Provence, cinq baies du moulin, massalé). Ils nous ont confié leurs impres- sions : «Les conditions dans Préparation lesquelles nous avons tra- • Plumer et vider la cane Lycée Sainte Thérèse vaillé n’étaient pas idéales. Il après l’avoir tuée. ne faisait pas assez froid et • Étuver les coings vingt certains stands produisaient minutes à la vapeur de la chaleur, comme les bou- pression. langers avec leurs fours. C’est De gauche à droite : Thomas Tessier, Nicolas Corno, Ségolène Royal, Didier Stefan, Vincent Boué. • Dorer la cane dans du le bruit de la tronçonneuse qui beurre avec oignons et a attiré le public ! Une sculp- les branchements électriques glace, ça casse, ça fond très pé le 7 novembre à un concours échalotes, ajouter les ture sur glace, c’est délicat à sont sécurisés, à cause vite, et il faut en permanence junior à Vannes, sur le salon du coings, navets, patate réaliser, il faut d’abord imagi- de l’eau qui coule», ajoute avoir l’œil partout. Le résultat chocolat. Le thème : le cinéma. douce, carottes et les ner son sujet en 3D, puis dé- Thomas. dépend beaucoup de la qua- Nicolas a représenté une bo- aromates. Saler. grossir, ensuite dégager la lité des blocs, il faut surtout bine de film et une grosse étoile • Cuire en cocotte une tête, le corps. Le plus difficile, Avoir l’œil qu’ils soient bien homogènes. d’Hollywood, et Thomas, un pot heure et un quart envi- c’est de donner l’impression À la fin, on peut ajouter des de pop-corn, avec une caméra ron, selon la grosseur de du mouvement», dit Nicolas. «Au début, on veut toujours effets supplémentaires : pour à l’intérieur. Prochaine étape, le la cane. «Nous utilisons les mêmes faire des tas de choses, mais cela, on creuse des trous championnat de France. outils qu’en menuiserie, et une fois devant le bloc, on se dans la glace dans lesquels André BADOUL pour nous protéger, nous por- rend compte que ça ne va pas on introduit de l’eau colorée». Valéria KIEFFER. (Père d’un ancien élève) tons des bottes, des gants ; être possible, parce que la Nos deux compères ont partici- Société Bragard : le prestige de l’uniforme Rencontre avec des pros Son visage est familier aux élèves et même les parents le les parents, ils sont tous satis- connaissent : Olivier Hervé travaille depuis onze ans pour faits. Il est vrai que l’uniforme la société Bragard, qui fournit tous leurs uniformes aux a un coût important (aux envi- élèves du lycée. Quel regard porte-t-il sur son métier ? rons de 500 euros, ndlr), mais ils l’acceptent parce qu’ils sa- vent dès le départ que c’est «Pour bien remplir cette mis- la tenue. On se doute que pour obligatoire, et finalement, ils sion auprès des jeunes, il faut des jeunes, se retrouver du sont fiers de leur enfant. Et, à avant tout aimer son métier jour au lendemain habillé en titre personnel, j’en retire aussi avec passion, et toujours être costume, ça n’a rien d’évident. une grande satisfaction. positif. J’ai un rôle d’intermé- Mais pour des adultes aussi, Je travaille avec différents mé- diaire entre le lycée et les pa- ça peut paraître compliqué : tiers de l’alimentation : bou- rents d’élèves, pour répondre par exemple, faire un nœud chers, pâtissiers, boulangers, à leurs questions concernant de cravate ! Quand je revois restauration collective. Et tous Océane Gavard, Yves Thuries et Béatrice Bardoux. ces professionnels apprécient que vous portiez l’uniforme, 65 élèves ont passé «C’est dur de travailler en cui- parce que c’est un gage de une journée au salon sine quand on est une fille, sérieux. Equip’hotel. il faut s’accrocher». Moi, je L’uniforme donne de nous une Premier défi : se repérer dans pense surtout que ce monde image favorable, nous devons le plan, car ce salon est gigan- d’hommes ne nous laisse pas le porter avec élégance. tesque. A l’étage, «Servir et cui- assez de place dans un mé- Il arrive que des clients me di- siner». Là, nous découvrons tier où nous nous débrouillons sent : «Je suis passé dans La le «resto des chefs», où se dé- plutôt bien ! Guerche et j’ai vu des élèves roulent des animations, comme Por ter l’unifor me du ly- en uniforme ; qu’est-ce qu’ils le concours des «Futurs ta- cée est un plus : les expo- sont chics !» D’ailleurs, lorsque lent», où six équipes s’affron- sants repèrent que nous je parle de La Guerche avec tent, pour réaliser une entrée sommes en formation dans une personne de l’extérieur, les et un dessert. J’ai particuliè- le même métier qu’eux. Pour deux sujets principaux de la rement apprécié la présenta- nous, c’est valorisant. Nous conversation sont les élèves tion du sandwich au tian, qui nous sentons intégrés dans du lycée hôtelier et le fameux permet de donner une dimen- une «famille» professionnelle. marché. ! sion gastronomique à un petit Un petit regret : c’est qu’il n’y Il est certain que si mes en- en-cas de rien du tout : de la ait pas plus de stands consa- Lycée Sainte Thérèse fants veulent suivre une forma- saucisse de Morteau cuisinée crés aux arts de la table, nous tion hôtelière, c’est La Guerche avec des courgettes et des to- aurions aimé voir des dé- que je leur conseillerai.» mates, entre deux tranches de monstrations. Une autre fois, pain parfumé aux herbes et au peut-être ! Valéria Kieffer et Olivier Hervé, Propos recueillis citron, voilà qui met en appétit ! représentant de la société Bragard. par Valéria KIEFFER. Un chef me dit au passage : Océane GAVARD.
Chantier 5 Le lycée a fêté la fin des travaux ! Le 5 octobre, sous un soleil ra- dieux, Mgr d’Ornellas, arche- vêque du diocèse de Rennes, a solennellement béni les nou- veaux bâtiments du lycée, ainsi que les élèves. Il a également béni les icônes destinées aux salles de cours. La cérémo- nie avait été préparée par un groupe de volontaires. Rayonnement L’évêque a évoqué le rayon- nement de sainte Thérèse : Histoire d’une âme fut, dans les années 30, le premier livre fran- çais traduit en chinois, imprimé en Chine par les missionnaires. L’inauguration officielle s’est déroulée le 26 octobre. Gérard Blot, chef d’établissement, a dit sa satisfaction de voir ce chan- tier enfin mené à bien, et félicité tous les corps de métiers qui Photos lycée Sainte-Thérèse ont contribué à sa réalisation. Les invités, venus nombreux, ont fait honneur au buffet somp- tueux préparé par les élèves de terminale et les MCCDR. B.M. La bénédiction du lycée dans une ambiance chanleureuse et reccueillie. Les invités ont fait honneur au buffet ! Les cuisiniers. Les serveurs. À gauche, Hallysone, à droite, Émilie.
Vie du lycée 6 La mosaique des élèves décore le lycée Elle a finalement trouvé sa carte de la Bretagne, posée sur et le service (la cloche). Dans place à l’entrée des restau- le drapeau à bandes «Gwenn les cartouches, on peut lire en rants, où tous les visiteurs ha Du». Les jeunes ont choi- breton les formules de bienve- peuvent l’admirer. 2,10 m sur si de représenter les produits nue (Degemar mad) et d’au 1,4 m ! Il a fallu deux ans pour gastronomiques de leur région : revoir (Kenavo). Une frise en- la réaliser, 160 élèves y ont le chapon, l’huître creuse, la cadre l’œuvre, un motif de va- participé. La composition, ori- coquille Saint-Jacques, la gue bleue qui rend hommage ginale, est l’œuvre de la pro- vache «Bretonne Pie-Noir», le à l’œuvre d’Isidore Odorico, motion du bac 2011, alors en bar, le maquereau, le tourteau, le célèbre mosaïste rennais première, qui a choisi la gamme le homard. Chaque sujet a été de l’époque Art Déco, que les des couleurs, certaines mates, réalisé avec minutie, et le travail élèves ont étudié dans le cadre d’autres brillantes : cette alter- de ces jeunes amateurs force de ce projet. nance crée à la surface de le respect ! Une figure stylisée l’œuvre un scintillement qui évoque les métiers de la res- Béatrice MUSET. évoque l’eau. On reconnaît la tauration : la cuisine (la toque) Photos lycée Sainte-Thérèse De gauche à droite : Élisabeth Ogier, Béatrice Muset, Christine Heegardt, Marine et Lucie. Josiane Detoc, Gérard Blot. La Bretonne Pie-Noir Le crabe tourteau La coquille Saint-Jacques L’huître creuse. Le bar de ligne. Le homard.
Les relations filles-garçons au travail 7 Dans un restaurant, le regard d’un couple Dans la vie de tous les jours, elles s‘y habituent, et fi nis- la cuisine reste le domaine sent par effectuer les mêmes des femmes. Et pourtant, tâches que les hommes. on a longtemps trouvé plus Certes, les hommes ont plus d’hommes à exercer la pro- de force physique que les fession de cuisinier. À présent, femmes. Mais comme le tra- les choses évoluent : on trouve vail en cuisine est un travail de plus en plus de femmes à d’équipe, on s’entraide : pour vouloir travailler en cuisine, et porter un rondeau (grande elles savent s’imposer : elles casserole haute, qui pèse ont plus d’autorité (parfois jusqu’à 40 kg), on se met à trop), cadrent davantage les deux de toute façon, fille ou choses. Avec un style diffé- garçon. rent : elles sont posées, orga- Les maîtres de stage ne font nisées, crient moins que les pas les mêmes blagues avec hommes. les filles, avec les garçons ils Elles sont plus soigneuses sont plus crus. Et si le mot quand elles nettoient leur «chef» n’a pas d’équivalent Lycée Sainte -Thérèse poste, et plus précises dans féminin, cela ne les choque la décoration d’assiettes. Elles pas : pour eux, il s’applique sont aussi plus sensibles : la aussi bien à un homme qu’à première fois qu’il est question une femme. de vider un poulet, un pois- son, les garçons trouvent ça Les élèves Les filles aussi ont leur place en cuisine ! drôle, les filles moins. Mais de CAP2. De gauche à droite : Alexandre, Melaine, Charles, Fabien, Pierre, Alison, Clémence et Anne. Le regard d’un pro Deux femmes étoilées... Il s’appelle Julien Robert, comme son grand-père qui était boucher-charcutier, et tenait à La Guerche l’actuelle boucherie Moreau. Il en est fier. Son père était cuisinier (Le «Petit Robert», place du champ de foire, c’était lui), sa mère serveuse : il a appris le métier en famille. Le restaurant du Commerce, c’est son idée. Magali, sa femme, est venue au métier plutôt par Recettes pour tous les jours - Edition - Hachette nécessité, pour avoir les mêmes horaires. Ils travaillent en salle tous les deux. Océane les a interrogés sur leur vision des relations entre hommes et femmes dans leur métier. Notre équipe fonctionne bien parce que nous avons cha- cun nos missions : je m’oc- cupe de la mise en place, de la prise de commande, des additions. Magali fait tout le service ensuite. Chacun a son domaine. La décoration de la salle, c’est plutôt moi (ndlr : Anne-Sophie Pic fait la couverture de son livre, à découvrir au c’est plutôt très réussi), mais CDI : «Recette pour tous les jours». Pour elle : «Cuisiner pour l’œil de Magali est très impor- ceux qu’on aime, la plus belle preuve d’amour.» Quelques mots tant : elle va remarquer des qui ont guidé l’enfance de la chef étoilé, «lorsque je voyais le choses que je ne vois pas. bonheur qu’éprouvait mon père à cuisiner pour les siens». Dans un restaurant, il faut un regard d’homme et un regard Magali et Julien Robert ont répondu aux questions d’Océane. de femme. grée par la cuisine : la cuisine peut-être plus féminine que Un métier commandait, les serveurs masculine, or, elle est très d’hommes étaient juste bons à porter les importante. Un serveur qui a assiettes. Alors que le rôle du 5 minutes de retard à l’heure Il fut un temps où on ne for- serveur est essentiel : c’est de la mise en place, c’est un mait que des garçons : vous lui qui ouvre la porte, qui ac- stress énorme pour le maître ne trouverez pas dans ce cueille le client. S’il n’a pas le d’hôtel. Ce qui n’est pas fait à pays de sommelière de plus sourire, si le client n’est pas l’heure, c’est autant qu’il fau- de cinquante ans, très peu de bien installé, même s’il mange dra faire en catastrophe au femmes étoilées. Les filles en quelque chose de bon, il ne moment du service. cuisine, les garçons n’aiment reviendra pas. pas beaucoup ça, ils ont ten- Pour l’expérience que j’en dance à s’allier contre elles. Des qualités ai, il est plus difficile de diri- Les garçons ont toujours peur féminines ger une équipe de filles, les Blanc et Demilly de perdre leur place : ils veu- conflits sont plus fréquents, lent toujours être le plus fort ! Le métier de serveur requiert elles se jalousent beaucoup Les blagues un peu «grasse», des qualités dites «fémi- et «ça pense trop». Les gar- c’est une culture d’hommes, nines» : propreté, présenta- çons, ils se disent les choses, c’est aussi un moyen de lâ- tion. On soigne son appa- et puis c’est terminé. Mais une La mère Brazier, première femme deux fois trois étoiles. Elle cher la pression. Mais atten- rence pour le service, on y fois en salle, garçons ou filles, s’inscrit dans la lignée des «mères lyonnaises», ces femmes tion : avant ou après le coup passe du temps ! Le cuisinier ça se vaut.» qui ouvrirent leur restaurant après la Première guerrre mondiale, de feu, jamais pendant. est trop «ours» pour être en qui servaient une cuisine familiale traditionnelle et résoluement La salle a toujours été déni- salle (rire) ! La ponctualité est Océane GAVARD roborative.
Chacun ses goûts 8 Ave Victor : gladiator ! En ce 10 décembre de l’an bouillon potager au cidre, péripéties : un four fou qui MMXII après J-C, dans la dressée en demi-dômes sur passe de 68 °C à 100 °C tout charmante cité de Quimper, assiette ultra-plate ; ce plat seul (probablement l’interven- une drôle de bataille se livra s’avéra une arme redoutable tion malhonnête d’un korrigan au lycée hôtelier Paraclet. Une pour entamer la ligne de dé- local, ndlr). Ses assiettes fu- dizaine de combattants tout fense de l’ennemi. rent remarquées des dieux de blanc vêtus, toques sur la - Pour suivre, un filet mignon qui jugeaient le tournoi pour tête, armés de leur courage lardé de poitrine fumée, ac- leur caractère esthétique, et aussi d’une bonne dose de compagné de pommes fon- mais malgré cela, notre hé- stress, envahirent les cuisines. dantes safranées farcies aux ros restait torturé par le doute Un combat sans merci se pré- pleurotes, qui entama dure- et l’anxiété, persuadé d’avoir parait en ces lieux. ment le moral des rangs échoué. Imaginez son impa- Parmi eux, un redoutable guer- adverses. tience lorsque roulèrent les rier, Victor Bignon, élève au ly- - Enfin, pour achever les survi- tambours avant l’annonce cée de La Guerche. Il avait, vants, un tube chocolat blanc des résultats : comme dans avant de prendre part au com- à la mangue. un conte de fées : il finit deu- bat, concocté un plan redou- xième, sans déshonneur, et eut table, ainsi construit : Le combat dura trois heures, beaucoup de lots !!! Lycée Sainte Thérèse - En premier point, une huître au terme desquelles notre cou- en gelée de lime accom- rageux candidat envoya dans Cédric MAIGRET. pagnée d’une espuma de les temps, malgré quelques Victor Bignon a participé au concours de Quimper. Les toqués de Janzé Coup de crayon... Trois dessins réalisés par les élèves pâtissiers (MCCDR). Il leur était demandé d’imaginer un graphe où figurait le nom de leur restaurant. Nicolas Corno. Maël Vérité Alexandre Damon (à gauche) et et Fabien Viel ont participé au concours culinaire de la 20e fête du chapon à Janzé. Jésus et Bouddha : le manga ! Avez-vous déjà imaginé Jésus d’apprendre à Jésus à nager. et Bouddha dans la peau de Et aussi, que Bouddha, quand deux jeunes hommes de vingt il regarde une de ses statues, ans ? Enfin, après deux mille est très complexé, parce que, ans, Jésus et Bouddha pren- à cette époque-là, il essayait nent des vacances ! Ils font un de perdre du poids. Un manga Jean-Nicolas séjour sur terre dans la peau original, unique en son genre, de deux humains. drôle et plein d’humour avec Comme ils sont amis, et pour des personnages que vous réduire leurs frais, ils ont choisi croyez connaître, mais vous la colocation. Avec un tout pe- allez les découvrir sous un tit budget, Jésus et Bouddha nouveau jour. Lycée Sainte Thérèse vont essayer de résister aux Les trois premiers tomes sont tentations de notre monde. disponibles au CDI Bonne lec- Bien sûr, on pourrait croire que ture et bon divertissement à ce manga parle de religion, vous. mais non (enfin si, un peu). En revanche, il nous apprend Léo GUINIER. Léo Guinier comment Bouddha a essayé
Voyage en Chine 9 La Grande Muraille : un vrai casse-pattes chinois ! En septembre dernier, 18 élèves, qui apprennent le chinois au lycée sous la houlette de Florence Lesage, se sont envolés pour un voyage inoubliable. Six mois que j’attendais ce mense et grouillante d’activité. voyage en Chine. Lorsque Les jours suivants n’ont été je suis partie de chez moi, le que découverte de la culture 17 septembre, je ne savais plus chinoise. Pour vous faire rê- pourquoi je partais, mais j’étais ver, je veux vous décrire la heureuse de partir. Grande Muraille de Chine : Après 4 heures de trajet, j’ai pris deux heures de bus pour ar- l’avion au départ de Paris vers river à ce monument, classé un pays inconnu. Inconnu, car dans les nouvelles Merveilles il m’avait fait me poser beau- du monde, connu de tous. coup de questions, et quand Que d’efforts pour arriver à l’avion a décollé, je me suis lui. Marcher 5 km sur une dit : «Ce n’est pas un rêve, je route escarpée, puis des pars vers le «pays de l’enfant marches (plus haut, toujours unique» et son 1,4 milliard plus haut), pour déboucher Photos lycée Sainte -Thérèse d’habitants». sur une vaste plate-forme, où Au terme de 11 h de vol, j’ai nous découvrons, émerveillés, posé le pied sur ce nouveau trois canons décorés d’un ru- monde. Sur le trajet de l’hôtel, ban rouge tournoyant dans le après une panne de bus qui vent et une fresque géante. nous a valu 2 km à pied avec Elle représente une bataille, nos 20 kg de valises, j’ai dé- où des arbalétriers chinois Encore quelques marches à gravir pour nos voyageurs ! voré des yeux Pékin, ville im- défendirent la Muraille contre toute une armée mongole. La Muraille, c’est monter, esca- lader, encore plus haut, avec beaucoup de souffrance à cause du soleil de midi. Après deux heures de marche, les yeux remplis de paysages époustouflants, après un nombre incalculable de marches inégales, certaines bien hautes, d’autres très basses, il a fallu redescendre sur terre. Et, après un dernier regard à ce mur colossal, qui a, durant des siècles, protégé la Chine des invasions, aller à la rencontre de visages nou- veaux et souriants. L’ancien et le moderne Valéria KIEFFER. Paysannes au marché : au costume près, on pourrait se croire à La Guerche… Gastronomie chinoise : bon appétit ! L’art de la cuisine chinoise dizaines d’ingrédients. En guettes, d’une cuillère plate, est complexe et varié : du Chine, dans les restaurants d’un bol, d’une assiette, d’une riz tout simple à des plats chics, la vaisselle de table est tasse pour le thé et de deux où se mêlent les arômes de composée d’une paire de ba- verres. Les plats sont présen- tés sur un plateau tournant, et chaque convive se sert lui-même avec ses propres couverts. Il n’y a pas comme chez nous de différence entre entrée, plat et dessert, tous les mets, qu’ils soient salés ou sucrés, sont servis en même temps. Pendant notre voyage, nous devions nous forcer à fi nir les plats, tellement les quantités sont généreuses. Les prix des repas sont très variables, mais sont souvent aux environs de 90¥ (yuans), soit 12 euros. Les œufs Petite gourmandise de cent jours. pour l’apéritif ! Étienne BOUSSION. Des brochettes de scorpion, miam !
À table aussi les artistes 10 Les faïences Henriot mettent les petits plats dans les grands ! Les arts de la table : cette expression désigne l’ensemble des pratiques qui sont destinées à faire d’un repas un moment d’exception. Le choix de la vaisselle, des tissus, la disposition du couvert, la décoration. Qui pense au métier de celui qui fabrique la vaisselle ? La manufacture Henriot est caire. Les poteries sont façon- Henriot prend ses sources une faïencerie de renom- nées sur un tour : tour à pied d’inspiration dans la tradition mée internationale, implan- pour les petites pièces, tour bretonne, aussi bien pour tée à Quimper depuis le de vache pour les grandes. les motifs (fleurs, femmes en XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, Ou fabriquées à partir d’un coiffe) que pour le style. plusieurs faïenceries apparais- moule : c’est ce qu’on appelle D’ailleurs, l’entreprise a sent et disparaissent, comme l’estampage. Première cuis- pour habitude de solliciter le HB, qui finit par fusionner avec son à 1 040 degrés, avant concours d’artistes locaux, Henriot, l’entreprise est tou- que le peintre n’applique ses tels Mathurin Méheut et René Assiette faïence, décor jours en activité, malgré des graphismes : les décors sont Quillivic, par exemple. Si le su- polychrome de grand feu, difficultés financières en 2011. réalisés à main levée. Vient en- jet vous intéresse, je vous re- Faïence, décor polychrome diam 240, haut. 28, signée Elle continue à faire rêver les suite une deuxième cuisson à commande ce livre : Histoire de grand feu, haut. 224, Armorique Rustique, Quillivic, acheteurs par son originalité 920 degrés. de la faïence de Quimper, de diam. 175, signée au revers HB Quimper, P. Fouillen, et sa finesse de travail. Depuis La vente des poteries se faisait Bernard-Jules Verlingue, éd. HB. Collection Musée de la coll. Musée de la Faïence à 100 ans, on peut la visiter. traditionnellement une fois par Ouest-France, d’où sont ex- Faïence, Quimper. Quimper. semaine devant la cathédrale traites nos illustrations. Tour de vache Saint-Corentin. Parmi les mo- dèles les plus connus, il faut Corentin CADOT. La fabrication de la faïence se citer le célèbre bol à oreille, fait à partir de matériaux qui marqué au prénom du proprié- sont acheminés par bateau taire, synonyme de vacances sur l’Odet : argile, silice et cal- en famille au bord de la mer. Plat. Faïence, décor Assiette unie, faïence, décor polychrome de grand feu, polychrome de grand feu, haut. 30, diam. 345, signé diam. 233, La Grande Maison Robert Micheau-Vernez, 1960, HB, collection Musée de la Henriot, Quimper. Collection Soupière du service La Mer. Faïence, décor polychrome de grand feu, haut. 190, diam. 320, signée Faïence à Quimper. particulière. Henriot, Quimper. Collection Musée de la Faïence à Quimper, Mathurin Méheut. Banquets et festins de la Renaissance : un peu d’histoire ! Dès le XVIe siècle, les règles qui président à convives sont tous placés du l’organisation des repas d’apparat en France même côté afin de faciliter le sont fixées. Elles se maintiendront jusqu’au service. XIXe siècle, à quelques changements près. À partir du XVI e siècle, les bancs vont peu à peu céder Le festin de la Renaissance est ci résumé l’état d’esprit des la place aux chaises. La ser- composé de plusieurs séries nobles de cette période. viette de table individuelle fait de plats, qu’on appelle «ser- Le banquet constitue alors un son apparition. La nappe, tou- vice». Un repas comportait en vrai spectacle : la table, dis- jours blanche jusqu’au milieu général trois services, mais posée en U, permet aux mu- du XIXe siècle, ne doit pas tou- selon sa solennité, il pouvait siciens et bouffons d’évoluer cher le sol, d’abord pour des en compter jusqu’à une dou- devant les convives. La salle raisons de sécurité, puis par zaine : c’est le «service à la à manger en tant que pièce tradition. française». n’existe pas : on dresse la table «Qui ne gaspille pas n’est qu’un dans la pièce la plus adap- Gérard BEURET. manant ou un boutiquier», voi- tée aux circonstances. Les Quizz : comment s’appelle cet objet, et quelle était sa fonction ?
Concours 11 «Une table presque parfaite» Le concours organisé par eux-mêmes le décor d’un repas le lycée, intitulé «Une table de rêve. Admirons leur créativi- presque parfaite», a rencon- té, leur sens esthétique, et leur tré un vif succès auprès des minutie. Le cygne, à lui seul, collégiens du secteur de La est une merveille de patience. Guerche et de Vitré. Il a per- Bravo à tous les candidats. mis aux jeunes de découvrir les arts de la table en dressant Corentin et Alexandra. Voici venir l’automne et ses brumeux frimas. Un gros canard qui nage sur l’eau, méfiez-vous, ça peut être un signe. Vamos a la playa ! Admirez le support du couteau… Sur le thème des macarons, un joli décor tout en fraîcheur. Romantisme et raffinement… et cherchez l’erreur ! Peinture - Décoration SARL GUESDON KOLB www.cmb.fr Caisse de Bais - La Guerche > Peinture, décoration, ravalement 7 rue Champ Trinquant - 35680 BAIS > Revêtement de murs et sols ✆ 02 99 76 34 80 > Enduits décoratifs, effets à la chaux, staff 19 promenade Grand Mail > Devis gratuit, hall de choix à Balazé 35130 LA GUERCHE DE BRETAGNE ZA La Haute Bouexière - 35500 BALAZÉ ✆ 02 99 96 23 39 02 99 76 97 31
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